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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. BRUXELLES - La Commission européenne a annoncé lundi la tenue dans les prochaines semaines d'une réunion avec les patrons de dix grands groupes énergétiques et leurs ministres pour discuter des critiques émises contre sa politique de l'énergie. Ces critiques sont justifiées, a reconnu le commissaire à l'Energie Gunther Oettinger au cours d'une conférence de presse organisée pour la présentation d'une liste de 250 projets d'infrastructures éligibles pour des co-financements européens. Mais il s'agit davantage d'un appel au secours que de critiques, a-t-il jugé. Ces dix entreprises lancent un appel à renforcer la politique européenne de l'Energie, a-t-il soutenu Dans les semaines à venir, nous allons discuter avec ces dix entreprises au cours d'une grande réunion à laquelle seront conviés les ministres des Etats où elles ont leur siège social, a-t-il annoncé. Le groupe des dix réunit les français GDF-Suez, italiens ENI et ENEL, allemands E-ON et RWE, le Suédois Vattenfall, les Espagnols GasNatural Fenosa et Iberdrola, le Néerlandais GasTerra et le Tchèque CEZ. A eux seuls, ils représentent 50% de la production électrique en Europe, 30% de la capacité en énergies renouvelables. Leurs dirigeants ont dénoncé vendredi dernier l'échec de la politique de soutiens aux renouvelables dont la conséquence a été une augmentation du prix de l'électricité facturé aux particuliers et aux entreprises et une surcapacité de production qui a les a contraint à fermer des centrales représentant 51 GW, soit les capacités de production combinées de la Belgique, du Portugal et de la République Tchèque. Nous comprenons les soucis de ces dix entreprises qui ont des actionnaires, doivent verser des dividendes et rembourser des emprunts, a commenté M. Oettinger. Le commissaire a toutefois fait remarquer que d'autres grands opérateurs européens ne se sont pas associés à ces critiques. Dans dix-sept des 28 Etats de l'UE, les prix du gaz et de l'électricité facturés aux consommateurs sont fixés par le gouvernement, a-t-on rappelé à Bruxelles. romandie 14/10/2013
  2. Le Japon a négligé d'effectuer des vérifications sur la sécurité d'au moins 40 % des pièces détachées pour les réacteurs nucléaires qu'il a exportées ces dix dernières années, affirme lundi un quotidien nippon. Les pièces ont été expédiées à 17 pays. Ces pièces détachées, dont les cuves à pression contenant le carburant des centrales, ont été expédiées à 17 pays, pour un montant total de 51,1 milliards de yens, sans que des contrôles de sécurité aient été conduits, a rapporée le "Mainichi Shimbun". La Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Australie, la Russie et l'Italie sont parmi les pays ayant reçu des pièces détachées non vérifiées, ajoute le journal, qui cite des industriels et des fédérations du secteur comme sources. De 2003 à 2012, le Japon a exporté des pièces détachées à plus de vingt pays, pour un total de 124,8 milliards de yens, selon les chiffres officiels cités par le "Mainichi Shimbun". Des contrôles de sécurité, qui comprennent par exemple le simple examen de documents, n'étaient exigés que pour les exportations liées à des prêts accordés par la banque publique Japan Bank for International Cooperation ou garanties par l'organisme public Nippon Export and Investment Insurance, selon le journal. Les pièces non vérifiées comprennent des cuves à pression pour des réacteurs, envoyées à Taïwan en 2004, et des mécanismes de barres de contrôle, qui régulent le rythme de fission nucléaire, envoyés à la Suède et au Brésil. Le reste des exportations, vers la France, la Chine, les Etats-Unis, la Belgique et la Finlande, semble avoir été vérifié, selon le quotidien qui cite l'Agence des ressources naturelles et de l'énergie. Mais une partie des données publiées par cette agence ont été recouvertes d'un trait noir, note le quotidien. ROMANDIE 14/10/2013
  3. Une équipe internationale a évalué le stress ressenti par des chats domestiques vivant soit seuls, soit avec d’autres chats, dans des foyers "normaux", et livre d’étonnants résultats… Si les chats figurent dans le top 3 des animaux de compagnie les plus appréciés, on est encore loin de bien les connaître. C'est ce que révèle une nouvelle étude étonnante publiée dans la revue Physiology & Behavior. Au cours de ces travaux, des scientifiques de l'Université de Lincoln (Royaume-Uni), de l’Université de Sao Paulo (Brésil) et de l'Université de médecine vétérinaire d'Autriche se sont penchés sur le mode de vie de chats domestiques chez des particuliers possédant un, deux, trois ou quatre de ces félins. Les chercheurs ont, en particulier, relevé les taux d’hormone du stress dans les excréments de ces animaux. Bien que le nombre de chats vivant dans la maison ne permette pas de prédire le niveau de stress de base, les chercheurs ont constaté que les jeunes chats (moins de 2 ans) vivant seuls étaient plus stressés que ceux vivant dans des grands groupes. "Nous avons choisi des ménages stables (…) et nous avons été très surpris par les résultats", commente le Pr Daniel Mills, de l'Université de Lincoln. "Beaucoup de gens ont des groupes de chats chez eux et (…) d’autres font valoir que (…) ce n’est pas bon pour le bien-être de ces animaux". Alors mieux vaut-il mieux avoir un seul chat ou lui trouver des compagnons ? "Notre recherche montre que ce n'est pas nécessairement le cas. Il semble même que, s'ils ne sont pas les meilleurs amis du monde, les chats peuvent être en mesure de s'organiser pour s'éviter sans être stressés", continue le Pr Mills, vétérinaire et comportementaliste. Mais ce n'est pas tout ce qu'a révélé l'étude puisqu'elle a également montré que caresser son chat pouvait être une source de stress si l'animal n'aime pas particulièrement cela. "Très curieusement, nos données suggèrent que les chats qui tolèrent les caresses plutôt que de les apprécier ou qui n'aiment pas se faire caresser semblent être les plus stressés. (…) Ce sont ceux qui doivent nous préoccuper le plus", souligne le spécialiste. La présence d’autre chats, plus amateurs de caresses, dans la maison, peut d’ailleurs permettre aux individus les moins câlins d’éviter cette corvée. Les résultats confirment également "l'importance de s'assurer que le propriétaire donne à tous les individus le contrôle de leur environnement", poursuit le chercheur. "Donc, si vous avez plusieurs chats, vous devriez leur donner le choix de partager ou bien d'avoir chacun leurs propres zones spéciales pour manger, boire et faire leurs besoins", conclut le Pr Daniel Mills. MAXISCIENCES 13/10/2013
  4. Et si les dodos avaient vécu plus longtemps que les scientifiques ne le pensaient ? L'emblématique animal de l'Ile Maurice aurait peut-être marché sur Terre après 1662, date présumée de son extinction. Une découverte faite un peu par hasard, au détour du champ magnétique de la Terre… Lorsque Andrew Jackson, géophysicien, s'est penché sur des observations du champ magnétique de la Terre, datant du 17ème siècle, il ne s'attendait probablement pas à découvrir une nouvelle date d'extinction pour le dodo, ce mythique animal aujourd'hui disparu. C'est pourtant bien ce qui s'est passé. [flash(425,350)]https://www.youtube.com/v/2qxG199a2sU[/flash] La cause de la disparition du dodo serait une sécheresse ? LeDernierDodo / YouTube Le champ magnétique de la Terre protège la surface de la planète en détournant les particules issues des radiations solaires. Sans sa présence, la vie cesserait d'exister. Étudier l'état du champ magnétique dans le passé permet aux chercheurs de comprendre son évolution dans le temps, explique Andrew Jackson, de l'Institut Fédéral de Technologie Suisse. Et c'est ici que le dodo entre en jeu. En examinant d'anciens relevés géophysiques du globe, Andrew Jackson est tombé sur des écrits de Benjamin Harry, marin et scientifique du 17ème siècle. Il est considéré comme la première personne ayant mesuré l'inclinaison et l'angle du champ magnétique depuis différents endroits de la Terre. MAURITIUS Ile Maurice Espace de découverte du Dodo - Jean-Marie Nicolas /Youtube "En dehors de ces relevés géomagnétiques cruciaux, il a également dessiné de façon très détaillée la Grande Comète de 1680, une des plus brillantes de l'Histoire et visible à l'oeil nu, même en plein jour, pendant trois mois", détaille Andrew Jackson. Bref, les contributions de Benjamin Harris à la science n'ont peut-être pas été reconnues à leur juste valeur. En plus de cela, en 1681, Benjamin Harry a décrit les différents oiseaux qui étaient mangés près de l'Ile Maurice, dans l'Océan Indien. Or, parmi les victimes à plumes, se trouvait le dodo, dont la chair était plutôt dure. Ce qui n'a pas empêché les Européens de traquer l'oiseau cloué au sol à l'air un peu maladroit et qui, depuis, est devenu le porte-parole des espèces éteintes. Toutefois, jusqu'à présent, les observation de Benjamin Harry avaient été écartées car considérées comme anecdotiques. Les scientifiques estimaient alors que les dodos avaient disparu à partir de 1662. Cependant, les notes de B. Harry ont rapidement été confirmées par un journal de chasse tenu en 1688 et spécifiant l'abattage de dodos. Les deux sources combinées laissent ainsi suggérer que les dodos étaient encore présents dans l'Ile Maurice à la fin des années 1680. De nombreux scientifiques considèrent toujours l'étude d'Andrew Jackson comme fausse. C'est le cas, par exemple, d'Anthony Cheke, ornithologue, qui maintient que les dodos ont été observés pour la dernière fois de manière significative sur une île au large de l'Ile Maurice en 1662. Il estime qu'à la fin des années 1650, les dodos étaient déjà éteints sur cette dernière. À partir de ce moment, le nom "dodo" aurait en fait été transféré à un autre oiseau qui ne savait pas voler, connu sous le nom de poule rouge. "Par conséquent, les capacités d'observation de Harry ne sont pas remises en cause. Il a probablement vu ou mangé un oiseau que les locaux appelait dodo et c'est ainsi qu'il l'a rapporté", explique Anthony Cheke, repris par LiveScience. En revanche, Julian Hume, scientifique et spécialiste de l'extinction des dodos, semble plutôt confirmer les dires d'Andrew Jackson. Selon lui, les dodos ont disparu dans les années 1690. "Harry n'était pas idiot. Mais, bien sûr, il est difficile de savoir avec précision ce qu'il a ou n'a pas vu plus de 350 ans après les faits", admet-il. "Cette étude n'est qu'un ajout fortuit à la recherche puisque, de toute façon, le dodo est éteint depuis longtemps", conclut Andrew Jackson. MAXISCIENCES 13/10/2013
  5. Comme pour de nombreux animaux qui ont évolué séparément des prédateurs importants, le dodo n'avait développé aucune peur à l'encontre des êtres humains, et ceci, en plus de son incapacité à voler, en a fait une proie facile pour les hommes. Les journaux de l'époque sont remplis de commentaires concernant le mauvais goût et la viande ferme du dodo, alors que d'autres espèces locales comme la poule rouge étaient appréciées pour leur goût. Cependant, pour les nombreux marins de la région, le Dodo avait l'avantage d'être comestible et d'être proche des routes commerciales. De plus, lorsque les premiers hommes sont arrivés sur l'île Maurice, ils ont aussi apporté avec eux d'autres animaux qui n'étaient pas sur l'île auparavant, dont des chiens, des porcs, des chats, des rats et des macaques crabiers, qui pillèrent les nids de dodos, alors que l'homme détruisait les forêts, que les dodos avaient pris pour foyers. En fait, l'impact de ces animaux — en particulier celui des porcs et des macaques — sur la population des dodos est considéré comme plus important que celui de la chasse. Les fragments trouvés lors de l'expédition de 2005 sont apparemment ceux d'animaux tués par une crue soudaine ; une telle mortalité aurait menacé d'extinction les espèces déjà vulnérables. Illustration d'un dodo (xviie siècle) Christie's / Domaine public Bien qu'il existe des rapports concernant les massacres de dodos par les hommes dans le but d'approvisionner les navires, des fouilles archéologiques ont trouvé jusqu'à présent peu de preuves de la prédation par l'homme de ces oiseaux. Des ossements d'au moins deux dodos ont été trouvés dans des grottes à Baie du Cap, qui étaient utilisées comme abris par des esclaves fugitifs et des détenus du xviie siècle, mais en raison de leur isolement, elles n'étaient pas facilement accessibles par les dodos naturellement. La date de l'extinction du dodo est sujette à controverse. Andrew R. Solow et David L. Roberts affirment que «l'extinction du dodo est généralement datée de la dernière observation confirmée d'un représentant de l'espèce, par le marin Volkert Evertsz en 1662», mais de nombreuses autres sources suggèrent la date plus conjecturale de 1681. Roberts et Solow soulignent que, puisque la dernière observation de dodo antérieure à 1662 remonte à 1638, le dodo se faisait probablement déjà très rare dans les années 1660, et donc un rapport contesté de 1674 ne peut être écarté d'emblée. L'analyse statistique des documents de chasse d'Isaac Johannes Lamotius donne une nouvelle date d'extinction estimée à 1693, avec un intervalle de confiance à 95 % de 1688 à 1715. L'examen d'éléments plus circonstanciés tels que les rapports des voyageurs ou le manque de bons rapports après 1689 montre qu'il est probable que le dodo ait disparu avant 1700, le dernier dodo étant mort un peu plus d'un siècle après la découverte de l'espèce en 1581. Peu d'hommes se sont intéressés de près à l'extinction du dodo. Au début du xixe siècle, beaucoup pensaient que l'espèce n'était qu'un mythe. Avec la découverte des premiers os de dodos dans la Mare aux Songes et les rapports écrits par George Clarke à leur sujet, l'intérêt pour les dodos a été ravivé. Dans la même année que celle où Clarke a commencé à publier ses rapports, l'oiseau est devenu un personnage des Aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Grâce à la popularité de l'œuvre, le dodo est devenu un animal célèbre et une icône de l'extinction des animaux facilement identifiable. Les Anglais ont d'ailleurs tiré deux expression de son extinction : dead as a dodo («aussi mort qu'un dodo»), c'est-à-dire «tout à fait mort», qui a été par la suite adaptée en néerlandais : zo dood als en dodo ; to go the way of the dodo («suivre le chemin du dodo»), c'est-à-dire «disparaître, s'éteindre». Il n'est plus connu que par des fossiles et quelques fragments de tête et de pattes existant dans les musées d'Oxford, de Londres, de Copenhague et de Prague. Quelques individus vivants, d’après lesquels on exécuta des peintures, furent apportés en Europe au xviie siècle mais ne purent être élevés. En 2002, l'analyse de son ADN a confirmé sa position phylogénétique. Illustration d'origine (1865) du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles. John Tenniel (28 février 1820 – 25 février 1914) / Domaine public Le 23 décembre 2005, l'Associated Press rapporta dans un article que des os de dodo avaient été découverts sur l’Île Maurice et qu'un squelette entier figurait probablement parmi ceux-ci. Le réveil du dodo ? : Des scientifiques anglais espèrent extraire de l'ADN de l'oiseau disparu afin de donner vie à un spécimen de cette espèce ou à un cousin très proche. Malgré les progrès faits en génétique ces dernières années, le pari reste difficile à réaliser. Une équipe de l'université d'Oxford travaille sur des tests d'ADN de pigeons de la région Afrique/océan Indien. Parallèlement, des travaux sont effectués pour «recréer» l'ADN du Dodo, avec l'espoir de le faire «revivre». Des cellules du dodo sont disponibles. Le musée d'histoire naturelle de l'université d'Oxford possède une tête et une patte de Dodo, une autre patte se trouve à Londres, et plusieurs os sont également conservés en Angleterre. Les scientifiques espèrent en tirer de l'ADN en assez bon état pour le comparer à celui d'autres espèces, très proches, qui existent encore en Afrique ou dans la région océan Indien. Ceci, afin de mieux connaître les origines du Dodo et, de là, avoir de meilleures chances de redonner vie à l'espèce. Les scientifiques qui travaillent sur le projet veulent étudier, ainsi, le goura de Victoria (Victoria Crowned Pigeon), de Nouvelle-Guinée, un gros oiseau qui vit au sol et qui vole très peu. Des œufs de ce «cousin» du dodo, après implantation de l'ADN de l'oiseau disparu, pourraient servir à donner le jour à un dodo vivant. L'ADN de ces pigeons pourrait aussi compléter l'ADN endommagé du dodo. Le dodo, vu par Roelandt Savery, après observation d'un individu vivant importé en Europe au début du xviie siècle. Strickland, H. E. / Domaine public Un autre moyen envisagé pour recréer le dodo ou, plus certainement, un animal très proche, est le croisement de différentes espèces de «cousins» du dodo, afin d'obtenir une nouvelle espèce réunissant le maximum de caractéristiques du dodo lui-même. WIKIPEDIA
  6. Le Dronte de Maurice (Raphus cucullatus), plus connu sous le nom de dodo, même si ce n'est pas la seule espèce dont le nom vernaculaire est dodo, est une espèce de grands oiseaux endémique de l'île Maurice. Apparenté aux pigeons et appartenant à la famille des raphidés, ce dronte vivait dans les forêts ou les plaines. Il mesurait environ un mètre pour une masse moyenne de 10,2 kilogrammes. Découvert en 1598, il était décrit comme lent, ne fuyant pas l'être humain, gros et presque cubique. Son plumage bleu gris était pourvu d'ailes atrophiées jaunes et blanches, ainsi que d'un panache de quatre ou cinq plumes de mêmes couleurs en guise de queue. Ses pattes jaunes comportaient quatre doigts (trois à l'avant et un à l'arrière) ornés de grands ongles noirs. Son bec crochu avait une tache rouge caractéristique à son extrémité. Sa tête noire ou grise possédait deux plis importants à la base du bec. Reconstitution moderne d'un dodo au Muséum d’Histoire naturelle d’Oxford - Ballista / CC-BY-SA-3.0-migrated Le dodo s'est éteint moins d'un siècle après sa découverte, à la fin du xviie siècle avec l'arrivée des Européens. Il est aujourd'hui souvent cité comme un archétype de l'espèce éteinte car sa disparition, survenue à l'époque moderne, est directement imputable à l'activité humaine. Les premières descriptions connues du dodo ont été faites par les Hollandais. Ils l'avaient initialement appelé walgvogel (littéralement, «oiseau répugnant»), faisant allusion à son goût. Bien que, par la suite, de nombreux écrits affirmeront que la viande du dodo est mauvaise, les premiers journaux mentionnent uniquement que la viande est ferme mais bonne, bien que pas aussi bonne que celle des pigeons, disponible en abondance. Le nom «walgvogel» a été utilisé pour la première fois dans le journal du vice-amiral Wybrand van Warwijck, qui a visité l'île en 1598 et qui lui a donné son nom actuel, Maurice, en l'honneur du prince néerlandais Maurice de Nassau. Dessins d'un dodo tiré du journal de bord d'un vaisseau de la Compagnie des Indes Orientales, le VOC Gelderland, lors d’un voyage effectué entre 1601 et 1603. - Joris Joostensz Laerle / Domaine public L'étymologie du mot dodo n'est pas claire. Il pourrait être issu du néerlandais dodars ou dodoors, qui signifie «paresseux». Il pourrait aussi provenir du néerlandais dodaars («fesses nouées»), faisant référence à la forme de nœud que prennent les plumes de l'extrémité postérieure du dodo. La première apparition du terme dodaerse se trouve dans le journal de Willem van Westsanen, en date de 1602. Thomas Herbert a utilisé le mot dodo en 1627, mais il n'est pas certain que ce soit la première apparition du mot. Les Portugais avaient déjà visité l'île en 1507, mais dans les écrits que l'on possède actuellement, ils n'avaient pas fait mention de l'oiseau. Néanmoins, selon le dictionnaire Encarta, le Chambers Dictionary et le Van Dale étymologique, «dodo» est un mot qui dérive du portugais doudo (actuellement doido), qui signifie fou, stupide. Cependant, le mot portugais actuel pour l'oiseau, dodô, est tiré du mot utilisé internationalement, dodo. David Quammen avait émis l'hypothèse que «dodo» renvoyait à une approximation de l'onomatopée du cri caractéristique de l'espèce, un son ressemblant à «dou-dou». En 1606, Cornelis Matelief de Jonge a écrit une importante description du dodo ainsi que d'autres oiseaux, plantes et animaux de l'île Maurice. Le dodo est un parent proche des pigeons modernes. Les analyses du génome mitochondrial et des séquences d'ADN du dodo suggèrent que ses ancêtres ont divergé de ceux de son plus proche parent connu, le Dronte de Rodriguez (aussi éteint), aux environs de la frontière Paléogène-Néogène. Comme les îles Mascareignes sont d'origine volcanique et sont vieilles de moins de 10 millions d'années, les ancêtres des deux espèces sont probablement restés capables de voler durant un certain temps après la séparation de leurs lignées. La même étude a aussi été interprétée de façon à montrer que le Nicobar à camail est le plus proche parent vivant du dodo et de l'Ibis de la Réunion. Pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica) - BS Thurner Hof / domaine public Cependant, la phylogénie proposée est légèrement discutable concernant les relations avec les autres taxons et doit donc être considérée comme hypothétique jusqu'à de nouvelles recherches ; en regard des données biogéographiques, il est probable qu'elle soit erronée. Tout ce qu'on peut actuellement affirmer avec certitude est que les ancêtres du dodo et du dronte de Rodriguez sont des pigeons d'Asie du Sud ou de Wallacea, ce qui s'accorde avec l'origine de la plupart des oiseaux des Mascareignes. On ignore encore si le dodo et le dronte de Rodriguez sont plus proches du Nicobar à camail ou d'autres groupes de la même lignée telles que les groupes Ducula, Treron ou Goura. Carpophage argenté Ducula spilorrhoa - Fir0002 / Licence migration opt-out Creative Attribution / License Share-Alike communes GFDL-1.2 Treron curvirostra - NatureAtYourBackyard / CC-BY-2.0 Goura de Victoria — (Goura victoria) - Arpingstone / Domaine public Pendant longtemps, le dodo et le dronte de Rodriguez ont été placés dans une famille qui leur est propre, la famille des Raphidae, car leurs relations avec d'autres groupes d'oiseaux (comme les rallidés) devaient encore être résolues. Depuis peu, il semble plus justifié de voir le dodo et le dronte de Rodriguez comme formant une sous-famille des columbidés. On suppose désormais que le supposé «dodo blanc» décrit par Willem IJsbrantsz Bontekoe sur La Réunion est basé sur des mauvaises interprétations de l'Ibis de la Réunion, ce qui a conduit à des peintures de dodos en apparence albinos, d'autant qu'aucun squelette proche de l'espèce Mauricienne n'a été découvert à La Réunion; la fréquence de l'albinisme ayant tendance à augmenter occasionnellement chez les espèces insulaires. En octobre 2005, une équipe internationale de chercheurs a effectué des fouilles sur une partie de la Mare aux Songes, le site le plus important de restes de dodos. De nombreux restes ont été trouvés, dont des os des oiseaux à différents stades de maturité et plusieurs os appartenant manifestement au squelette d'un animal seul et conservés en position naturelle. Ces résultats ont été rendus publics en décembre 2005 au Naturalis de Leyde. Avant cela, quelques espèces ayant un lien avec le dodo étaient connues, la plupart de ce qu'on dispose d'elles étant composé d'os isolés et dispersés. Le muséum d'histoire naturelle de Dublin et celui d'Oxford, entre autres, possèdent un modèle de dodo assemblé à partir de ces restes dissociés. Un œuf de dodo est exposé au musée d'East London, en Afrique du Sud. Jusqu'à récemment, les restes de dodos les mieux en état, actuellement disponibles au muséum d'histoire naturelle d'Oxford, étaient formés d'os de pattes et de crâne, qui contenaient les seuls restes de tissus connues de l'espèce. Le Manchester Museum expose une petite collection d'os de dodos. Les restes du dernier dodo empaillé connu avaient été conservés par l'Ashmolean Museum d'Oxford, mais au milieu du xviiie siècle, l'animal a commencé à se détériorer et le directeur ou le conservateur du musée a ordonné qu'on se débarrasse de celui-ci, à l'exception de ce qu'il en reste aujourd'hui, aux environs de 1755. En juin 2007, un groupe d'aventuriers explorant une grotte située sur l'île Maurice a trouvé le squelette de dodo le plus complet et le mieux préservé jamais découvert. D'après les illustrations d'artistes du dodo, celui-ci était doté d'un plumage grisâtre, un bec d'environ 23 centimètres avec une extrémité crochue, de très petites ailes, de robustes pattes jaunes et d'une touffe de plumes sur son derrière. Les dodos étaient de très gros oiseaux, pesant environ 23 kilogrammes. Le sternum était insuffisant pour permettre le vol ; les dodos ont évolué pour s'adapter à un écosystème insulaire sans prédateur. L'image traditionnelle du dodo est celle d'un animal gros, maladroit, d'où le synonyme Didus ineptus ; cependant, plusieurs contestations sont nées récemment sur cette approche de l'oiseau. Les scientifiques d'aujourd'hui avancent l'idée que les représentations anciennes du dodo sont celles de dodos suralimentés vivant en captivité. Étant donné que l'île Maurice connaît des saisons sèches et humides, le dodo s'est probablement engraissé lui-même à la fin de la saison humide afin de pouvoir vivre durant la saison sèche, durant laquelle la nourriture se faisait plus rare ; les rapports contemporains décrivent des oiseaux «voraces» et parfois agressifs. En captivité, où la nourriture est disponible en grande quantité, les dodos se suralimentent très facilement. Plusieurs versions demeurent sur le régime alimentaire du dodo. Il y a plusieurs siècles, Henri de Blainville, pensant que le dodo était proche du vautour, voyait l'alimentation du dodo principalement constituée de chairs d'animaux morts, tandis que Linné ou Cuvier, pour qui il était plus proche des gallinacées, avançaient la possibilité selon laquelle le dodo se nourrirait de graines. Roelandt Savery pensait quant à lui que le dodo mangeait des coquillages et des escargots. L'hypothèse la plus répandue actuellement avance que l'alimentation du dodo se baserait essentiellement sur les graines et les fruits. Les travaux du professeur américain Stanley Temple ont légèrement perturbé les connaissances sur l'alimentation du dodo. Celui-ci défendit l'explication selon laquelle seule l'ingestion des graines du tambalacoque par le dodo pouvait permettre leur germination ; il affirma que l'extinction du dodo était la cause de la disparition progressive des tambalacoques. Il gava dix-sept dindons sauvages de fruits de tambalacoque : trois d'entre eux ont germé. Temple n'a pas essayé de faire germer des graines de fruits non ingérés par les dindons, ce qui rend les résultats de son expérience peu certains. Temple a aussi ignoré les rapports sur la germination des graines de tambalacoque établis par A. W. Hill en 1941 et H. C. King en 1946, d'après lesquels les graines germaient, bien que très rarement, sans nécessiter l'abrasion de la graine dans le gésier du dodo. WIKIPEDIA octobre 2013
  7. Publiant leurs travaux dans Biology Letters, des chercheurs danois ont montré expérimentalement que certaines tortues d’eau douce qui hibernent au fond des lacs n’y sont pas réellement dans le coma, mais en état de vigilance ralentie en attendant le printemps. Comme beaucoup de tortues d'eau douce, Trachemys scripta (dont une sous-espèce n’est autre que la fameuse tortue de Floride, bien connue dans les animaleries) peut passer tout l'hiver immobile au fond d'un lac froid sans oxygène. L’animal est-il totalement dans le coma, ou bien son cerveau reste-t-il légèrement en éveil ? Pour le savoir, des spécialistes du Département de zoophysiologie de l’Université d’Aarhus (Danemaik) ont procédé à des expériences. Tortues d'eau douce en aquarium [b]earthling1984 / YouTube[/b] Ils ont d’abord inséré des électrodes dans la tête de tortues anesthésiées, qu’ils ont placées dans des conditions similaires à celles de l’hibernation. Ils ont constaté que les neurones des reptiles répondaient quand même à la lumière et aux vibrations, même lorsque les tortues étaient privées d'oxygène. Dans un deuxième temps, l’équipe a placé durant 2 semaines des tortues dans de l'eau froide et dépourvue d'oxygène, dans un laboratoire sombre, pour leur faire croire que c'était l'hiver. Lorsque les chercheurs ont allumé les lumières, les tortues ont commencé à se déplacer dans leur bassin. Un réchauffement de l'eau a eu le même effet (mais pas les vibrations ni un enrichissement de l’eau en oxygène). Canada, programme de conservation de tortues d'eau douce [b]Ryan M. Bolton / YouTube[/b] De ces deux expériences, les auteurs concluent que ces tortues d’eau douce ne sont pas réellement dans un état comateux en hiver, mais attendent des signes du printemps dans un état de vigilance ralentie. maxisciences 13/10/2013
  8. S'il existe une baleine très discrète, c'est bien le rorqual de Bryde. Peu connue et étudiée, elle représente une véritable énigme pour les biologistes. Mais, des échantillons génétiques pourraient être la clé nécessaire aux scientifiques pour mieux protéger ce mammifère. Si vous cherchez "Rorqual de Bryde" dans la base de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), vous tomberez probablement sur "données insuffisantes". Casse-tête marin des chercheurs, la baleine a dévoilé très peu de secrets depuis qu'on a découvert son existence. . gogoimage / YouTube Longue d'environ 15 mètres, elle peuple pourtant de nombreux océans puisqu'elle nage dans les eaux tropicales, subtropicales et tempérées des océans Atlantique, Pacifique et Indien. C'est à peu près tout ce que les scientifiques connaissent sur le rorqual de Bryde. Leur population, leur étendue, leur diversité… restent elles beaucoup plus mystérieuses. Résultat, les chercheurs ont bien du mal à déterminer dans quelles mesures elles sont en danger et si elles sont menacées par les bateaux, la chasse à la baleine ou encore les changements environnementaux, explique la Wildlife Conservation Society. Cette errance des scientifiques pourrait toucher à sa fin pour certains éléments. Des études génétiques ont, en effet, permis aux chercheurs d'identifier les différents groupes de rorquals de Bryde mais également déterminer lesquels sont menacés et dans quelle mesure. Francine Kershaw, de l'Université de Columbia, et son équipe ont réussi à prélever des échantillons d'ADN mitochondrial sur 56 baleines au large des Maldives, d'Oman et du Bangladesh. Pour cela, ils ont récupéré des morceaux de peau sur les baleines vivantes grâce à une petite fléchette de biopsie et sur les baleines mortes retrouvées échouées. Les chercheurs ont également utilisé les données ADN déjà existantes de rorquals de Bryde évoluant au large de Java, du Japon et dans le nord-ouest du Pacifique. Cette récente étude de l'ADN a ainsi permis aux scientifiques de déterminer que le rorqual de Bryde était, actuellement, composé de deux sous-espèces : une assez importante vivant au large des côtes et une, plus petite, préférant les eaux côtières. La sous-espèce préférant les eaux plus profondes semble également être composée de groupes distincts, notamment aux Maldives et dans le Pacifique Nord-Ouest. Il se pourrait, cependant, que leurs différences ne garantissent pas des distinctions taxinomiques claires. Les scientifiques précisent tout de même que chaque population devrait être considérée comme un groupe afin de faciliter la gestion de leur sauvegarde. De son côté, la sous-espèce des rorquals de Bryde évoluant près des côtes possède une diversité génétique très faible. Selon l'étude, les 45 baleines du Bangladesh et d'Oman appartiennent toutes à la même lignée maternelle. Aussi, ce groupe devrait être désigné comme une unité séparée de celle évoluant près des côtes japonaises pour optimiser leur conservation, estiment les scientifiques. "La capacité à déterminer la présence de différentes populations et sous-espèces de rorquals de Bryde, une espèce particulièrement menacée par son faible nombre et sa pauvre diversité génétique, sera d'une grande aide pour les autorités. Cela leur permettra d'éviter l'extinction de certaines lignées génétiques uniques ou même d'une population entière", explique Howard Rosenbaum, directeur du Wildlife Conservation Society's Ocean Giants Program. maxisciences 13/10/2013
  9. Si l’océan tend à devenir une soupe de plastique, c'est surtout parce qu'il reçoit les déchets transportés par les rivières et les fleuves. Les eaux douces sont en effet très concernées par la pollution aux matières plastiques, que l'on retrouve aujourd'hui jusque dans les lacs de montagne. Au moins 10 % de la production totale de plastique finit dans les océans. Fleuves, rivières et lacs ne sont pas épargnés. Il y a quelques mois, une étude rapportait que le lac Léman, situé entre la France et la Suisse, était aussi pollué que la Méditerranée. Dans la revue Current Biology de cette semaine, une nouvelle étude suggère que tous les lacs alpins sont menacés de pollution au plastique. L’eau d'un lac de montagne paraît pure, mais peut être contaminée par des plastiques nocifs. Le lac de Garde est le plus grand d'Italie. C'est un lac alpin de 370 km2, situé à seulement 65 m d'altitude. Markus Bernet, cc by sa 2.0 Ce constat, une équipe de recherche l’a fait en étudiant le lac de Garde, plus grand lac des Alpes italiennes. L’analyse du lac s’inscrivait dans une étude globale de la contamination aux macro et micro déchets plastiques des étendues d’eau douce alpines. Les scientifiques ont été surpris de leurs résultats. Le nombre de microplastiques dans le lac de Garde était proche de celui trouvé dans les sédiments des plages océaniques. L’équipe de recherche pensait que le lac de Garde serait le moins pollué de leur étude. Il est situé en région subalpine, et aurait donc dû être plus propre que les lacs de vallées. Si les lacs alpins contiennent déjà des particules microplastiques, il y a fort à déplorer de ce que l’on peut trouver dans les rivières ou lacs en vallée. Malcesine est un petit port situé dans la province de Vérone, sur la rive nord-est du lac de Garde. Markus Bernet, cc by sa 2.0 Les produits chimiques associés aux microplastiques sont cancérigènes, agissent comme des perturbateurs endocriniens et peuvent être très toxiques. Par ailleurs, les polymères sont capables d’absorber les polluants organiques et de les transporter loin de leur source. Ils favorisent donc l’expansion géographique de la pollution. Dans l’étude, les chercheurs montrent que les microplastiques détectés dans le lac de Garde peuvent être avalés : les invertébrés d’eau douce, tels que les vers ou les puces d’eau, sont capables de les ingérer. Un tel résultat est alarmant, car il suggère que les microplastiques entrent la chaîne alimentaire. Comme pour les océans, il faut développer des lignes de conduite de surveillance standardisée à l’échelle européenne, pour protéger les cours d’eau douce. Le réseau d’étude doit s’étendre, et les Alpes vont peu à peu devenir un site sous haute surveillance. FUTURA SCIENCES 13/10/2013
  10. Paris (AFP) - La décision de prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, pour qu'elle passe de 40 à 50 ans, est prise et devrait être annoncée bientôt, affirme le Journal du Dimanche. Selon le JDD, l'Etat veut allonger la durée d'exploitation des 58 réacteurs composant les 19 centrales du pays, et la décision "pourrait être officialisée" à l'occasion d'un conseil de politique nucléaire prévu le 15 novembre. La décision de prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, pour qu'elle passe de 40 à 50 ans, est prise et devrait être annoncée bientôt, affirme le Journal du Dimanche. (c) Afp Selon une source proche de l'administration citée par le JDD, la décision de prolonger à 50 ans la durée de vie des centrales "est actée" et "le gouvernement cherche juste le bon timing politique". Elle sera "prise avant la fin de l'année", selon une autre source citée par le journal, présentée comme proche du ministère de l'Ecologie. Si "rien n'est officiel" pour l'instant, "c'est inéluctable", confirme une troisième source au journal. Une quatrième, à Bercy, explique "qu'on aura du mal à s'en passer, d'autant que son impact financier profitera aux consommateurs". Interrogé par l'AFP dimanche, EDF s'est refusé à tout commentaire. Le ministère de l'Ecologie a indiqué à l'AFP qu'"il n'y a qu'une seule personne qui pilote ce dossier au gouvernement, et c'est le ministre de l'Ecologie Philippe Martin". Fin septembre, interrogé par l'AFP, le ministère avait évoqué "une demande d'EDF" concernant un amortissement sur 50 ans des centrales nucléaires: "L'amortissement sur 50 ans en moyenne des centrales nucléaires est une demande d'EDF. L'Etat ne s'est pas prononcé sur ce sujet. Aujourd'hui, seules l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et EDF décident de la prolongation des centrales", avait souligné le ministère. EDF peaufine un plan d'investissement de 55 milliards d'euros d'ici 2025, visant à prolonger de 40 jusqu'à 60 ans la durée de vie de ses centrales et à améliorer leur sûreté après la catastrophe de Fukushima au Japon. L'ASN ne s'est pas prononcée sur une telle extension. Ce n'est qu'en 2009 qu'elle avait validé le principe d'une exploitation jusqu'à 40 ans des réacteurs, sous réserve toutefois que chacun réponde à ses exigences de sûreté et du résultat des visites décennales. L'ASN peut autoriser ou non au terme de ces contrôles approfondis un réacteur à fonctionner dix ans de plus et, éventuellement, imposer des travaux de rajeunissement plus ou moins lourds. Au total, 48 des 58 réacteurs nucléaires ont été mis en service entre 1978 et 1989, ce qui induit en théorie une fin de vie pour certains dès 2018. Un allongement d'exploitation permettrait à EDF d'améliorer ses profits et donc d'augmenter les dividendes déjà importants versés par l'électricien à l'Etat, qui est son actionnaire à 84%. Les écologistes sont déjà montés au créneau, alors même que le gouvernement veut réduire la part du nucléaire dans le système électrique de 75% à 50% à l'horizon 2025. Le sénateur écologiste Ronan Dantec avait dénoncé récemment tout "deal" qui verrait le gouvernement allonger la durée de vie des centrales au prétexte de dégager des ressources supplémentaires pour la transition énergétique. Cité dans le JDD dimanche, le député écologiste Denis Baupin indique: "on n'acceptera pas d'allonger la vie des centrales à 50 ans". SCIENCES ET AVENIR 13/10/2013
  11. Le militant suisse de Greenpeace arrêté le 18 septembre par les autorités russes lors d'une action contre une plate-forme pétrolière dans l'Arctique ne semble pas regretter ses actes. Dans une lettre écrite depuis sa prison de Mourmansk, il détaille ses longues journées. "Le 18 septembre, j'ai fait face au danger et au risque d'être emprisonné car je suis convaincu que NOUS avons le pouvoir de promouvoir le changement", estime le militant dans une lettre datée du 8 octobre. "Le comportement agressif et injuste du gouvernement russe et de Gazprom démontre combien il est important que les décisions concernant l'Arctique et son futur soient prises par la collectivité mondiale", écrit Marco Weber. L'activiste revient en outre sur ses douze premières journées de détention, "seul dans une cellule". "Je n'ai ni livres, ni journaux, ni télévision, ni personne à qui parler. On m'isole aussi lors de la promenade quotidienne", poursuit le détenu. Le militant, placé en détention préventive fin septembre, ajoute qu'il reçoit chaque semaine les visites de son avocat et du consul de Suisse, points forts hebdomadaires de sa détention. Marco Weber fait partie des 28 militants arrêtés par les autorités russes et accusés de piraterie après avoir tenté d'escalader une plate-forme pétrolière du géant Gazprom pour dénoncer les risques qu'elle fait courir à l'environnement. Les écologistes, qui encourent jusqu'à quinze ans de prison, rejettent les accusations et reprochent à Moscou d'avoir arraisonné illégalement leur bateau dans les eaux internationales lors de leurs arrestations. ROMANDIE 13/10/2013
  12. BUCAREST - Des milliers de personnes ont manifesté de nouveau dimanche en Roumanie contre un plan canadien de mine d'or contesté par les scientifiques, demandant la démission du gouvernement de centre gauche, accusé de favoriser le projet. A Bucarest, quelque 4.000 personnes sont descendues dans la rue, selon des estimations des médias. Des manifestants se sont rassemblés devant le siège du gouvernement et ont formé une feuille géante, verte et rouge, symbole de la lutte contre ce projet, avant de défiler dans le centre de la capitale. Ils ont crié Démission! et Unis, sauvons Rosia Montana, le village du nord-ouest du pays où la société canadienne Gabriel Resources veut ouvrir la plus grande mine d'or à ciel ouvert d'Europe. On pensait qu'on était trop petit pour changer quelque chose mais cette menace et les manifestations nous ont fait comprendre que nous pouvons tout changer. Ce qui compte c'est de rester unis, pour sauver Rosia Montana et la Roumanie, a déclaré à l'AFP Alexandra Barradel, spécialiste en marketing. Dimanche, les manifestants ont aussi protesté contre les gaz de schiste, alors que la firme américaine Chevron a obtenu des permis d'exploration de cette ressource dans le nord-est du pays. Débutées il y a six semaines, ces manifestations sont d'une ampleur sans précédent depuis les années 1990 et se sont transformées en contestation de la classe politique. Le manque de transparence avec lequel les hommes politiques traitent depuis des années tout ce qui est intérêt du peuple a provoqué un grand mécontentement. Mais on avait besoin d'une étincelle pour qu'on descende dans la rue. Cela fut Rosia Montana, a déclaré à l'AFP Teo Stefanescu, jeune ingénieur. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche dans d'autres grandes villes de Roumanie, notamment à Timisoara (ouest). Le projet nécessite l'utilisation de 12.000 tonnes de cyanure par an, la destruction de vestiges romains et le déplacement de plusieurs centaines d'habitants. Alors qu'il avait promis de bloquer cette entreprise quand il était dans l'opposition, le Premier ministre Victor Ponta et son gouvernement ont adopté fin août un projet de loi qui ouvre la voie à l'exploitation du gisement. Pour entrer en vigueur, le texte doit être encore approuvé par le parlement. ROMANDIE 13/10/2013
  13. PARIS - L'ancienne présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, a prôné la recherche et l'expérimentation en matière de gaz de schiste, estimant que l'avis du Conseil Constitutionnel n'entravait rien, dimanche sur Europe 1. Interrogée sur la validation vendredi par le Conseil constitutionnel de l'interdiction de la fracturation hydraulique qui prévaut depuis 2011, Mme Lauvergeon a dit ne pas comprendre ce débat. Il faudrait d'abord regarder si ces gaz de schiste existent ou pas, commencer par faire un inventaire... avant de se battre sur comment on va l'exploiter, a-t-elle déclaré. Ca me paraît assez rationnel. Ensuite, si la fracturation hydraulique pose un certain nombre de problèmes comme on l'a vu aux Etats-Unis (...), je crois qu'il faut qu'on laisse la possibilité à l'expérimentation avec d'autres méthodes, a-t-elle estimé. Surtout si nous avons effectivement des gaz conventionnels sous nos pieds de l'équivalent du Qatar. Pourquoi, parce qu'on a parlé de fracture hydraulique, on dit +il n'y a plus rien à faire, on ne cherche pas+ ?, a-t-elle interrogé. Empêcher les chercheurs de travailler sur des sujets, je crois que c'est un crime contre l'esprit, a estimé Mme Lauvergeon, qui a remis vendredi un rapport au président François Hollande sur sept secteurs d'innovations technologiques et industrielles pour la France à l'horizon 2030. Selon elle, il faudrait qu'on équilibre par un principe d'innovation le principe de précaution ancré dans la Constitution. Sinon, l'application du principe de précaution, c'est on s'assied sur un trottoir et on attend la fin, a-t-elle estimé. On a des gens formidables en France sur ces sujets (...) Moi j'ai compris que la loi n'empêchait absolument pas de chercher d'autres méthodes. Le Conseil constitutionnel a validé la loi, donc aujourd'hui on peut chercher d'autres méthodes, a-t-elle poursuivi. Elle a par ailleurs plaidé pour une politique énergétique qui ne soit pas hésitante, parce qu'une politique énergétique ça demande du temps. Construisez un barrage c'est pour 100 ans, construisez une centrale nucléaire c'est pour 60 ans, une éolienne c'est pour 25 ans... on ne peut pas changer d'avis tout le temps, a dit Mme Lauvergeon. Evoquant l'exemple de la Grande-Bretagne, elle a prôné la création en France d'une fabrique de consensus, un lieu où il y ait des parlementaires de gauche, de droite, des entreprises, des partenaires sociaux... pour créer des consensus de long terme. romandie 13/10/2013
  14. Le violent cyclone Phailin qui a touché les côtes orientales de l'Inde samedi, contraignant à l'évacuation un demi-million de personnes, a fait d'ores et déjà cinq morts, a rapporté un grand journal indien sur son site web. Quatre personnes ont péri à la suite de la chute d'arbres et une femme âgée est morte ensevelie sous les décombres de sa maison, dans l'Etat d'Orissa, a indiqué Times of India. Un fonctionnaire s'exprimant sous couvert de l'anonymat a indiqué que le bilan atteignait six morts, sans autre précision. Le cyclone est accompagné de rafales de vent pouvant atteindre jusqu'à 240 km/h et pourrait être le plus puissant à balayer cette région de l'Inde en 14 ans, avec une montée des eaux de trois mètres qui menace d'inonder les zones côtières. La météo nationale prévoit une élévation de 3,4 mètres du niveau de la mer lorsqu'il abordera la côte. Sipa / dr Il a commencé à atteindre la ville côtière de Gopalpur, dans l'Etat de l'Orissa, peu après 21H00 locales (15H30 GMT) et devait déferler sur une bande cotière de 150 km pendant les six prochaines heures, a annoncé le responsable des services météorologiques indiens. "Le très violent cyclone Phailin a commencé à toucher la côte près de la ville de Gopalpur. La vitesse enregistrée du vent est de 200 km/h", a déclaré L.S. Rathore, son directeur général, au cours d'une conférence de presse. Il devrait rester classé dans la catégorie des "tempêtes cycloniques très violentes" pendant six heures avant de perdre de sa puissance, a-t-il ajouté. NDTV / Youtube 12/10/2013 L'Etat d'Orissa et celui, voisin, de l'Andhra Pradesh étaient battus par des vents qui faisaient se coucher les arbres, plusieurs heures avant que le cyclone ne touche leurs côtes. La région menacée avait déjà été sinistrée en 1999 par un cyclone qui avait fait plus de 8.000 morts. Quelque 550.000 personnes ont été évacuées avant l'arrivée du cyclone, dont 450.000 dans l'Orissa et 100.000 dans l'Andhra Pradesh, a dit le ministre de l'Intérieur, Sushilkumar Shinde. Les autorités du Bengale occidental, Etat voisin, ont indiqué que les hôtels de la côte avaient été évacués. "Certains ne veulent pas partir et résistent. Mais des responsables leur parlent et les font partir", a dit le ministre de l'Intérieur. Ces personnes, entassées dans des autocars et des rickshaws, ont quitté leur logement avec leurs biens dans un flot continu jusqu'aux abris d'urgence. Il s'agit pour l'Inde d'un des plus importants mouvements de population jamais organisé, selon le responsable. A Gopalpur, sur la côte, femmes et enfants ont été les premiers mis à l'abri dans des écoles, abris d'urgence et des édifices publics où leur étaient servis des repas. Quelque 300 équipes de médecins de l'armée, d'ingénieurs, de secouristes ont été déployées dans les zones les plus à risque de l'Etat de l'Orissa. Un journaliste de l'AFP, arrivé par le dernier vol avant la fermeture de l'aéroport de Bhubaneswar, capitale de l'Orissa, a raconté que le pilote avait dû s'y reprendre à deux fois avant d'atterrir en raison du vent et des pluies torrentielles. "Tout le monde a des difficultés donc j'ai gardé mon magasin ouvert", a dit Susil Kumar Singh, l'un des rares commerçants à ne pas fermer son commerce dans la ville. "Je redoute ce Phailin. C'est comme si arrivait la fin du monde", a dit à l'AFP un étudiant, Apurva Abhijeeta, installé à Puri, à 70 km de la capitale de l'Etat. Dans les deux Etats pauvres menacés par la tempête, nombre d'habitants sont logés dans des baraquements précaires. Les cultures, dans cette région très dépendante de l'agriculture, pourraient être dévastées, a averti dès vendredi le directeur général des services météorologiques. Le gouvernement de l'Orissa, peuplé de 40 millions de personnes, a fixé un objectif de "zéro victime" et de 100% d'évacuation des populations des zones les plus à risques. Nombre de magasins étaient à court de réserves en raison d'achats de précaution. En 1999, la vitesse des vents accompagnant le cyclone était encore plus élevée. L'Inde et le Bangladesh sont régulièrement frappés entre avril et novembre par les cyclones qui se forment dans le golfe du Bengale. En 1970, un cyclone avait causé la mort de centaines de milliers de personnes au Bangladesh. LE POINT 12/10/2013
  15. La contribution de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la surveillance de l'eau de mer aux abords de la centrale de Fukushima pourrait dissiper les inquiétudes de la communauté internationale. C'est ce qu'a déclaré Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA, dans un entretien accordé vendredi à la NHK, au Japon. Selon lui, le gouvernement nippon doit prouver qu'il contrôle la radioactivité de l'océan en tenant compte des normes internationales. M. Amano a ajouté que Tokyo pouvait dissiper les inquiétudes internationales par une plus grande transparence, en acceptant les experts de l'AIEA et une surveillance conjointe de l'eau de mer. La Corée du Sud a récemment interdit les importations de produits de la mer en provenance de l'Archipel, notamment de Fukushima. nhk world 12/10/2013
  16. Venise (AFP) - Venise s'est offert samedi après-midi une démonstration grandeur nature du système Moïse, ces digues flottantes géantes destinées à sauver la Sérénissime des marées hautes et des inondations, a constaté l'AFP. Le chantier Moïse, qui mobilise une cinquantaine d'entreprises sur près de 20 km dans la lagune de Venise, est doté d'un budget de 5,4 milliards d'euros. Venise s'est offert samedi après-midi une démonstration grandeur nature du système Moïse, ces digues flottantes géantes destinées à sauver la Sérénissime des marées hautes et des inondations, a constaté l'AFP. (c) Afp Il consiste en la mise en place de 78 digues mobiles réparties en quatre tronçons sur les trois entrées de la lagune de Venise, la plus grande ayant été divisée en deux tronçons avec la construction d'une île artificielle au milieu. Samedi, des dizaines d'officiels, dont le ministre italien des Transports Maurizio Lupi, ont été invités à admirer un premier test du système. Pour la première fois, quatre digues flottantes postées à l'entrée du Lido se sont élevés ensemble afin de retenir les eaux du large, a constaté l'AFP. "C'est sûr que c'est un moment très important et très émouvant. Cela changera la vision que l'on peut avoir de la ville et de sa lagune, car ne l'oublions pas, c'est un tout, la ville et la lagune ne font qu'un", a déclaré à l'AFP le maire de Venise, Giorgio Orsoni. Pour M. Orsoni, Venise "n'est pas un parc d'attractions, c'est une ville qui vit (...) et cette œuvre (Moïse, ndlr) en fait la démonstration". "Nous avons choisi la hauteur de 1,10 m comme celle à partir de laquelle les écluses seront activées. Donc, ces écluses ne défendront pas Venise de n'importe quelle +Acqua alta+. Elles protégeront Venise des +Acqua alta+ exceptionnelles, soit au maximum 7 fois par an", a affirmé pour sa part le directeur général du consortium Venezia Nuova, en charge du projet, Hermes Redi. M. Redi a rappelé que ce système servirait également à la "défense de l'environnement, et donc (à la) protection (de Venise, ndlr) contre la pollution", contribuant à "la récupération de la morphologie de la lagune". Le chantier, qui doit durer dix ans, devrait être terminé en 2016 et son entrée en fonction est prévue en 2017. La vulnérabilité de Venise s'est aggravée au fil des années avec la montée du niveau de la mer et la Sérénissime s'est parallèlement enfoncée de 23 cm au cours du XX siècle. Venise connaît chaque année plusieurs épisodes d'"acqua alta" quand la marée haute dans l'Adriatique dépasse le mètre et fait déborder les canaux, l'eau envahissant alors ses sites les plus célèbres, dont la Place Saint-Marc. sciences et avenir 12/10/2013
  17. Les glaciers de l'Alaska étaient-ils autrefois boisés ? C'est ce que semble suggérer une nouvelle découverte. D'anciens arbres ont été retrouvés par des chercheurs et sont, pour la première fois depuis 1.000 ans, visibles de tous. Une ancienne forêt commence à émerger des glaces au fur et à mesure que le Glacier Mendenhall, en Alaska, fond. Des souches et des rondins sont apparus au sud du glacier, qui forme une rivière de glace de plus de 95 kilomètres carrés se jetant dans un lac près de Juneau. Le glacier Mendenhall en Alaska - tominator3 / Youtube 4/6/2013 Depuis plus de 50 ans, seule la glace était visible à cet endroit. Mais, au cours de l'année 2012, des scientifiques de l'Université d'Alaska du Sud-Est ont observé une recrudescence du nombre d'arbres apparaissant. La plupart sont même encore, bien droits, dans leur position d'origine et quelques-uns possèdent encore leurs racines et des restes d'écorce, rapporte NBC. "Il y en a énormément, et le fait qu'ils soient encore dans une position de développement est très excitant car nous pouvons apercevoir une grande partie de l'arbre et par conséquent déterminer son âge. La plupart du temps, les gens trouvent des morceaux de bois un peu au hasard, mais retrouver des arbres encore debouts est fantastique", s'enthousiasme Cathy Connor, professeur de géologie à l'Université d'Alaska du Sud-Est, auprès de LiveScience. L'équipe de scientifiques a déjà identifié plusieurs des arbres découverts, en se basant sur le diamètre des troncs et le type d'arbres poussant dans la région. Selon eux, ils appartiennent à la famille des épicéas ou des cigües. Toutefois, des recherches complémentaires doivent encore être réalisées afin de confirmer la nature des arbres. D'après les premières observations, les arbres auraient probablement été protégés par une couche de graviers et ce, il y a plus de 1.000 ans. Pour déterminer cela, les chercheurs se sont appuyés sur une datation au radiocarbone des arbres. Haute de 1,2 à 1,5 mètre, la couche de graviers aurait recouvert les arbres avant que le glacier ne vienne figer l'ensemble et n'emprisonne les arbres dans une tombe de glace. Ensuite, au fur et à mesure des fontes du glacier avec l'arrivée de l'été, des petites rivières d'eau ont fait rouler les graviers sur les bords du glacier, dévoilant peu à peu les arbres. Glacier de Taku - JunIceRsrchPrgrm / YouTube 17/7/2012 Actuellement, le glacier Taku, au sud de Juneau, subit le même processus, alors qu'il progresse vers une forêt de peupliers d'Amérique. "Nous aurons alors la possibilité d'observer ce qui se passe en temps réel, et que nous avons manqué pour le Glacier Mendenhall", précise Cathy Connor. Néanmoins, à l'inverse de ce dernier, le glacier Taku est assez élevé pour accumuler de la neige à son sommet et, par conséquent, continuer à grandir. De son côté, peu élevé, le glacier Mendenhall perd environ 52 mètres par an depuis 2005. Un phénomène probablement aggravé cette année, à cause des températures estivales particulièrement élevées. La fonte des glaciers est un phénomène alarmant pour de nombreuses populations locales, inquiètes par la montée des eaux de l'océan et la perte d'une source majeure d'eau douce. Par exemple, Anchorage, ville la plus peuplée de l'État, tire l'ensemble de son eau potable du glacier Eklutna. Cependant, la fonte des glaciers offre une chance unique aux chercheurs de découvrir les restes, très bien préservés, d'anciennes forêts. L'équipe de l'Université d'Alaska du Sud-Est prévoit de retourner sur le glacier Mendenhall afin d'étudier les sédiments pour trouver les épines de pin à associer avec les arbres et d'autres végétaux. "C'est l'histoire de ces reliques que nous cherchons à déterminer. La datation au radiocarbone et une étude stratigraphique devraient permettre de remettre en place les chapitres de cette histoire", conclut Cathy Connor. maxisciences 12/10/2013
  18. Un séisme d'une magnitude d'au moins 6,2 a frappé samedi l'île de la Crète dans le sud de la Grèce. Le séisme a frappé à 16h12 locales (13h12 GMT) en mer à environ 60 kilomètres au large de la ville de Hania, située dans l'ouest de la Crète, a indiqué l'Observatoire grec des séismes à Athènes. Selon l'institut américain de surveillance géologique le séisme a atteint une magnitude de 6,4. "Le séisme a eu lieu dans une région connue pour son activité sismique. Il a été ressenti fortement en Crète et dans le reste de la Grèce", a dit le géologue Efthymios Lekkas à la radio grecque Skai. Selon cette radio, des maisons et des boutiques ont été endommagées en Crète. A : La ville de Hania (La Canée) en Crête. / Crédits : Google map Une personne prise de panique a été légèrement blessée en sautant par la fenêtre. "C'était très impressionnant parce que la secousse a duré 40 à 50 secondes", a déclaré Vassia, qui habite près de la vieille ville de Hania, à une journaliste de l'AFP présente sur l'île. "Aucun blessé n'a été signalé dans son quartier mais quelques bâtiments ont été fissurés", a-t-elle ajouté. Des médias locaux ont indiqué également que des morceaux de roche étaient tombés sur une route près de Hania, bloquant la circulation Vendredi, un tremblement de terre de magnitude de 4,4, décrit comme "faible" par l'Observatoire, avait touché le nord du pays sans faire de dégâts. LE FIGARO 12/10/2013 - TF1 NEWS
  19. Publiant leurs travaux le 10 octobre dans la revue Current Biology, des chercheurs écossais ont montré expérimentalement que l’éléphant d’Afrique est capable de suivre spontanément le doigt pointé d’un humain lui indiquant l’endroit où se trouve une source de nourriture. Si l’Homme, dès son plus jeune âge, comprend instinctivement la signification d’un doigt pointé en direction de quelque chose qu’une autre personne veut lui montrer, tous les grands singes n’ont pas cette aptitude. Mais, étonnement, un mammifère pourtant bien différent de nous s’avère - spontanément - capable d’une telle "prouesse" cognitive : l’éléphant. C'est ce qu'ont constaté Richard Byrne et Anna Smet, de l'Université de St Andrews (Écosse). Ces deux chercheurs ont travaillé avec des éléphants d’Afrique utilisés pour transporter des touristes près des chutes Victoria (à la frontière de la Zambie et du Zimbabwe), et constaté que ces animaux étaient capables, sans apprentissage, de suivre le doigt pointé par un humain en direction d’une récompense alimentaire afin de trouver celle-ci. Mieux encore : dans ce domaine, les performances des individus nés dans la nature et encore peu accoutumés au contact de l’homme se sont révélées aussi bonnes que celles des pachydermes nés en captivité ou fréquentant l’être humain depuis longtemps. Et, pour chaque éléphant, le "truc" fonctionne aussi bien la première fois que les fois suivantes. Les chercheurs ignorent encore si, chez les éléphants, certains des mouvements fréquents de trompe pourraient avoir la même fonction que le doigt pointé chez nous. "Les éléphants sont, cognitivement, beaucoup plus comme nous que ce que nous pensions, ce qui les rend capables de comprendre notre façon caractéristique d'indiquer quelque chose dans l'environnement en faisant ce geste", explique Richard Byrne. "Ce que les éléphants ont de commun avec les humains, c'est qu'ils vivent dans un réseau [social] élaboré et complexe dans lequel le soutien, l'empathie et l'aide à autrui sont essentiels pour la survie. C'est peut-être seulement dans une telle société qu’une capacité comme celle de suivre un doigt pointé a une valeur adaptative", ajoute t-il. Ainsi, "nous avons montré que la capacité de comprendre un tel geste n'est pas propre à l'homme, mais a aussi évolué dans une lignée d'animaux très éloignés des primates". MAXISCIENCES 12/10/2013
  20. Le Cyclops va-t-il révolutionner l’exploration des grands fonds ? C’est probablement l’espoir des concepteurs de ce nouveau sous-marin en fibre de carbone, prévu pour emmener cinq personnes jusqu’à 3.000 m de profondeur, durant un périple d’au maximum 8 h. Il offrira alors une vision à 180° aux deux passagers avant, grâce à son grand dôme hémisphérique. Si tout va bien, l’engin subaquatique sera commercialisé en 2016. Il existerait à ce jour plus de 700 sous-marins en circulation dans le monde, dont 600 seraient militaires, les 100 autres étant à usage civil. Voilà les chiffres avancés par Stockton Rush, qui n’est autre qu’un passionné du monde sous-marin ayant cofondé l’entreprise américaine OceanGate Inc. en 2009. Depuis, elle met le sous-marin Antidote à la disposition de ses clients, qu’ils soient industriels, cinéastes ou chercheurs. Problème : ce véhicule subaquatique doté d'un dôme en verre ne peut pas descendre au-delà de 305 m de profondeur, ce qui limite considérablement son usage. Cyclops sera le premier sous-marin pouvant explorer les grands fonds et dont la coque est uniquement composée de fibre de carbone et de verre. Il disposera également de deux bras robotisés. OceanGate Inc. Pour s’affranchir de cette contrainte, et par la même occasion démocratiser l’accès aux grandes profondeurs, OceanGate s’est associée au Laboratoire de physique appliquée de l’université Washington (APL-UW) pour développer un nouveau sous-marin qui serait léger, facile à mettre en œuvre et surtout, bien plus abordable pour les personnes en ayant besoin. Après 18 mois de recherches et plus de 20 concepts imaginés, un modèle a finalement été choisi : le Cyclops. Parmi ses spécificités principales, notons qu’il est prévu pour véhiculer cinq personnes jusqu’à 3.000 m de profondeur, là où aujourd’hui seulement quelques sous-marins habités océanographiques peuvent se rendre. Le Cyclops aura la forme d’une balle de fusil, la pointe étant dirigée vers l’arrière. L’avant sera pour sa part occupé par un dôme hémisphérique de 1,5 m de diamètre, en verre borosilicate de 10,2 cm d’épaisseur. Il offrira une vision à 180° aux deux passagers assis sur les sièges avant, qui seront d’ailleurs entrés dans le sous-marin par ce dôme. La coque de 17,8 cm d’épaisseur ne sera pas en acier, mais bien en fibre de carbone. Des tests de résistance ont déjà été conduits en partenariat avec Boeing. Ils se sont montrés concluants, témoignant ainsi que la coque pouvait être construite avec une disposition des couches de fibres (épaisseur de 0,3175 cm) qui n’engendre pas de faiblesse dans la structure. Le sous-marin Cyclops pourra embarquer une charge utile de 500 kg. Il se manœuvrera à l'aide d'un joystick et de nombreuses commandes automatisées pour simplifier son utilisation. Le pilote pourra également compter sur deux sonars, un bidimensionnel et un tridimensionnel. MultiVuOnlineVideo, YouTube La mise en œuvre du Cyclops, qui mesure 5,5 m de long pour 3,3 m de large et 2,3 m de haut, sera facilitée par le fait qu’il ne nécessite pas de navire de transport adapté, ce qui réduit également ses coûts d’utilisation. Une fois mis à l'eau, l’engin de seulement 8,6 t adoptera une position verticale, avant de descendre à la vitesse de 100 m/mn. Les sièges des passagers et du pilote pivoteront alors de manière à ce que l’assise reste horizontale. Une fois arrivé au fond, le Cyclops se remettra à l’horizontale et pourra alors évoluer à la vitesse de 3,5 nœuds (soit environ 6,5 km/h), sachant que ses batteries lithium-polymères lui procureront une autonomie de 8 h. Elles serviront également à alimenter l’éclairage extérieur Led de 5.000 lumens. La vitesse de remontée sera de 100 m/mn. Détail d’importance, les réserves en air permettront aux cinq passagers de tenir bon 96 h durant en cas de problème. Avec Cyclops, les deux partenaires espèrent faciliter l’accès aux abysses au plus grand nombre, en développant le marché des sous-marins privés. Ils visent tout particulièrement les industries pétrolières, gazières ou minières, ainsi que les exploitants pharmaceutiques, la recherche scientifique et pourquoi pas le secteur du tourisme. C’est une autre force du projet. En développant un sous-marin utile à plusieurs domaines, ses coûts de production pourraient diminuer. De quoi le rendre encore plus accessible. Les responsables du projet croient bien évidemment en cet engin malgré la concurrence faite par les ROV (pour remotely operated vehicle), ces robots sous-marins téléguidés par un câble depuis la surface. En effet, le Cyclops permettrait aux chercheurs de réaliser des observations directes, et ainsi de se faire une idée plus précise de l’environnement qui les entoure : par exemple, mieux connaître la position de leurs sondes dans un milieu donné. En effet, leur champ de vision ne sera pas réduit à celui d’une caméra (cas pour les ROV) ou par le faible diamètre des hublots des sous-marins plus anciens. Finalement, si tout se passe bien, la construction d’un modèle pouvant descendre à 6.000 m est prévue. FUTURA SCIENCES 12/10/2013
  21. Plus de 200 jours : voilà le temps qu’un martinet à ventre blanc peut tenir en l’air sans se poser. Ce chiffre vient d’être publié par des chercheurs de la Station ornithologique suisse. Il est irréfutable, car il s’appuie sur les mesures prises par des enregistreurs de données qu’ont emportés trois oiseaux durant leur migration hivernale en Afrique de l’Ouest. Pendant combien de temps un oiseau peut-il rester en vol, sachant que ce mode de locomotion est particulièrement énergivore ? Une réponse pour le moins surprenante, mais irréfutable, vient d’être publiée dans la revue Nature Communications : au moins 200 jours ! Les martinets planeraient en minimisant leurs dépenses d’énergie si leur vitesse est comprise entre 30 et 36 km/h, selon la thèse de David Lentink. Il s’agirait donc de l’allure qu’ils ont intérêt à adopter lorsqu’ils dorment en vol. D. Occiato Cette performance a été accomplie par des martinets à ventre blanc (Tachymarptis melba) qui nichent dans les Alpes suisses en été, mais qui passent l’hiver en Afrique de l’Ouest, à plus de 2.000 km de l’Europe. Pour le savoir, six martinets ont été équipés en 2011, avant leur départ en migration, d’un enregistreur de données par Felix Liechti et ses collaborateurs de la Station ornithologique suisse à Sempach. Ces dispositifs électroniques de moins d’un gramme se composent notamment d’un accéléromètre, afin d’enregistrer l’activité de l’oiseau, et d’un capteur mesurant l’intensité lumineuse ambiante. Il a été utilisé pour déterminer, au cours du temps, la position géographique des oiseaux grâce aux heures de lever et de coucher du Soleil. Trois de ces instruments ont été récupérés en Suisse l’année suivante, lors du retour des martinets. Voici l’un des enregistreurs de données qui ont été posés sur un martinet à ventre blanc en Suisse. L’appareil était prévu pour fonctionner pendant 3,2 secondes toutes les 4 minutes, et ce pendant un an. Station ornithologique suisse Leurs données ont alors étonné les chercheurs : les oiseaux ne se sont pas posés durant leur périple subsaharien, même après avoir réalisé les 2.000 premiers kilomètres d’une traite. Selon des estimations, ils auraient parcouru 10.000 km sans jamais toucher le sol. Pourtant, cela ne les a pas empêchés de se nourrir d’insectes et… de se reposer ! En effet, l'orientation de leur corps n’a que faiblement changé durant les nuits. Leur niveau d’activité suggère également qu’ils planaient, et non qu’ils étaient perchés. Auparavant, de tels déplacements ininterrompus avaient uniquement été observés chez des organismes marins. FUTURA SCIENCES 12/10/2013
  22. Toulouse (AFP) - L'ours est-il le double sauvage de l'homme ? Le Muséum de Toulouse explore à partir de vendredi la relation trouble entretenue à travers les âges par les hommes et les plantigrades, tour à tour objets de fascination et ennemis à abattre. A peine a-t-il franchi la porte de l'exposition "Ours, mythes et réalités" que le visiteur se heurte à cette ambiguïté, à l'image déformée qu'il a du plantigrade. Il est intimidé par l'ombre menaçante d'un ours dressé sur ses pattes arrière et se rend rapidement compte qu'elle est celle d'un joli petit ourson, démultipliée par un effet de lumière. L'ours est-il le double sauvage de l'homme ? Le Muséum de Toulouse explore à partir de vendredi la relation trouble entretenue à travers les âges par les hommes et les plantigrades, tour à tour objets de fascination et ennemis à abattre. (c) Afp Aux origines de l'exposition, distinguée par le label d'intérêt national, une discussion avec Jean-Jacques Camarra, l'un des responsables de l'équipe de suivi de l'ours dans les Pyrénées, seule région de France où il est encore présent et où il excite toutes les passions. "Il disait qu'en 30 ans de travail sur l'ours, il en avait appris plus sur l'homme. L'ours parle d'abord de nous", explique Gaëlle Cap-Jédikian, chef du projet. L'exposition visite les mythes, légendes et contes que l'animal a inspirés, du Japon à l'Amérique du Nord, en passant par les Pyrénées ou l'Europe de l'Est. "Miroir de notre animalité", l'ours est vu comme un ancêtre en Sibérie, un grand-père par les Inuits, un rival en amour en Europe ou en Amérique du Nord, raconte la responsable de l'exposition. Il a impressionné les hommes au point que certains lui doivent leur patronyme, comme les Orsini en Italie, ou leur prénom (Bernard, Arthur, Ursule). Dans des villages des Pyrénées-Orientales, la fête de l'ours voit encore aujourd'hui des jeunes hommes revêtir des peaux de bêtes puis être capturés et rasés. "On est dans des rites païens où la frontière entre l'animal et l'homme disparaît, où l'homme s'affuble d'une peau pour libérer sa violence", ajoute Gaëlle Cap-Jédikian. Le muséum, qui présente aussi l'ours dans sa réalité scientifique, avec des portraits détaillés des huit espèces de plantigrades, se penche sur sa cohabitation difficile avec l'homme. D'objet de culte et d'admiration, il devient au haut Moyen Age l'ennemi à abattre avec l'enracinement de la chrétienté en Europe. C'est la diabolisation et les "grandes chasses punitives pour éradiquer le symbole païen", dit la chef de projet. Au XIIe siècle apparaissent les montreurs d'ours. "On cherche à le dompter, à l'exploiter et à le soumettre, comme on le fait avec la nature". Au début du XXe, l'ours est "réhabilité", symbolise la douceur, la tendresse. "C'est la réintégration sociale" avec la naissance du teddy bear, l'ours en peluche qui doit son nom au président américain Théodore "Teddy" Roosevelt car celui-ci aurait refusé d'abattre un plantigrade acculé lors d'une chasse. Certains connaissent de fabuleux destins, tel l'ours Wojtek recueilli en Iran par l'armée polonaise. Devenu la mascotte de son régiment, il participa comme caporal à la bataille du Monte Cassino. Médaillé, l'ours finit sa vie dans un zoo d'Edimbourg où ses anciens camarades de régiment venaient lui rendre visite. Le Muséum ne fait pas l'impasse sur la présence polémique de l'ours dans les Pyrénées françaises, où vivent une vingtaine de spécimens, pas assez pour ses défenseurs, déjà trop pour les éleveurs hostiles à sa présence. Les restes des derniers ours bruns de souche pyrénéenne sont présentés au public: le squelette de Papillon, mort édenté à l'âge vénérable de 29 ans, et la star de l'exposition, l'ourse Canelle, tuée en 2004 par un chasseur. Son cadavre naturalisé est présenté pour la première fois au public. "On essaye de donner des éléments pour construire un débat instruit", souligne Francis Duranthon, le directeur du Muséum. "Au delà de la question de savoir s'il faut ou non des ours dans les Pyrénées, on pose le rapport de l'homme à la nature, à la biodiversité. On apprend des choses et on respecte tous les points de vue", dit-il. "Ours, mythes et réalités" sera visible jusqu'à fin juin 2014. La précédente exposition temporaire du Muséum, sur le thème de la préhistoire, avait été vue par près d'un million de personnes après avoir voyagé entre autres à Paris et à Johannesburg. SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013
  23. Paris (AFP) - Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reçu vendredi la direction de Greenpeace France pour évoquer la situation de Francesco Pisanu, militant de l'ONG détenu en Russie, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. "Cette rencontre a été l’occasion de revenir sur le suivi attentif par la France de la situation de M. Pisanu", a indiqué le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères Vincent Floréani dans un communiqué. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reçu vendredi la direction de Greenpeace France pour évoquer la situation de Francesco Pisanu, militant de l'ONG détenu en Russie, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. (c) Afp L'Arctic Sunrise avait été arraisonné fin septembre par un commando héliporté des gardes-côtes russes en mer de Barents (Arctique russe) après que des membres de l'équipage, à bord de canots pneumatiques, eurent abordé une plateforme pétrolière russe et tenté de l'escalader, selon eux, pour y installer une banderole dénonçant les risques écologiques. Les 30 membres de l'équipage, dont 26 ne sont pas russes, ont été placés en détention à Mourmansk et inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de prison. Mercredi, le comité d'enquête russe a annoncé étudier de nouvelles inculpations pour "crimes graves" à l'encontre de l'équipage, affirmant notamment que des "produits stupéfiants" avaient été saisis à bord de l'Arctic Sunrise. SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013
  24. Monbéqui (France) (AFP) - Une trentaine de manifestants anti-OGM ont symboliquement soudé samedi martin une chaîne sur la grille d'entrée d'un site de Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) dans le cadre d'une journée d'action contre le semencier américain baptisée "marche mondiale contre Monsanto". Une trentaine de manifestants anti-OGM ont symboliquement soudé samedi martin une chaîne sur la grille d'entrée d'un site de Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) dans le cadre d'une journée d'action contre le semencier américain baptisée "marche mondiale contre Monsanto". (c) Afp Les militants, arrivés peu après neuf heures, ont déployé des banderoles "Non au monde selon Monsanto!" et "Citoyens contre agrobusiness" sur les grilles du domaine, situé en rase campagne. Les manifestants qui portaient pour certains des tee-shirts "faucheurs volontaires d'OGM", n'ont toutefois pas tenté de pénétrer sur le site. "Ils sont repartis sans incident au bout d'une heure environ", a précisé la préfecture du Tarn-et-Garonne. Ils devaient ensuite organiser un "pique-nique festif" sur une place du centre de Toulouse, ont indiqué les organisateurs. "La 2e marche mondiale contre Monsanto" devrait aussi être ponctuée par une manifestation similaire à Paris et dans plusieurs autres villes de France. Les organisateurs comptent "protester contre l'emprise de la multinationale et des compagnies similaires sur notre quotidien (...) pour mettre fin au brevetage et la privatisation du vivant" et ils veulent "soutenir une agriculture plus saine, plus respectueuse de l'environnement et des paysans". SCIENCES ET AVENIR 12/10/2013
  25. Paris (AFP) - Les onze élus d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) siégeant au Conseil de Paris y soumettront lundi un voeu exigeant un moratoire sur les projets de construction de tours dans la capitale "dans l'attente d'un référendum local" sur le sujet, selon le texte remis à la presse. Le voeu a peu de chances d'être adopté. Son objectif est d'interpeller l'assemblée municipale sur ce thème et de susciter un débat. Ces élus contestent notamment le projet de la Tour Triangle soutenu par la municipalité, une tour de bureaux de 42 étages (180 m) qui pourrait voir le jour dans l'enceinte du Parc des expositions, porte de Versailles (XVe). Les onze élus d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) siégeant au Conseil de Paris y soumettront lundi un voeu exigeant un moratoire sur les projets de construction de tours dans la capitale "dans l'attente d'un référendum local" sur le sujet, selon le texte remis à la presse. (c) Afp Ils s'appuient sur le récent avis négatif exprimé par un responsable de l'Unesco concernant ce type de projet, ainsi que sur une étude du cabinet de conseil spécialisé DTZ, selon laquelle "3,8 millions de mètres carrés de bureaux sont vacants et immédiatement disponibles en Ile-de-France", dont une bonne partie à Paris. Ce bâtiment s'annonce aussi comme "une absurdité écologique" en terme de consommation d'énergie, plaident les élus EELV. Après avoir limité dans un premier temps les hauteurs à 37 m suite à l'édification controversée de la Tour Montparnasse, Paris avait en 2010 autorisé des immeubles d'habitation de 50 m et des tours de bureaux de 180 m dans des quartiers situés à la périphérie de la capitale. L'été dernier, la Ville a donné son aval à ce projet, visé depuis fin septembre par un recours déposé par plusieurs associations devant la justice administratif. SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013
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