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Admin-lane

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  1. Vinzelles (France) (AFP) - Il voulait devenir vigneron mais les traitements chimiques ont tout remis en question. Guillaume Bodin, 28 ans, s'est reconverti dans le documentaire pour mener un combat: son second film, "Insecticide, mon amour", est présenté cet automne dans une vingtaine de salles. Guillaume Bodin 29/3/2012 "Guillaume avait une idée très claire de ce qu'il voulait. Il s'est acheté une caméra professionnelle, a suivi des tutoriels sur internet et il a réussi à tourner, monter et sortir son film", raconte Jean-Philippe Bret. "La Clef des Terroirs" est salué par la critique et obtient plusieurs prix. C'est à cette époque qu'Hélène Thibon, vigneronne à St Marcel-d'Ardèche, rencontre le jeune réalisateur. "Nous avons beaucoup aimé son premier documentaire et nous l'avons totalement soutenu pour +Insecticide, mon amour+, un travail monumental de recherche et de vulgarisation, indispensable pour informer les citoyens", dit-elle aujourd'hui. Pour Guillaume Bodin, la vidéo est "le meilleur vecteur pour toucher les jeunes générations". "Mon côté militant me porte au quotidien. Les insecticides ne sont pas un sujet que j'aime, j'ai voulu en parler pour que les choses évoluent." Sciences et avenir 18/9/2015
  2. Une trentaine d'objets en ivoire et des espèces protégées ont été saisis lors d'une opération nationale de lutte contre le commerce illégal d’ivoire menée par les douanes, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la gendarmerie nationale. Cette opération a été menée du 7 au 15 septembre dans les ports de Marseille, Toulon, Bastia et Porto-Vecchio et les aéroports de Marignane, Nice, Ajaccio et Roissy ainsi que sur le web, "avec une attention particulière pour les sites internet susceptibles de permettre des transactions d'ivoire", indiquent la douane, l'ONCFS et l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et la santé publique (OCLAESP) dans un communiqué. Photo d'illustration : Des défenses d'éléphants et des objets façonnés en ivoire, saisis par les douanes françaises, le 20 décembre 2005, à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle (c) Afp Au total, ont été interceptés 39 objets en ivoire dont 4 défenses d’éléphant d’Afrique, des statuettes, cannes, échiquier, etc., auprès de particuliers, et dans des salles des ventes dans le Var, l’Ain et l’Ardèche ainsi que 17 chardonnerets élégants (en Corse et dans les Bouches du Rhône) et 15 tortues d’Hermann (en Corse), deux espèces protégées. Les contrevenants encourent une peine de 15.000 euros d’amende et un an d’emprisonnement. "D'autres opérations menées en région parisienne ont permis de contrôler 7 établissements. Deux points de vente étaient en règle avec la législation mais cinq autres font l'objet d’enquêtes, susceptibles de conduire ultérieurement à des saisies et des constatations d’infractions complémentaires", est-il précisé. En juin dernier, 25 kg d’ivoire brut proposés à la vente via internet, en Loire Atlantique, et 25 kg d’ivoire travaillé dans le Haut-Rhin avaient déjà été récupérés. Depuis le début de l’année, plus de 475 kg d’ivoire brut et 575 pièces d’ivoire travaillé ont été saisis par les services de la Douane, l’ONCFS et l'OCLAESP. Jusqu’à 50.000 éléphants sont tués par an en raison du braconnage de l’ivoire. La population d’éléphants d’Afrique est passée de 550.000 bêtes en 2006 à 470.000 aujourd’hui.
  3. Envie d'adopter une tortue ? Un faon ? Un tigre ? Attention, il interdit de construire une arche de Noé chez soi sans avoir une autorisation. Et toute demande est examinée par la préfecture en fonction de chaque espèce. Mardi 8 septembre 2015, les habitants du Sourn, un petit village breton près de Pontivy (Morbihan), ont signalé aux gendarmes un animal errant un peu particulier... un kangourou ! Vérification faite, il s'agissait en réalité d'un wallaby de Bennett, un marsupial d'Australie ressemblant effectivement à un petit kangourou. La bête n'en demeure pas moins exotique au pays des korrigans. Pourtant, elle ne s'était pas échappée d'un parc animalier, mais bien de chez un particulier à qui elle avait été "offerte" la veille en cadeau d'anniversaire. Selon Ouest France, les gendarmes ont rendu Speedy le wallaby au jeune quinquagénaire, qui devra faire quelques travaux pour réaliser un enclos adapté. Et c'est tout. Cela veut-il donc dire que l'on peut posséder chez soi n'importe quel animal sauvage en guise de compagnon domestique ? "Non, répond Yves Roussel, inspecteur de l'environnement à l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) de Vannes. Il existe une réglementation bien spécifique". Cette réglementation est à la fois peu connue et complexe puisqu'elle dépend à la fois des espèces animales (grands carnivores, reptiles, etc.) et de leur statut (espèce dangereuse, envahissante...). Elle est définie par l'arrêté du 10 août 2014. Chaque personne souhaitant accueillir chez elle un animal sauvage doit donc vérifier avant de l'acheter ou de l'adopter si elle a besoin d'une autorisation préfectorale de détention. Dans tous les cas, "il faut savoir que le propriétaire d'un animal non domestique sera considéré comme un éleveur, même s'il n'accueille qu'un seul animal sauvage", précise Yves Roussel. Pour bien faire, mieux vaut appeler le service de la préfecture en charge de la santé et du bien-être animal afin de savoir quelle est la démarche à effectuer. Trois cas peuvent se présenter : 1) La détention de l'animal ne nécessite aucune formalité. C'est par exemple le cas du canard col vert dans la mesure ou l'on en accueille moins de 100 individus. 2) La détention de l'animal est soumise à une autorisation préfectorale. Le wallaby de Bennett y est notamment sujet, car il est considéré en France métropolitaine comme une espèce exotique envahissante. Le wallaby s'acclimate en effet assez bien sous nos latitudes. Le futur propriétaire devra donc assurer de bonnes conditions d'hébergement (enclos adapté) afin d'éviter que l'animal ne s'échappe et ne se reproduise dans la nature. 3) L'animal ne peut être détenu que par un professionnel (parc animalier, animalerie...) qui est soumis à un certificat de capacité et doit disposer d'une autorisation préfectorale d'ouverture d'établissement. "Le certificat de capacité est en quelques sortes l'équivalent du permis de conduire, explique Yves Roussel. L'autorisation préfectorale d'ouverture d'établissement serait quant à elle la carte grise du véhicule". Les deux sont donc absolument nécessaires avant d'avoir des animaux entrant dans cette catégorie. Enfin, la plupart du temps l'éleveur doit faire identifier son animal. Il lui faut également parfois signaler sa perte ou son décès. S'il veut le vendre ou le céder, il doit obtenir un Cerfa, comme pour une voiture. Il doit aussi tenir compte des quotas autorisés concernant certaines espèces, en particulier s'il veut faire reproduire ses animaux. C'est par exemple le cas de la tortue d'Hermann ; chaque éleveur ne peut en posséder que 6 spécimens. "On considère aussi leur partie et leur produit, notamment l'ivoire : le statut de l'espèce concernée continue de leur être appliqué", ajoute Yves Roussel. Selon le code de l'environnement une infraction à cette réglementation de détention des animaux non domestiques est passible d'un an de prison et de 15.000€ d'amende. Sciences et avenir 18/9/2015
  4. Le Diamant mandarin (Taeniopygia guttata) est une espèce d'oiseaux de la famille des Estrildidés. Parfois nommé Mandarin tout court, pinson mandarin, c'est le membre de cette famille plus commun et le plus familier du centre de l'Australie. Il a également été introduit au Portugal, Brésil et aux États-Unis. Description : Cet oiseau mesure de 8 à 10 cm (forme sauvage) ou 11 à 12 cm (forme domestique)* pour une masse d'environ 15 g. Au stade juvénile le bec est noir et les pattes rosées, puis ces parties deviennent rouge-orange à l'âge adulte. Cet oiseau peut vivre de 7 à 10 ans. Photo d'une femelle Taeniopygia guttata de profil, à l'état sauvage. Peripitus CC BY-SA 3.0 Habitat / Alimentation : Les diamants mandarins habitent les steppes ouvertes de l'Australie avec des buissons dispersés et les arbres, mais se sont adaptés aux perturbations humaines, tirant profit des trous d'eau faits par l'homme, et des espaces ouverts par la déforestation. Ils vont jusque dans les villes et se présentent partout en Australie. Photo d'un mâle Taeniopygia guttata de profil, à l'état sauvage. Jim Bendon CC BY-SA 2.0 Les diamants mandarins se nourrissent principalement de graines. Ils capturent aussi tout au long de l'année des insectes tels que les fourmis et les termites qu'ils semblent particulièrement apprécier pendant la période de reproduction lorsqu'ils élèvent les petits. Comportement : Les diamants mandarins ont un comportement extrêmement grégaire, et il est rarissime d'apercevoir un individu isolé : ces oiseaux préfèrent évoluer en groupe de plusieurs couples. Mâles et femelles ne s'éloignent l'un de l'autre que lorsque le nid doit être gardé. Si les deux peuvent émettre divers cris d'appel, seuls le mâle est capable d'émettre un vrai chant, propre à chaque individu. Femelle Taeniopygia guttata (à gauche) et deux juvéniles, à l'état sauvage. Lip Kee Yap CC BY-SA 2.0 Reproduction : Le Diamant mandarin se reproduit après que d'importantes pluies se sont produites dans son habitat naturel, à n'importe quel moment de l'année. Adaptables et versatiles dans la construction de leurs nids, les diamants sauvages peuvent s'installer dans des niches, grottes, buissons, maquis, terriers de lapins, sur des nids de termites voire dans les trous présents dans des structures humaines. En-dehors des périodes de reproduction, les nids servent également pour le repos nocturne des oiseaux. Les couples se forment pour la vie. Oeufs de mandarins. Alessandro Gelsumini CC BY-SA 3.0 La ponte peut aller de 4 à 6 œufs avec une fréquence d'un par jour, l'incubation est assurée aussi bien par la femelle que par le mâle et dure 15 jours. 3 semaines plus tard, les petits quittent leur nid. Au stade juvénile, le bec est noir. Il existe deux sous-espèces distinctes : - Taeniopygia guttata castanotis, - Taeniopygia guttata guttata, Les différences morphologiques entre les sous-espèces incluent des différences dans la taille. Taeniopygia guttata guttata est plus petit (8 cm) que Taeniopygia guttata castanotis et ne porte pas la même marque distinctive sur la gorge et la partie supérieure de la poitrine. Taeniopygia guttata guttata, le Diamant mandarin de Timor, s'étend de Lombok dans les îles de la Sonde ou de Nusa Tanggara en Indonésie à Sermata, en plus des secteurs côtiers autour du continent australien. L'autre sous-espèce, Taeniopygia gutatta castanotis est trouvée sur la plus grande partie de l'Australie continentale et certaines de ces variétés sont considérées comme domestiques. * En élevage, il existe une grande quantité de mutations chez le mandarin. Les plus courantes sont : le blanc, le brun, panaché, sellé, poitrine noire, poitrine orange, bec jaune, joue noire… Les mâles et les femelles n'ont pas les joues de même couleur. Diamant mandarins de nuances diverses. Neil McIntosh cc by-sa 2.0 En captivité, les mandarins nichent dans des nids ressemblant à des poires et peuvent se reproduire toute l'année. Ces oiseaux sont réputés pour se reproduire extrêmement facilement. Cette espèce est très commune dans les animaleries et adaptée même aux éleveurs amateurs. De petite taille, vif, sociable et accommodant en captivité, le mandarin s'y reproduit facilement. Toutefois, seul un individu de variété domestique, issu d'élevage, est considéré comme étant un animal domestique en droit français. Les autres oiseaux relèvent donc de la législation concernant les animaux sauvages Wikipedia - Oiseaux.net (site à consulter pour une description détaillée)
  5. Chez les diamants mandarins, les rejetons nés d’unions choisies sont plus nombreux que dans les mariages arrangés, montre une étude allemande. Bref, l’amour aurait un intérêt évolutif pour l’espèce. Les couples d’oiseaux qui se sont librement choisis ont 37 % de petits en plus que ceux qui ont été forcés à l’accouplement". C’est la conclusion de la française Malika Ihle, spécialiste d’écologie comportementale à l’Institut Max Planck d’ornithologie de Seewiesen, en Allemagne, qui a joué les marieuses pour 160 diamants mandarins, des boules de plumes familières de l’Australie à l’état sauvage. Couple de diamants mandarins (mâle à gauche). Keith Gerstung CC BY-SA 2.0 Ses résultats, publiés dans la revue Plos Biology (Pdf en anglais), suggèrent que l’amour conjugal peut avoir un bénéfice pour l’espèce. Une première ! Même si au terme d’'amour', la chercheuse préfère celui de "choix d’un partenaire compatible sur le plan comportemental". Malika Ihle a d’abord organisé des speed dating entre des jeunes tout juste sexuellement matures et constaté que les femelles n’étaient pas forcément, ou seulement, sensibles au charme des mâles les plus forts, dotés des plus beaux ramages ou plumages… Chez les pinsons mandarins, une espèce socialement monogame, les oiseaux choisissent leur partenaire de façon spécifique et individuelle : "Cela signifie que les oiselles ne sont pas d’accord entre elles sur quel est le partenaire le plus attirant", explique Malika Ihle à Sciences et Avenir. Après avoir observé les inclinaisons naturelles des oiseaux, les scientifiques de l'Institut Max Planck ont laissé des oiseaux avec leurs compagnons choisis mais aussi formé des mariages arrangés. "Pour forcer les paires assignées à établir un lien de couple, nous les avons placées dans des cages pendant des mois jusqu’à ce qu’elles acceptent de fonder une famille", explique Malika Ihle. Les chercheurs ont ensuite suivi le destin de chacun des œufs en inspectant les nids chaque jour. Ils ont compté les poussins morts dans l’œuf ou après la naissance. Résultat, les mariages d’amour étaient bien plus fructueux chez les oiseaux que les mariages arrangés. "Chez les paires assignées, les femelles étaient moins enclines à la copulation, les mâles moins présents au nid lors des premiers jours — cruciaux — après l’éclosion des petits", détaille la chercheuse. Si la survie des embryons dépend de la compatibilité génétique des parents, celle des poussins, dépend, elle, de la compatibilité comportementale des parents, a montré un travail précédent de son équipe. Pouvoir choisir son partenaire est bénéfique pour l'espèce, car des parents bien assortis sont plus assidus au nid et se complètent mieux pour le nourrissage des jeunes, confirme l'expérience de Malika Ihle et son équipe. Dans l’ensemble, les paires choisies et assignées ont obtenu le même nombre d’embryons étouffés dans l’œuf. "Cela signifie que le choix du partenaire n’a pas conduit à une meilleure compatibilité génétique", précise la chercheuse. Autant pour l'instinct qui guiderait les femelles vers les meilleurs reproducteurs..."En revanche, la mortalité des poussins était 60 % plus élevée quand les poussins étaient élevés par un couple assigné". L’amour peut être une question de vie ou de mort. Qu'est ce qu'un partenaire compatible sur le plan comportemental ? "La coordination et le partage des tâches peuvent être plus faciles avec un mâle qu’un autre", suggère l’écologue Malika Ihle. Mais son hypothèse est que chaque pinson mandarin choisit son partenaire grâce à un "système sensoriel" qui lui est propre, prenant en compte soit l’apparence physique et/ou le tempérament, timoré ou aventureux, plan-plan ou très actif. Les oiselles pourraient par exemple choisir des mâles qui leur ressemblent ou sont au contraire très complémentaires. Sciences et avenir 18/9/2015
  6. De l'acide chlorhydrique s'est échappé dans la nuit d'une citerne des Services industriels de Genève (SIG) située sur la commune de Bellevue. Il n'y a pas de blessés, mais des habitants des alentours ont été évacués. Les pompiers sont en cours d'intervention. "Nous avons été informés vers 00h30 d'une fuite à 33% d'une citerne contenant 5000 litres d'acide chlorhydrique", indique le lieutenant Jacques, des pompiers du Service d'incendie et de secours (SIS), contacté par l'ats. Une trentaine de sapeurs-pompiers sur place ont "récupéré l'acide dans un bac de rétention" et vont commencer les opérations de pompage du produit, équipés de scaphandres. Selon M. Jacques, deux habitations à proximité immédiate du bâtiment où l'agent chimique s'est échappé ont été évacuées par précaution et par confort, en raison des mauvaises odeurs. D'autres personnes vivant dans une zone rouge délimitée par les secours ont été alertées par la police: priées de fermer les portes et les fenêtres, elles se tiennent prêtes à évacuer au besoin. Des unités de lutte contre le feu se tiennent aussi prêtes à intervenir en cas d'incendie. Une quinzaine de véhicules d'intervention sont sur place. "Le mélange entre acide et métal dégage de l'hydrogène", substance hautement inflammable, avertit le directeur des opérations du SIS sur place. Il évoque une "opération très délicate" qui devrait durer jusque vers 08h00 ou 09h00 du matin. D'importants dégâts dus à l'acide sont à constater sur le bâtiment des SIG, selon le lieutenant Jacques. Le périmètre a été bouclé et plusieurs patrouilles de police sont sur place, précise à l'ats Jean-Claude Cantiello, porte-parole de la police cantonale. Romandie 19/9/2015
  7. Bruxelles - L'UE a formellement adopté vendredi le mécanisme de réserve de stabilité de marché, destiné à lutter contre les déséquilibres structurels entre l'offre et la demande sur le marché des quotas d'émission de gaz à effet de serre. Approuvé lors d'un conseil des ministres de l'Environnement à Bruxelles, le système est destiné à améliorer le fonctionnement du marché du carbone dans l'UE, instrument de la politique climatique de l'UE, où les prix ont chuté depuis sa création. Depuis la crise de 2008, la demande de quotas d'émission a baissé et les excédents se sont accumulés, pesant sur le prix du carbone. Quatre grands groupes énergétiques européens, GDF Suez, Iberdrola, CEZ et GasTerra, s'étaient même mobilisés fin avril pour demander un déclenchement anticipé du mécanisme. Un accord avait été trouvé au printemps entre le Conseil européen, la Commission et le Parlement pour mettre en place le système dès le 1er janvier 2019, deux ans avant l'échéance prévue initialement. Le mécanisme consiste à retirer automatiquement du marché un pourcentage de quotas, qui sont placés dans une réserve lorsque le nombre total de quotas dépasse un certain seuil. Une fois le marché stabilisé, les quotas sont remis en vente. L'Union européenne a déjà gelé 900 millions de quotas dont la mise aux enchères, prévue pendant la période 2014-2016, a été repoussée. Ils seront placés dans la réserve. L'établissement de cette réserve de stabilité est un premier pas dans le réexamen du système de marchés des quotas proposé par la Commission européenne. Romandie 18/9/2015
  8. Le programme de recherche et de conservation des pandas géants du zoo national de Washington a reçu un don de 4,5 millions de dollars (4,35 millions de francs) du co-président de Carlyle. Le centre a accueilli un nouveau spécimen né fin août. David M. Rubenstein, également l'un des fondateurs du groupe financier américain, s'est engagé à verser cette somme pour financer jusqu'à fin 2020 ce programme mené par le zoo de la capitale fédérale américaine et l'Institut de conservation biologique, a indiqué le zoo vendredi dans un communiqué. C'est le second don octroyé par l'homme d'affaires à ce programme depuis 2011. Ce qui lui a valu de voir l'enclos des pandas géants du zoo être baptisé en l'honneur de sa famille. Par ailleurs, des bourses d'études ont été créées à son nom pour des chercheurs en Chine et aux Etats-Unis. Au total, il a donné neuf millions pour les pandas et deux millions en 2013 pour la recherche sur les éléphants d'Asie. Ces dons servent notamment à financer des efforts de conservation en Chine ainsi que la recherche sur la reproduction des pandas géants, des programmes de formation, l'amélioration de l'enclos à Washington ou encore des programmes d'éducation à destination du grand public. Le zoo de Washington, dont la visite est gratuite, abrite quatre pandas: le mâle Tian Tian, la femelle Mei Xiang, leur fille de deux ans Bao Bao et un bébé panda mâle né le 22 août qui n'a pas encore été baptisé. Ils vivent dans un espace de 1100 m2 reproduisant leur habitat naturel. Romandie 18/9/2015
  9. Les pompiers commençaient à contrôler vendredi certains des pires incendies qui ravagent la Californie et ont déjà fait au moins cinq morts parmi les habitants. Mais la hausse des températures attendue dans les prochains jours inquiétait les secours. Des milliers de pompiers restaient mobilisés pour lutter contre huit incendies, qui ont forcé l'évacuation de 15'000 personnes. Ils sont parvenus à maîtriser à 60% l'incendie de "Butte", qui a calciné les comtés d'Amador et de Calaveras sur les contreforts de la Sierra Nevada, selon les dernières informations du centre de lutte contre les incendies en Californie (Calfire). Ses flammes ont dévoré 28'600 hectares, soit près de trois fois la superficie de Paris, détruit 365 habitations et fait deux morts, des habitants qui avaient refusé d'évacuer malgré les consignes, selon les autorités locales. Les pompiers progressaient également dans leur lutte contre les flammes d'un autre incendie, baptisé "Rough", qui menace une forêt de séquoias géants, trésor national attirant chaque année des milliers de visiteurs. Le sinistre est contrôlé à 68% après avoir dévoré plus de 57'000 hectares. Les flammes n'étaient en revanche contrôlées qu'à 40% dans l'incendie de "Valley", qui frappe les célèbres régions vinicoles de Napa, Sonoma et du comté de Lake, dans le nord de la Californie. Les feux y ont détruit 30'000 hectares, 585 habitations et fait trois morts parmi les civils. Après un court répit offert par quelques précipitations et des températures un peu plus basses, le climat "devrait être plus chaud et sec" dans les prochains jours, laissant craindre aux pompiers un regain d'intensité des incendies. Romandie 18/9/2015
  10. Une femme pompier volontaire de 50 ans a trouvé la mort en luttant contre un incendie qui s'est déclaré jeudi soir sur les hauteurs de Cerbère, dans les Pyrénées-Orientales. Les pompiers luttent toujours contre les flammes. L'un d'entre eux a témoigné ce matin sur France Info. BFMTV 18/9/2015 Les flammes ont déjà avalé 150 hectares de végétation. Des centaines d'autres seraient menacés. Une femme pompier volontaire de 50 ans, mère de famille, a trouvé la mort en luttant contre les flammes. Francetv info 18/9/2015
  11. Une trentaine de cétacés ont suivi le hors-bord de deux Américains début septembre, dans la baie de San Diego. Ils ont cru à un remake des Dents de la mer, mais avec des orques. Deux pêcheurs californiens ont été effrayés par un banc de cétacés qui a poursuivi leur bateau, jeudi 10 septembre, dans la baie de San Diego (Etats-Unis), rapporte Mashable (en anglais). ViralHog 12/9/2015 Les deux amis se sont approchés d'un peu trop près d'un groupe de mammifères marins, alors qu'ils sortaient en mer à l'aube. "C'étaient un banc d'environ 30 orques, des jeunes et des vieux", a expliqué Ben, un des pêcheurs, au Daily Mail (en anglais). Les animaux, visiblement dérangés par le bateau, ont alors décidé de les prendre en chasse. Si les images des cétacés sautant hors de l'eau dans le sillage du bateau sont impressionnantes, ces derniers n'étaient sans doute pas agressifs. Ils voulaient plutôt jouer avec les deux intrus, selon 20 Minutes, qui cite des experts ayant commenté la vidéo. Francetv info 18/9/2015
  12. Les chiens du Saint-Bernard quittent le col samedi prochain, pour regagner leur asile de plaine. La Fondation Barry invite le public à assister à leur désalpe, une tradition séculaire devenue attraction touristique. Samedi 26 septembre, la Fondation invite les amoureux des bêtes et toute personne intéressée à accompagner les Saint-Bernard lors d'une randonnée de 12 kilomètres qui partira du col pour rejoindre Bourg-Saint-Pierre. Il y a plus de 250 ans déjà, les chiens parcouraient quotidiennement cet itinéraire, accompagnés des Marronniers (guides locaux et assistants de l'hospice), à la recherche de personnes égarées. Saint-bernard dans la neige. Izabella Zamojska, Stary Gierałtów CC BY-SA 2.5. Selon la légende, les Saint-Bernards étaient munis de barils de brandy autour de leur cou. Ce liquide aurait été utilisé pour réchauffer les corps des personnes prises piégées dans des avalanches ou de la neige avant l'arrivée des secours. Après avoir passé l'été sur le col, les chiens du Saint-Bernard regagnent leurs quartiers d'hiver à Martigny. Les 35 chiens sont réunis au Barryland le reste de l'année, où les visiteurs peuvent les voir quotidiennement. Cette année encore, plus de 25'000 personnes ont visité le chenil de l'hospice. Les deux randonnées proposées chaque jour ont attiré quelque 800 participants, indique la Fondation Barry dans un communiqué publié vendredi. La Fondation Barry est propriétaire du plus ancien élevage de chiens du Saint-Bernard. Elle a repris le chenil des mains des chanoines, il y a maintenant 10 ans. Romandie 18/9/2015
  13. En plus de son utilisation comme plante ornementale, l'Ailante est aussi utilisé pour son bois, ses propriétés médicinales et comme plante hôte pour nourrir les chenilles de l'espèce de papillons Samia cynthia qui produisent une sorte de soie plus résistante et moins chère que la vraie soie mais avec une brillance et une texture inférieures. Samia cynthia - Bombyx de l'ailante ou Croissant. KENPEI — KENPEI's photo CC BY-SA 3.0 Le papillon a également été introduit aux États-Unis et en Europe notamment en France, dans les Cévennes. L'espèce a bénéficié pour son extension, notamment dans les Cévennes, de la catastrophe causée par la maladie des vers à soie. En effet, dès 1856, on multiplia abondamment cet arbre car il est l’hôte du bombyx de l'ailante. Les cocons de celui-ci étaient renommés en Chine pour la production d’une matière textile, l’ailantine. Cocons de soie du bombys de l'ailante. Biswarup Ganguly CC BY-SA 3.0 Le bois jaune pâle, à grain fin et satiné de cette espèce a été utilisé en ébénisterie. Il est souple et bien adapté à la fabrication de cocottes à vapeur utilisées dans la cuisine chinoise pour la cuisson des mantous, des pâtisseries et du riz. Il est également considéré comme une bonne source de bois de chauffage dans une grande partie de son domaine car, même s'il est lourd et modérément dur, il est facilement accessible. Son utilisation comme bois d'œuvre pose cependant problème. Parce que sa croissance est rapide pendant les premières années, le tronc a une texture inégale entre parties intérieure et extérieure ce qui peut faire que le bois se torde ou se fende au séchage. Des techniques de séchage ont été développées pour éviter cette fissuration, lui permettant d'être exploité commercialement. Bien que les arbres vivants aient tendance à être très flexibles, le bois est très dur une fois bien séché. A cela vient s'ajouter l'utilisation pour des usages médicaux. Les racines, les feuilles et l'écorce sont encore utilisées aujourd'hui dans la médecine chinoise traditionnelle, principalement comme astringent. [...]Une source datant de 684 apr. J.-C., à l'époque de la dynastie Tang et inscrite dans le Compendium de Médecine de Li Shizhen, stipule que l'absorption de feuilles provoque incohérence et somnolence, tandis qu'une application externe permet de traiter efficacement les furoncles, les abcès et le prurit. Une autre recette enregistrée par Li utilise les feuilles pour traiter la calvitie. La formule demande de broyer ensemble de jeunes feuilles d'Ailanthe, de Catalpa et de Pêcher et d'appliquer le liquide obtenu sur le cuir chevelu pour stimuler la croissance des cheveux. L'écorce séchée est encore considérée comme un médicament et est répertoriée dans la pharmacopée chinoise moderne sous le nom de chun bai pi (en chinois: 白皮 椿; pinyin: chūnbáipí), ce qui signifie « écorce blanche du printemps ». Des travaux récents traitent en détail de ce sujet, discutant des constituants chimiques, de l'identification du produit et de ses utilisations pharmaceutiques. Après préparation, qui nécessite entre autres l'abattage de l'arbre à l'automne ou au printemps, cette écorce est censée avoir des propriétés antipyrétiques et astringentes et devoir être principalement utilisée pour traiter les dysenteries, les rectorragies, les ménorragies et l'éjaculation spontanée. Il est prévu de n'en utiliser que des quantités comprises entre 4 et 10 grammes afin de ne pas empoisonner les patients. Le compendium de Li donne 18 recettes faisant appel à l'utilisation de l'écorce. Des chimistes asiatiques et européens ont trouvé une justification à son utilisation médicale, cette écorce contenant une grande variété de produits chimiques actifs comme la quassine et des saponines, ainsi que de l'ailanthone, le produit chimique allélopathique de cet arbre, qui est un antipaludéen. L'écorce est disponible dans la plupart des magasins spécialisés dans la médecine traditionnelle chinoise. Une teinture d'écorce de racine aurait été utilisée avec succès dans le traitement des palpitations, de l'asthme et de l'épilepsie. (Voir addendas en bas de la page du site source indiqué à la fin de ce sujet, en bas à gauche). Les samares sont également utilisées dans la médecine chinoise moderne sous le nom de feng yan cao (en chinois simplifié: 草 凤眼; en chinois traditionnel: 凤眼 草; en pinyin: fèngyǎncǎo), ce qui signifie « œil de Phoenix ». Elles sont utilisées comme agent hémostatique, dans l'éjaculation spontanée et pour le traitement des rectorragies et des hématuries. On a cliniquement prouvé qu'elle était en mesure de traiter la trichomonase, l'infection vaginale causée par le protozoaire Trichomonas vaginalis. En Occident, un extrait d'écorce vendu sous le synonyme d’A. glandulosa est parfois utilisé en phytothérapie pour le traitement de différentes affections, dont le cancer. Des preuves anecdotiques suggèrent que la plante peut être légèrement toxique. Les odeurs nauséabondes ont été associées à des nausées et des maux de tête, ainsi qu'à une dermite de contact signalée à la fois chez des humains et des moutons, qui ont également développé une faiblesse et une paralysie. La plante contient en effet une quinone irritante, la 2,6-diméthoxybenzoquinone, ainsi que des quassinoïdes (comme l'ailanthone) qui peuvent provoquer de tels effets, mais il s'est cependant avéré difficile, voire impossible, de reproduire ces symptômes chez les humains et les chèvres. Lors d'une expérimentation médicale, une teinture à base de fleurs et de feuilles a provoqué des nausées, des vomissements et un relachement musculaire. Wikipedia
  14. Ailanthus altissima est originaire du nord et du centre de la Chine, de Taïwan et du nord de la Corée. En Chine, on le trouve dans toutes les provinces sauf le Gansu, le Heilongjiang, le Hainan, le Jilin, le Ningxia, le Qinghai, le Xinjiang et le Tibet. Toutefois, selon l'histoire attachée à cet arbre, liée aux premières introductions hors de son aire d'origine, sud de la Corée ainsi que vers le Japon, il se pourrait que l'arbre soit en fait originaire de ces régions, mais il est généralement admis que l'arbre y a été introduit de façon très précoce. C'est une plante opportuniste qui se complaît en plein soleil et dans les friches, préférant les sols humides et argileux mais pouvant s'adapter à une très large gamme de conditions de sol et de valeurs de pH. Cet arbre est résistant à la sécheresse (on l'a utilisé pour lutter contre l'érosion autour de la mer Noire et dans les régions montagneuses du Maroc) mais il ne tolère ni les inondations ni l'ombre épaisse. En Chine, on peut toutefois le trouver souvent sur des sols riches en calcaire. On le rencontre dans un large éventail de conditions climatiques. Dans son aire de répartition naturelle, on le trouve aussi bien sur les hauts plateaux de Taïwan que dans les plaines de la Chine continentale. Aux États-Unis, on le voit dans les régions arides bordant les Grandes Plaines, les régions très humides du sud des Appalaches et les zones froides au pied des montagnes Rocheuses. Le froid prolongé et la neige provoquent son dépérissement mais l'arbre repousse du pied. Dans le nord de l'Europe, Ailanthus n'a été considéré comme s'étant naturalisé dans les villes qu'après la Seconde Guerre mondiale. On attribue cela à la capacité de l'arbre à coloniser des zones de décombres où la plupart des autres plantes ne se développent pas. En outre, le microclimat plus chaud dans les villes offre un habitat plus approprié que les zones rurales environnantes. Par exemple, une étude en Allemagne trouve l'espèce présente dans 92 % des zones densément peuplées de Berlin, dans 25 % de la banlieue et seulement dans 3 % dans les zones situées hors de la ville. Ce n'est pas le cas dans d'autres régions d'Europe où le climat est assez doux pour que l'arbre puisse se développer. En Amérique du Nord, Ailanthus altissima est présent sur la côte est depuis le Massachusetts jusqu'au sud de l'Ontario, du sud-ouest de l'Iowa et du sud du Texas au nord de la Floride. Sur la côte ouest, on le trouve de l'ouest du Nouveau-Mexique à la Californie et à l'État de Washington. Dans l'est de son aire de répartition il pousse surtout dans les zones perturbées des villes, où il a été longtemps présent dans les rues arborées. Il se développe également le long des routes et des chemins de fer. Dans l'ouest de l'Amérique du Nord, il est surtout présent dans les régions montagneuses autour des anciennes habitations et des mines abandonnées. Dans certains pays, l'ailante est devenu une espèce invasive en raison de sa capacité à coloniser rapidement des zones perturbées et à entraver la croissance et la régénération des espèces indigènes par effets allélopathiques. Après son introduction comme arbre ornemental, l'ailante s'est (comme la renouée du Japon) notamment diffusé le long des voies ferrées ou des routes. Rept0n1x CC BY-SA 3.0 Il est considéré comme une des plantes les plus invasives en Australie, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d'Europe méridionale et orientale. L'arbre repousse aussi vigoureusement quand on le coupe, ce qui rend son élimination difficile et longue. De plus, il produit de nombreuses graines ( jusqu'à 300 000 par pied et par an). Dans de nombreuses régions, il a acquis le surnom ironique de frêne puant. Ses racines sont également suffisamment agressives pour causer des dommages aux réseaux d'égouts souterrains et aux canalisations enterrées. Le long des autoroutes, cet arbre forme souvent des fourrés denses où seules quelques autres espèces d'arbres sont présentes, ce en grande partie à cause des toxines qu'il produit pour empêcher la concurrence. Une étude française de 2011 laisse penser que la strate herbacée du sous-bois est « nettement plus pauvre et composée d’espèces plus banales sous A. altissima que sous les autres espèces d’arbres et que la composition floristique est sensiblement différente. En outre, la densité de drageons d’A. altissima dans les aires d’inventaires est significativement négativement corrélée avec la richesse floristique ». Les impacts croisés de la compétition interspécifique et les propriétés allélopathiques d’A. altissima pourraient expliquer ce double phénomène. A. altissima est donc bien une menace pour la biodiversité de la forêt de Fontainebleau et peut-être d'autres forêts urbaines ou péri-urbaines. Il a par exemple colonisé des zones naturelles en Hongrie, et est considéré comme une menace pour la biodiversité du parc national Aggtelek classé au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1995. En 2010 pour l'Europe occidentale, il est présent notamment en Grande-Bretagne, Belgique, France (forêt de Fontainebleau, Marquenterre, côtes méditerranéennes notamment) et Allemagne et la Suisse donc ! Aux États-Unis une étude réalisée en 2003 en Caroline du Nord trouve qu'il est présent sur 1,7 % des bordures de voies de chemin de fer et de route et qu'il étend son territoire de 4,76 % par an. Une autre étude menée dans le sud-ouest de la Virginie a déterminé qu'il est présent sur environ 30 % des routes principales de l'état. Il envahit parfois de zones non restucturées et entre en concurrence avec les plantes indigènes. En raison de la possibilité de l'espèce de devenir envahissante et nuisible, les propriétaires fonciers et d'autres organisations ont souvent recours à diverses méthodes pour maintenir sa population sous contrôle. Par exemple, la ville de Bâle en Suisse dispose d'un programme d'éradication. Les moyens d'éradication peuvent être physiques, thermiques, mécaniques, biologiques ou chimiques. Une combinaison de plusieurs d'entre eux peut être plus efficace mais ils doivent bien sûr être compatibles. Tous ont des aspects positifs et négatifs, mais le traitement le plus efficace est généralement l'utilisation d'un mélange de produits chimiques et le contrôle physique. Il consiste dans l'application d'herbicides foliaires ou racinaires afin de tuer les arbres existants, associée à une extraction à la main ou à la tonte des semis en vue de prévenir la croissance de nouveaux individus. Wikipedia
  15. Cet Ailanthus se propage activement à la fois par graines, par tronçons de racines et par drageons, ceux-ci poussant rapidement après que l'arbre a été coupé. On le considère souvent comme un arbre ne supportant pas l'ombre et ne pouvant pas entrer en concurrence avec d'autres espèces en cas de faible luminosité. Si on le rencontre parfois dans de telles situations, on considère que c'est plutôt parce qu'il était présent au moment où les autres plants ont été mis en place. Toutefois, lors d'une étude dans une forêt de vieux peuplements de pruches à New York, on a constaté qu’Ailanthus était capable de concurrencer avec succès les espèces indigènes dans les trouées qui recevaient seulement 2 à 15 % du plein soleil. La même étude a caractérisé l'arbre en utilisant le terme de gap-obligate ce qui signifie que, pour atteindre le couvert forestier, il se développe rapidement sur une très courte période. C'est un arbre qui a une durée de vie courte, dépassant rarement 50 ans. Ailanthus est parmi les arbres les plus tolérants à la pollution supportant par exemple les vapeurs de dioxyde de soufre qu'il absorbe dans ses feuilles. Il résiste à la poussière de ciment et aux fumées provenant de l'exploitation du goudron de houille et supporte assez bien l'exposition à l'ozone. On a en outre relevé des concentrations élevées en mercure dans les tissus de la plante. L'espèce a été utilisée pour remettre en végétation des zones de drainage minier acide et on a montré qu'elle tolérait des pH aussi bas que 4,1 (environ celui du jus de tomate). Elle peut supporter des teneurs très faibles en phosphore et un niveau élevé de salinité. Elle est tolérante à la sécheresse en raison de son aptitude à stocker de l'eau dans son système radiculaire. On la trouve fréquemment dans les zones où seulement quelques espèces d'arbres peuvent survivre. Ailanthus produit une substance chimique allélopathique appelée ailanthone qui inhibe la croissance de nombreuses autres plantes. La concentration en cet inhibiteur est la plus forte dans l'écorce et les racines, mais l'ailanthone est aussi présente dans les feuilles, le bois et les graines de la plante. Une plante envahissante...ici en Australie. Propagation par graines. Wonx2150 ccby-sa 3.0 Une étude a montré qu'un extrait brut d'écorce de racines inhibait la germination de 50 % d'un échantillon de cresson (Lepidium sativum). La même étude a testé l'extrait comme herbicide sur du cresson, de l'Amarante réfléchie (Amaranthus retroflexus), l'Abutilon d'Avicenne (Abutilon theophrasti), la Sétaire glauque (Setaria glauca), le Panic pied-de-coq (Echinochloa crusgalli), le pois (Pisum sativum var. Sugar Snap) et le maïs (Zea mays var. Silver Queen). Il s'est avéré capable de tuer près de 100 % des semis à l'exception de ceux de l'Abutilon qui ont montré une certaine résistance. Une autre expérience a montré qu'un extrait aqueux de cette substance chimique était soit mortelle soit très préjudiciable pour 11 espèces de feuillus et 34 de conifères d'Amérique du Nord, seul le Frêne blanc (Fraxinus americana) n'étant pas affecté. Graines d'Ailanthus altissima. Steve Hurst @ USDA-NRCS PLANTS Database / domaine public Le produit, cependant, n'affecte pas les semis d’Ailanthus, ce qui prouve que A. altissima possède un mécanisme de défense pour empêcher une autotoxicité. On a montré que la résistance de différentes espèces végétales augmentait avec l'exposition, les populations sans exposition antérieure étant plus sensibles. On a aussi démontré que les graines produites par des plantes qui ont déjà été exposées à l'Ailanthe sont plus résistantes que leurs homologues non exposées. Ailanthus est un arbre à croissance très rapide et c'est peut-être l'arbre à la croissance la plus rapide d'Amérique du Nord. On considère comme normale une croissance de un à deux mètres par an pendant les quatre premières années. L'ombre entrave considérablement son taux de croissance. Les arbres plus âgés, même s'ils croîssent beaucoup plus lentement, continuent de le faire plus rapidement que nombre d'autres espèces. Des études ont démontré que les arbres de Californie grandissaient plus rapidement que leurs homologues de la côte Est et que les arbres d'Amérique en général grandissaient plus vite que ceux de Chine. Plusieurs espèces de lépidoptères utilisent les feuilles d'Ailanthes pour se nourrir. C'est le cas notamment des espèces de papillons Actias selene et Eurema hecabe. En Amérique du Nord, cet arbre est la plante hôte de l’Ailanthus tisseuse (Atteva aurea) mais ce papillon est originaire d'Amérique centrale et du Sud et, à l'origine, utilisait comme hôte d'autres membres de la famille des Simaroubaceae, essentiellement des espèces tropicales. Dans son aire d'origine, A. altissima est associé à au moins 32 espèces d'arthropodes et 13 espèces de champignons. Il existe trois sous-espèces d’Ailanthus altissima : - A.altissima var. altissima qui est la variété type et est originaire de Chine continentale. - A. altissima var. tanakai qui est endémique des hauts-plateaux du nord de Taïwan. Il diffère de la sous-espèce type par son écorce jaunâtre, ses feuilles pennées impaires plus courtes, faisant en moyenne de 45 à 60 cm de longueur avec seulement 13 à 25 folioles en forme de faux. Il est classé en danger dans la Liste UICN des espèces menacées en raison de la perte de son habitat utilisé pour la construction et les plantations industrielles. - A. altissima var. sutchuenensis qui diffère par ses rameaux rouges Wikipedia
  16. L'Ailante glanduleux, Ailante ou Faux vernis du Japon ou Vernis de Chine (Ailanthus altissima) est une espèce d'arbres à feuilles caduques de la famille des Simaroubaceae. Il est natif à la fois du nord-est et du centre de la Chine et de Taïwan. Il est présent davantage dans la forêt tempérée que dans la forêt subtropicale d’Extrême-Orient. L'arbre pousse vite et est capable d'atteindre des hauteurs de 15 mètres en 25 ans. Cependant, l'espèce a également une durée de vie courte et vit rarement plus de 50 ans (il peut cependant poursuivre son existence bien au-delà grâce à son pouvoir drageonnant particulièrement développé). Ailante glanduleux en fleurs. Wendy Cutler CC BY-SA 2.0 C'est un arbre qui a été cultivé intensivement en Chine et à l'étranger comme plante-hôte pour le Bombyx de l'ailante, un papillon de nuit utilisé pour la production de soie. Il a été introduit de Chine en Europe par Chéron d'Incarville qui, en 1751, fit parvenir par caravane les premières graines de cet arbre en provenance de la région de Pékin jusqu'à Londres et Paris. Il fut l'un des premiers arbres importés en Occident et a d'abord été considéré comme un sujet magnifique pour les jardins. Toutefois, l'enthousiasme a vite diminué lorsque les jardiniers se sont familiarisés avec ses tendances à donner des drageons et son odeur nauséabonde. Malgré cela, il a été largement utilisé comme un arbre de rue pendant une bonne partie du 19ème siècle. En dehors de l'Europe et les États-Unis, l'espèce a été mise en place dans de nombreuses autres régions au-delà de son aire d'origine. Description : Ailantus altissima est un arbre de taille moyenne qui atteint une hauteur comprise entre 17 et 27 mètres avec un diamètre à hauteur de poitrine d'environ 1 mètre. - L'écorce est lisse, gris clair, devenant souvent un peu plus rêche avec les fissures de couleur ocre pâle lorsque l'arbre vieillit. - Les rameaux, robustes, lisses à légèrement pubescents, sont rougeâtres ou marron. Ils portent des lenticelles ainsi que des cicatrices foliaires (cicatrices laissées sur le rameau après la chute des feuilles) en forme de cœur. - Les bourgeons sont finement pubescents, en forme de dôme, et partiellement cachés derrière le pétiole, mais ils sont bien visibles pendant la période de dormance au-dessus des cicatrices foliaires. - Les branches sont gris pâle à gris foncé, lisses, brillantes et portent des lenticelles boursouflées qui se transforment en fissures avec l'âge. Les extrémités des branches sont pendantes. - Les feuilles sont caduques, grandes, alternes, pennées, imparifoliées, d'odeur désagréable au froissement. Elles mesurent de 30 à 90 cm de longueur et portent de 11 à 41 folioles disposées par paires, les plus grandes feuilles se trouvant sur les jeunes pousses les plus vigoureuses. Planche des feuilles, fleurs et samares selon Britton et Brown's dans Illustrated flora of the northern states and Canada (1913). USDA PLANTS Database / domaine public - Le pétiole est vert clair à rougeâtre avec une base renflée. - Les folioles sont lancéolées, à bords lisses, un peu asymétriques et parfois ne sont pas directement en face les unes des autres. Elles mesurent de 5 à 18 cm de long et 2,5 à 5 cm de large. Elles ont une extrémité effilée tandis que la base porte de deux à quatre dents, chacune d'entre elle ayant une ou plusieurs glandes à son extrémité. La face supérieure des feuilles est vert foncé avec des nervures plus claires, tandis que la face inférieure est d'un vert plus blanchâtre. Les pétioles font de 5 à 12 mm de long. Les lobes des bases et les glandes le distinguent des certaines espèces assez similaires de sumacs. - Les fleurs sont petites et groupées en grands panicules pouvant atteindre jusqu'à 50 cm de longueur situés à l'extrémité des nouvelles pousses. Les fleurs sont d'un vert jaunâtre à rougeâtre, chacune ayant cinq pétales et sépales. - Les sépales sont en forme de coupe, lobés et soudés. - Les pétales sont jointifs (leurs bords se touchent sans se chevaucher), blancs et velus à l'intérieur. Les fleurs apparaissent de la mi-avril dans le sud de son aire de répartition jusqu'en juillet dans le Nord. Ailanthus altissima est le plus souvent un arbre dioïque, les fleurs mâles et femelles étant portées par des arbres différents. - Les arbres mâles produisent trois à quatre fois plus de fleurs que les femelles, ce qui les rend plus attractifs. Les plants mâles émettent une odeur nauséabonde plus forte lorsqu'ils sont en fleurs, ce pour attirer les insectes pollinisateurs. Plant femelle possédant un grand nombre de graines Valladolid, Espagne. Luis Fernández García (L. Fdez). CC BY-SA 2.1 es - Les fleurs femelles possèdent dix (ou plus rarement cinq) étamines stériles (staminodes) à anthères en forme de cœur. - Le pistil est composé de cinq carpelles libres (c'est-à-dire qu'ils ne sont pas fusionnés), contenant chacune un seul ovule. Leurs styles sont unis et minces avec des stigmates en forme d'étoile. Les fleurs mâles sont semblables en apparence, mais elles ont perdu leur pistil et les étamines sont fonctionnelles, chacune d'entre elles étant surmontée d'une anthère globuleuse et d'un disque vert porteur de glandes. - Les graines ovoïdes, portées par les arbres femelles, font 5 mm de diamètre et sont encapsulées individuellement dans une samare qui fait 2,5 cm de long et 1 cm de large, brune ou rougeâtre, bien visible en juillet août et persistant le plus souvent sur l'arbre jusqu'au printemps suivant. La samare est tordue à l'extrémité ce qui en fait une vrille lorsqu'elle tombe ce qui aide à sa dispersion par le vent. Les arbres femelles peuvent produire d'énormes quantités de graines, normalement environ 30 000 par kilogramme d'arbre. Toutes les parties de la plante dégagent une odeur forte qui est souvent comparée à celle d'arachides ou de noix de cajou pourries. Wikipedia
  17. L'Etat du Valais déclare la guerre à l'ailante glanduleux. Cet arbre exotique à croissance rapide met en péril la fonction protectrice des forêts. Les plus gros spécimens seront abattus cet automne sur une centaine de sites. L'opération touche la commune de Sierre où une centaine de sites d'ailante ont été identifiés, communique vendredi l'Etat du Valais. Elle sera menée dans la deuxième quinzaine de septembre, avant la dissémination des graines. Ailante glanduleux (Ailanthus altissima=Ailanthus glandulosa) à l'arboretum de Chèvreloup de Rocquencourt (France). Matthieu Sontag CC BY-SA 3.0 Les particuliers sont invités à lutter également contre l'envahisseur. La majorité des ailantes poussent sur des terrains privés, précise le canton. Les frais d'abattage et d'évacuation sont pris en charge par les autorités. La pousse de l'arbre est rapide et peut atteindre 4 mètres par année. L'ailante s'accommode de la sécheresse, de la pollution, de sols de natures diverses. Il se reproduit très rapidement. La densité de son feuillage et les substances toxiques qu'il diffuse dans le sol lui permettent de s'installer durablement, au détriment des espèces indigènes. Mais l'arbre est fragile. Son bois est cassant. Il est sensible à la pourriture du coeur et ne dispose pas des mêmes aptitudes de protection que les essences indigènes. Son expansion représente donc un danger sécuritaire. Sans compter que ses racines causent des dommages aux routes et aux bâtiments. L'éradication de l'envahisseur coûtera cette année 88'800 francs aux autorités. Le Valais ne sera pas seul à s'acquitter de la facture. La Confédération versera une aide financière spéciale. L'opération se poursuivra sur le territoire de la ville de Sion et sera reconduite l'an prochain. Romandie 18/9/2015
  18. Douze personnes ont péri dans la nuit de mercredi à jeudi à Tamanrasset, dans l'extrême sud de l'Algérie, à la suite de pluies torrentielles, a annoncé jeudi la protection civile. Neuf des victimes sont des étrangers d'origine africaine. Les corps emportés par les eaux de l'Oued Amsel en crue ont été retrouvés après l'intervention d'une trentaine d'agents de la Protection civile. Ils avaient été alertés jeudi matin par des citoyens sur la disparition de plusieurs personnes, selon la protection civile citée par l'agence de presse APS. Huit corps ont été repêchés près de la localité d'Adherdhi (12 km au sud de Tamanrasset) et les quatre autres près d'Amsel (15 km au sud de Tamanrasset). Selon la protection civile, il s'agit des corps de neuf ressortissants africains dont la nationalité n'a pas été précisée et de trois Algériens. Ils ont été déposés à la morgue de l'hôpital de Tamanrasset. Une cellule de crise a été installée jeudi au siège de la wilaya (préfecture) de Tamanrasset pour assurer le suivi de la situation. Ces fortes averses ont également été à l'origine de coupures d'électricité à Tamanrasset, où l'entreprise publique Sonelgaz est intervenue pour rétablir le courant et évaluer les dégâts et pannes sur le réseau électrique. Les services météorologiques ont enregistré une pluviométrie de 22 mm au niveau de Tamanrasset. Romandie 18/9/2015
  19. Tokyo - Un tsunami de 80 cm a été enregistré vendredi matin sur la côte Est du Japon, plus de 24 heures après un puissant séisme au Chili, a annoncé l'Agence japonaise de météorologie. Cette dernière avait averti à 03H00 dans la nuit (jeudi 18H00 GMT) d'une possible montée d'eau de 0,20 à 1 mètre tout au long de la côte Est de l'archipel, de l'île septentrionale de Hokkaido à Okinawa à l'extrême sud. L'agence a indiqué qu'un premier petit raz-de-marée de 10 cm avait été mesuré sur le littoral de la préfecture d'Iwate (nord-est) avant 6H30 locales (jeudi 21H30 GMT), puis un plus important de 30 cm à 07H13 près de la ville côtière de Kuji située dans la même province. A 09H38 locales (00H38 GMT), une nouvelle montée d'eau de 80cm a été enregistrée, toujours à Kuji, après une hauteur de 70 cm une heure plus tôt. N'approchez pas du littoral jusqu'à la levée de l'avis de tsunami, a déclaré un responsable de l'agence de météorologie, Yohei Hasegawa, lors d'une conférence de presse, des conseils relayés par le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors de son point de presse matinal. Nous ne craignons pas vraiment d'inondation des terres, mais les flots peuvent être rapides et emporter une personne (qui se trouverait sur la côte), a-t-il ajouté. Des hauteurs de tsunami de 10 à 40 centimètres ont été également enregistrées en plusieurs autres endroits le long de la côte, du nord au sud. Un séisme de magnitude 8,3, le plus fort à l'échelle mondiale pour 2015, a frappé mercredi soir le Chili (jeudi matin heure du Japon), non loin des côtes, provoquant l'évacuation d'un million de personnes devant la crainte d'un tsunami, une alerte finalement levée par la suite par le Bureau national des situations d'urgence (Onemi). Les côtes du nord-est touchées vendredi matin par le petit tsunami au Japon sont les mêmes que celles qui avaient été dévastées par le gigantesque raz-de-marée du 11 mars 2011 consécutif à un puissant tremblement de terre de magnitude 9,0 au large du nord-est de l'archipel. Romandie 18/9/2015
  20. El Niño est bien là, selon les prévisionnistes du climat de la NOAA. Mais pourquoi ce phénomène a un si vaste impact sur les conditions météorologiques de la planète ? (L'article ci-dessous explique l'influence qu'El Niño peut avoir aux Etats-Unis. C'est un bon exemple pour expliquer les variations climatiques lorsque ce courant côtier saisonnier chaud est actif). Lorsque le phénomène El Niño se développe, il peut se produire une réaction en chaîne dans l'atmosphère et influencer le temps dans des endroits bien plus éloignés de la zone tropicale de l'océan Pacifique équatorial, y compris aux États-Unis. Cela signifie certaines modifications du climat typique, à moyen ou long terme, de la température ou des précipitations, à l'image des marées. Tout comme les marées "roulent" avancent et reculent, notre climat se réchauffe pendant l'été et se refroidit pendant l'hiver. El Niño agit comme un changement du niveau de ces marées à certains endroits. Peut-être qu'elles montent un peu plus haut ou arrivent plus tôt, amenant de l'humidité.... La carte ci-contre met en évidence les zones des États-Unis où la température et les précipitations peuvent être différentes de la normale lorsqu'un El Niño est présent*. Les impacts d'El Niño sont le plus notables de la fin de l'automne jusqu'au printemps suivant. En revanche, de la fin du printemps et en été, les modèles climatiques ne semblent pas du tout affectés. Chaque événement El Niño, ne conduit pas aux mêmes conditions climatiques. Cependant, selon son intensité (sa force), l'événement El Niño peut avoir un impact sur le temps : plus chaud, froid, sec, ou humide des zones affectées. Dès l'été 2015, le phénomène El Niño s'est renforcé au cours des derniers mois, et des influences fortes sont actuellement privilégiées pour la fin de l'automne et le début d'hiver, selon le dernier rapport (Pdf à télécharger, en anglais) du Centre de prévision du climat. Dans les cas où le phénomène El Niño est "fort", il peut y avoir de grandes répercussions sur les collectivités et donc sur l'aspect financier qui en découle. A un El Niño fort sont souvent associées d'importantes pluies en hiver à travers la Californie ; ce qui pourrait apporter à cette région dévastée par la sécheresse, l'humidité nécessaire dont elle a besoin. Toutefois, même si les précipitations étaient supérieures à la normale, il est très peu probable qu'elles soient suffisantes pour effacer quatre années de sécheresse. A contrario, de fortes pluies dans la moitié sud des États-Unis pourraient conduire à des inondations causant de lourds dommages aux villes et aux moyens de subsistance des collectivités. En outre, El Niño pourrait augmenter le risque d'alertes météo à travers le Sud-Est au cours de l'hiver. D'autre part, une température supérieure à la moyenne, à fin de l'automne et en hiver, à travers le tiers nord des États-Unis pourrait signifier un hiver plus doux et influencer les coûts de l'énergie. Il est important de comprendre qu'un phénomène El Niño fort ne favorise que ces impacts, mais ne garantit pas qu'ils vont se produire. * Impacts possibles. Certains des modèles climatiques souvent observés pendant un El Niño fort aux États-Unis montrent : - Des températures supérieures à la moyenne dans des parties de l'Alaska, du Pacifique Nord-Ouest, régions montagneuses intermédiaires des Plaines du Nord et du Haut-Midwest. - Des précipitations inférieures à la moyenne dans le nord des Rocheuses, et de l'Ohio et du Tennessee Vallées. - Des précipitations au-dessus de la moyenne dans le sud de la Californie, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, au Texas et en Floride. La principale influence du phénomène El Niño au cours de l'été en Amérique porte sur les ouragans : - Plus de cyclones tropicaux dans le Pacifique, - Moins de cyclones tropicaux dans l'Atlantique. NOAA 17/9/2015 - Pour en savoir plus sur El Niño et les conséquences attendues : Cliquez ICI
  21. Le mois dernier a été le mois d'août le plus chaud jamais enregistré sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, a annoncé jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) (en anglais). La température à la surface des océans a même été la plus élevée jamais enregistrée, a également indiqué la NOAA (National Oceanographic and Atmospheric Administration). Elle se situe 0,78°C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle et bat de 0,04°C le record de juillet. Juillet avait battu le record de chaleur sur un mois depuis 1880 à la surface des terres et des océans. Août a été le sixième mois en 2015 à battre un record de température mensuelle à la surface du globe après février, mars, mai, juin et juillet, a encore précisé l'agence. Sélection d'événements climatiques et des anomalies relevés pour Août 2015 par la NOAA. A noter, l'Europe a connu des températures de +2,3° supérieures à la moyenne. En août, la température moyenne sur les terres et les océans était 1,14°C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle, ce qui en fait le troisième mois le plus chaud dans les annales. Le précédent record pour ce mois remontait à 1998, avec une température dépassant de 0,13°C la moyenne pour ce mois depuis 1880. Voir le rapport complet (en anglais) établi pour le mois d'août 2015 par la NOAA. Le mercure a atteint des records plus particulièrement en Amérique du Sud, dans certaines parties de l'Afrique, au Moyen-Orient, en Europe et en Asie. Le fait que la température ait atteint un record en août à la surface des océans peut s'expliquer par la présence du courant chaud équatorial du Pacifique El Nino, réapparu en mars. Selon les dernières prévisions de la NOAA, il y a plus de 90% de chances qu'El Nino persiste dans l'hémisphère nord jusqu'en mars 2016. En août, l'étendue des glaces arctiques a été 22,3% en dessous de la moyenne de la période 1981-2010, ce qui en a fait la quatrième plus faible superficie de la banquise arctique pour ce mois depuis 1979, date à laquelle les observations par satellite ont commencé. Dans l'Antarctique, la surface des glaces a été le mois dernier 0,5% inférieure à la moyenne de la période 1981-2010. Les gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère (CO2, méthane, etc.), qui contribuent à ce réchauffement, ont atteint des concentrations record en 2014, selon un rapport international publié en juillet par la NOAA. Le Giec, un groupe d'experts internationaux du climat, a montré que "la température à la surface du globe a crû de près d'un degré Celsius depuis le début du 20ème siècle, et jusqu'à 2,5°C dans certaines parties d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Nord et du Sud". Romandie 18/9/2015
  22. Samedi 19 septembre 2015, cinq jeunes phoques retrouveront la liberté et leur colonie en Baie de Somme. Découverts échoués cet été, ils ont été sauvés par l'association Picardie Nature. C'est un grand jour qui attend Pucinnelle, Obione, Silène, Orpin et Oyat : samedi 19 septembre 2015, ces cinq jeunes phoques veaux-marins (Phoca vitulina) seront remis dans leur milieu naturel. À savoir la Baie de Somme, qui abrite actuellement la plus grande colonie de phoques veaux-marins de France. Ces jeunes phoques sauvés par l'association Picardie Nature retourneront dans leur milieu naturel samedi 19 septembre 2015. Picardie Nature Tous sont nés entre la mi-juin et le début du mois de juillet et se sont échoués après une séparation accidentelle d'avec leur mère. Découverts durant l'été, ils ont été pris en charge pendant plusieurs semaines par l'association Picardie Nature qui possède un centre de soin adapté à Abbeville (Somme). "Les séparations prématurées mère-jeune peuvent être engendrées par de mauvaises conditions météorologiques mais sont plus souvent la conséquence d’une mise à l’eau du groupe de phoques causée par la proximité d’une activité humaine" explique l'association, qui précise qu'il s'agit donc d'un retour d'animaux sauvages dans leur milieu naturel et non d'une introduction d'animaux. Les petits seront marqués à l'aide d'un panneau coloré collé sur leur fourrure au niveau de leur front pour être bien visible même lorsqu'ils nageront. Ces marquages indolores tomberont lors de la prochaine mue du phoque. En attendant ils permettent de s'assurer que le jeune va bien et s'intègre à la colonie. Deux bébés phoques au centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie Nature, été 2015. Picardie Nature Un large public est attendu pour assister à cet événement (environ 1.500 à 2.000 personnes) qui se déroulera à la pointe du Hourdel, sur les galets derrière le phare à 13h45 précisément (marée montante oblige). L’association mobilise plus de 100 bénévoles qui formeront un cordon de sécurité afin que les phoques ne soient pas trop stressés, tout en permettant aux enfants et adultes de profiter de ce moment rare où l’homme rend à la nature ce qu’il a contribué à lui prendre par son impact. "Nous souhaitons également réduire l’empreinte écologique de cette manifestation en proposant des solutions alternatives à la voiture pour l’accès à la pointe du Hourdel, afin de réduire la pression des véhicules motorisés aux abords du site". Pour plus de renseignements, voir ICI le site de Picardie Nature. Sciences et avenir 16/9/2015
  23. La Réserve de la Haute Touche, un parc zoologique situé aux portes du Parc Naturel de la Brenne (36), annonce la naissance record en 2015 de 120 cistudes qui vont contribuer à repeupler le lac du Bourget en Savoie. Une Cistude d'Europe. Jozo Vasko / domaine public Ce n'est pas un faire-part ordinaire que nous envoie la Réserve de la Haute Touche ! La naissance record de 120 cistudes qui est, avec l’émyde lépreuse, la seule tortue d’eau douce française, est un événement qui dépasse les frontières de ce parc zoologique situé aux portes du Parc Naturel de la Brenne (36). En effet il est l'un des parcs animaliers qui participent au programme de réintroduction de la cistude en Savoie où elles ont disparu depuis la fin du 19ème siècle. Ces tortues seront relâchées dans les zones marécageuses bordant le lac du Bourget dans 3 à 4 ans. Quelque 70 tortues nées entre 2013 et 2014, les y précèderont et rejoindront la centaine de tortues déjà relâchées en Savoie (une soixantaine l’an passé). Cistude se chauffant au soleil. Wolfgang Simlinger, www.simi.at / domaine public « Les maîtres mots pour la réintroduction de tortues, c'est patience et longueur de temps », nous confiait en 2013 André Miquet, responsable scientifique du projet, lancé il y a quinze ans par le CEN Savoie. Prioritaire pour l'Europe au titre du réseau Natura 2000, la cistude fait l'objet d'un plan national d'action (2011-2015). Pour réintroduire cette espèce indigène sur un site Natura 2000 entre le Rhône et les abords du lac du Bourget, le conservatoire a déjà réalisé plusieurs lâchers depuis 2000 « Ces opérations étaient encore expérimentales. Aujourd'hui, notre filière d'élevage menée en collaboration avec des parcs animaliers devrait produire 150 animaux par an et nous permettre d'accélérer la cadence », précisait le responsable du CEN Savoie. Les premières réintroductions ont permis de vérifier la capacité d’adaptation et de reproduction de l’espèce dans les zones de lâchers. Emys orbicularis est une espèce de tortues de la famille des Emydidae1. En français elle est appelée Cistude, Cistude d'Europe, Tortue des marais ou Tortue de Brenne. C'est une petite tortue d'eau douce dite palustre carnivore d'Europe et fortement menacée de disparition. Photo d'une Cistude prise dans la nature, en Ukraine. George Chernilevsky / domaine public Aujourd'hui, la population savoyarde est estimée entre 150 et 300 individus avec l'objectif d'aboutir à une population auto-suffisante. Plusieurs parcs zoologiques, membres de l’Association française des parcs zoologiques se coordonnent pour permettre la réalisation des programmes de réintroduction dans l’est de la France : la Ferme aux crocodiles, Zoodyssée, le Parc de Branféré, le Zoo de Mulhouse, le Parc Zoologique de Paris, le parc de Sainte Croix et la Réserve de la Haute Touche échangent savoir-faire et animaux dans l’objectif de constituer des groupes reproducteurs et contribuer au succès des deux programmes français actuellement en cours : l’un au lac du Bourget en Savoie, le second en Petite Camargue alsacienne. Photo d'une tortue Émyde lépreuse (Mauremys leprosa) au Tiétar, près de La Adrada (Ávila, Espagne). David Perez CC BY-SA 3.0 Environnement magazine 16/9/2015
  24. Il est déterminé à obtenir de la nourriture. Rocksy, un raton-laveur nord-américain, a appris à frapper à la porte pour qu'on lui donne à manger, rapporte Mashable(en anglais) mercredi 16 septembre. ZOOSIELOVESCONCERTS 8/9/2015 Le petit rongeur a l'habitude de voler la nourriture du chat, dans le bol laissé à l'extérieur de la maison, explique la femme qui a mis la vidéo en ligne sur YouTube, le 8 septembre. Lorsqu'il arrive au bout des réserves, il décide très poliment de toquer à la baie vitrée avec un caillou, pour alerter les propriétaires. Le problème, c'est que ce raton-laveur a tendance à se montrer très insistant. "Il frappe sur la porte pendant des heures, jusqu'à ce que je remplisse le bol ! s'amuse la femme dans la vidéo. Je ne suis pas certaine de savoir comment il a appris à toquer, mais ça marche à coup sûr". ]Francetv info 17/9/2015
  25. Dans l'une des boucles de la Seine, en face de Rouen, Frédéric a choisi d'élever ses vaches Aubrac tout en préservant les zones humides de la région. « Mon choix a toujours été de mener une activité agricole en lien direct avec une nature préservée », lance le grand gaillard tout sourire. C'est après avoir suivi quatre année d'études d'agronomie que Frédéric Durand a décidé en 1999 de s’installer dans la ferme des Venelles, à Bardouville (76). Il y achète un troupeau de vaches Aubrac, une espèce rustique aimant paître dans ces prairies humides. « C’est aux hommes à s'adapter à leur environnement et non à l'environnement de s'adapter à l'homme », affirme Frédéric Durand. (Photo : Arnaud Bertereau / Agence Mona) « Nous sommes sur une exploitation uniquement en herbe, avec 120 hectares dont 110 en prairies naturelles explique Frédéric. Je pratique un élevage extensif avec peu d'animaux à l'hectare. Mes vaches se plaisent dans cet espace qu'elles entretiennent en harmonie avec l'environnement et il n'était pas question de contraindre cet espace sensible au niveau de la biodiversité ». Pour valoriser les haies qui ont été négligées pendant une dizaine d'années, Frédéric Durand prend contact avec le Parc National des Boucles de la Seine, avec lequel il établit un diagnostic. Il décide alors de planter 1200 arbres en quatre ans sur la propriété. Le linéaire d'arbre têtard est très important : 30 kilomètres sur l'ensemble de la surface, ce qui permet une régulation naturelle des niveaux hydrauliques. « On a cherché à varier les essences », explique l’agriculteur. Parmi elles, on trouve le frêne, une essence locale très intéressante en bois bûche et beaucoup de saules, mais également du noyer, de l'alisier, du charme sans oublier le peuplier, ce qui apporte une large diversité. Ainsi, les oiseaux nicheurs viennent y loger et l'éleveur a installé un nid pour les cigognes qui sont revenues sur le site. « Les vaches quant à elles, viennent se protéger des intempéries ou se reposer à l'ombre des haies ». Les produits de la taille sont proposés en vente directe, soit sous forme de bûches soit sous forme de bois déchiqueté (200m3 chaque année) en plaquettes destinées à des chaudières de collectivités locales. Frédéric Durand espère bien arriver à atteindre les 700m3 d'ici 10 ans. Le reste sert de paillage pour le confort des animaux. La vente directe permet aussi d'en faire profiter les consommateurs. Frédéric Durand précise : « J'ai toujours pensé que c’est aux hommes à s'adapter à leur environnement et non à l'environnement de s'adapter à l'homme ». Une formule dont pourrait s’inspirer avec profit nombre d'activités humaines. Le Parisien 16/9/2015
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