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Admin-lane

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  1. Sydney (AFP) - Les négociations sur la création de sanctuaires marins en Antarctique se sont de nouveau conclues sur un échec vendredi en Australie, Chine et Russie faisant obstacle à la protection de ce fragile écosystème menacé par la pêche et la navigation. Réunis à Hobart sur l'île de Tasmanie, les membres de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) se sont séparés en rendant feuille blanche. Quelque part en Antarctique... Photo AFP/Nisha HARRIS Il s'agit du troisième échec depuis 2012 pour la CCAMLR, l'instance créée en 1982 pour gérer les ressources marines du continent de glace et qui regroupe 24 Etats plus l'Union européenne. Les eaux de l'océan Austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche et la navigation. Deux projets de sanctuaires ont été mis sur la table aux fins de créer une vaste réserve marine couvrant l'équivalent du territoire indien, potentiellement la plus étendue au monde, peuplée de cétacés, mammifères marins et manchots --pas moins de 16.000 espèces. Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de sanctuariser une aire de 1,25 million de km2 en mer de Ross, une immense baie, côté Pacifique, sous juridiction néo-zélandaise. La France, l'Australie et l'Allemagne recommandaient de leur côté la création de sept aires marines protégées (AMP) côté océan indien, sur une étendue de 1,6 million de km2. Mais la Russie et la Chine s'y sont opposées, repoussant à l'automne 2014 --sauf réunion exceptionnelle-- de nouvelles consultations puisque la CCAMLR se réunit une fois par an et que toute décision en son sein est adoptée par consensus. "La communauté internationale s'était rassemblée à Hobart pour protéger des zones essentielles de l'océan Antarctique --un des derniers écosystèmes inviolés de la planète-- et la Russie a choisi de faire obstacle", a déploré Joshua Reichert, vice-président exécutif de l'organisation américaine de défense de l'environnement Pew Charitable Trusts dont un représentant participait aux négociations. Une rencontre exceptionnelle au mois de juillet en Allemagne avait déjà achoppé en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie qui craint de voir trop fortement se réduire ses zones de pêche. La Russie, avec le soutien de l'Ukraine, avait alors soulevé des questions juridiques sur le fait de savoir si la CCAMLR avait le droit d'instaurer ces aires, selon l'Alliance pour l'océan antarctique (AOA), une coalition d'une trentaine d'ONG. Avant le sommet de Hobart, la Nouvelle-Zélande avait revue sa copie et considérablement diminué la surface devant être sanctuarisée. En vain. "C'est triste", a déclaré à l'AFP le chef de la délégation suédoise, Bo Fernholm, à l'issue de la réunion vendredi. "Il reste des points de discorde sur des sujets importants comme la période pendant laquelle une zone marine doit rester protégée, il y avait aussi des objections sur la superficie de ces zones", a expliqué M. Fernholm. Selon un membre des délégations officielles, la Chine n'était pas défavorable à la proposition américaine mais s'est opposée à l'initiative australo-européenne. "Les pourparlers ont échoué. La Russie et la Chine voulaient des précisions, plus de temps. C'est très décevant", a déclaré ce délégué qui a requis l'anonymat. "C'est un jour noir pas seulement pour l'Antarctique mais pour les océans du monde entier", s'est exclamée Andrea Kavanagh, responsable de projets marins de Pew Charitable Trusts. "Les fondements scientifiques justifiant la création de ces réserves sont incontestables. L'égoïsme têtu de quelques uns ne devrait pas se substituer à la volonté de la majorité des pays à travers le monde", a-t-elle ajouté. Pour Farah Obaidullah, de Greenpace, l'échec de la réunion de Hobart "entache la réputation de la CCAMLR" et témoigne de l'interférence "des intérêts économiques et politiques dans la protection des océans pour le bien des générations futures". sciences et avenir 1/11/2013
  2. Les négociations internationales sur la création de sanctuaires marins en Antarctique ont échoué vendredi en Australie, ont annoncé des ONG et des sources diplomatiques. La Chine et la Russie s'y sont opposées. Les membres, soit 24 Etats et l'Union européenne, de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) étaient réunis cette semaine à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie, pour la troisième fois sans succès depuis 2012. Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de sanctuariser une vaste aire marine de 1,25 million de km2 en mer de Ross. La France, l'Australie et l'Allemagne recommandaient de leur côté la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antartique, côté océan Indien, sur une étendue de 1,6 million de km2, un projet rejeté par la Russie et la Chine alors que toute décision au sein de la CCAMLR doit être votée à l'unanimité. Les eaux de l'océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines, mais désormais menacés par le développement de la pêche. romandie 1/11/2013
  3. PARIS - Une charte facultative pour la rénovation des bâtiments tertiaires a été signée jeudi par les ministres du Logement, Cécile Duflot, et de l'Ecologie, Philippe Martin, avant la mise en place d'une obligation de rénovation prévue en 2014. Une trentaine d'organisations, essentiellement des foncières (Unibail-Rodamco, Gecina...), des banques (BNP Paribas, Crédit Agricole...), des groupes énergétiques (EDF, GDF Suez...) ou des assureurs ont signé ce texte avec l'Etat --sur la base du volontariat-- lors d'une cérémonie à Paris. Ces entreprises s'engagent notamment auprès de l'Etat à se fixer un objectif de performance à atteindre en prenant en compte le niveau actuel de consommation énergétique du bâtiment et en ciblant en priorité les unités les plus énergivores. Le président, François Hollande, a annoncé lors de la conférence environnementale fin septembre que le décret mettant en place une obligation de rénovation des bâtiments tertiaires entre 2012 et 2020 (public et privé) serait publié en 2014. Ce décret longuement attendu (en application d'une loi de 2010 du précédent gouvernement) comprendra un objectif chiffré, a confirmé Cécile Duflot alors que la France vise à réduire de 38% d'ici 2020 la consommation énergétique globale de ses bâtiments. Le bâtiment représente en effet 44% de la consommation énergétique française, soit le premier secteur de consommation devant les transports, et environ un quart des émissions de gaz à effet de serre françaises. Le tertiaire à lui seul représente environ un quart des surfaces bâties du pays, pour environ un tiers de la consommation du bâtiment, a souligné Mme Duflot. Sa consommation énergétique moyenne annuelle était de 206 kilowattheures par mètre carré (sachant que la norme pour les nouveaux bâtiments est désormais inférieure à 50 kWh). Toujours sur le volet énergétique, Philippe Martin a par ailleurs indiqué avoir signé il y a quelques jours un décret visant à élargir de 2 à 4 millions de foyers (soit huit millions de personnes) les tarifs légèrement réduits dits sociaux de l'électricité et du gaz, laissant augurer une publication prochaine au Journal officiel, dans un dossier qui a lui aussi pris du retard. Le ministre a néanmoins promis une application rétroactive à partir du 1er novembre. romandie 31/10/2013
  4. SOFIA - La construction du tronçon bulgare du gazoduc South Stream, partie financée par le géant gazier russe Gazprom, a débuté jeudi, ont annoncé le gouvernement bulgare et la société russe au cours d'une conférence de presse à Sofia. La construction du secteur bulgare a commencé. Il s'agit du projet d'investissement le plus important en Europe, élément clé de la sécurité énergétique de tout le continent européen, a expliqué le patron de Gazprom, Alexeï Miller. Lancement officiel du gazoduc South Stream en Russie. euronewsfr / Youtube 5/12/2012 La soudure du premier tuyau du gazoduc sur le territoire bulgare, à Rassovo dans le nord-ouest du pays, a été diffusée sur un écran au cours de la conférence de presse au siège du gouvernement bulgare, en présence du Premier ministre Plamen Orecharski et de M. Miller. Le gazoduc South Stream entre en Bulgarie. euronewsfr / Youtube 15/11/2012 Long de 540 kilomètres, le tronçon bulgare de South Stream coûtera 3,5 milliards d'euros, a précisé le PDG de Gazprom. Le financement sera pris en charge par Gazprom, sans garanties financières de la part du gouvernement bulgare, a expliqué Plamen Orecharski, alors que deux protocoles sur le financement ont été signés jeudi à Sofia. Gazprom a donné son accord pour que des pays tiers puissent utiliser le tronçon bulgare s'ils le souhaitent, conformément à la législation européenne, a annoncé le ministre bulgare de l'Énergie Dragomir Stoïnev. L'entreprise russe s'était montrée jusqu'à présent réticente sur ce point. Le projet russo-italien South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé en décembre 2012, reliera sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie, pour se diriger vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Il aura une capacité de 63 milliards de m3 par an. La construction du tronçon serbe devrait commencer avant la fin de l'année, a indiqué Alexeï Miller. Les premières livraisons de gaz à la Bulgarie sur South Stream sont prévues en décembre 2015. Le président de Gazprom s'est félicité dune livraison directe du gaz de la Russie à la Bulgarie et à l'UE, les pays de transit étant éliminés. Sofia était restée sans alternative lors de la crise du gaz entre la Russie et l'Ukraine en janvier 2009, alors que Moscou avait interrompu les livraisons de gaz russe vers l'Europe. La Bulgarie dépend presque entièrement des livraisons de gaz russe via l'Ukraine et cherche à diversifier ses sources et ses trajets de livraison. romandie 31/10/2013
  5. Berne (awp/ats) - Toute une série d'appareils électriques devraient être soumis à des prescriptions d'efficacité énergétique plus sévères dès 2015. L'étiquette-énergie devrait en outre devenir obligatoire pour les machines à café et les pneus. L'Office fédéral de l'énergie a mis une révision d'ordonnance en consultation jusqu'au 17 janvier. Le renforcement des prescriptions concerne les sèche-linges, les fours électriques, les décodeurs et les moteurs électriques. De nouvelles règles seront en outre introduites pour les sources lumineuses dirigées, les pompes à chaleur, les pompes à eau, les climatiseurs, les ventilateurs, les lave-vaisselle, les ordinateurs et serveurs ainsi que les aspirateurs. La Suisse s'inspire largement de la réglementation européenne. Les exigences pour les classes d'efficacité figurant sur l'étiquette-énergie des machines à café, qui ne sera plus facultative, seront aussi revues à la hausse. Quant à l'étiquette pour les pneus déjà en vigueur dans l'UE, elle sera introduite en Suisse. Selon une analyse d'impact du Secrétariat d'Etat à l'économie, l'ensemble de ces mesures permettront d'économiser environ 750 gigawattheures en 2020. romandie 31/10/2013
  6. STOCKHOLM - Neuf militants de Greenpeace ont été condamnés jeudi en Suède à des amendes pour avoir pénétré dans une centrale nucléaire afin de dénoncer les failles de sécurité. Les amendes vont de 5.000 à 25.000 couronnes (570 à 2.850 euros environ) pour ces cinq hommes et quatre femmes, dont sept Suédois et deux Norvégiens. En octobre 2012, ils avaient mené ce que Greenpeace appelle un test de résistance pacifique, consistant à démontrer que n'importe qui pouvait entrer dans la centrale de Ringhals, située sur la côte Ouest de la Suède à une cinquantaine de kilomètres au sud de Göteborg. Certains avaient simplement franchi les portes de la centrale, à pied ou à vélo, et avaient été appréhendés au bout de trois quarts d'heure à une heure. D'autres avaient utilisé une échelle pour passer au dessus de l'enceinte. Entrés un matin à 9h00, deux d'entre eux avaient passé la nuit dans la centrale et n'avaient été arrêtés que le lendemain matin. Dans une autre centrale, à Forsmark, au nord de Stockholm, deux militants de Greenpeace qui avaient mené la même action n'avaient jamais été retrouvés, et étaient sortis d'eux-mêmes le soir du deuxième jour. L'exploitant de la centrale, le groupe public Vattenfall, avait expliqué à l'époque qu'il n'avait pas déclenché les procédures les plus spectaculaires pour les déloger, les ayant identifiés comme inoffensifs. La Suède a trois centrales nucléaires qui produisent 35% de l'électricité consommée dans le pays. En 2010, le Parlement a autorisé le remplacement futur des réacteurs obsolètes. romandie 31/10/2013
  7. PARIS - Dédale d'aides pas toujours bien calibrées, grand nombre d'acteurs à convaincre, travaux coûteux... Les copropriétés sont à la traîne de la rénovation énergétique, mais leur implication est indispensable si le gouvernement veut atteindre ses objectifs de lutte contre le réchauffement climatique. On ne pourra pas faire les 500.000 rénovations par an, sans une partie de travaux réalisés en copropriété, explique Jérôme Gatier, directeur du Plan bâtiment durable lancé par le gouvernement. Avec un cap de 500.000 rénovations annuelles d'ici 2017, le président François Hollande a misé sur le très énergivore secteur du bâtiment -- près du quart des émissions de gaz à effet de serre et plus de 40% de la consommation d'énergie -- pour permettre à la France de respecter ses engagements sur le front de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais le combat est difficile à mener dans les quelque 690.000 copropriétés du pays, soit plus de sept millions de propriétaires. Selon M. Gatier, la rénovation d'environ 50.000 logements par an à l'horizon 2016-2017 serait sans doute nécessaire. Or, elles ne seraient que quelques dizaines, voire quelques centaines à se lancer par an dans ces grands travaux, estime Julien Allix, conseiller énergie de l'Association des Responsables de copropriété (Arc). L'enjeu n'est pas de changer une chaudière ou poser un panneau solaire. On parle d'isoler des façades. Ca se développe, mais pas très, très rapidement, et on a vraiment pas mal d'écueils, ajoute-t-il. En toute logique, des travaux d'envergure sont bien plus simples et rapides à lancer pour un couple en maison individuelle que pour des dizaines de copropriétaires, aux intérêts et revenus divers. Mais des années après la loi Grenelle 2, qui a mis du temps à prendre corps sur le terrain en raison d'une foison de textes d'application, des outils sont enfin sur la table, ou sur le point de l'être pour lancer le mouvement. Les règles de vote ont été modifiées pour éviter trop de blocages lors des assemblées générales, un audit énergétique devant déboucher sur des travaux ou des mesures d'économies d'énergie est désormais obligatoire d'ici le 1er janvier 2017 pour les copropriétés de 50 lots ou plus, et un Fonds travaux obligatoire pour ces logements est prévu dans la dernière loi sur le logement (Alur). Par ailleurs, un éco-prêt collectif à taux zéro devrait enfin voir le jour bientôt, sa version individuelle n'étant pas calibrée pour les copropriétés. Il n'est quasiment pas mis en oeuvre parce que c'est énormément de paperasses et que les banques sont réticentes à les proposer, notamment par manque de compétence sur ces sujets techniques, avance M. Allix. Les outils législatifs et réglementaires sont là, selon M. Gatier. Mais tout n'est pas pour autant réglé. Il y a tout un sujet de communication, d'information, de formation des copropriétaires mais aussi des syndics, des administrateurs de bien, et des conseils syndicaux, dit-il Il faut être capable de trouver les argumentaires pour convaincre les gens de se lancer dans cette aventure et ensuite les accompagner, poursuit-il. La copropriété est un secteur sur lequel il faut investir beaucoup d'énergie. Les travaux coûtent cher --en moyenne entre 10.000 et 20.000 euros par logement--, et dire qu'avec les réductions de frais sur les consommations d'énergie, on va pouvoir rembourser ou amortir le montant des travaux est une hérésie!, déclare le président de l'association Planète Copropriété, Jean-Pierre Taïeb. Mieux vaut mettre en avant l'amélioration du confort, la maîtrise des charges avec un prix de l'énergie amené à augmenter, et la valorisation du logement à la revente. Un dernier argument qui peut notamment faire mouche auprès des copropriétaires qui mettent leurs logements en location, soit 44% des habitations en copropriété. Or, les obstacles financiers sont le point dur, constate M. Taïeb. L'Agence nationale de l'habitat (Anah) estime que 15% des copropriétés sont potentiellement fragiles ou en difficulté. La question des subventions financières et fiscales reste un capharnaüm, estime-t-il. Il y a trop d'aides disparates et mal calibrées. Il faut rationnaliser. Et en attendant, nombre d'acteurs insistent sur la nécessité d'accompagner les copropriétés dans ce dédale également financier. Une tâche dont s'acquittent notamment les collectivités locales grâce à leurs conseillers énergie ou par le biais de sites internet comme le nouveau CoachCopro lancé à Paris. Il faut expliquer, passer du temps avec eux, insiste M. Taïeb, d'autant que l'initiative des travaux est souvent le fait d'un habitant de la copropriété qui, sans connaissances particulières, se lance seul dans l'aventure, va sur internet, et trouve des informations un peu éparses, parfois contradictoires. Un parcours proche de celui de Tania Waeselynck, présidente du Conseil syndical de Supermontparnasse, une tour de 30 étages du 15ème arrondissement de Paris construite en 1965. Accompagnée depuis 2009 par un conseiller de l'Agence parisienne du climat, elle a mis deux, trois ans à sensibiliser les 260 copropriétaires à la nécessité de la rénovation de cette passoire énergétique. Ils l'ont écoutée avec attention car, en raison de l'état de l'immeuble, des travaux de ravalement étaient quoi qu'il arrive nécessaires. On n'aurait pas pu proposer une isolation si on n'avait pas une dégradation des façades parce que ça revient quand même à des sommes très lourdes, explique-t-elle. Le coût total est estimé à 4.800.000 euros (3.600.000 pour l'isolation extérieure et 1.200.000 pour les fenêtres). Les économies attendues sont de 227.000 euros par an et les logements passeront alors de l'étiquette E, soit 329 kwh/m2 à C, 144 kwh/m2. Le devis sera présenté pour vote au printemps 2014, et dépend encore en large partie des aides dont bénéficiera la copropriété. Ca va jouer énormément, assure la présidente du Conseil. Si le vote est positif, les travaux commenceront au plus tard à l'été 2015. Un processus qui aura duré près de six ans. romandie 1/11/2013
  8. Du 31 octobre au 3 novembre, on se rassasiera d'images de mer au palais des congrès du parc Chanot, à Marseille, pour le 40e Festival mondial de l’image sous-marine. Unique en son genre, référence mondiale, cette compétition réunit les meilleurs cinéastes et photographes de la mer et donne l'occasion d'admirer des images fabuleuses, qui sont aussi des exploits techniques. Pour ses 40 ans, cette édition fera la part belle à l'archéologie et aux aires marines protégées. Découvrez avec nous ce qui attend les visiteurs, et les autres, ceux du site du festival et ceux de Futura-Sciences et par la même occasion ceux de LANE (Love Animalia Naturalis Environnementalis). Une expédition lourde, avec sous-marin et scaphandrier, a exploré par 90 m de fond, au large de Toulon, l'épave de la frégate La Lune, de l'armée royale de Louis XIV, qui a fait naufrage en 1664. Cette opération est un exceptionnel chantier d'archéologie profonde. Gad, Dassault Systems, Ethic Prod, Aloha Production kriegsounet82000 - ARTE / Youtube 28/10/2013 Un jour, en 1973, un moniteur de plongée, Daniel Mercier, initiateur des «Guides de la mer», organisa à Antibes une compétition internationale de photographies et de films sous-marins. La première édition, en 1974, fut un succès et aujourd’hui, le Festival mondial de l’image sous-marine, installé à Marseille, est toujours le seul événement de ce genre. «On vient des cinq continents», résume Philippe Valette, le directeur de cette 40e édition, qui est aussi le directeur de Nausicaa, à Boulogne-sur-Mer. L'une des images en compétition : une crevette nettoyeuse surprise pendant son travail dans la bouche d'une murène. Luc Eeckhaut Le plateau réuni au parc Chanot est impressionnant, avec plus de 150 films et près d’un demi-millier de photographies en compétition. Le public peut voir les films, visiter les galeries de photographies ou parcourir les stands où sont exposés du matériel de plongée ou des voyages. Les organisateurs attendent 10.000 visiteurs. Se prépare également une exposition sur les aires marines protégées, qui viendra juste après le 3e congrès international consacré à ce sujet, qui s’est tenu à Marseille du 21 au 27 octobre. Cette année, pour la première fois, le festival s’ouvre à l’archéologie sous-marine, grâce à Michel L'Hour, conservateur général du patrimoine et directeur du Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines). «Il y aura un champ de fouilles reconstitué, annonce Philippe Valette, et une quinzaine de films seront en concours sur ce thème.» Les visiteurs pourront ainsi voir ou revoir Opération Lune, l'épave cachée du Roi-Soleil (la vidéo ci-dessus), documentaire diffusé en juin dernier sur la chaîne Arte pour relater l'exceptionnel chantier archéologique sur l'épave de la frégate La Lune, par 90 m de fond. Une image touchante prise dans un récif, récompensée par une médaille d'or durant l'édition 2012 du Festival mondial de l'image sous-marine. Uwe Schmolke Les visiteurs découvriront des images jamais vues, photographiées… dans les ports commerciaux de Marseille, des endroits complètement interdits aux plongeurs. «Ce sont des zones extrêmement surveillées», explique à Futura-Sciences l’auteur de ces images, qui n’est autre que Laurent Ballesta, plongeur, biologiste et aventurier, plusieurs fois coéquipier de Nicolas Hulot. «Il est étonnant de voir la vie qui se maintient dans ces endroits. De nombreuses espèces s’y trouvent, mais pas dans les mêmes proportions qu’au large.» Laurent Ballesta présentera également un film sur une aventure extraordinaire : l’observation, en plongée et pour la deuxième fois, de cœlacanthes dans leur milieu naturel, c’est-à-dire à plus de 100 mètres de profondeur. Mais cela, sera raconté plus en détail dans un autre article ! Le public sera invité à aller bien plus loin encore jeudi 31 octobre, lors de la soirée inaugurale. Hubert Reeves viendra présenter son film, L'Univers au fil de l'eau, qui raconte la belle histoire de la molécule magique H2O, et son rôle dans l'apparition de la vie sur Terre, sans oublier les responsabilités de sa gestion par l'humanité. Il y aura aussi des forums, notamment celui du réseau Blue Society, intitulé «La mer, un océan d'opportunités, plongée dans les industries qui transforment le monde», le 1er novembre (de 14 h 30 à 16 h 00). Il réunira des entreprises impliquées dans l’exploitation des ressources marines, ainsi que l’Ifremer avec le projet Vasco, pour la bioremédiation du CO2 industriel par des microalgues marines. Sous la couverture, des trésors et des mystères... L'image a valu à son auteur, Davide Vezzaro, une médaille d'or à l'issue de l'édition 2012 du Festival mondial de l'image sous-marine. Davide Vezzaro Il y aura donc beaucoup à voir pour les amoureux de la mer qui pourront se rendre à Marseille. Les autres suivront l’affaire sur le site Web du festival, mais aussi sur Futura-Sciences et LANE, car nous reparlerons de cet événement. FUTURA SCIENCES 30/10/2013
  9. Selon la NASA, le trou observé dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antactique aurait rétréci en 2013. La raison ? Un réchauffement des températures en septembre et en octobre. Alors que les températures de l'Arctique sont à leur plus haut niveau depuis 44.000 ans, l'Antarctique, elle, a vu son trou dans la couche d'ozone réduire. En effet, responsable en partie de la hausse des températures, ce trou aurait rétréci cette année. Grâce à des politiques mises en place pour limiter les émissions de produits chimiques qui viennent grignoter la couche d'ozone, cette dernière amorcerait-elle un processus de guérison ? AFPFR / Youtube 10/9/2012 La couche d'ozone sert de bouclier à la Terre, en la protégeant notamment des rayons ultra-violets, particulièrement nocifs. Au cours de ces dernières années, elle s'est largement affinée à cause de la présence de chlore et de brome dans l'air. Ces deux éléments chimiques sont, en effet, réputés pour éroder rapidement les molécules d'ozone. Toutefois, après observation, des chercheurs de la NASA se sont aperçus qu'en 2013, le trou dans la couche d'ozone semble plus petit que les années précédentes. Selon l'agence spatiale, cette année, la taille moyenne du trou était de 21 millions de kilomètres carrés. En comparaison, en 2006, ce chiffre atteignait 25,8 millions de kilomètres carrés. Etat de la couche d'ozone. Ina Société / Youtube 2/7/2012 Les scientifiques estiment que la météo locale est responsable de ce rétrécissement. En effet, traditionnellement, les trous de la couche d'ozone se forment en Antarctique lors du printemps (août et septembre). Or, cette année, ils ont été particulièrement doux. "Au début de l'année, la couche d'ozone rétrécissait nettement. Ainsi, grâce aux températures au-dessus des moyennes saisonnières dans le bas de la stratosphère de l'Antarctique, le trou de 2013 s'est légèrement réduit par rapport à ceux des autres années observés depuis 1990", explique Paul Newman, scientifique atmosphérique spécialisé dans l'ozone à la NASA, dans un communiqué. Depuis les années 1970, la NASA mais aussi la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) suivent de très près la taille du trou dans la couche d'ozone. En 1987, à la suite du Protocole de Montréal, de nombreux pays ont nettement réduit leurs émissions de certains produits chimiques, comme le chlore et le brome. Animation sur le trou d'ozone de 1979 à 2012... magic76767676 / Youtube 20/5/2013 Désormais, la taille de l'ouverture de la couche d'ozone dépend majoritairement de facteurs météorologiques plutôt que des émissions de produits réduisant la présence d'ozone. Selon la National Ozone and Atmospheric Administration, les niveaux de chlore dans l'air dans les régions polaires ont atteint des sommets au début du siècle. Actuellement, ils montrent plutôt des signes de déclin. Animation sur le trou d'ozone de juillet 2012 à octobre 2012... Dan Flynn / Youtube 12/2/2013 Toutefois, la taille du trou de la couche d'ozone, au cours d'une année particulière, ne permet pas de déterminer si la "guérison" de la couche d'ozone a débuté. En 2012 déjà, le trou de la couche d'ozone était considéré comme la seconde plus petite ouverture depuis 20 ans. Deux années consécutives de rétrécissement représentent un espoir pour les scientifiques. "Nous ne pouvons pas dire si cela représente le début de la récupération pour le trou dans la couche d'ozone. Mais, en tout cas, c'est une très bonne nouvelle de voir que cette année, la taille de la couche d'ozone est bien au-dessus de la moyenne", s'enthousiasme Brian Johnson, de la NOAA, repris par Nature World News. Les trous dans la couche d'ozone se forment lorsque le Soleil recommence à apparaître après plusieurs mois de nuit hivernale. Les vents circulaires du pôle emprisonnent l'air froid au-dessus du continent. De leur côté, les réactions à la lumière solaire, incluant des nuages de neige ainsi que du chlore émis par l'homme commencent à éroder l'ozone. La plupart du temps, les conditions menant à la réduction de l'ozone s'atténuent au début du mois de décembre, lorsque les trous saisonniers se referment. En 2013, la taille quotidienne maximum de l'ouverture a été atteinte le 16 septembre dernier, avec 24 millions de kilomètres carrés, soit l'équivalent de l'Amérique du Nord. Le trou de la couche d'ozone a connu son ouverture maximale (depuis le milieu des années 90) le 9 septembre 2000 avec 29,9 millions de kilomètres carrés. maxisciences 28/10/2013
  10. En Haïti, sous la forêt tropicale du plateau Formon, l’équipe de l’expédition Anba Macaya explore avec détermination les galeries d'un immense massif karstique, et a déjà visité plus de 80 grottes. La progression n'est pas toujours facile, comme elle le raconte pour les lecteurs de Futura-Sciences... quand la connexion Internet est bonne. Quatre semaines après le début de l'expédition « Anba Macaya, verticales souterraines », les spéléologues poursuivent méthodiquement l'exploration de ce massif calcaire en progressant à coup de machette dans une jungle épaisse. Il s'agit de trouver des ouvertures menant dans les profondeurs du karst. « Lorsque j'ai vu la crue arriver, j'ai hésité. J'ai pris le temps de prendre Stéphanie en photo dans ce mélange d'eau, de lumière et de grondements. Déjà, nous avions les pieds dans l'eau lorsque nous sommes sortis. Et la pluie torrentielle ne s'est arrêtée que plusieurs heures plus tard ! » Jean-François Fabriol « Lorsqu'il découvre un puits de 30, 40, 65 ou 90 m, le cœur du spéléologue s'emballe, nous raconte Stéphanie Jagou, membre de l'expédition. Au cours des derniers jours, nous avons descendu de beaux gouffres qui atteignaient ces profondeurs. Et avec plus de 80 cavités explorées depuis le début de l'aventure, l'essentiel des explorations est effectivement vertical, donnant ainsi tout son sens au nom de l'expédition : "verticales souterraines". » L'équipe a désormais une bonne idée de la structure géologique du massif de Macaya, avec une partie supérieure creusée de grottes et un plancher plus compact. « Sur le plateau, tous les gouffres butent sur une couche de calcaire microfissurée qui agit comme une passoire et ne permet pas le développement de galeries horizontales. » Ces puits ont donc peu de chance d'être interconnectés entre eux par des conduits qu'il serait possible d'explorer. Les entrées des gouffres se cachent dans la jungle. Celui-là était inconnu. Jean-François Fabriol Il existe bien une énorme résurgence, que l'équipe a d'ailleurs étudiée, mais elle est visiblement de type vauclusienne. Autrement dit, l'eau qui ressort à cet endroit du massif provient de profondeurs plus grandes et non d'une rivière souterraine. Tout n'est pas dit, car l'idée des membres de l'expédition est de revenir l'an prochain pour plonger dans cette résurgence. L'équipe a désormais une bonne idée de la structure géologique du massif de Macaya, avec une partie supérieure creusée de grottes et un plancher plus compact. « Sur le plateau, tous les gouffres butent sur une couche de calcaire microfissurée qui agit comme une passoire et ne permet pas le développement de galeries horizontales. » Ces puits ont donc peu de chance d'être interconnectés entre eux par des conduits qu'il serait possible d'explorer. La machette, dans cette région, est un accessoire indispensable pour le spéléologue. Jean-François Fabriol Les spéléologues explorent actuellement toutes les cavités qu'ils rencontrent, même quand elles sont de faible profondeur. « Ils trouvent également de nombreux petits puits, qui ne pénètrent pas plus profondément qu'une dizaine de mètres dans le karst. Un grand nombre des gouffres explorés à ce jour butent sur des amoncellements de rochers et cailloux, jetés par les paysans locaux qui cassent le lapiaz [des surfaces calcaires déchiquetées par l'érosion, NDLR], ou charriés lors des épisodes orageux. Ces comblements ne laissent aucun espoir de poursuite, car l'épaisseur du remplissage peut être considérable. » Pour l'équipe, ces trous bouchés sont aussi de potentiels coffres à trésor qu'il faut étudier de près. « Les ossements accumulés peuvent être une source intéressante d'information sur la faune qui vivait précédemment dans le parc Macaya, mais aussi sur les paléo-environnements. » Olivier Testa, responsable de l'exploration spéléologique, classe les os retrouvés dans un puits. Stéphanie Jagou Ainsi, rappellent les membres de l'équipe, une faune bien plus riche occupait les lieux il y a encore quelques siècles. Cette région d'Haïti hébergeait en effet plusieurs espèces de paresseux géants, une espèce de singe, des rongeurs et des mammifères insectivores. Sur les 25 espèces de mammifères qui vivaient en Haïti il y a 7.000 ans, 23 sont éteintes, et il ne reste que l'agouti (Plagiodontia aedium), un petit rongeur nocturne, et le nez-long (Solenodon paradoxus), un insectivore sylvestre vivant lui aussi la nuit. « La surchasse par les Indiens a provoqué l'extinction des gros mammifères, tandis que l'arrivée des colons depuis 1492, puis des chats, des chiens et des mangoustes, a eu raison des plus petits animaux. » Le travail d'exploration et de cartographie n'est pas terminé et l'expédition Anba Macaya va se déplacer plus à l'ouest, dans une zone plus basse du massif, où l'équipe s'attend à trouver d'autres types de reliefs karstiques : poljés (dépressions fermées par des parois abruptes), pitons et résurgences. Futura Sciences 25/10/2013
  11. Au cours de leur aventure, les coéquipiers d’Anba Macaya cherchent à atteindre la résurgence par l’intérieur, en suivant le parcours de l’eau. Cet article présente comment l’eau parvient aux habitants du Parc Macaya, et quels sont les enjeux liés à son transport et son stockage. Dans le Parc de Macaya, l’eau ne sort pas du robinet, comme nous en avons l’habitude à la maison, chez nous en France, dans la cuisine, les toilettes ou la salle de bains. Les Haïtiens, en particulier dans les campagnes et les mornes, c’est à dire les montagnes, doivent parfois marcher sur de longues distances pour atteindre une source, et pouvoir ramener chez eux l’eau nécessaire à la cuisson des aliments, pour laver la vaisselle ou simplement pour boire. Nous rencontrons fréquemment dans nos randonnés pour trouver les grottes, des adultes ou des enfants avec un bidon d’eau à la main ou sur la tête, comme les choses sont traditionnellement transportées ici. Les réseaux de canalisation de l’eau ne sont pas répandus partout dans le pays. Ils impliquent des travaux qui prennent du temps et qui sont coûteux. Cependant, à Formon, la petite communauté de montagne où l’équipe a installé son camp de base, un réseau de canalisation existe. Le réseau est constitué d’un captage, d’un petit réservoir qui permet la chloration et de robinets communautaires appelés Bornes-Fontaines. En fin de parcours, des bornes fontaines sont mises à la disposition des familles, à quatre endroits différents près des principaux chemins qui parcourent le village. Des bacs de récupération de l’eau de pluie qui ruisselle sur les toits sont parfois installés chez les familles les plus aisées. La pratique n’est pas généralisée, et la saisonnalité des pluies permet juste un accès périodique à cette ressource en eau à domicile. En effet, c’est seulement au cours de la saison des pluies, pendant la période cyclonique, que ce système de récupération de l’eau est utile, soit de Juillet à Décembre. Comment l’eau est-elle conservée ? : Dans les maisons, des grands tonneaux de plastique noir, des drums sont placés, en général dans la salle de bains. L’eau récupérée à la borne est versée dedans, et l’on y puise selon les besoins pour les différents usages à la maison. Ce sont la taille des drums ainsi que l’utilisation de l’eau qui déterminent le nombre de voyages quotidiens vers la borne. L’eau de la borne est traitée pour éviter la propagation du choléra. Cette maladie est présente dans le pays depuis 2010. Les bidons utilisés pour le transport de l’eau, ainsi que la manière dont elle est stockée parfois pendant plusieurs jours peut faciliter la prolifération de bactéries, germes ou parasites. Les membres de l’équipe ont donc choisi de donner un traitement supplémentaire à l’eau, pour s’assurer de son innocuité sur leur santé. Nous avons installé un système de filtration céramique qui permet un niveau de filtration de l’ordre de 0,2 microns. Il est composé de deux cartouches que nous plaçons au fond d’un bidon plastique. Un fois le bidon rempli, nous aspirons l’air des deux tuyaux de perfusion pour faire monter l’eau dans ceux-ci et lui permettre de couler, une fois filtrée, dans le gros bidon Cullighan qui est placé dessous. C’est un peu comme notre château d’eau, et les tuyaux de perfusion fonctionnent comme des tuyaux de canalisation. Nous stockons l’eau une fois filtrée dans un second Cullinghan propre dont nous couvrons l’ouverture. C’est notre source, à laquelle nous remplissons nos bouteilles individuelles et nos gourdes. L’eau chaude… : Ici pour avoir de l’eau chaude pour la douche, nous avons décidé d’utiliser des vaches à eau. Ce sont des sacs faits dans une matière plastifiée de couleur noire qui nous permet, lorsqu’on les place au soleil, d’attirer le soleil et de chauffer l’eau à l’intérieur. Chaque vache à eau contient environ 8 litres d’eau. Cela est suffisant pour la douche de 2 personnes. Le traitement des eaux usées : A Formon, il n’existe pas de station d’épuration pour les eaux usées. L’eau de la vaisselle, de la douche, ou de la lessive est envoyée directement sur le terrain autour de la maison. Ici, peu de produits chimiques sont utilisés pour nettoyer les sols par exemple. L’eau est absorbée assez rapidement, et les éléments tels que l’azote ou les phosphates présents dans les eaux usées servent également à la croissance des plantes présentes sur le terrain. Et les toilettes ? : Ici on ne peut pas oublier de tirer la chasse d’eau… Car il n’y en a pas ! Ce qui constitue les toilettes à notre camp de base, c’est un simple trou creusé dans le sol, d’environ 2 mètres de profondeur, et qui se continue en surface par un tuyau de fer d’une trentaine de centimètres de hauteur et une vingtaine de centimètres de diamètre. Un siège sur lequel on évite de s’asseoir. Le tout est protégé de la pluie par un toit de tôle, et un muret surplombé par une bâche de toile entoure le tout, afin de donner au lieu une certaine discrétion. Les déjections tombent directement au fond du trou, et avec la chaleur, elles se décomposent rapidement. Quelle économie d’eau potable ! Stéphanie Jagou de l'expédition Anba Macaya
  12. PARIS - Le député écologiste François-Michel Lambert et son collègue sénateur Ronan Dantec ont dit jeudi halte aux contre-vérités sur l'écotaxe poids lourds, prélèvement qui suscite la colère des agriculteurs, particulièrement en Bretagne. Dénonçant une instrumentalisation par certains lobbies et craignant un nouveau report d'application, François-Michel Lambert et Ronan Dantec ont appelé le gouvernement à rester ferme sur l'application au 1er janvier de l'écotaxe, tout en soutenant son aménagement dans le cas de régions excentrées, dans un communiqué. Aux yeux de ces vice-présidents des commissions du Développement durable de l'Assemblée et du Sénat, il faut faire preuve de plus de pédagogie et de conviction dans notre manière de défendre l'écotaxe, entre autres pour souligner son impact très limité sur les prix. L'impact de la taxe sera de la moitié d'un centime pour une salade de un euro. Même pas le coût du sachet plastique!, ont relevé ces élus écologistes des Bouches-du-Rhône et de Loire-Atlantique. Autre riposte aux détracteurs de la mesure: l'écotaxe ne va pas détruire l'économie locale, au contraire. Applicable à tous les transports et payable au kilomètre, elle va pénaliser les transports longs et faire baisser l'avantage concurrentiel de marchandises provenant de pays aux normes sociales et environnementales faibles, ou faire payer les routiers étrangers qui ne font que traverser la France et n'apportent rien à notre économie si ce n'est pollution, et destruction de nos routes, selon leur communiqué. romandie 24/10/2013
  13. Springwood (Australia) (AFP) - Le feu terrassé, une armée de bénévoles s'enfonce dans le "bush" australien d'où montent encore les fumerolles de la désolation afin de porter secours aux koalas, kangourous et autres wallabies piégés par les flammes. La faune endémique de l'île -- ses délicats marsupiaux qui se déplacent avec lenteur, ses oiseaux dont l'habitat ne cesse de se réduire, ses rongeurs ou petits mammifères laminés par la maladie -- est particulièrement vulnérable aux incendies de brousse. Agrandir cette image Le feu terrassé, une armée de bénévoles s'enfonce dans le "bush" australien d'où montent encore les fumerolles de la désolation afin de porter secours aux koalas, kangourous et autres wallabies piégés par les flammes. (c) Afp En 2009, l'immense brasier qui avait fait 173 morts dans l'Etat de Victoria (sud) avait décimé un million d'animaux sauvages, soit 90% de la population de la région sinistrée, selon des estimations. "S'il y a des leçons de l'Histoire, on peut penser que le taux de survie (dans les derniers incendies) sera très, très faible", explique à l'AFP la zoologue Anna Felton. Membre du réseau de bénévoles WIRES, elle coordonne les opérations de recherche près de Springwood, dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est), une localité des Montagnes Bleues à une centaine de kilomètres à l'ouest de Sydney. Son "ambulance" peut accueillir une cinquantaine de petits animaux et est équipée pour les soins d'urgence qui permettront peut-être de maintenir en vie un wombat brûlé jusqu'au cabinet vétérinaire. Tandis que les oiseaux comme le cacatoès ont pu fuir les montagnes avant leur embrasement, d'autres espèces parmi lesquelles les marsupiaux, qu'ils vivent au sol ou grimpent aux arbres, ont un instinct plus rudimentaire et une mobilité limitée. "Ce sont ces espèces que l'on retrouve ici avec des blessures vraiment très très moches", assure Anna Felton. Possums, wallabies ou phalangers volants -- un opposum planeur -- comptent parmi les victimes des feux qui dévorent depuis plus d'une semaine brousse et habitations sur des dizaines de kilomètres, dégageant un nuage de fumée et de cendre d'une densité telle qu'à Sydney la nuit est tombée au milieu du jour. "La plupart d'entre eux présentent des brûlures importantes, et même si nous avons pu en amener un certain nombre aux vétérinaires, le pronostic général est plutôt sombre", regrette Anna Felton. Les bêtes blessées sont aussi souvent déshydratées et souffrent de troubles respiratoires après avoir inhalé des fumées toxiques. Les rescapés sont confiés à un vétérinaire local puis à un soigneur agréé par WIRES: il y en 2.000 en Nouvelle-Galles du Sud. L'animal sera mis en convalescence avec un autre individu de la même espèce et ils seront relâchés ensemble, des mois plus tard. La mobilisation des Australiens a été "stupéfiante", s'émeut Anna Felton. Malgré leur propre traumatisme, des donateurs ont fourni de grandes quantités de médicaments et d'argent. Certains habitants des Montagnes Bleues ont pris le temps, avant de fuir, de disposer des petites réserves d'eau à l'extérieur en pensant aux créatures sauvages qui avaient coutume de s'aventurer dans leurs jardins. Une femme dont les parents ont perdu leur maison a fait 80 kilomètres de route pour apporter aux hommes et femmes de WIRES du matériel d'une valeur "exorbitante", raconte Anna Felton. "Leurs maisons sont détruites et ils viennent quand même nous voir dans l'ambulance pour nous dire +j'ai vu un wallaby partir par là+. Et vous pensez: +Mon Dieu, c'est incroyable+". sciences et avenir 24/10/2013
  14. Publiant leurs travaux dans Zootaxa, des chercheurs australiens font part de leur découverte dans l’est de leur pays d'une nouvelle espèce de gecko au drôle d'aspect : Saltuarius eximius. Les geckos du genre Saltuarius sont de petits lézards inféodés aux affleurements rocheux et aux forêts bordant les plages depuis le nord de la Nouvelle-Galles du Sud jusqu’aux régions tropicales humides du nord-est du Queensland, dans l’est de l’Australie. Depuis cette découverte, le genre compte donc une nouvelle espèce repérée à Cap Melville. Saltuarius eximius Cape Melville, Queensland Photo Conrad Hoskin Mesurant environ 12 cm et pesant environ 20 g, Saltuarius eximius possède une tête courte et de très grands yeux. "La découverte de S. eximius porte le nombre d'espèces du genre Saltuarius à sept. Par la même occasion, elle étend la distribution de celui-ci à 180 km au nord de l'extrémité nord de l’aire de répartition de l’espèce S. cornutus, dans la région de Cooktown, à Cap Melville", expliquent les auteurs de l’étude, le Dr Conrad Hoskin, de l’Université James Cook à Townsville, et le Dr Patrick Couper, du Muséum du Queensland à Brisbane. image : arod.com.au "Six individus ont été trouvés, proches les uns des autres, dans une zone de rochers de granit couverte par un auvent de forêt tropicale. Quand nous les avons aperçus la première fois, les geckos étaient immobiles, tête en bas, avec la moitié antérieure de leur corps dressée sur la surface où ils se tenaient et leur tête parallèle à ce support", précisent les chercheurs. TheRobert346 / Youtube Cape Melville Leaf-tailed Gecko, Saltuarius eximius, in life. Image credit: Conrad Hoskin. Une posture qui en dit long sur la personnalité et le comportement de l'animal. "Avec cette posture caractéristique de recherche de nourriture, Saltuarius eximius est sans doute avant tout un prédateur chassant à l’affût, comme les autres geckos de ce genre. Plusieurs des geckos capturés ont émis un bruit de grincement prolongé lors de la première prise", notent pour finir le Dr Hoskin et le Dr Couper. Le Gecko de Cape Melville Saltuarius eximius, remarquez sa queue en forme de feuille (il semble que celle-ci ait la capacité de se régénérer). Crédit image: Conrad Hoskin maxisciences 19/10/2013
  15. Une équipe, a réussi pour le compte de trois organisations, à filmer un terrible massacre de dauphins au Pérou. Là-bas, des pêcheurs harponnent les mammifères, avant de les tuer et de les découper pour que leurs carcasses servent à attirer les requins. Aussi "barbare qu'inutile", c'est un véritable massacre que viennent de dénoncer trois organisations, Mundo Azul, Blue Voice et Ecostorm, respectivement basées au Pérou, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Un massacre perpétré sur des milliers de dauphins par des pêcheurs péruviens. Là-bas, ces derniers ont en effet développé une technique particulièrement cruelle pour pêcher le requin. Le principe est simple : les pêcheurs harponnent un dauphin avant de le tuer et de récupérer sa carcasse pour attirer les squales. Une pratique totalement illégale au Pérou où il est interdit de tuer des dauphins depuis 1997. Pour mettre en lumière ce massacre, les trois ONG ont mené une enquête qui a permis d'interroger des pêcheurs péruviens et surtout de filmer en secret leurs agissements à bord de deux bateaux. Et les images sont pour le moins pénibles. Vidéo de Rudler Lamprey mise sous spoiler (caché), son contenu étant susceptible d'heurter les personnes sensibles ou les plus jeunes... Spoiler: On y voit un pêcheur harponner un dauphin avant de le tirer vers le bateau. L'animal ensanglanté est alors maintenu contre le flanc de l'embarcation pendant qu'un des pêcheurs le frappe avec un bout de bois jusqu'à ce qu'il cesse de se débattre. De là, le dauphin est hissé sur le bateau et laissé mort avant que les pêcheurs ne commencent à le découper en commençant par ses nageoires. "Les hommes l'ont tiré jusque dans un coin, son bec frissonnait encore dans son agonie. Avec une grande facilité, pratiquement sans sourciller, l'un des hommes s'est mis à découper les nageoires du dauphin, alors qu'il s'agitait dans une flaque de sang", a raconté sur ITV Jim Wickens, journaliste qui a participé à l'enquête. Une fois l'animal vidé de ses entrailles et sa chair découpée, la viande est récupérée pour être vendue plus tard sur les marchés. Lorsque les pêcheurs ont terminé, il ne reste plus que la carcasse du dauphin qu'il conserve afin qu'elle soit remise à l'eau accrochée à une corde pour attirer les requins. "Nous avons filmé depuis le bateau et dans l'eau et ce que nous avons vu était inimaginablement atroce", a expliqué Stefan Austermuhle, directeur exécutif de Mundo Azul, qui a passé 24 jours sur le bateau de pêche au large des côtes péruviennes. Vidéo Blue Voice mise sous spoiler (caché), son contenu étant susceptible d'heurter les personnes sensibles ou les plus jeunes... Spoiler: "Je suis resté paralysé en regardant ce pitoyable dauphin être battu. Tout ce que je pouvais faire était de continuer d'enregistrer l'évènement, de même que l'abattage des requins, dans l'espoir qu'alerter le monde sur cette tragédie puisse d'une certaine manière faire cesser tout ça", a ajouté le directeur cité par le Guardian. D'après les trois organisations, quelque 15.000 dauphins seraient massacrés de cette façon chaque année au Pérou. Un phénomène confirmé par les pêcheurs qui ont pu être interrogés, suggérant qu'il s'agissait là d'une pratique commune. Jusqu'ici, tout ceci était resté à l'état de rumeurs. "La viande de dauphin est efficace pour les requins bleus. Quand vous la découpez, cela saigne beaucoup. Les requins bleus aiment la graisse, et le dauphin c'est de la graisse pure", a indiqué aux "enquêteurs" le capitaine d'un des bateaux particulièrement honnête. "Les pêcheurs péruviens nomment les dauphins "cochons des mers". Un terme qui ne rend pas justice à leur élégant mouvement à travers les eaux, mais du point de vue des pêcheurs, c'est peut-être une description raisonnable pour un animal qui fournit de la viande qui semble faite pour la pêche au requin", explique Jim Wickens sur le Daily Mail. "Vous pouvez utiliser des entrailles de poisson, et toutes sortes de choses pour ferrer quelque chose, vous n'avez pas besoin d'utiliser un animal intelligent et sensible comme le dauphin. C'est un gâchis atroce. Nous parlons d'un animal très intelligent, social et les voir chasser ainsi est barbare", a commenté de son côté pour ITV News Allison Wood de Whale and Dolphin Conservation. Mais les requins pêchés ne bénéficient pas d'un meilleur traitement. Au Pérou, la pêche aux requins est autorisée bien que limitée. La manière reste néanmoins particulièrement barbare. Une fois attiré par la carcasse de dauphin, le requin est hameçonné puis hissé dans le bateau. Alors que la squale s'agite encore, son nez est coupé et des fils sont passés dans son cerveau et dans sa moelle épinière afin de l'immobiliser, ont raconté les témoins. Et d'après les images, les pêcheurs n'épargnent pas les femelles gestantes. Les squales femelles sont tués avant d'être vidées de leurs bébés, abandonnés à côté de la carcasse de leur mère ou grossièrement rejetés à l'eau. Pour les ONG, c'est un double massacre. "Les pêcheurs péruviens menacent la survie des espèces de dauphins et poussent les requins vers l'extinction de leur population", a estimé Stefan Austermuhle. Selon le Guardian, le ministre de l'Environnement péruvien, Manuel Pulgar, a été choqué par cette cruauté envers la vie marine et a indiqué qu'il fallait agir. maxisciences 18/10/2013
  16. C'est un sacré bouleversement qui vient de se produire dans la famille des hominidés dont nous autres, Homo sapiens, sommes les derniers représentants. Un crâne de 1,8 millions d'années bouleverse la généalogie humaine Photo courtesy of Georgian National Museum Jusqu'à présent, les membres les plus anciens du genre Homo qui vivaient il y a un peu plus de 2 millions d'années étaient séparés en plusieurs espèces distinctes, telles que Homo rudolfensis, Homo habilis, Homo ergaster, Homo georgicus... Les différentes espèces d'hominidés telles qu'on les concevait jusqu'à aujourd'hui. De subtiles différences morphologiques entre les différents fossiles (à partir des crânes notamment) retrouvés sur les sites de fouilles avaient conduit les paléoanthropologues à penser que toutes ces espèces étaient bien distinctes. Toutefois, un article publié vendredi 18 octobre 2013 dans le magazine américain Science remet en cause cette théorie. D'après une équipe internationale de chercheurs, menée par le Muséum National de Géorgie à Tbilisi, ces divisions n'ont plus lieu d'être car tous ces hominidés feraient en fait partie d'une seule et même espèce : l'Homo erectus. Le nouvel arbre généalogique des hominidés tels que le proposent les chercheurs du Muséum National de Géorgie. Crédit : NY Times. Pour appuyer cette affirmation, l'équipe de chercheurs s'est appuyée sur l'étude approfondie d'un crâne vieux de 1,8 million d'années découvert en 2005 sur le site de Dmanisi en Géorgie. Le point rouge matérialise la localisation du site de Dmanisi, en Géorgie. Véritable caverne d'Ali Baba, ce site a déjà livré des dizaines de milliers de fossiles de plantes et d'animaux, ainsi que des outils en pierre. Mais on lui doit surtout la découverte de cinq crânes hominidés, dans un excellent état de conservation : "Skull 5", l'un des crânes découverts sur le site de Dmanisi en 2005. Crédit Guram Bumbiashvili, Georgian National Museum. Et c'est sur ce crâne (dont la mandibule avait été découverte seule cinq ans auparavant) que les chercheurs ont trouvé les indices remettant en cause la classification actuelle des hominidés les plus anciens. A l'instar de Homo habilis, ce fossile présente en effet une boîte crânienne relativement petite (546 cm3) soit le tiers de celle d'un homme moderne, mais aussi une face allongée et prognathe (comme Homo erectus) avec de grandes dents (comme Homo rudolfensis). Analyse des caractères morphologiques du crâne découvert en Géorgie et des points communs qu'il partage avec de d'autres crânes identifiés comme appartenant à d'autres espèces d'hominidés. Crédit image : Université de Zurich / Science / National Geographic. Ces éléments aurait pu laisser à penser que ce crâne est celui d'un ancêtre des autres espèces du genre Homo dont il porte les caractéristiques. "Si la boîte crânienne et la face de ce crâne avaient été trouvés séparément et à différents endroits en Afrique, ils auraient pu être attribués à des espèces différentes, car ce crâne est le seul à ce jour à réunir de telles caractéristiques", abonde Christoph Zollikofer de l'Institut d'anthropologie de Zürich (Suisse), un des coauteurs de cet article, dans un communiqué. Mais tel ne fut pas le cas : le crâne et la mâchoire cohabitaient l'un près de l'autre. Et en les associant, les chercheurs ont obtenu "Skull 5", le premier crâne parfaitement conservé d'un hominidé du début du Pléistocène. Un fossile exceptionnel daté de 1,8 million d'années, comme les autres crânes découverts à proximité. Reconstitution informatique des 5 crânes découverts à Dmanisi. Crédit : Marcia Ponce de León et Christoph Zollikofer, Université de Zurich L'équipe s'est donc livrée à une comparaison morphologique des 5 crânes de Dmanisi : le fameux "Skull 5" et les quatre autres découverts sur le site. Puis ils les ont comparés à d'autres fossiles d'hominidés découverts en Afrique, en Asie ou en Europe, tous datés entre 1,8 à 1,2 million d'années. Leur conclusion : les différences morphologiques que l'on peut observer entre ces fossiles sont grosso modo les mêmes que celles que l'on pourrait observer au sein d'un groupe d'humains ou d'un groupe de chimpanzés aujourd'hui. Autrement dit, certains hominidés de l'époque avaient des dents un peu plus grosses, d'autres un visage un peu plus prognathe, et d'autres encore une tête un peu plus grosse ou plus petite que la moyenne. « Les fossiles trouvés à Dmanisi semblent très différents les uns des autres, et il serait tentant de publier leur découverte sous la forme d'espèces distinctes » explique Christoph Zollikofer. « Nous savons cependant que ces individus venaient du même endroit et de la même période géologique, aussi ils pourraient en principe représenter une seule population d'une seule espèce. » Une espèce qui, partie de l'Est de l'Afrique, se serait répandue sur toute la planète. Vue d'artiste de ce à quoi pouvait ressembler le propriétaire de "Skull 5". Crédit : J.H. Matternes / NY Times Toutefois, cette découverte ne fait pas l'unanimité. Interrogé par l'AFP, le paléobiologiste Bernard Wood, professeur à l'université George Washington, s'est ainsi déclaré "très sceptique" sur les conclusions de l'analyse du crâne de Dmanisi. S'il juge également très probable que les crânes trouvés sur le site de fouille géorgien appartiennent à une seule et même espèce d'hominidés, il n'est en revanche pas convaincu par l'extrapolation que font les auteurs à l'ensemble des autres espèces d'hominidés. Les distinctions entre les différentes espèces d'Homo qui avaient cours jusqu'à présent ne sont pas basées que sur la morphologie crânienne, explique-t-il dans un entretien au magazine National Geographic. D'autres éléments tels que la longueur des bras par exemple entrent en ligne de compte pour séparer les différentes espèces. Il n'est donc pas forcément nécessaire de jeter aux orties l'ancienne classification. "L'analyse de Skull 5, mais aussi des autres crânes et mandibules de Dmanissi montre l’incroyable variabilité morphologique observée sur ces individus datés de 1.8 million d’années et appartenant probablement à une même espèce… bien sûr, ces résultats doivent être validés par des études complémentaires sur les autres ossements de ce gisement qui est loin d’avoir livré tous ses secrets, mais ils posent quand même la question de l’interprétation des caractères morphologiques dans l’attribution des fossiles à une espèce donnée, et dans une plus large perspective dans la compréhension du buisson évolutif de l’Homme " nous explique Dominique Grimaud-Hervé, professeur au département de préhistoire du Muséum d'Histoire Naturelle. sciences et avenir 18/10/2013
  17. WASHINGTON - Un séisme de magnitude 6,4 s'est produit samedi au large de la côte ouest du Mexique, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), sans qu'il soit fait immédiatement état d'éventuels dégâts. Le séisme s'est produit dans le golfe de Californie à 17H54 GMT (10H54 heure locale) avec un épicentre situé à 74 kilomètres au sud-ouest d'Etchoropo, au Mexique, et à environ 10 km de profondeur. Selon le Pacific Tsunami Warning Center, basé à Hawaï, le tremblement de terre n'a pas provoqué de risque de tsunami important, mais le centre précise que des séismes de cette taille engendrent parfois des tsunamis locaux. La magnitude avait dans un premier temps été évaluée à 6,8 par l'USGS. romandie 19/10/2013
  18. Le Valais appelle les collectivités publiques et les particuliers à prendre soin de leurs châtaigneraies. Les domaines concernés peuvent bénéficier de subventions fédérales et cantonales. Mais l'aide financière ne peut malheureusement rien contre une guêpe chinoise qui affaiblit tous les peuplements du canton. Le Valais s'est engagé auprès de la Confédération, via un programme-cadre allant de 2012 à 2015, à restaurer durant cette période 15 hectares de châtaigneraies sur les 157 que compte le canton, a indiqué vendredi l'Etat du Valais dans un communiqué. Le propriétaire qui souhaite entamer des travaux d'entretien dans sa châtaigneraie peut adresser sa demande au canton. Si elle est acceptée, il pourra bénéficier d'une subvention fédérale qui s'élève à 20'000 francs par hectare et d'une aide cantonale similaire. Les travaux d'entretien consistent en principe à éliminer les plantes et les arbres concurrents qui se sont progressivement installés dans la châtaigneraie. Les châtaigniers sont taillés et greffés et de nouveaux arbres plantés. "Avec le soutien du Groupement châblaisien des propriétaires de châtaigneraies, 586 nouveaux châtaigniers ont été replantés depuis 2002 dans la région du Bas-Valais et 140 dans le Haut-Valais", souligne l'Etat du Valais. La restauration des châtaigneraies passe aussi par la lutte contre les parasites, comme le chancre. Mais il est un mal impossible à éradiquer pour l'instant: le cynips. Cette guêpe chinoise cause l'apparition de galles sur les jeunes pousses du châtaignier et affaiblit l'arbre et sa production. "Lors des premiers relevés effectués en 2011, nous avons constaté que seuls les châtaigniers du Chablais étaient touchés. Actuellement, cent pour cent des peuplements du canton sont concernés", a indiqué à l'ats Céline Müller, cheffe de la section conservation des forêts à l'Etat du Valais. Le parasite se répand très vite. Des moyens pour l'éradiquer sont testés en France et en Italie et sont observés par la Suisse. romandie 18/10/2013
  19. HELSINKI - Le président de Shell, le Finlandais Jorma Ollila, a annoncé vendredi qu'il souhaitait la libération de la militante finlandaise de Greenpeace, Sini Saarela, emprisonnée en Russie. Sini Saarela devrait être libérée, a t-il affirmé lors d'un entretien avec la télévision publique finlandaise YLE, avant d'ajouter qu'il n'avait aucun rôle à jouer dans l'affaire, et s'en remet aux instances de justice des états indépendants pour cette prise de décision. Il n'a pas mentionné les 30 autres militants qui avaient aussi été arrêtés fin septembre après avoir essayé de monter sur une plateforme pétrolière russe pour déployer une banderole dénonçant les risques écologiques. Ils ont été placés en détention pour deux mois à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie et sont inculpés de piraterie en groupe organisé. Actuellement, ils sont passibles de 15 ans de prison. Greenpeace avait récemment critiqué Shell pour sa participation aux forages dans l'Arctique. Naturellement il faut faire des études et des estimations minutieuses sur la manière de garantir la sécurité des forages et de l'exploitation, a dit M. Ollila jeudi dans un entretien avec l'agence de presse finlandaise STT. Fin septembre, lors du Grand Prix de Belgique de Formule 1, l'organisation avait réussi à déployer une banderole sur le toit de la tribune principale du circuit de Spa, sur laquelle était écrit: Arctic Oil: Shell No (Pétrole de l'Arctique: Non à Shell). romandie 18/10/2013
  20. Effrayé par le bras d'une grue, un cheval s'est emballé vendredi après-midi près de la gare de Vechigen, non loin de Berne. Devenu incontrôlable, l'animal qui tractait une calèche a heurté un enfant assis dans une remorque tirée par un vélo. Le bambin est gravement blessé. Ce dernier a été transporté à l'hôpital en ambulance en compagnie de sa maman, indemne, qui conduisait la bicyclette, a indiqué samedi la police cantonale bernoise. Blessé par la remorque qui s'est finalement immobilisée contre le bâtiment de la gare, le cocher a pu se contenter de soins ambulatoires. Le cheval a lui aussi bénéficié de soins, que lui a apportés sur place un vétérinaire, a précisé la police. romandie 19/10/2013
  21. Deux chefs scouts américains ont reçu des dizaines de menaces de mort après la diffusion d'une vidéo. Dans ce très bref film, ils se réjouissent d'avoir fait tomber un rocher d'une formation géologique millénaire située dans un parc naturel de l'Utah, dans l'ouest des Etats-Unis. La vidéo a été vue plus de 2,1 millions de fois en deux jours. Elle montre Glenn Taylor poussant un énorme rocher, datant de 170 millions d'années, dans le parc naturel de Goblin Valley. M. Taylor et son comparse, Dave Hall, affirment qu'ils ont poussé le rocher car il menaçait de tomber et aurait pu blesser des visiteurs. Outre une "centaine" de menaces de mort, ils pourraient également faire l'objet de poursuites de la part du parc. Ils reconnaissent qu'ils auraient dû prévenir les autorités plutôt que de s'occuper eux-mêmes du rocher branlant. "Je pense que nous avons pris la bonne décision mais choisi la mauvaise méthode", a déclaré M. Hall, selon le quotidien "The Salt Lake Tribune". Et d'ajouter: "Nous assumons toutes les responsabilités des erreurs que nous avons commises, et nous sommes ouverts à toutes sanctions du parc, de l'Etat ou des scouts". "Mère Nature..." Eugene Swalberg, porte-parole du parc, a déploré le comportement des deux chefs scouts, en visite avec un groupe de jeunes. "Mère Nature n'a besoin de personne pour faire le travail à sa place", a-t-il dit. L'organisation "Boy Scouts of America" écrit être "choquée et déçue" dans un communiqué qui dénonce ces "actes isolés (...) allant à l'encontre de nos croyances et de ce que nous enseignons". Elle n'exclut pas de prendre des sanctions. romandie 19/10/2013
  22. Abandonnés pendant plusieurs semaines dans un appartement, deux chiens ont trouvé la mort. Deux autres ont été sauvés in extremis. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile dans cette affaire. La justice rendra son jugement fin octobre 2013. L'essentiel : -> Deux chiens ont trouvé la mort, abandonnés par leur maître, deux autres sauvés in extremis -> Le propriétaire a comparu devant le TGI de Chartres (25/9/13), délibéré renvoyé fin octobre : Délibéré du jugement le 23 octobre 2013. Un homme ayant quitté définitivement son logement en y abandonnant ses quatre chiens comparaissait (29/09/13) devant le tribunal de grande instance de Chartres (Eure-et-Loir). Ce sont les voisins, inquiets de ne plus entendre de bruit dans l’appartement qui ont sonné l’alerte. A ce silence suspect s’ajoutaient des émanations nauséabondes de plus en plus fortes. Lors de leur intervention, les pompiers ont découvert deux pauvres chiens dans un état de maigreur extrême aux côtés du cadavre de deux de leurs compagnons qui n’ont pas survécu à la privation d’eau et de nourriture. Les animaux encore en vie sont transportés d’urgence chez le vétérinaire. -> Grenadine, une jeune dogue de Bordeaux, est immédiatement transfusée. Elle n’a plus aucune force et ne pèse que 14 kilos quand le poids idéal pour les chiens de sa race et de son âge doit être 4 fois plus élevé ! Diagnostic : déshydratation, cachexie extrême (état d’amaigrissement et de fatigue généralisée dû à la sous-alimentation, NDLR) et diarrhée sévère. Ses soins exigent une hospitalisation. -> Gina, une femelle rottweiler, souffre, elle, de cachexie moyenne. Elle pèse 2 fois moins lourd que la normale. Aujourd’hui, les deux chiennes ont bien récupéré. Placées en familles d’accueil, elles attendent l’issu du procès pour pouvoir être proposées à l’adoption. La Fondation qui a pris en charge l’intégralité des frais vétérinaires, s’est portée partie civile dans cette affaire. Lors de l’audience, elle a réclamé par la voix de son avocat une confiscation définitive des chiens et une interdiction à vie de détenir des animaux. Le sauvetage des deux chiens a été effectué en partenariat avec la SPA Chateaudun. Pour plus d'informations ou pour adopter les animaux, contacter le refuge au 02.37.45.51.30 30 millions d'amis
  23. Face aux menaces répétées des anti-ours, l’association Férus lance une opération « vigie » et invite toutes personnes fréquentant le massif des Pyrénées à traquer les indices d’éventuelles actions de braconnage. 30millionsdamis.fr fait le point sur cette initiative. L'essentiel : -> L’association Férus lance une action pour déjouer les actes de braconnage des anti-ours. -> Elle incite à faire remonter tout signe suspect à l’association ou à l’ONCFS. Pour contrer les menaces réitérées proférées par des bergers opposés à la présence de l’ours dans les Pyrénées, l’association Ferus lance une opération «Vigie Ours». L’Association nationale pour la conservation de l’ours, du loup et du lynx en France, appelle les utilisateurs de la montagne à traquer les indices qui laisseraient penser à une action de braconnage. «Nous avons remarqué une radicalisation dans l’opposition à l’ours, déclare Aurélia Puerta, chargée de mission à Férus. Au début, il y avait des menaces. Aujourd’hui, ils annoncent très clairement qu’ils vont passer à l’acte». La Chargée de mission fait notamment allusions aux déclarations d’un berger devant les caméras de France 3 Midi-Pyrénées (11/9 /13). «Incessamment sous peu, on mettra fin à tous ces ours. Puisque personne ne veut s’en occuper, on va se prendre par la main. On l’a montré aujourd’hui, la solidarité qu’il y a entre tous les éleveurs pastoraux, on ne se laissera pas manger tout cru», avait alors déclaré cet opposant à l’ours. Ces propos sont pris très au sérieux par l’association qui appelle chacun à la plus grande vigilance. Elle incite les montagnards à faire remonter tout signe suspect à l’association ou à l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). «Parmi ces éléments douteux, il y a les carcasses d’animaux qui ont pu être empoisonnées et déposées à dessein. Les années précédentes, nous avons aussi trouvé des pots de miel remplis de verre pilé», détaille Aurélia Puerta. Depuis le lancement de l’opération le 19/9/13, Ferus n’a pas enregistré d’activité inquiétante. Mais elle reste sur le qui-vive et rappelle qu’il existe de nombreux moyens pour protéger le bétail des attaques des prédateurs. La présence de bergers, de chiens Patou ou l’organisation de regroupements nocturnes sont quelques-uns d’entre eux. Selon, l’association, les pertes de bétail liées à l’ours auraient baissé de 36 % en 2013. Pour contacter la «vigie ours» : vigie@ferus.org ou par téléphone 06 46 62 19 47 30 millions d'amis 4/10/2013
  24. PARIS, 09 oct 2013 (AFP) - Les opérateurs de la filière viande s'élèvent contre la perspective d'un étiquetage spécifiant le mode d'abattage rituel des animaux de boucherie qui risquerait de "stigmatiser" une appartenance religieuse et d'éloigner les consommateurs, ont-ils prévenu mercredi. "Aller vers l'étiquetage spécifique, c'est stigmatiser des communautés et se couper de 80 à 90% du marché à l'export", a insisté le Président de l'interprofession du bétail et des viandes (Interbev), Dominique Langlois, lors d'une table ronde sur les abattoirs organisée par la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. M. Langlois s'est dit "totalement opposé" à un tel étiquetage, suggéré cet été par la mission sénatoriale sur la filière viande et qui s'appliquerait à l'abattage rituel cacher et hallal, sans étourdissement. Par ailleurs, a-t-il fait valoir, alors que la consommation de viande tend à baisser en France et en Europe, la demande ne cesse d'augmenter sur le pourtour méditerranéen et au Moyen Orient - Algérie, Tunisie, Libye, Dubaï, Arabie Saoudite et Turquie notamment, selon M. Langlois. Et les communautés juive et musulmane de France sont elles-mêmes de grandes consommatrices. "Mentionner l'abattage rituel n'apporterait aucune information pertinente, ni sur l'état sanitaire ni sur la qualité de la viande: c'est négatif car c'est stigmatisant et ça risque de faire fuir le consommateur", a-t-il précisé à l'AFP. Les responsables des deux communautés concernées s'étaient élevées contre cette perspective."Contrairement à ce qui a été dit lors de la dernière campagne présidentielle", a poursuivi M. Langlois en désignant le Front national sans le nommer, "seuls 4% des viandes résultant d'un abattage rituel se retrouvent sur le marché, hors circuit spécialisé. Ainsi en Ile-de-France, quatre abattoirs sont spécialisés dans le hallal qui totalisent 4.000 tonnes de viandes, sur les 170.000 tonnes consommées dans la région. Pour Philippe Dumas, s'exprimant au nom de Coop de France (3.000 entreprises coopératives, 27% des abattages en France), "si on étiquette, on court à la catastrophe". Dans les abattoirs, a-t-il expliqué, "quand on rentre un bovin, ça fait des tas de pièces différentes à vendre. On peut aller chercher quelques pièces particulières "correspondant aux modes de consommation des uns et des autres "afin d'éviter le gaspillage". Étiqueter, selon lui, reviendrait à perdre certains morceaux dans le halal ou le casher qui ne sont pas consommés par les communautés concernées. Certains députés présents ont pour leur part fait valoir la nécessité "d'informer le consommateur qui doit savoir ce qu'il achète". ----->Je mange très très peu de viande par choix, mais je souhaite être informée des méthodes d'abattage. De fait, chaque fois que l'information est mentionnée je refuse d'acheter de la viande d'un animal abattu dans la souffrance. Quand l'information ne figure pas sur l'emballage, dans le doute, je n'en achète pas du tout.... 30 millions d'amis 9/10/2013
  25. Mise à jour - L’ancien candidat de télé réalité a été reconnu coupable d’abandon d’animal et condamné à payer une amende de 3000 euros. L’éleveur devra aussi verser 300 euros de dommages et intérêts à chacune des parties civiles, dont la Fondation 30 Millions d’Amis. Un jugement «timide» selon l’avocat de la Fondation, maître Xavier Bacquet, qui avait réclamé une confiscation des animaux restants et une interdiction d’en détenir. 30 millions d'amis 11/10/2013
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