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Admin-lane

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  1. Les éléphants de mer sont les plus imposants représentants de la famille des phoques (Phocidae). Les mâles dominants développent un nez en forme de courte trompe qui leur a valu ce nom vernaculaire. Ils forment le genre Mirounga qui comprend deux espèces génétiquement assez proches. Couple d'éléphants de mer du nord dans le golf Farallones, sanctuaire marin, en Californie. Baldhur NOAA / domaine public Les deux espèces actuelles d'éléphants de mer sont : - l'éléphant de mer du sud (Mirounga leonina) qui fréquente les mers australes subantarctiques (Patagonie, îles Malouines, îles Kerguelen, îles Crozet, île Heard), - l'éléphant de mer du nord (Mirounga angustirostris), plus petit, présent sur la côte pacifique nord-américaine (Alaska, Californie, Basse-Californie). Wikipedia
  2. Les pics de pollution au mercure dans l'Océan Pacifique sont observés depuis de nombreuses années. Et les choses ne devraient pas aller en s'améliorant. La coalition internationale The Zero Mercury Working Group (ZMWG) estime que la pollution au mercure va augmenter de 50% d'ici 2050. Un duo d'éléphants de mer sur la plage proche de Piedras Llancas, près de San Simeon sur les côtes californiennes. AFP L'un des vecteurs aujourd'hui identifié par les chercheurs a de quoi surprendre : il s'agit des éléphants de mer ! Même si les mammifères marins sont souvent étudiés dans la pollution des océans, "leur rôle potentiel en tant que vecteurs de contamination dans des écosystèmes locaux a rarement été identifié" précise Jennifer M. Cossaboon, chef de l'étude publiée dans Proceeding of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS). Et cette contamination s'effectue à cause de "mues catastrophiques". Cette drôle d'appellation évoque un titre de film d'horreur, façon nanar : elle correspond en fait à ces monceaux de "vieilles peaux" que libère dans l'environnement l'animal pendant sa mue. Et si cette action est naturelle à l'espèce, elle se révèle néanmoins désastreuse pour l'écosystème des côtes de Santa Cruz. Les éléphants de mer font partie des plus imposants représentants de la famille des phoques. Ils se distinguent en deux sous-espèces : les éléphants de mer du sud, vivant dans les mers australes subantarticques, et les éléphants de mer du nord, siégeant sur la côte pacifique nord-américaine. AFP Le mercure est un métal lourd qui, lorsqu'il est absorbé sous sa forme organique le méthylmercure (MeHg), peut affecter dangereusement l'organisme humain. Selon l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), cet élément est toxique à haute dose pour le système nerveux central de l'homme et peut provoquer des troubles comportementaux légers ou des retards de développement chez les enfants, exposés in utero ou après la naissance. Et si nous en consommons malgré nous, c'est à cause d'un phénomène de "biomagnification". Il s'agit du processus par lequel le niveau en mercure va s'élever progressivement à chaque stade de la chaîne alimentaire. Car le mercure contamine les micro-organismes marins et les coquillages, dont les éléphants de mer, otaries et phoques sont friands, et se retrouve alors ingéré par l'animal. Ce qui fait qu'il pollue son écosystème et que notre alimentation en poisson nous expose au méthylmercure. Selon les scientifiques, la concentration en mercure est de 1 à 10 millions de fois plus élevée dans l'organisme d'un prédateur comme l'éléphant de mer du nord (Mirounga Angustirostris) que dans l'océan. D'ailleurs, ils ont comparé le taux de mercure de sites marins sans les mammifères et celui de l'eau de mer du site Año Nuevo (où se trouvent des colonies de cette espèce). Et ils en ont conclu que les eaux de ces côtes contenaient un taux 17 fois plus élevé, en période de mue. Plusieurs fois par an, les mammifères marins se répartissent le long des côtes pour s'accoupler et muer et laissent derrière eux des tonnes de couches de peau et des sécrétions biologiques, expliquant ainsi la forte concentration de mercure de méthyle dans les eaux californiennes. Sciences et avenir 16/9/2015
  3. TEPCO assure que cette eau a été décontaminée, c'est-à-dire que sa radioactivité a été ramenée aux normes retenues par l'opérateur de la centrale accidentée en 2011. On savait qu’à Fukushima, les problèmes d’eau étaient aujourd’hui le casse-tête n°1 de TEPCO. On en a la preuve depuis ce 14 septembre 2015, où 850 tonnes d’eau ont été relâchées en mer, volontairement. Le 14 septembre 2015, dans la centrale de Fukushima, les dispositifs de purification de l'eau contaminée. JAPAN POOL / JIJI PRESS / AFP Une première. Cette eau, pompée dans des drains qui ont été creusés tout autour des bâtiments de la centrale, a été décontaminée, assure l’opérateur de la centrale. Ou plus précisément, elle a été ramenée, après traitement, à des niveaux conformes aux normes retenues par TEPCO de "1 becquerel de césium radioactif par litre et de 1500 becquerels pour le tritium", rapporte le quotidien japonais Asahi Shimbun. Le tritium, version radioactive superlourde de l’hydrogène, est une plaie pour les installations nucléaires, où il est engendré lors des réactions nucléaires. Sous forme d’'eau tritiée', il est en effet très difficile – et surtout extrêmement cher – de l’extraire de l’eau habituelle à laquelle elle se mélange tout naturellement, car ces deux versions de l’eau, différentes du point de vue de la physique, sont chimiquement identiques. Faute d’extraction, la seule solution pour s’en débarrasser s’appelle alors… dilution. En l’occurrence, en retenant un niveau de 1500 Bq/litre, TEPCO compte manifestement sur une forte dilution par les courants environnants. Rappelons, pour comparaison, que les activités mesurées sous l’influence des rejets des usines de traitement de combustibles usés de La Hague en Manche et de Sellafield en Mer d’Irlande, varient, selon les chiffres de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire française) "de 0,3 à 10 Bq/l". Rappelons aussi, pour mémoire, que la norme autorisée dans l’Union européenne pour l’eau potable se situe en dessous de 100 Bq/l pour le tritium. Mais on se doute qu’aucun humain n’ira boire l’eau rejetée en mer au large de la centrale accidentée. En revanche, se pose toujours la question de la contamination des organismes marins. Si les spécialistes disent ne pas avoir relevé de phénomène de "bioaccumulation" du tritium par les algues et les mollusques, on peut se demander ce qui se passera si ce tritium venait à s’accumuler dans les sédiments du fond de l’eau et la forme chimique qu’il y prendrait. Comment réagiraient alors les organismes vivant à proximité de ces sédiments ? Quel serait l’effet du tritium à plus long terme. On ne le sait pas encore très bien. Quand nous nous étions rendus à Fukushima en juin 2015, le directeur de la centrale Akira Ono s’était interrogé devant nous : "Serait-ce possible un jour de rejeter cette eau à la mer. Nous nous attendons à une résistance des résidents locaux". Manifestement, TEPCO est parvenu à convaincre certains responsables. Comme le rapporte l’Asahi Shimbun, "la Fédération des associations coopératives de pêcheurs de de la préfecture de Fukushima a donné son feu vert à l’opération le 11 août". Mais il n’est pas certain que tous les pêcheurs soient convaincus que leur réputation n’en soit pas… contaminée. D’autant que de l’eau encore plus radioactive que celle prélevée dans les drains (en particulier celle utilisée pour continuer à refroidir les "coriums" des réacteurs accidentés) et qu’il faut également décontaminer continue à s’accumuler dans des centaines de réservoirs. Une capacité de 800.000 tonnes d’eau est envisagée sur le site. Quelle part pourrait se retrouver un jour dans l’océan ? La question va se poser pendant plusieurs années, voire décennies. L’eau habituelle, H2O, est composée de deux atomes d’hydrogène liés à un atome d’oxygène. Dans l’eau tritiée dite "super lourde", les noyaux légers (composés d’un seul proton) des atomes d’hydrogène sont remplacés par des noyaux superlourds : un proton et deux neutrons. C’est la désintégration de ces neutrons au fil du temps, avec émission d’électrons, qui explique la radioactivité du tritium. Sa demi-vie, autrement dit le temps au bout duquel il ne reste que la moitié des atomes initiaux est de 12,32 ans. Ce qui explique la progressive disparition dans les océans des contaminations au tritium que les essais nucléaires à l’air libre avaient provoquées et qui avaient fait doubler la concentration des eaux de surface des océans, passant d’environ 0,1 Bq/l à 0,2 Bq/l. Sciences et avenir 16/9/2015
  4. Météo-France a ramené, mercredi 16 septembre, en fin de matinée à dix-neuf le nombre de départements en vigilance orange pour vents violents et orages, mais la prudence reste de mise sur une grande partie du territoire, notamment dans le nord, le centre et le sud-est. L'institut de prévisions météorologiques a annoncé une fin de suivi pour sept départements: la Charente, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne. L'Ain, la Drôme, l'Isère, le Rhône, la Saône-et-Loire et l'Ardèche restent en alerte orange pour des vents violents. La Loire, la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme, l'Allier, l'Aube, le Cantal, le Cher, la Côte-d'Or, l'Indre, le Loiret, la Haute-Marne, la Nièvre et l'Yonne, sont aussi toujours en alerte orange pour des orages. La fin de l'événement est prévue jeudi à 6 heures. Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site de Météo-France vigilance. Ensuite cliquez sur les départements concernés pour obtenir toutes les informations relatives à l'alerte... valable jusqu'au 17 septembre 06h00. Le vent de sud va continuer de se renforcer pour atteindre 100 kilomètres/heure en fin de matinée sur la région lyonnaise et le Dauphiné et 110/120 km/h sur les reliefs du Massif central et du Vercors. Dans l'après-midi, les 110 km/h pourront être atteints en plaine lyonnaise, dans la Bresse et le val de Saône, mais "les vents diminueront en début de nuit prochaine", selon Météo France. Ce vent fort de sud engendrera un nouvel épisode de fortes pluies sur les reliefs des Cévennes : "des pluies continues se poursuivront jusqu'à jeudi midi avec des cumuls sur les Cévennes ardéchoises dépassant les 300 millimètres dans les prochaines 24 heures" a encore alerté l'organisme météorologique. Enfin des orages vont éclater sur l'Auvergne en cours d'après-midi et soirée. Il seront accompagnés de fortes averses, de grêle et de très violentes rafales de vent, pouvant ponctuellement dépasser les 100 km/h. Francetv info 16/9/2015
  5. Les populations d'animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons) ont chuté de moitié depuis les années 1970, a averti mercredi l'ONG environnementale WWF. En cause, la surpêche, la pollution et le changement climatique. "L'action de l'homme est à l'origine de ces tendances: de la surpêche et des industries extractives à l'aménagement du littoral et à la pollution, en passant par les émissions de gaz à effet de serre responsables de l'acidification océanique et du réchauffement des mers", a dénoncé l'organisation internationale basée en Suisse dans un nouveau rapport. Et l'appétit de l'homme pour le poisson ne cesse d'augmenter: à l'échelle mondiale, la consommation moyenne par habitant est passée de 9,9 kg dans les années 1960 à 19,2 kg en 2012. Dans son rapport, le WWF explique que son indice Planète Vivante des populations marines, qui mesure la tendance suivie par les populations d'animaux marins, "a enregistré une régression de 49% entre 1970 et 2012". Certaines ont même vu leur effectif fondre de près de 75%, s'alarme le WWF dont l'étude est effectuée sur une base d'observation de 5829 populations appartenant à 1234 espèces. La période s'étendant de 1970 au milieu de la décennie 1980 a connu la contraction la plus marquée, suivie d'une relative stabilité. Avant que l'effectif des populations ne reparte récemment à la baisse. L'indice global masque toutefois des écarts considérables entre régions: si les effectifs sont en hausse sous les latitudes élevées (par rapport à un niveau lui-même en net retrait), ils déclinent en revanche en milieu tropical et subtropical. Les experts lancent ainsi l'alerte: les récifs coralliens et prairies sous-marines pourraient disparaître du globe d'ici 2050 sous l'effet du réchauffement climatique. Or sachant que plus de 25% de toutes les espèces marines y habitent et que près de 850 millions de personnes bénéficient directement de leurs services économiques, sociaux et culturels, la perte des récifs coralliens représenterait une "extinction catastrophique, aux conséquences dramatiques sur les communautés". "Nous conduisons collectivement l'océan au bord du précipice", a souligné le directeur général du WWF, Marco Lambertini, dans la préface du document. "En l'espace d'une seule génération, les activités humaines ont gravement dégradé les océans en capturant les poissons à un rythme supérieur à celui de leur reproduction et en détruisant les nourriceries", a-t-il expliqué. Il a souligné que l'effondrement des écosystèmes océaniques risque de déclencher "une grave crise économique". A titre d'exemple, la mer Méditerranée est l'une des plus anciennes zones de pêche du globe et fait vivre les gens depuis des siècles. Mais elle est aujourd'hui surexploitée: à peu près 1,5 million de tonnes de poissons y sont prélevées par an et 89% des stocks sont épuisés. Le rapport du WWF indique aussi que les espèces essentielles à la pêche commerciale et à la pêche de subsistance sont peut-être celles subissant le déclin le plus marqué. En guise d'exemple, le rapport fait état d'un spectaculaire recul de 74% des effectifs de la famille englobant des poissons aussi prisés que le thon, le maquereau et la bonite. "Les décisions prises lors de la conférence mondiale pour le climat à Paris dans quelques semaines auront un impact décisif sur l'avenir des océans", estime le WWF. Il rappelle que "les engagements internationaux existants sont très loin de suffire à éviter des niveaux de réchauffement et d'acidification jugés désastreux pour les systèmes océaniques dont, en fin de compte, nous dépendons tous". Mais des solutions existent: sauvegarder et reconstituer le capital naturel marin, consommer plus raisonnablement et donner la priorité au développement durable, selon le WWF. Romandie 16/9/2015
  6. Le tournant énergétique a des répercussions jusque dans les forêts. Le National a approuvé mercredi par 149 voix contre 35 la possibilité de défricher pour y implanter des éoliennes ou des lignes à haute tension. La question a donné lieu à des discussions fournies. Dans la révision de la loi sur les forêts, le Conseil des Etats a prévu une dérogation à l'interdiction de défricher pour construire une installation de production d'énergie renouvelable ainsi que des installations de transport et de distribution d'énergie. Une majorité s'est ralliée à cette proposition contre l'avis du Conseil fédéral et contre une formulation un peu plus contraignante de sa commission. Pour Bastien Girod (Verts/ZH), c'est une bonne chose d'assouplir la disposition. "En théorie, on peut déjà construire des éoliennes en forêt, mais en réalité ça reste difficile", a-t-il relevé. Cependant, la formulation alternative de la commission parlant simplement d'"ouvrage" ne lui suffit pas. D'autres orateurs ont également souligné le caractère vague de cette notion, certains imaginant des décharges ou des scieries en forêt. Les tenants de la version de la commission (notamment des élus PDC) ont eu beau dire qu'en limitant l'implantation de tels ouvrages aux plans sectoriels cantonaux, on limiterait en réalité les exceptions au défrichement. La conseillère fédérale Doris Leuthard a elle lutté par tous les moyens aux deux propositions, arguant que l'implantation d'une installation pour le renouvelable était déjà possible dans la loi sur l'énergie, qui pose déjà le principe général d'intérêt national prépondérant. Inutile donc de faire figurer cet intérêt national dans toutes les lois. Mais rien n'y a fait. La majorité allant de la droite à la gauche a voté pour des éoliennes voire des lignes de transport d'électricité si l'intérêt national s'avère supérieur à celui de la protection de la forêt. "Un tient vaut mieux que deux tu l'auras", ont réagi plusieurs députés. Lors d'un deuxième vote demandé par le Conseil fédéral, demandant de biffer purement et simplement la disposition, une majorité s'est prononcée contre par 113 voix contre 67. Romandie 16/9/2015
  7. Les forêts du pays comptent 67 % de résineux, principalement des sapins et des épicéas, et 33 % de feuillus, avec principalement du hêtre. Depuis les années 2010, on trouve une dominance des peuplements mélangés dans la forêt suisse, avec seulement 19 % de peuplements purs. Selon l'inventaire forestier national, 92 % des peuplements en régénération proviennent d'ensemencement naturel. Il y a 120 types de forêts différentes en Suisse. Hêtraie à Bichelsee-Balterswil dans le canton de Thurgovie. Adrian Michael / domaine public Au niveau des arbres pour chaque famille, on trouve plusieurs espèces, qui peuvent parfois s'hybrider entre elles. Du côté du droit, la Confédération dresse la liste des genres qui sont considérées comme forestiers et peuvent être librement plantés en forêt. Cette liste comprend six genres de résineux et quinze genre de feuillus. Elle exclut le Prunus et deux espèces de noyers : le noyer royal et le noyer noir. Les principaux arbres présents dans les forêts en Suisse : - L'épicéa représente 44 % de l'ensemble des arbres des forêts en Suisse. Il est constitué de pratiquement une seule espèce : l'épicéa commun. Il est globalement présent dans toute la suisse. - Le hêtre représente 18 % de l'ensemble des arbres des forêts en Suisse. C'est la seconde essence la plus fréquente derrière l'épicéa. Il est majoritairement formé d'une seule espèce : le hêtre commun. Ne poussant pas au-dessus de 1 300 m d'altitude, il est peu présent dans les régions alpines. - Le sapin compte pour 15% du peuplement des forêts suisses. Il est le deuxième conifère et la troisième essence la plus représentée. Il est constitué de pratiquement une seule espèce : le sapin blanc. En Suisse, il est surtout présent dans les zones situées entre 800 m et 1 000 m d'altitude et son aire de répartition est donc bien plus limitée que celle de l'épicéa. - Le mélèze est un conifère qui est majoritairement formé d'une seule espèce : le mélèze d'Europe. Il représente 5,5 % de l'ensemble des arbres des forêts en Suisse. Capable de pousser en altitude, on trouve 73% de mélèzes au-delà de 1400m. - Le frêne est le deuxième feuillus le plus répandu dans les forêts en Suisse après le hêtre avec 3,7 % de l'ensemble des arbres des forêts. Néanmoins, il est menacé de disparaître en raison de l'arrivée, en 2010, du champignon Chalara fraxinea (Hymenoscyphus fraxineus) venu d'Asie. Il provoque une maladie nommée flétrissement : l'arbre n'est alors plus alimenté en eau et finit par mourir. L'observation de ce champignon est difficile car il ne présente que peu de traits typiques et se laisse vite envahir par d'autres espèces de champignons. Aucun remède n'existe pour stopper son essaimage. Toutefois, depuis 2014, des chercheurs de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) cherche un virus capable d'affaiblir, voire de tuer le champignon sans affecter l'arbre afin de pouvoir en stopper la progression. (Photo La chalarose est une maladie émergente (phytopathologie) en Europe, qui touche les frênes Fraxinus excelsior et F. angustifolia depuis le début du 21ème siècle. Photo de courtoisie Food and Environment Research Agency — FERA, Crown Copyrigh / OGL) - L'érable est un feuillus qui représente 2,9 % de l'ensemble des arbres des forêts en Suisse. Trois espèces forment la majorité des érables présents : l'érable sycomore, l'érable plane et l'érable champêtre. - Quatre espèces de chênes sont indigènes des forêts de Suisse : le chêne pédonculé, le chêne sessile, le chêne pubescent et le chêne chevelu. À celles-ci, il faut ajouter le chêne rouge d'Amérique qui est introduit dans les forêts suisses lors du 17ème siècle. La proportion du chêne est en moyenne de 9% avec des différences notables quant à sa répartition puisqu'il représente 60 % du nombre de tiges dans le canton de Genève. Le Cormier ou Sorbier domestique (Sorbus domestica L.) est un arbre de la famille des Rosacées. Il donne des fruits appelés « cormes » ressemblant à des petites poires, d'où leur surnom de poirillons. (Photo feuilles et fruits d'un cormier au jardin botanique de Berlin. BotBln CCBY-SA 3.0) Espèces rares : Parmi les espèces rares, figure le cormier dans les forêts en Suisse. Dans les années 1990, l'office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage recensait 500 individus dont le diamètre à hauteur de poitrine est supérieur à 10 cm répartis sur le canton de Genève, le canton de Vaud, celui de Bâle-Campagne et celui de Schaffhouse. En raison de son extrême rareté et du morcellement de sa population, il a été classé menacé d'extinction en Suisse. En France, c'est l'ONCFS qui gère le patrimoine forestier, en Suisse, la gestion de la forêt est assurée par l'Office Fédéral de l'environnement (OFEV). Depuis 1985, l'inventaire Sanasilva assure le suivi de la santé des forêts de Suisse par l'observation des houppiers et de d'autres caractères indicateurs de l'état des arbres. Ces organismes de gestion ont placé les forêts du pays sous protection afin de permettre un déroulement non perturbé des processus naturels ou pour sauvegarder les habitats d'espèces menacées. Les règlements concernant les forêts et l'abattage des arbres sont du ressort des communes, qui ont en principe un règlement distinct pour les arbres en forêts et les autres. Et la biodiversité dans les forêts en Suisse : voir ICI. Wikipedia
  8. En 2012, l'ensemble des forêts de Suisse couvre 1,3 million d'hectares soit 32 % de la surface du pays. Les régions de Suisse les plus boisées sont les massifs du Jura et du sud des Alpes. Chênaie dans le Bois Neuf à Étagnières dans le canton de Vaud. Abaddon1337 CC BY-SA 4.0 La Suisse définit la forêt ainsi : "toutes les surfaces couvertes d'arbres ou d'arbustes forestiers à même d'exercer des fonctions forestières". Ceci inclut : - les forêts pâturées, - les pâturages boisés, - les peuplements de noyers et de châtaigniers, - les surfaces non boisées ou improductives d'un bien-fonds forestier, telles que les vides ou les surfaces occupées par des routes forestières ou d'autres constructions ou installations forestières, - les biens-fonds faisant l'objet d'une obligation de reboiser. La surface minimale pour qu'un peuplement d'arbres soit considéré comme une forêt et non un groupe isolé est définie par les cantons. Cela exclut : - les groupes d'arbres ou d'arbustes isolés, - les haies, - les allées, - les jardins, - les parcs et les espaces verts, - les cultures d'arbres en terrain nu destinées à une exploitation à court terme, - les buissons et les arbres situés sur ou à proximité immédiate des installations de barrage. Wikipedia
  9. Un tiers du territoire suisse est constitué de forêts. Les Alpes représentent à elles seules environ un tiers de la surface forestière du pays. Elles sont recouvertes à 27% de forêts, chiffre qui passe à 25% sur le Plateau et à 35% dans les Préalpes. Forêt du Lägern dans le canton d'Argovie. Badener CC BY-SA 3.0 Ce sont le Jura et le Sud des Alpes qui sont les plus riches en forêts, avec respectivement 41% et 52%. La surface forestière ne cesse d'augmenter tout en évoluant de façon très différenciée d'une région à l'autre. Les plus fortes progressions ont été relevées dans les Alpes et au sud des Alpes, tandis que les forêts du Plateau occupent une surface plus ou moins constante. Les forêts suisses totalisent un volume de bois de 422 millions de m3, dont 33% de feuillus et 67% de résineux. Le volume moyen de 351 m3 par hectare. Les forêts en chiffres : - 1,3 million ha = 32% de la superficie du pays. - 71% sont frd forêts publiques, 29% sont des forêts privées, - Accroissement annuel 10 millions m3/an, - Exploitation et mortalité 8,4 millions m3/an. OFEV
  10. Face aux défis du réchauffement climatique, à la menace d’invasion des espèces exotiques et à la sous-exploitation des ressources forestières, une révision de la loi sur les forêts s’impose. Le National est tacitement entré en matière mercredi sur le projet. Tous les partis se sont montrés d'accord sur la nécessité de réviser la loi. Le texte a pour objectif de protéger la forêt contre les organismes nuisibles, à l'adapter aux changements climatiques et à favoriser l'utilisation du bois, a rappelé Silva Semadeni (PS/GR) au nom de la commission. Cette révision s'inscrit dans le cadre de la Politique forestière 2020. Mélèzes d'Europe dans la forêt d'Aletsch dans le canton du Valais. Stefan3 CC BY-SA 2.0 Aujourd’hui, la Confédération ne soutient financièrement les mesures de prévention et de lutte que dans les forêts protectrices. Désormais, il est nécessaire d'intervenir également en dehors des forêts de protection. Les subventions doivent donc être étendues. Cette révision impliquerait quelque 20 millions de francs de plus de la part de la Confédération. Aujourd'hui, elle dépense 135 millions de francs par an. La conseillère fédérale Doris Leuthard s'est félicitée de l'accueil positif rencontré par le projet de loi. "La forêt doit satisfaire toute une série d'exigences parfois contradictoires", a-t-elle dit. La loi doit donc s'adapter à de nouveaux défis. La filière du bois a besoin de soutien tant pour la construction que comme source d'énergie, a déclaré Max Binder (UDC/ZH), rappelant que le bois suisse ne représente que 40% de la consommation, 60% étant importés. La branche ne veut pas de mesures protectionnistes mais des mesures de promotion pour mieux utiliser cette ressource, a-t-il plaidé. Romandie 16/9/2015
  11. Le ministère japonais de l’Environnement a annoncé que près de 400 sacs d’herbes et d’autres déchets contaminés par des substances radioactives ont été emportés par une rivière lors de pluies torrentielles à Fukushima. Les sacs de plastique contenaient des herbes, des branches et de la terre provenant des travaux de nettoyage dans le village d’Iitate situé dans la préfecture. La zone a été contaminée par l’accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi en 2011. Les sacs étaient entreposés temporairement sur des terres arables près d’une rivière. Selon le ministère, 395 sacs ont été emportés et 314 ont été retrouvés. Cependant, environ la moitié d’entre eux étaient déchirés et vidés de leur contenu. Photo NHK Le ministre de l’Environnement Yoshio Mochizuki a indiqué mardi que l’herbe et les branches dans les sacs avaient été recueillies récemment et que les niveaux de radioactivité étaient relativement bas. Il a laissé entendre qu’il y a de faibles possibilités qu’elles contaminent l’environnement. Il a ajouté que le ministère s’efforcera de retrouver les sacs manquants et de mettre en place des mesures pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise. NHK WORLD 15/9/2015
  12. Après la mort de sept personnes dans une avalanche dans le massif des Ecrins (Hautes-Alpes), France 2 se penche sur la dangerosité des plaques à vent. Ce mardi 15 septembre, sept personnes sont mortes dans une avalanche survenue sur le massif des Ecrins (Hautes-Alpes). Une huitième personne souffre d'une blessure grave au fémur. Comment expliquer un tel drame en ce mois de septembre, même si les conditions en altitude s'avèrent hivernales ? En montagne, elles sont très redoutées en toute saison : elles, ce sont les plaques à vent. Elles se forment grâce aux vents qui poussent la neige qui finit par s'accumuler sur l'autre versant de la montagne. La poudreuse empilée forme une plaque dont la structure est différente de celle déjà accumulée. Cette plaque est très fragile. Quand un skieur passe, elle se détache et l'avalanche se produit alors. Un simple geste suffit. Même les professionnels de la montagne craignent ces plaques qui, chaque année, font plusieurs morts. Francetv info 15/9/2015
  13. À quelques kilomètres au large de Jakarta (Indonésie), la course contre la mer a commencé. Des navires équipés de grues, des bulldozers et des pelleteuses s'activent loin des côtes. Ils construisent ce qui sera le plus grand mur marin au monde : 35 kilomètres de long. Sa hauteur ne fait encore que trois mètres aujourd'hui, elle en fera sept et 18 mètres sous l'eau. Le résultat ressemblera à une grande muraille qui bloque les marées dans un sens, mais laisse écouler les rivières et l'eau de pluie dans l'autre. Le tout en forme de garuda, l'aigle symbole de l'Indonésie. Le budget total est de 35 milliards d'euros. Mais détrompez-vous, il ne s'agit pas d'une nouvelle folie architecturale. La mission de Victor Coenen, le néerlandais qui dirige le projet, est simple : il faut sauver la capitale indonésienne. Jakarta est en train de couler inexorablement. La ville surpeuplée est construite sur un marécage. Elle s'enfonce de 20 centimètres par an. Chaque famille pompe l'eau potable du sol et accélère le naufrage. Quatre millions de personnes sont directement concernées. Ce projet pharaonique est un défi immense pour l'Indonésie, pays pauvre et extrêmement corrompu. Romandie 15/9/2015
  14. Le calvaire dure en Californie. Les incendies de forêt continuent de réduire en cendres une partie importante du nord de l'État. Lundi 14 septembre, les flammes ont fait leurs premières victimes : une femme prisonnière de sa maison est décédée. 1 600 pompiers sont mobilisés et tentent de sauver les habitations. Mais plus de 900 bâtiments ont déjà été détruits et des milliers sont menacés. La ville de Middletown est aujourd'hui quasiment rayée de la carte. Il n'y reste que des ruines fumantes et des habitants désemparés qui ont dû abandonner leur maison en pleine nuit. Une femme raconte ainsi avoir tout perdu. Elle va devoir attendre plusieurs jours pour fouiller les décombres. Seule la pluie peut maintenant aider les pompiers face à l'un des incendies les plus destructeurs de l'histoire de la Californie. Francetv info 15/9/2015
  15. C'est assez impressionnant. Un couple de kayakistes américains s'est fait écraser par une baleine à bosse. L'animal a jailli hors de l'eau dans la baie de Monterey, en Californie (Etats-Unis), à l'extérieur du port de Moss Landing, avant de retomber lourdement. Sanctuary Cruises 13/9/2015 Dans cette vidéo filmée samedi 12 septembre, on peut voir que l'homme et la femme ont été éjectés dans l'eau. Heureusement, ils portaient des gilets de sauvetage et ont été secourus rapidement par d'autres kayakistes proches des lieux. La baleine à bosse, un cétacé de grande taille qui peut atteindre 13 m à 14 m de long, pour environ 25 tonnes en moyenne, peut effectuer des sauts spectaculaires hors de l'eau. Francetv info 14/9/2015
  16. Réputé pour le grand nombre d'espèces sauvages qu'il abrite, le parc de Waterton Canyon, dans le Colorado (Etats-Unis), est temporairement fermé au public depuis la fin août. Des ours ont été aperçus dans les environs, mais, pour les administrateurs du parc, ces prédateurs sont moins dangereux que les visiteurs eux-mêmes, ont-ils expliqué à la chaîne locale 9 News (en anglais), samedi 12 septembre. "Nous avons vu des personnes utiliser des perches à selfie pour tenter de s'approcher le plus possible des ours, parfois à moins de 3 mètres, se désole un responsable du parc. La situation n'est pas favorable, ni pour la sécurité des visiteurs, ni pour le bien-être des animaux". La veille de la fermeture du parc, un cycliste a été poursuivi par un ours dans le canyon, explique l'administration du parc sur son site internet (en anglais), mais personne n'a été blessé. Selon 9 News, la présence d'ours est courante dans ce parc à cette période de l'année. Francetv info 15/9/2015
  17. Il voulait sans doute s'offrir une petite nuit à l'hôtel. Un chevreuil s'est promené dans un hôtel de York, dans le Nebraska (Etats-Unis), le 26 août dernier. L'animal est entré en brisant une fenêtre du rez-de-chaussée, comme le montre une vidéo filmée par les caméras de surveillance du New Victorian Inn & Suites. Sur les images, on découvre le chevreuil qui déboule dans le hall de l'hôtel, à la surprise de l'employé de l'accueil. Le ruminant s'offre ensuite une course dans les couloirs, sous l'œil médusé des clients. La balade du chevreuil s'est terminée dans la laverie de l'hôtel. Un client a réussi à enfermer l'animal dans cette pièce, selon Don Hoene, le propriétaire de l'hôtel cité par KETV (en anglais). Le chevreuil a ensuite été relâché dans la nature. Sa petite cascade à travers la fenêtre ne lui a heureusement laissé aucune blessure. fRANCETV INFO 15/9/2015
  18. Un mystérieux ours à la tête bleue a fait son apparition près de Mission, en Colombie-Britannique (Canada), mardi 1er septembre. L'animal a été filmé avec son petit par un automobiliste qui passait à proximité, rapporte CBC News (en anglais). BlueBear 2/9/2015 "C'était tellement étrange : il était vraiment bleu !" a expliqué Aaron Smith, le conducteur, à la chaîne canadienne. Inquiet de l'état de santé de l'ours, il a contacté le service de protection animalière de Colombie-Britannique. "L'ours a l'air d'être en bonne santé, a estimé Paul McFadden, du service de protection animalière. Il a peut-être mis la tête dans un pot de peinture, en pensant qu'il s'agissait de nourriture, ou dans un bac de teinture... C'est un truc d'ours." Le plantigrade devrait perdre sa fourrure bleue naturellement, au fil des mois. rOMANDIE 15/9/2015
  19. Paris (awp/afp) - Suez entend augmenter de 30 à 50% sa production de biogaz dans les cinq prochaines années, alors que la France s'est fixé des objectifs ambitieux en la matière, a annoncé un responsable du groupe mardi. Le groupe produit du gaz renouvelable - l'équivalent de 1,5 térawattheure par an - à partir de la méthanisation des déchets et des boues d'épuration des eaux usées, et a inauguré la semaine dernière le premier site français d'injection de biométhane dans le réseau de gaz. Actuellement, il exploite 170 sites de méthanisation dans le monde, a précisé Thierry Mallet, directeur Innovation, marketing et performance industrielle de Suez, lors d'une rencontre avec la presse. Mais la France est "extrêmement en retard", a-t-il estimé, ajoutant que sur les quelques 14 térawattheures de biogaz produit en Europe à partir de la méthanisation, "à peu près la moitié viennent de l'Allemagne et la France fait aujourd'hui 3 à 4% du total". La loi sur la transition énergétique fixe un objectif de 10% de biogaz dans la consommation française de gaz naturel en 2030. "La France peut faire des progrès très vite", a jugé M. Mallet, Suez entendant pour sa part participer à une centaine de projets dans le monde dans les cinq prochaines années. ROMANDIE 15/9/2015
  20. La Seyne-sur-Mer - Ce sont d'excellentes sentinelles des changements globaux: pour mesurer l'impact du réchauffement climatique en Méditerranée, un catamaran de l'Ifremer a appareillé mardi pour une campagne scientifique d'un mois qui va le mener vers une demi-douzaine de petites îles. A l'origine de cette initiative pluridisciplinaire, trois établissements publics français: l'Ifremer, l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et le Conservatoire du Littoral. La Méditerranée est une des 25 à 30 zones dans le monde dans lesquelles la biodiversité est d'une énorme richesse mais où elle subit d'énormes pressions -urbanistiques, touristiques et liées au réchauffement climatique-, résume Fabrice Bernard, du Conservatoire du Littoral, lors d'une conférence de presse au siège méditerranéen de l'Ifremer, à la Seyne-sur-Mer, près de Toulon. Et les petites îles -plus qu'un caillou, mais de 1.000 hectares maximum- constituent de très bons territoires-écoles pour gérer et suivre la biodiversité (...), d'excellents laboratoires du vivant et d'excellentes sentinelles des changements globaux, résume-t-il: au-dessus de 1.000 hectares, on a observé qu'en général il commence à y avoir des routes, ce qui perturbe la biodiversité. La campagne, qui durera jusqu'au 10 octobre, mènera L'Europe, un catamaran de près de 30 m de long, dans une demi-douzaine d'îles de la mer Tyrrhénienne -la partie de la Méditerranée située entre la Sicile, la Sardaigne et la Corse. Le navire, à bord duquel vogueront neuf membres d'équipage et cinq à sept scientifiques, devait appareiller en fin de journée mardi depuis La Seyne-sur-Mer, dans la rade de Toulon, où se trouve le siège méditerranéen de l'Ifremer. A son bord, une multitude d'instruments scientifiques pour prélever du zooplancton et du phyloplancton, opérer des mesures hydrologiques en continu, mettre à l'eau des sondes ou mesurer la température et la salinité de l'eau. Des caméras rotatives, qui enregistrent automatiquement, seront également déployées pour étudier la faune -une méthode non intrusive, se félicite Bruno Andral, chef de la mission pour l'Ifremer. Il y a des études qui mesurent les températures en Méditerranée, il y en a aussi qui mesurent la biodiversité, mais l'intérêt de la campagne, baptisée Medbionet, réside justement dans son caractère pluridisciplinaire, pointe Pierre Boissery, expert eaux côtières à l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse: Personne n'a la réponse tout seul, il y a un vrai enjeu de pluridisciplinarité, de complémentarité sur ces questions très complexes. La méthode doit permettre d'étudier l'impact du réchauffement climatique sur les environnements terrestres et marins de la demi-douzaine d'îles étudiées, mais aussi de transférer des outils et des méthodes aux gestionnaires de ces îles, pointe aussi Bruno Andral: C'est une première campagne, on espère qu'il y en aura d'autres. Et s'il sera trop tôt en décembre, lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP21) qui se tiendra à Paris, pour présenter des résultats complets de cette étude, cette campagne nous donnera plus d'éléments scientifiques et d'arguments pour aller vers l'action, espère Fabrice Bernard. Aujourd'hui, les actions sur le changement climatique sont très difficilement directes, elles sont plutôt indirectes, avance Pierre Boissery, évoquant le cas de la posidonie, une plante aquatique qui joue notamment un rôle dans la protection du littoral en encaissant par exemple depuis le fond de la mer une partie des remous générés pas la houle ou les tempêtes. En expliquant leur rôle et en poussant à la protéger, les scientifiques espèrent ainsi contribuer à améliorer la protection des littoraux dans des zones menacées. Il faut travailler sur ce genre de pistes-là parce qu'on est pas capable de changer le modèle industriel de la Chine ou des Etats-Unis, poursuit-il. L'un des intérêts de ces travaux à petite échelle, c'est aussi qu'on réussit assez vite à travailler avec les acteurs locaux, souligne-t-il également: La philosophie de notre démarche, c'est de faire un lien entre l'étude scientifique et les méthodes pour faire face aux problèmes rencontrés. ROMANDIE 15/9/2015
  21. New York - Le puissant cabinet de relations publiques américain Edelman a décidé de ne plus représenter les producteurs de charbon et les climatosceptiques, a indiqué mardi à l'AFP un de ses porte-parole. Vu que le charbon est l'énergie fossile qui émet le plus de CO2 par unité selon les informations de l'Agence américaine de l'Environnement, nous avons pris la décision de ne plus travailler pour des producteurs de charbon, déclare ce porte-parole. La firme new-yorkaise, qui compte les majors pétrolières Shell et Chevron parmi ses clients, a aussi décidé de ne plus accepter des demandes de clients récusant le changement climatique. Le porte-parole n'a pas expliqué les raisons ayant motivé ces décisions. Elles font suite, selon le quotidien britannique The Guardian, à des départs de responsables du cabinet en charge des aspects portant sur sa responsabilité et à des réserves de certains gros clients comme Nike et Unilver. Une enquête interne de deux ans vient de conclure que travailler pour des groupes et organisations climatosceptiques et l'industrie du charbon pouvait entacher la légitimité du cabinet de relations publiques, affirme Michael Stewart au Guardian. Cette investigation a examiné les opérations effectuées par Edelman pour le compte de l'industrie pétrolière. Le rejet du changement climatique et le charbon sont des secteurs dans lesquels nous avons décidé de ne plus nous aventurer, conclut M. Stewart. Pour l'instant, il est difficile de prévoir l'impact financier de ces mesures sur Edelman, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 768 millions de dollars en 2014 et emploie environ 5.500 personnes. Romandie 15/9/2015
  22. Le chasseur zimbabwéen qui avait organisé le safari fatal au lion "Cecil", a été arrêté dans le cadre d'un trafic illégal de 29 antilopes rares. Il est accusé d'avoir "déplacé des animaux sauvages sans permis" et de "complicité dans le trafic d'animaux sauvages". Theo Bronkhorst, 52 ans, est détenu à Bulawayo, deuxième ville du pays (sud-ouest), a indiqué une porte-parole de la police nationale dans un communiqué. Cette interpellation est liée à celle, il y a quelques jours, de trois Sud-Africains soupçonnés d'avoir sorti clandestinement 29 hippotragues - un antilope rare et très chère - du Zimbabwe. Les trois suspects sont accusés de capture illégale, translocation d'animaux sauvages et de passage de frontière en utilisant un point de sortie non officiel. Six petits se trouvaient parmi les 29 animaux qui ont été capturés dans une réserve privée près de la ville touristique de Victoria Falls (nord-ouest) et dont la valeur totale est estimée à 384'000 dollars, selon les autorités zimbabwéennes. Les hippotragues sont des animaux très chers en raison de leur rareté et de leurs longues et majestueuses cornes. Selon un proche de Théo Bronkhorst, ces animaux venaient en réalité de Zambie et le chasseur n'aurait joué qu'un rôle minime dans cette affaire, "facilitant leur importation vers le Zimbabwe". Theo Bronkhorst, chasseur professionnel zimbabwéen, est accusé d'avoir organisé la traque du lion Cecil, près du parc national de Hwange, pour son riche client américain Walter Palmer, qui a abattu le félin avec un arc le 1er juillet. L'Américain avait payé 55'000 dollars pour le permis de chasse. La mort de Cecil a provoqué un tollé dans le monde auprès des défenseurs des animaux. Theo Bronkhorst, dont le procès dans l'affaire de la mort de Cecil est prévu pour le 28 septembre devant le tribunal de Hwange, était en liberté provisoire après avoir payé une caution de 1000 dollars. Romandie 15/9/2015
  23. Paris - Plus de la moitié (56%) des appareils électroménagers vendus en grandes surfaces, boutiques spécialisées ou sur internet en France se révèlent avoir un étiquetage absent ou illisible en matière de consommation énergétique, révèle mardi une enquête de l'UFC-Que Choisir. Les magasins physiques apparaissent toutefois meilleurs élèves, avec un taux de conformité de 70%, que les vendeurs sur internet chez qui l'affichage apparait défaillant dans 90% des cas, note l'association de consommateurs. L'étiquetage énergétique pour les biens d'équipement de la maison est apparu en 1994. Un affichage commun à tous les membres de l'Union européenne et obligatoire a été mis en place en 2010. Il permet aux consommateurs de comparer les produits de différentes catégories en indiquant leur niveau d'impact en matière de consommation d'énergie ou encore d'eau, d'émissions polluantes, de gaz à effet de serre et de pollution sonore. La classification s'étale de A+++, pour les produits les plus sobres, à G, pour les plus énergivores. Cet affichage est à la fois de la responsabilité des distributeurs, qui sont tenus de l'apposer de manière claire sur tous les produits qu'ils commercialisent, et des fabricants qui doivent fournir la fameuse étiquette contenant les informations énergétiques de chaque appareil. Sur les 3.400 produits (réfrigérateurs, téléviseurs, machine à laver, fours, aspirateurs...) ayant fait l'objet de contrôles de la part des enquêteurs de l'UFC sur une période s'étalant de décembre 2013 à avril 2015, 56% d'entre eux présentaient un affichage non conforme. La France se situe ainsi en-dessous de la moyenne européenne, qui totalise un taux d'étiquetage énergétique non-conforme de 48% sur 70.712 produits contrôlés, note l'UFC. Concernant les magasins physiques (20 enseignes étudiées), 2.000 produits ont été étudiés. 20% d'entre eux n'affichaient aucune étiquetage. Si l'on ajoute les étiquettes placées dans des endroits invisibles pour le consommateur (à l'intérieur du four ou du lave-vaisselle) ou présentes dans des formats incorrects et donc illisibles (copie en noir et blanc, échelle sans présence de la classe énergétique...), le taux de non-conformité est supérieur à un quart, indique l'enquête. Sur internet en revanche, les résultats des relevés en ligne sont effarants, avec un taux de non-conformité qui oscille autour des 90% sur les 12 sites étudiés, annonce l'UFC-Que Choisir. ----->Depuis fort longtemps, cet étiquetage énergétique guide mes choix lorsque je dois renouveler un appareil. C'est ensuite que je compare les diverses performances technologiques et/ou techniques des appareils ayant retenu mon attention ! Et le design vient en tout dernier lieu ! Un appareil avec la plus haute classe A+++ est souvent plus cher à l'achat, mais comme il consomme moins, on finit par s'y retrouver la plupart du temps. Dernière remarque, je ne change d'appareil que si celui-ci est réputé irréparable (idem pour les produits mobiles) et que le coût de la réparation n'est pas supérieur à celui de l'appareil en question ! Et pour obtenir le prix le plus juste, ne pas hésiter à faire des comparaisons. Romandie 15/9/2015
  24. Si l'ours noir d'Asie est en voie d'extinction, c'est qu'il a dramatiquement souffert de la demande en acide biliaire. Entretien avec Michèle Jung, de l'ONG Animal Asia. L'ONG Animal Asia était présente à la manifestation parisienne du 12 septembre 2015 organisée par l'Association Fuda et consacrée aux droits des animaux. Animal Asia a été fondée en 1998 par Jill Robinson avec le principal projet de sauver les ours en Asie. Elle a profité de la manifestation pour porter l'attention du public sur le commerce de la bile d'ours. Retrouvez l'entretien que la présidente de l'ONG, Michèle Jung, a accordé à Sciences et Avenir. Un ours noir d'Asie (ou ours lune) capturé pour son acide biliaire. ANIMAL ASIA Sciences et Avenir : Depuis quand le commerce de la bile d'ours existe-t-il ? Quelles sont censées être ses vertus ? Michèle Jung : L'extraction de la bile d'ours est liée à la médecine traditionnelle chinoise. Depuis la convention de Washington en 1980, l'extraction est devenue illégale en Chine. Cependant, comme on a le droit de posséder un ours chez soi et que les fermes spécialisées sont également autorisées, on compte aujourd'hui plus de 10.000 ours touchés par cette pratique. On la rencontre également au Vietnam, au Japon et en Corée. La bile d'ours est utilisée en médecine traditionnelle chinoise pour stimuler la virilité et résorber les hémorroïdes. En France, on utilise un produit de synthèse de l'UCDA (voir encadré ci-dessous) pour lutter contre les maladies inflammatoires du foie et de la vésicule biliaire. La bile d'ours naturelle est dangereuse car, dans les conditions où elle est extraite, elle contient énormément de bactéries et le produit n'est pas du tout contrôlé. On a noté des cas de décès et de maladie chez des Chinois après ingestion de la bile d'ours. C'est une question de santé publique ! Les autorités chinoises ont récemment affirmé avoir trouvé la formule d'un produit de synthèse. Reste à voir s'ils mettront en application ce produit de substitution. S & A : Comment la bile est-elle prélevée sur l'ours ? M J : Il existe plusieurs formes de pratique mais si l'on prend la forme traditionnelle, elle consiste à mettre un corset métallique à l'ours (nommé aussi "Full Metal Jacket") qui maintient un cathéter, planté vif dans la vésicule biliaire. L'animal est pompé deux fois par jour dans une cage, où la grille compresse sa tête comme on compresserait un citron. Le corset le maintient jusqu'à ce que mort s'en suive. En Thaïlande, on a même des bars à ours ouverts aux touristes asiatiques où le client vient choisir l'ours qui va être pompé devant lui. Pour qu'un ours soit exploité, la réglementation exige que l'animal fasse au moins 100 kilos donc les oursons ne sont pas concernés. L'ours grandit dans la cage et on les nourrit très peu, parce qu'un organisme mal nourri produit beaucoup de bile. L'ours Pastèque enfermé dans sa cage (Animal Asia) Généralement, l'espérance de vie d'un ours dans ces conditions est d'un mois. Cela dépend de plusieurs facteurs. Si l'ours a été blessé pendant sa capture, il peut faire une infection et en mourir rapidement. Mais certains ours peuvent tenir plus longtemps, comme "Pastèque", resté 15 ans dans sa cage. S & A : Y-a-t-il eu des contestations contre ce commerce ? M J : Oui, depuis 25 ans, il existent des groupes de gens qui réagissent contre cela. Beaucoup de jeunes communiquent entre eux là-dessus via les réseaux sociaux. Afin d'échapper à la censure chinoise, ils choisissent de mettre l'information à la 5e ligne de leur texte - les 4 premières lignes d'un message posté sont lues par des robots qui ne vont pas au-delà. En 2012, le webbo (réseau chinois) s'est littéralement enflammé pour les ours : on a eu une réaction nationale extraordinaire où les jeunes appelaient à faire cesser l'exploitation de la bile d'ours. A la base, beaucoup pensaient qu'on trayait les ours comme on trait les vaches. Comme quoi la campagne menée contre ce commerce les a informés. Une autre forte réaction a eu lieu lorsqu'un pharmacien cherchait à entrer en bourse pour sa vente de bile d'ours, plusieurs pétitions ont tourné et il n'y est jamais entré. S & A : Que faites-vous pour lutter contre ces pratiques ? Notamment au Vietnam, où le commerce de la bile d'ours fait venir dans des fermes spécialisées des Sud-coréens. Avez-vous mis là-bas des actions en place ? M J : On négocie pied à pied avec les autorités chinoises et on essaie de les convaincre qu'ils nuisent à l'espèce avec ce genre de méthode. En passant un accord avec le ministre chinois de la Vie sauvage, on a réussi à obtenir la sauvegarde de 500 ours par an. Les fermiers, sur la base du volontariat, se défont de leurs ours et on s'engage à les récupérer tandis qu'ils s'engagent à ne pas ouvrir d'autres fermes. Au Vietnam, on a réussi à sauver 17 ours dans la baie d'Halong, près de la mer de Chine, qui est un lieu réputé pour les fermes spécialisées dans la bile d'ours. Notre association a aussi passé un accord avec certaines autorités locales pour qu'ils s'engagent à ne pas en prescrire : 1500 pharmacies ont arrêté d'en vendre. On a également créé deux centres pour recueillir les ours : un sanctuaire à Chengdu, ville réputée pour sa reproduction en pandas, et un sanctuaire à Tandao au nord du Vietnam. En tout, ont été recueilli 400 ours à Chengdu et 481 au Vietnam. Le but de ces centres est de faire de la pédagogie sur les ours avec les fermiers, en leur montrant l'inefficacité de ce marché et l'existence d'un produit de synthèse. Envie de réagir ou d'aider la fondation Animal Asia : Cliquez ICI. Sciences et avenir 11/9/2015
  25. Ajaccio (AFP) - Onze nouveaux foyers de bactérie tueuse de végétaux Xylella Fastidiosa ont été découverts en Corse, portant le nombre total de foyers à 78 dans l'île, a indiqué lundi la préfecture de Corse. Deux nouveaux foyers ont été localisés dans la commune de Calvi (Haute-Corse), selon un communiqué de la préfecture. Un millier de prélèvements, suivis d'enquêtes épidémiologiques, ont été effectués depuis l'identification du premier cas de Xylella Fastidiosa en Corse le 22 juillet dernier. "Les végétaux positifs sont à ce jour tous contaminés par la sous-espèce multiplex de la bactérie et font l'objet d'un traitement adapté" prévu par un arrêté préfectoral du 10 août, selon la préfecture. de désinsectisation le 31 juillet 201 à Propriano où ont été découverts les nouveaux plants contaminés de Xylella Fastidiosa (c) Afp Un premier cas de Xylella Fastidiosa avait été découvert en Haute-Corse début septembre. La bactérie avait auparavant été détectée uniquement dans le sud de l'île. Les mesures habituelles de lutte et de prévention ont été engagées. Il s'agit notamment de la mise en place de deux zones: une dite "infectée" dans un rayon de cent mètres autour du plant contaminé et une dite "tampon" d'un rayon de 10 km. Un traitement phytopharmaceutique insecticide est effectué dans la zone infectée, de même que des prélèvements sur des végétaux suspects, l'arrachage des végétaux infectés et leur incinération. Enfin, une enquête épidémiologique est réalisée pour identifier l'origine de la contamination. Aucune parade n'a encore été découverte contre la Xylella Fastidiosa. La majorité des cas enregistrés concernent des Polygales à feuilles de myrte, arbuste décoratif généralement importés d'Italie. Or, dans le sud la péninsule, la bactérie, qui peut s'attaquer à plus de deux cents variétés de végétaux, a déjà ravagé des dizaines de milliers d'hectares d'oliviers. Sciences et avenir 14/9/2015
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