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ASUNCION - L'épidémie de dengue a atteint 70.000 personnes et fait 48 morts au Paraguay en 2013, une ampleur historique, a indiqué lundi le ministre de la Santé Antonio Arbo à des journalistes. Cette année est celle où l'épidémie a atteint son niveau le plus important et le plus grave dans l'histoire, a déclaré M. Arbo. Il a souligné que plus de 110.000 cas rapportés attendaient d'être confirmés. Le nombre de contaminés est quatre fois supérieur à celui de 2012, a observé le ministre, bien que le nombre de morts reste pour l'instant inférieur. M. Arbo a critiqué les habitants de la capitale et du département central (région métropolitaine d'Asuncion) pour leur indifférence envers le nettoyage des immeubles, alors que la maladie, une infection virale, est transmise par les moustiques. Quand l'on demande aux gens s'ils savent ce qu'est la dengue, 90% répondent oui mais quand on les sonde pour savoir s'ils ont fait quelque chose afin d'éviter sa propagation, seuls 30% d'entre eux répondent oui, a déploré le ministre. Il a en outre estimé que les personnes aisées, propriétaires de grandes résidences, étaient celles qui coopéraient le moins pour combattre l'épidémie. Les personnes riches font obstruction au travail des fonctionnaires assignés à la visite du voisinage, a-t-il affirmé, avant de mentionner le cas d'un propriétaire refusant l'accès à sa résidence dont la piscine était un foyer épidémique. Généralement, la maladie provoque une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs articulaires et peut devenir hémorragique et mortelle. Le pic de contamination se situe habituellement en avril. En Amérique du Sud, c'est le Paraguay qui compte le taux de mortalité dû à la dengue le plus élevé, selon la directrice du Département de vigilance sanitaire du Paraguay. La recrudescence des cas de dengue touche aussi le Brésil voisin. Du 1er au 23 janvier, 635.000 cas et 108 morts ont été dénombrés par le ministère de la Santé. ROMANDIE 30/4/2013
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Australie/gaz: Woodside la polémique sur l'exploitation d'un champ gazier offshore
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans GAZ NATUREL
SYDNEY - Le groupe australien Woodside Petroleum a annoncé mardi avoir signé un accord de partenariat technologique avec l'anglo-néerlandais Shell pour tenter de relancer son projet de terminal gazier en Australie avec des unités flottantes de gaz naturel liquéfié (FLNG). Woodside avait annoncé à la mi-avril l'abandon du projet de contruction à James Price Point, dans le nord de l'Etat d'Australie occidentale, d'une usine de transformation en GNL du gaz extrait du champ Browse évalué à quelque 40 milliards de dollars australiens (31,7 milliards d'euros). Les coûts ont sapé la pertinence commerciale de ce complexe censé produire 12 millions de tonnes de GNL annuellement pour une entrée sur le marché en 2017. Mardi, Woodside a décidé de relancer le projet en mettant à l'étude la technologie des unités flottantes avec l'aide de Shell, partenaire dans le champ Browse. Ces unités ont le potentiel pour commercialiser la production de Browse dans les délais les plus courts, a assuré le patron du groupe australien, Peter Coleman. L'accord devra être approuvé par les autres partenaires de Woodside, le britannique BP, les japonais Mitsubishi et Mitsui, et le chinois PetroChina. Le projet de Woodside s'était heurté aux protecteurs de la nature et aux Aborigènes, qui l'accusaient de saccager la zone de Kimberley, une région du nord de l'Australie occidentale, sauvage et très peu peuplée. L'Australie, qui devrait ravir au Qatar sa place de premier exportateur mondial de GNL d'ici 2017, compte actuellement trois unités de transformations du gaz en LNG et sept en construction, selon l'association d'exploration et production pétrolières du pays. Les champs gaziers de Browse comprennent trois champs en eau profonde à quelque 400 km au nord de Broome (région de Kimberley). ROMANDIE 30/4/2013 -
FRANCE / BURE / ANDRA / CIGEO: enfouissement des nucléaires "dangereux ou pas"?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
PARIS - Des associations opposées au projet de tombeau de déchets radioactifs à Bure (est de la France) ont décidé d'assigner mardi devant la justice l'agence en charge du programme pour avoir délibérément dissimulé l'intérêt de la ressource géothermique du lieu afin d'imposer une installation nucléaire. L'assignation de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) en responsabilité pour faute sera déposée aujourd'hui devant le Tribunal de grande instance de Bar-le-Duc, a indiqué à l'AFP Marie Frachisse, juriste au sein du réseau Sortir du Nucléaire. Cette démarche intervient à quinze jours de l'ouverture du débat public autour du projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) prévu à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne. Sa mise en service est prévue en 2025, si l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) donne un avis favorable. Il s'agit de confier à la roche, pour des dizaines de milliers d'années, le confinement de 3% du volume total des déchets radioactifs produits en France, qui concentrent à eux seuls plus de 99% de la radioactivité. Des projets similaires sont en cours en Finlande et en Suède. Alors que la France doit changer d'urgence de modèle énergétique, l'Andra a choisi de dissimuler une ressource en énergie renouvelable pour imposer une installation nucléaire qui risque de contaminer toute une région, écrivent dans un communiqué Sortir du nucléaire, BureStop55, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Les Habitants Vigilants du canton de Gondrecourt-le-Château, Cedra52 et Asodedra. Selon elles, après avoir effectué un forage profond en 2008, l'Agence a notamment omis de dire qu'il existe un potentiel géothermique d'une épaisseur exceptionnelle à l'aplomb de Bure. L'assignation ne devrait pas avoir d'effet direct sur le débat public, a précisé Marie Frachisse. Il s'agit d'une procédure indépendante mais nous espérons que la Commission du débat public en tiendra compte, a-t-elle ajouté. ROMANDIE 30/4/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
PARIS - L'Union des industries de la protection des plantes (UIPP) et l'Union des associations des céréaliers (Orama) ont émis leurs réserves lundi après la décision d'interdire pendant deux ans dans l'UE trois pesticides jugés mortels pour les abeilles. L'UIPP, qui regroupe les fabricants de pesticides, regrette le moratoire proposé par la Commission européenne et souligne qu'il été obtenu sans obtenir de majorité qualifiée au sein des Etats membres. Quinze pays, dont la France et l'Allemagne, ont voté en faveur de cette interdiction. Huit, dont le Royaume-Uni, l'Italie et la Hongrie, ont voté contre et quatre, dont l'Irlande, présidente en exercice de l'UE, se sont abstenus. L'absence de majorité qualifiée démontre bien les doutes importants qui pèsent et le défaut de preuves irréfutables et le refus de reconnaître des causes multifactorielles à la mortalité des abeilles risquent de se traduire, de fait, par une nouvelle utilisation excessive du principe de précaution, dénonce de son côté Orama, branche spécialisée de la FNSEA, principal syndicat agricole français. Nous demandons dès maintenant la mise en oeuvre d'une expérimentation à large échelle pour connaître les vraies causes de difficulté de la filière apicole et mesurer de manière fiable l'indicateur de "mortalité des abeilles", réclame de son côté l'UIPP. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a lui salué cette interdiction qui portera sur les cultures de maïs, de colza, de tournesol et de coton. Il avait interdit, peu après son arrivée au gouvernement en juin dernier, le Cruiser OSR sur le colza. La nouvelle interdiction, prononcé lundi et qui sera effective en décembre, aggraverait la situation des producteurs de grandes cultures en France, déjà affectés par la suspension du thiametoxam sur colza l'été dernier, explique Orama. ----->A ceux qui dénigrent l'interdiction des pesticides au motif que d'autres causes sont liées à la mortalité des abeilles, je rappelle que c'est justement pour en déterminer les raisons que cette mesure a été prise pour une durée de 2 ans, uniquement sur certaines cultures et à certaines périodes : en-dehors des périodes d'activité des ruches... Donc l'interdiction n'est pas totale... Et c'est même regrettable ! Car je ne suis pas certaine que cette suspension, parce qu'en fait c'est de cela qu'il s'agit, soit suffisante pour éliminer la cause des pesticides dans la mortalité des abeilles... Pourquoi ? Parce que ces produits chimiques toxiques ont en réalité une durée de vie supérieure et pollue l'environnement (sol, eau -nappe phréatique/cours d'eau quand les champs y sont à proximité et air) bien après avoir été utilisés. Ce n'est donc pas un arrêt sporadique de leur utilisation qui modifiera durablement la situation !!! Par ailleurs, les apiculteurs savent que ce n'est pas uniquement les pesticides qui sont la seule cause de mortalité des abeilles mais que c'est un facteur ajouté aggravant !!! Ces mêmes personnes, peu importe les intérêts financiers en jeu, doivent garder en tête que les abeilles sont des insectes pollinisateurs assez spécialisés indispensables pour la survie de multiples plantes et arbres dans le monde et qu'il en va de l'avenir de la survie humaine... ROMANDIE 30/4/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
PARIS - L'Institut national de veille sanitaire (INVS) a publié lundi une étude reflétant l'exposition de la population française aux pesticides qui, pour la famille d'insecticides la plus utilisée, se révèle être plus élevée qu'en Allemagne ou en Amérique du Nord. Sur la base de l'étude de concentrations urinaires mesurées en 2007, l'INVS indique que les métabolites des pesticides pyréthrinoïdes (famille d'insecticides la plus utilisée aujourd'hui pour le traitement des cultures et les applications domestiques) étaient plus élevées que celles observées en Allemagne, au Canada et aux Etats-Unis. La consommation de certains aliments et l'utilisation domestique de pesticides (traitements antipuces ou dans un potager) influençaient de façon notable les concentrations, ajoute l'INVS. L'étude rendue publique lundi est un des volets d'une grande enquête sur la nutrition et la santé des Français réalisée en 2006-2007. La présence de 42 biomarqueurs a été mesurée chez 400 personnes pour évaluer l'exposition des Français à trois familles de pesticides (pyréthrinoïdes, organophosphorés et organochlorés) et aux PCB-NDL (polychlorobiphéniles), ces derniers étant interdits depuis 1987. Pour les pesticides organophosphorés, efficaces sur les insectes et les acariens mais dont les usages ont été fortement restreints, la France présente des concentrations urinaires similaires à la population israélienne mais supérieures à celles des Américains et des Canadiens. Elle affiche en revanche des niveaux inférieurs à l'Allemagne, dont les chiffres datent de 1998. Pour cette catégorie de pesticides, plusieurs facteurs semblent influencer les marqueurs urinaires (âge, corpulence, alimentation) et également le lieu de résidence et notamment la surface agricole dédiée à la culture de la vigne et l'usage d'insecticides dans le logement. L'INVS estime qu'une attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables. ROMANDIE 29/4/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé lundi EDF à poursuivre, pour dix années supplémentaires, l'exploitation du réacteur numéro 2 de la centrale de Fessenheim, doyenne des centrales nucléaires françaises, à condition d'y effectuer d'importants travaux de renforcement. Comme en 2011 pour le réacteur numéro 1 de Fessenheim, de conception identique, l'ASN impose notamment à EDF d'augmenter la résistance du radier, la dalle de béton située sous la cuve du réacteur, et la mise en place d'un système de refroidissement de secours, indique l'Autorité dans un communiqué. Ces deux prescriptions, qui visent à améliorer la résistance de ce second réacteur en cas d'accident grave similaire à celui survenu en mars 2011 à Fukushima, doivent être achevés d'ici au 31 décembre 2013 pour le réacteur numéro 2, précise l'ASN. EDF conduira les travaux demandées par l'ASN dans les délais impartis, a assuré l'électricien après cette annonce. D'une manière générale, la conception identique des deux réacteurs situés sur le même site a conduit à imposer au réacteur numéro 2 des prescriptions semblables à celles du réacteur numéro 1, explique le communiqué de l'ASN. La décision de l'ASN intègre également quelques prescriptions spécifiques au réacteur 2, liées à des écarts ou modifications ponctuels, ajoute le texte. Fin janvier, la direction de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) avait déjà indiqué s'attendre à ce que l'ASN prescrive les mêmes travaux pour les deux réacteurs et dit qu'elle les réaliserait quoi qu'il arrive, indépendamment de la volonté annoncée du président François Hollande de fermer l'installation d'ici à la fin 2016. Pour le réacteur numéro 1, la direction de la centrale précise avoir investi 10 millions d'euros dans un nouveau dispositif de pompage dans la nappe phréatique, destiné à le refroidir en cas d'accident ultime. Quant aux travaux de renforcement du radier, qui doivent éviter qu'en cas d'accident grave, le corium (mélange de produits radioactifs en fusion) ne perce la dalle en béton, ils sont estimés entre 20 et 30 millions d'euros par EDF. Ces travaux, entamés il y a deux semaines après la mise à l'arrêt du réacteur numéro 1, doivent être achevés d'ici le 30 juin. L'ASN vérifie la mis en oeuvre des travaux exigés sur les réacteurs. Elle a fait le point en décembre 2012 sur l'intégration des prescriptions relatives au réacteur numéro 1; le contrôle continue en 2013 et sera étendu à ceux demandés pour le second réacteur alsacien, souligne l'Autorité dans son communiqué. En France, la loi impose à l'exploitant d'un réacteur nucléaire de réaliser tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation, à l'issue duquel l'ASN prend position sur la poursuite de son exploitation. Le réacteur numéro 2 de Fessenheim est le quatrième réacteur du parc nucléaire français à faire l'objet d'un tel réexamen trente ans après sa mise en service, après Tricastin 1, Fessenheim 1 et Bugey 2, rappelle l'ASN. Pour Fessenheim 2, cette troisième visite décennale s'est traduite par une mise à l'arrêt du 16 mars 2011 au 7 mars 2012, au cours de laquelle l'ASN a notamment réalisé douze inspections et supervisé la requalification du circuit primaire principal, c'est-à-dire le circuit fermé contenant l'eau sous pression qui est chauffée dans la cuve au contact du combustible nucléaire. ROMANDIE 29/4/2013 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
PARIS - La responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres a exprimé lundi à Bonn son inquiétude et appelé à une action urgente devant l'évolution de la concentration de CO2 dans l'atmosphère, sur le point de passer le seuil symbolique des 400 ppm (parties par million). Selon l'observatoire Mauna Loa de Hawaï, qui dépend de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), la concentration de CO2 sur notre planète a atteint 399.72 ppm, le 25 avril. Nous sommes tout près de dépasser le seuil de 400 pm, a déclaré Mme Figueres aux délégations de plus de 190 pays réunies pour préparer le round de négociations annuel sur la lutte contre le changement climatique, qui se tiendra en fin d'année à Varsovie, selon un communiqué de l'ONU. Aussi, je vous accueille avec une inquiétude plus vive, a-t-elle lancé aux négociateurs, exprimant aussi un sens de l'urgence plus fort. Il s'agit de la première réunion des délégations depuis la conférence de Doha, à la fin 2012. La communauté internationale s'est fixé comme objectif de parvenir en 2015 à un accord obligeant tous les pays, dont les deux grands pollueurs qui sont la Chine et les Etats-Unis, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Il entrerait en vigueur en 2020. L'objectif est de contenir la hausse du thermomètre à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques estiment que le système climatique s'emballerait. Pour parvenir à une température entre 2°C et 2,4°C, il faudrait que la concentration de CO2 plafonne à 350-400 ppm (ou entre 445 et 490 ppm pour la totalité des GES), selon le dernier rapport du groupe d'experts de l'ONU sur le climat, le Giec. D'après le Scripps Institution of Oceanography, qui travaille avec l'observatoire de Mauna Loa, la concentration de CO2 pourrait dépasser les 400 ppm en mai, pour la première fois de l'histoire humaine. Les premières données observées en mars 1958 s'établissaient à 316 ppm. Avant la période industrielle, et le recours aux énergies fossiles, la concentration de CO2 était estimée à 280 ppm. Le niveau de CO2, le principal GES, était probablement de 400 ppm durant la période géologique du pliocène, il y a entre 3,2 millions et 5 millions d'années, quand la terre faisait de 2 à 3 degrés de plus, indique le Scripps dans un communiqué. ROMANDIE 29/4/2013 -
ABEILLES : Pesticide STOP !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Bruxelles (awp/ats afp) - Trois insecticides mortels pour les abeilles, produits notamment par le groupe bâlois Syngenta, vont être interdits d'utilisation dans l'UE pendant deux ans à compter du mois de décembre. Greenpeace Suisse salue cette décision et veut que la Confédération en fasse de même. Quinze pays, dont la France et l'Allemagne, ont voté en faveur de cette interdiction. Huit dont le Royaume-Uni, l'Italie et la Hongrie, ont voté contre et quatre, dont l'Irlande, présidente en exercice de l'UE, se sont abstenus, a annoncé lundi la Commission européenne à l'issue d'un vote serré. Cette division n'a pas permis de recueillir une majorité en faveur ou contre l'interdiction des pesticides tueurs d'abeilles mais avec 187 voix pour l'interdiction et 125 voix contre et 33 abstentions, la Commission a tout de même le pouvoir d'en interdire leur usage. La décision d'interdire les pesticides sera annoncée "dans les prochaines semaines", a annoncé le commissaire en charge du dossier, le Maltais Tonio Borg. "Les abeilles sont vitales pour notre écosystème et elles doivent être protégées, d'autant qu'elles apportent une contribution annuelle de 22 milliards d'euros (27 milliards de francs) à l'agriculture européenne", a-t-il insisté. Il a toutefois été contraint d'accepter plusieurs modifications, notamment de différer l'interdiction du 1er juillet au 1er décembre pour les semences traitées et d'accepter la poursuite des tests pour rallier les suffrages de l'Allemagne. La Commission a en revanche rejeté la demande de la Hongrie d'autoriser des dérogations nationales. Concrètement, la Commission va suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. L'interdiction sera proportionnée, car elle ne concernera que certaines cultures et certaines périodes de l'année pendant lesquelles les abeilles sont actives. Les grands producteurs agricoles et les multinationales agro-chimiques ont tout tenté pour bloquer cette décision. Le Copa-Cogeca qui rassemble les grands syndicats agricoles européens, a demandé le report de la mesure à 2014 et insisté sur les lourdes pertes financières et sociales d'une interdiction. L'organisation parle de 2,8 milliards d'euros de pertes et la mise en péril de 50'000 emplois. Les deux principaux fabricants des pesticides contestés, l'allemand Bayer et Syngenta, ont pour leur part multiplié les pressions pour bloquer ou au moins limiter les conséquences de cette interdiction. Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides commercialisés par ces deux groupes, notamment le Cruiser OSR. Pour réclamer l'interdiction des trois pesticides, la Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). Greenpeace Suisse a salué la décision de la Commission européenne. Ces substances sont également utilisées dans l'agriculture suisse et portent atteinte aux abeilles malgré les faibles concentrations, a précisé l'organisation écologique dans un communiqué. "Le gouvernement suisse doit maintenant se réveiller et interdire immédiatement ces trois pesticides ainsi que d'autres toxiques pour les abeilles", a ajouté Greenpeace. Selon l'organisation, la Confédération doit protéger dans tous les cas les abeilles et non les intérêts des groupes agro-chimiques. Le 11 mars, le Conseil fédéral a refusé d'emboîter le pas à l'UE. Selon lui, l'hécatombe de l'hiver passé est due au parasite varroa et non aux pesticides. Une pétition exigeant l'interdiction immédiate de pesticides dangereux pour les abeilles a recueilli en un an 80'103 signatures. Récoltés par Greenpeace avec le soutien d'apiculteurs, les paraphes ont été remis fin février aux autorités fédérales. Pour rappel, Bayer et Syngenta avaient proposé le 28 mars un plan pour sortir de l'impasse et améliorer les conditions de vie des abeilles, sans interdire les pesticides. John Atkin, directeur des opérations de Syngenta, avait déclaré qu'une interdiction des néonicotinoïdes "ne sauverait pas une seule abeille". "Il est temps maintenant que tout le monde se concentre sur la lutte contre les causes réelles de la baisse de la population des abeilles. Nous sommes convaincus de la sûreté de nos produits et nous battons depuis longtemps pour une amélioration du cadre environnemental des abeilles. C'est sur quoi est basé notre plan", a-t-il expliqué. Celui-ci s'articule entre autres autour de l'extension des terres agricoles avec des plantes riches en pollen afin d'offrir aux abeilles l'espace et la nourriture nécessaires, et autour d'un programme de contrôle de la santé des abeilles portant y compris sur des traces de résidus de néonicotinoïdes. Autre mesure évoquée, "l'investissement dans la recherche et le développement de nouvelles solutions pour les principaux facteurs de la mortalité des abeilles, parmi lesquels les parasites et les virus". Lors de l'assemblée générale de Syngenta le 23 avril, des demandes d'éclaircissement sur le rôle joué par les insecticides et les herbicides sur la mort des abeilles ont été formulées. ROMANDIE 29/4/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
BRUXELLES - Un vote crucial pour les colonies d'abeilles va se dérouler aujourd'hui à Bruxelles où les représentants des Etats membres de l'UE sont appelés à interdire pendant certaines périodes de l'année l'utilisation de plusieurs pesticides mortels pour les abeilles. Le scénario le plus probable est que, comme lors du premier vote, en mars, aucune majorité qualifiée ne se dégage, et dans ce cas, la Commission décidera de mettre en oeuvre l'interdiction, a confié à l'AFP une source proche du dossier. Cette issue préoccupe les grands producteurs agricoles et les multinationales de la chimie et de l'agroalimentaire. Le Copa-Cogeca qui rassemble les grands syndicats agricoles européens, a demandé le report de la mesure à 2014 et insiste sur les lourdes pertes financières et sociales d'une interdiction. L'organisation parle de 2,8 milliards d'euros de pertes et la mise en péril de 50.000 emplois. Les deux principaux fabricants des pesticides contestés, l'Allemand Bayer et le Suisse Syngenta, ont pour leur part multiplié les pressions pour bloquer ou au moins limiter les conséquences de cette interdiction, dénonce l'association Avaaz, qui a mobilisé ses militants pour soutenir l'interdiction. La réunion a débuté à 10H00 (08H00 GMT) dans un discret bâtiment du quartier européen. La discussion devrait prendre du temps, car plusieurs délégations ont adressé des demandes de modifications. La Hongrie, opposée à l'interdiction, a notamment présenté des amendements visant à atténuer la portée de l'interdiction. Le vote est attendu en début d'après midi. La Commission est prête à prendre en compte les demandes des Etats, mais elle ne bougera pas sur les grandes lignes de sa proposition. Elle propose de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. L'interdiction sera proportionnée, car elle ne concernera que certaines cultures et certaines périodes de l'année pendant lesquelles les abeilles sont actives. La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR. Le résultat du vote lundi sera décisif et il ne sera plus possible de le renverser. Lors du premier vote, le 15 mars, aucune majorité qualifiée (soit 255 voix) en faveur ou contre l'interdiction n'avait pu être constituée. - Treize Etats avaient voté pour l'interdiction: France, Italie, Espagne, Slovénie, Suède, Belgique, Danemark, Chypre, Luxembourg Malte, Pays-Bas, Pologne et Lettonie. - Neuf avaient voté contre --République tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie-- - et cinq s'étaient abstenus: Allemagne, Royaume-Uni, Finlande, Bulgarie et Estonie. La Commission européenne a donc décidé de porter sa proposition en comité d'appel et elle espère des basculements. La Bulgarie pourrait ainsi rejoindre le camp des pays favorables à sa proposition. Présidente en exercice de l'UE, l'Irlande, qui avait voté contre, a pour sa part fait savoir qu'elle réexaminait sa position. L'Allemagne a également fait savoir qu'elle pourrait revoir sa position. Un vote contre de l'Allemagne et du Royaume Uni ne changera toutefois pas la donne, car leurs suffrages ne permettront pas de réunir les 255 voix nécessaires pour une majorité qualifiée, souligne-t-on de source communautaire. Le scénario catastrophe d'une majorité qualifiée contre l'interdiction des néonicotinoïdes incriminés est quasiment impossible, estime-t-on à Bruxelles. Si aucune majorité qualifiée ne se dégage pour ou contre la proposition, alors la Commission européenne est autorisée à l'adopter, a-t-on rappelé. Le commissaire chargée de la Santé, Tonio Borg est déterminé à interdire les néonicotinoïdes incriminés. Il espère pouvoir s'appuyer sur une majorité de pays, même si numériquement ils ne réunissent pas les suffrages pour constituer une majorité qualifiée, a fait savoir son entourage. Si le vote lui donne ce soutien, il pourrait prendre sa décision dans les prochaines semaines afin que l'interdiction puisse entrer en vigueur à compter du 1er juillet, a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Voir aussi le sujet : ABEILLES, pesticides STOP qui fait un peu redondance avec celui-ci mais est cependant spécifique à la situation désastreuse des abeilles, ces petits pollinisateurs indispensables à l'humanité ! ROMANDIE 29/4/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
BRUXELLES - Un vote crucial pour les colonies d'abeilles va se dérouler aujourd'hui à Bruxelles où les représentants des Etats membres de l'UE sont appelés à interdire pendant certaines périodes de l'année l'utilisation de plusieurs pesticides mortels pour les abeilles. Le scénario le plus probable est que, comme lors du premier vote, en mars, aucune majorité qualifiée ne se dégage, et dans ce cas, la Commission décidera de mettre en oeuvre l'interdiction, a confié à l'AFP une source proche du dossier. Cette issue préoccupe les grands producteurs agricoles et les multinationales de la chimie et de l'agroalimentaire. Le Copa-Cogeca qui rassemble les grands syndicats agricoles européens, a demandé le report de la mesure à 2014 et insiste sur les lourdes pertes financières et sociales d'une interdiction. L'organisation parle de 2,8 milliards d'euros de pertes et la mise en péril de 50.000 emplois. Les deux principaux fabricants des pesticides contestés, l'Allemand Bayer et le Suisse Syngenta, ont pour leur part multiplié les pressions pour bloquer ou au moins limiter les conséquences de cette interdiction, dénonce l'association Avaaz, qui a mobilisé ses militants pour soutenir l'interdiction. La réunion a débuté à 10H00 (08H00 GMT) dans un discret bâtiment du quartier européen. La discussion devrait prendre du temps, car plusieurs délégations ont adressé des demandes de modifications. La Hongrie, opposée à l'interdiction, a notamment présenté des amendements visant à atténuer la portée de l'interdiction. Le vote est attendu en début d'après midi. La Commission est prête à prendre en compte les demandes des Etats, mais elle ne bougera pas sur les grandes lignes de sa proposition. Elle propose de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. L'interdiction sera proportionnée, car elle ne concernera que certaines cultures et certaines périodes de l'année pendant lesquelles les abeilles sont actives. La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR. Le résultat du vote lundi sera décisif et il ne sera plus possible de le renverser. Lors du premier vote, le 15 mars, aucune majorité qualifiée (soit 255 voix) en faveur ou contre l'interdiction n'avait pu être constituée. - Treize Etats avaient voté pour l'interdiction: France, Italie, Espagne, Slovénie, Suède, Belgique, Danemark, Chypre, Luxembourg Malte, Pays-Bas, Pologne et Lettonie. - Neuf avaient voté contre --République tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie-- - et cinq s'étaient abstenus: Allemagne, Royaume-Uni, Finlande, Bulgarie et Estonie. La Commission européenne a donc décidé de porter sa proposition en comité d'appel et elle espère des basculements. La Bulgarie pourrait ainsi rejoindre le camp des pays favorables à sa proposition. Présidente en exercice de l'UE, l'Irlande, qui avait voté contre, a pour sa part fait savoir qu'elle réexaminait sa position. L'Allemagne a également fait savoir qu'elle pourrait revoir sa position. Un vote contre de l'Allemagne et du Royaume Uni ne changera toutefois pas la donne, car leurs suffrages ne permettront pas de réunir les 255 voix nécessaires pour une majorité qualifiée, souligne-t-on de source communautaire. Le scénario catastrophe d'une majorité qualifiée contre l'interdiction des néonicotinoïdes incriminés est quasiment impossible, estime-t-on à Bruxelles. Si aucune majorité qualifiée ne se dégage pour ou contre la proposition, alors la Commission européenne est autorisée à l'adopter, a-t-on rappelé. Le commissaire chargée de la Santé, Tonio Borg est déterminé à interdire les néonicotinoïdes incriminés. Il espère pouvoir s'appuyer sur une majorité de pays, même si numériquement ils ne réunissent pas les suffrages pour constituer une majorité qualifiée, a fait savoir son entourage. Si le vote lui donne ce soutien, il pourrait prendre sa décision dans les prochaines semaines afin que l'interdiction puisse entrer en vigueur à compter du 1er juillet, a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Voir aussi le sujet : ABEILLES, pesticides STOP qui fait un peu redondance avec celui-ci mais est cependant spécifique à la situation désastreuse des abeilles, ces petits pollinisateurs indispensables à l'humanité ! ROMANDIE 29/4/2013 -
MAPUTO (AFP) - Le Mozambique abritait environ 15.000 éléphants il y a cinq ans. Mais ils pourraient disparaître dans les dix ans si aucune mesure sérieuse n'est prise pour combattre les braconniers, préviennent des défenseurs de l'environnement qui estiment que l'Afrique du Sud voisine pourrait être touchée ensuite. Un comptage aérien effectué en 2011 a dénombré 2.667 carcasses dans la réserve de Niassa, à la frontière tanzanienne dans l'extrême nord du pays. Des animaux tués dans les deux années précédentes. Au Mozambique les éléphants pourraient disparaître dans moins de 10 ans si aucune mesure sérieuse n'est prise pour combattre les braconniers, préviennent des défenseurs de l'environnement qui estiment que l'Afrique du Sud voisine pourrait être touchée ensuite. (c) Afp Les braconniers en tuent environ 1.000 par an, selon les estimations. "Il y a davantage d'éléphants tués que de naissances", se désole Carlos Lopes Pereira, consultant pour l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS). "Si on continue à ce rythme, il se pourrait que nous n'ayons plus d'éléphants dans huit ans", estime cet expert. Le Mozambique, dévasté par une guerre civile qui a pris fin en 1992, reste l'un des pays les plus pauvres d'Afrique malgré la découverte récente d'énormes réserves de gaz et de charbon. Le budget de l'Etat ne suffit pas pour répondre aux besoins de base de la population, et la protection de la nature n'est en rien une priorité. Les rangers dans les parcs sont peu nombreux et mal armés de fusils à réarmement manuel datant de la Seconde Guerre mondiale, face à des braconniers équipés d'armes puissantes et récentes et de véhicules qui permettent des chasses à grande échelle. "Ils sont capables de tuer plusieurs animaux en même temps", constate M. Lopes Pereira. Les braconniers, qui connaissent les moeurs des éléphants, tuent d'abord la matriarche de la horde. Privés de leur guide, les autres animaux s'affolent et tournent sur place, permettant aux chasseurs d'en abattre jusqu'à cinq ou six au même endroit. Et les conservateurs des parcs voient la mortalité augmenter parmi les jeunes éléphants orphelins, victimes notamment d'attaques de lions. Les autorités mozambicaines affirment que les tueurs viennent de la corne de l'Afrique, suivant en cela une tradition très ancienne: "Historiquement, les braconniers descendent de Somalie, en passant par le Kenya", explique Francisco Pariela, directeur national de la protection de la nature. Ils recrutent et paient des Mozambicains pour les informer des mouvements des troupeaux: "Des fonctionnaires de l'Etat sont impliqués, de même que des habitants de la zone." La Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES) a relevé dans un rapport publié au début de l'année que "le continent africain n'a jamais connu autant de braconnage d'éléphants". Elle estime que près de 25.000 pachydermes ont été tués pour leurs défenses pendant la seule année 2011. Le trafic de l'ivoire a doublé depuis 2007 et a plus que triplé au cours des quinze dernières années. Il alimente principalement l'Asie et le Moyen-Orient, où les défenses sont sculptées ou réduites en poudre pour la médecine traditionnelle. Et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et des groupes de défense de l'environnement constatent que les pachydermes du sud et de l'est du continent, qui étaient jusqu'à présent relativement épargnés, sont maintenant menacés. Le Mozambique est particulièrement vulnérable. Le braconnage y est considéré comme un simple délit. "Nous pouvons seulement donner des amendes aux gens, et pas les mettre en prison", regrette M. Pariela. "Nous en avons arrêté beaucoup, mais les braconniers ne craignent rien. Ils paient une amende et s'en vont libres." "Le gouvernement ne prend pas au sérieux ce problème du braconnage. Il est incapable de prendre des mesures fermes", accuse Carlos Serra, le directeur du lobby Centro Vivo Terro. En outre, les policiers ne sont pas tous innocents. "Certaines des armes utilisées (par les braconniers) appartiennent à la police. Tout le monde le sait", selon lui. Le Mozambique a été montré du doigt pour son piètre bilan en matière de protection de la faune. En 2012, le Fonds mondial pour la nature (WWF) l'a placé avec le Laos et le Vietnam parmi les pays qui font le moins d'efforts pour contrôler le commerce illégal de parties animales. Son rôle de plaque tournante du trafic a émergé récemment, les braconniers descendant vers le sud après avoir quasiment vidé de ses éléphants l'Afrique centrale et occidentale. Lopes Pereira craint que les braconniers ne se tournent ensuite vers le célèbre parc national Kruger, en Afrique du Sud. Cette vaste réserve frontalière du Mozambique --où ce sont actuellement les rhinocéros qui sont massacrés, pour leurs cornes-- abrite quelque 12.000 éléphants. "Le commerce de l'ivoire est complètement hors de contrôle. Le braconnage pour l'ivoire s'aggrave de jour en jour et aura une incidence sur l'Afrique du Sud, s'il n'est pas arrêté au Mozambique", avertit-il. SCIENCES ET AVENIR 29/4/2013
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Les animaux ont-ils une culture ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Questions réponses d'ordre général
Les Vervets, singes de la famille des cercopithèques, ont tendance a imiter le comportement de leurs voisins. Une étude montre, qu'à l'instar des humains, les singes et les baleines à bosse intègrent des habitudes qui ne sont pas les leurs. Homme et singes se ressemblent. Et certains comportements humains se retrouvent chez les primates. En revanche, le lien est bien moins évident entre les baleines à bosse et les humains. Pourtant, ces deux espèces ont tendance, comme les humains, à copier les comportements de leurs congénères, rapporte le New York Times. Pour un humain, il est normal d'adopter les coutumes du pays dans lequel il se rend. Il semble que ce soit aussi le cas pour certaines autres espèces animales... En effet, des chercheurs ont découvert que les singes aussi savent s'adapter. Ils ont ainsi étudié à quel point, chez les singes, les habitudes des mères se ressentaient sur les petits. Les vervets sauvages s'entraînent à manger une seule sorte de céréales, les bleues ou les roses, refusant de goûter l'autre céréale colorée. En revanche, ils changent rapidement leurs habitudes dès qu'ils côtoient d'autres singes qui préfèrent le type de céréale qu'ils ne mangent jamais. Afin d'observer les singes, les scientifiques ont proposé des céréales teintées en bleu et en rose, dans deux bacs différents, disposés côte-à-côte, à quatre groupes de singes vervet d'une réserve sud-africaine. Erica van de Waal, chercheur à l'Université de Saint Andrews, en Écosse et leader de l'étude, a souhaité utiliser le rose et le bleu qui sont les couleurs des organes génitaux des mâles. Les céréales ont ensuite était enduites de feuilles d'aloès pour deux groupes de singes. Rapidement, les singes de ces groupes ont commencé à rejeter les céréales roses. Au bout de quelques mois, les scientifiques ont cessé de traiter les céréales roses avec de l'aloès. Pourtant, les singes ont continué à dénigrer les céréales roses, leur préférant les bleues. Les petits, qui n'avaient pourtant pas été soumis à l'entraînement, se sont mis à manger les mêmes céréales que leurs mères, sans jamais goûter les autres. "Les petits ignoraient totalement qu'ils pouvaient ne serait-ce que considérer l'autre couleur", explique le docteur van de Waal. ! Ce changement s'opère même si les vervets ont accès de la même manière aux deux céréales colorées. Les scientifiques se sont aperçus que les singes acceptaient de goûter la céréale qu'ils ne mangeaient jamais lorsqu'ils observaient d'autres singes la manger. "Nous pensions que les seuls les humains possédaient une culture. Mais si l'on définit la culture comme la transmission de connaissances, de capacités et d'informations, alors elle est également présente chez certains animaux", explique Carel van Schaik, anthropologue à l'Université de Zurich. Il ajoute: "Imaginez que vous avez appris à ne manger que du maïs rose et que vos parents vous ont toujours dit que le bleu était mauvais. Mais, un jour, vous changez d'endroit où les gens ont appris l'inverse, alors vous vous dites que les populations locales doivent savoir ce qu'elles font. Et vous commencez à manger des céréales bleues". Plus surprenant, lorsque les mâles étaient en contact avec les singes se nourrissant de céréales bleues, ils mangeaient instinctivement la même céréale. "Imiter les autres singes représente également une façon d'entrer en contact avec eux", ajoute Andrew Whiten, biologiste cognitif à l'Université Saint Andrews. Les scientifiques ont également, dans la même étude, découvert que les baleines à bosse apprennent à claquer l'eau de mer avec leur claque pour chasser leurs proies. Traditionnellement, les baleines soufflent des bulles sous l'eau afin d'attirer leurs proies. Pourtant, dans les années 80, une baleine à bosse a été observée en train d'abattre sa queue sur la surface de l'eau avant de créer des bulles. Depuis, de plus en plus de baleines ont adopté cette technique de chasse. La nouvelle étude suggère que plus les baleines passent de temps avec d'autres espèces chassant de cette manière, plus elles apprennent rapidement cette technique. "Dans cette population, il existe plusieurs traditions qui cohabitent", explique le biologiste marin Luke Rendell à Sciences News. "Nous croyons depuis longtemps que la transmission culturelle chez les animaux est importante. Mais je n'avais jamais pensé que les résultats pourraient être visibles à une si grande échelle", s'enthousiasme Frans de Waal, primatologue à l'Emory University. Les experts ont ainsi déterminé que pour survivre, les espèces animales doivent trouver le juste milieu entre l'expérimentation et la conservation de l'espèce. Ainsi, il n'est pas étrange que les singes développent une aversion pour une couleur associée à l'amertume, et abandonnent ce dégoût au contact d'une autre communauté. Cette technique permet aux singes, à la fois, de survivre, d'économiser le temps d'apprentissage et d'éviter les risques d'empoisonnement. "Chez ces espèces qui vivent longtemps et sont très socialisées, il est facile d'abandonner toutes ses croyances, car, dans une autre partie du monde, les comportements sont différents" ajoute Carel van Schaik. MAXISCIENCES 27/4/2013 -
BRENNILIS (France) (AFP) - Environ 150 militants antinucléaires ont manifesté dimanche après-midi devant l'ancienne centrale nucléaire de Brennilis (Finistère) en cours de démantèlement afin d'exiger l'arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire, a constaté un journaliste de l'AFP. Le rassemblement était organisé par la fédération antinucléaire de Bretagne à l'occasion du 27e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. "On manifeste symboliquement ici car le démantèlement des échangeurs de chaleur de la centrale va commencer et on s'opposait au découpage qui représente 600 tonnes de déchets radioactifs", a indiqué à l'AFP Chantal Cuisnier, porte parole de la fédération . En mars le conseil d'Etat avait rejeté le recours de plusieurs associations opposées au démantèlement partiel de la centrale. Sortir du Nucléaire Cornouaille réclamait notamment un débat public sur le démantèlement, le transport et le stockage des déchets radioactifs. La fédération antinucléaire a également dénoncé le prochain tir d'essai de missile M51 depuis un sous-marin au large de la Bretagne qui est, selon les militants, prévu dans les jours qui viennent. "Il s'agit d'une véritable provocation, et cela marque la volonté de François Hollande de relancer l'armement nucléaire", ont affirmé les militants. SCIENCES ET AVENIR 28/4/2013
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NIAMEY - Un hippopotame a été abattu dimanche à Niamey après avoir mortellement mordu un adolescent samedi dans la capitale nigérienne, traversée par le fleuve Niger, ont rapporté des témoins. L'animal, un mâle, a été tué par balles par les agents des services de l'environnement près d'un pont enjambant le fleuve, a affirmé à l'AFP un cameraman d'une télévision privée qui a filmé la scène. Gravement atteint, l'animal a succombé à ses blessures plusieurs kilomètres plus loin, a raconté ce journaliste, dont les propos ont été confirmés par un riverain. Auparavant, le commandant Abdoulaye Maïzama, du service des Eaux et forêts, avait indiqué sur les médias que l'animal était en compagnie d'une femelle et que les deux devaient être abattus après qu'un garçon ait été samedi mortellement mordu par l'un des deux animaux. Selon le cameraman, la femelle a également été gravement blessée par les tirs des agents de l'environnement. Depuis plusieurs semaines, les habitants de Niamey venaient regarder le couple d'hippopotames, qui a également attaqué des vaches broutant sur les rives du Niger. ROMANDIE 28/4/2013
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CANADA / Chasse aux phoques : augmentation du quota de 40% !
BelleMuezza a posté un sujet dans Alertes
MONTREAL, 18 avr 2013 (AFP) - Les prises effectuées lors de la chasse au phoque au Canada devraient progresser de 40% cette année par rapport à 2012, ont indiqué jeudi des représentants de cette industrie boycottée par l'Europe. Les chasseurs canadiens prévoient d'abattre 100.000 phoques en 2013, contre 69.000 tués en 2012. Le manque de glace dans la golfe du Saint-Laurent (côte atlantique) avait en effet sérieusement compliqué cette activité l'année dernière. Ottawa a fixé cette année, comme en 2012, un quota maximum de 400.000 têtes, sur une population de phoques du Groenland estimée à quelque 9 millions dans l'Atlantique Nord-Ouest, selon les relevés du ministère canadien des pêches. Scientifiques et officiels s'entendent pour dire que cette population a plus que triplé depuis les années 1970. Après neuf jours de chasse, 60.000 phoques ont déjà été capturés, a indiqué dans un communiqué le Réseau des gestionnaires de la ressource phoque, qui représente les quelque 6.000 chasseurs de phoque canadiens. "Les bonnes conditions météorologiques et l'abondance des populations de phoques ont contribué au succès de ce début de saison", a déclaré Eldred Woodford, président de l'Association des chasseurs de phoques de Terre-Neuve. Activité surtout traditionnelle, la chasse au phoque tire notamment ses revenus de l'huile de ces mammifères, très riche en Oméga-3.Mais l'industrie canadienne a été durement frappée par l'embargo décrété en 2010 par l'Union européenne. Les 27 interdisent désormais le commerce des produits dérivés du phoque, à l'exception de la vente "à des fins non lucratives" des produits provenant de la chasse traditionnelle pratiquée par les Inuits. L'UE juge cruelles les méthodes de chasse utilisées, notamment l'usage de l'hakapik, une sorte de massue dotée d'un pic en métal utilisée pour assommer les phoques. ----->J'hésite à mettre des photos ou vidéos de ce qui se passe actuellement, tellement les images sont horribles, voir un bébé qui fait tout pour échapper à ses poursuivants et qui est malgré tout massacré à coup de massue sous les yeux de sa mère qui un peu plus tard subira le même sort !!! C'est juste insoutenable... Si régulation de la population de phoques il doit ou devrait avoir, il existe des méthodes soit plus rapides et sans douleur, soit des méthodes préventives ! 30 millions d'amis 18/4/2013 -
PEKIN, 22 avr 2013 (AFP) - Le séisme qui a frappé samedi le sud-ouest de la Chine, faisant de nombreuses victimes, dont plus de 200 morts, n'a pas seulement traumatisé les humains : les pandas, emblèmes de la province du Sichuan, ont également souffert au plan psychique et grimpé aux arbres dans la panique. Plus de 60 pandas de la réserve de Bifengxia ont enduré la secousse tellurique de magnitude 6,6 qui a ébranlé samedi le Sichuan et aucun de ces ursidés n'a été blessé. Ils ont, cependant, "enduré divers stades de traumatisme", selon un communiqué de leurs soigneurs publiés sur le site internet de la réserve. Sur une vidéo mise en ligne, on voit un de ces pandas -- animal d'habitude lent et placide-- courir en tous sens au moment du séisme, puis tenter en vain de monter au plus gros arbre de son enclos. Beaucoup d'autres pandas ont ainsi tenté de trouver refuge en hauteur, surpris par la secousse et les très nombreuses répliques qui ont suivi. Mais "ils sont (depuis) redescendus des arbres", a expliqué à l'AFP Mme Ren Yao, porte-parole de la réserve de Bifengxia. "Ils sont à nouveau au sol, en train de manger et de jouer". Il ne reste plus que 1.600 pandas en liberté dans le monde et quelque 300 en captivité, principalement dans le Sichuan. CLIQUEZ ICI pour voir une autre vidéo. 30 MILLIONS D'AMIS 22/4/2013
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A Languidic (56), une association prend en charge les animaux sauvages blessés ou malades de la région. La Fondation 30 Millions d’Amis a souhaité allouer une aide financière, qui sera utilisée pour la construction d’un enclos pour accueillir des chevreuils. En Bretagne-Sud, la faune sauvage peut compter sur Didier et Marie. Ce couple a créé en 2007 «Volée de piaf», une structure dédiée à l’accueil d’animaux sauvages blessés, fatigués ou malades. Une passion née en 1999, après le drame de l’Erika, dont le naufrage a ravagé les côtes bretonnes : «Je me suis rendu sur la Ria d’Etel, et j’ai donné un coup de pied dans une boule de pétrole… C’était en réalité un guillemot vivant, raconte Didier avec émotion. Je suis allé auprès d’un vétérinaire pour apprendre à nettoyer les oiseaux… Petit à petit, j’ai pu donner les premiers soins d’urgence, et j’ai ouvert mon propre centre de sauvetage». Une quinzaine d’années plus tard, «Volée de piaf» accueille plus de 1.300 animaux par an. Les pensionnaires sont très variés. Des oiseaux bien sûr - continentaux et marins - mais aussi des hérissons, des écureuils, des blaireaux, des chevreuils, des chauves-souris… «50% animaux qui sont pris en charge sont blessés du fait des activités humaines» poursuit Didier. Les tondeuses et débroussailleurs causent des blessures très graves, parfois fatales, aux petits mammifères. «Il faut aussi compter les nombreux animaux heurtés par les voitures, et les portées de bébés ramassées par les particuliers en forêt ou en campagne» explique le président de l’association. Chaque animal est amené en salle de soins pour que l’équipe établisse un diagnostic. Il est ensuite placé en box de contention, où il est nourri et soigné, parfois rééduqué pendant plusieurs mois, avant d’intégrer une volière ou un parc de réhabilitation. «Tous sont relâchés en milieu naturel lorsqu’ils sont rétablis» poursuit Didier. Mais tous n’ont pas cette chance : les blessures sont telles que la moitié des animaux meurent dans les 48 heures suivant leur arrivée. Pour diminuer ce chiffre dramatique, l’équipe de «Volée de piaf» mène des actions de sensibilisation auprès du grand public. Et pour Didier, ce travail porte ses fruits : «Lors de la création du centre, nous avons accueilli 200 animaux. 15 ans plus tard, nous en recueillons dix fois plus ! Les gens s’arrêtent de plus en plus lorsqu’ils aperçoivent un animal blessé au bord de la route». En témoignent les vingt appels quotidiens émanant de particuliers, soucieux de savoir ce qu’ils doivent faire face à un animal sauvage en détresse. La Fondation a accordé une aide financière de 5 000 euros, une somme qui sera utilisée pour la construction de nouveaux enclos pour les faons et les chevreuils à l’automne : «Nous accueillons 5 ou 6 chevreuils par an, précise Didier Masci. Des bébés orphelins trouvés par des promeneurs ou des adultes accidentés.» Ce nouvel espace permettra à l’association d’accueillir dans de bonnes conditions d’autres individus et de ne plus être considéré comme un centre recueillant uniquement des oiseaux blessés. 30 millions d'amis 23/4/2013
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Une habitante de l’Eure a lancé un véritable SOS car elle ne pouvait plus nourrir ses nombreux félins. La Fondation 30 Millions d’Amis et l’Ecole du chat de la ville ont répondu à son appel au secours et pris en charge 29 chats, désormais proposés à l’adoption. Le 5 avril, la Fondation 30 Millions d’Amis et l’Ecole du chat de Vernon (27) ont procédé à l’évacuation d’une trentaine de chats dans un petit appartement de la localité. C’est à la demande de la locataire elle-même que les associations de protection animale sont intervenues : la sexagénaire, en situation de précarité et sous la menace d’un avis d’expulsion, a sollicité leur aide car elle ne pouvait plus faire face au nombre croissant de ses animaux. La trentaine de chats et leur maîtresse vivaient depuis plusieurs années déjà dans un trois pièces vétuste. Aucun des animaux n’étant stérilisé, la reproduction sauvage a perduré et a engendré des maladies, comme le coryza, une affection très contagieuse qui peut se révéler mortelle si elle n'est pas soignée. Certains souffraient également de malnutrition. Relogée pour cause d’insalubrité, la propriétaire des animaux a pu conserver la garde de six matous, désormais stérilisés et vaccinés. Les autres animaux ont été soignés puis confiés pour la plupart à des refuges de la région, et sont désormais proposés à l’adoption. Pour plus de renseignements, contacter la Fondation au 01 58 56 33 53 ou envoyer un mail à enqueteur [at] 30millionsdamis.fr. La Fondation 30 Millions d’Amis a pris le transport des animaux et l’intégralité des soins vétérinaires à sa charge. 30 millions d'amis 26/4/2013
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RAWALPINDI (Pakistan) - Ni électricité, ni gaz! A l'usine Kohinoor, c'est en brûlant des billots de bois par milliers que les ouvriers continuent à fabriquer des draps, symbole de la grave crise énergétique qui secoue le Pakistan au point de s'inviter dans la campagne électorale en cours. La situation désespère Taufique Sayeed Saigol, patron de cette immense manufacture employant 4.000 personnes à Rawalpindi, cité industrielle bordant la capitale Islamabad. C'est ridicule!, peste-t-il devant l'AFP. Le Pakistan est confronté à la pire crise énergétique de son histoire. La production électrique est très inférieure aux besoin des industriels et particuliers, et le gouvernement manque d'argent pour importer de l'essence et alimenter ses centrales thermiques. Et, une fois l'électricité ainsi produite, ne la vend pas assez chère pour compenser le coût de production. Du coup, le pays est confronté à des coupures oscillant entre huit et seize heures par jour selon les régions. Deux fois plus qu'il y a cinq ans! Chez Kohinoor, qui transforme le coton en draps, couvre-lits et autres couettes de coton exportés aux Etats-Unis et en Europe, chaque coupure entraîne le même ballet. Les machines se figent, relayées par d'énormes générateurs qui brûlent du fioul à grand prix, engloutissant une large part des bénéfices. Sur la seule journée d'hier, nous avons perdu entre 13 et 14 heures de production, se plaint le grand manitou de cette entreprise familiale. L'usine a aussi besoin de vapeur d'eau pour javelliser et imprimer les motifs sur ses produits. Mais faute de gaz quatre jours par semaine, elle s'en remet aujourd'hui à un four géant nourri de bûches de bois. A l'ancienne! La production a chuté, et la compagnie vu s'envoler des contrats lucratifs, notamment avec le géant américain de la distribution Walmart. Et a dû licencier. Idem pour les particuliers. Pouvoir en permanence s'éclairer ou brancher un ventilateur, maigre rempart face aux longs étés étouffants, est désormais un luxe inaccessible pour l'écrasante majorité des 180 millions de Pakistanais. Même le gaz naturel comprimé (CNG) pour les véhicules, très populaire car moins cher, se fait rare, et d'interminables files de véhicules s'allongent désormais jusqu'aux stations-services les jours où il est disponible. Au delà de l'énergie, c'est toute l'économie de ce géant musulman frontalier de l'Inde et de la Chine qui stagne malgré une main d'oeuvre abondante et bon marché. Ses réserves en devises étrangères ont fondu à 6,7 milliards de dollars, ce qui couvre moins de deux mois d'importations. Et le pays doit encore rembourser plus de 4 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI) ces deux prochaines années, ce qui rend la situation intenable. Pour Werner E. Liepach, directeur de la Banque asiatique de développement (ADB) au Pakistan, le Pakistan ne pourra sortir de la crise sans un nouvel accord avec le FMI après les élections. La croissance a été de 3,7% l'an dernier, mais compte tenu de la démographie galopante, elle devrait être de 6 ou 7% pour absorber les jeunes sur le marché du travail. Or pour l'ADB, la seule crise énergétique coûte à elle seule deux points de croissance au pays. Signe des temps, sa résolution figure, avec la sécurité et la lutte contre l'inflation, en tête des promesses des partis politiques pour les élections générales du 11 mai. [...]Dans son usine impeccable, Taufique Saigol ne sait pas pour qui voteront ses milliers de salariés et leurs familles qui vivent, mangent et dorment sur place. Mais il semble au moins savoir qui ils ne soutiendront pas: pensez-vous qu'ils vont voter pour le parti qui n'a pas résolu cette crise? ROMANDIE 28/4/2013
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Australie : La grande barrière de corail en danger !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
SYDNEY - Le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Société australienne pour la conservation marine ont lancé dimanche une campagne pour la préservation de la Grande barrière de Corail menacée par le réchauffement climatique, les déchets de dragage et la navigation La province du Queensland (nord-est) prévoit de construire six grands ports le long de la Grande barrière qui génèreront des millions de tonnes de sédiments pollués issus du dragage et seront déversés dans les eaux de la mer de Corail.[/b] En 2012, moins de 500.000 tonnes de déchets de dragage ont été déversés dans la zone de la Grande barrière inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, a rappelé Felicity Wishart, responsable de la campagne pour la Société australienne pour la conservation marine, citée sur le site[b] fightforthereef.org.au. En 2015, on estime que ce chiffre explosera pour atteindre 23,5 millions de tonnes. Or la Grande barrière de Corail est une destination touristique majeure qui génère 6 milliards de dollars australiens (4,7 milliards d'euros) de revenus par an et maintient 60.000 emplois, a-t-elle dit. L'Australie est l'un des grands émetteurs de rejets polluants en raison de sa dépendance aux centrales au charbon et à ses exportations de minerais en Asie. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981, la Grande barrière a perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des 27 dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels, selon la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences. Elle s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 systèmes récifaux et des centaines d'îles tropicales. ROMANDIE 28/4/2013 -
Mont Saint-Michel / France : la fin des voitures
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
LE MONT-SAINT-MICHEL - Plusieurs dizaines de personnes - une soixantaine selon les organisateurs - ont organisé samedi soir une opération +parking gratuit+ au Mont-Saint-Michel, pour protester contre le parking payant mais aussi la hausse de ses prix, a constaté un photographe de l'AFP. Cette action a été menée alors que des dizaines de voitures se pressaient vers le mont samedi soir pour assister, par un beau temps, aux spectacles de la marée montante dans la baie et du mascaret dans une des rivières qui se jette dans la baie, le Couesnon. Le mascaret est un phénomène naturel qui se produit dans les estuaires peu profonds lors des grandes marées. Il se traduit par une série de vagues hautes et bouillonnantes qui pénètrent dans ces estuaires à la faveur de la marée montante. Au Mont-Saint-Michel, le coefficient de la marée samedi soir était de 105. Seule les barrières de l'entrée du parking la plus proche des restaurants et du lieu de départ des navettes vers le rocher étaient maintenues levées. Mais des manifestants postés aux autres entrées indiquaient aux touristes cet accès gratuit. Depuis le 28 avril 2012, dans le cadre des travaux de désensablement du Mont-Saint-Michel, les touristes ne peuvent plus se garer au pied du mont, où le parking était auparavant gratuit à partir de 19 heures, a rappelé à l'AFP Philippe Cathonnet, d'Agir ensemble pour le Mont-Saint-Michel et porte-parole du collectif Baie du Mont-Saint-Michel. Actuellement, le prix du nouveau parking, situé sur la côte à environ deux kilomètres du mont, est de 8,50 euros pour la journée, et de 3 euros le soir, a précisé M. Cathonnet. Mais ce tarif va passer à 12 euros la journée, et 6 euros le soir, dès le 3 juin. Cette augmentation est le fruit d'une négociation entre Laurent Beauvais, président PS de la Basse-Normandie et du syndicat mixte du Mont et Veolia, à qui a été confiée la gestion du parking et l'acheminement des visiteurs au mont avec des navettes. La hausse a été justifiée par le fait que les navettes partiront, à partir de cette date, du parking alors qu'actuellement les touristes doivent marcher au moins 900 mètres avant de les emprunter. ROMANDIE 27/4/2013 -
Le bisphénol, les phtalates et autres produits chimiques reconnus toxiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
PARIS - L'Union européenne risque de n'être qu'un tigre de papier face aux risques présentés par les perturbateurs endocriniens si elle n'impose pas des tests pour évaluer la présence de ces substances chimiques venant modifier le fonctionnement hormonal, a jugé vendredi un expert britannique. Andreas Kortenkamp, qui a réalisé un rapport sur les perturbateurs endocriniens pour le compte de la Commission européenne début février, a souligné lors d'une colloque à Paris qu'il y avait désormais un relatif consensus sur la définition de ces substances. Les perturbateurs endocriniens, dont fait partie le bisphénol A (BPA), se définissent comme des substances chimiques (certaines naturelles) qui interfèrent ou bien sont suspectées d'interférer avec le système hormonal humain, parfois même si elle sont présentes à très faibles doses. Ces perturbateurs endocriniens ou hormonaux sont principalement suspectés d'avoir un impact sur la fertilité et d'être liés à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. La définition des perturbateurs endocriniens n'est pas controversée et un consensus est en train d'émerger sur les critères de régulation au niveau européen, a indiqué ce professeur en toxicologie humaine à l'université de Brunel (Londres) lors du colloque organisée par l'association environnementale Réseau environnement santé (RES). Mais personne n'a fait attention au problème des tests (pour déterminer la présence de ces substances, ndlr). C'est là qu'il y a un trou et si rien n'est fait, l'UE sera comme un tigre de papier, a-t-il souligné. L'encadrement européen progresse toutefois : l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) a présenté en mars sa méthode d'évaluation des risques liés aux perturbateurs endocriniens, préconisant de tenir compte à la fois des effets nocifs potentiels de ces substances et des probabilités d'exposition pour en réglementer l'utilisation. L'Agence française de l'alimentation et de l'environnement (Anses) a, de son côté, mis en garde en avril sur les effets pour la santé du BPA, un produit chimique couramment utilisé et classé comme perturbateurs endocriniens, en particulier chez les femmes enceintes et les caissières utilisant un papier imprégné. ROMANDIE 27/4/2013 -
PARIS - A propos du recours devant le Conseil Constitutionnel des députés UMP contre les modalités d'application de l'écotaxe votée par le Parlement, s'il suscite de vives critiques des transporteurs routiers, il est applaudi par des grossistes. Dans son recours, déposé jeudi devant les Sages, l'UMP ne s'en prend ni à l'écotaxe, ni à la répercussion de son coût par les transporteurs sur les clients, deux principes fixés par le Grenelle de l'environnement. Le parti d'opposition dénonce en revanche que cette répercussion prenne la forme d'une majoration forfaitaire de plein droit (en lieu et place d'une répercussion au réel ou forfaitaire en fonction des situations). En d'autres termes la majoration du prix de transport s'effectuera même si le transporteur n'a pas emprunté le réseau taxé, et, donc, même si il n'a pas payé l'écotaxe, dénonce l'UMP. Mais ce recours a été qualifié vendredi d'incohérent et peu responsable par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR). Irresponsable car le problème n'est pas la majoration forfaitaire mais la taxe poids-lourds et incohérent car il provient de ceux-là mêmes qui ont voté la taxe poids-lourds en 2008-2009. La FNTR, défend le dispositif de majoration forfaitaire car il doit permettre aux entreprises de transport routier de mieux faire face à l'arrivée de la taxe poids-lourds. A l'inverse, la Confédération française du commerce interentreprises (CGI), qui représente les grossistes, a salué la saisine du Conseil constitutionnel. Dans un communiqué à l'AFP, elle formule le voeu qu'elle permette de répondre aux nombreuses interrogations soulevées par la rédaction de l'article 7 du projet de loi. Cet article organise la répercussion de l'écotaxe au bénéfice des seuls transporteurs routiers, et à l'exclusion des autres acteurs du transport routier de marchandises, dont les grossistes-distributeurs qui assurent quotidiennement la livraison par camion de leurs marchandises, précise la CGI. [...]L'écotaxe doit entrer en vigueur le 1er octobre. Elle doit s'appliquer à tous les véhicules de transport de plus de 3,5 tonnes, circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilométriques. Elle est due par le client du transporteur. ROMANDIE 27/4/2013
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Manifestation à Alençon, contre le centre de déchets près du Haras du Pin
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
NONANT-LE-PIN (France / Orne) - La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a demandé que soit réalisée une nouvelle expertise liée au futur centre de déchets industriels de Nonant-le-Pin (Orne), près du Haras national du Pin, et assuré qu'en attendant les conclusions, aucune autorisation d'ouverture du centre ne serait délivrée. La décision de la ministre a été annoncée samedi par le député PS de l'Orne, Yves Goasdoué, lors d'une manifestation réunissant sur le site quelque 350 opposants à ce projet, a constaté un correspondant de l'AFP. M. Goasdoué a confié à l'AFP qu'il avait eu dans la matinée une conversation téléphonique avec la ministre. Celle-ci a été destinataire d'un rapport rédigé par un expert hydrogéologique auquel des associations de défense du site de Nonant-le-Pin et d'éleveurs avaient demandé une étude. L'expert concluait à l'existence d'une nappe phréatique et des failles qui n'étaient pas apparues dans les documents qui ont servi de base au tribunal administratif pour exiger du préfet la délivrance de l'autorisation de création du centre de stockage, a expliqué M. Goasdoué. Mme Batho a considéré que ce rapport était suffisamment sérieux pour le faire expertiser de manière indépendante, a ajouté M. Gosdoué. Elle m'a dit qu'en attendant les résultats de cette nouvelle expertise, il n'y aurait pas d'autorisation d'ouverture de ce centre de stockage construit par le groupe GDE. Ceci conduit à un moratoire de fait. Le centre, dont la construction a débuté en mars et est très avancée, jouxte le haras et devait ouvrir à brève échéance pour accumuler pendant ses 17 années d'exploitation 2,34 millions de tonnes de déchets industriels. La décision de la ministre intervient à quelques semaines de la dernière étape de ce projet, l'autorisation d'exploiter, a précisé auprès de l'AFP le président PS du conseil régional de Basse-Normandie, Laurent Beauvais, qui a participé à la manifestation avec notamment l'animateur de télévision Thierry Ardisson, qui possède une maison dans les environs. J'avais moi-même demandé un moratoire, a ajouté M. Beauvais. On avait l'impression qu'il n'y avait pas eu toute la transparence nécessaire lors des études précédentes, a-t-il ajouté. Or le problème est de savoir si ce chantier peut avoir des conséquences sur la santé et l'environnement. ROMANDIE 27/4/2013