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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. L'Union européenne (UE) a accru samedi de 7 millions d'euros son aide humanitaire aux Philippines. Au total, l'UE a accordé 20 millions d'euros (environ 25 millions de francs) pour secourir les victimes du typhon "Haiyan" qui a déferlé sur les Philippines il y a une semaine. "Je suis venue apporter un message de solidarité des Européens. Nous sommes aux côtés de toutes les victimes avec une aide immédiate et importante", a annoncé la commissaire en charge de l'Aide humanitaire et de la réponse aux situations de crise, Kristalina Georgieva, lors d'une visite aux Philippines. En plus des 20 millions d'euros débloqués par l'UE, l'aide bilatérale des pays européens s'élève à environ 25 millions d'euros, selon la Commission. De sont côté, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé à Clombo que son pays va fournir pour 30 millions de livres supplémentaires d'aide humanitaire. Cette contribution s'ajoute à celle de 20 millions déjà promise."Nous allons aussi déployer un avion de l'armée de l'air de type C-130 pour améliorer les déplacements des personnels humanitaires et apporter de l'aide à ceux qui en ont le plus besoin", a déclaré samedi M. Cameron. Il participait à un sommet du Commonwealth au Sri Lanka. "La priorité est de restaurer l'accès aux zones dévastées et d'apporter l'assistance d'urgence. Il est aussi impératif que nous coordonnions les efforts afin d'atteindre tous ceux qui ont besoin d'une aide", a précisé Mme Georgieva, qui devait se rendre à Manille, Cebu et Tacloban, dans le centre. L'aide humanitaire de l'UE est apportée par des organisations intervenant sur place, comme le Programme alimentaire mondial (PAM), la Croix-Rouge ou le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), une agence onusienne. Une semaine après le passage du typhon, les opérations de secours se sont enfin accélérées avec l'arrivée vendredi du porte-avions américain George Washington. L'ONU, qui a admis cette semaine que l'acheminement de l'aide avait été "trop lent", a lancé un appel à la communauté internationale pour recueillir 301 millions de dollars (276 millions de francs). Une semaine après le passage de la tempête, l'ONU a annoncé un bilan de près de 4500 tués. Un chiffre non confirmé par le gouvernement, qui a malgré tout revu son bilan à la hausse à 3621 tués et 1140 disparus. Romandie 16/11/2013
  2. La Chine n'a pas l'intention de réformer en profondeur sa politique de l'enfant unique, a prévenu samedi le ministère de la santé. Pékin a annoncé la veille une série de réformes socio-économiques ambitieuses, dont l'assouplissement de certaines règles de natalité. Parmi les mesures décidées par le Parti communiste chinois (PCC) figure celle d'autoriser les couples dont l'un des membres est enfant unique à avoir un second enfant, une initiative à laquelle le gouvernement réfléchissait depuis cinq ans pour soutenir la croissance économique et éviter un vieillissement excessif de la population. Dans un communiqué publié sur le site du ministère de la Santé, le numéro deux du ministère, Wang Peian, prévient toutefois que permettre à tous les couples d'avoir deux enfants poserait trop de problèmes. "Ajuster et améliorer la politique de contrôle familial ne signifie pas y renoncer", souligne Wang Peian. "Le fait que nous sommes un pays extrêmement peuplé n'a pas fondamentalement changé et la pression sur l'économie, la société, les matières premières et l'environnement va durer encore longtemps", ajoute-t-il. La Chine totalise 1,4 milliard d'habitants. "La politique de contrôle familial devra être maintenue sur le long terme et nous ne pouvons pas nous relâcher sur ce sujet", a dit encore le numéro deux du ministère. Wang Peian ne dit pas dans son communiqué quand les nouvelles mesures entreront en vigueur, tout en indiquant qu'elles devraient être rapidement lancées et que chaque province du pays pourra aller à son rythme. Il ajoute que le gouvernement incitera les couples éligibles à ne pas avoir trop rapidement un second enfant. romandie 16/11/2013
  3. Des singes-écureuils possèdent les capacités intrinsèques de se montrer sensibles à la musicalité du langage, à en croire une étude autrichienne. Notre aptitude à la parole et à la musique pourrait donc être apparue il y a plus de 35 millions d’années, date à laquelle la lignée humaine s’est séparée de celle de ces petits primates. Parmi les aptitudes humaines universelles, on compte le langage articulé et la musique. On pense d’ailleurs que l’émergence de ces deux pratiques est plus ou moins liée. Elles partagent souvent la particularité d’une harmonie entre les sons, ce qui donne au langage sa musicalité. La langue turque constitue un bon exemple. Saimiri sciureus Photo : Luc Viatour / CC-BY-SA-3.0-migrated / CC-BY-SA-2.5,2.0,1.0 En effet, pour conjuguer des verbes ou mettre des noms au pluriel, on leur ajoute des suffixes. Mais ceux-ci doivent prendre en compte le son de la voyelle qui précède. Il en existe des dures et des douces, et la règle stipule qu'une douce ne peut être suivie d'une dure, et inversement. La relation qui unit ces sons, appelée dépendance, nous est donc perceptible puisque nous prenons soin de produire quelque chose d’harmonieux. Mais depuis quand disposons-nous de cette capacité ? Andrea Ravignani, accompagné de collaborateurs de l’université de Vienne (Autriche), a voulu remonter un peu dans le temps en s’intéressant aux prédispositions des singes-écureuils (Saimiri sciureus) à ces dépendances acoustiques. Et ces petits primates américains, qui ont divergé de la lignée humaine il y a 36 millions d’années, se révèlent sensibles à la musicalité du langage, comme on peut le lire dans Biology Letters. nps1000 / Youtube 11/5/2012. Le singe-écureuil commun (Saimiri sciureus) se en grands groupes et sont constamment en train de sauter et jouer dans les arbres et sur le sol. Cette espèce se rencontre principalement en Amazonie (Manaus) et mange des fruits et des insectes. Pour le bien de cette expérience, les scientifiques ont créé des sons dans le registre acoustique de ces singes, en se basant sur les fréquences audibles et en imitant les cris avec lesquels ils communiquent. Mais ils ont structuré les phrasés d’une façon bien précise, qui ressemble un peu au langage humain. Dans un premier temps, les cobayes ont été soumis à ces sons, qui se présentaient par l’émission d’une basse fréquence (B), entrecoupée d'une ou plusieurs sonorités de hautes fréquences (H), avant qu’une nouvelle basse fréquence ne ponctue la phrase. Les singes entendaient donc des séquences sous ces formes là : BHB, BHHB, BHHHB. Après une certaine habituation, les chercheurs sont passés à la deuxième phase du test. Cette fois, ils diffusaient aléatoirement l’une des séquences précédentes, et alternaient avec des séquences nouvelles, de type HB, HHB ou BHHH. C’est uniquement dans ces cas de figure que les singes ont manifesté un certain étonnement. En effet, la théorie de la violation des attentes prédit qu’on manifeste plus d’intérêt à quelque chose de nouveau ou d’étrange. De la même façon qu'un collègue qui viendrait au travail en pyjama nous laisserait pantois. En se montrant plus intrigués par ces nouvelles sonorités, et en généralisant même cette capacité par d'autres tests, nos cousins simiens prouvent donc qu’ils sont sensibles à l’harmonie entre les sons, et donc à la musicalité d’un langage oral. Si des études semblables avaient auparavant été réalisées, celle-ci présente la particularité de faire appel à des sonorités adaptées à la biologie des singes, tandis qu’habituellement, on leur faisait écouter des sons humains, qui ne correspondent pas forcément à leur champ acoustique. Par cette recherche, les auteurs sous-entendent donc que l’un des prérequis pour notre langage et notre musique est en nos ancêtres primates depuis plus de 35 millions d’années. Il en a fallu du temps avant qu’ils ne prennent leur forme actuelle… Source : Lien / Link 15/11/2013
  4. Aux dernières nouvelles, l’archéoptéryx n’avait pas besoin de courir pour décoller. Pour parvenir à cette conclusion, un chercheur a étudié la morphologie de nombreux oiseaux modernes, la plupart s’envolant à l’aide de bonds. Pour l’anecdote, plusieurs indices rapprocheraient ces reptiles d’oiseaux insulaires actuels… ne sachant plus voler. D’où une question : et si l’archéoptéryx était en réalité un animal qui ne savait plus évoluer dans les airs ? Les capacités de vol d’Archeopteryx lithographica font débat depuis la découverte du premier fossile en 1861. Pour certains, ces reptiles au squelette de dinosaure mais dotés d’ailes d’oiseau représenteraient une étape évolutive de l’apparition du vol. Pour d’autres, ils savaient à coup sûr voler, mais reste à savoir comment, car deux écoles s’affrontent. Selon une hypothèse, ces avialiens pouvaient uniquement planer, mais une autre théorie avance plutôt un vol battu. Enfin, parmi les partisans de cette dernière, un ultime débat a cours : l’archéoptéryx avait-il besoin de courir pour décoller ? D’après une étude parue en 2011, certaines des plumes de l’archéoptéryx étaient noires, ce qui a inspiré l’auteur de cette reconstitution artistique de l’animal. Nabu Tamura, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 De nombreux spécialistes le pensent pour la simple et bonne raison que les muscles pectoraux de ce dinosaure à plumes ne représentent que 9 à 10 % de sa masse totale, ce qui signifie qu’il n’avait probablement pas la force requise pour décoller à la suite d’un bond. Visiblement peu convaincu par cette explication, Michael Habib a mené une enquête approfondie sur la question. Ses conclusions ont été présentées la semaine dernière durant la rencontre annuelle de la Société de paléontologie des vertébrés (SVP 2013), qui s’est tenue à Los Angeles (États-Unis). Ce chercheur de l’université de Caroline du Sud (États-Unis) a analysé la taille des muscles pectoraux et la longueur totale de nombreux oiseaux modernes aux morphologies variées qui décollent en bondissant (pour la majorité d’entre eux) ou en courant. Aucune corrélation n’a été trouvée entre les paramètres mesurés et le mode d’envol. Selon Michael Habib, les courses pratiquées par certaines espèces correspondraient en réalité à un caractère dérivé. Il serait apparu durant l’histoire évolutive du vol pour aider des oiseaux semi-aquatiques à s’affranchir du milieu aqueux durant leur conquête des airs. Ainsi, d’un point de vue morphologique, l’archéoptéryx pouvait décoller en bondissant, mais le faisait-il ? Fossile d’archéoptéryx mis au jour en 1876. Le premier fossile d'archéoptéryx a été découvert en 1861 près de Langenaltheim en Allemagne et date d'environ 150 millions d'années. Barre d'échelle : 5 cm. Museum für Naturkunde Berlin La longueur des os de l’archéoptéryx conservé à Munich ainsi que diverses caractéristiques observées sur des sections de ceux-ci ont également été relevées par le chercheur. Selon lui, les proportions relatives des membres plaideraient plutôt en faveur d’un décollage initié par un bond, mais d'où ? Ce détail aurait peu d’importance, car un bond doit être réalisé aussi bien pour décoller depuis un arbre que depuis le sol. D’ailleurs, Michael Hebib n’a observé aucune différence significative dans les propriétés mécaniques des membres d’oiseaux modernes qui vivent au sol ou dans les arbres. Selon lui, le débat sur l’origine terrestre ou arboricole du vol serait largement exagéré. The Cosmos News / Youtube 25/1/2012. l'Archaeopteryx avaitdes plumes noires. Ses conclusions ont d’importantes retombées sur notre compréhension du vol et des habitudes de vie de plusieurs espèces fossiles proches de la lignée des oiseaux. Par exemple, il a été suggéré que des théropodes pourvus de quatre ailes avaient des modes de vie arboricoles (comme les microraptors). Et pour cause, les longues plumes de leurs pattes arrière les empêchaient probablement de courir au sol, et donc de décoller depuis ce dernier. Si la théorie de Michael Habib se révèle exacte, cette information pourrait être fausse, puisque ces plumes n’interdisent pas un décollage initié par un bond. Voilà donc de quoi jeter de nouveaux doutes sur l’image que nous nous faisons de quelques dromæosauridés. Le site Nature News a rapporté un dernier fait étonnant concernant les travaux de ce chercheur. Les différentes mesures réalisées sur l’archéoptéryx le rapprocheraient d’oiseaux modernes qui ont… perdu la capacité de voler, comme certaines espèces de râles et de grèbes inféodées à des milieux insulaires. Ainsi, une hypothèse inédite a été avancée : et si les archéoptéryx trouvés, qui vivaient également sur des îles au Jurassique (voici 150 millions d’années), étaient finalement des coureurs secondaires ? Visiblement, voilà un scientifique qui aime lancer des débats ! Source : Lien / link 15/11/2013
  5. MANILLE - Le bilan officiel du typhon Haiyan qui a ravagé les Philippines a grimpé vendredi à 3.621 morts, selon une agence du gouvernement, se rapprochant ainsi des 4.460 morts annoncées par l'ONU. Reynaldo Balido, porte-parole du Conseil national pour la réduction et la gestion des catastrophes naturelles, a également précisé que 1.140 personnes étaient portées disparues. Super-Typhon Haiyan au Philippines : l'aide internationale commence à se déployer. France24 / Youtube 12/11/2013 Le précédent bilan du gouvernement faisait état de 2.360 morts et 77 disparus. C'est le résultat des informations transmises par les LGU (les unités de gouvernement locaux), a expliqué Reynaldo Balido. Les LGU ne nous ont pas tout de suite informés car elles doivent être très attentives et tout valider, a-t-il ajouté. Les opérations de nettoyage (des routes et des villes) se poursuivent et nous verrons s'il y a plus de corps sous les débris, a encore dit le porte-parole. Nous allons attendre de voir. Quelques heures plus tôt, les bilans émis de part et d'autres avaient semé la confusion. L'aide internationale enfin sur place aux Philippines. euronewsfr / Youtube 15/11/2013 Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) annonçait la mort de 4.460 personnes, assurant avoir reçu ces chiffres mercredi de l'unité opérationnelle régionale du Conseil national, une agence gouvernementale. Mais ce dernier avait rejeté les informations de l'ONU, maintenant son précédent bilan, désormais revu à la hausse. Le président du pays, Benigno Aquino, qui avait estimé mardi que le bilan définitif se chiffrerait à environ 2.500 morts, a été accusé dans la presse de chercher à minimiser le bilan de la catastrophe. Typhon Haiyan : les Philippines appellent à l'aide. itele / Youtube 12/11/2013 Les autorités ont dans le même temps annoncé le retrait du chef régional de la police, Elmer Soria, qui avait évoqué le chiffre de 10.000 morts, repris dans un premier temps par l'ONU. Le superintendant Soria et plusieurs de nos officiers de police de la région 8 ont traversé pas mal de choses ces derniers temps et connaissent sans doute ce qu'on peut appeler +une réaction extrême au stress+, ont-elles annoncé. Haiyan, l'un des typhons les plus puissants à avoir jamais touché terre, a ravagé le centre des Philippines vendredi dernier, en particulier les îles de Leyte et Samar, dont certaines villes ont quasiment été rasées, laissant des centaines de milliers d'habitants sans abris, privés d'eau et de nourriture. Romandie 15/11/2013
  6. La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a fait état de la découverte d'une nouvelle fuite depuis un réservoir d'eau radioactive. Cette fuite est du même type que celle qui a laissé s'échapper une grande quantité de liquide contaminé il y a quelques mois. Elle a pu être stoppée. "Une goutte tombait alors toutes les quatre secondes environ", a indiqué la compagnie Tokyo Electric Power (TEPCO). Une mesure effectuée à 50 cm du point de chute de l'eau a révélé une radioactivité de 30 millisieverts par heure, un niveau plutôt élevé mais essentiellement dû à des rayonnements dont les travailleurs peuvent aisément se protéger. TEPCO a indiqué plus tard avoir resserré les boulons près du site de la fuite qui a été stoppée. Le niveau d'eau mesuré à l'intérieur du réservoir est similaire à celui du réservoir d'à côté a aussi indiqué la compagnie, suggérant que la déperdition d'eau a été très limitée. La fuite se trouvait à une distance de 2,5 mètres du sol, dans la partie inférieure d'un énorme réservoir cylindrique bien plus haut, constitué de plaques en acier scellées par des boulons. Un modèle similaire avait laissé couler 300 tonnes d'eau radioactive en août dernier, un incident alors qualifié de "grave" par l'Autorité de régulation nucléaire et même exceptionnellement classé au niveau 3 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) qui totalise sept crans. Ces réservoirs, dont les plus grands mesurent 11 mètres de haut sur 12 de diamètre, ont été montés à la hâte dans le complexe atomique pour intégrer les centaines de milliers de tonnes d'eau contaminée qui s'y trouvent. Cette eau vient des arrosages continus des réacteurs pour les refroidir. Une partie est recyclée, mais en raison aussi du ruissellement naturel d'eau souterraine, un excédent de 400 tonnes est généré chaque jour qui doit être en partie débarrassé des césium 134/137 et stocké. TEPCO a renforcé les patrouilles de surveillance de ces réservoirs (au nombre de quelque 300) et de plus de 700 d'autres types. Elle prévoit de remplacer ceux à plaques vissées peu fiables par d'autres modèles plus sûrs et de doubler la capacité de stockage à 800 000 tonnes en 2016. Romandie 15/11/2013
  7. Pour exploiter des courants marins ou de marée, Magnus Landberg a imaginé des ailes qui virevoltent sous l’eau comme celles des kitesurfeurs dans les airs. L’astuce, c’est qu’elles transportent en même temps des turbines dont les pales sont mises en mouvement par un courant apparent démultiplié par dix. Des tests viennent de se montrer concluants. Les courants océaniques et de marée sont vus comme d’importantes sources d’énergie renouvelable. En effet, ces mouvements d’eau ont l’avantage d’être réguliers et surtout prévisibles à de longues échéances, à l’inverse des ressources exploitées par les éoliennes et par les installations photovoltaïques (comme en témoignent leurs faibles facteurs de charge). Ainsi, divers projets ont vu le jour pour produire une énergie dite marine. Leur cheval de bataille : l’hydrolienne, soit le pendant subaquatique de l’éolienne. Mise à l’eau du démonstrateur Deep Green de Minesto dans le Loch Strangford (Irlande du Nord), depuis un semi-rigide spécialement équipé pour l’occasion (l’aile mesure trois mètres d’envergure). Durant les tests en cours, elle est reliée à une barge, et non aux fonds marins. Minesto Ces installations de production d'électricité ont cependant des défauts non négligeables. La plupart d’entre elles ne sont économiquement viables que si les courants exploités ont une vitesse supérieure à 2,5 m/s. Par ailleurs, les zones pouvant les accueillir restent limitées, puisqu’elles sont bien souvent prévues pour reposer à quelques dizaines de mètres de profondeur au maximum (entre 30 et 50 m). Enfin, elles sont généralement onéreuses à construire (certaines pèsent plusieurs dizaines de tonnes), à mettre en place puis à entretenir. Pour pallier ces défauts, Magnus Landberg a inventé une nouvelle technologie : Deep Green. Comme d’autres ingénieurs travaillant dans le domaine de l’éolien, il a été inspiré par les ailes volantes des kitesurfeurs, car elles ont une particularité intéressante. En mouvement, la vitesse apparente du vent à leur contact est plus de 10 fois supérieure à sa vitesse réelle. Or, ce qui vaut dans l’air vaut dans l’eau, même si la densité de ce milieu est 900 fois plus importante. Ainsi, Magnus Landberg a développé des ailes fixées par un câble sur les fonds marins, et qui possèdent chacune une turbine couplée à des pales sur leur face ventrale. Les ailes ont été conçues de manière à se mettre en mouvement dans des courants de faible vitesse (inférieure à 2 m/s), sachant que les pales sont alors actionnées par un mouvement d'eau apparent dix fois plus important. Voici quelques jours, un démonstrateur de 3 m d’envergure a fait ses preuves en Irlande du Nord en produisant ses premiers kilowatts-heures. Il est utilisé dans le cadre d’une phase de test préalable à la commercialisation d’installations de plus grande taille par l’entreprise suédoise Minesto. Présentation du concept de l’aile sous-marine Deep Green. Elle est construite en fibres de carbone, un matériau qui résiste bien au milieu marin dans le temps. Elle intègre notamment des compartiments étanches (avec des batteries), un système de gestion de la flottabilité et des capteurs de pression. Minesto123, YouTube L'un des modèles prévus fera 14 m d’envergure et sera doté d’un rotor de 1,15 m de diamètre. La puissance de sa turbine affichera 850 kW dans des courants marins ou de marée ayant une vitesse de 1,7 m/s. Cette aile est conçue pour être fixée par 90 à 120 m de fond, au moyen d’un câble long de 110 à 140 m (en fonctionnement, le dispositif reste toujours à plus de 20 m de profondeur). Ce lien vise bien évidemment à retenir le dispositif sur les fonds marins, grâce à un ancrage de petite taille, tout en servant de guide pour le câble électrique qui évacue la production et pour celui qui transmet les commandes au système de direction. Notons qu’il est également envisagé de construire de véritables fermes d’ailes sous-marines. Pour le modèle présenté, le DG14, 16 installations tiendraient sur un kilomètre carré. Avec ces quelques chiffres, les avantages du dispositif apparaissent clairement. L’aile Deep Green peut être installée à de grandes profondeurs, sachant que sa maintenance peut se faire en surface (ce qui réduit les coûts d’exploitation). De même, aucun navire spécifique n’est nécessaire pour la mettre à l’eau ou intervenir dessus, alors que c’est le cas pour les éoliennes offshore. Enfin, l’aile, son câble et son point d’attache sont bien moins coûteux à construire (poids total de 11 tonnes), tout en ayant un impact réduit sur l’environnement (les turbulences générées n’affectent pas les fonds marins). Selon le directeur de Minesto et les résultats des premiers tests en conditions réelles, ce produit serait tout à fait rentable en présence de faibles flux d’eau. Ce résultat ouvre de nouvelles perspectives d’exploitation des courants marins ou de marée pour la production d’une électricité verte. Source : lien / link 14/11/2013
  8. De grandes civilisations se sont éteintes parce qu’elles n’ont pas réussi à éviter la dégradation des sols sur lesquels elles ont été fondées. Le monde moderne pourrait connaître le même destin. L’agriculture moderne, en diminuant la diversité microbienne des sols, réduit leur fertilité. Pour ne pas avoir à subir le même sort que certaines civilisations dans le passé, il est important de veiller à maintenir la qualité des sols dans le monde.. Une des causes de la disparition de la civilisation maya aurait pu être la perte de fertilité des sols. Mableclaid, Wikimedia Commons, DP La fertilité des terres était un mystère pour les anciens qui parlaient parfois de sols qui se fatiguaient ou étaient malades. La solution était alors de se déplacer jusqu’à ce qu'ils se rétablissent. Ces dernières décennies ont connu une augmentation sans précédent des productions alimentaires, avec certaines conséquences : réchauffement climatique, pollution des rivières et des lacs, mais aussi dégradation des sols eux-mêmes. L’amélioration de la technologie agricole, l’utilisation de fertilisants, l’irrigation et le labour ont donné un faux sentiment de sécurité alimentaire. D’après une perspective publiée dans le numéro de novembre de Science, environ 1 % des terres sont dégradées chaque année. Pour les auteurs, Mary et Bob Scholes, la productivité de nombreuses terres dans le monde a drastiquement diminué. La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, continent sur lequel il faudra accroître les cultures dans l’avenir. Mais l’érosion a réduit les rendements de 8 % et l’épuisement nutritif des sols est courant. Conséquence : la désertification conduit des populations à se déplacer, avec des villages qui se vident de leurs habitants… La désertification force de nombreuses populations à se déplacer. Le réchauffement climatique et la pollution n’arrangent rien. Federico Del Bene, Wikimedia Commons, DP De la même façon, en leur temps, les Mayas auraient été trompés par l’apparente fertilité de leurs sols : les mollisols, peu profonds, avec leur substrat crayeux, étaient particulièrement sensibles à l’érosion de l’eau en l’absence de couvert végétal. Avec l’accroissement de la population maya, la qualité des sols s’est rapidement altérée… La dégradation des sols peut être la conséquence de plusieurs phénomènes : l’érosion, l’accumulation de sel, la perte de substances nutritives, mais aussi la rupture de l’équilibre microbien. Par exemple, les sols sans couvert végétal sont plus sensibles à l’érosion : les eaux et le vent emmènent progressivement des substances nutritives, d’où l’appauvrissement des sols. Il faut alors les enrichir avec des fertilisants, comme des engrais phosphatés, ce qui pose d’autres problèmes environnementaux. L’accumulation de sel dans les sols, ou salinisation, est elle aussi particulièrement néfaste. C’est souvent une conséquence de l’irrigation des terres lorsqu’elle est pratiquée dans des régions qui enregistrent peu de précipitations : par évaporation, l’eau s’enrichit en sel. Or, le sel est toxique pour les sols. Les prairies herbeuses dominaient dans le Midwest américain avant l’expansion agricole. Peter Romero, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Autre cause de la dégradation des terres : le bouleversement des écosystèmes microbiens. Pour Mary Scholes, « la culture continue des sols sur de longues périodes détruit les bactéries qui convertissent la matière organique en nutriments ». Un article de recherche publié dans le même numéro de Science s’intéresse à la diversité microbienne des sols de prairie dans le Midwest américain. En effet, des décennies d’agriculture extensive ont fortement détérioré cet écosystème et sa diversité microbienne. Des chercheurs de l’université du Colorado ont étudié les profils microbiens de ces sols qui ont beaucoup évolué à cause des méthodes de culture. Ils se sont intéressés aux changements dans la présence d’un groupe de bactéries, les Verrucomicrobia, des organismes peu étudiés, mais qui semblent particulièrement importants dans le sol des prairies. Or, ces bactéries seraient absentes des sols cultivables, ce qui pourrait contribuer à leur appauvrissement. Par conséquent, il serait possible de reconstruire ces sols en modifiant l’écosystème microbien pour l’enrichir en « bonnes bactéries », et ainsi se rapprocher d’un écosystème naturel. Le défi aujourd’hui est donc de construire et maintenir une haute fertilité des sols, tout en limitant les apports en phosphates, sources de pollutions. Source : Lien / link 14/11/2013
  9. TACLOBAN (Philippines) - L'enterrement collectif de victimes du typhon Haiyan aux Philippines a été reporté mercredi, le convoi transportant les dépouilles ayant dû faire demi-tour après des coups de feu, a indiqué à l'AFP le maire de Tacloban, l'une des villes les plus touchées. Aucune preuve réelle de soulagement organisé et d'opérations de sauvetage autour de Tacloban je n'ai pas vu d'efforts particuliers, je n'ai pas vu une forte présence militaire" - Anderson Cooper. Viral Tevee / Youtube 12/11/2013 Nous avions terminé de creuser le site pour l'enterrement collectif. Nous avions chargé le camion avec les corps, a expliqué Alfred Romualdez. Mais sur le chemin vers le site, la police leur a demandé de faire demi-tour, a-t-il ajouté. En fait, il y a eu des coups de feu. Attention, certaines images de la vidéo ci-dessous pourraient heurter les personnes sensibles et les jeunes lecteurs. Les fonctionnaires s'inquiètent du nombre croissant de corps en décomposition et du danger que cela comporte pour la santé des survivants du typhon Haiyan. CNN / Youtube 11/11/2013 [color=#ff3333] Ce report est une nouvelle difficulté pour les autorités qui tentent de débarrasser les rues des nombreux cadavres qui les jonchent, alors que les experts s'inquiètent des risques de maladie avec la décomposition rapide sous un climat tropical. Alors que les efforts de secours se poursuivent aux Philippines après la destruction causée par le typhon Haiyan, selon l'ONU, plus de 11 millions de personnes auraient été touchées et quelque 673.000 déplacées. BBCWorldNewsWatch / Youtube 12/11/2013 L'odeur de décomposition continue de flotter dans l'air et les autorités ont reconnu que la récupération des corps avait pris du retard en raison d'un manque de sacs mortuaires... Ville portuaire de plus de 220.000 âmes, Tacloban s'est transformé en ville fantôme. ..euronewsfr / Youtube 13/11/2013 romandie 13/11/2013
  10. SAINT-PETERSBOURG - Greenpeace a exprimé mercredi sa perplexité face au transfert à Saint-Pétersbourg des trente membres de l'équipage de son navire, incarcérés depuis septembre après une action dans l'Arctique, soulignant que cette affaire relevait de la juridiction internationale, et non de celle de la deuxième ville de Russie. Nous n'avons trouvé aucun fondement légal pour le transfert de nos clients à une distance d'environ 1.500 km de Mourmansk (nord-ouest), lieu de leur détention initiale, a déclaré un avocat de l'ONG écologiste, Andreï Soutchkov, lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg. Les militants de Greenpeace transférés de Mourmansk à Saint-Pétersbourg. euronewsfr / Youtube 13/11/2013 Le Comité d'enquête russe a affirmé début novembre que les 30 détenus relevaient de la juridiction de Saint-Pétersbourg, en expliquant leur transfert dans cette ville. L'avocat a de son côté estimé que cette affaire relevait du droit international et qu'elle devait être examinée dans un tribunal international. Actuellement, le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, examine la demande de faire libérer l'équipage de l'Arctic Sunrise et doit rendre sa décision le 22 novembre. Cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes avait été saisie par les Pays-Bas car l'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais. Nous n'avons pas vu nos clients après leur transfert à Saint-Pétersbourg. Mais avant le départ de Mourmansk, ils étaient en bonne santé, a ajouté M. Soutchkov. Les trente membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise de Greenpeace, arrêtés en septembre au moment de l'arraisonnement musclé de leur bateau par un commando héliporté des garde-côtes russes, ont été transférés mardi de Mourmansk à Saint-Pétersbourg en wagon spécial et à nouveau incarcérés. Les membres d'équipage, dont 26 ne sont pas Russes, avaient initialement été placés en détention provisoire à Mourmansk, ville principale de la région, après que certains d'entre eux ont procédé à une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents. Ces militants, qui voulaient dénoncer les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole dans cette zone aux écosystèmes fragiles, doivent désormais répondre des accusations de piraterie (un crime passible de 15 ans d'emprisonnement) et de hooliganisme (passible de sept ans). La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde mais les deux accusations sont toujours en vigueur, selon Greenpeace. romandie 13/11/2013
  11. PARIS - Europe Ecologie-les Verts en appelle au ministre de l'Environnement Philippe Martin après avoir appris que le ministère s'apprêterait à signer plusieurs permis de recherche d'hydrocarbures. Selon des opposants aux gaz et pétroles de schiste, le ministère s'apprête à accorder à la compagnie américaine Hess Oil la propriété de sept permis pétroliers dans le Bassin parisien. Selon eux, une partie au moins de ces permis concernant la Seine-et-Marne, l'Aisne, l'Aube, la Marne, le Loiret et l'Yonne, ciblent du pétrole de schiste, dont l'exploitation nécessiterait le recours à la fracturation hydraulique. Cette technique de forage est interdite en France depuis 2011 en raison de ses risques pour l'environnement. Dans un communiqué, EELV, qui compte deux ministres au gouvernement, en appelle à M. Martin et attend de lui qu'il tienne les engagements réitérés du Président de la République et de la majorité sur l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels (gaz et huiles de schiste), conformément aux positions affirmées de longue date par écologistes et socialistes, et à l'accord conclu en 2011 entre nos deux formations. Il est de la responsabilité du gouvernement, dès lors qu'il entend engager la transition énergétique dont notre pays a besoin, de ne pas céder aux pressions et aux intimidations des lobbies du laisser-faire et du gaspillage énergétiques, estime EELV, dans un texte signé de ses deux porte-parole Jean-Philippe Magnen et Elise Lowy. Les sept permis ont été déposés à l'origine par la compagnie Toreador, mais ont depuis été rachetés par la société Hess Oil et font ainsi l'objet d'une demande de mutation auprès du ministère, qui a jusqu'ici refusé d'accorder son feu vert à ces demandes. Condamné fin septembre par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) à devoir réexaminer ces demandes, le ministère de l'Ecologie s'apprêterait désormais à approuver ces mutations, selon des opposants aux gaz de schiste. romandie 13/11/2013
  12. RENNES - Vigipol, le syndicat mixte du littoral breton, a qualifié mercredi de scandaleuse et inquiétante la décision de la justice espagnole d'acquitter les trois accusés pour le naufrage du Prestige, le pétrolier à l'origine d'une marée noire en 2002 qui avait atteint le littoral breton. Dans le verdict rendu par le tribunal supérieur de Galice, seul le commandant a été condamné à neuf mois de prison pour avoir tardé à accepter le remorquage du navire en perdition vers le large. Il a été en revanche acquitté des délits d'atteinte à l'environnement, comme le chef mécanicien et le directeur de la Marine marchande espagnole qui avait choisi d'éloigner le bateau des côtes. Cette décision est à la fois scandaleuse et inquiétante, a réagi Vigipol pour qui il était déjà étonnant de constater que le propriétaire et les responsables de l'exploitation et de l'entretien du navire n'étaient pas poursuivis. Il est aujourd'hui incompréhensible que la justice espagnole acquitte les trois accusés alors même que de nombreuses fautes ont été mises en lumière au cours des audiences, tant dans la conduite du navire que dans la gestion de la crise, poursuit Vigipol. Cette décision va à l'encontre de la prévention des accidents maritimes et remet en cause le droit des victimes à obtenir réparation, ajoute le syndicat mixte, qui va examiner les voies de recours envisageables contre ce jugement, en concertation avec la région Bretagne et le Syndicat mixte de protection du littoral landais. De son côté, Bruno Retailleau, président UMP du Conseil général de Vendée, département dont les côtes avaient elles aussi été souillées, a estimé que la décision du tribunal montrait à quel point la législation des pays européens se révèle impuissante à briser l'impunité qui prévaut généralement dans les affaires de pollution maritime. Après avoir rappelé que le navire était libérien mais immatriculé aux Bahamas, M. Retailleau déplore dans son communiqué que ni les autorités de ces Etats, ni encore moins l'armateur et l'affréteur n'ont été inquiétés par la Justice. Il faut revoir d'urgence les conventions internationales qui organisent cette véritable impunité, estime M. Retailleau selon lequel il est également essentiel que la notion de préjudice écologique soit reconnue dans le code civil français et que cette avancée inspire la législation des autres pays européens. romandie 13/11/2013
  13. Jeudi 7 novembre, les passagers du ferry reliant l'île Galiano à Tsawwassen, au Canada, ont croisé le rassemblement de plus de 1.000 dauphins de Gill, dans le Détroit de Géorgie. Un phénomène rare et unique, qui a réjoui les voyageurs. Un spectacle hors du commun mais pourtant naturel. C'est ce à quoi on pu assister les passagers d'un ferry canadien, alors qu'il naviguait sur le détroit de Géorgie. Dans les eaux les entourant se tenait manifestement une grande réunion de famille : un bon millier de dauphins de Gill y étaient rassemblés. Parmi les quelques chanceux ayant assisté à cet événement, Rob Maguire, a réussi à filmer ce moment incroyable. "Je n'ai jamais vu ça de toute ma vie. La dernière fois que j'ai vu un orque ou un dauphin, c'était il y a plus de 15 ans", s'est-il enthousiasmé. Rob Maguire / Youtube 1/11/2013 Le ferry effectuait la traversée entre l'île Galiano et Tsawwassen, lorsque les membres de l'équipage ont signalé aux passagers un groupe de dauphins sur un des côtés du bateau. Et, moins de 45 minutes plus tard, le gigantesque rassemblement a été repéré. Lance Barrett-Lennard, chef du département de recherche sur les baleines et dauphins à l'Aquarium de Vancouver, précise que les scientifiques étaient au courant de ce rassemblement depuis deux jours, rapporte Global News. Le British Columbia Cetacean Sightings Network est un programme de volontaires qui permet de surveiller les populations de dauphins, de baleines et de tortues. Grâce à des vidéos aériennes, les chercheurs ont ainsi pu déterminer que ce banc était composé de dauphins de Gill, ou dauphins à flancs blancs du Pacifique. Ces derniers sont plutôt sociables et se déplacent généralement en groupes de 50 à 200 individus. Ils peuvent même parfois atteindre 2.000 spécimens. Il n'est donc pas rare de voir des dauphins de Gill en très grands groupes. Mais, ce qui rend ce rassemblement pour le moins inhabituel, c'est plutôt l'endroit où ils sont réunis. "Normalement, les bancs de cette taille évoluent à l'extérieur de l'île de Vancouver, nageant au large. Et même si, récemment, ces dauphins se baladent de plus en plus souvent dans le détroit de Géorgie, c'est très rare d'en voir autant au niveau de la baie de Howe", explique Lance Barrett-Lennard. C'est donc la première fois qu'un rassemblement de cette taille est observé dans cette zone. Un événement rare, même pour les habitués du ferry… "J'ai discuté avec un des employés du ferry. Il fait ce travail depuis 25 ans et n'a jamais rien vu de tel", ajoute Rob Maguire. Les dauphins de Gill ont escorté le ferry pendant une trentaine de minutes avant de disparaître. Bien qu'assez courte, la rencontre aura marqué plus d'un passager. "Le ferry effectuait une traversée assez tranquille, personne ne se parlait vraiment, jusqu'à ce que les dauphins arrivent. Et dès qu'ils sont repartis, tout le monde était très excité, les gens se parlaient entre eux et apprenaient à se connaître", témoigne Rob Maguire. Les chercheurs ignorent combien de temps les dauphins de Gill resteront dans la région. "Il faut un sacré paquet de poissons pour nourrir autant de dauphins", précise le directeur des recherches sur les baleines et dauphins. D'un autre côté, selon lui, la présence des mammifères est une bonne indication de l'amélioration de l'écosystème local. Quelques jours auparavant, une baleine noire du Pacifique, l'une des plus rares au monde, avait, aussi, déjà été observée dans ces eaux de Colombie Britannique. Source : lien / link 13/11/2013
  14. Rolanda Lange, biologiste à l'université allemande de Tübingen, a découvert chez une nouvelle espèce de limace de mer hermaphrodite une pratique sexuelle singulière. Cette dernière consiste à... poignarder son partenaire au niveau de la tête. L’univers des gastéropodes recèle des pratiques de reproduction pour le moins inattendues et les limaces de mer ne dérogent pas à la règle ! Il y a quelques mois, une étude scientifique révélait l’existence d’un étrange spécimen hermaphrodite, Chromodoris réticulata, faisant usage d’un pénis jetable. Grâce aux travaux de Rolanda Lange, on peut désormais ajouter la violente "trépanation simultanée" à la liste de ces étranges tendances. Une espèce de limaces de mer hermaphrodite (Siphopteron sp.1), s'enfoncent réciproquement une "seringue" de type stylet dans le front l'une de l'autre pour injecter des sécrétions hormonales. Crédit: Rolanda Lange, Johanna Werminghausen, Nils Anthès. Bec Crew / Youtube 13/11/2013 Selon les travaux de recherches menés par la biologiste, les limaces de mers "poignardent" leur compagnon dans la tête lors de l’accouplement. 

Cette curieuse technique est pratiquée par une espèce de limaces de mer, récemment découverte et baptisée provisoirement Siphopteron species 1. Chercheur à l'université allemande de Tübingen, Rolanda Lange a découvert le spécimen lors d’une expédition au large de Lizard Island, en Australie. Le mollusque mesure à peine 3 millimètres de long. Son corps est blanc et entouré de pétales translucides bordés de rouge et de jaune vif. Chaque individu est hermaphrodite, c’est-à-dire doté d’organes génitaux à la fois mâle et femelle. Malgré cette particularité, les spécimens ne peuvent s’autoféconder, et doivent procéder à l’accouplement pour assurer leur descendance. L’organe mâle, qui intervient dans ces ébats, est constitué de deux expansions. La première, qualifiée de "bulbe du pénis" pénètre l’orifice femelle du partenaire pour y transférer le sperme. L’autre, longue et en forme d’aiguille est dénommée "stylet du pénis". Tel un dard, il transperce le partenaire jusqu’à la tête pour y injecter des hormones sexuelles. Ainsi, au cours d’un accouplement, chacune des deux limaces bénéficie non seulement de la dose de sperme habituelle, mais également d’une injection d’hormone qui a lieu juste au dessus des yeux. Cette pratique, qui peut durer plus de 40 minutes, est connue sous le nom d’"insémination traumatique". Et ce n’est pas la première fois que les chercheurs l’observent dans le règne animal. En effet, la technique a déjà été décrite chez les punaises de lit, chez une espèce d’araignée, et chez des vers et des escargots. Toutefois, le site d’injection, au niveau de la tête et au-dessus des yeux, est particulièrement singulier. Le comportement d’insémination traumatique est bien documenté, mais pas encore très bien compris. A l’heure actuelle, les chercheurs pensent que le dard implanté permet d’améliorer le succès de reproduction soit en augmentant la fécondation du propre sperme soit en inhibant la fécondation des autres partenaires. Quant au site d’insémination, chez Siphopteron species 1, l’équipe pense qu’il s’agit d’une stratégie visant à manipuler le système nerveux du partenaire. Source : lien / link 13/11/2013
  15. Une nouvelle espèce de requin-marteau a été identifiée dans les eaux de la Caroline du Sud. L’espèce est rare, ressemble à s’y méprendre au requin-marteau halicorne et se nomme Sphyrna gilberti. Retour sur cette étonnante découverte. C’est officiel, il n’y a plus neuf mais dix espèces de requin-marteau dans le monde. Quelle que soit l’espèce, ces poissons se reconnaissent facilement à la forme de leur tête en T. Dans cette grande famille, le requin-marteau halicorne (Sphyrna lewini) est le plus abondant dans les eaux côtières. On le trouve notamment dans les estuaires des mers tropicales ou tempérées chaudes, partout dans le monde. Dans une étude, récemment publiée dans la revue Zootaxa l’équipe de l’enseignant chercheur Joe Quattro identifie qu’en Caroline du Sud, il existe une espèce cryptique du requin-marteau halicorne, nommée Sphyrna gilberti. Le requin-marteau halicorne peut mesurer jusqu’à 4,3 m de long. C’est l’espèce parmi les Sphyrna, la plus abondante à proximité des côtes, mais elle est aussi pélagique. Sphyrna gilberti, la nouvelle espèce, ressemble à s’y méprendre au requin-marteau halicorne, il dispose pourtant de dix vertèbres en moins. Barry Peters, Wikipédia, cc by 2.0 Une espèce est dite cryptique lorsqu’elle n’est distinguable d’une autre que d’un point de vue biologique ou phylogénétique. Sphyrna gilberti ressemble à s’y méprendre aux Sphyrna lewini, pourtant elle a dix vertèbres de moins que ces derniers. Dans leur article, les chercheurs de l’université de Caroline du Sud décrivent complètement l’espèce, mais c’est en 2006 qu’ils ont mis en évidence l’existence de différences génétiques tant dans l’ADN mitochondrial que le génome nucléaire entre ces deux espèces. Leurs résultats avaient été publiés dans la revue Marine Biology. Joe Quattro a identifié l’espèce S. gilberti par hasard, tandis qu’il étudiait deux espèces de poissons rares, appartenant à la famille des crapets pygmées. Deux espèces, le crapet-pygmée à bandes bleues, et le crapet-pygmée de Caroline du Sud, se trouvent dans seulement deux rivières qui se jettent dans l’océan et vivent au milieu des crapets-pygmées communs. Personne ne sait expliquer pourquoi ces espèces, très rares, ont évolué différemment, et quelles relations entretiennent-ils avec ces poissons d'eau douce. Les requins-marteaux halicornes sont en danger selon l’IUCN. Ils sont pour beaucoup victimes de la surpêche, leur aileron étant très apprécié dans les soupes asiatiques. Littlegreenman, Wikipédia, DP Ces poissons grandissent en rivière puis rejoignent l’océan. Pour en savoir plus sur cette étrangeté évolutionnaire, l’équipe de Joe Quattro a donc suivi le chemin que parcourent ces poissons, du haut de la rivière jusqu’à l’estuaire dans lequel ils rejoignent l’océan. L’équipe a bien sûr collecté des données génétiques sur les poissons, mais également sur les autres types d’espèces qu’elle rencontrait. Les esturgeons, et les requins-marteaux halicornes (dont les bébés grandissent à l’embouchure des rivières), ont donc naturellement fait partie de l’étude. C’est à partir de ces échantillons prélevés que les chercheurs ont détecté des signatures génétiques différentes chez ce qu’ils pensaient être des requins-marteaux halicornes. En cherchant dans la littérature si d’autres avaient déjà détecté ces anomalies, ils n'ont découvert qu’une seule mention à ce sujet. Le naturaliste Carter Gilbert avait noté en 1967 qu’un requin-marteau halicorne avait été trouvé avec dix vertèbres en moins. C’est le seul à la connaissance de ces chercheurs à avoir mentionné cette étonnante différence. Aujourd’hui, c’est clair, Sphyrna gilberti, nommée de la sorte en l’honneur de Carter Gilbert est une espèce à part entière, dont la seule distinction morphologique par rapport au requin-marteau halicorne est ces dix vertèbres en moins. L’espèce est rare, mais il est difficile à ce jour de donner sa répartition géographique. Ce que l’équipe de Joe Quattro avance, c’est qu’il vit exclusivement dans les eaux de la Caroline du Sud. Sur 300 requins-marteaux halicornes pélagiques étudiés, seuls quatre ou cinq étaient des Sphyrna gilberti. Source : Lien / lien
  16. Un thon blanc marqué dans les eaux basques en 2006 a récemment été repêché au large du Venezuela. Ce poisson a parcouru 6.370 km, c’est la plus longue distance jamais enregistrée par une balise sur un spécimen de cette espèce. La traque aura duré plus de six ans. Un thon blanc avait été marqué d’une balise en octobre 2006 au large des côtes basques. Depuis, il a parcouru 6.370 km dans l’océan Atlantique, pour être récemment pêché au large des côtes vénézuéliennes. Durant tout ce temps, les déplacements du thon ont été enregistrés. Si aujourd’hui la surveillance est terminée, les données récoltées pendant ces six années tracent la plus grande distance connue qu’un thon marqué a réalisée. Par ailleurs, c’est la première fois que cette espèce de poisson est trouvée dans sa zone de reproduction, bien loin de l’endroit où il a été marqué. Les balises fournies par le centre de recherche basque Atzi-Tecnalia sont fixées sur la nageoire dorsale du thon. Les scientifiques forment et encouragent les plaisanciers à poser des balises sur certains thons durant leurs journées de pêche. Azti-Tecnalia Les thons blancs sont des espèces pélagiques que l'on trouve exclusivement dans les régions tropicales et subtropicales. En octobre 2006, le thon étudié mesurait 50 cm et ne pesait que 2,5 kg. Fernando Zapirain l’avait attrapé durant un championnat de pêche sportive. Lors de cet événement sportif, quelque 1.000 spécimens ont été étiquetés avec des balises fournies par le centre de recherche basque AZTI-Tecnalia. Six ans plus tard, le thon en question mesurait un mètre de long et pesait vingt kilos de plus. Sur tous les suivis réalisés sur les thons blancs balisés, il apparaît que peu de spécimens traversent tout l’Atlantique. Le thon en question est le premier à avoir été retrouvé si au sud de l’Atlantique Nord, dans son lieu de reproduction. La balise avait été implantée sur la deuxième nageoire dorsale du poisson. Par chance, des pêcheurs professionnels travaillant au large des côtes vénézuéliennes s’en sont aperçus lorsqu’ils l’ont pêché. Ils l’ont donc apporté à l’Institut océanographique du Venezuela, où les scientifiques ont pu prévenir le centre de recherche basque AZTI-Tecnalia et télécharger toutes les données. Le thon blanc portant une balise Azti-Tecnalia a été pêché dans les eaux vénézueliennes. Il avait été marqué au large de Gipuzkoan dans le Pays basque en octobre 2006. C'est la première fois que l'on enregistre une telle distance de parcours d'un thon. Azti-Tecnalia Le marquage des thons permet d'obtenir des informations sur leurs déplacements, les migrations, la structure des stocks, la croissance, la taille et la physiologie de la population. Ces informations aident les experts dans l’analyse des répercussions que les différents types de pêche ont sur cette espèce. En 2007, un thon rouge avait été pêché dans les eaux au large du Massachusetts. Il avait également été marqué dans les eaux du Pays basque. Les données rapportent qu’il avait parcouru 6.170 km mais avait été pêché seulement deux ans après le début de sa surveillance. Le centre de recherche basque AZTI-Tecnalia collabore avec de nombreux plaisanciers qui pratiquent la pêche sportive. À ce jour, des milliers de thons blancs, de thons rouges, et de thons obèses ont été marqués. Les pêcheurs sont formés par le centre de recherche, ils apprennent à gérer les balises et le poisson pendant le marquage. Cette collaboration est, d’après le centre de recherche, essentielle pour le marquage et la notification des captures de spécimens marqués. Source : Lien / link 13/11/2013
  17. Au dernier moment, les spéléologues de l'expédition en Haïti ont découvert quelques passages d'eau horizontaux, promesses de rivières souterraines. Face à un massif à la géomorphologie plus complexe que prévu, l'équipe a exploré 92 gouffres et cartographié une région avec un canyon jusque-là inconnu. Olivier Testa nous dresse un premier bilan, et conclut... qu'il faudra revenir. L'expédition Anba Macaya, Verticales souterraines, est terminée. Riche en surprises et en émotion, cette exploration, menée par six spéléologues, a parcouru le massif karstique de Macaya, en Haïti, à l'ouest de l'île d'Hispaniola. L'objectif était d'établir la topographie des cheminements d'eau sous la forêt tropicale du plateau Formon, dans le parc national de Macaya. Grâce à la collaboration de l'équipe et à des liaisons Internet parfois suffisantes, Futura-Sciences a pu nous faire vivre cette aventure de l'intérieur. Après le retour de l'équipe, la parole est laissée à Olivier Testa pour nous raconter les dernières péripéties, avec notamment la découverte – enfin – de passages d'eau horizontaux. La première verticale à travers le calcaire tout en courbes du canyon Casse-cou. Jean-François Fabriol Pour la dernière semaine de l'expédition, nous nous sommes déplacés au nord du massif de Macaya en guise de reconnaissance pour l'avenir. Juste avant le départ de Formon, nous avons fait la découverte du canyon de la ravine Casse-cou. Cette rivière borde le versant oriental du plateau de Formon. Elle ne coule qu'après de fortes pluies et s'assèche ensuite. Lors des prospections, il avait semblé aux spéléologues, au loin, que le cours de la rivière disparaissait, peut-être sous terre. Partant avec nos cordes, comme à l'accoutumée, pour suivre la ravine, nous avons réalisé qu'au lieu de s'engouffrer dans un parcours souterrain, la rivière a creusé un canyon tout en courbes qui nous a laissés bouche bée. La rivière s'est enfoncée par endroit sur 70 m, et le parcours se fait dans un étroit goulet de 3 à 5 m de large avec des parois abruptes, sur un kilomètre de long. Sur le parcours, cascades, toboggans et ressauts s'enchaînent dans un parcours ludique qui n'avait selon toute vraisemblance jamais été visité. En effet, aux deux extrémités du canyon, deux verticales en barrent l'accès. Les autorités du parc ignoraient l'existence de ce canyon et ont dépêché une équipe que nos spéléologues ont accompagnée. « Je n'ai jamais rien vu de tel en Haïti, raconte l'assistant technique pour le développement du parc de Macaya. C'est gigantesque, c'est magnifique. » Marie-Pierre Lalaude-Labayle, chef de l'expédition, dans une des grottes de Duchity. Jean-François Fabriol Lors de l’exploration sur le versant nord du parc, à côté de Duchity, pour la dernière semaine, ce sont enfin des grottes horizontales qui se sont offertes. En remontant le cours des rivières, plusieurs résurgences, pénétrables celles-ci, ont pu être parcourues et topographiées. « Nous avons remonté les rivières souterraines en nageant, raconte Pascal Orchampt. J'avais de l'eau jusqu'au cou et le casque qui frottait contre le plafond. Que c'était bas ! Le matériel topo flottait à côté de moi dans un sac étanche, et j'ai pu topographier 260 m de rivière avec Jean-Francois. Nous avons fait demi-tour faute de temps, mais la rivière continue ! » Après le retour en France, l'heure est au premier bilan. L'expédition spéléologique que nous avons menée avait pour objectif de traverser le massif de Macaya par l'intérieur. Les cartes, la géomorphologie et la géologie connues avant l'expédition nous donnaient bon espoir d'atteindre cet objectif. Les milieux tropicaux, par la grande dissolution calcaire des eaux, sont propices à la formation de concrétions. Jean-François Fabriol Nous avons exploré 95 gouffres au cours de l'expédition, et tous sont bouchés par des éboulis. La géologie réelle du massif est plus complexe que les géologues le pensaient jusqu'à présent, avec probablement un étage calcaire inférieur invisible. L'exploration spéléologique est pleine d'incertitudes, car on part à la recherche de grottes, par nature cachées. C'est aussi ce qui donne le piment à l'exploration et à la découverte de grands gouffres. Si on trouvait à chaque fois, nous n'aurions plus l'adrénaline de la découverte... J'avais décidé avec Marie-Pierre Lalaude-Labayle de mener cette expédition à la saison des pluies. Original pour une expédition spéléo, quand on connaît les dangers que peut avoir une crue en spéléologie... Je voulais voir comment se comporte le karst lorsqu'il est gorgé d'eau, et ses réactions aux orages. Les pluies torrentielles nous ont bloqués plusieurs jours au cours de l'expédition, mais je suis très content de ce choix. En effet, voir des rivières à sec en cette saison ou des résurgences taries nous a beaucoup appris. Après six semaines isolés de tout, six semaines loin de la vie moderne (Internet, électricité à la prise, eau courante, voitures et bruits de la ville), les membres de l'expédition sont rentrés en France. Le retour à la « civilisation » n'est pas facile, mais nous rêvons de retourner sur Macaya, pour explorer le reste du massif. Un anoli, Anolis ricordi, tombé par malchance et trouvé au fond d'un gouffre. Ces cavités sont des pièges pour les animaux, domestiques et sauvages. De nombreux ossements ont été retrouvés dans les cavités explorées. Olivier Testa La découverte des rivières souterraines, la dernière semaine, nous a redonné de l'espoir. Nous espérons bien revenir aussi pour plonger dans la résurgence. Logistiquement, ce sera difficile, mais la question demeure : par où passe l'eau, et existe-t-il un collecteur à l'intérieur du massif ? D'ici là, il faut mettre au propre les données topographiques et cartographiques, analyser les enregistrements pris par les sondes placées dans la résurgence, identifier les ossements trouvés au fond des gouffres, et compiler toutes les données. Remerciements : L'expédition Anba Macaya, Verticales souterraines était organisée par Le Spéléo Groupe de La Tronche (38) et soutenue par les Bourses Labalette Aventure, les Bourses Expé et le Comité Départemental de Spéléologie de l'Isère. Les partenaires techniques indispensables à la bonne réalisation de cette épopée sont : Expé, Petzl, The North Face, Julbo, Béal, FiveTen, Ortlieb, NOT Engineers, Karst3E, et la Fédération Française de Spéléologie, ainsi que notre partenaire média Futura-Sciences. Source : Lien / link 13/11/2013
  18. Madrid (AFP) - Onze ans jour pour jour après le SOS lancé par le Prestige, la justice espagnole a acquitté mercredi les trois accusés pour le naufrage du pétrolier, à l'origine de l'une des plus graves marées noires de l'histoire. Seul le commandant a été condamné à neuf mois de prison pour avoir tardé à accepter le remorquage du navire en perdition vers le large. Ce verdict a indigné les organisations écologistes, Greenpeace dénonçant "l'impunité" ainsi accordée à l'Espagne face aux atteintes à l'environnement. Le 19 novembre 2002, après avoir dérivé six jours dans l'Atlantique en pleine tempête, sa coque déchirée, le Prestige avait sombré au large des côtes nord-ouest de l'Espagne, provoquant une catastrophe environnementale sans précédent dans le pays, mais aussi sur le littoral français et portugais. Marée noire du Prestige : les accusés acquittés - euronewsfr· / Youtube 13/11/2013 Un an après l'ouverture du procès, le tribunal supérieur de Galice, à La Corogne, a acquitté le commandant grec, Apostolos Mangouras, le chef mécanicien, grec lui aussi, Nikolaos Argyropoulos, et le directeur de la Marine marchande espagnole de l'époque, José Luis Lopez-Sors, pour les délits "d'atteinte à l'environnement et à des espaces naturels protégés". En revanche, le commandant a été condamné à neuf mois de prison pour "désobéissance grave à l'autorité", pour avoir, dans un premier temps, refusé le remorquage du navire vers le large, décidé par les autorités espagnoles. Il échappera toutefois à la prison en raison de son âge, 78 ans. Le Parquet avait requis entre cinq et 12 ans de prison contre les trois accusés. Mais pour le tribunal, les deux officiers n'étaient pas en mesure d'apprécier le mauvais état du navire, qui était muni de toutes les autorisations nécessaires. Il n'a pas été démontré "qu'ils en connaissaient les déficiences structurelles" même si, selon un expert, le pétrolier se trouvait "dans un état si déplorable qu'il n'aurait jamais dû être autorisé à naviguer". Concernant le responsable de la Marine marchande, le tribunal a jugé que la décision, prise "dans une situation d'urgence", d'éloigner le pétrolier des côtes, était justifiée. Les pouvoirs publics espéraient ainsi pouvoir faire entrer le Prestige dans un port pour y contenir la fuite et minimiser ainsi les dégâts sur l'environnement. Faute de responsables, la justice n'a donc pas accordé les plus de quatre milliards d'euros d'indemnisation demandés notamment par les Etats espagnol et français. Le premier SOS avait été lancé le 13 novembre 2002, lorsque le Prestige, un pétrolier libérien à coque simple battant pavillon des Bahamas, construit en 1976 et chargé de 77.000 tonnes de fuel, subissait une voie d'eau au large de la Galice. Le pétrolier s'était finalement brisé en deux et avait coulé à 8 heures du matin le 19 novembre, à 250 kilomètres des côtes par 3.800 mètres de fond, crachant 63.000 tonnes d'un fuel épais et visqueux qui avait pollué 2.980 kilomètres de littoral. "1.137 plages ont été polluées, 450.000 mètres carrées de surface rocheuse imprégnés de résidus de fuel, 526,3 tonnes de fuel se sont déposées sur les fonds de la plateforme continentale et entre 115.000 et 230.000 oiseaux marins ont péri", énumère la décision lue par le juge Juan Luis Pia. Pendant le procès, le commandant et l'armateur du Prestige avaient accusé le gouvernement espagnol d'avoir provoqué le naufrage en ordonnant au navire de prendre le large. "C'était la pire option. Ils nous transformaient en un cercueil flottant et ils nous envoyaient à la noyade", avait témoigné à la barre Apostolos Mangouras. Onze ans plus tard, il ne reste aucune trace de la catastrophe sur les plages et les rochers de Galice. Mais les écologistes estiment que les leçons de la marée noire n'ont jamais été tirées et affirment que "les véritables coupables" n'ont pas été jugés. Parmi les responsables politiques de l'époque, l'actuel chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui en était alors le numéro deux et avait tenu des propos minimisant l'impact de la catastrophe: il s'était refusé à parler de "marée noire" mais seulement de "filaments, comme de la pâte à modeler" pour désigner les amas de fioul noir qui, durant des semaines, s'étaient déversés sur les côtes. Source : Lien / link 13/11/2013
  19. Genève (AFP) - 2013, sans être l'année la plus chaude, a été marquée par des phénomènes extrêmes, comme en témoigne le récent typhon Haiyan, et un niveau record des mers constaté en mars, a annoncé mercredi l'ONU. Selon les chiffres provisoires (les définitifs seront publiés en mars 2014) publiés mercredi par l'Organisation météorologique mondiale, une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Et selon l'ONU, "le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013". Débat sur le changement de Climat (2013) TheLipTV / Youtube 23/9/2013 Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour. La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie. La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement. "Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an (...) proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an", avertissent-ils. Réchauffement climatique :les experts du GIEC prévoient des catastrophes en chaine / Youtube 28/9/2013 D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, "le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années." Or les gaz à effet de serre ne cessent d'enregistrer des sommets, vouant la planète à un avenir plus chaud, et non sans risque pour les populations. "Même si l'on ne peut pas attribuer directement les cyclones tropicaux au changement climatique, l'élévation du niveau de la mer rend déjà les populations côtières plus vulnérables aux ondes de tempête, ce qui a eu des conséquences tragiques dans le cas des Philippines", explique M. Jarraud faisant référence au typhon Haiyan. Aux Philippines, le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 12 mm par, soit près de 4 fois plus que le niveau moyen dans l'ensemble de la planète, ce qui explique en partie la gravité des dommages causés par le typhon, précise-t-il, soulignant que l'affaissement des terres, due à l'exploitation humaine des nappes phréatiques dans la région, a aussi amplifié l'impact de la catastrophe. Le lien entre le changement climatique et la fréquence des cyclones tropicaux fait encore l'objet de recherches, mais les experts s'attendent à ce que les incidences de ces phénomènes s'aggravent. Cet avertissement intervient alors que la Pologne accueille cette semaine la 19ème conférence de l'ONU sur le climat (COP 19). De juin à août 2013, une pression atmosphérique inférieure à la moyenne a dominé sur une grande partie de l’océan Arctique, ce qui a limité le transport de chaleur provenant du sud et accru la nébulosité, d'où des températures plus faibles que l'année dernière. Les vents associés ont entraîné une extension de la couverture de glace, qui a occupé une plus grande superficie. Aussi, la banquise arctique a légèrement récupéré après la fonte spectaculaire et sans précédent de 2012, mais son étendue reste une des plus faibles jamais observées et sa vitesse de fonte s'accélère selon les experts. Parallèlement pour la deuxième année de suite, l'étendue de la banquise antarctique a elle atteint un nouveau maximum avec 19,47 millions de km2, soit environ 30.000 km2 de plus que le record précédent, établi en 2012, et 2,6 % de plus que la moyenne calculée pour la période 1981-2010. La transformation de la circulation atmosphérique observée ces 30 dernières années, qui résulte de l'évolution des vents dominants en Antarctique, est considérée par les scientifiques comme un facteur lié à cette hausse. Il est selon eux toutefois possible cependant que d'autres facteurs soient en jeu, comme l'altération de la circulation océanique. Source : Lien / link 13/11/2013
  20. Toulouse (AFP) - Les quatre stations de ski gérées par Altiservice dans les Pyrénées vont commencer la nouvelle saison d'hiver avec une électricité provenant entièrement de sources d'énergie renouvelables, a indiqué mardi la société du groupe GDF Suez. "Depuis le 1er novembre, nos quatre stations sont alimentées en électricité certifiée 100% d'origine renouvelable. Elle est produite par la Compagnie nationale du Rhône et distribuée exclusivement par Enalp", deux entreprises du groupe GDF Suez, a indiqué la directrice générale d'Altiservice, Béatrice Rodriguez, lors d'une conférence de presse de présentation de la saison d'hiver. Les quatre stations de ski gérées par Altiservice dans les Pyrénées vont commencer la nouvelle saison d'hiver avec une électricité provenant entièrement de sources d'énergie renouvelables, a indiqué mardi la société du groupe GDF Suez. (c) Afp Altiservice gère les domaines skiables de quatre stations sur la trentaine que comptent les Pyrénées. Elle assure ainsi l'exploitation et la maintenance des remontées et des engins, la préparation des pistes ou la billetterie à Font-Romeu Pyrénées 2000 (Pyrénées-Orientales), Saint-Lary (Hautes-Pyrénées), Guzet (Ariège) et Artouste (Pyrénées-Atlantiques). Elle fait travailler jusqu'à 600 personnes au plus fort de la saison, dont environ 475 saisonniers. Altiservice est confiante avant l'ouverture de la saison malgré la crise économique: "Pour nous, la fréquentation de l'hiver prochain devrait être au moins similaire à l'année dernière, voire en augmentation", a dit Mme Rodriguez. Or Altiservice a connu une saison passée "exceptionnelle, un enneigement exceptionnel, des résultats exceptionnels", avec un chiffre d'affaires supérieur à 28 millions d'euros et une fréquentation de 1,2 million de journées skieurs, en augmentation de plus de 12% par rapport à l'année précédente, a-t-elle dit. L'ouverture est prévue le 30 novembre à Font-Romeu, le 6 décembre à Saint-Lary, le 20 décembre à Guzet et le 21 décembre à Artouste. Choisir une station de ski en fonction de son impact environnemental. ActuEnvironnement / Youtube 11/3/2011 Source : Lien / link 12/11/2013
  21. Hanoï (AFP) - Un saola, mystérieux et rarissime bovidé ressemblant à une antilope, a été récemment observé au Vietnam, suscitant l'espoir des zoologues que l'espèce puisse survivre malgré sa vulnérabilité, a annoncé mercredi le Fonds mondial pour la nature (WWF). Travailler ensemble pour sauver le Saola (WWF). World Wildlife Fund / youtube 18/4/2012 L'animal a été localisé en septembre dans une réserve des montagnes Annamites, à la frontière avec le Laos, par les scientifiques du WWF qui avaient monté un appareil-photo à déclenchement automatique. L'un des mammifères les plus rares et les plus menacées de la planète a été pris en photo au Vietnam pour la première fois en 15 ans Zoomin.TV UK / Youtube 13/11/2013 Il s'agit de la première observation de l'animal au Vietnam depuis 1998. "Quand nous avons découvert les photos, nous n'en croyions pas nos yeux. Le saola est le saint Graal pour les zoologues d'Asie du Sud-Est", a réagi Van Ngoc Thinh, responsable du WWF au Vietnam. "C'est une découverte stupéfiante qui donne l'espoir d'une reconstitution de l'espèce", a-t-il ajouté dans un communiqué. Le 10 Mars 2012 des gardes forestiers patrouillant dans la réserve naturelle de Saola, province de Thua Thien Hue, Vietnam, ont vu une espèce de chèvre-antilope, prise au piège dans un piège tendu par des braconniers. Les gardes ont filmé leurs efforts, couronnés de succès, pour libérer l'animal. Les gardes ont travaillé pendant 30 minutes pour enlever fil piégant une de ses jambes avant. Après avoir réussi à enlever le piège, les gardes ont donné à l'animal une douce tape, lequel se releva et disparut dans la forêt. vidéo du WWF-Vietnam, Mars 2012. wwfgreatermekongvn / Youtube 14/3/2012 Identifié en 1992, le saola est le plus grand mammifère jamais découvert depuis plus d'un demi-siècle. Il ressemble à une petite vache munie de deux cornes courbées vers l'échine et qui peuvent atteindre 50 centimètres chez les mâles. Un saola avait été vu pour la première fois depuis une décennie au Laos, mais était mort quelques jours après avoir été capturé par des villageois, avait indiqué à l'époque l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Le saola avait pu toutefois être photographié avant sa mort, premier cliché d'un individu de cette espèce depuis qu'une caméra automatique en avait identifié un en 1999, déjà au Laos. Source : Lien / link 13/11/2013
  22. Paris (AFP) - Les experts du climat du Giec ont mis en ligne lundi la version finale de leur dernier état des lieux de référence sur le réchauffement incluant quelques corrections minimes par rapport à la version approuvée fin septembre à Stockholm. "Quelques erreurs ont été découvertes par les auteurs après l'approbation et traitées selon le protocole d'erreur du Giec", explique dans un communiqué le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, réseau scientifique créé sous l'égide de l'ONU il y a 25 ans. GIEC: Les points essentiels à retenir du volume 1 du 5ème rapport d'évaluation. developpementdurable / Youtube 4/10/2013 Six corrections ont été apportées au résumé pour décideurs du rapport formellement approuvé à Stockholm. Ce rapport, le premier depuis 2007, dresse l'état des lieux des aspects scientifiques du réchauffement et sera suivi de deux autres volets (sur les impacts possibles par secteur et par région et sur les moyens de les atténuer) au printemps 2014 avant une synthèse globale à l'automne 2014. Les corrections consistent en de petites révisions à la hausse ou à la baisse, selon les cas, dans les chiffres concernant les émissions historiques de gaz à effet de serre (GES) à l'origine du réchauffement. Dans cette version finale, le Giec estime ainsi que les hommes ont déjà relâché 515 gigatonnes (Gt) de dioxyde de carbone (CO2), en cumulant toutes les émissions d'origine humaine jusqu'en 2011, alors que le résumé adopté fin septembre évoquait le chiffre de 531 Gt. Cela ne modifie donc pas le message des climatologues sur le fait que les hommes ont déjà émis plus de la moitié des 1.000 Gt qui constitue, selon les scientifiques, "la limite requise" en termes d'émissions cumulées depuis la période 1861-1880 pour contenir de façon probable le réchauffement à moins de 2°C. Les projections-clé du Giec, sur la hausse possible de la température (+0,3°C à +4,8°C d'ici 2100 selon le rythme des émissions de GES) ou du niveau de la mer (+26 à 82 cm), restent elles inchangées. Le Giec avait été la cible des climato-sceptiques en 2010 en raison de quelques erreurs relevées dans son précédent rapport de 2007. Le rapport définitif ainsi que la liste des corrections ont été mises en ligne sur le site http://climatechange2013.org/. Source : Lien /lien 12/11/2013
  23. Washington (AFP) - La Banque mondiale (BM) a appelé mardi à mettre un terme aux querelles "stupides" sur la réalité du changement climatique et à passer à l'action face à l'onde de choc du typhon aux Philippines. "J'espère que la tragédie aux Philippines va nous aider à nous éloigner de ce que je pense être des querelles stupides (...). Il est important que la planète réfléchisse à ce qui se passe", a affirmé le président de l'institution Jim Yong Kim, alors que des négociations internationales sur le climat se tiennent à Varsovie. Face aux menaces du changement climatique, le président de la Banque mondiale exhorte à l'action. WorldBank / Youtube 20/11/2012 La violence du typhon Haiyan, l'un des plus puissants à avoir jamais touché terre, conjugué aux ouragans Sandy aux Etats-Unis ou Thane en Inde devrait, selon lui, définitivement clôre le débat lancinant sur la réalité du réchauffement planétaire. "Ces évènements arrivent de plus en plus souvent comme l'avaient prédit les experts scientifiques sur le climat", a assuré M. Kim, pour qui la responsabilité de l'homme dans le processus ne fait plus aucun doute. "95% des experts scientifiques sur le climat sont d'accord pour dire que le changement climatique anthropique (créé par l'homme, ndlr) est une réalité et qu'il faut agir, faute de quoi les conséquences seront graves", a estimé le dirigeant. Selon M. Kim, ceux qui contestent ces conclusions ne s'appuient sur aucune base scientifique et ne font en réalité que contester "la science dans son ensemble". Réchauffement climatique: Le scénario de la banque mondiale. Alqarra Tv / Youtube 20/11/2012 Leur nombre serait par ailleurs en recul. Selon Nicolas Hulot, envoyé spécial du président François Hollande sur le climat, "le carré négationniste des climato-sceptiques se réduit de jour en jour", avait-il déclaré mi-octobre. "Cessons ces querelles et allons de l'avant! (...) Faisons les investissements dont nous avons besoin", a martelé M. Kim, dont l'institution tente depuis plusieurs mois de prendre le leadership de la lutte contre le réchauffement climatique. Le temps presse, selon M. Kim, ajoutant que les grandes sécheresses dans la région africaine du Sahel se produisaient désormais "tous les 2 à 3 ans" contre tous les "cinq à dix ans" auparavant. La cryosphère de la planète est menacée par le changement climatique. Banque mondiale / Youtube 3/11/2013 Dans ce contexte, le dirigeant appelle à agir, sans attendre les résultats de la 19e conférence de l'ONU sur le climat qui s'est ouverte lundi dans la capitale polonaise, et qui doit poser les bases d'un accord global sur la limitation des gaz à effet de serre en 2015. "Nous ne pouvons pas être dans la situation où tout le monde attend que ces accords soient conclus et qu'on fasse un constat d'échec sur la lutte contre le changement climatique s'ils ne le sont pas", a tonné M. Kim. Selon le dirigeant, un accord contraignant ne doit en aucun cas être une condition sine qua non de la mobilisation internationale. "Plutôt que de nous focaliser sur des obligations légales, nous devrions nous engager fermement à faire les choses que nous sommes en mesure de faire dès maintenant", a assuré M. Kim, arrivé à la tête de la Banque mondiale à l'été 2012. Le réchauffement planétaire condamnera des millions de personnes à la pauvreté. WorldBank / Youtube 19/6/2013 Selon le dirigeant, des actions peuvent être menées sans attendre pour développer les énergies renouvelables et une agriculture moins consommatrice d'énergie et inciter les pays à construire différemment les grandes villes, responsables de "60 à 70%" des émissions de C02. La Banque mondiale a, elle, d'ores et déjà pris l'engagement de ne plus soutenir de centrales basées sur des énergies fossiles. "Nous ne financerons plus de projets de centrale à charbon à moins qu'il n'existe aucune autre alternative", a répété M. Kim. Un projet de centrale à charbon au Kosovo, financé par la BM, reste vivement contesté par les organisations de défense de l'environnement. Mais il s'agirait du seul projet de ce type actuellement soutenu par l'institution sur le globe, a affirmé M. Kim. La banque mondiale s'engage face au réchauffement climatique. Alqarra Tv / Youtube 12/10/2012 Source : Lien / link 12/11/2013
  24. Juste avant la reprise des négociations internationales sur le réchauffement climatique à Varsovie qui ont débuté 11 novembre, les agences onusiennes et les organismes scientifiques ont livré les toutes dernières données sur le climat... l'Agence hollandaise d’évaluation environnementale rend son rapport sur les émissions de CO2 DR L’Organisation météorologique mondiale (OMM, organe de l’ONU) révise les teneurs en CO2 dans l’atmosphère à 393.1 parties par million (ppm) (c'est à dire le nombre de molécules de CO2 par m3 d’air) en 2012, soit une augmentation de 2.2 ppm entre 2011 et 2012. C’est au-dessus de la moyenne de 2.02 ppm par an constaté lors de la dernière décennie, ce qui implique une accélération de la hausse des teneurs en CO2. Le seuil de 400 ppm a déjà été ponctuellement franchi dans l’Arctique en 2012 et à la station météo de Mauna Loa (Hawaï) début 2013 Évolution du taux de CO2 à la station de Mauna Loa, à Hawaï. Vous pouvez suivre le taux en direct en suivant ce lien sur le site de CO2now.org. Au rythme actuel, cette concentration devrait se généraliser dans l’atmosphère terrestre en 2015 ou 2016. Rappel : en 1750, juste avant le début de l’ère industrielle, la concentration en CO2 s’établissait à 278ppm. Les gaz à effet de serre ont augmenté globalement de 141% avec cependant des disparités. Les concentrations en CO2 ont grimpé de 41%, le méthane de 160% et les oxydes nitreux de 20%. Le pouvoir de réchauffement de ces gaz a augmenté de 32% entre 1990 et 2012. Le rapport annuel sur les émissions globales de CO2 de cette agence hollandaise fait autorité dans le monde. Pour 2012, son décompte fait apparaître un total mondial d’émissions de 35 milliards de tonnes de CO2 dues à la combustion de carburant fossile (gaz, pétrole, charbon). Soit 1,1% de plus qu’en 2011. C’est un record absolu. Pas étonnant dans ces conditions que les teneurs aient augmenté de 2.2ppm en une année ! Le changement climatique au menu d'une réunion internationale à Varsovie. euronewsfr / Youtube 10/11/2013 Cependant, ce résultat doit être examiné plus attentivement. Ce 1,1% est bien plus faible que la moyenne annuelle de hausse de 2,9% constatée tout au long des années 2000. Ce ralentissement indéniable n’est pas encore une inversion de tendance mais l’examen de la situation des plus gros émetteurs laisse percer quelques signes d’espoir. Trois pays ou entités politiques sont responsables de 55% du total des émissions mondiales : dans l’ordre, la Chine, les Etats-Unis et l’Union européenne. CASAH: Résultats en adaptation aux changements climatiques et traitements de bassins versants. commceci / Youtube 29/3/2012 - La Chine (29% des émissions) a vu ses rejets augmenter de 3%. C’est beaucoup mais bien moins que les 10% de hausse annuelle constatée lors des années 2000. Ce ralentissement colle avec une moindre croissance économique, mais les chercheurs hollandais constatent aussi que l’efficacité énergétique progresse : il faut moins d’énergie pour produire un bien. Par ailleurs, le recours croissant aux énergies renouvelables commence à se faire sentir. Conférence sur le climat: un jeûne de solidarité avec les Philippines. euronewsfr / Youtube 13/11/2013 - Les Etats-Unis (16%) constatent une baisse des émissions de 4% principalement attribuée à la substitution du charbon par du gaz de schiste dans le secteur de la production d’électricité (le gaz émet moins de CO2 que le charbon). - L’Europe (11%) enregistre -1,6% principalement due à une diminution de la consommation d’énergie et du transport de marchandises par route. Soit, les effets de la crise économique. Pour que le ralentissement se confirme, l’organisme donne quelques conseils. - La Chine devra respecter son objectif de stagnation de sa consommation d’énergie à partir de 2015 et accélérer le passage du charbon au gaz avec une part de gaz de 10% en 2020. - Les Etats-Unis devront également augmenter leur part de gaz et d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique. - L’Europe devra restaurer son marché carbone pour aller plus loin dans la réduction des émissions. - Tous les pays sont invités à augmenter la part des énergies renouvelables. Leur usage s’accélère selon l’éclairante infographie proposée ICI. Changement climatique : le typhon Haiyan est "une réalité qui donne à réfléchir". euronewsfr / Youtube 11/11/2013 Dans son rapport annuel, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) calcule l’écart entre le niveau réel des émissions et celui qu’il serait souhaitable d’avoir pour ne pas dépasser une augmentation des températures de 2°C à la fin du siècle. Au 35 milliards de tonnes de CO2 émises par la combustion d’énergies fossiles, il faut ajouter les émissions dues à la déforestation et à la mise en culture de zones naturelles, soit un peu plus de 15 milliards de tonnes. C’est donc bien 50 milliards de tonnes qui ont été émises au total en 2010 par l’action des hommes. Or, pour rester dans les clous des 2°C, les émissions mondiales ne devraient pas dépasser 44 milliards de tonnes en 2020. 2001-2010 : la décennie la plus chaude. AFP / Youtube 8/11/2013 Il faudrait donc –prévient le PNUE- commencer dès aujourd’hui à réduire les émissions alors que nous n’en sommes qu’au ralentissement de la hausse. Même si les pays respectaient leurs engagements climatiques actuels, il devrait y avoir 8 à 12 milliards de tonnes de CO2 de trop dans l’atmosphère en 2020. Un bon sujet de méditation pour les négociateurs qui vont se retrouver lundi à Varsovie. Source : Lien / lien
  25. Paris (AFP) - Quand les manchots, ces drôles d'oiseaux qui ne volent pas, sont-ils apparus ? Une étude publiée mercredi fait remonter leur origine au Miocène, soit il y a 20,4 millions d'années, bien moins loin que certaines estimations précédentes. Les manchots sont présents dans l'hémisphère sud, de l'Antarctique aux Iles Galapagos. La datation de leur origine reste controversée. De précédentes études ont fait remonter leur ancêtre commun le plus récent jusqu'à 41 à 51 millions d'années, tandis que d'autres l'ont situé à 16 millions d'années. Les fossiles les plus anciens dateraient de 10 millions d'années ou moins. Quand les manchots, ces drôles d'oiseaux qui ne volent pas, sont-ils apparus ? Une étude publiée mercredi fait remonter leur origine au Miocène, soit il y a 20,4 millions d'années, bien moins loin que certaines estimations précédentes. (c) Afp L'équipe de Sankar Subramanian (Université Griffith, Nathan, Australie) a réalisé une analyse génétique d'échantillons sanguins provenant de 11 espèces de manchots sur les 18 existant aujourd'hui, du manchot empereur et du manchot d'Adélie au manchot de Schlegel, en passant par le manchot à oeil jaune ou le manchot du Cap. Ils estiment l'âge de l'ancêtre des manchots d'aujourd'hui à 20,4 millions d'années. "Nos résultats suggèrent une origine Miocène des manchots actuels, ce qui est cohérent avec de précédentes études paléontologiques et morphologiques", ont déclaré les chercheurs. Le manchot d'Adélie est une espèce de pingouin commun le long de toute la côte antarctique et figure parmi les espèces les plus situées au Sud, comme le pétrel des neiges et de l'Antactique ou, encore, le manchot empereur... Peter Pecco / yOUTUBE 15/8/2011 Ils estiment également que les principales lignées de manchots ont divergé entre 11 et 16 millions d'années. Cette période correspond à la chute des températures dans l'Antarctique, qui a entraîné la couverture de glace permanente du continent. Les chercheurs suggèrent ainsi une possible relation entre le changement de climat et l'évolution des manchots. Les manchots d'Adélie - Peter Pecco / Youtube 8/7/2013 L'étude est publiée dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique. Source : lien / link
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