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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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En Chine, les algues deviennent le nouvel or vert
Admin-lane a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Dans la province du Fujian en Chine, les habitants cultivent pour la majorité des algues, qui sont ensuite revendues aux plus grands groupes industriels. La province du Fujian (Chine), face à l'île de Taiwan est connue pour ses villages flottants. Ici, les habitants vivent du commerce des algues. On produit ici trois ou quatre types de ces plantes aquatiques. Cela fait 1 400 ans que l'on cultive et consomme dans le Fujian ces algues. Mais en ce moment, c'est un vrai boom. "On a fait beaucoup de progrès en productivité et en qualité et la demande a fortement augmenté, non seulement pour la consommation directe, mais aussi pour l'industrie, du coup les prix ont explosé. Ils ont été multipliés par cinq en dix ans", explique au micro de France 2, Wang Zi Xi, maire de Xi Nan. On retrouve des algues dans les dentifrices, les cosmétiques ou certains médicaments. Alors les habitants du coin ont quasiment abandonné toute autre activité pour se consacrer à cette culture. Les algues sont accrochées sur des fils en hiver avant d'être récoltées au printemps ou en été. "Les algues poussent plus vite quand l'eau est froide. Il faut une certaine profondeur et qu'il y ait du courant. Une fois dans l'eau, elles poussent toutes seules", détaille un "fermier d'algues". Francetv info 6/9/2015 -
Les gagnants de la Bird Race 2015 ont observé 134 espèces d'oiseaux
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
Grand harle, bihoreau gris, faucon hobereau... Les gagnants du concours "Bird Race" 2015 ont observé 134 espèces d'oiseaux vendredi et samedi dans le Seeland bernois. Ce résultat vaut la victoire à l'équipe des "Birders Whithout Boarders". Le Grand Harle (Mergus merganser) est une espèce de canards piscivores de la famille des Anatidés. Il est aussi connu sous le nom de Harle bièvre en Europe et de Grand bec-scie en Amérique. Toivo Toivanen & Tiina Toppila / domaine public Ceux-ci n'ont toutefois pas battu le record de 137 espèces observées il y a deux ans et l'an dernier. Vint-sept équipes étaient en lice. Leur objectif: dénombrer un maximum d'espèces d'oiseaux en 24 heures. Moyens à disposition: leurs jambes et les transports publics. Le Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax), ou Héron bihoreau, est une espèce d'oiseaux échassiers de la famille des Ardeidés que l'on retrouve dans de nombreuses parties du monde. Cet oiseau est migrateur, sauf dans les régions chaudes, et cosmopolite car hormis les zones polaires ou tempérées fraîches et l'Australie, on le trouve partout : États-Unis y compris Hawaï (Nycticorax nycticorax hoactli), Canada, Amérique du Sud, Europe, Asie et Afrique... Mike & Chris CC BY-SA 2.0 La 25ème édition de cette course organisée par l'Association suisse pour la protection des oiseaux ASPO/BirdLife Suisse a été dominée par les "Birders Without Borders". Ceux-ci ont vu 134 espèces, a indiqué dimanche à l'ats l'organisateur de la course Michael Gerber. L'équipe a ainsi défendu son titre de l'an dernier. Le Faucon hobereau (Falco subbuteo) est une espèce de rapaces diurnes appartenant à la famille des Falconidae. Il s'agit de l'un des rares oiseaux plus rapide que le martinet ramoneur en vol. Cet oiseau se nourrit principalement d'insectes (libellules, hannetons...) et de petits oiseaux qu'il capture en vol. photo : Christian Aussaguel / LPO Les équipes, dont des jeunes, étaient sponsorisées. L'argent récolté ira à des projets écologiques pour la préservation des espèces dans le Seeland. Romandie 6/9/2015 -
ACTU - INFOS : fonds vert... pour aider les pays à faire face au changement climatique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Dix-huit pays donateurs, dont la Suisse, ont réaffirmé dimanche leur engagement à mobiliser 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020, pour financer la politique climatique des pays en développement. Ces ressources doivent provenir de fonds publics et privés. Elles permettront de "soutenir la réduction des émissions (de gaz à effet de serre) et les mesures d'adaptation dans les pays en voie de développement", indique le Département fédéral de l'environnement (DETEC) dans un communiqué. Les ministres de ces dix-huit pays se sont réunis samedi et dimanche à Paris, avec des représentants de la Commission européenne. La rencontre était co-présidée par la conseillère fédérale Doris Leuthard et Caroline Atkinson, collaboratrice directe du président américain Barack Obama pour les questions climatiques. Les ministres ont également annoncé vouloir poursuivre leurs efforts pour "améliorer la mise à disposition des données et la méthode d'évaluation du financement climatique". Selon le DETEC, les données actuellement disponibles "ne représentent pas un tableau complet des contributions". Mme Leuthard devait enchaîner dimanche et lundi avec une seconde réunion sur le sujet, toujours à Paris. Plus large, cette consultation vise à préparer la 21ème conférence sur le climat de l'ONU (COP 21), qui se tiendra en décembre dans la capitale française. Cette réunion a pour thème le soutien des pays développés aux pays en développement - financement, transfert de technologie et formation - et l'adaptation aux changements climatiques. Romandie 6/9/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Les représentants de 57 pays se sont retrouvés dimanche à Paris pour deux jours de consultations informelles destinées à accélérer le rythme des négociations en vue d'un accord contre le réchauffement mondial, espéré en décembre. Il nous reste moins de trois mois avant le début de la COP (la conférence de Paris sur le climat, censée aboutir à un accord mondial contre le dérèglement climatique, ndlr), a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en ouvrant la réunion. "Nous devons tirer le maximum de ces deux jours de consultation", a-t-il dit, appelant à des échanges constructifs tournés vers la recherche de compromis. Cette session se tient en marge des pourparlers officiels dans le cadre de l'ONU, dont un nouveau round s'est achevé vendredi à Bonn sans avancée réelle sur le texte de négociation, laissant toujours un large éventail d'options sur la table. "La direction est la bonne, mais le rythme est encore jugé insuffisant", a souligné M. Fabius. Aujourd'hui et demain, nous allons discuter de sujets pouvant permettre de faciliter la discussion. Cinquante-sept pays, notamment les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, ont répondu à l'invitation de la France, futur hôte de la COP, pour cette deuxième session informelle et restreinte en deux mois. Trente-sept ministres de l'Environnement ou des Affaires étrangères sont présents. Le financement des politiques climatiques et les transferts de technologies, sujets clés pour les pays pauvres, seront au coeur de leurs échanges. En 2009, les pays riches se sont engagés à leur fournir 100 milliards de dollars par an à partir de 2020, pour leur permettre d'affronter les impacts du dérèglement climatique, mais aussi de se développer de manière plus propre. Mais cette promesse n'est toujours pas formalisée. Nous devrions mettre sur la table, en discussion, un signal politique très fort concernant la finance climat, a déclaré dimanche Manuel Pulgar Vidal, le ministre de l'Environnement du Pérou, président de la dernière COP. Des discussions vont d'ailleurs avoir lieu à ce sujet début octobre à Lima, en marge de la réunion FMI-Banque mondiale. Autre chapitre à l'agenda de la session parisienne, les mesures d'adaptation au changement climatique et les pertes et dommages subis par les États. La prochaine session de négociation officielle aura lieu à Bonn du 19 au 23 octobre, la dernière avant la COP qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris. La communauté internationale s'est fixé en 2009 l'objectif de limiter à +2° le réchauffement mondial par rapport au niveau d'avant la Révolution industrielle, faute de quoi la science prévoit des impacts dévastateurs et irréversibles sur les écosystèmes comme sur les sociétés. Des divergences majeures restent à résoudre sur le chemin du tout premier accord universel sur le climat, qu'il s'agisse de finances, de répartition de l'effort entre pays développés et en développement, de la place des mesures d'adaptation ou de la forme légale du futur accord. En vue de cet accord, les États sont invités à remettre chacun leurs contributions pour réduire leurs émissions nationales. A ce stade, 56 pays l'ont fait, sans toutefois permettre encore au monde de tenir son objectif de 2°, à en juger par les premières analyses réalisées par des instituts de recherche. Romandie 6/9/2015 -
L'espérance de vie peut être un critère lors du choix de son futur chien. Voici les 10 races qui ont le plus grand nombre d'années devant elles. Quoi de mieux que de profiter de son chien pendant de très longues années ? Parce qu'il est souvent difficile de se remettre de la perte de son fidèle compagnon, certains préfèreront anticiper un peu et choisir un chien de race dont l'espérance de vie est la plus longue possible. Voici le "top 10" réalisé par le Dr Marty Becker, un vétérinaire américain. Confirmant une intuition répandue chez les amateurs, la plupart sont des chiens de petite, voire très petite, taille. Attention cependant, cette espérance de vie moyenne n'est bien sûr pas une garantie qu'un individu de telle ou telle race atteindra ce bel âge. Par ailleurs, certaines de ces races de chien sont particulièrement exposées à des maladies, telles que l'épilepsie, le diabète, la myélopathie dégénérative... Le Welsh Corgi Pembroke, ou tout simplement "Corgi", est l'une des races de chiens à la plus importante longévité. Un point commun avec la reine d'Angleterre Élisabeth II, dont il est le chouchou. Il vit entre 12 et 14 ans. Les origines du Welsh Corgi Pembroke remonteraient au 10ème siècle. Il possède des origines Spitz, mais on ne sait pas exactement si cette race descend des Vallhund suédois ou des ancêtres des actuels Schipperkes et Spitz nains. Il serait issu des chiens de tisserands flamands qui auraient fait souche au pays de Galle. sannse CC BY-SA 3.0 Le Welsh Corgi Cardigan, cousin du Pembroke, vit 12 à 15 ans. Le mot « Corgi » est issu du gallois ancien « Cur ci », ou « Cor ci », signifiant, selon les traductions « chien de travail », ou « chien nain ». On pense que les origines des Welsh Corgis Cardigans remontent à il y a plus de 3 000 ans au Pays de Galles. Le Welsh Corgi Cardigan descend de la famille des bassets, qui a aussi produit le teckel. Il aurait été amené là par les tribus celtiques qui émigraient au Pays de Galles depuis l’Europe centrale. Ce chien primitif serait une forme de transition entre les familles des bassets et des spitz. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le Lhassa Apso est un petit chien originaire du Tibet. Très protecteur envers son maître, il se tient à ses côtés pendant 12 à 14 ans. Son nom vient de Lhassa, la capitale du Tibet, et de « Apso » (contraction de « rapso ») qui est le nom tibétain d'une espèce de chèvre à poil long, et peut se traduire par "chèvre de Lhassa". Son nom originel est Apso Seng Kyi ce qui peut se traduire par "chien au rugissement de lion. Il existe 2 catégories de Lhassa Apso qui se distinguent par la texture de leur poil : ceux à poil laineux et ceux à poil soyeux. C'est en fait une appréciation de certains éleveurs. Le poil de chèvre est le seul reconnu. Certaines personnes utilisaient ces chiens dans la traversée de l'Himalaya, le sherpa Tensing Norgay affirmait qu'ils sentaient la venue des avalanches. Le Lhassa Apso est excellent guide, il se faufile partout, et c'est un excellent chien avertisseur. Il était tout à la fois chien de bergers et gardien des temples. Il participe aux messes bouddhistes avec les moines et est le gardien des reliques. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le Chien de garenne portugais peut être petit (20 à 30 cm au garrot), moyen (40 à 55 cm) ou grand (55 à 70 cm). Son espérance de vie est d'environ 14 ans. Appelé aussi podengo portugais ou lévrier portugais est une race canine d'origine portugaise. C'est un descendant des anciens lévriers de la vallée du Nil. Outre ses trois tailles, il présente deux variétés de poils : le court et lisse et le long et dur .JOHN MOORE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP Le bouvier australien, (en anglais australian cattle dog) est originaire d'Australie, aussi appelé "Chien bleu" en Nouvelle-Calédonie où il a été importé. C'est le 2e chien de taille moyenne (43 à 51 cm au garrot) dans ce top 10 de la plus importante longévité canine. Sportif, il atteint souvent les 13 à 15 ans. Il compte parmi ses ancêtres le dingo, chien sauvage peuplant le bush et les bergers importés par les colons (probablement des collies, des welsh corgis Pembroke et avec le kelpie), soucieux d'adapter leurs chiens de troupeaux au climat australien. Ce sont des chiens infatigables qui ont besoin de beaucoup d'exercice. Ils sont dotés d'une grande intelligence, sont d'excellents gardiens de leur maître et de leur famille. SIPANY/SIPA Très populaire au Canada, le Shih Tzu, est une race de chien du Tibet. Ce petit "chien lion" vit environ 16 ans. Les origines du shih tzu sont anciennes , mais la race actuelle est récente. Selon la légende, ils entretiendraient des liens étroits avec le lion des neiges, qui, au Tibet, est symbole du bien-être. C'est pourquoi ils sont nommés ainsi. En effet, shih tzu signifie chien lion. Le shih tzu est aussi appelé le chien chrysanthème. Tite vazaha / domaine public Le Spitz nain, ou loulou de Poméranie, est un chien miniature originaire d'Allemagne. C'est une variété de taille du spitz allemand. Il vit généralement entre 12 et 16 ans. C'est le plus petit des spitz. Il se caractérise par sa queue dressée qui s'enroule par-dessus le dos. Compagnon attaché à son maître et affectueux. Sa robe n'atteint son état définitif qu'au bout de trois ans. Les couleurs unies comprennent le blanc, le rouge-orange, le gris et le noir. Bon chien de garde, malgré sa petite taille. Pour la petite histoire, le spitz allemand descend probablement des chiens de tourbières de l’âge de la pierre ! Jpkollman CC0 Ces chiots Teckels ont de belles années devant eux puisque l'espérance de vie de cette race de chien de chasse aux blaireaux est estimée à 14 - 17 ans. Le teckel est une race de basset d'Allemagne, c'est-à-dire un chien long et court sur pattes. Il était à l'origine utilisé pour la chasse aux blaireaux, qu'ils délogeaient de leurs terriers... Ses ancêtres sont les Bracken ou encore les Brachets. Avec trois variétés de poils (ras, dur et long), trois tailles (kaninchen, nains et standards) et trois coloris (unicolore, bicolore ou merle. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Très à la mode, le Chihuahua est le plus petit chien du monde. C'est aussi l'un de ceux qui vivent le plus vieux. Son espérance de vie est de 10-18 ans. Il existe deux variétés : une à poils courts, l'autre à poils longs. Son nom vient de l’état mexicain homonyme. Il pèse quelquefois moins d’un kilogramme mais la fourchette idéale est comprise entre 1,5 et 3 kg. L'origine des chihuahua est aujourd'hui incertaine, bien que certains pensent qu'il s'agit d'un croisement de techichis et de tapeitzcuintles, chiens nus amérindiens, ou encore d'une descendance de chiens xoloitzcuintles... Malgré sa petite taille, le chihuahua n'est pas particulièrement de santé fragile. C'est un chien particulièrement vif et les accidents sont souvent dus à des fautes d'inattention. Des erreurs de manipulation pourraient vite devenir des catastrophes, parfois fatales. Ce petit chien demande donc une attention constante de ses maîtres. Rappelons que le chihuahua n'est pas un jouet et il convient de lui éviter la présence des bébés ou d'enfants en bas âge. HUMBERSIDE POLICE / AFP Le caniche se décline en 4 tailles : grand (45 à 60cm), moyen (35 à 45cm), nain (28 à 35cm) et toy (de 24 à 28cm). Mais le standard selon le CKC (Canadian Kennel Club) prévoit trois tailles de caniche... Sa durée de vie varie entre 12 et 19 ans. Le Caniche serait peut-être issu d'un croisement entre le Barbet Français et le chien d'eau Hongrois. Il était employé à l'origine pour la chasse aux canards — c'est de là que lui vient son nom. Cela est notamment dû à ses pattes palmées. La tonte traditionnelle (pattes à pompons, tonte entière sauf au niveau des reins) est pratiquée pour lui permettre d'optimiser sa nage. Ce sont des chiens qui ont besoin d'être toilettés régulièrement car ils ne perdent pas leurs poils. Ils sont, de fait, dits hypoallergeniques. Jerry Shulman/SUPERSTOCK/SIPA Sciences et avenir 3/9/2015
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Déchets : traitement des déchets
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les déchets - tri des déchets
Décharges saturées, poubelles pleines à craquer, détritus sur les plages, au bord des routes et en pleine nature: la Corse croule sous les déchets qu'elle ne parvient plus à traiter, le problème étant aggravé par l'afflux de millions de touristes en été. La crise est provoquée par un essor démographique non maîtrisé avec l'installation, chaque année, dans l'île peuplée de 310.000 habitants de quelque 4.000 nouveaux venus. S'y ajoutent un manque d'infrastructures, la multiplication des constructions et des déchets accompagnant les chantiers et encore une consommation à outrance encouragée par la présence dans l'île du plus grand nombre de supermarchés de France par tête d'habitant. Une décharge à Propriano en Corse, le 1er septembre 2015 (c) Afp Les efforts de la plupart des communes pour développer le tri mécanique et mettre en place le tri sélectif des ordures ménagères sont en outre suivis d'effets insuffisants, souvent par manque de sens civique. A tout cela s'ajoute la multiplication par dix de la population insulaire durant les mois d'été avec la déferlante touristique, la Corse ayant plus de 300.000 tonnes de déchets à traiter chaque année. A la suite de conflits locaux, cet été, certains centres d'enfouissement des ordures étant saturés et refusant de recevoir les déchets d'autres régions, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a lancé le 22 août à Bonifacio (Corse-du-Sud) un appel à la mobilisation pour tenter de régler ce problème "particulièrement critique en Corse". "On peut réduire, ici comme ailleurs, de moitié, la quantité des déchets à la source car c'est l'affaire de tous", a déclaré Mme Royal, mentionnant notamment, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique par la croissance verte, les entreprises et les grandes surfaces, mais aussi les particuliers et l'école dans sa mission d'éducation. Déplorant les faibles résultats en matière de traitement mécanique et de tri sélectif, Mme Royal a annoncé que des dérogations à la loi littoral pourraient être apportées avant la fin de l'année sur des projets d'unités de traitements des déchets pour parvenir à éliminer l'enfouissement. Après l'annulation par le tribunal administratif de Bastia du permis de construire d'une unité de traitement industriel sur la côte de la plaine orientale, les associations de défense de l’environnement ont déploré l'annonce de dérogations par Mme Royal qui a précisé que celles-ci devraient être "strictement encadrées". "Comment Mme Royal peut-elle dénoncer le tri mécano-biologique à Paris et le défendre ici?", a demandé la porte-parole du Collectif contre l'incinération, Marie-Dominique Loye. Des expériences locales permettent toutefois d'espérer une amélioration de la situation. Ainsi, le petit village de Girolata, sur la côte occidentale de l'île parvient désormais à recycler 80% environ de ses déchets grâce au tri à la source, pour n'en enfouir que 20%, soit des pourcentages inverses de la moyenne corse. Haut-lieu touristique au-dessus de la réserve naturelle marine de Scandola, Girolata où vit une poignée d'habitants en hiver, voit défiler des centaines de milliers de touristes l'été. "Non relié par la route et ravitaillé par bateau ou hélicoptère, le village a fait de son enclavement un avantage en traitant sur place l'essentiel des déchets", explique le maire François Alfonsi. Depuis quelques années, la commune trie verre, métaux et plastiques évacués par la mer ou les airs et composte les déchets organiques. Souvent citée en exemple, Girolata attire ainsi des délégations d'élus locaux et de responsables du syndicat mixte de valorisation des déchets (SYVADEC) pour mesurer l'efficacité du système en place et s'en inspirer. Girolata a investi 350.000 euros, selon M. Alfonsi pour qui "cette somme pourrait être divisée par deux dans des communes plus accessibles et faire changer les habitudes". Le marché global du traitement des ordures en Corse est de plus de 30 MEUR. Le coût de leur transport et de leur traitement étant de plus en plus onéreux, les collectivités se voient contraintes de confier ce marché juteux à des entreprises privées. Depuis 2007, elles sont aidées par le SYVADEC, organisme à vocation régionale chargé de la prévention, du recyclage, de la valorisation et du traitement des déchets ménagers, premier organisme de ce type en France. Sciences et avenir 3/9/2015 -
Les fourmis : actualités, découvertes, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fourmis
Des chercheurs ont découvert toute une palette de tempéraments chez ces insectes. Fini l'image de l'ouvrière appliquée, les fourmis ont, elles aussi, une personnalité... qui peut les éloigner du travail. Bien loin de l'image que nous expose la fable de la Fontaine, les fourmis n'ont pas pour unique qualité l'assiduité au travail. Au contraire, il existe chez elles différents types de comportements, comme nous l'affirme une nouvelle étude, publiée dans Behavorial Ecology... Deux fourmis viennent collecter du miel, déposé sur la feuille d'une plante. SIPA PRESS Parler de "personnalité" pour les animaux n'est pas quelque chose de nouveau. Cela a débuté dans les années 1990, où "les observations sur le règne animal ont démontré des fluctuations de comportement au sein des vertébrés et des invertébrés", fait savoir à Sciences et Avenir Raphael Boulet, chercheur à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte et responsable de cette étude. Il en est de même chez les fourmis, qui peuvent adopter une attitude dynamique, courageuse et agressive, ou à l'inverse un tempérament calme, discret et peureux. Ces deux catégories de comportement déterminent leur adaptation à un environnement ou des variations dans leur façon d'amasser de la nourriture. Pour arriver à ce constat, les scientifiques ont étudié les fourmis de l'espèce Aphaenogester senilis, que l'on retrouve dans le pourtour méditerranéen. Ils ont collecté des colonies d'adultes à une période où elles ont énormément de larves. "Ce qui était important pour cette étude, c'était de contrôler l'âge des fourmis", explique le chercheur. Comme les fourmis ont un comportement qui change au cours de leur vie, ils se sont focalisés sur des larves, placées au sein d'un nid artificiel (avec toutefois un petit nombre d'ouvrières pour les élever). Une fois adultes, ils les ont testées dans différentes conditions expérimentales, afin de voir émerger les différents types de personnalité. Ainsi, les chercheurs ont pu déterminer quelles colonies étaient assez téméraires pour se risquer à découvrir de nouveaux territoires. Pareille mise en situation a permis de distinguer les colonies entre elles : l'une restera au nid alors que l'autre partira à l'aventure... Cependant, il ne faut pas réduire les fourmis à deux comportements extrêmes. "Il y a plein d'axes comportementaux", insiste Raphael Boulet. "A chaque fois, on va essayer d'avoir une réponse le long d'un continuum où on va essayer de faire émerger des différences entre individus." Les chercheurs ont en effet constaté d'autres distinctions à travers les tests effectués, comme le comportement envers les larves par exemple : certaines seront protectrices tandis que d'autres seront négligentes. De même, l'agressivité n'est pas propre à une colonie : "Les fourmis sont de façon générale très agressives" même s'il persiste différents degrés d'hostilité. Cela rend-t-il les colonies courageuses plus aptes à survivre, et à évoluer, de génération en génération, vers des fourmis plus évoluées ? Non, "les animaux téméraires pourront coloniser de nouveaux habitats, ils auront donc un bénéfice. Cependant, le fait d'être téméraire fait qu'on est exposé aux prédateurs et au risque", affirme M. Boulet. Et le chercheur de mettre l'accent sur la vraie originalité de cette nouvelle étude : montrer qu'au-delà de "l'individu" fourmi, c'est la colonie qui possède une personnalité. "La colonie va avoir une personnalité de la même façon qu'un individu solitaire : la colonie est un superorganisme et le comportement de groupe permet cette émergence de la complexité" conclut le chercheur. Aphaenogester senilis, appartient à la famille des Myrmicinae. Environ 2 900 sont répertoriées dans le monde dont plus de 110 en France, Ce sont Les fourmis Les plus diversifiées. Toutes ces fourmis ont un aiguillon, leurs nymphes sont toujours nues (pas de cocon). Leur régime alimentaire varie selon les espèces : herbivore, granivore, insectivore ou productrice de champignons. Cependant la règle générale est un régime omnivore. Sciences et avenir 5/9/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Bonn (AFP) - Les négociateurs de l'ONU ont décidé vendredi à Bonn de donner un coup d'accélérateur aux pourparlers sur le climat, toujours enlisés à trois mois de la conférence de Paris, en proposant en octobre un texte de négociation "cohérent" et "concis". Les deux coprésidents, l'Américain Daniel Reifsnyder et l'Algérien Ahmed Djoghlaf, se sont dit "disposés" à s'atteler à la rédaction de ce nouveau document au cours de leur ultime rendez-vous du 19 au 23 octobre. Les représentants de 195 pays doivent se retrouver du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris, afin d'essayer de sceller un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés par rapport à l'ère préindustrielle. Les pays auront en octobre "la base de négociation qu'ils n'ont pas eue jusqu'à présent", a assuré M. Djoghlaf. "Fondé sur les positions qui se sont exprimées ici", à Bonn, il sera "cohérent, concis et complet", a-t-il promis. "J'espère que nous serons en mesure de faire la prochaine fois quelque chose qui sera une meilleure base" de négociation, permettant aux pays d'"aller plus loin" et de "négocier sur le fond", a renchéri M. Reifsnyder. Ils ont aussi annoncé qu'un "comité de rédaction" regroupant des représentants de tous les pays serait créé et se réunirait dès le premier jour de la prochaine session. Depuis lundi, de nombreux délégués avaient exprimé leur frustration devant la lenteur des discussions et, pour certains, critiqué le texte négocié, encore loin de ressembler à un projet d'accord pour la conférence de Paris. Il se contente de recenser les questions en suspens et de dresser la liste des options, souvent contradictoires, proposées par les pays. M. Djoglhlaf a admis qu'il s'agissait d'une "compilation améliorée" des positions de chacun et s'est dit "partisan de la politique des petits pas" qui, a-t-il dit, "a montré qu'elle était la bonne". "Nous continuons à être sur le chemin d'un accord à Paris", a affirmé la responsable climat de l'ONU Christiana Figueres. Elle a précisé au passage que le déficit de 1,2 million d'euros pour financer la participation de négociateurs de pays en voie de développement aux prochaines réunions était désormais comblé. Pour la négociatrice française Laurence Tubiana, la session a "été très importante", permettant à chaque pays de connaître la position des autres. "Maintenant, à partir de là, nous devons assembler toutes les pièces de ce puzzle" pour avoir une "vision globale claire" en octobre. Les divergences restent profondes sur plusieurs sujets, notamment sur la répartition de l'effort pour limiter les émissions de gaz à effet de serre entre pays riches, émetteurs historiques, et les pays pauvres et émergents. "Nous avons vu cette semaine un nombre croissant de zones de convergence, mais il est évident qu'un changement radical de rythme est maintenant nécessaire", a souligné la négociatrice de l'Union européenne Elina Bardram. Pour Jennifer Morgan, du World Resources Institute, "les pays ont fait des progrès importants dans la définition de l'architecture de l'accord" de Paris. "Les négociateurs ont eu des discussions importantes sur des éléments clé" comme un éventuel mécanisme prévoyant de revoir régulièrement à la hausse les engagements des pays en matière de gaz à effet de serre, a-t-elle précisé. Maintenant, ils "doivent faire avancer les choses, au cours des nombreuses réunions de ministres et de chefs d'Etat" prévues pour avant octobre. Dans la foulée de la session de Bonn, une nouvelle réunion ministérielle informelle, réunissant les représentants d'une quarantaine de pays, doit se dérouler à Paris dimanche et lundi. "Ces discussions informelles sont très utiles", a souligné M. Reifsnyder. D'autres rencontres internationales suivront, notamment une rencontre entre M. Ban Ki-moon et des chefs d'Etat le 27 septembre à New York, les assemblées de la Banque mondiale et du FMI en octobre à Lima et des rencontres bilatérales entre dirigeants de premier plan. Une étude parue mercredi est venue rappeler l'urgence d'intensifier les efforts. Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés jusqu'à présent par les pays ne suffiront laissent le réchauffement sur une trajectoire "bien supérieure" à deux degrés. Sciences et avenir 4/9/2015 -
Millemont (France) (AFP) - Inventer des objets "sexy comme Apple mais ouverts comme Wikipedia"? Tel est le pari d'une centaine d'innovateurs, experts et bénévoles du monde entier lâchés pendant cinq semaines dans un château en rase campagne près de Paris pour finaliser douze projets écologiques et accessibles à tous. A 55 km de Paris, au bout d'une route bucolique, le château de Millemont (Yvelines) * est planté dans un domaine de 600 hectares depuis le XVIème siècle. Son propriétaire a confié les clés à une communauté qui s'active en tongs ou chaussures de sécurité pour la transition énergétique, dans un décor de vieilles pierres et de tapisseries florales. Des tentes devant le château de Millemont, dans les Yvelines, le 21 août 2015 (c) Afp Ambiance cool, terrain de volley, musique électro... "On travaille vraiment ici, on n'est pas juste des hackers dans un château", prévient Daniel Kruse, l'un des initiateurs allemands de cette résidence d'innovateurs, à mi-chemin entre les hackathons - marathon de programmation informatique - et les "Fab Lab" ("fabrication laboratory"), ces lieux ouverts misant sur le partage des outils et le travail collaboratif. Depuis le 15 août, sur leur établi ou dans des salons reconvertis en espaces de coworking, une cinquantaine de jeunes innovateurs, aidés par des experts et du matériel de pointe (imprimante 3D, fraiseuse numérique, découpe laser), se grattent la tête pour élaborer un groupe électrogène solaire, un vélo-tracteur, une éolienne à 30 euros montée sur une roue de vélo... Ils sont ingénieurs, designers ou créatifs autodidactes. Point commun: leurs projets sont élaborés en open-source, c'est-à-dire sans brevet, ni secret industriel, comme les logiciels libres. A 100 jours de la COP21, la conférence des Nations unies sur le climat prévue à Paris en décembre, cette initiative baptisée POC21 (pour Proof of concept, preuve de faisabilité) a des allures de contre-sommet. "On va beaucoup parler d'engagements des États, des solutions qui doivent être développées par les grands groupes, mais nous, on veut mettre un coup de projecteur sur l'innovation collaborative qui vient d'en bas", explique Benjamin Tincq, co-initiateur de POC21 et cofondateur de OuiShare, think tank français de l'économie collaborative, qui a imaginé ce camp avec le collectif allemand Open State, dans la même mouvance. L'objectif de ces cinq semaines en vase-clos: voir émerger des produits et solutions "sexy comme Apple mais ouverts comme Wikipedia". Les anciennes écuries reconverties en ateliers de travail du bois, du métal et de l'électronique avec outils et conseils à portée de main? C'est "le lieu rêvé", décrète Jason Selvarajan, un ingénieur environnemental finlandais en plein travail sur sa "douche perpétuelle" qui recycle l'eau en temps réel et la réinjecte dans le pommeau. "C'est comme une méga-fourmilière où chaque fourmi est un neurone qui communique avec les autres neurones, on s'échange plein d'informations et ça créé de nouvelles idées", s'enthousiasme Laurent Monnier, "plombier officiel" du camp. En ligne de mire, ces innovateurs visent une nouvelle révolution industrielle basée sur "la recherche et le développement mutualisés": "ici on va partager les plans d'une éolienne, les tutoriels, les instructions qui vont permettre au plus grand nombre de la refabriquer localement, de la réparer, de l'améliorer à l'infini", explique Benjamin Tincq. Entre deux sessions de travail, Jason a aussi concocté un curry pour le camp qui se veut participatif jusqu'au ménage et à l'épluchage des patates. A leur arrivée dans cette propriété classée Monument historique, les volontaires armés de visseuses ont monté un camp à impact réduit sur l'environnement avec ses toilettes sèches et ses lits fabriqués avec des palettes. "Ça peut ressembler à un camp de vacances, ou à un truc de créatifs gauchos, mais en fait c'est super-structuré", assure Dominik Wind, sociologue allemand et l'un des "facilitateurs" chargés d'optimiser la vie en collectivité. Au bout de l'aventure, les projets seront présentés sur un catalogue grand public et lors d'une exposition itinérante en Ile-de-France à l'automne. *Site ouvert au public sur inscription les 19 et 20 septembre Sciences et avenir 5/9/2015
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Pauvreté et déforestation: le cercle vicieux qui menace Haïti
Admin-lane a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
Port-au-Prince (AFP) - A plus de 2.000 mètres d'altitude, les dizaines de milliers de plantules de la pépinière de la fondation Seguin sont l'espoir d'une Haïti plus verte mais cet avenir est compromis par la pauvreté grandissante des familles installées dans le parc national de la Visite. Chaque jour, l'agronome Yvon Elie veille au bon développement des plants. "Nous avons ici 60.000 pieds de pin, mais aussi des plants de café, des arbres fruitiers comme les avocatiers et les pêchers", détaille l'agronome. Depuis 2004, la fondation Seguin mène une lutte acharnée contre la déforestation du parc situé à 25 km au sud de la capitale Port-au-Prince. Rose Marie (d) nettoie des carottes dans une mare dans le parc national de La Visite à Seguin, dans la commune de Kenscoff, près de Port-au-Prince, le 1er septembre 2015 (c) Afp Joyau de verdure autrefois vanté par Christophe Colomb, Haïti a perdu au fil des années plus de 98% de sa couverture végétale. Le parc de la Visite a été décimé par une exploitation intensive de l'Etat dès le milieu du XXème siècle. "A compter des années 60, trois scieries ont travaillé dans le parc mais il n'y a jamais eu de reforestation des zones exploitées", dénonce Yvon Elie devant un pan de montagne totalement déboisé. Les concessions ont été données et reprises au fil des amitiés politiques par le pouvoir des Duvalier, par ailleurs gagné par la peur paranoïaque de voir la forêt servir de maquis aux opposants. "La dernière scierie a fermé en 1980 mais l'Etat n'a rien fait pour les familles des 83 ouvriers. Pour survivre, ces gens n'ont pas eu d'autre choix que de se lancer dans l'agriculture," explique Yvon Elie. L'Etat ne maîtrisant pas non plus les mouvements de sa population, ce sont aujourd'hui près de 800 familles qui plantent, au cœur de la réserve nationale, carottes, poireaux, oignons et betteraves. Des cultures qui aggravent l'érosion des sols. Les familles de paysans sont les premières victimes de l'appauvrissement des sols. "L'eau ne pénètre plus, elle emporte la terre et les semences: il ne reste que des roches", constate une sexagénaire surnommée "Ti machan" (petite marchande en créole) alors qu'elle replante des poireaux sur les quelques mètres carrés autour de sa maison, une pièce partagée avec huit membres de sa famille. Chaque semaine, elle parcourt à pied les 15 km de pistes rocailleuses avant de monter, pour 10 kilomètres, dans un camion afin de vendre sa maigre production à Port-au-Prince. "Au marché, je gagne tout juste de quoi racheter des semences et nourrir mes petits-enfants", témoigne-t-elle. A cause de l'érosion dont elle est la cause, cette agriculture de survie se déplace au cœur de la forêt: les habitants détruisent jour après jour davantage d'arbres. Constatant que de nouveaux troncs ont été saccagés, Yvon Elie est dépité. "D'abord, les gens prélèvent le bois gras de l'arbre qui sert pour l'allumage des foyers. Ca se vend très cher sur Port-au-Prince. Mais (...) au moindre vent, l'arbre va tomber. Et alors les gens en profitent pour exploiter l'espace avec des potagers." Winthrop Attié, surnommé "Winnie" est un des membres fondateurs de la fondation Seguin. A la question "qui coupe les arbres dans le parc?", sa réponse est implacable: "c'est la misère. S'ils avaient d'autres choix, ces gens ne feraient pas ça". Face aux agressions sur la forêt, la fondation Seguin ne veut pas se substituer à l'Etat. "Nous faisons un travail de prise de conscience", explique Yvon Elie alors qu'il salue un agriculteur labourant la terre au milieu des pins. "S'imposer, c'est dangereux". En 2012, la police avait tenté d'expulser des familles illégalement installées dans la réserve naturelle: un échec retentissant durant lequel quatre personnes ont été tuées. Et le cercle vicieux poursuit son cours: à cause d'un manque de pluies, les récoltes ont été quasiment nulles ces deux dernières années ; les agressions sur les arbres se sont donc multipliées. Le ministère de l'Environnement avait embauché 30 gardes-forestiers en 2013. Seuls six sont encore en poste pour surveiller les 12.000 hectares du parc. Une aberration pour Winnie qui s'inquiète devant l'urgence. "L'eau est ce qui nous préoccupe le plus." Les 70 sources recensées dans la forêt s'assèchent d'année en année. "Le parc est le château d'eau pour deux départements", explique Winthrop Attié. "Ca représente presque la moitié de la population d'Haïti. Que va-t-on faire? Importer de l'eau? Le pays ne peut pas se permettre de perdre cette ressource !" Sciences et avenir 4/9/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Bonn (AFP) - Les négociateurs de l'ONU qui travaillent sur un accord universel sur le climat pour la Conférence de Paris sont pris entre deux peurs: celle des conséquences dramatiques du réchauffement, qui impliquent des décisions fortes, et celle d'un échec, qui pourrait conduire au contraire à un accord a minima, selon les analystes. La perspective de catastrophes climatiques d'ici à quelques dizaines d'années seulement, doublée d'attentes croissantes de l'opinion, pousse à un accord à la hauteur de l'enjeu. Les scientifiques ont clairement averti que si rien n'était fait, le réchauffement se traduirait par de violentes tempêtes, des sécheresses, des guerres pour l'eau et des migrations massives. Le créneau pour agir est étroit et si les émissions par l'homme de gaz à effet de serre n'atteignent pas bientôt leur pic avant de chuter très rapidement, cette fenêtre de tir pourrait très vite se refermer. Mais, à trois mois de la Conférence de Paris où les représentants de 195 pays doivent se retrouver pour tenter de sceller un accord mondial limitant le réchauffement à deux degrés, une autre crainte hante les diplomates -et les gouvernements : celle de l'échec. "Notre inquiétude, c'est que nous finissions avec le plus petit dénominateur commun, que tout le monde tombe d'accord sur les options les moins ambitieuses", explique Li Shuo, de Greenpeace Chine. La dernière fois que la communauté internationale a essayé de sceller un accord "de la dernière chance" sur le climat -- à Copenhague, en 2009 -- cela s'est mal terminé, avec l'intervention au final de 110 chefs d'Etat qui ont produit, en lieu et place d'un accord, une "déclaration" de trois pages destinée à sauver la face. "Ne pas répéter les erreurs de Copenhague": ce refrain a souvent été entendu aux négociations de Bonn, et la formule est aussi répétée comme un mantra par les organisateurs de la conférence qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris. Et pourtant, malgré la peur d'un nouvel échec, les progrès réalisés dans les négociations ont été minimes et extrêmement lents. Après une nouvelle semaine de débats à huis clos, les négociateurs ont quitté l'ancienne capitale allemande vendredi avec très peu choses à mettre en avant et un projet d'accord qui, selon la négociatrice en chef de la Commission européenne, Elina Bardram, n'est "pas adapté à une négociation". Il serait cependant injuste d'accabler les diplomates, disent les experts. Ils sont eux-mêmes frustrés d'avoir aussi peu progressé alors qu'il ne reste plus qu'une ultime session de négociations de cinq jours en octobre avant la conférence de Paris. Sans instructions claires de leurs gouvernements ou au contraire nantis de consignes très précises, ils ne peuvent aller plus loin. Cette situation "peut entraver (leur) créativité" et les empêcher de trouver des solutions intéressantes, explique Alden Meyer, de l'Union of Concerned Scientists. Pour surmonter cette difficulté, les autorités françaises ont impliqué très vite dans le processus les ministres qui signeront l'accord en décembre. La prochaine réunion ministérielle informelle est prévue dimanche et lundi. Toujours en septembre, les ministres des Affaires étrangères se réuniront au Major Economies Forum, puis leurs homologues des Finances se rencontreront à Lima le mois suivant lors d'une session conjointe du FMI et de la Banque mondiale. Le 27 septembre, le président français François Hollande et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, seront les hôtes d'un sommet sur le climat à New York, en marge de l'assemblée générale de l'ONU. La France a par ailleurs invité les présidents et les Premiers ministres à l'ouverture de la conférence de Paris. "C'est une manière de s'assurer qu'ils donneront une impulsion politique au début" de la conférence, dit Alden Meyer. A Copenhague, "les ministres étaient incapables de faire leur travail parce qu'ils savaient que les dirigeants allaient venir à la fin", note-t-il. Pour sa part, Elina Bardram se veut optimiste. "Un simple accord politique superficiel qui ne serait pas accompagné d'un solide dispositif de décisions (opérationnelles) n'est pas suffisant", dit-elle, assurant que de nombreux pays "partagent ce point de vue". Sciences et avenir 6/9/2015 -
Scandale international après la mort du lion Cecil
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Edouard6 dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Monsieur le Président Barack Obama, Monsieur le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, Chaque année, des touristes chasseurs tuent des milliers d’animaux menacés de disparation en Afrique. Beaucoup rentrent aux États-Unis ou dans l’Union européenne avec des têtes, des peaux et des dents provenant de ces animaux. La mort, en juillet, de l’emblématique lion Cecil au Zimbabwe a suscité une immense vague d’émotion à travers le monde : un chasseur de trophées américain a abattu le lion. Avant cela, Cecil aurait été attiré en-dehors du parc national de Hwange. Tandis que les guides locaux du chasseur ont été arrêtés, l’Américain n’encourt aucune peine car l’importation de trophées provenant de lions est autorisée. L’Union européenne n’interdit pas non plus entièrement ce type d’importation. La population du lion d’Afrique étant tombée à 32 000 individus maximum, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) l’a inscrit sur la liste des espèces menacées (vulnerable). En Afrique occidentale, il figure dans la catégorie des espèces en danger critique d’extinction (critically endangered). Il est inacceptable que des chasseurs venus des États-Unis ou de l’Union européenne tuent des animaux comme les lions pour leurs trophées. Nous vous exhortons à interdire, sans exception, l’importation de trophées de chasse provenant d’espèces animales menacées. Avec nos salutations distinguées -
Scandale international après la mort du lion Cecil
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Edouard6 dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Début 31/7/2015 - Fin ? Auteur : Sauvons la Forêt Cibles : Président Barack Obama, Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker Des amateurs de gros gibiers tuent des milliers d’animaux menacés de disparation. Les États-Unis et l’Union européenne autorisent l’importation de trophées comme les têtes, les peaux et les dents. Exigez du président Obama et du président de la Commission européenne Juncker qu’ils interdisent l’importation de tels trophées de chasse. En juillet, le chasseur américain de gros gibier Walter Palmer a tué Cecil, le lion iconique du Zimbabwe. Deux accompagnateurs ont tout d’abord attiré l’animal hors du parc national de Hwange. Puis, Palmer a gravement blessé le fauve avec un arc et une flèche. Mais il lui aura fallu 40 heures avant de parvenir à achever Cecil avec son fusil. Le cadavre a été retrouvé sans tête ni peau. Les défenseurs des animaux craignent que les six lionceaux de Cecil soient également tués car ils seront rejetés par le nouveau mâle dominant de la meute. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ne classe le lion d’Afrique que dans la catégorie des espèces menacées (vulnérables), bien que leur population soit tombée à 32 000 individus tout au plus. En revanche, en Afrique occidentale, il est inscrit sur la liste des espèces en danger critique d’extinction (critically endangered). Les animaux voient leur habitat se réduire comme peau de chagrin, ne trouvent que peu de proies et sont tués par les éleveurs. La chasse aux trophées contribue, de surcroît, à décimer les populations. Les États-Unis et l’Union européenne soutiennent la chasse en autorisant l’importation de trophées provenant de nombreuses espèces menacées ou en danger d’extinction. Chaque année, quelque 200 trophées provenant de lions sont rapportés par les chasseurs pour leur « utilisation personnelle », en particulier en Allemagne, en France et en Espagne. 300 sont introduits aux États-Unis. S’il-vous-plait, exigez du président américain Barack Obama et du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qu’ils interdisent, sans exception, l’importation de trophées provenant d’espèces menacées. Il faut stopper la chasse aux trophées. Cliquez ICI pour SIGNER la Pétition Sauvons la Forêt 31/7/2015 -
À près de trois semaines de l'automne, les récoltes sont bonnes. L'Institut de veille sanitaire met en garde les cueilleurs après un grand nombre d'intoxications le mois dernier. L'amanite tue-mouches est un champignon dangereux facile à reconnaître. Mais d'autres espèces tout aussi vénéneuses sont moins repérables. L'Institut de veille sanitaire appelle les amateurs de champignon à la prudence. Les mamas prévoyantes 5/10/2013 Cette chaîne Youtube vous permettra de reconnaître certains genres de champignons. Francetv info 4/9/2015
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L'Institut national de veille sanitaire tire la sonnette d'alarme. 212 cas d'intoxication ont été recensés entre le 29 juin et le 30 août. Entre le 29 juin et le 30 août, 212 cas d'intoxication aux champignons ont été recensés. France 2 a rencontré un spécialiste de la région de Bordeaux. Pour lui, l'un des dangers qui guettent les cueilleurs ce sont les champignons qui ressemblent aux cèpes comestibles, mais qui n'en sont pas. Le centre antipoison de Bordeaux a recensé 47 intoxications en Aquitaine ces derniers mois. Heureusement, aucun de ces cas n'a été mortel mais devant la recrudescence des intoxications en France, l'Institut de veille sanitaire vient de lancer une alerte. Il existe 3 000 espèces de champignons, 60 espèces sont comestibles. Conseil numéro 1 : "être sûr de ce que l'on ramasse. En cas de doute demander l'avis à un pharmacien et s'adresser à une société de mycologie", explique Michel Pujol, président du cercle mycologique d'Aquitaine. Surtout, éviter l'amanite phalloïde, le plus dangereux des champignons de France. Francetv info 4/9/2015
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Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Dans les Hautes-Alpes, le glacier a perdu 9.30 mètres d'épaisseur en douze ans. Le bassin supérieur du glacier Blanc, le dôme des Écrins. Eltouristo CC BY-SA 3.0 Dans le parc national des Écrins (Hautes-Alpes), le glacier blanc a perdu un quart de sa surface en trente ans. Les agents du parc viennent le mesurer et, cette année, ils redoutent le pire. Avec les chaleurs de l'été, ils craignent une fonte record. Une situation inquiétante aussi constatée par les randonneurs. Chaque année, Martial prend la même photographie. Le constat est le même, le glacier a reculé. "En 2002, au niveau du front actuel il y avait à peu près 85 m d'épaisseurs de glace", décrit Martial Bouvier, garde-moniteur au parc national des Écrins. Dérèglement climatique : quand les glaciers fondent Vue panoramique du glacier en 2010. Gerboiz / domaine public Les photos aériennes montrent qu'en douze ans, le glacier a perdu 48 hectares. Les glaciers ont besoin de neige pour alimenter les sommets qui coulent ensuite naturellement vers le bas. Problème, avec un degré de plus depuis trente ans et des étés plus longs, il neige de moins en moins et le glacier ne se régénère plus. Les paysages de montagne changent et de nouvelles espèces s'installent. Une situation qui pourrait conduire à la disparition de certains glaciers. Séracs et front du glacier en 2005. Gretaz cc by-sa 3.0 Le glacier Blanc est un glacier alpin, situé dans le département des Hautes-Alpes. C’est d'ailleurs le plus grand glacier du massif des Écrins avec ses cinq kilomètres de long, et ses 7 km2. Il se trouve dans le Parc national des Écrins. Il débute vers 4 000 m d'altitude, sous le sommet de la Barre des Écrins (4 102 m), pour finir sa course à 2 300 m d'altitude près du refuge du Glacier Blanc. Il donne accès à de nombreux sommets connus : Dôme de Neige des Écrins, Barre des Écrins, Roche Faurio, pic de Neige Cordier et la montagne des Agneaux. Son épaisseur est d'environ 200 m au niveau du bassin supérieur. Sa surface quant à elle a dû passer en dessous des 7 km2 suite au recul des dernières années. Langue du glacier en 2004. Tout pour la science CC BY-SA 2.5-2.0-1.0 Depuis l'automne 2007, l'apparition d'une grotte dans la glace sur un replat au-dessus du front et de deux crevasses transversales, provoque une menace de fracture et de séparation de la partie inférieure de la langue, qui disparaîtrait rapidement, et provoquerait ainsi le recul du front à plus de 2 700 m d'altitude. Wikipedia Francetv info 4/9/2015 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Le pays pose des bâches sur ceux-ci pour tenter de freiner le phénomène. Les explications de France 3. Aux grands maux les grands remèdes. Des immenses bâches recouvrent depuis le 1er septembre deux glaciers des Dolomites au nord-est de l'Italie. Ils sont particulièrement fragilisés par des températures inhabituelles. Cet été, la température est montée jusqu'à 22 degrés à 3 000 m d'altitude. "En quelques années, le glacier a beaucoup reculé. Chaque année, on se rend compte qu'il perd du terrain, 30 mètres cette année. Mais il perd aussi en volume et ça ne fait qu'empirer", s'alerte Gianluca Tognoni, météorologue au micro de France 3. L'Italie s'inquiète de la fonte accélérée de ses glaciers Cet emballage de fortune, de couleur blanche pour réfléchir les rayons du soleil est déjà utilisé en Suisse. Il est censé servir de couverture thermique au glacier afin de préserver la couche de neige qui le protège. Le plus grand glacier d'Italie, le Mandrone, a perdu cet été l'équivalent de six années d'enneigement, provoquant d'énormes cascades en surface. Cette fonte reflète le réchauffement climatique. Le glacier Mandrone fait partie du massif d'Adamello-Presanella, lequel abrite d'importants glaciers. Il se situe dans les Préalpes orientales méridionales. Il s'élève en Italie (entre le Trentin-Haut-Adige et la Lombardie). La Cima Presanella est le point culminant du massif. Le Monte Adamello est le deuxième plus haut sommet. Le versant oriental est recouvert de glaciers. Le champ de névés du Mandrone (3 283 m) est le deuxième plus important glacier d'Italie et une aire de travail importante pour la glaciologie. Depuis quelques décennies, les glaciers de l'Adamello-Presanella traversent une phase de retrait, à cause de la hausse des températures l'été (durant la canicule de 2003, de nombreuses neiges éternelles ont disparu pour la première fois de mémoire d'homme) et surtout de la plus faible accumulation de neige durant l'automne et l'hiver due à la diminution progressive des précipitations, phénomène frappant l'ensemble des Alpes en général. Wikipedia Francetv info 2/9/2015 -
Au moment de vos achats, privilégiez plutôt les produits sans emballage ou contenus dans du verre. Si les industriels essayent de limiter les emballages, les consommateurs y sont également attentifs. Pour cela, "le meilleur réflexe c'est de ne pas choisir d'emballage du tout. Il faut savoir que certains supermarchés proposent des rayons en libre-service de pâtes ou alors de céréales, depuis déjà une dizaine d'années. C'est moins cher au kilo avec une économie à la clé conséquente de 5 à 30%", explique la journaliste Magali Boissin sur le plateau de France 2. Mieux encore, des épiceries spécialisées dans le vrac se multiplient dans les grandes villes. "Là vous pouvez acheter au poids des produits plus étonnants comme du détergeant", précise la reporter. Par ailleurs, l'emballage le plus écologique reste le verre. "Les bouteilles, les bocaux, les flacons sont recyclables à 100% et à l'infini dans l'industrie", note la spécialiste. Francetv info 3/9/2015
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Au Japon, la ville de Naraha, totalement évacuée après la catastrophe nucléaire de 2011 est redevenue habitable. Le retour autorisé par Tokyo ne rassure pas pour autant les anciens habitants. Ce retour, possible mais peu prisé, est une première pour une cité totalement évacuée après l'accident nucléaire du 11 mars 2011. Revenir ou pas à Naraha, c’est tout le dilemme que vivent les anciens habitants de cette commune sans vie depuis la catastrophe de Fukushima. Le gouvernement japonais veut, lui, démontrer qu’il est possible de décontaminer toute une région après un accident nucléaire. Le retour à Nahara a donné lieu à une cérémonie officielle Koji Sasahara/AP/SIPA La ville de Naraha est située à 30 km de la centrale de Fukushima, dans la zone interdite après la catastrophe du 11 mars 2011, que les autorités décontaminent, en raclant le sol, les champs, les habitations. Naraha est considérée aujourd’hui par le gouvernement japonais comme assainie. L’exposition à la radioactivité est revenue, dit-il, à un niveau inférieur à 20 millisieverts par an. La ligne ferroviaire a été rétablie. Un supermarché et une banque ont rouvert. Un centre de diagnostic médical est en construction. Les 7.400 habitants sont donc priés de rentrer. Le gouvernement japonais a même laissé entendre qu’il ne financera bientôt plus les maisons en préfabriqué dans lesquelles les réfugiés de la catastrophe vivent gratuitement depuis plus de quatre ans. Mais les jeunes semblent avoir quitté Naraha pour toujours. Seules, des personnes âgées y reviendront pour finir leurs jours. D'après les médias japonais, seulement un peu plus de 10% des anciens habitants se seraient inscrits au programme de réinstallation. Jusqu'à présent, le retour a été autorisé dans des parties évacuées des communes de Kawauchi et de Tamura, également situées dans la province de Fukushima. Mais c'est la première fois que la levée concerne une ville qui avait été totalement vidée de ses habitants. « On ne peut bien entendu pas dire que la sûreté soit totalement rétablie et il est clair qu’il reste une montagne de problèmes à surmonter », a convenu le maire de Naraha, Yukiei Matsumoto, dans un message à la population cet été après l’annonce de la décision de lever l’interdiction d’habiter dans la localité. Mais il soulignait aussi que « la vie de réfugié entraîne de nombreux soucis et un important stress qui ont des répercussions sur la santé d’un nombre grandissant de personnes ». Le Monde France Info 5/9/2015
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La commune japonaise de Naraha, dans la région de Fukushima, est officiellement redevenue habitable samedi à minuit. Elle est la première bourgade totalement évacuée après l'accident nucléaire du 11 mars 2011 a être à nouveau habitable. Une cérémonie marquant cette renaissance de la ville s'est tenue dans la matinée dans un parc, après une veillée aux chandelles la veille à partir de 18h00 (11h00 en Suisse) jusqu'au milieu de la nuit, selon les informations communiquées par la mairie sur son site internet. Mairie de Naraha. Altomarina — 本人撮影 CC BY-SA 3.0 Les anciens habitants (2694 foyers, 7368 personnes) avaient jusqu'à présent le droit de revenir pour préparer leur retour, mais pas de se réinstaller totalement. Selon les médias japonais, seulement un peu plus de 10% se seraient inscrits pour revenir. Un sondage datant d'octobre dernier effectué auprès des ex-habitants a révélé que 22,9% avaient décidé de ne pas revenir, 30,5% n'avaient pas tranché, 9,6% étaient prêts à rentrer et 36,1% étudieraient un retour sous condition. Les autorités estiment que le niveau d'exposition à la radioactivité à Naraha, ville située à une vingtaine de kilomètres de la centrale accidentée Fukushima Daiichi, est revenu à un seuil inférieur à 20 millisieverts par an. Ce niveau permet en théorie aux habitants, selon le gouvernement japonais et des organismes internationaux, d'y revivre presque normalement, même si la décontamination n'est ni intégrale ni parfaite. Les avis divergent cependant et les organisations écologistes s'insurgent contre ces conclusions. "Le niveau de contamination est très variable dans cette localité et selon les maisons, ce qui risque de créer des tensions entre les personnes", a déclaré récemment Jan Vande Putte de Greenpeace. Mais pour certains habitants comme Satoru Yamauchi, qui tenait avant l'accident un restaurant de nouilles "soba", c'est notoirement insuffisant et les craintes (notamment vis-à-vis de l'eau) ne sont pas levées. Jusqu'à présent, le retour a été autorisé dans les parties évacuées de Kawauchi et de Tamura (également dans la province de Fukushima), mais c'est la première fois que la levée concerne une cité intégralement vidée de ses habitants. Romandie 5/9/2015
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Une mutation génétique permet à certaines arabettes de prospérer dans les sols pollués par l’explosif. Découvert en 1863 par un chimiste allemand, le Trinitrotoluène (TNT) est un explosif utilisé par l’industrie militaire, notamment pour la fabrication de bombes. Il a été massivement employé pendant la seconde guerre mondiale puis son utilisation a progressivement décliné. De fait, de nombreux terrains militaires et les sols bombardés sont pollués par du TNT qui a un impact sur la diversité des communautés microbiennes du sol et la croissance végétale. La découverte d’une mutation chez Arabidopsis thaliana, une plante fréquemment utilisée dans les études biologiques, qui permet à la plante de décomposer l’explosif ouvre la voie à une nouvelle méthode de décontamination des sites pollués. Cette plante pousse dans les sols pollués par le TNT. Phil Roberts Le TNT réagit avec une enzyme appelée MDHAR6, associée à la protection contre le stress, en générant un composé superoxyde toxique pour les cellules végétales. Les plantes qui poussent sur un terrain pollué au TNT ont des racines atrophiées et poussent donc moins bien. Dans la revue Science, des scientifiques de l’université de York annoncent la découverte d’une lignée d’arabidopsis avec un gène MDHAR6 muté qui ne secrète plus cette enzyme. Ces plantes mutantes prospèrent dans les sols contenant du TNT mais n'ont pas montré une tolérance à d'autres substances nocives, ce qui indique que la mutation est TNT-spécifique. Plus fort encore, les scientifiques ont découvert que ces lignées pouvaient décomposer le TNT présent dans la terre. Arabidopsis thaliana est une espèce de plantes appartenant à la famille des Brassicacées. Elle est appelée Arabette des dames, Arabette de Thalius, Arabidopsis de Thalius, Arabette rameuse ou encore Fausse arabette. Cette plante a été désignée comme organisme modèle en 1998. À l’heure actuelle A. thaliana est un organisme de référence aussi bien pour la recherche végétale que pour l’évolution, la génétique ou encore la recherche fondamentale. Brona CC BY-SA 3.0 En ciblant cette enzyme dans les espèces végétales concernées, il peut être possible de produire des plantes résistantes à la toxicité du TNT. Elles permettraient de revégétaliser et de décontaminer les terrains pollués par l’explosif, qui représentent pour les seuls Etats-Unis environ 10 millions d’hectares. "L’assainissement de la terre et de l’eau suite à une activité militaire est un problème urgent. Il y a beaucoup d’intérêt à utiliser pour cela des mécanismes naturels" précise Neil Bruce, qui a dirigé cette étude. En décryptant l’action du TNT sur les plantes, les scientifiques ont également ouvert la voie au développement de nouveaux herbicides. Ils sont à la recherche de substances qui réagissent avec l’enzyme MDHAR6 comme le TNT mais qui seraient beaucoup moins toxiques pour l’environnement. "C’est aussi un aspect très important de notre travail, la résistance aux herbicides ne cesse de croître depuis les années 1970 et aucun herbicide avec un nouveau mode d’action n’a été commercialisé depuis les années 1980" conclut Neil Bruce. Sciences et avenir 4/9/2015
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Les migrateurs sont plus rapides au printemps quand ils font route vers leurs zones de reproduction qu'en automne lorsqu'ils volent vers leurs aires d'hivernage. Certains oiseaux migrateurs ont tendance à voler plus vite au printemps qu'ils ne le font à l'automne. Cette différence saisonnière dans la vitesse de vol est particulièrement visible chez les oiseaux qui voyagent sur de courtes distances. Le radar de poursuite utilisé pour suivre les oiseaux. Cecilia Nilsson. Pour mesurer la vitesse de vol de différentes espèces de passereaux migrateurs, les scientifiques de l'université de Lund les ont sondés avec un radar de poursuite installé sur la péninsule de Falsterbo, un lieu de passage de nombreux volatiles dans le sud-ouest de la Suède. Les mesures ont été effectuées durant trois ans, de nuit car les passereaux sont des voyageurs nocturnes. D'autres observations complémentaires ont été réalisées au nord et au sud du pays. Il ressort des mesures que les migrateurs volent plus vite au printemps quand ils font route vers leurs zones de reproduction européennes. Une différence nettement plus marquée chez ceux qui migrent sur de courtes distances. Le gain de temps pour le surcroît de vitesse printanier peut sembler minime "mais il est important car cela influence l'ordre d'arrivée de chaque oiseau et donc le choix du meilleur territoire" expliquent les chercheurs. À l'automne, les oiseaux prennent leur temps, ils ne sont pas aussi pressés d'atteindre leurs aires d'hivernage. Les scientifiques ont aussi noté que le vent influence fortement la date de départ des passereaux quand ils quittent la Suède. Ils attendent que les courants porteurs soient orientés dans la bonne direction pour partir et profitent de leurs puissances pour voler. Les oiseaux qui migrent le plus loin et qui ont plusieurs semaines de voyage en revanche ne sont pas influencés par les vents. Ils décollent vers leur site d'hivernage, quelles que soient les conditions météo, au prix d'une dépense d'énergie bien supérieure. "Ces résultats indiquent une modulation saisonnière étonnamment fine et indiquent que les passereaux adaptent leur comportement par rapport au vent" concluent les auteurs de l'étude. Sciences et avenir 3/9/2015
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Excellents nageurs et apnéistes, les rats peuvent circuler dans les tuyauteries sans difficulté, comme le montre une vidéo du National Geographic. Un rat peut-il s'introduire chez vous par les toilettes ? Absolument si l'on en croit cette vidéo publiée par le National Geographic. Erika Engelhaupt, éditrice scientifique du journal, a voulu comprendre la cause de ce phénomène fréquent. Son mari a donc sectionné une partie des toilettes afin de pouvoir observer la tuyauterie où le rongeur se faufile. On voit effectivement qu'un de ces rongeurs est tout à fait capable de circuler dans des tuyauteries. National Geographic 20/8/2015 Et pour cause. Non seulement ces rongeurs sont d'excellents nageurs (ils arrivent à rester à la surface de l'eau en battant des pattes arrière) mais en plus, ils peuvent retenir leur souffle pendant 3 minutes. Et quand les canalisations deviennent plus étroites, leurs griffes acérées qui accrochent même sur les surfaces les plus glissantes et leur capacité à comprimer leur cage thoracique font merveille lorsqu'il s'agit de se faufiler dans des espaces très étroits. Sciences et avenir 4/9/2015
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Les chats ont-ils besoin de la présence de leur maître pour se sentir en sécurité ? Non, selon des chercheurs anglais. Alors que l'image du chat indépendant est régulièrement battue en brèche et que Felis silvestris catus est de plus en plus reconnu comme un animal social, capable de véritables relations affectives, une récente recherche scientifique, publiée dans la revue PLOS ONE, montre que les chats adultes ne sont pourtant pas anxieux quand leur maître s'absente. Dallia était l'exemple même d'une chatte ayant un fort attachement envers moi. Arrivée quasi sauvage, elle a changé de comportement en quelques jours pour se montrer très affectueuse et très proche de moi, devant par la suite très stressée lorsque je devais m'absenter... Selon Daniel Mills, professeur de médecine vétérinaire comportementale à l'université de Lincoln (Angleterre) et directeur de l'étude : "les chats adultes sont généralement assez autonomes, même dans leurs relations sociales, et pas nécessairement dépendants des autres pour éprouver un sentiment de sécurité et de sûreté". Ainsi, contrairement au chien, le chat ne percevrait tout simplement pas son maître comme une source de sécurité. Le chat domestique est désormais plus populaire que le chien comme animal de compagnie en Europe, et notamment en France. De nombreuses personnes qui travaillent de longues heures par jour voient en lui le compagnon idéal (pas besoin de le sortir pour lui faire faire ses besoins ou l'amener à se dépenser physiquement...). Toutefois, des recherches antérieures ont suggéré que certains chats montrent des signes d'anxiété de séparation lorsqu'ils sont laissés seuls par leurs propriétaires, de la même manière que les chiens le font. "Mais les résultats de notre étude montrent qu'ils sont en fait beaucoup plus indépendants que nos compagnons canins, tranche le Pr. Daniel Mills. Il semble que ce que nous interprétons comme l'anxiété de séparation pourrait en fait être des signes de frustration". Les chercheurs ont adapté le test de la "strange situation" (situation étrange), une expérience mise au point par la psychologue du développement Mary D. Salter Ainsworth pour démontrer que le lien entre les jeunes enfants ou les chiens de compagnie avec leur soignant primaire peut être considéré comme un '"attachement sécurisant". Ainsi, le comportement de 20 chats a été étudié dans trois situations différentes (mais toujours dans un environnement étranger) : - avec leur maître, - avec un inconnu, - ou seuls. Dans chacune de ces situations, trois critères ont permis d'évaluer le niveau d'anxiété du chat : - la quantité de contacts sollicités par le chat, - son niveau de comportement passif - et les signes de détresse en l'absence du propriétaire. "Dans des situations étranges, les individus attachés cherchent à rester à proximité de leur accompagnateur, montrent des signes de détresse quand ils en sont séparés et démontrent du plaisir quand la figure de leurs attachement revient, mais ces tendances ne sont pas apparues lors de nos recherches", a déclaré le professeur Mills. Certains chats se sont montré un peu plus "bavards" lorsque leur maître a quitté la pièce que lors du départ d'un inconnu, mais "cette vocalisation pourrait tout simplement être un signe de la frustration ou une réponse apprise", conclut le scientifique. ----->Je suis partiellement d'accord avec les conclusions de cette étude. En effet, ayant actuellement plusieurs chats d'âge différent (7) et en ayant eu tout au long de ma vie un certain nombre (les miens et ceux que je côtoie), j'ai remarqué à ce niveau des comportements différents. Certains de mes chats m'accompagnent à la porte lorsque je sors, d'autres se montrent indifférents à mon départ même si deux d'entre-eux se comportent comme s'ils voulaient me suivre.... En revanche lorsque je rentre, tous m'accueillent à mon retour : ils m'attendent derrière la porte. Certains se tiennent à distance tandis que d'autres me tournent autour en miaulant et l'un d'eux sautent sur le meuble ou la chaise à proximité pour se frotter à moi... Mon chat le plus âgé, bientôt 19 ans, et la dernière arrivée Loomee (environ 18 mois selon le vétérinaire), me suivent partout... Cela pour une absence de relativement courte durée. En revanche, si je m'absente plusieurs jours, leur comportement est différent. La plupart m'ignore un moment (jusqu'à deux, voire trois jours), sauf deux... Ils ne sont pas seuls durant une plus longue absence. Il y a la présence de mon mari... J'ajoute que dans le cas d'une absence de plusieurs jours, il arrive que deux de mes chats font pipi hors de la litière pendant mon absence et durant un ou deux jours après mon retour.... La complexité des comportements chez les chats est telle, chacun ayant plus ou moins sa propre "personnalité", il m'apparaît qu'une étude sur 20 chats ne devrait pas être généralisée pour l'ensemble de la population féline. De plus il y a des races de chats, telles que le Bengal, réputées destructrices en l'absence de leur propriétaire. Je pense que des chats sans race peuvent avoir un comportement similaire. Sciences et avenir 4/9/2015
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CHEVRON / Texaco condamné à une lourde amende
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Jugements - rendus de justice monde environnemental
Ottawa - La Cour suprême canadienne a confirmé vendredi que des villageois d'Equateur pouvaient poursuivre le pétrolier américain Chevron au Canada dans le cadre d'une vaste affaire de pollution dans la forêt amazonienne. A Quito, les plaignants, qui réclament 9,5 milliards de dollars d'indemnités à Chevron, ont immédiatement annoncé leur intention de demander la saisie des actifs canadiens du groupe. Nous allons poursuivre les actifs de Chevron au Canada et devant les tribunaux qui nous semblent pertinents jusqu'à ce qu'il paie jusqu'au dernier centime de sa condamnation judiciaire, a déclaré Pablo Fajardo, avocat des plaignants, lors d'une conférence de presse. Nous allons intenter cette action le plus vite possible afin que la sentence soit exécutée au Canada et que nous puissions percevoir l'argent. Chevron détient plus 15 milliards d'actifs au Canada, a-t-il ajouté. Le groupe pétrolier avait saisi la plus haute juridiction canadienne afin d'infirmer un jugement d'une cour d'appel de l'Ontario ouvrant la voie à un procès de communautés équatoriennes à son encontre. Quelque 30.000 indigènes et petits paysans équatoriens poursuivent Chevron devant les tribunaux de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Canada, le Brésil ou l'Argentine, pour obtenir la saisie des actifs locaux de la compagnie pétrolière américaine. Chevron a été condamné en Equateur à verser une amende de 9,5 milliards de dollars pour la pollution de vastes zones de la forêt amazonienne entre 1964 et 1990 par Texaco, une société pétrolière américaine qu'il a rachetée en 2001. Les plaignants font état de cas de cancers et de maladies dus à la pollution de l'eau par le pétrole et à près de deux millions d'hectares souillés, avait rappelé en mai le gouvernement équatorien. La Cour suprême a statué que Chevron Canada détenait des actifs, comme par exemple des bâtiments, en Ontario. Le critère traditionnel de compétence fondé sur la présence est ainsi satisfait et le groupe pétrolier ne peut pas se soustraire à des poursuites, a indiqué la Cour suprême. Chevron contestait la compétence des tribunaux canadiens et, en décembre 2013, la cour d'appel de Toronto avait annulé une décision préalable de la justice canadienne qui avait débouté les villageois équatoriens. Dans une décision de sept de ses neuf juges, la Cour suprême ne se prononce pas sur la question de savoir si Chevron Canada peut être considérée à juste titre comme une débitrice judiciaire en vertu du jugement équatorien. La décision de la Cour n'a pas d'autre effet que de donner aux demandeurs la possibilité de solliciter la reconnaissance et l'exécution du jugement équatorien. Ensuite, la compagnie pétrolière peut invoquer les moyens procéduraux à sa disposition pour tenter de faire rejeter les allégations des demandeurs équatoriens. Chevron a pris acte de cette décision qui n'a aucune incidence sur la légitimité ou le caractère exécutoire d'un jugement équatorien frauduleux. Société basée aux Etats-Unis, Chevron a indiqué que le jugement équatorien est le résultat d'une fraude et de malversations diverses. Romandie 4/9/2015