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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. C’est la première fois que cela arrive! Le débat public sur le centre d’enfouissement des déchets hautement radioactifs à vie longue ne se déroule que sur Internet. Un débat contradictoire filmé en studio sans public a lieu ce soir à 19h sur les coûts et financements du projet Cigeo. La procédure menée par la commission nationale du débat public (CNDP) porte sur le devenir des déchets les plus dangereux issus des centrales électronucléaires et des centres de recherche civils et militaires. Une loi de 2006 retient la solution du stockage en profondeur de ces matériaux. Le débat actuel porte sur l’opportunité du projet Cigeo d’enfouissement des 10.000m3 de déchets hautement radioactifs et 70.000 m3 à moyenne activité sur le site de Bure (Haute-Marne). A cet endroit, un laboratoire souterrain expérimente depuis 2000 le comportement des matières nucléaires au sein d’une couche d’argile située à 500 mètres de profondeur. Laboratoire de recherche souterrain de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra), à Bure (Meuse). JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP En mai dernier, de vigoureuses manifestations ont empêché la tenue des premières réunions publiques. Les opposants ont stigmatisé un simulacre de concertation, la décision de construire le centre étant de toute façon prise. Devant l’impossibilité d’organiser des rencontres sur le terrain, le CNDP a décidé –grande première- de rapatrier la procédure dans le monde virtuel. Les contributions, cahiers d’acteurs, questions des individus passent donc désormais par un site unique. A ce jour, 467 questions et 319 avis ont été recensés. 55 "cahiers d’acteurs" (publications éditées par les entreprises, syndicats, administrations, associations concernées) sont parus et 6000 internautes ont suivi les débats comme celui qui aura lieu ce soir. Enfouissement de déchets nucléaires dans la Meuse: le débat tourne au fiasco. BFMTV / Youtube 24/5/2013 «Certes, nous n’avons plus le contact physique propre aux réunions publiques, mais d’un autre côté, la réorientation du débat, en s’appuyant sur Internet, a contribué à faire émerger une interactivité nouvelle» assure Claude Bernet, qui préside ce débat particulier. Il y a pourtant des sujets où un contact direct reste essentiel. C’est le cas notamment des questions d’aménagement local. Le 23 octobre dernier, le débat Internet a ainsi porté sur l’acheminement des déchets radioactifs sur les derniers kilomètres. Focus : L'enfouissement des déchets nucléaires. publicsenat / Youtube 12/6/2013 Si le transport ferroviaire s’impose pour les trajets entre les centres actuels de stockage sur les sites des centrales nucléaires et dans les laboratoires, comment amener les "colis" de la gare la plus proche jusqu’à Cigeo, situé dans une zone rurale non desservie ? Faudra-t-il créer de nouvelles routes destinées aux seuls camions transportant des produits dangereux ? Créer de toute pièce une nouvelle ligne de chemin de fer ? Ces questions locales impactant la vie des populations riveraines n’auront été abordées que sur un media auquel tout le monde n’est pas connecté. Déchets nucléaires à Bure, débat public CIGEO. kna60 / Youtube 12/7/2013 Nul doute que le déroulement du débat actuel et ses résultats seront disséqués par les pouvoirs publics et étudiés par les chercheurs en sciences humaines. En attendant, il vous reste jusqu’au 15 décembre pour donner votre avis. Source : Lien / link
  2. En utilisant des outils d’imagerie médicale, il est possible d’étudier les structures internes de fossiles de plantes sans les endommager. Pour observer les structures internes des fossiles, il faut la plupart du temps les couper en fines lamelles qui seront ensuite examinées au microscope. Mais grâce aux progrès de l’imagerie et à l’utilisation du scanner Carole Gee à l'Université de Bonn, en Allemagne, a pu étudier des cônes de conifères vieux de 150 millions d’années sans les endommager. Cône fossile d’Araucariaceae vu au scanner 2D et 3D. Carole T. Gee «Parce que chaque spécimen est précieux, l'objectif principal de cette recherche était d'étudier la structure interne des fossiles de cônes de conifères sans les détruire ou les endommager», explique Carole Gee. Les fossiles de plantes, et notamment leurs organes reproducteurs, sont en effet particulièrement rares et indispensables à la compréhension de l’évolution des plantes. Certains spécimens uniques ont été découverts mais pas étudiés pour les préserver, ils sont désormais accessibles à la recherche. La technique mise au point par la scientifique utilise les images rayons X obtenues dans les scanners médicaux. Elles fournissent des sections de coupe qui sont ensuite combinées pour produire une reconstruction 3D de l’échantillon, grâce à un logiciel spécialement adapté pour cette étude dont les détails sont publiés dans la revue Applications in Plant Sciences. La scientifique montre que les reconstructions permettent d’observer la vascularisation, les différents tissus et couches protectrices des fossiles de cônes. Visualisation d'un cône fossile d’Araucariaceae au scanner 2D et 3D. Carole T. Gee. Grâce à ces détails, l’équipe qui a étudié les cônes a pu les faire correspondre à trois familles distinctes : Pinaceae (la famille des pins), Araucariaceae (une famille de conifères présente dans l'hémisphère sud) et Cheirolepidiaceae (une famille aujourd'hui disparue). « Cela nous dit qu’il y a 150 millions d'années, les anciennes forêts de l'ouest de l'Amérique du Nord étaient composées de membres de ces trois familles. Les cônes fossiles d’Araucariaceae de l'Utah confirment que cette famille, qui pousse désormais naturellement en Australasie et en Amérique du Sud, avait autrefois une répartition mondiale », note Carole Gee. « Notre technique a prouvé son efficacité et peut devenir un outil puissant pour la paléobotanique » conclut-elle. Vue en 3D d'une coupe de cône de pin au scanner BotanicalSociety / Youtube 24/10/2013 Source : Lien / link 12/11/2013
  3. D'après le dernier décompte de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) publié en septembre, ils sont 250 en France. Les loups ont été repérés dans pas moins de 515 communes et on les voit de façon régulière dans 271 d'entre elles. Cet été, Canis lupus italicus est arrivé en Lozère. En 2008, année où l'on a commencé les comptages, ils étaient moins de 200 sur 319 communes. Depuis, ils ont quitté les hauteurs du parc national du Mercantour pour occuper l'ensemble de l'arc alpin ainsi que de petits territoires des Vosges et des Pyrénées-Orientales (voir carte ci-dessous). Pourquoi une telle progression alors que le loup avait officiellement disparu de France en 1940 ? "En 1970, il ne restait que quelques individus en Italie, dans les Abruzzes. Protégée, l'espèce est remontée par les Apennins pour réapparaître dans le Mercantour français en 1992", raconte Jean-François Darmstaedter, président de Ferus, l'association pour la conservation du loup, de l'ours et du lynx en France. Reportage de 26mn de France3 sur le retour du loup en France. Sainte Croix / Youtube 8/4/2011 Sur son chemin, le loup trouve des conditions favorables : alors que presque la moitié des Français vivaient encore à la campagne en 1940, ils ne sont plus que 14 % de ruraux aujourd'hui. Espèce craintive et nocturne, le loup profite ainsi des vastes espaces délaissés par l'homme. Des espaces où de surcroît les ongulés sauvages pullulent. Or chevreuils et cerfs, mais aussi bouquetins, chamois et mouflons constituent l'ordinaire de ce prédateur. Pour l'heure, le loup recolonise le territoire de façon erratique : "En meute, seul le couple dominant peut se reproduire, ce qui amène des individus à quitter le groupe pour accomplir des dizaines de kilomètres de nuit, empruntant routes et ponts", estime Eric Marboutin, expert de l'espèce à l'ONCFS. C'est ainsi que les loups ont délaissé le Jura pour s'arrêter dans les Vosges. "Potentiellement, tout le massif central, les Pyrénées, les Vosges et le Jura lui sont favorables", poursuit Eric Marboutin. Il n'y a donc pas de raisons pour que la progression de l'espèce cesse. Sauf si l'homme l'arrête. Ce que souhaitent les éleveurs de moutons. On a comptabilisé 1874 attaques de troupeaux en 2012 et 6102 pertes d'animaux indemnisées par l'Etat. C'est 30 % de plus qu'en 2011. Malgré cela, le "plan loup" 2013-2017, dévoilé en mai, a réaffirmé le statut d'espèce protégée de l'animal. Sauf dérogation, il est interdit de l'abattre. Ces dérogations sont en hausse : 24 "prélèvements" pourront être effectués en 2014 - alors qu'entre 2008 et 2012, seuls 7 loups ont été officiellement abattus. Mais pas de quoi empêcher l'espèce de poursuivre sa colonisation du territoire français. Source : lien / link 12/11/2013
  4. Identifiée au large de la Caroline, elle a longtemps échappé à la découverte, car il est impossible de la distinguer extérieurement du requin-marteau commun. Sphyrna gilberti : c’est le nom d’espèce du requin-marteau de Caroline, nouvellement identifié par Joe Quattro de l’université de Caroline du Sud. Ce requin a été particulièrement difficile à dénicher car rien ne le distingue extérieurement de son cousin le requin-marteau halicorne (Sphyrna lewini). GlobeTrendy / Youtube 9/11/2013 La Caroline du Sud est une zone où plusieurs espèces de requins viennent mettre bas…et où chaque année les scientifiques viennent étudier ces poissons dont 10% des espèces sont placées sur la liste des animaux menacés par l’UICN. C’est en pratiquant, en 2006, des analyses génétiques sur des nouveau-nés que l’équipe de Joe Quattro a remarqué une anomalie : la présence de deux signatures génétiques différentes chez de jeunes requins-marteaux halicornes. Des recherches menées dans la littérature spécialisée ont fait ressortir le cas d’un requin-marteau halicorne décrit en 1967 par Gilbert Carter, conservateur à l’époque du Musée d’histoire naturelle de Floride. Ce requin-là avait dix vertèbres de moins que les autres halicornes. L’équipe de Quattro a pu retrouver le spécimen et a suggéré qu'il appartenait à une espèce distincte, dite cryptique (c’est-à-dire qui est physiquement presque impossible à différencier de l’espèce commune). Des analyses génétiques complémentaires menées depuis 2006 sur plusieurs centaines de requins ont permis de confirmer qu’il s’agissait bien là de deux espèces distinctes. Le détail des analyses est publié dans la revue Zootaxa. Source : Lien / link
  5. TOKYO - L'expert nucléaire américain Lake Barrett s'est dit mercredi très confiant dans les capacités du groupe Tepco à mener à bien le retrait du combustible de la piscine du réacteur 4 de la centrale accidentée de Fukushima, une tâche très délicate qui doit débuter ce mois-ci. Je pense que la compagnie Tepco (Tokyo Electric Power) est prête pour l'extraction du combustible, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse, en tant que spécialiste extérieur invité par l'exploitant de la centrale ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. A l'issue d'une visite du site mercredi, M. Barrett s'est dit impressionné par la qualité des nouveaux équipements installés pour effectuer cette opération, des moyens extrêmement coûteux, ainsi que par la préparation des techniciens constatée durant un essai pratique. On a l'impression de se trouver dans un bâtiment d'une centrale en fonctionnement tant les équipements ont été bien mis en place. L'eau de la piscine de désactivation du combustible usé elle-même est presque aussi limpide que celle d'une piscine d'un site non accidenté, a-t-il ajouté. Le toit et un pan de mur du bâtiment du réacteur 4 ont pourtant été soufflés par une violente explosion d'hydrogène en mars 2011, déflagration qui en a grandement fragilisé la structure et projeté des débris dans la piscine. Tepco a depuis bâti une nouvelle couverture et installé un dispositif flambant neuf de retrait du combustible, ainsi que procédé à la récupération des détritus tombés dans le bassin, au-dessus des 1.535 assemblages qu'il contient. Cependant la difficulté du retrait se trouve dans la présence de petits débris coincés au milieu des assemblages de combustible, a toutefois reconnu M. Barrett. Des répétitions ont déjà eu lieu et Tepco doit débuter le retrait d'ici à la fin du mois si tout va bien. La compagnie avait reçu mardi de la part de l'Autorité japonaise de régulation nucléaire le certificat de fin de contrôle préalable des équipements de retrait du combustible de la piscine 4. Avant d'extraire les assemblages, Tepco doit encore recevoir les autorisations finales requises. M. Barrett, qui fut partie prenante au démantèlement de la centrale américaine accidentée de Three Mile Island, a aussi jugé que même si le désastre de Fukushima est bien plus grave que celui de Three Mile Island et le démantèlement bien plus compliqué, le Japon a les capacités techniques requises. ROMANDIE 13/11/2013
  6. Interdire l’exploitation des animaux dans un cirque. C’est ce que devrait imposer la Catalogne sur son territoire. Une proposition de loi a été déposée en ce sens la semaine dernière par cinq des sept groupes parlementaires, ce qui représente 107 des 135 députés du Parlement régional. Elle affirme que la vie menée par les animaux dans les cirques “se caractérise par l’isolement, les châtiments, la peur et la captivité”. euronewsfr / Youtube 5/11/2013 Selon l’association pour la protection des animaux Libera, 133 municipalités ont déjà interdit les spectacles de cirque avec animaux en Espagne dont 99 en Catalogne. La proposition de loi complète une législation datant de 2008 dans laquelle le Parlement catalan définissait les animaux comme “des êtres vivants dotés de sensibilité physique et psychique”. En 2010, la région avait voté l’interdition de la corrida. Une loi entrée en vigueur l’année dernière. Euronews 5/11/2013
  7. Au moins une personne a été tuée par la chute d’un arbre et cinq autres blessées hier dans le nord du pays par des vents allant jusqu‘à 221 km/h. Le fonctionnement des transports a été perturbé dans la capitale Zagreb et sur la côte adriatique notamment dans le trafic des ferries. euronewsfr· / Youtube 11/11/2013 Euronews 12/11/2013
  8. PARIS - Le ministère de l'Ecologie s'apprête à accorder à la compagnie américaine Hess Oil la propriété de sept permis pétroliers dans le Bassin parisien, ont indiqué mardi des opposants aux gaz et pétroles de schiste. Selon plusieurs opposants, reçus en fin de semaine dernière au ministère, une partie au moins de ces permis concernant la Seine-et-Marne, l'Aisne, l'Aube, la Marne, le Loiret et l'Yonne, ciblent du pétrole de schiste, dont l'exploitation nécessiterait le recours à la fracturation hydraulique. Cette technique de forage est interdite en France depuis 2011 en raison de ses risques pour l'environnement. Vendredi 8 novembre 2013 s'est tenue une réunion relative à la situation des demandes de permis « Hess oil » dans les départements de la Seine-et-Marne et de l'Aisne. anne degalzain / Youtube 9/11/2013 Ces permis ont été déposés à l'origine par la compagnie Toreador, mais ont depuis été rachetés par la société Hess Oil et font ainsi l'objet d'une demande de mutation auprès du ministère qui a jusqu'ici refusé d'accorder son feu vert à ces demandes. Condamné fin septembre par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) à devoir réexaminer ces demandes, le ministère de l'Ecologie s'apprêterait désormais à approuver ces mutations, ont indiqué à l'AFP des opposants reçus en fin de semaine dernière au ministère. Cette décision aura pour effet, redoutent-ils, de rendre opérationnels ces permis. Il est vraisemblable que l'Etat va octroyer cette mutation, a indiqué à l'AFP Jane Buisson, présidente de Nature Environnement 77. Il n'y a aucune ambiguïté, le ministère va signer, a assuré pour sa part Isabelle Levy, membre du collectif fertois anti-schiste. Dans un communiqué publié vendredi, le ministère estime que le code minier actuel ne permet pas de refuser ces mutations, sauf à exposer le ministère à un nouveau contentieux, avec à la clef de lourdes indemnités qui pourraient atteindre plusieurs millions d'euros. Suite à sa condamnation à Cergy le 26 septembre, l'Etat est déjà sous le coup d'astreintes journalières de 14.000 euros depuis le 17 octobre, a-t-il rappelé. Pour tenter d'explorer toutes les options juridiques possibles, une nouvelle réunion est toutefois prévue avec les opposants anti-schiste en fin de semaine ou la semaine prochaine, précise-t-on au ministère. Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a rappelé dans son communiqué sa farouche opposition à l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique et appelé à se détourner de notre sempiternelle addiction aux énergies fossiles, en cohérence avec l'objectif fixé par le président de la République de réduire de 30% notre consommation d'hydrocarbures à horizon 2030. Ainsi, le ministre assure qu'il n'accordera aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures avant la réforme du code minier en 2014. romandie 12/11/2013
  9. SAINT-PETERSBOURG - Les trente membres d'équipage du navire de Greenpeace arrêtés après une action sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique et transférés de Mourmansk à Saint-Pétersbourg en wagon spécial, ont été à nouveau incarcérés à leur arrivée mardi dans l'ex-capitale impériale, selon l'ONG. L'ONG a indiqué ne pas savoir dans quel centre de détention les 30 personnes seraient placées. L'administration pénitentiaire a indiqué un peu plus tard dans un communiqué qu'elles avaient été transférées dans différentes prisons. AFP / yOUTUBE 12/11/2013 Selon Greenpeace, l'un des centres pourrait être Kresty, une prison du XIXe siècle en brique rouge sur les bords de la Neva, connue à l'époque tsariste puis soviétique pour ses prisonniers politiques. Les détenus avaient quitté lundi leur centre de détention de Mourmansk, dans l'Arctique. Le Comité d'enquête russe a expliqué que les 30 détenus relevaient désormais de la juridiction de Saint-Pétersbourg. Les trente membres de l'équipage du navire Arctic Sunrise de Greenpeace, dont 26 ne sont pas Russes, ont été arrêtés en septembre lors de l'arraisonnement musclé du bateau par un commando héliporté des garde-côtes du FSB russe. Ils ont ensuite été placés en détention provisoire à Mourmansk, principale ville de la région, après que certains d'entre eux eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents. ROMANDIE 12/11/2013
  10. Une dépression tropicale s'approche des Philippines et menace de causer encore plus de dommages dans les zones ravagées par le typhon le plus violent de la saison. Le gouvernement philippin émet de nouvelles alertes à propos de cette tempête qui devrait traverser le centre et le sud du pays. Selon l'Agence météorologique japonaise, à 9 heures ce mardi matin, la dépression se trouvait à l'est de l'île de Mindanao et se déplaçait en direction ouest-nord-ouest avec des vents atteignant 82,8 km/h. Les routes bloquées et les communications coupées nuisent aux efforts déployés pour venir au secours des survivants du typhon Haiyan qui a frappé le centre des Philippines vendredi. Des précipitations et des vents violents ont dévasté plusieurs régions du pays dont la ville de Tacloban sur l'île de Leyte. La mort de 1774 personnes a été confirmée par le gouvernement philippin. Certains observateurs craignent que le nombre de victimes dépasse les 10 000. Les régions sinistrées ont été affectées par la pluie ce mardi matin. A Tacloban, des gens qui tentent d'évacuer les lieux se sont rassemblés à l'aéroport. Ils disent qu'il ne reste plus rien dans la ville, et qu'ils veulent aller dans un endroit où ils trouveront un abri et de la nourriture. Quant à l'aide apportée par le Japon, une équipe médicale de 25 membres en provenance du Japon est arrivée sur l'île de Cebu mardi. Ils seront répartis en trois équipes et se dirigeront vers la ville de Tacloban sur l'île de Leyte. De plus, le gouvernement japonais offrira 10 millions de dollars en matériel de secours et en biens de première nécessité aux résidents des zones sinistrées. - La Grande-Bretagne pour sa part, enverra un navire équipé d'un système pour purifier l'eau de mer. Un avion militaire de transport sera aussi dépêché sur les lieux. Le gouvernement britannique offrira environ 16 millions de dollars en aide d'urgence (9,6 millions de $ annoncés précédemment). - L'Australie en plus de son offre financière, enverra une équipe médicale sur les lieux mercredi. - La Chine dit que le gouvernement et la Croix-Rouge enverront chacun des biens d'une valeur d'environ 100 000 dollars, tandis que Taïwan offre 200 000 dollars. Pour les aides déjà recensées voir un des articles précédents : Typhon Haiyan : l'aide humanitaire s'organise aux Philippines... NHK WORLD 12/11/2013 - NHK
  11. Le Japon n'est pas parvenu à convaincre la Corée du Sud de lever l'interdiction d'importer les produits de la mer japonais. Le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Yasumasa Nagamine et son homologue sud-coréen Ahn Chong-ghee se sont rencontrés hier lundi à Tokyo. Selon les négociateurs japonais, la Corée du Sud ne dispose pas de preuves scientifiques pour justifier cette interdiction. Rappelons que Séoul a imposé un embargo en septembre sur les produits de la mer provenant de huit préfectures japonaises, basant sa décision sur les rapports de fuites d'eau radioactive provenant de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Dai-ichi. NHK WORLD 12/11/2013
  12. Des responsables du gouvernement japonais et de Tepco, l'opérateur de la centrale accidentée Fukushima Dai-ichi, ont convenu de mesures pour protéger la centrale des fortes précipitations. Ils espèrent ainsi limiter les fuites d'eau radioactive. Le vice-ministre de l'Industrie, Kazuyoshi Akaba, a constaté qu'un nombre inhabituel de typhons et d'orages au cours du mois passé avait provoqué des fuites d'eau de pluie radioactive dont une partie pourrait s'être échappée en dehors du complexe industriel, et peut-être même jusqu'à la mer. Les représentants du gouvernement et de Tepco ont débattu de cette question lors d'une réunion hier lundi à la préfecture de Fukushima. Ils ont décidé d'installer d'ici mars 2014 sur les réservoirs de stockage des tuyaux de drainage qui devraient permettre d'éviter qu'environ 60% de l'eau de pluie ne s'écoule dans les enceintes entourant les réservoirs. Jusqu'à présent, l'eau de pluie provoquait une accumulation de l'eau contaminée dans les enceintes, avant qu'elle ne déborde et ne se répande dans le sol entourant la centrale. Ils ont également convenu de doubler la hauteur de toutes les enceintes pour atteindre 60 centimètres d'ici la fin de l'année et, si nécessaire, de surélever certaines portions de ces enceintes à 130 centimètres d'ici la fin de mars 2014. NHK WORLD 12/11/2013
  13. A la conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se déroule en Pologne, c'est déjà le désaccord entre les nations industrialisées et les pays en voie de développement. Les représentants de plus de 190 pays et régions ont lancé les pourparlers lundi à Varsovie. Ils discutent d'un nouveau cadre devant entrer en vigueur en 2020 pour lutter contre le réchauffement de la planète. - Les délégués chinois ont déclaré que les pays industrialisés ont une responsabilité historique de réduire les gaz à effet de serre. Ils exigent de ces nations plus d'aide monétaire et technologique pour le reste de la communauté internationale. - Les délégués de l'Union européenne disent que chaque pays devrait présenter l'an prochain leurs objectifs de réduction pour qu'un document légalement contraignant soit adopté en 2015. - Le Japon, pour sa part, veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 3,8% par rapport au niveau de 2005. Il s'agit d'un objectif beaucoup moins ambitieux que la réduction initiale de 25% par rapport au niveau de 1990. Le Japon a décidé de se donner une nouvelle cible parce qu'une grande partie de son électricité provient maintenant de centrales thermiques. Toutes les centrales nucléaires japonaises ont été fermées à la suite de l'accident de 2011 à Fukushima. Les dirigeants nippons espèrent compenser ce recul de leurs ambitions en promettant à cette conférence de Varsovie une aide de 16 milliards de dollars aux pays en voie de développement au cours des trois prochaines années. NHK WORLD 12/11/2013
  14. Quatre-vingt cinq cochons sont morts dans un accident de la route impliquant le camion qui les transportait aux alentours de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), tard dans la soirée du lundi 11 novembre, selon le quotidien régional La Provence. "Un semi-remorque avec à son bord 180 cochons s'est renversé hier à 23h45 sur l'A54 aux environs de la sortie numéro 13", écrit le journal. Les deux chauffeurs du camion, légèrement blessés, sont sains et saufs. L'accident s'est produit sur l'A54, non loin de Salon-en-Provence, le 11 novembre 2013. ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO) Le poids lourd, qui s'est couché sur la chaussée, "circulait dans le sens Salon-Nîmes [Gard]", précise le quotidien. "Arrivés sur place, les secours se sont immédiatement lancés à la recherche des 30 cochons échappés sur l'autoroute, qu'ils ont rapidement encerclés puis attrapés", complète le journal. "Sur les 180 animaux, 60 sont morts dans l'accident, 25 ont été euthanasiés et 95 rescapés ont été transportés dans une bétaillère". L'intervention des pompiers s'est terminée au milieu de la nuit, trois heures après l'accident. Le transporteur n'a pas précisé si les rescapés seraient conduits, ou non, à l'abattoir. Francetv info 11/11/2013
  15. Objectif : éteindre l'incendie. L'Assemblée nationale a décidé, mardi 12 novembre, de créer une mission d'information sur l'écotaxe poids lourds, dont la mise en œuvre a été suspendue par le gouvernement face à la fronde des opposants bretons qui réclament sa suppression. La semaine dernière, les sénateurs socialistes avaient fait savoir qu'ils allaient demander la création d'une commission d'enquête sur la société Ecomouv', chargée de la collecte de l'écotaxe. "Les députés souhaitent par cette mission transversale rétablir un climat de confiance et créer les conditions d'un dialogue constructif. Elle formulera des propositions visant à améliorer le dispositif existant", a déclaré dans un communiqué le président de l'Assemblée, Claude Bartolone. Le gouvernement s'est donné quelques mois pour trouver une solution. Mais il a écarté, lundi, tout enterrement de la mesure, au lendemain d'un week-end marqué par de nouveaux heurts entre manifestants et forces de l'ordre. Les modalités de fonctionnement seront fixées la semaine prochaine mais, précise le communiqué, "sa composition respectera la représentativité de l'Assemblée nationale" et "son président et son rapporteur seront issus de l'opposition et de la majorité parlementaires". Source : Lien / Link
  16. Haro sur Ecomouv' ! Alors que l'État est confronté à une fronde fiscale contre l'écotaxe poids lourds, tous les regards se tournent maintenant sur les conditions dans lesquelles a été signé le partenariat public-privé (PPP) qui confie à cette société le soin de mettre en place et d'opérer le dispositif de collecte du nouveau prélèvement. Mardi, l'Assemblée a annoncé la constitution d'une mission d'information parlementaire pour y voir plus clair. radiortl / Youtube 7/11/2013 Et pour cause, le gouvernement a opportunément révélé fin octobre qu'en cas d'abandon pur et simple de l'écotaxe, ce consortium détenu à 70 % par un opérateur italien d'autoroute, Autostrade per l'Italia, est en droit de réclamer à l'État la modique somme de 800 millions d'euros ! Emmanuel Duteil: Enquête sur le contrat avec Ecomouv. BFMbusiness / Youtube 30/10/2013 Autre élément qui scandalise dorénavant les élus : la part importante des recettes de la taxe qui doit être attribuée à cet opérateur privé. Le PPP, signé en 2011, après un appel d'offres lancé le 31 mars 2009, prévoit en effet qu'Ecomouv' engrangera 250 millions d'euros sur les 1,15 milliard qu'est censée générer l'écotaxe chaque année, soit 22 % des recettes ! Un chiffre que beaucoup comparent aux 13 % du produit récupéré par Toll Collect, le consortium chargé de prélever l'écotaxe en Allemagne, grâce à un système similaire à celui prévu en France. Même si le contrat n'est finalement pas annulé, la puissance publique y sera de sa poche : à partir de janvier 2014, l'État se serait engagé à s'acquitter de 20 millions d'euros par mois, que la collecte ait démarré ou non. Contrat Ecomouv : les sénateurs avaient alerté sur le coût de gestion «considérable» dès 2011. publicsenat / Youtube 7/11/2013 Attaqué pour sa mauvaise gestion du dossier, l'occasion était trop belle pour le gouvernement de détourner l'attention en renvoyant l'opposition à ses propres responsabilités. C'est elle qui avait négocié, pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, ce partenariat public-privé. Ecomouv' : un contrat qui dépasse les bornes ? Francais / Youtube 5/11/2013 Face à la fronde bretonne, même Jean-François Copé s'est senti obligé, mardi, de critiquer à son tour les coûts de gestion "aberrants" de l'écotaxe. Nathalie Kosciusco-Morizet, alors ministre de l'Environnement, Valérie Pécresse, ministre du Budget et François Baroin, ministre de l'Économie et des Finances, qui ont donné leur accord pour la signature du contrat avec Ecomouv', ont du apprécier... Tous ont essayé de minimiser leur responsabilité dans cette affaire. Ecotaxe : Eva Joly dénonce le contrat signé avec Ecomouv'. TVLaCourneuvePS / Youtube 4/11/2013 Jean-Louis Borloo, initiateur de l'écotaxe en tant que ministre de l'Écologie au moment du Grenelle, ne veut pas plus porter le chapeau : "J'assume politiquement l'écotaxe qui, à l'époque, avait été approuvée à l'unanimité, mais quand je suis parti du gouvernement, en novembre 2010, rien n'avait encore été signé", a-t-il déclaré à Paris-Match. "Je ne me suis jamais mêlé de près ou de loin au choix du concessionnaire. Il y avait une commission d'appel d'offres. Il n'appartient pas au ministre de s'en mêler. Sinon, ça serait une république bananière." La polémique enfle autour du contrat d'Ecomouv'. itele / Youtube 4/11/2013 Si les uns et les autres essaient aussi désespérément de se refiler la patate chaude, c'est que les conditions d'attribution du partenariat public-privé à Ecoumouv' posent en effet de nombreuses questions, comme le révélait déjà Le Point, en mai 2011. (Retrouvez notre enquête de l'époque.) En août 2009, le ministère de l'Écologie, de l'énergie du développement durable et de l'aménagement du territoire, alors encore dirigé par Jean-Louis Borloo, reçoit les offres de sociétés privées en lice pour gérer l'écotaxe pour le compte de l'État. Vinci abandonne très vite la partie. Quatre concurrents restent en lice, dont deux consortiums : le groupe Alvia, piloté par la Sanef, concessionnaire d'autoroutes français, en partenariat avec la Caisse des dépôts, Atos Worldline et Siemens, Billoo Development BV qui fait face à France télecom allié à CS système d'information. Deux sociétés concourent seules. Il s'agit d'Autostrade per l'Italia, constructeur et gestionnaire d'autoroute dans la péninsule, et de Billoo Developement BV. Ecomouv' dans la ligne de mire. itele / Youtube 5/11/2013 Mais c'est le successeur de Borloo à l'Écologie, NKM et Thierry Mariani (aux Transports) qui signent finalement le classement des offres, le 14 janvier 2011. Ils placent en tête Autostrade. Mais la Sanef ne veut pas rendre les armes. Le concurrent de la société italienne, qui espérait l'emporter, relève qu'un bureau d'études techniques suisse, Rapp Trans, a été consulté par le gouvernement alors que son holding de tête assiste les Italiens sur un autre appel d'offres similaire en Pologne et en Autriche. Selon Mediapart, son président de l'époque, Jean-Pierre Chassigneux, met en garde par écrit le directeur de cabinet de François Fillon : "Ajouté au risque politique évident que présente déjà l'instauration d'une taxe poids-lourds, écrit-il de façon prémonitoire, celui d'un cafouillage de mise en place dû à l'incapacité de l'opérateur choisi, additionné à un risque de contentieux (...) dont l'issue ne fait aucun doute me paraît une forte accumulation de facteurs négatifs", selon des extraits révélés par le site d'investigation. Simple mauvaise foi du perdant ? Pas seulement. Le 5 septembre dernier, le gouvernement a repoussé une énième fois l'écotaxe au 1er janvier 2014 en évoquant ... des "dysfonctionnements persistants" du dispositif technique. Une façon de reconnaître les défaillances d'Ecomouv' dans la préparation d'un système reposant sur un suivi des poids lourds grâce à une borne satellite couplée à des boîtiers GPS embarqués dans chaque véhicule et des portiques de contrôle sur les routes. Tandis que la suspension de l'écotaxe fait encore débat, le choix d'Ecomouv' par le précédent gouvernement pour prélever cette taxe est contesté. LInternauteMagazine / Youtube 6/11/2013 Quoi qu'il en soit, à l'époque, Jean-Pierre Chassigneux ne se contente pas d'alerter l'exécutif au plus haut niveau. Selon nos informations d'alors, il s'adresse au Service central de la prévention de la corruption (SCPC), au motif que sa société aurait "été approchée" pour "faire comprendre que le résultat de l'appel d'offres serait fonction de ce qu'elle pourrait accepter de faire ou de qui elle pourrait gratifier" ! La SCPC prend ces accusations suffisamment au sérieux pour demander une enquête. Une demande qui donne lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée au parquet de Nanterre, territorialement compétent (le siège d'Ecomouv' y est installé), dont le procureur général n'est autre que... Philippe Courroye, magistrat réputé proche de Nicolas Sarkozy. La Brigade de répression de la délinquance économique de la police judiciaire mène les investigations. Selon la déposition de Chassigneux aux limiers de la rue des Rentiers, un mystérieux intermédiaire, dont il fournit le nom, lui aurait remis un numéro de téléphone à appeler, s'il voulait remporter l'appel d'offres. Ecomouv' : un scandale qui pollue l'Etat ? Francais / Youtube 5/11/2013 Selon nos informations, cette enquête a pourtant récemment conclu à une "absence d'infraction". Le parquet de Nanterre a d'ailleurs classé l'affaire au mois d'octobre dernier. Juste avant que le successeur de Courroye, Robert Gelli, annonce, le 6 novembre, son intention de la rouvrir. Un timing pour le moins malheureux qui fait dire à un responsable de droite impliqué dans la préparation de l'appel d'offres de l'écotaxe que "le procureur a rouvert l'enquête sans élément nouveau". Et de suggérer une pression de la chancellerie sur le parquet. Cette nouvelle investigation, qui arrange en tous cas le gouvernement, a été décidée en toute indépendance, réplique une source proche du parquet. Il s'agit de "vérifier" tous les éléments évoqués publiquement sur cette affaire ces derniers jours surtout dans la presse. Notamment le coût du partenariat avec Ecomouv', qui n'aurait pas été exploré lors de la première investigation, menée pour l'essentiel, "sur pièces". Comprendre à partir de documents, dont les jugements rendus par la justice administrative. Ecomouv' : les raisons de la colère. itele / Youtube 5/11/2013 Car à l'époque, Jean-Pierre Chassigneux ne se contente pas de faire part de ses soupçons de corruption. La Sanef conteste également devant la justice administrative les conditions du "dialogue compétitif" pour l'attribution du PPP mené sous l'égide de l'État. Parmi les nombreux griefs portés devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, figure le fait qu'Autostrade, qui avait été placée en tête lors du classement des offres, s'est soudainement alliée à des partenaires (Thalès, SNCF, SFP, Steria prennent des participations minoritaires dans Ecomouv'), pour se "franciser", et se renforcer financièrement et techniquement. Une évolution incompatible, argumente la Sanef, avec l'article 2.9 du règlement de la consultation qui posait le principe de "l'intangibilité des candidatures". La société d'autoroute reproche également à l'État d'avoir introduit des critères trop lâches pour juger des candidatures, comme celui de la "crédibilité" des candidats, difficile à apprécier, ou de "coût global de l'offre", trop imprécis pour identifier l'offre la plus avantageuse. Parmi les points soulevés, figure aussi en bonne place l'accusation de conflit d'intérêts entre Autostrade et Rapp Trans, le cabinet suisse conseil technique de l'État sur l'écotaxe poids lourds. Autant d'arguments validés par le tribunal administratif en première instance. Dans une ordonnance rendue en mars 2011, il annule purement et simplement la passation de contrat de partenariat en retenant tous les arguments avancés par le groupement Alvia ! Mais le feuilleton est loin d'être terminé. Le 24 juin 2011, coup de théâtre. Le Conseil d'État prend l'exact contrepied du tribunal de Cergy (voir le jugement ICI -en bas de la page à gauche). La plus haute juridiction administrative du pays démonte un à un les arguments portés par le concurrent malheureux de l'appel d'offres. Il considère notamment que "le fait de recourir à l'assistance technique de sociétés filiales d'un groupe qui a collaboré ponctuellement avec Autostrade per l'Italia dans le cadre d'un appel à projets de télépéage poids lourds en Autriche et en Pologne ne saurait, à lui seul, caractériser un manquement à l'impartialité de la part de ces conseils extérieurs". Et rappelle qu'il s'agit d'une "collaboration ponctuelle" qui "ne représentait que 0,4 % du chiffre d'affaires du groupe Rapp". Le Conseil d'État note également que l'expertise technique requise peut rendre "inéluctable l'existence de relations d'affaires antérieures, dans d'autres pays". Il souligne aussi que l'État a fait signer une clause de confidentialité aux équipes de conseil dès la candidature d'Autostrade connue. Au-delà du volet judiciaire, beaucoup s'indignent de voir l'État déléguer le recouvrement de l'impôt à un prestataire extérieur, pour un coût jugé mirobolant. Le CGT finances publiques n'hésite pas à dénoncer le retour des fermiers généraux, ces notables qui collectaient l'impôt au nom de la Couronne sous l'Ancien Régime en se rémunérant au passage. ECOMOUV' écotaxe poids lourds l'équipement embarqué. Ecomouvideo / Youtube 30/6/2013 La critique est un peu facile. Beaucoup de pays d'Europe ayant choisi d'appliquer une taxe poids lourds ont eu recours à un prestataire privé pour sa gestion. Un choix qui s'explique par le montant de l'investissement à consentir pour installer l'infrastructure et la complexité de sa gestion, à l'heure où l'État cherche à réduire la dépense publique. Nicolas Doze: Ecomouv est le bouc émissaire de l'écotaxe. BFMbusiness / Youtube 6/11/2013 La faiblesse d'un rendement comparé au coût facturé par Ecomouv' vient en partie du choix français de limiter l'écotaxe aux routes auparavant gratuites pour les poids lourds. En Allemagne, l'écotaxe rapportait en 2009 plus de 4 milliards d'euros. Mais ce rendement élevé est possible grâce à l'inclusion du réseau autoroutier, jusque-là gratuit. Dans l'Hexagone, qui a pourtant fait le choix de cibler les camions à partir de 3,5 tonnes contre 12 outre-Rhin, l'écotaxe ne devrait faire rentrer que 1,15 milliard (pour un coût de gestion de 250 millions), car le réseau autoroutier payant a été exclu. C'était en tout cas l'analyse de l'auteur du rapport d'information parlementaire de 2011, Hervé Mariton. Cet élu UMP spécialiste des transports expliquait en 2011 à ses collègues que "les coûts fixes sont élevés au regard d'un réseau qui est moins étendu que le réseau allemand". Chaque portique, qu'il faut bien financer, coûte entre 500 000 euros et un million d'euros, selon la largeur de la route enjambée. Il précisait en revanche que "les coûts de fonctionnement par rapport au rendement de la taxe seront nettement inférieurs en France à ce qu'ils sont en Slovaquie". Ministre des Transports jusqu'en novembre 2010, Dominique Bussereau justifie aujourd'hui le recours au PPP en expliquant que seul ce montage permettait "l'instauration d'une écotaxe à base taxable faible". En d'autres termes, une nouvelle taxe peu rentable, mais nécessitant beaucoup d'investissement... Là est peut-être le défaut originel de l'écotaxe. Le Point 12/11/2013
  17. Le Conseil d'État a annoncé mardi avoir rejeté une demande de l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE), qui représente des petites entreprises du secteur, de suspendre l'écotaxe, étant donné que le gouvernement a déjà reporté sine die son entrée en vigueur. "La requête de l'OTRE est rejetée", indique le Conseil d'État dans son ordonnance. La fédération des transporteurs routiers avait déposé fin août un recours en référé contre le décret du 28 juin 2013, qui définit les droits et obligations des redevables de cette taxe. euronewsfr / youtube 10/11/2013 Cette procédure permet de demander la suspension provisoire d'une décision si "l'urgence le justifie" et s'il est "fait état d'un moyen propre à créer, en l'état de l'instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision", rappelle le Conseil d'État dans un communiqué. "Le juge des référés du Conseil d'État a cependant relevé que le gouvernement avait récemment décidé de suspendre l'entrée en vigueur de l'écotaxe, qui était initialement prévue au 1er janvier 2014. Il en a déduit que la condition d'urgence n'était pas remplie et que la demande de suspension présentée par l'OTRE devait être rejetée", poursuit-il. Marylise Lebranchu : L'écotaxe est l'impôt le plus cher du monde ? radiortl / Youtube 4/11/2013 La haute autorité administrative reste toutefois saisie du dossier sur le fond. "La requête en annulation du décret du 26 juin 2013, dont le Conseil d'État statuant au contentieux reste saisi, sera examinée ultérieurement", précise encore le communiqué. Votée au printemps, l'écotaxe, dite "taxe poids lourds", doit s'appliquer à tous les véhicules de plus de 3,5 tonnes transportant des marchandises, circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilométriques. Son entrée en vigueur a été reportée sine die face à la forte opposition rencontrée en Bretagne dans un premier temps et qui s'est étendue à d'autres régions. Jimmy57 / Youtube 8/11/2013 Source : Lien / link 12/11/2013
  18. Le Canada et les États-Unis font face à une disparition massive d’étoiles de mer. Elles ont contracté une maladie qui entraîne leur dépérissement. Les premiers cas ont été décelés en juin 2013, mais aujourd’hui toute la côte ouest de l’Amérique du Nord est concernée, et les scientifiques n’ont toujours aucune idée de la raison d’une telle épidémie. Les étoiles de mer, sur la côte ouest de l’océan Pacifique, vivent actuellement l’une de leurs plus graves crises écologiques. Elles sont atteintes d’une maladie qui endommage tant leurs tissus qu’elles perdent leurs bras et dépérissent puis meurent. Du sud de la Californie au nord de l’Alaska, au moins dix espèces d’étoiles de mer en sont victimes. Les populations sont décimées à des taux record. Par ailleurs, si la maladie est bien connue des biologistes, la raison d’une telle expansion géographique reste un mystère. Atteinte du syndrome de dépérissement, cette étoile de mer P. helianthoides, encore accrochée sur la paroi rocheuse, est dans un état de décomposition. La photo a été prise au parc Whytecliff le 31 août 2013. Jonathan Martin, Flickr, cc by 2.0 En général, lorsqu’une étoile de mer est atteinte du syndrome du dépérissement (Sea star wasting disease, en anglais), une lésion commence à apparaître sur l’ectoderme. Rapidement les tissus sont endommagés, l’étoile perd ses bras et finit par mourir. Ces symptômes s’observent aussi lorsqu’une étoile de mer se retrouve coincée dans une bassine d’eau qui ne lui convient pas entre deux marées. Mais dans le cas du syndrome, ces symptômes surviennent tandis que l’étoile vit dans son habitat naturel. Ce n’est pas la première fois que cette maladie décime la côte ouest des États-Unis. Dans le sud de la Californie, au cours des années 1983-1984 et 1997-1998, des disparitions massives d’étoiles de mer se sont produites. La maladie du dépérissement s’est répandue durant ces deux périodes en réponse au réchauffement de l’océan, lié à l’établissement de deux événements El Niño. Durant cette phase du phénomène Enso, les alizés faiblissent, l’upwelling du Pérou ralentit et toute la bande tropicale du Pacifique se réchauffe. Le changement de température est si rapide que les échinodermes n’ont pas le temps de s’adapter et développent cette maladie. Kevin Grove a filmé les fonds marins au large de Vancouver en Colombie-Britannique au début de mois de septembre 2013. On observe le dépérissement de deux espèces : Pycnopodia helianthoides et Solaster dawsoni. Jonathan Martin, YouTube 2/09/2013. Les premiers signes du développement de la maladie cette année ont été observés en juin, dans l’État de Washington. Puis, en août, c’est en Alaska que des biologistes sont tombés sur des colonies d’échinodermes malades. Ensuite, les observations se sont succédé : en septembre, la Colombie-Britannique rapportait des douzaines d’étoiles de mer mortes non loin de Vancouver, des cas sont observés dans presque toute la Californie, de la Bodega Bay au golfe du sanctuaire marin national de Farallones (tous deux à proximité de San Francisco) au sud de l’État, en passant par le centre de l’État où huit espèces sont affectées. Pourtant cette année, il n’y a pas d’El Niño installé, l’océan n’est pas plus chaud que son état moyen. Et c’est bien ce qui inquiète les biologistes. À première vue, il n’y a pas de facteur externe qui ait pu modifier l’habitat des étoiles de mer, tout le long de la côte. Par ailleurs, les chercheurs de l’université de Californie à Santa Cruz soulignent que les pertes d’étoiles de mer varient grandement suivant la zone concernée. Observation qui complique d’autant plus la détermination de la cause de la maladie. Actuellement, plusieurs laboratoires essaient de trouver l’agent pathogène qui aurait pu se répandre sur des milliers de kilomètres. L'aquarium de Vancouver alarmé par la décimation d'étoiles de mer au large de la côte ouest du Canada. MrPsychoVids / Youtube 30/10/2013. Les pertes sont massives, mais les échinodermes ont une étonnante capacité à se développer rapidement. Il ne devrait donc pas y avoir de disparition des étoiles de mer sur le bord est du Pacifique. Elles n’ont pas de prédateurs mais elles régulent la quantité de moules sur les côtes. Ce qui serait donc à redouter, c’est une invasion de moules... Source : Lien / link 12/11/2013
  19. Voici 55,8 et 53,7 millions d’années, notre planète a connu deux importants réchauffements climatiques. Nous savons maintenant que, dans les deux cas, des mammifères comme l’Hyracotherium ont significativement perdu en taille. Notre planète n’en est pas à son premier réchauffement climatique, bien au contraire. Voici 55,8 millions d’années, lors du maximum thermique du Paléocène-Éocène, sa température moyenne globale a par exemple augmenté de 6 °C en seulement 20.000 ans. Associé à une importante augmentation de la concentration atmosphérique de CO2, cet événement a alors eu une importante conséquence sur les mammifères, par exemple sur les Hyracotherium : ils ont rapetissé de 30 % ! Par la suite, les espèces concernées ont récupéré leur taille lorsque la température est revenue à la normale. Les Hyracotherium, des mammifères aujourd’hui disparus qui sont apparentés aux chevaux, ont rapetissé à plusieurs reprises lorsque la température globale de la Terre a augmenté. Cette adaptation leur permettait probablement de diminuer le ratio entre la surface de leur peau et le volume de leur corps, ce qui facilite les pertes de chaleur. Heinrich Harder, Wikimedia Commons, DP De nos jours, ce phénomène pose toujours question, notamment car nous ne savons pas s’il est survenu de manière ponctuelle ou non. Ce dernier point vient d’obtenir une réponse grâce aux travaux menés à l’université du New Hampshire (États-Unis) par Abigail D’Ambrosia et William Clyde, et qu’ils ont présentés à la rencontre annuelle de la Société de paléontologie des vertébrés (SVP 2013) qui s’est tenue jusqu’au 2 novembre à Los Angeles (États-Unis). C’est bien une règle générale : les mammifères rapetissent quand la température du globe augmente. Pour l’affirmer, ils ont analysé des molaires de mammifères retrouvées dans les sédiments du bassin fossilifère de Bighorn (Wyoming, États-Unis), sachant que leur longueur reflète celle de leur propriétaire. Or ces animaux sont morts voici 53,7 millions d’années, tandis que la Terre subissait le maximum thermique de l’Éocène. Bien que cet événement ait été de moindre ampleur que le précédent, la taille des Hyracotherium a tout de même diminué de 22 %. CQFD ! L’Homme va-t-il perdre des centimètres dans les siècles à venir, comme ces mammifères en leur temps ? Source : Lien / link
  20. Le Cap (AFP) - La fondation américaine Pew Charitable Trusts a appelé lundi à ne pas toucher aux quotas sur la pêche au thon rouge lors de la réunion, la semaine prochaine au Cap, de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA). "Il faudrait que les quotas recommandés restent à leurs niveaux actuels pour qu'on ait une stabilité", a déclaré lors d'une téléconférence Jamie Gibbon, membre de cette fondation américaine qui finance des études sur la question. Le thon rouge de l'Atlantique : les hauts et les bas des populations. Pew / yOUTUBE 12/6/2013 La CICTA se réunit du 18 au 25 novembre au Cap et certains gouvernements de cette commission associant 47 Etats-membres poussent au contraire pour une augmentation des quotas. Depuis le début de pêche industrielle au thon, les stocks de thon rouge ont chuté d'au moins 85% en mer Méditerranée et dans l'est de l'océan Atlantique, victime notamment de l'appétit des acheteurs japonais qui les mangent en sushis. En 2007, l'Union européenne a accepté de restreindre les quotas de pêche, une mesure affectant sévèrement certains pays-membres. Une nouvelle évaluation scientifique des stocks est attendue en février. Les éléments préliminaires indiqueraient toutefois que les stocks se portent mieux. Espagne, Portugal, Italie, Grèce et Malte sont du coup en faveur de rouvrir les discussions pour augmenter les quotas, mais l'idée n'a pas été retenue au niveau européen lors du dernier conseil des ministres de la pêche en octobre. Le thon rouge demeure menacé par la surpêche, selon la fondation Pew, qui cite un dépassement des quotas de 57% entre 2008 et 2011. "C'est vraiment un test pour les gouvernement pour voir s'ils ont la volonté de suivre la science", a ajouté une autre membre, Elizabeth Wilson. La fondation espère aussi que la CICTA avancera sur interdiction de la découpe des ailerons de requins dont les 28 pays européens ont décidé l'interdiction totale dans l'UE en juin. Océans : la conservation avec Chris Mann de PEW Charitable Trusts Source : Lien / link
  21. Tokyo (AFP) - Le Japon s'apprête à assouplir les conditions du retour des habitants dans la région contaminée autour de la centrale accidentée de Fukushima, via un changement des moyens d'évaluation de l'exposition à la radioactivité. Lundi, lors d'une réunion d'un groupe de travail sur cette question, les membres ont proposé de changer la façon de mesurer la dose des radiations reçues par les personnes, en les dotant chacune d'un dosimètre, au lieu de se fier simplement au niveau de radioactivité dans l'air en un endroit donné. Fukushima, une population sacrifiée (documentaire). sdnbugey / Youtube 10/6/2012 Ce mode de mesure individuelle aboutit généralement à des doses moins élevées que le calcul effectué avec une mesure générale. Par ailleurs, la volonté de ramener à moins de 1 millisievert par an la dose d'exposition (en plus de la radioactivité naturelle) "est un objectif à long terme" (qui prendra plusieurs décennies) et non une condition stricte pour le retour des habitants, précise le rapport qui doit être officiellement approuvé dans le courant du mois par l'Autorité de régulation nucléaire. 7 jours BFM: retour à Fukushima. BFMTV / Youtube 10/3/2013 Il ajoute que la norme communément admise dans le monde de 1 millisievert/an n'est pas une limite de sécurité et ne signifie pas qu'une dose supérieure à ce niveau soit synonyme de danger. Selon le document du groupe de travail, le retour des habitants peut être envisagé à partir du moment où la radioactivité dans l'air est strictement inférieure à 20 millisieverts par an. En cela, les autorités japonaises suivent les recommandations récentes d'une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui avait dit au gouvernement nippon qu'il n'était "pas nécessaire d'attendre que le niveau des régions évacuées et décontaminées repasse sous 1 millisievert/an pour autoriser les habitants à revenir". "Dans les situations d'assainissement, n'importe quel niveau de dose de rayonnement individuel de l'ordre de 1 à 20 mSv/an est acceptable et conforme aux normes internationales", avait précisé l'AIEA. L'assouplissement qui en découle va aussi alléger la tâche (et les dépenses) de décontamination puisque l'objectif visé se trouve de facto relevé. Toutefois, les conditions précises de retour dans les ville et villages évacués seront in fine déterminées au cas par cas, les situations étant très variables concernant le type d'habitat, l'état des infrastructures, la disponibilité d'équipes médicales, etc. De plus, parce que le sujet est extrêmement sensible et divise population et experts, l'idée du retour doit être le fruit d'un dialogue et compromis entre l’État et la société civile, insiste les spécialistes de la radioprotection. Quelque 160.000 personnes ont dû quitter précipitamment leur domicile et abandonner tous leurs biens dans les jours et semaines qui ont suivi l'accident atomique de Fukushima provoqué le 11 mars 2011 par un violent séisme et un gigantesque tsunami qui a tué plus de 18.000 personnes de la région du Tohoku (nord-est), touchant plus particulièrement les préfectures de Miyagi, Fukushima et Iwate. (Pour se rappeler) euronewsfr· / 17/3/2011 Source : lien / link 12/11/2013
  22. Ezbet Rabie (Egypte) (AFP) - Les agriculteurs égyptiens, déjà affaiblis par une économie en ruine, redoutent la construction par l'Ethiopie d'un barrage sur le Nil qui pourrait, en diminuant le niveau du fleuve, les empêcher de cultiver leurs terres et réduire ainsi à néant leurs revenus. "Nous ne voulons pas de ce barrage", lance Saïd al-Simari depuis sa modeste parcelle de terrain dans le Delta du Nil, fertile région du nord égyptien. "Nous sommes très inquiets pour nos cultures", lâche-t-il à l'AFP. "Nous voulons cultiver nos terres et pour cela, il nous faut de l'eau. C'est déjà assez difficile avec l'eau que nous avons, alors je ne peux pas imaginer comment nous ferions sans", poursuit-il. Le Nil source d'inquiétude au Soudan et en Egypte. euronewsfr / Youtube 31/5/2013 L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu --qui rejoint le Nil Blanc au Soudan pour former le Nil-- en vue de la construction d'un barrage hydro-électrique d'un coût de 3,2 milliards d'euros. Ce colossal ouvrage, appelé "Grande Renaissance", devrait avoir à terme une capacité de 6.000 mégawatts. Il a déclenché la fureur de l'Egypte qui redoute qu'il ne réduise le débit du fleuve. Dans ce pays, où les experts dénoncent une pénurie d'eau à cause de la forte croissance de la population, la question est très sensible. [i]Un nouveau barrage en Ethiopie sur le [i]fleuve Omo met en péril les voisins kényans. afpfr / Youtube 6/6/2012[/i][/i] "En moyenne, un Egyptien consomme de 620 à 640 mètres cubes par an. Sachant que le seuil de pauvreté en eau se situe à 1.000 mètres cubes, nous sommes déjà en-dessous", souligne Alaa al-Zawahry, membre d'une commission gouvernementale chargée d'étudier l'impact du barrage éthiopien. Egypte-Ethiopie: La guerre du Nil annoncée ? Alqarra Tv / Youtube 6/6/2013 L'Egypte considère que ses "droits historiques" sur le Nil sont garantis par les traités de 1929 et 1959, lui accordant un droit de veto sur tout projet en amont qu'elle jugerait contraire à ses intérêts. Ces textes sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un accord distinct en 2010 leur permettant de réaliser des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'approbation du Caire. Une étude d'experts internationaux sur l'impact du barrage a été remise à l'Egypte et au Soudan. Le Caire a rejeté ses conclusions, qui relativisent cet impact, demandant des analyses supplémentaires. L'Egypte, qui compte près de 85 millions d'habitants, tire du Nil 90% de son eau. Même en conservant les accords actuels, le fleuve ne suffira plus à ses besoins à partir de 2017. "Le niveau d'eau est déjà très bas, cela va causer un énorme problème aux agriculteurs", affirme Chaaban Sayed, qui cultive une parcelle de terre dans le village d'Ezbet Rabia proche du Caire. Comme d'autres cultivateurs, il redoute de devoir aller puiser son eau dans des puits profonds dont l'eau est bien moins riche en nutriments et en minéraux que le limon du Nil, précieux pour les cultures. La première phase de "Grande Renaissance" devrait s'achever en 2016 et générer 700 mégawatts. Remplir le barrage éthiopien devrait prendre environ cinq années au cours desquelles la réserve stratégique du barrage égyptien d'Assouan sera réduite drastiquement. A l'issue des cinq années, "des pénuries d'électricité vont commencer et l'Egypte aura perdu sa réserve stratégique", privant les agriculteurs d'une protection supplémentaire, estime M. Zawahry. L'Ethiopie, qui espère s'assurer avec ce barrage une source d'énergie vitale, a promis de continuer à dialoguer avec l'Egypte. Mais pour M. Zawahri, "il y aura toujours un conflit entre l'Ethiopie qui voudra produire plus d'électricité et l'Egypte qui demandera à recevoir l'eau dont elle a besoin". Et ce conflit pourrait être avivé si l'Ethiopie décide d'utiliser le barrage pour son agriculture. "A chaque hectare irrigué en Ethiopie, un hectare sera laissé en friche en Egypte", dit-il. Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a récemment promis de tenir compte des besoins en eau de l'Egypte, une déclaration saluée par Le Caire. Et les ministres égyptien, soudanais et éthiopien de l'Eau doivent se réunir prochainement pour discuter de l'avancée du projet de barrage, ont annoncé les autorités égyptiennes. Mais les agriculteurs, eux, ne partagent pas cet optimisme diplomatique. "Ce ne sera pas bon pour nos cultures", dit M. Sayed, qui cultive le maïs sur ses deux hectares. "Comment est-ce qu'un autre pays pourrait décider de tout contrôler comme ça?". Source : lien / link 12/11/2013
  23. Flers (France) (AFP) - Une bataille sans précédent pour la protection des paysages, menacés par l'avancée des parcs éoliens, a lieu à travers la France des monuments et sites classés, première destination touristique mondiale. "On a été encerclé", dit à l'AFP Erik Wallecan, 65 ans, propriétaire du château de Flers (nord), montrant des éoliennes de 110 m de haut placées au beau milieu de la trouée du parc conçu par Jean-Marie Morel (1728-1810) surplombant les collines de l'Artois. La France des monuments historiques contre les éoliennes. afpfr / Youtube 5/11/2013 Ce belge passionné du XVIIIe français vient de remporter sur la Compagnie du Vent (GDF-Suez) une victoire judiciaire retentissante, le tribunal ayant vu "un préjudice esthétique de dégradation de l'environnement résultant d'une dénaturation totale d'un paysage bucolique et champêtre". GDF-Suez assure être allé "au-delà de la réglementation qui prévoit un éloignement des habitations de 500 m". Mais, preuve de l'inadaptation de cette protection, "50% des dossiers sont devant les tribunaux", dit à l'AFP Alexandre Gady, président de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France. Partout ailleurs des paysages sont menacés. En Charente-Maritime, près de la côte atlantique, la chapelle Sainte-Radegonde de Courant, dont les bases romanes datent du XIIIe, doit être entourée d'éoliennes au milieu des champs... Plus au sud, plusieurs communes ont créé une association appelée "Préservation du tourisme et des sites du Pays des Pyrénées Cathares". La Fédération des énergies du vent, soucieuse de minimiser l'ampleur du bouleversement des sites, a mis en ligne un argumentaire selon lequel "de tout temps, les modes de production et de transport de l'énergie ont façonné nos paysages". Il y a en France plus de 43.000 monuments et sites classés pour 4.000 éoliennes réparties sur 1.127 sites. Or, l'Etat voudrait multiplier leur nombre par trois d'ici 2020, un objectif qui inquiète les défenseurs du patrimoine. "L'éolienne est un objet banalisant, qui écrase tout", résume Alexandre Gady. "On parle de biodiversité, mais il y a aussi la diversité des paysages", fait valoir Michel Collot, auteur de "La Pensée-Paysage". Pour lui, "on a affaire à un conflit entre une logique écologiste, qui voit la sauvegarde de l'environnement en termes de pure économie énergétique, et une logique paysagère, chargée d'identité, de valeur affective, culturelle, tout aussi importante". La France a ratifié en 2006 la Convention européenne du paysage, mais elle place la protection de ses paysages sous l'égide du ministère de l'Ecologie, dont la priorité est le développement de... l'éolien! C'est sans doute pourquoi l'Unesco, voyant menacé le Mont Saint-Michel, a exigé l'établissement d'une zone d'exclusion de 20 km autour de ce site classé au patrimoine mondial, dépêchant même sur place une mission. "C'est une première", explique à l'AFP Petya Totcharova, du Centre du Patrimoine Mondial. "Le site doit pouvoir rester dans l'ambiance dans laquelle il a été créé", dit-elle. Mais la préservation des paysages est aussi une nécessité économique. La France est la première destination touristique mondiale avec 76,8 millions de touristes étrangers par an et 37 milliards d'euros de recettes. Or, "l'Etat français ne tient pas compte de l'impact de l'éolien sur le tourisme en termes d'emplois", déclare à l'AFP Patrick Weiten, président du Conseil général de Moselle (est). Il a porté plainte devant la Commission européenne contre l'Allemagne: en installant des éoliennes de 198 m de haut à la frontière, ce pays menace de faire perdre au château de Malbrouck, monument historique situé à 1 km, une partie de ses 80.000 visiteurs annuels. La filière touristique elle-même n'hésite plus à prendre position. "La protection des emplois est aujourd'hui capitale", dit à l'AFP Richard Vainopoulos, président de TourCom, deuxième réseau français d'agences de voyages, qui a rejoint le Collectif PULSE (Pour un Littoral Sans Eolienne). Il cite des études d'impact selon lesquelles le nombre de visiteurs étrangers pourrait baisser de 30% à 50% dans des sites abîmés, et se dit inquiet d'un projet offshore qui menace en Normandie les plages du Débarquement du 6 juin 1944. "Ce serait catastrophique", dit-il. Source : Lien / link 11/11/2013
  24. Bucarest (AFP) - Une commission du Parlement roumain a rejeté lundi un projet de loi controversé qui devait ouvrir la voie à une mine d'or canadienne à Rosia Montana, un revers pour la compagnie Gabriel Resources, en attente d'un feu vert depuis 14 ans. Ce vote, qui intervient après deux mois de débats et l'audition de dizaines d'experts, fait suite à un accord intervenu dans la matinée entre les co-présidents de la coalition de centre-gauche au pouvoir, USL. euronewsfr / Youtube 11/11/2013 Le dernier mot sur ce projet appartiendra aux deux chambres du Parlement, qui l'examineront dans les semaines qui viennent. Après avoir plusieurs fois changé d'avis sur la mine voulue par Gabriel Resources, le Premier ministre Victor Ponta a déclaré qu'il ne serait "nullement dérangé" par un vote négatif sur ce texte, adopté par son gouvernement fin août. "Notre position commune est de rejeter ce projet tout en donnant un message clair de soutien aux exploitations minières", a déclaré M. Ponta peu avant le vote de la commission. Selon lui, le Parlement devra rédiger un texte plus général, s'appliquant au secteur minier dans son ensemble. La compagnie Rosia Montana Gold Corporation (RMGC), détenue à 80% par Gabriel Resources, prévoit d'exploiter 300 tonnes d'or et 1.600 tonnes d'argent à Rosia Montana (centre), en utilisant 12.000 tonnes de cyanure par an. La société promet des centaines d'emplois et des bénéfices économiques importants pour la Roumanie. Mais, selon experts et archéologues, cette mine d'or à ciel ouvert appelée à devenir la plus grande d'Europe va entraîner la destruction de quatre montagnes et menace des galeries minières uniques datant de l'époque romaine. L'adoption par le gouvernement d'un projet de loi déclarant cette mine "projet d'intérêt public exceptionnel" a suscité un mouvement de protestation d'une ampleur sans précédent depuis les années 1990, avec des manifestations rassemblant des dizaines de milliers de personnes à travers le pays. Source : lien / link 11/11/2013
  25. Paris (AFP) - Les climatologues n'ont toujours pas établi de lien formel entre cyclones et réchauffement climatique, mais ils s'attendent à des phénomènes de plus en plus violents liés à la montée de la température des océans. Réchauffement climatique :les experts du GIEC prévoient des catastrophes en chaine. DarnaTelevision / Youtube 28/9/2013 Au moment même où les Philippines comptaient leurs morts, dont le total pourrait dépasser les 10.000 après le passage du typhon Haiyan, la 19e conférence de l'ONU sur le changement climatique s'ouvrait lundi à Varsovie: plus de 190 nations épaulées par une armée d'experts forts de très peu de certitudes. Jean-Louis Etienne : Le réchauffement climatique est imperceptible. radiortl / Youtube 12/12/2013 L'étude des cyclones manque cruellement, il est vrai, de "bases de données assez homogènes car il n'y avait pas de satellites avant les années 70", fait remarquer Fabrice Chauvin, chercheur au Centre national de recherches météorologiques, à Toulouse. "Nous manquons de recul", confirme à l'AFP Hervé Le Treut, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, à Paris Jussieu, spécialiste notamment de la modélisation numérique du système climatique. Le réchauffement climatique expliqué. Extrait du documentaire choc "La Terre Notre Vaisseau Spatial" diffusé sur "The History Channel" Le dernier point international sur le réchauffement date de septembre 2013, quand le Groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec), mandaté par l'ONU, a rendu publique une partie de son dernier rapport. Férus de termes mesurés, adeptes de la périphrase prudente, ces experts ont quand même convenu qu'il était "virtuellement certain que la surface supérieure de l'océan s'est réchauffée de 1971 à 2010". Ce que cache le réchauffement climatique... wxsatpicture jp / yOUTUBE 9/5/2012 Ce réchauffement est évalué à environ 0,1 degré Celsius par décennie pour les 75 mètres proches de la surface, jusqu'à 0,015°C à moins 700m. Un constat soutenu par trois méthodes indépendantes d'observation, qui permettent aux climatologues d'estimer "vraisemblable que la partie supérieure de l'océan se soit réchauffée aussi durant la première moitié du 20e siècle". 2050... Et si c'était maintenant.... Un rapport du Pentagone avertit le président des États-Unis qu’un changement brutal du climat amènera la planète Terre au bord de l’anarchie et de la guerre nucléaire pour accéder aux ressources de base comme la nourriture et l’eau. Ce documentaire approche l’enjeu du réchauffement climatique sous l’angle des conséquences pour notre civilisation et du peu de temps qu’il nous reste pour réagir. Ce réchauffement est-il dû aux activités de l'Homme ? est-il supérieur à la "variabilité naturelle" de la planète ? le débat reste ouvert, mais dès son rapport de 2007, le Giec estimait "probable", sur la base de modélisations, que les cyclones soient à l'avenir plus intenses et plus pluvieux. Paradoxalement, Fabrice Chauvin fait d'abord remarquer que ces mêmes modélisations informatiques pointent vers un nombre plus restreint de cyclones, pour des raisons différentes, liées à l'atmosphère, avec notamment des vents moins homogènes. "Mais quand il y en aura, il y aura des phénomènes plus intenses en termes de précipitations", ajoute-t-il. "Comme les températures de surface des océans sont plus élevées, cela va alimenter une source d'énergie plus importante pour les cyclones. Il y aura donc une tendance à avoir des cyclones un peu plus violents", explique-t-il à l'AFP. "Une température plus importante à la base, cela va alimenter un phénomène plus fort d'évaporation et donc davantage de pluies disponibles", croit-il. Changement climatique : certitudes, incertitudes et communication par Hervé Le Treu012 "On peut penser qu'effectivement, on a une mécanique qui peut favoriser des cyclones puissants", estime aussi Hervé Le Treut. "Il existe une tendance au réchauffement (des océans) et une augmentation de l'intensité des cyclones fait partie des risques", ajoute-t-il. Réchauffement climatique: la hausse s'accélère dangereusement. euronewsfr / Youtube 6/11/2013 Lui aussi s'attend à davantage de précipitations. "S'il fait plus chaud, on a davantage d'eau dans l'atmosphère et de manière générale, on peut s'attendre à avoir des intensités de pluie plus fortes dans un monde plus chaud". Le typhon Haiyan, le plus violent à avoir jamais touché la terre ferme, donnera en tout cas à réfléchir à la conférence de Varsovie qui doit lancer deux années de négociation pour déboucher en 2015, à Paris, sur un accord global contraignant de réduction des gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement, qui entrerait en vigueur à partir de 2020. Le réchauffement de la planète, une escroquerie (PLANETE) -documentaire- Paoowl / Youtube 18/2/2013 (version française du documentaire choc The Great Global Warming Swindle). Source : lien / link 11/11/2013
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