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L'Irak se prépare à l'éventuel écroulement d'un barrage syrien
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
BAGDAD - L'Irak a mis au point des plans préventifs d'urgence pour parer à l'éventualité d'un écroulement d'un barrage syrien qui a été conquis il y a deux mois par les rebelles combattant le régime de Bachar al-Assad, a indiqué à l'AFP un responsable irakien. Ce barrage sur l'Euphrate, situé dans la province de Raqa et tombé entre les mains des rebelles en février, génère 880 mégawatts d'électricité. Nous avons mis au point des plans afin de prévenir les dégâts majeurs qui seraient causés par un tel incident, a indiqué à l'AFP Ali Hashem, directeur général de centre irakien de gestion des ressources hydrologiques, un service du ministère de l'Eau. Nous devons nous préparer à ce genre d'incident. Quand nous avons vu ce qui se passait en Syrie, nous avons mis au point nos plans, a-t-il indiqué, sans plus de précision quant à la nature de ces mesures préventives. Il n'a pas indiqué ce qui avait déclenché les inquiétudes des autorités irakiennes dans cette zone, relativement calme depuis qu'elle a été prise par les rebelles en février. Achevée en 1973 après cinq ans de construction, le barrage est baptisé Al-Thawra (Révolution), et selon le site internet du ministère syrien de l'Eau, il ets long de 4,5 km, haut de 60 mètres et large de 512 mètres à sa base. Sa retenue, le lac Assad, contient plus de 14 milliards de mètres cubes d'eau, à mi-parcours des 2.800 km du cours de l'Euphrate, qui coule de la Turquie à l'Irak. ROMANDIE 22/4/2013 -
A la recherche d'un développement durable : (pays, institutions....)
BelleMuezza a posté un sujet dans Divers - Insolite
L'Océanie en quête d'un développement durable à son échelle NOUMEA (France) - Un colloque international s'ouvre mercredi en Nouvelle-Calédonie pour réfléchir à la mise en oeuvre de modes de développement durable adaptés aux micro-Etats insulaires d'Océanie, ont annoncé ses organisateurs. Organisé à Koné (nord) par l'Institut de recherche pour le développement (IRD), l'Université de Nouvelle-Calédonie et l'association Agora (sciences humaines et sociales), ce colloque réunit jusque vendredi une trentaine de chercheurs et scientifiques de la région Pacifique. La conception du développement durable, véhiculée depuis le sommet de Rio en 1992, ne correspond pas aux pays océaniens. Le postulat selon lequel la croissance est infinie s'est avéré faux dans les pays développés, il l'est encore plus dans ces micro-Etats, a déclaré à l'AFP Victor David, l'un des organisateurs. Continent d'îles de 10 millions d'habitants, l'Océanie abrite une vingtaine de pays et territoires, pour la plupart pauvres en ressources, très dépendants de l'extérieur et à l'environnement naturel fragile. Plutôt que de tout miser sur une croissance économique qui rapporterait de l'argent pour acheter des biens importés, le modèle pourrait être une économie de substitution aux importations, notamment dans les domaines de l'énergie et de l'alimentation, a-t-il indiqué. Alors que les liens entre l'homme et l'environnement sont extrêmement forts en Océanie, Victor David, spécialisé en anthropologie juridique, prône par ailleurs une conception renouvelée du droit, tel que l'octroi d'une personnalité juridique à la nature. En Nouvelle-Zélande, le gouvernement a récemment a accepté de reconnaître la rivière Whanganui, en tant que personne qui a droit à une bonne santé et à un bien-être, après des négociations avec des tribus maories riveraines, a-t-il indiqué. L'impact du réchauffement climatique, auquel l'Océanie est particulièrement vulnérable, en raison de la montée du niveau de la mer, l'habitat spontané, l'exploitation minière ou la décroissance figurent au rang des autres thèmes abordés. ROMANDIE 23/4/2013 -
Pour expliquer comment le chien est passé des rigueurs du froid au confort de nos canapés, nous avons tendance à nous donner le beau rôle : des chasseurs-cueilleurs attendris par des louveteaux, auraient cherché à adopter des loups. Avec le temps, ces loups domestiqués se seraient montrés d'excellents chasseurs, et les humains les auraient gardés autour de leurs feux de camp ; au fil des évolutions ils sont devenus des chiens. Cette idée largement répandue vient d'être remise en cause. En regardant de près l'histoire de notre relation avec les loups, c'est une autre histoire qui se dessine. Tout d'abord, le loup a été domestiqué à une époque où l'homme ne tolérait guère de rivaux carnivores. Quand l'homme moderne est arrivé en Europe il y a environ 43.000 ans, il a graduellement éliminé tous les grands carnivores, y compris le chat à dents de sabre et la hyène géante. Les fossiles ne permettent pas de savoir si l'homme moderne a causé la disparition de ces grands carnivores indirectement en les affamant ou plus activement en les éliminant. Il n'en reste pas moins que, la quasi-totalité du bestiaire de l'âge de glace a disparu. L'hypothèse que l'homme se serait servi du loup pour chasser ne résiste pas non plus à l'analyse : en effet l'homme était déjà bon chasseur (bien meilleur que tous les autres grands carnivores), sans le loup. De plus, les loups sont voraces (il faut environ un cerf par jour pour dix loups) et donc il est difficile de coexister avec eux pour les nourrir. Enfin, ils ne sont guère partageurs, il suffit de voir leur comportement pendant qu'ils se nourrissent pour s'en persuader. Enfin, loin de les adopter, les humains ont tout fait pour les éradiquer tout au long de l'histoire. Au cours des siècles derniers, presque toutes les sociétés avaient réussi à éliminer les loups jusqu'à l'extinction. Les premières preuves écrites de cette persécution remontent au sixième siècle Avant Jésus Christ : Solon d'Athènes offrant une prime pour chaque loup tué. Le dernier loup a été abattu en Angleterre au 16ème siècle sur ordre d'Henry VII. En Ecosse, où la densité des forêts faisait obstacle à l'extermination des loups, on n'a pas hésité à mettre feu aux forêts pour s'en débarrasser. Le loup n'était guère mieux loti en Amérique du Nord. Dès 1930, il n'y avait plus de loups dans le bloc des 48 Etats d'Amérique. Dans ces conditions, comment expliquer que cette créature honnie ait pu se maintenir assez longtemps parmi les hommes pour évoluer jusqu'à devenir notre chien domestique ? Une nouvelle hypothèse, construite sur l'évolution, pourrait donner une explication. Elle est issue d'une étude Dr. Brian Hare qui dirige le Duke Canine Cognition Center et de Vanessa Woods, chercheuse à l'Université Duke (Caroline du Nord - Etats-Unis). Nous pensons communément que l'évolution implique la «survie du plus fort et du plus agressif» et la «disparition des plus faibles et des plus pacifiques». Or, avec le chien, c'est le caractère «du plus sociable» qui a permis sa survie. Selon l'étude du Dr. Brian Hare et de Vanessa Woods, il est plus probable que les loups aient fait le premier pas (alors qu'ils cherchaient leur nourriture dans les détritus autour des campements) et non l'inverse. Ceux des loups qui osaient s'approcher mais étaient agressifs ont sans doute été abattus par les humains ; seuls ceux qui osaient s'approcher mais se montraient sociables ont pu être tolérés. La sociabilité a changé bien des choses chez le loup : il s'est transformé, sa robe s'est tachetée, ses oreilles sont tombées et il a commencé à remuer la queue. En quelques générations, le loup sociable se différencie de son cousin sauvage et agressif. Et, au-delà de l'apparence, il change aussi de comportement (de psychologie) car le proto-chien a appris à interpréter les gestes de l'homme. Habitués que nous sommes à avoir un chien, nous trouvons normal qu'il coure derrière une balle ou un bâton pour nous le ramener. Mais cette faculté des chiens à interpréter nos gestes est tout à fait surprenante. Même nos plus proches cousins, les chimpanzés et les bonobos y arrivent plus difficilement. Le chien se comporte un peu comme le petit de l'homme dans la façon dont il nous observe. Cette faculté autorise un degré de communication extraordinaire avec nos chiens. Certains sont tellement proches de leurs maîtres qu'ils perçoivent des signes aussi discrets qu'un changement de direction du regard. Une fois doués de cette nouvelle faculté de communication, les proto-chiens sont devenus de précieux alliés pour la chasse. Aujourd'hui encore, les tribus du Nicaragua repèrent leurs proies grâce à des chiens. Dans les montagnes, la chasse aux rongeurs est 56 % plus fructueuse avec un chien que sans. Au Congo, les chasseurs disent qu'ils ne survivraient pas sans chien. Les chiens font aussi office de gardiens alertant par leur aboiement de l'approche d'intrus des tribus voisines. Ils défendent ainsi leur maîtres des prédateurs. Et pour finir, de bon gré ou non, en cas de nécessité, on pouvait se rabattre sur les chiens comme sur une réserve alimentaire en cas de besoin. Sans moyen de préservation ou de stockage des aliments, les chasseurs-cueilleurs ont constitué leurs premières réserves alimentaires sur le dos des chiens domestiques. En cas de disette, on pouvait sacrifier les moins bons chasseurs parmi les chiens pour préserver le groupe ou les chiens les plus doués. A partir de la prise de conscience de l'intérêt des chiens comme réserve alimentaire d'urgence, il n'y avait qu'un pas pour comprendre que les plantes pouvaient servir à cet usage. Ainsi, l'Homme ne s'est pas laissé attendrir par un louveteau avant de l'adopter, mais c'est probablement plutôt une meute de loups qui a amadoué l'homme pour son profit. Lorsque l'homme a réalisé qu'il avait intérêt à posséder un chien, les conséquences pour lui ont été aussi importantes que pour ces animaux. On peut même avancer l'hypothèse que les chiens ont été les catalyseurs de notre civilisation. Opinion: We Didn't Domesticate Dogs. They Domesticated Us - National Geographic NOTRE PLANETE INFO 23/4/2013
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Les équipes de sauveteurs en Chine se livrent à une course contre la montre pour retrouver des survivants au Sichuan, qui a subi un violent séisme. Les habitants de Ya'an, dans le comté montagneux de Lushan, ont été victimes samedi d'un séisme d'une magnitude de 7. Dans les zones rurales, certains habitants seraient enfouis sous les décombres de bâtiments effondrés. Selon les sauveteurs, les premières 72 heures sont cruciales pour tenter de retrouver des survivants prisonniers des décombres. Les habitants, aidés de 19.000 soldats et officiers de police, travaillent sans relâche pour retrouver le maximum de personnes avant cette échéance fatidique. Le travail des sauveteurs est gêné par les secousses secondaires. Ils découvrent aussi que les routes de montagne sont bloquées par des éboulements. Sur place, les gens manquent de produits de première nécessité, notamment de médicaments et de tentes. L'hygiène est également de plus en plus problématique. Selon les responsables régionaux du Sichuan, la mort de 192 personnes a été confirmée, et 23 personnes sont toujours portées disparues. Plus de 11 000 personnes sont blessées, dont près d'un millier sont dans une situation critique. NHK 23/4/2013
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée a indiqué avoir volontairement arrêté pendant quelques heures un système de refroidissement d'une piscine de combustible usé afin d'en retirer des dépouilles de rongeurs. Ce matin, 10H13 (à 2h13 heure française, NDLR), une patrouille de contrôle a découvert un cadavre de rat près d'un transformateur extérieur lié au système de refroidissement de la piscine 2, a expliqué Tokyo Electric Power. Pour le retrait de ce rat et le contrôle du matériel, il a été nécessaire d'éteindre le dispositif, a poursuivi la compagnie. "Le système a été stoppé à 11H36 (3h36 heure française) pour une durée d'environ 3 à 4 heures", a précisé Tepco. Le courant a par la suite été rétabli à 15h48 (7h48 heure française). Les photos dévoilées par l'opérateur de la centrale sur le site sont édifiante quant à la précarité des installations de fortunes mises en place après l'accident en mars 2011 : Voici l'environnement autour du transformateur électrique qui alimente le système de refroidissement de la piscine numéro 2 sur le site de Fukushima. Le transformateur est la boite parallélépipédique grise, posée sur le sol sous le gros tuyau noir, au niveau des fanions rouges. Photo : Tepco Le même transformateur électrique, vu de face, avec sa trappe ouverte. Le boitier présente de sérieuses lacunes en matière d'étanchéité puisque des rongeurs sont parvenus à pénétrer à l'intérieur. Photo : Tepco À l'intérieur du transformateur, deux cadavres de rongeurs ont été retrouvés. Photo : Tepco Mi-mars, c'est déjà un rat qui avait causé un court-circuit et entraîné une panne de distributeurs d'électricité qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé. Cet incident était sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit "d'arrêt à froid" mi-décembre 2011. Plusieurs fuites d'eau hautement radioactive se sont aussi récemment produites dans des réservoirs d'eau creusés dans le sol, obligeant Tepco à transvaser tant bien que mal le liquide contaminé dans d'autres cuves, encore en nombre insuffisant. SCIENCES ET AVENIR 22/4/2013 -
USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
MONTREAL - Une forte majorité d'Américains et de Canadiens sont en faveur du projet controversé d'oléoduc Keystone XL, qui acheminerait du pétrole extrait des sables bitumineux de la province canadienne de l'Alberta vers le Texas, indique un sondage publié lundi. Selon ce sondage, 70% des Américains et 60% des Canadiens interrogés par l'institut Nanos ont une opinion positive ou plutôt positive de ce projet. Une proportion encore plus importante d'Américains (74%) penche pour que le gouvernement américain approuve ce projet. Une partie des électeurs qui ont une opinion mitigée face à ce projet le soutiennent quand même, constate Nanos en expliquant cette attitude par un désir de la part des Américains de vouloir réduire la dépendance de leur pays à l'égard du pétrole importé d'outre-mer. Une majorité d'Américains (63%) et de Canadiens (55%) jugent d'ailleurs plus important d'assurer l'indépendance énergétique du continent que de lutter contre les gaz à effet de serre, ajoute le sondage. Les Québécois (53%) sont les seuls habitants des deux pays à penser majoritairement le contraire. Le sondage a été réalisé entre fin mars et début avril, soit avant la tenue, la semaine dernière, d'audiences publiques sur ce projet organisées par le département d'Etat américain, qui doit recommander au président Obama de l'approuver ou de le rejeter. 1.007 Américains et 1.013 Canadiens ont été interrogés pour cette enquête, dont la marge d'erreur est de 3,1 points. Le projet de la société TransCanada, estimé à 5,3 milliards de dollars, verrait la construction d'un oléoduc de 1.897 km de long entre l'Alberta et le Nebraska, où il serait raccordé à une autre conduite géante transportant du pétrole vers les raffineries du golfe du Mexique, au sud des Etats-Unis. ----->Je doute quelque peu du réalisme de ce sondage au vu des nombreux articles faisant état de mouvements et d'opinions contraires... bizarrement paru peu avant les consultations publiques... Il serait fait pour influencer l'opinion publique que ça ne m'étonnerait pas ! En réalité, tout dépend du type de questions (ouvertes ou fermées) et le choix du nombre de réponses autorisées. Par ailleurs, il n'est pas indiqué combien de personnes ont été sondées, ni le type d'échantillon" retenu pour répondre à ce sondage... si celui-ci a bien eu lieu... ROMANDIE 22/4/2013 -
Du pétrole découvert au large de la Guyane !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu - Infos PETROLE
LONDRES - Le britannique Tullow Oil a annoncé mardi l'échec du forage d'un troisième puits au large de la Guyane française alors qu'une première découverte de pétrole en 2011 avait fait miroiter d'énormes retombées potentielles. N'ayant rencontré aucun hydrocarbure dans le réservoir principal, le puits a été bouché et abandonné, a indiqué dans un communiqué Tullow, qui est l'un des partenaires de Shell, l'opérateur du permis d'exploration au large de la Guyane. Ce puits baptisé Priodontes-1 a été foré à une profondeur totale de 6.318 mètres dans une profondeur d'eau de 1.750 mètres. Le navire de forage Stena Ice Max va maintenant se déplacer sur le site du puits d'exploration Cebus (GM-ES-4). Le forage de ce puits, qui va tester une nouvelle couche sédimentaire totalement séparée (des puits creusés jusqu'à présent) doit commencer d'ici deux semaines, a ajouté Tulow. Bien que (le forage de) ce puits n'ait pas rencontré une quantité significative d'hydrocarbures, nous avons renforcé nos connaissances de cette zone frontière d'exploration, a déclaré Angus McCoss, responsable de l'exploration chez Tullow Oil. Nous pouvons nous attendre à un résultat plus tard cette année grâce au forage du puits Cebus, a-t-il assuré. Une découverte de pétrole avait été effectuée au large de la Guyane en 2011, lorsqu'un premier forage effectué par Tullow Oil avait rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d'eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l'océan). Sur la base de ce premier forage réussi, Shell espérait un gisement d'au moins 300 millions de barils de brut. Afin de confirmer cette découverte, le forage d'un deuxième puits, le GM-ES-2 (ou Zaedyus-2) avait été effectué à proximité du premier mais s'était déjà soldé par un échec en décembre dernier. Shell est opérateur du permis d'exploration au large de la Guyane, dont il détient 45% des parts, devant Tullow Oil (27,5%), le géant pétrolier français Total (25%) et deux autres britanniques, Northern Petroleum et Wessex, qui se partagent les 2,5% restants. ROMANDIE 23/4/2013 -
Le premier bar à chats de France pourrait bientôt ouvrir ses portes, en plein coeur de Paris. Pas de poisson d'avril cette fois, ce projet existe bel et bien. Imaginé par une amoureuse des matous, et inspiré des cafés à chats qui existent depuis plusieurs années déjà au Japon, il sera mené en partenariat avec la SPA. Margaux Mazuel espère ouvrir les portes de son café d'ici à la fin de l'été. Son but ? Faire profiter les Parisiens n'ayant pas la chance d'avoir un chat à leurs côtés, des bienfaits de la ronronthérapie, tout en offrant un toit et de l'amour à des chats venus de refuges. "Je suis vraiment très attirée par tout ce que j'ai pu lire sur la ronronthérapie et les bienfaits d'avoir un chat près de soi" explique la jeune femme au site 20minutes.fr. "Nous sommes dans la démarche de recueillir les chats et leur offrir une nouvelle maison. Nous les garderons toute leur vie, mais si quelqu’un s’attache à un chat nous ne refuserons pas l’adoption, même si ce n’est pas l’objectif du café" souligne-t-elle. C'est dans le Marais que Le café des chats devrait voir le jour. Margaux entend embaucher 3 personnes pour prendre soin de ses félins, et un cuisiner-pâtissier pour régaler les papilles de ses futurs clients. Le Café des chats vise à offrir de doux moments aux humains en compagnie d'adorables félins, mais aussi, et avant tout, à rendre des chats heureux. Une pièce interdite aux hommes leur sera réservée, et les matous auront de nombreux moments de liberté et de tranquillité, lors desquels ils pourront vivre leur vie de chats, tout simplement. Le bien-être des animaux est primordial pour Margaux. Elle insiste sur le fait que les chats seront chez eux. Les humains seront leurs invités, dans "un espace un peu hors du temps". Mais pour parvenir à réaliser son projet, Margaux a besoin d'argent. Elle a alors lancé sur internet une campagne de financement, visant à récolter 40 000 euros. Une somme qui lui permettra de payer le loyer de son café, les objets et installations nécessaires au bien-être des chats, et le salaire de ses employés. C'est de cette façon que Lauren Pears, la créatrice du premier café à chats londonien, a pu mener à bien son projet. Son café ouvrira ses portes en mai prochain dans la capitale britannique. Dans cette vidéo, Margaux Mazuel nous en dit plus sur son projet. WAMIZ 17/4/2013
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Le milan royal, espèce vulnérable, victime d'empoisonnement
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
PARIS - Le milan royal, une espèce endémique de l'Europe classée vulnérable, est toujours victime d'empoisonnement par des substances interdites visant d'autres animaux, a déploré lundi la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui a recensé 19 cadavres de ce rapace depuis le début de l'année. Depuis le début de l'année, 19 cadavres de milans royaux ont été découverts en France, indique la LPO dans un communiqué. Les autopsies réalisées permettent de dire que ces morts sont dues à l'ingestion de produits interdits qui sont encore utilisés dans les campagnes contre des animaux comme les renards ou les fouines, a expliqué à l'AFP Fabienne David, responsable des programmes à la LPO. Ces produits ne sont plus en vente mais sont encore présents dans des stocks anciens et sont illégalement utilisés, a-t-elle ajouté. Ils sont mélangés à des appâts, qui peuvent aussi attirer les milans. La LPO déplore ces actes illégaux qui anéantissent les efforts pour tenter de sauver cette espèce et demande que les produits interdits ne circulent plus librement et que des sanctions soient prises. Nous sommes en début d'année et nous avons déjà 19 cas recensés, c'est beaucoup, a commenté Fabienne David, en soulignant que le nombre réel de cas de mortalité est probablement très supérieur. Après l'Allemagne, la France est le pays accueillant la deuxième population de milans royaux. Selon le dernier décompte datant de 2008, l'Hexagone compte quelque 2.650 couples de ce rapace qui peut atteindre plus d'un mètre et demi d'envergure. L'Espagne, la Suisse, la Suède et le Royaume-Uni abritent également des populations de milans royaux dont le nombre total en Europe est estimé entre 20 et 25.000. ROMANDIE 22/4/2013 -
La majorité des anglais pour l'interdiction d'animaux sauvages dans les cirques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Des cirques sans animaux sauvages
Dix-huit mois après avoir fait une dernière "révérence" avec sa trompe au cirque qui l'exploitait et la maltraitait... elle vit dans un enclos au Safari Park de Longleat dans le Wiltshire... Elle n'est pas sortie indemne de cette vie de misère... Ses pattes arrière souffrent d'arthrite rendant sa démarche traînante... Il a semblé qu'elle était consciente des années qui passent, elle a maintenant 60 ans ! Mais elle mange bien..., humant l'air entre deux bouchées ! Le retour d'Anne sur le devant de la scène : les manchettes des journaux disant que son ancien propriétaire, Bobby Roberts, avait été reconnu coupable des accusations de maltraitance après la diffusion de la vidéo montrant comment la pauvre était battue... Que peut penser Anne de la condamnation ? L'essentiel est que Anne finit ses jours en paix... Ses yeux révèlent peu de ce que pense l'un des plus gros cerveaux du monde animal... Aristote aurait dit "l'éléphant surpasse tous les autres dans l'esprit de l'esprit". Un des gardiens s'occupant de Anne, Andy Hayton, dit "pour être honnête, elle doit sans doute penser : laissez-moi manger tranquillement". Elle ne le sait pas, mais Anne est l'animal le plus célèbre de Grande-Bretagne. Russel Crowe et Sir David Attenborough ont été la voir, ainsi que des milliers de visiteurs qui cherchent à apercevoir le plus vieil éléphant d'Europe... (les éléphants peuvent vivre aussi longtemps que les humains !...). Etant le dernier éléphant d'un cirque en Grande-Bretagne, Anne, sans le savoir, a été durant des années "un pion involontaire" entre les groupes de défense des animaux et l'industrie du cirque, riche en traditions. Elle a pu être sauvée de son destin misérable suite à un tournage en caméra caché qui a montré ses conditions de vie : enchaînée et battue à coups de fourche... Anne au Safari Park de Longleat - Photo The Independent Roberts a toujours nié les actes de maltraitance. Il est retourné dans sa Roumanie natale et n'a pu être retrouvé) mais suite au scandale révélé par le film, il a cédé sa place ! Celui-ci ne manque toutefois par de culot. En effet, lorsqu'Anne a été conduite en sécurité, escortée par la police, il a osé dire : "Si Anne est enlevée de son environnement et séparée de ceux qu'elle aime, elle dépérira et se laissera mourir" ! Et bien, monsieur le sinistre individu, j'ai le plaisir de vous dire qu'Anne se porte bien. Un médicament a permis de stabiliser son arthrite et qu'elle apprécie son enclos... De plus, elle excelle dans son rôle de "granny" (mamie) auprès des rhinocéros, avec lesquels elle partage son enclos... Elle a seulement peur de ses voisons : les pélicans qu'elle semble détester... Après avoir été enchaînée une grande partie de sa vie (elle a été capturé à 4 ans au Sri Lanka -son pays d'origine), elle apprécie de pouvoir se rouler dans la boue... Et, comme beaucoup de vieille dames, elle aime le chocolat et le vin dit Hayton. l Son quotidien : après la toilette du matin, un bain, elle passe sa journée à l'extérieur... Etonnamment elle préfère le froid et apprécie la pluie. Cela semble montrer que sa nouvelle liberté lui convient à merveille et également qu'elle concourt à reconstruire sa fonction musculaire... Longleat espère pouvoir offrir un refuge à d'autres éléphants pour leur offrir une nouvelle maison digne de leurs besoins essentiels... Pour cela le parc a lancé une collecte de fonds... En attendant, Anne est la reine ! CLIQUEZ ICI pour davantage d'informations. The Independent décembre 2012 -
La majorité des anglais pour l'interdiction d'animaux sauvages dans les cirques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Des cirques sans animaux sauvages
LONDRES, 16 avr 2013 (AFP) - Le gouvernement britannique veut interdire les animaux sauvages dans les cirques, selon un projet de loi publié mardi par le ministère de l'Agriculture. L'interdiction devrait entrer en application en décembre 2015 en Angleterre, alors que deux cirques utilisent encore 20 bêtes sauvages. Le cirque Mondoa utilise des chameaux, des lamas et des zèbres, tandis que le cirque Peter Jolly montrait des photographies de lamas sur son site internet. Le texte, qui définit les animaux sauvages comme "appartenant à une espèce qui n'est pas normalement domestiquée en Grande-Bretagne", interdit l'utilisation de ces animaux pour un numéro ou une exhibition. Depuis 2012, les propriétaires de cirque doivent obtenir une licence pour ces animaux et prendre soin de leur bien-être, ce qui inclut de prévoir un plan retraite. Pour le porte-parole de l'association du cirque classique, une interdiction était superflue. Chris Baltrop a déclaré que le monde du cirque avait accueilli les nouvelles dispositions, disant que les licences étaient la preuve que "nous faisons ça bien. ""Une interdiction est superflue, parce que nous avons montré aux gens qui observent cela de façon détachée et scientifique qu'avoir des animaux dans des cirques ne cause pas de problèmes", a-t-il déclaré à l'AFP. Une vidéo montrant une éléphante de 58 ans enchaînée et battue avec une fourche par un employé de cirque en 2011 avait ému le pays. Le propriétaire du cirque avait été reconnu coupable de maltraitance. Le responsable a été reconnu coupable d'avoir causé des souffrances à Anne (éléphant d'Asie) et condamné à 3 ans de conditionnelle... 30 millions d'amis 16/04/2013 -
chatte gestante ou non
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de amelieric dans Vos questions et les réponses
Bonjour, Oh, mais c'est génial tous les commentaires que vous faites à propos de l'évolution de la gestation de la belle Gaïa... Les indications que vous donnez ne manqueront pas de servir de repères à d'autres propriétaires de minettes dans la même situation. Si vous en avez le temps, compte tenu de vos occupations, ce serait génial de continuer à fournir des informations sur l'évolution mais aussi sur votre ressenti du comportement de votre petite protégée... Par exemple, si elle commence à chercher un petit coin à l'abri des regards (généralement plutôt sombre), si elle est plus câline... Bref, vos observations et commentaires sont et seront intéressants à plus d'un titre ! La description du vécu est souvent tout aussi important que ce que l'on peut lire dans des livres ou revues spécialisés... Merci beaucoup. Plein de caresses et de câlinous à Gaïa et des bises à vos enfants. Amicalement à vous... -
22 avril : JOURNEE INTERNATIONALE de la TERRE NOURRICIERE
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
C'est le 22 avril 1970 qu'est né le "JOUR de la TERRE", créé à l'initiative du sénateur américain Gaylord Nelson qui souhaitait encourager les étudiants à monter des projets de sensibilisation à l'environnement. L'objectif était déjà de montrer (déjà) au public l'ampleur de l'impact de l'Homme sur son environnement. L'instauration de cette journée mondiale de la Terre a ainsi permis la création de l'Agence de Protection de l'Environnement aux États-Unis, menant à l'instauration d'une première loi. Aujourd'hui, la Journée Mondiale de la Terre est l'un des événements le plus fêté dans le monde. Plus d'un milliard de personnes, dans 192 pays y participent. Un Doodle interactif sur une année Le Doodle du Jour de la Terre représente un paysage animé où il est possible d'interagir avec certaines éléments comme le soleil ou la pluie. Le mot "Google" y est dissimulé. Le G est représenté par un parterre de fleurs, les entrées des montagnes forment des O, la rivière dessine le G et le E, alors qu'un arbre se transforme en L. L'accès au moteur de recherche sur la Journée de la Terre est matérialisé par la loupe et les quatre saisons défilent au rythme du soleil et de la lune. Cette dernière apparaît en croissant jusqu'à devenir pleine. Comme la Journée Mondiale de l'Eau ou l'Earth Hour, cette célébration permet de sensibiliser les personnes aux problèmes environnementaux à l'échelle mondiale. Afin de mettre l'accès sur le côté participatif de cette journée, les organisateurs ont lancé un site internet qui permet à des millions de personnes de partager leur vision du changement climatique grâce à des photos. Le but de cette Journée Mondiale de la Terre est d'inciter les gens à agir en faveur de l'environnement. À ce événement est donc associé un autre site internet : A Billion Acts of Green, qui fait aussi partie du réseau "Earth Day". Ce site est la plus grande campagne environnementale jamais lancée. Elle vise à réunir des millions d'acteur, du particulier aux gouvernement. Objectif ? Réduire des émissions de carbone et soutenir le développement durable par de simples actions. Lancée en 2010, pour les 40 ans du Jour de la Terre, les responsables ont ainsi enregistré un milliard d'actions environnementales le 22 avril 2012. A Billion Acts of Green compte continuer son effort, vers un deuxième milliard, pour inciter le public à agir, cette fois, sur des problèmes spécifiques liés à l'environnement, comme l'exploitation de l'énergie solaire ou la protection des forêts tropicales. MAXISCIENCES 22/4/2013 - EARTH DAYH NETWORK -
Deux étudiants Africains ont mis au point un savon qui repousse les moustiques par son odeur. Grâce à l'un de ses ingrédients, il tue aussi les larves, empêchant la prolifération des moustiques dans les eaux stagnantes. Alors que doit se dérouler le 25 avril prochain la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, une avancée importante dans les recherches contre cette maladie vient peut-être d’être faite par deux étudiants de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) au Burkina Faso. Gérard Niyondiko (Burundi) et Moctar Dembele (Burki Faso) ont remportés le premier prix du concours Global Social Venture Competition (GSVC) grâce à leur invention, le Faso Soap, un savon anti-moustique qui offre l’espoir de réduire efficacement la propagation du paludisme en Afrique. Aussi appelé malaria, le paludisme est une maladie infectieuse due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium. Le parasite est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques infectés. Ces moustiques, «vecteurs» du paludisme, appartiennent tous au genre Anopheles. Composé de citronnelle, de souci officinal, de karité et d’autres ingrédients restés secrets, le Faso Soap est un savon conçu pour être accessible à tous, produit à partir de ressources 100% locales, et permettant de protéger ses utilisateurs du paludisme. Pour cela, «il possède deux caractéristiques, explique Lisa Barutel, chargée de mission GSVC. D’abord, une capacité à repousser les moustiques par son odeur. Mais il contient également un composant intérieur qui tue les larves et empêche leur prolifération dans les eaux stagnantes.» C’est donc un peu plus qu’un simple répulsif à la citronnelle… Car un des problèmes majeurs dans la lutte contre le paludisme en Afrique est que les moustiques se reproduisent très rapidement dans ces eaux stagnantes. Or, se laver ou faire la lessive avec ce savon permettrait d’enrayer cette prolifération. Les tests effectués sur un échantillon de la population à Ouagadougou se sont en tous cas révélés assez concluants. L’autre avantage du Faso Soap est son coût : 300 francs CFA, soit 0,46 centimes d’euros le pain de savon. Une aubaine quand on sait que le paludisme touche essentiellement des pays pauvres. Gérard Niyondiko et Moctar Dembele ont reçu 25.000 dollars pour avoir remporté le concours GSVC. La somme doit leur servir à perfectionner la formule et à lancer leur entreprise à l’issue de leur diplôme de Master. Selon les chiffres de l’Institut Pasteur, quelque 500 millions de cas cliniques de paludisme sont observés chaque année faisant 1 million de victimes. Et 90 % des cas recensés le sont dans les régions tropicales de l’Afrique subsaharienne, où la maladie est la première cause de mortalité. La situation est d’autant plus préoccupante que depuis plusieurs années les parasites développent des résistances aux molécules antipaludiques et les moustiques craignent de moins en moins les insecticides. Aujourd’hui, aucun vaccin n'est disponible. SCIENCES ET AVENIR 22/4/2013
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Nouvelle ligne électrique France-Espagne: début des travaux côté français
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
TOULOUSE - Les travaux de percement de la galerie destinée à abriter la ligne électrique à très haute tension (THT) reliant la France à l'Espagne, près de Perpignan, ont pris fin lundi avec la rencontre des deux tunneliers sous les Pyrénées, ont indiqué les entreprises française et espagnole. Les travaux de percement de l'ouvrage, qui doit être mis en service en 2014, ont commencé en mars 2012 côté espagnol et octobre 2012 côté français. Confiés au groupe Eiffage-Dragados, ils seront complètement terminés en janvier 2014, avec l'équipement interne de la galerie et la pose des câbles de la ligne. Cette ligne à très haute tension offrira une puissance de 2 fois 1.000 mégawatts à courant continu, ce qui constitue une première mondiale, selon Réseau Transport d'Electricité (RTE), Red Electrica de Espana (REE) et leur société commune, Inelfe (Interconnexion électrique France-Espagne). Elle permettra de doubler la capacité d'échange d'électricité entre la France et l'Espagne, indiquent-elles. La galerie de 8,5 km de long est située à côté du tunnel de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre la Junquera (Espagne) et Montesquieu-des-Albères (France). Elle permettra à une ligne de 320.000 volts de relier électriquement les deux pays avec un impact environnemental minimal, selon les entreprises. C'est la 5e ligne d'interconnexion avec l'Espagne et la première à être construite depuis 30 ans. Face à une forte mobilisation des défenseurs de l'environnement, un projet initial de THT aérienne avait été abandonné il y a plusieurs années pour laisser la place au projet de liaison souterraine. Cette nouvelle ligne, représentant un investissement de 700 millions d'euros, aura une longueur totale de 65 km. Déclaré d'intérêt européen, le projet est financé par l'Union européenne à hauteur de 225 millions d'euros dans le cadre du programme EEPR (European Energy programme for recovery) et bénéficie d'un prêt de 350 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI). ROMANDIE 22/4/2013 -
JOHANNESBURG - Le guépard, l'animal terrestre le plus rapide du monde, a survécu à tous les bouleversements de la planète depuis quatre millions d'années. Mais en quelques décennies, l'homme a réussi à le placer sur la liste des espèces menacées, en raison de la réduction et du morcellement rapide de son espace vital. Ce chasseur, connu pour ses pointes de vitesse à 120 km/h, est d'autant plus en danger qu'il est le seul gros félin à s'adapter très mal dans les parcs naturels protégés, où il est victime de la concurrence avec les autres prédateurs. Au début du XXe siècle, la population mondiale de guépards se montait à environ 100.000 individus. Cet élégant félin, efflanqué comme un lévrier, était répandu dans toute l'Afrique, au Moyen-Orient, en Iran et dans plusieurs pays d'Asie. Il en reste à peine 10.000 en liberté aujourd'hui, en Afrique, et une toute petite population d'une centaine d'individus en Iran. Dans la seule Afrique, affirme l'ONG de défense des félins Panthera, le guépard a disparu de 77% de son territoire original. Le principal obstacle à la survie de l'espèce dans la nature, c'est la réduction et la fragmentation de son habitat, ainsi que les conflits avec l'homme, note pour l'AFP le professeur Laurie Marker, du CCC (Fonds de protection du guépard) basé en Namibie, le pays d'Afrique qui, pour l'instant, a su le mieux protéger sa population. Si aucune mesure spécifique n'est prise, la disparition du guépard sauvage est programmée pour les années 2030, selon les experts. Contrairement à l'éléphant ou au rhinocéros, autres espèces menacées, le guépard n'est pourtant pas la cible des braconniers. Mais il cumule les handicaps pour survivre dans un monde où les territoires sauvages se réduisent d'année en année. Les guépards ne s'adaptent pas dans les réserves protégées, en raison d'une concurrence trop intense avec les autres prédateurs, qui prospèrent dans ces parcs, explique Laurie Marker, et la plupart des réserves sont incapables de maintenir des populations viables de guépards. Parce qu'il est le plus faible des prédateurs, il est systématiquement perdant en cas d'affrontement avec des lions ou des léopards, plus lourds et plus puissants que lui. Dans le meilleur des cas, ils lui volent ses proies avant que le guépard ait eu le temps de manger. Au pire, ils le tuent. Ce sprinteur émérite d'une cinquantaine de kilos a donc besoin d'espaces ouverts très vastes, avec une faible densité de carnivores. En Afrique, on estime ainsi que 90% des guépards vivent hors des zones naturelles gérées par l'homme. Ce qui les met à la merci des fusils des fermiers, qui défendent leur bétail. Autre handicap: la consanguinité naturelle de l'espèce. Les scientifiques pensent que, lors de la dernière glaciation il y a 10.000 ans, la population mondiale de guépards a été réduite à une poignée d'individus. Qui se sont reproduits entre proches parents, au détriment de la diversité génétique. Cette consanguinité entraîne, entre autres conséquences, un taux de fécondité très faible. Pour favoriser le brassage des gènes, les guépards ont donc besoin, plus encore que d'autres espèces, de pouvoir se déplacer librement et migrer d'un territoire à l'autre. Ce qui devient de moins en moins possible en Afrique, en raison du développement des infrastructures humaines. Or, les chercheurs savent qu'une espèce scindée en micro-populations isolées les unes des autres est menacée d'extinction rapide. A court terme, c'est donc l'élevage de cet animal, très facile à apprivoiser, qui permet de conserver le patrimoine génétique. Des éleveurs privés, notamment en Afrique du Sud, échangent entre eux des animaux et entretiennent une population en bonne santé. Pionnier de la reproduction en captivité, le centre Ann van Dyck, dans la région de Johannesburg, a déjà obtenu à lui seul 800 naissances depuis les années 70. Un chiffre encourageant pour la survie de l'espèce. Mais pour quel avenir? Nos recherches et nos expériences démontrent que des guépards qui n'ont pas vécu au moins dix-huit mois avec leur mère dans leur habitat naturel ont beaucoup de mal à revenir à l'état sauvage, affirme le Dr Marker. Si l'apprentissage de la chasse et l'identification des dangers sont, en effet, deux éléments indispensables à la survie dans la brousse, certains éleveurs veulent tout de même croire au miracle. Nous avons espoir de relâcher très prochainement trois guépards, dans un environnement totalement sauvage, avec le moins possible d'interaction humaine, affirme ainsi Damien Vergnaud, propriétaire d'une réserve privée de 10.000 ha aux portes du désert du Karoo, dans l'arrière-pays du Cap. Dans l'espace qui leur sera dévolu, les guépards trouveront des proies, mais aucun autre prédateur pour les leur disputer. Une première étape pour une tentative de retour à la nature. ROMANDIE 22/4/2013
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Création d'une co-entreprise pour promouvoir le solaire en Arabie Saoudite
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
PARIS - Le producteur de matériaux semi-conducteurs Soitec a signé un accord avec le saoudien Khaled Juffali Company (KJC) pour créer une coentreprise afin d'accompagner le développement du marché de l'énergie solaire en Arabie Saoudite, a-t-il annoncé lundi. Les termes de ce protocole prévoient la création par les deux partenaires d'une coentreprise pour assurer la commercialisation et la vente de modules photovoltaïques à concentration (CPV) dans le royaume saoudien, en favorisant les retombées pour l'économie locale, a-t-il indiqué dans un communiqué. Il s'inscrit dans le droit fil de la dynamique impulsée par l'Arabie Saoudite pour explorer et exploiter les sources d'énergie renouvelable, a-t-il précisé. Soitec fournira son expertise technique et commerciale dans le domaine du solaire tandis que KJC, qui est une société saoudienne d'investissements, facilitera l'accès aux principaux interlocuteurs locaux et régionaux, et partagera son expérience en gestion de joint-ventures internationales, selon le document. Grâce à sa technologie CPV de pointe, notre partenariat bénéficiera d'un réel avantage concurrentiel et contribuera à l'atteinte du potentiel solaire de notre Royaume. La technologie CPV est en effet parfaitement adaptée aux pays qui, comme l'Arabie Saoudite, bénéficient d'un fort ensoleillement, a commenté Cheikh Khaled Juffali, fondateur et président de KJC. Le profil de KJC correspond parfaitement à notre volonté d'association avec un partenaire saoudien de haut niveau, ayant une compréhension poussée de la manière dont une activité se développe durablement et sur le long terme dans ce pays très important pour nous, a de son côté déclaré Gaetan Borgers, vice-président exécutif Energie solaire de Soitec. ROMANDIE 22/4/2013 -
SUISSE : Axpo voudra être dédommagé en cas d'arrêt prématuré des centrales
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Berne (awp/ats) - Une éventuelle limitation de l'exploitation des centrales nucléaires pose la question de l'indemnisation des exploitants. En la matière, l'Office fédéral de la justice (OFJ) arrive à une autre conclusion que le patron de l'entreprise énergétique Axpo, Heinz Karrer. Selon une expertise de l'OFJ, les indemnités se borneraient aux investissements qui ne pourraient plus être amortis en raison de la limitation d'exploitation. Les dépenses consacrées aux derniers développements techniques seraient comprises dans ce paquet. Les indemnités seraient toutefois caduques si on se réfère à la protection de l'environnement, selon l'expertise de l'OFJ citée dimanche par la "SonntagsZeitung" et la "Zentralschweiz am Sonntag" et dont l'ats s'est procuré une copie. Les experts de la Confédération partent du principe que la construction de nouvelles centrales nucléaires reste autorisée. En cas d'interdiction, "la question des indemnisations se poserait en de nouveaux termes". Avec leur initiative "sortir du nucléaire", les Verts visent justement une telle interdiction. En cas de limitation de l'exploitation des centrales, Heinz Karrer, le patron de l'entreprise énergétique Axpo, demande non seulement des indemnisations pour les investissements non amortis, mais aussi pour les gains non réalisés. C'est ce qu'il annonçait samedi dans la "Neue Zürcher Zeitung". De son point de vue, la décision ou non de laisser en service une centrale devrait rester du seul ressort des exploitants et de l'autorité de surveillance. Si les deux réacteurs Beznau I et Beznau II exploités par Axpo à Kleindöttingen (AG) devaient être arrêtés après 50 ans d'exploitation, les exigences de l'entreprise s'élèveraient "à plusieurs centaines de millions de francs". Selon Heinz Karrer, qui est aussi président de l'organisation des entreprises d'électricité Swisselectric, les demandes totales des exploitants de centrales en cas de dates limites concrètes dépasseraient certainement le milliard de francs. Différents scénarios circulent actuellement sur la mise en oeuvre de l'abandon progressif du nucléaire décidé par le Conseil fédéral. Celui-ci veut exploiter les centrales aussi longtemps qu'elles sont considérées comme sûres. L'initiative des Verts exige en revanche leur arrêt après 45 ans de fonctionnement. La Commission de l'énergie du Conseil National prône une voie médiane. Début avril, elle a adopté une motion demandant aux exploitants d'une centrale en service depuis 40 ans de soumettre aux autorités un concept propre à garantir une exploitation sûre pour dix années supplémentaires au plus. La décision de la commission se base sur l'expertise de l'OFJ, qui explique qu'un délai maximal individuel pour chaque centrale se justifie davantage qu'un délai uniforme pour toutes les centrales. Dans leur rapport, les experts de l'OFJ soulignent qu'un abandon prématuré d'une centrale ne constitue pas une entorse à la liberté économique. Après la catastrophe du réacteur de Fukushima, "il est pour le moins défendable de mettre l'accent sur l'intérêt public et non pas sur la liberté économique", expliquent-ils. La limitation de la garantie de propriété peut également se justifier de cette manière. Les experts partent du principe que l'arrêt précoce des centrales sera réglé par la loi sur l'énergie nucléaire. ROMANDIE 22/4/2013 -
Les opérations de secours dans la région du sud-ouest de la Chine frappée samedi par un séisme meurtrier s'intensifiaient lundi. Mais les répliques sismiques et les difficultés d'accès aux zones sinistrées compliquent la mission des secouristes. Le dernier bilan officiel des victimes s'établissait lundi à 188 morts, 25 disparus et près de 11'500 blessés. Plus de 48 heures après la secousse de magnitude 6,6 qui a ébranlé la province du Sichuan, l'une des plus peuplées de Chine, certains sites n'étaient encore accessibles qu'à pied. Un groupe de 198 secouristes dépêchés par la Russie était attendu lundi à l'aéroport de Chengdu, a annoncé l'agence de sismologie provinciale, citée par l'agence de presse Chine nouvelle. De la capitale du Sichuan, ils devaient se rendre immédiatement dans la zone touchée de la ville de Ya'an. Ils rejoindront les milliers de militaires, pompiers, policiers, déjà à pied d'oeuvre. Des volontaires et bénévoles, non mandatés par les autorités, ont également afflué de tout le pays, ajoutant à la congestion sur les routes. Plus de 2000 répliques sismiques, la plus violente atteignant 5,4 de magnitude, se sont succédé depuis samedi matin. Ces répétitions ont augmenté la psychose des rescapés, aussi inquiets par la pluie attendue dans la région et qui pourrait aggraver les conditions. Environ 17'000 familles ont perdu leur domicile dans la catastrophe, selon le bureau des affaires civiles du Sichuan. ROMANDIE 22/4/2013
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PARIS - Le périphérique parisien célèbre jeudi ses quarante ans mais ses quelque 100.000 riverains ne sont pas à la fête: pour eux, le périph', c'est avant tout du bruit et de la poussière. Il y a trop de poussière: on la retrouve partout: sur les meubles, au sol... Pratiquement tous les jours, il faut passer l'aspirateur ou un coup d'éponge, décrit Pascal Okitadjanga, 48 ans. Comme lui, des dizaines de milliers de Parisiens et de banlieusards vivent à proximité de cette autoroute urbaine de 35 km qui voit défiler jusqu'à 270.000 voitures chaque jour. De chaque côté de cette frontière entre Paris et la banlieue, des centaines d'immeubles de logements se toisent, à quelques mètres du flot ininterrompu de véhicules. Cent mille riverains, l'équivalent d'une ville comme Nancy, sont exposés aux nuisances. Près du périphérique, c'est là où on a les niveaux les plus importants de dioxyde d'azote, relève Arthur de Pas, ingénieur communication à Airparif. Le niveau de particules produites notamment par les véhicules diesel dépasse lui aussi les normes autorisées. Les tours d'immeubles côtoyant des écoles, des maisons de retraite et des équipements sportifs, ça pose des questions en termes de santé par rapport aux personnes sensibles, souligne Arthur De Pas. Selon une étude de l'observatoire régional de santé d'Ile-de-France, la proximité des axes à fort trafic routier est responsable de 16% des nouveaux cas d'asthme chez les enfants. La pollution provoque aussi des hospitalisations pour causes cardiorespiratoires et des décès anticipés. La situation est telle que la France est poursuivie par la Commission européenne devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour ses mauvais résultats en termes de pollution aux particules fines. Les voisins du périphérique subissent aussi son ronronnement omniprésent. On a des fenêtres à double vitrage, mais ça ne suffit pas, il y a toujours du bruit, se plaint Fatha Benabdellah, dont les fenêtres donnant sur l'axe routier restent toujours fermées. 60.000 personnes sont touchées par le bruit du périphérique, dont 40.000 sont en situation de dépassement des valeurs limites, explique Fanny Mietlicki, directrice de Bruitparif. Le pire moment: de 05h00 à 07h00, juste avant l'heure de pointe, lorsque les autos roulent à vive allure aux côtés de véhicules utilitaires et de poids lourds, plus nombreux à cette heure. A certains endroits, pour les riverains, c'est comme si on passait l'aspirateur sur le balcon en continu, décrit Fanny Mietlicki. Un bruit de fond auquel s'ajoutent des bruits intempestifs: sirènes, motos pétaradantes, klaxons. Pour leur tranquillité, Bruitparif préconise de réduire la vitesse autorisée, en ne dépassant pas 50 km/h la nuit. La mairie de Paris a pour l'instant pour objectif d'abaisser la vitesse à 70 km/h, contre 80 actuellement. Cela a un impact positif en termes de sécurité routière, de lutte contre la pollution et contre les nuisances sonores, explique Julien Bargeton, adjoint PS au maire de Paris chargé des transports. C'est une décision qui dépend du gouvernement, on attend la réponse, précise-t-il. A deux endroits, Porte des Lilas et Porte de Vanves, le périphérique a été couvert, augmentant sensiblement la qualité de vie du quartier. On envisage de faire d'autres couvertures, mais ce sont des ouvrages très coûteux, qui se chiffrent en centaines de millions d'euros, commente M. Bargeton. Un revêtement anti-bruit est également testé Porte de Vincennes, qui a permis d'abaisser le niveau sonore de quelques décibels. L'adjoint EELV à l'environnement René Dutrey rêve lui à moyen terme de remplacer le périphérique par un boulevard classique, avec des feux rouges, une circulation en baisse et des véhicules diesel moins nombreux. Un argument pourrait convaincre les automobilistes de lever le pied: dans leurs voitures, ce sont eux qui sont les plus exposés à la pollution. ROMANDIE 22/4/2013
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SYDNEY - Un Français originaire d'Avignon (sud-est de la France) travaillant sur des bateaux de pêche en Australie s'est miraculeusement libéré de l'étreinte d'un crocodile qui l'avait saisi à la tête en le boxant jusqu'à ce qu'il renonce, a-t-il relaté lundi à des médias australiens. Yoann Galeran, 29 ans, nageait dans l'obscurité dimanche soir à Nhulunbuy (extrême nord) afin de récupérer une annexe lorsque l'animal, un crocodile de mer de 2 à 2,5 mètres de long, a refermé sa gueule sur lui pour l'entraîner vers le fond. Je nageais et peut-être à quatre ou cinq mètres du bateau, j'ai senti comme des pierres heurter ma tête, quelque chose de puissant et j'ai compris que c'était un crocodile, a-t-il déclaré à la radio publique ABC News. Tout s'est passé en cinq secondes (...). Je me suis juste dit que si je voulais me battre pour survivre, il fallait que je bouge le plus possible. Il m'a pris entre le haut du corps, côté gauche, et le cou et a tenté de m'entraîner au fond. Je l'ai frappé où je pouvais, a-t-il raconté, cité en anglais. Des photos publiée sur le site d'ABC montrent Yoann Galeran, un jeune homme athlétique, avec au moins deux plaies au cou et dans le dos. Photo Associated Press J'ai eu de la chance. Si ç'avait été un crocodile plus gros, je n'aurais peut-être plus de tête. Le marin est parvenu à se hisser à bord de l'annexe et à regagner la rive d'où il a été transporté à l'hôpital pour recevoir des soins. Il était de retour en mer lundi matin, selon ABC. Le crocodile marin, qui peut atteindre jusqu'à 7 mètres de long et peser plus d'une tonne, est abondant dans le nord tropical de l'Australie. Espèce protégée depuis les années 1970, sa population a considérablement augmenté depuis, et le nombre de victimes humaines a augmenté en proportion. Selon Yoann Galeran, des enfants se baignent fréquemment à l'endroit où il a été attaqué. Il faut faire quelque chose, probablement le tuer, a-t-il estimé. En attendant que son sort soit fixé, des agents de la province, le Territoire du Nord, ont installé un piège pour capturer le crocodile lundi. Un zoologue, Charlie Manolis, estime à 40 kilos le poids du reptile qui a probablement sous-estimé la taille et la force de sa proie. S'il avait fait quatre mètres, il y avait 100% de chances qu'il y reste, a-t-il dit. Les crocodiles sont nombreux dans la région de Nhulunbuy, où les aborigènes le considèrent comme un animal sacré. Mais les cubozoaires, des méduses pourvues d'un venin mortel, représentent un danger plus grand encore, selon lui. ROMANDIE 22/4/2013
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Les scientifiques en passe de redonner vie à des espèces disparues
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Espèces disparues
PARIS - Des troupeaux de mammouths piétinant de nouveau le sol sibérien? Ce n'est pas un mauvais remake de Jurassic Park mais un exploit à la portée des généticiens, dont certains pensent pouvoir ressusciter des espèces disparues depuis des décennies, voire des millénaires, grâce à leur ADN. Voici 60 ans, le 25 avril 1953, Francis Crick et James Watson décrivaient pour la première fois dans une étude la structure de l'ADN (acide désoxyribonucléique), la fameuse molécule en forme de double hélice renfermant le patrimoine génétique de toute forme de vie. Aujourd'hui, certains experts utilisent cette clef pour faire sauter le verrou du vivant et tenter de cloner des espèces éteintes à partir de vieux échantillons conservés dans les muséums. Le mois dernier, des scientifiques du projet australien Lazare ont annoncé avoir récupéré des noyaux morts dans les cellules d'une étrange petite grenouille, considérée comme éteinte depuis 1983, pour les injecter dans la cellule énucléée d'une cousine éloignée, bien vivante celle-là. Surgelé depuis 40 ans, ce matériel génétique de la grenouille Rheobatrachus silus est revenu à la vie, comme le Lazare biblique. Certaines cellules d'oeufs ainsi bricolées ont commencé à se multiplier pour former des débuts d'embryons. Certes, les embryons clonés ont tous péri en quelques jours, mais les chercheurs restent convaincus de pouvoir accomplir le miracle de la dé-extinction de cette grenouille. Pour la grenouille, ça pourrait prendre un ou deux ans. Pour un mammouth, peut-être 20 ou 30 ans, peut-être moins, estime Hendrik Poinar, spécialiste de la génétique de l'évolution et de l'ADN ancien à l'université canadienne McMaster, interrogé par l'AFP sur cette nouvelle mode des biotechnologies. Car la liste ne s'arrête pas là: le tigre de Tasmanie, un marsupial carnivore aux allures de loup zébré rayé de la carte dans les années 1930, l'oiseau dodo, disparu depuis la fin du XVIIe siècle... La dé-extinction compte déjà un succès à son actif: en 2009, un bouquetin des Pyrénées avait été cloné à partir de cellules provenant du dernier représentant de cette espèce, mort en 2000. Un succès mitigé toutefois car le bébé, porté par une chèvre domestique, était mort au bout d'une dizaine de minutes en raison d'une malformation des poumons. Malgré ces difficultés et les limites du clonage par transfert de noyau de cellule adulte, les biologistes impliqués dans ces projets restent confiants. Et ils peuvent toujours espérer un jour intervenir directement au niveau du génome, c'est-à-dire insérer des bouts d'ADN caractéristiques d'un animal disparu dans le génome d'une espèce très proche. Ramener à la vie des dinosaures, disparus voici 65 millions d'années, comme dans le film de Steven Spielberg restera inenvisageable car leur ADN est trop dégradé. Mais les spécialistes pensent tout de même pouvoir remonter jusqu'à 200.000 ans en arrière dans l'arbre de l'évolution. Largement suffisant pour ressusciter des tigres à dents de sabre ou l'homme de Neandertal... J'imagine que s'il n'y avait aucune loi ou morale contre ça, on pourrait repeupler de vastes étendues de Sibérie avec des mammouths et des lions des cavernes, déclare Hendrik Poinar. La vraie question c'est: "Est-ce qu'on doit le faire?" Carrie Friese, sociologue à la London School of Economics, redoute que cette course à l'exploit scientifique ne laisse l'éthique sur le bord du chemin. Je crains qu'on pense davantage à la possibilité de réussir qu'à ce qu'on fera de l'être vivant qui en résultera, dit-elle. Un animal est plus que son seul génome, tout n'est pas inscrit dans son ADN alors comment fera-t-il pour apprendre à se nourrir, chasser, voler...? Bref, comment un dodo apprend-il à devenir un dodo ?, ajoute Carrie Friese. Hank Greely, spécialiste de la bioéthique à l'Université américaine de Stanford, reste très enthousiaste à l'idée de pouvoir ressusciter une espèce. La meilleure raison de le faire, c'est tout simplement que ce serait formidable, vraiment très cool, dit-il, évoquant aussi des bénéfices potentiels pour la science et la biodiversité. Mais pas à n'importe quel prix, insiste le chercheur. En effet, de nombreuses espèces ayant disparu en même temps que leur milieu naturel, leur progéniture clonée n'aurait nulle part où aller et deviendrait fatalement des bêtes de zoo. Au pire, les espèces ressuscitées pourraient même devenir invasives et recoloniser certains milieux, au détriment d'autres espèces menacées mais toujours bien vivantes, elles. La dé-extinction est une application particulièrement intrigante du contrôle croissant que nous avons sur le vivant. Nous pensons que cela va arriver. La question la plus intéressante et la plus importante qui se pose, c'est comment l'humanité va s'y prendre, concluaient récemment Hank Greely et son collègue Jacob Sherkow dans un article sur le sujet. ROMANDIE 22/4/2013 -
JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO - L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a averti lundi qu'il fallait absolument renforcer la fiabilité des équipements vitaux de la centrale saccagée de Fukushima, après une série d'incidents qui pourraient, selon elle, être probablement suivis d'autres. Une mission de l'organisme onusien s'est rendue en milieu et fin de semaine dernière à Fukushima Daiichi alors que les pépins s'enchaînent dans ce complexe atomique mis en péril par le violent séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon. La compagnie exploitante, Tokyo Electric Power (Tepco), doit poursuivre ses efforts pour améliorer la fiabilité des systèmes essentiels, pour évaluer l'intégrité des installations et pour élever la protection vis-à-vis des risques extérieurs, a souligné dans un communiqué l'AIEA, à l'issue de cette inspection réalisée à la demande du gouvernement japonais. Les 13 experts ont passé en revue les méthodes et plans de Tepco, fait le point sur l'état actuel des réacteurs et des piscines de combustible, évalué la situation des rejets radioactifs et pris la mesure des difficultés de gestion de l'énorme quantité d'eau radioactive stockée sur place. L'eau accumulée sur le site est le plus gros problème a souligné lors d'une conférence de presse à Tokyo Juan Carlos Lentijo, qui conduisait la mission de l'AIEA sur place. La compagnie d'électricité doit stocker plus de 250.000 tonnes d'eau radioactive, mais elle est confrontée à des fuites sur trois de ses sept réservoirs souterrains, au point qu'elle vient de décider d'abandonner l'utilisation de ces bassins et de stocker l'eau dans des grosses cuves en surface, déjà très nombreuses mais encore insuffisantes. Tepco a en outre rencontré ces derniers temps d'autres problèmes dans la centrale, dont un nouveau lundi avec deux rats morts dans un transformateur électrique, une découverte macabre qui a forcé à stopper temporairement le système de refroidissement d'une piscine de désactivation de combustible usé. Mi-mars, une panne de distributeurs d'électricité avait paralysé durant près de 30 heures une partie des moyens de refroidissement des piscines, déjà à cause d'un court-circuit provoqué par un rat. Cet incident, sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit d'arrêt à froid mi-décembre 2011, avait révélé la précarité des dispositifs actuellement en service, installés en urgence au moment aigu de la crise. M. Lentijo a prévenu: il est prévisible que dans un site aussi complexe des incidents additionnels vont se produire, comme c'est le cas en exploitation normale. Ce qui est important, c'est d'avoir une forte capacité à identifier le plus vite possible les défauts et à y répondre, a-t-il ajouté, précisant que l'AIEA était à la disposition de Tepco pour des conseils et aides. Le Japon a abordé le démantèlement de l'usine en temps opportun avec des plans logiques et rationnels pour la tâche la plus complexe: extraire le combustible des réacteurs endommagés, estime l'AIEA, mais le grand public ne partage pas nécessairement cette opinion optimiste. L'AIEA, qui assure avoir pu conduire des discussions franches, ouvertes et professionnelles avec les responsables de la compagnie nippone, le reconnaît d'ailleurs: Tepco s'inquiète d'avoir perdu de la crédibilité auprès du public. Ils doivent absolument mettre en place des dispositions supplémentaires pour regagner la confiance de la société, a insisté M. Lentijo. ROMANDIE 22/4/2013 -
Les animaux les plus dangereux ne sont pas toujours ceux que l'on croit ! Pendant longtemps la plupart d'entre-eux ont fait l'objet d'extermination... Mais depuis que l'homme a réalisé qu'ils étaient utiles à leur écosystème c'est moins fréquemment le cas... De plus ils sont utiles aussi à l'homme pour fabriquer des antidotes et des médicaments pour l'homme... Ce reportage est construit de manière à évaluer la toxicité des venins selon des paramètres précis : l'occurrence de rencontrer le prédateur et donc de se faire mordre, ses conséquences, les risques sur la santé humaine, etc... Tout ceci est bien expliqué tout au long du reportage... .