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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Tout le monde ne le sait pas mais l'Australie détient le record d'espèces animales venimeuses, qu'il s'agisse de reptiles, de poissons ou d'araignées. Systématiquement éliminées auparavant, ces bestioles connaissent un répit car on considère aujourd'hui qu'elles jouent un rôle positif dans l'équilibre de l'écosystème. De plus, certaines sont utiles pour développer des médicaments pour les hommes... .
  2. Un documentaire sur la chasse des lions organisée en troupe. Cela se passe dans un parc national. Les femelles sont particulièrement bien organisées et savent adapter des stratégies de chasse ; ce qui démontre une certaine intelligence ! Ce qui est particulier dans ce groupe de lions, c'est le nombre qui le compose... Non seulement ils doivent s'adapter aux types de proies chassées, ils doivent aussi adopter des comportements permettant au groupe de rester "uni". C'est aussi une preuve d'intelligence... Certaines images peuvent choquer certaines personnes, mais les animaux ici ne sont pas cruels, c'est uniquement dans le but de se nourrir... ! Cela fait partie de l'équilibre naturel sauvage.... .
  3. Regardez, écoutez : vous n'en croirez pas vos oreilles ! Le chat qui émet le son d'une chèvre ! Le chat qui miaule comme... un corbeau ! ou en tout cas.... pas comme on a l'habitude d'entendre miauler un chat... Le chat qui miaule en disant "Georges" ou quelque chose comme ça ! Moins original, le chat qui émet un "miaulement" de frustration... Comme tous les chats voyant une proie potentielle qu'ils ne peuvent atteindre... Le chat qui dit "Miaaaaa" Le chat qui dit "NO, no, no" (non en anglais) ! En plus on dirait que ce faisant, il veut vraiment dire quelque chose... pas content le chat ! Là, je n'ai pas réussi à déchiffrer ! Mais assurément lui aussi cherche à dire quelque chose... Là, ce chat, exprime à sa manière qu'il n'aime pas l'eau ! Le miaulement de ce chat, sans être original, est celui que les chats utilisent pour quémander quelque chose qu'ils apprécient ou attendent avec impatience ! Si votre chat, ou vos chats à vous, ont des miaulements un peu particulier... N'hésitez pas à le filmer et à nous faire partager vos vidéos... Parfois certains miaulements peuvent paraître étranges... Mais pourtant ils veulent dire quelque chose dans le langage "chat". Tenez, la vidéo ci-dessous, le miaulement un peu spécial de ce chat peut être interprété comme, je suis bien... continue ! Personnellement, je vais avoir du mal à poster une vidéo de mes chats miaulant... Car à part mon prince Cheyenne qui émet parfois de vrais miaulements, aucun des autres ne sait miauler. Je dirai plutôt qu'ils gazouillent les rares fois où ils s'y essaient...
  4. L'auteur de la vidéo dit que son chien, un beagle nommé Maymo, a de multiples addictions... ou Maymo le malicieux ! Vous pouvez suivre Maymo sur sa page Facebook, sur son compte Twitter, et voir davantage de toutous faisant ou ayant des "bêtises" ou dans des situations "particulières.... Heu... hilarant peut-être pas, drôle assurément !
  5. Pour bien commencer sa journée, rien de tel que de voir deux amis d'espèces aussi différentes réunis pour une partie de caresses... Emouvant de voir comment le paresseux semble délicat et faire attention à ne point faire de mal au minet qui, ma foi, semble montrer beaucoup de patience... Cela dit, la réunion de ces deux compères me paraît quelque peu contre nature... Que fait un paresseux dans une maison alors que sa place est quand même dans la nature... Ce n'est pas un animal de compagnie ! Et apparemment, ce paresseux du nom de Prince a l'air d'apprécier la compagnie des chats : Image : Tumblr . ----->Selon les informations trouvées en présentation d'une autre vidéo, il semblerait que ce paresseux se retrouve dans cette situation parce que des chasseurs (ou des braconniers?) ont tué sa mère et il trouve du réconfort auprès des chats... Apparemment c'est une triste histoire que je ne suis pas arrivée à retrouver... Ni le lieu où cela se passe...
  6. TOKYO - Un tremblement de terre de magnitude 6,1 s'est produit dimanche à 12H22 locales (03H22 GMT) au large de petites îles japonaises du Pacifique, selon l'institut de géophysique américain (USGS), sans provoquer de tsunami. L'épicentre de ce séisme se trouvait à environ 640 km au sud de Tokyo et environ 360 kilomètres au sud-ouest de Hachijo-jima, avec un hypocentre à une profondeur de 424 km, a précisé la même source. L'agence de météo nippone a pour sa part mesuré une magnitude 6,7 et une profondeur de 450 kilomètres. Les secousses ont été très faiblement ressenties dans une large partie est du Japon. L'agence de météo a confirmé qu'il n'y avait pas de risque de tsunami. Le Japon vit actuellement une période de forte activité sismique, selon des experts japonais. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, l'archipel nippon enregistre chaque année 20% des séismes les plus puissants recensés sur la planète. Aucune région du territoire japonais n'est épargnée. Vendredi, une secousse de magnitude 7,2 s'est produite au nord de l'archipel nippon, au large des îles Kouriles administrées par la Russie. Elle avait été perçue dans toute la partie nord-est du Japon, mais aucune alerte au tsunami n'avait non plus été déclenchée, Mercredi, une série de plusieurs dizaines de tremblements de terre, dont un de magnitude 6,2, ont secoué toute la journée l'île volcanique de Miyakejima au sud de Tokyo, tandis qu'une autre secousse de magnitude 5,8 a eu lieu le même jour à Miyagi (nord de Tokyo), préfecture la plus meurtrie par le tsunami du 11 mars 2011. Quelque jours plus tôt, un séisme de magnitude 6,3 avait secoué l'ouest du pays, près de la ville portuaire de Kobe, celle qui avait déjà été saccagée en 1995 par un séisme qui avait tué plus de 6.400 personnes. Et il y a tout juste une semaine, une secousse de magnitude 5,2 a eu lieu sur la côte de la préfecture de Fukushima, déjà ravagée par le tremblement de terre de magnitude 9 suivi et le tsunami meurtrier du 11 mars 2011. ROMANDIE 21/4/2013
  7. PEKIN (Chine) - Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un vingtième mort dans l'est de la Chine, où ont été enregistrées la plupart des contaminations, a annoncé dimanche l'agence Chine Nouvelle citant le dernier bilan fourni par la Commission nationale de la santé et de la famille. Au total 102 personnes ont été infectées par le virus H7N9, essentiellement dans dans l'est du pays, causant la mort de vingt d'entre elles, a ajouté l'agence officielle. Trente-trois cas, dont onze mortels, ont été engistrés à Shanghai, la mégalopole de l'Est de la Chine. Le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a précisé que 40 pour cent des patients contaminés par le H7N9 n'avaient eu aucun contact avec des volailles, suscitant des interrogations sur la façon dont le virus se propage. En outre le fait que le virus a atteint plusieurs membres d'une même famille a fait surgir des craintes sur la possibilité d'une contamination entre humains. Une équipe de 15 spécialistes étrangers, sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est actuellement à pied d'oeuvre en Chine pour tenter de réunir des informations sur cette souche H7N9. L'OMS a annoncé vendredi à Pékin étudier le cas de foyers familiaux -- plusieurs contaminations dans une même famille -- tout en se voulant rassurante sur un risque de transmission interhumaine de ce virus. Malgré les efforts des autorités, le H7N9 s'est propagé dans au moins quatre provinces et deux métropoles majeures, Pékin et Shanghai, du pays le plus peuplé du monde. Même si la progression est lente, de nouveaux cas sont annoncés chaque jour. Le président chinois Xi Jinping a demandé vendredi aux autorités de prendre des mesures efficaces pour endiguer la propagation du H7N9. Avant les cas récemment enregistrés en Chine, la souche H7N9 de la grippe aviaire ne s'était pas transmise à l'homme. Comme pour la souche H5N1, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale ne permette des contaminations entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie. ROMANDIE 21/4/2013
  8. La période 1971-2000 a probablement été la plus chaude de ces 1400 dernières années sur la terre ferme. C'est le constat d'une équipe internationale de chercheurs avec participation suisse, dont les travaux ont été publiés dimanche dans "Nature Geoscience". Quelque 80 scientifiques du monde entier, sous l'égide du réseau "Past Global Changes" (PAGES), sis à l'Université de Berne, ont tenté de reconstruire et comparer l'évolution climatique de ces deux derniers millénaires sur sept continents (Antarctique, Amérique du Sud, Amérique du Nord, Australie, Asie, Europe et Arctique). L'objectif de cette étude est de mieux comprendre l'évolution passée du climat à l'échelle régionale, voire locale, afin de permettre aux scientifiques d'affiner leurs projections et ainsi de mieux "régionaliser" les impacts possibles du réchauffement. Si les grandes tendances se sont manifestées globalement - un refroidissement jusqu'à la fin du 19ème siècle suivi d'un réchauffement -, des variations ont été constatées entre les deux hémisphères. Le "petit âge glaciaire" est ainsi mondialement démontré, mais dans l'Arctique, en Europe et en Asie, il a commencé plusieurs décennies plus tôt (vers 1500) que dans les autres régions du globe. Le réchauffement depuis la fin du XIXe siècle, que la science attribue aux émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, a donc inversé cette tendance de long terme. Le réchauffement au 20 siècle est environ deux fois plus marqué dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud, constatent les chercheurs. Quant à la température moyenne globale, elle n'a vraisemblablement jamais été aussi élevée au cours des 1400 dernières années qu'entre 1971 et 2000. Ulf Büntgen et Raphael Neukom, de l'Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) ont également participé à ces travaux, reconstruisant l'évolution des températures à l'aide des cernes des arbres. D'autres chercheurs ont utilisé des données provenant de coraux, de sédiments, de stalagmites, de carottes glaciaires ou encore de documents historiques. La particularité de l'étude est qu'elle couvre presque tous les continents et surtout qu'elle les compare, écrit le WSL dans un communiqué. Les chercheurs soulignent l'importance d'une meilleure compréhension des différences régionales. Pour Hugues Goosse, chercheur au Centre de recherches sur la terre et le climat de l'Université catholique de Louvain (Belgique), il s'agit de la "synthèse la plus complète" sur l'évolution des températures depuis 2.000 ans. "Il y a des choses communes à toutes les régions du globe - une tendance à long terme au refroidissement jusqu'au XIXe siècle, suivi par un réchauffement sur tous les continents sauf en Antarctique où c'est moins net - mais aussi de fortes variations d'une région à l'autre", indique ce co-auteur de l'étude à l'AFP. Le rythme du refroidissement, "lent mais global", va de 0,1 à 0,3°C par millénaire selon les régions. Il s'explique, selon les chercheurs, par la "combinaison de facteurs naturels", tels que les variations de l'orbite terrestre, une tendance générale à l'augmentation de l'activité volcanique (les cendres réfléchissant les rayons du soleil) ou des variations de l'activité solaire. La différence principale entre continents tient "au rythme auquel la température diminue, différent d'une région à l'autre", souligne Hugues Goosse. "On parle à l'échelle de l'Europe de l'optimum climatique médiéval (entre 830 et 1100 environ) où la température était presque aussi élevée qu'au XXe siècle, mais ce n'était pas le cas au même moment en Amérique du Sud", ajoute-t-il. Comprendre l'origine de ces différences est "important, car on parle souvent du réchauffement global mais ce qui nous intéresse, en tant que citoyen, c'est de connaître l'évolution de la température dans notre région" pour mieux anticiper les impacts, explique le chercheur. A savoir : certaines régions, en raison de facteurs naturels, ont déjà connu des épisodes plus chauds: en Europe, par exemple, il a fait probablement plus chaud au Ier siècle qu'à la fin du XXe siècle. ROMANDIE 21/4/2013 - SCIENCES ET AVENIR
  9. SANTIAGO - Un tribunal chilien a rejeté l'appel du groupe canadien Barrick Gold contre la décision de geler les travaux de construction de la mine d'or géante de Pascua Lama, située à la frontière nord argento-chilienne. La demande de revenir sur (la suspension des travaux) a été rejetée. Elle n'apportait pas d'éléments nouveaux, a déclaré samedi Antonio Ulloa, le président de la Cour d'appel de la ville de Copiapó (nord du Chili). Barrick Gold avait fait appel cette semaine de la décision de cette instance qui avait prononcé, le 10 avril, le gel des travaux à la suite d'un recours déposé par des communautés locales contre le projet Pascua Lama pour non respect, selon elles, des normes environnementales. Le groupe minier canadien estimait dans sa demande que la décision de suspendre le projet relèverait plus de la Superintendance de l'Environnement (SMA) et ne devrait pas intervenir à la suite d'une injonction de la Cour de Copiapó. Les travaux gelés portent sur les opérations de déblaiement et de creusement de l'énorme fosse qui abritera la mine de Pascua Lama. Celle-ci renfermerait des réserves de 17,9 millions d'onces d'or selon Barrick Gold. Elle se situe près de glaciers à 5.000 m d'altitude, à cheval sur les régions de San Juan en Argentine (30%) et d'Atacama au Chili (70%), dans le nord des deux pays. De nombreux groupes écologistes et des communautés locales craignent que ce projet n'affecte l'eau des glaciers de la zone. Barrick prévoyait de commencer la production à partir du second semestre 2014 à raison de 800.000 à 850.000 onces d'or par an et 35 millions d'onces d'argent, durant les cinq premières années. ROMANDIE 21/4/2013
  10. MOSCOU - Un séisme de magnitude 6,3 s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi au large des îles Kouriles (Extrême-Orient russe), un archipel de l'Océan Pacifique au centre d'un conflit territorial entre la Russie et le Japon, a annoncé le service de géophysique de l'Académie des sciences russe. L'épicentre du séisme, qui a eu lieu à 06H58 locales (18H58 GMT), était situé près de l'île de Paramouchir, à 130 km à l'est de la ville de Severo-Kourilsk, a précisé un porte-parole du service, cité par l'agence Itar-Tass. Le tremblement de terre n'a fait ni victimes ni dégâts, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence. Vendredi, un séisme de magnitude 6.0 s'était déjà produit au large des îles Kouriles, son épicentre se trouvant près de l'îlot inhabité d'Ouroup. Il avait été suivi d'une réplique de magnitude 5,7 quelques minutes après. Ce tremblement de terre avait été ressenti dans tout le Nord-Est de l'archipel japonais, mais aucune alerte au tsunami n'avait été déclenchée. ROMANDIE 20/4/2013
  11. Des milliers de secouristes, militaires, civils ou simples voisins s'affairaient dimanche à dégager les victimes et soigner les milliers de blessés du séisme qui a frappé samedi la province chinoise du Sichuan (sud-ouest). Selon un dernier bilan provisoire, la secousse a fait 186 morts, 21 disparus et 11'300 blessés. Plus de 24 heures après la secousse tellurique de magnitude 6,6 qui a détruit une dizaine de milliers d'habitations dans cette région montagneuse et très peuplée, les blessés continuaient d'affluer dans les hôpitaux submergés, accueillis la plupart sous des tentes dressées pour l'occasion. Les autorités ont fait savoir que le bilan ne devrait pas augmenter significativement. Un millier de blessés se trouvent toutefois dans un état grave. Contrairement au séisme de 2008, qui avait fait 70'000 morts dans le même région, aucune école ne s'est effondrée, relève Chen Yong, directeur adjoint de la cellule de crise de Ya'an. "Nos écoles sont les bâtiments les plus sûrs et les plus solides", a-t-il déclaré. "Le gouvernement chinois a investi beaucoup d'argent dans les bâtiments scolaires et hospitaliers. Je peux garantir qu'aucune école ne s'est effondrée." Pompiers et secouristes ont travaillé toute la nuit, utilisant des équipements radar et des chiens. Ils ont réussi à extraire 91 personnes vivantes des décombres, selon le ministère de la Sécurité publique. Plus de 1300 répliques ont suivi la secousse initiale, qui a duré une trentaine de secondes. Son épicentre était situé près de la ville de Ya'an, dans le comté de Lushan, à 140 km à de la capitale provinciale, Chengdu. Peuplée d'1,5 million d'habitants, Ya'an est considérée comme le berceau de la culture du thé. La plupart des morts ont été signalés dans le comté Lushan, où l'électricité et l'eau ont été coupées et de nombreux bâtiments détruits. Les constructions dans les zones rurales chinoises sont souvent de qualité médiocre et les normes antisismiques rarement respectées. ROMANDIE 21/4/2013
  12. La neige a fait un retour en force en ce début de week-end, jouant les trouble-fête dans les Alpes. De nombreuses routes ont été bloquées dans les Grisons. Les chutes de neige ont perturbé le trafic ferroviaire et ont privé deux vallées uranaises de courant. Selon MeteoNews, il est tombé entre 30 et 90 centimètres de neige dans le Sud des Alpes et aux Grisons. La neige a même atteint certaines régions du Plateau. Il est tombé entre trois et cinq centimètres de neige par endroits en plaine en Suisse centrale et dans l'est du pays. Principales régions touchées en montagne: le Haut-Valais, le massif du Gothard, les Alpes centrales, le nord du Tessin et une partie des Grisons. Dans les Grisons, le service des ponts et chaussées et la police sont sur tous les fronts. La route du col du Julier, la Basse-Engadine et la Surselva, soit l'Oberland grison, sont particulièrement touchées par les chutes d'arbres, a annoncé la police cantonale. Dans le Val Parghera, au dessus de Domat/Ems, une coulée de boue de 100.000 mètres cube menace une zone industrielle. Une ferme et une maison d'habitation ont été évacuées par précaution. Les pluies pourraient mettre la coulée en mouvement, mais des spécialistes s'attachent à la diriger de manière à réduire au maximum les dégâts. En Suisse centrale, les chutes de neige ont provoqué des coupures de courant dans deux vallées uranaises, le Schächental et le Grosstal. Selon les services électriques d'Altdorf, les dégâts devaient être réparés en l'espace de deux à trois heures. Le trafic ferroviaire était aussi perturbé. Le risque d'avalanches a entraîné la fermeture des tronçons ferroviaires entre Andermatt (UR) d'une part et Oberwald (VS), Göschenen (UR) et Dieni (GR), a indiqué la compagnie Matterhorn Gotthard Bahn. Le chargement des voitures pour la Furka ainsi qu'entre Andermatt et Sedrun (GR) est aussi interrompu. Dans l'Oberland bernois, les liaisons ferroviaires entre Wengen/Grindelwald et la Petite Scheidegg ainsi qu'entre la Petite Scheidegg et le Jungfraujoch ont aussi été interrompues à cause des chutes de neige. ROMANDIE 20/4/2013
  13. H7N9 contient des mutations suscitant l’inquiétude des chercheurs. Un groupe d’experts internationaux vient de se rendre en Chine pour déterminer si la transmission de ce virus grippal pourrait être interhumaine et tenter d’identifier la source de l’infection. «Le virus aviaire H7N9 renferme plusieurs mutations qui sont déjà une source d’inquiétude. Il suffirait d’une mutation supplémentaire pour qu'il puisse se transmettre de façon efficace d’homme à homme, si l’on considère des travaux menés l’an dernier sur un modèle animal avec un autre virus aviaire, le H5N1», a indiqué à Sciences et Avenir le Dr Masato Tashiro qui dirige le centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de recherche sur la grippe à Tokyo (Institut national des maladies infectieuses). Cette mutation, si elle survenait, devrait se produire dans le gène de l’hémagglutinine (le «H» de H7N9), protéine qui permet au virus de se fixer sur des récepteurs présents à la surface des cellules humaines. Prélèvement de sang sur un poulet, à Hong Kong, le 11 avril 2013. Vincent Yu/AP/SIPA L’équipe du Dr Tashiro a conduit une analyse génétique détaillée sur quatre virus H7N9 isolés chez quatre malades chinois, dont trois sont morts. Il ressort que ce virus aviaire a su d’adapter pour assurer sa réplication chez les mammifères, notamment chez l’homme, et « de façon bien plus efficace que le virus H5N1 », souligne le chercheur japonais. Dans les quatre virus étudiés, une mutation (PB2 E6627K) a en effet été détectée, qui facilite la réplication du H7N9 en optimisant l’activité d’une enzyme (polymérase) à une température correspondant à celle qui règne dans l’appareil respiratoire humain. De plus, cette même équipe vient de terminer d’analyser d’un cinquième virus H7N9 provenant d’un patient de la province de Zhejing. Ses résultats, non encore publiés, révèlent la présence d’une nouvelle mutation (PB2 D701N), toujours dans le gène de la polymérase, qui a le même effet que la précédente, comme nous l’a déclaré le Dr Tashiro le 19 avril. Elle n’avait pas été identifiée dans les précédentes analyses génétiques. Par ailleurs, une perte de matériel génétique (délétion) dans le gène de la neuraminidase (le «N» de H7N9), protéine située à la surface du virus, a également été retrouvée dans les virus H7N9 étudiés. Elle est associée à une virulence accrue. De son côté, une équipe néerlandaise, dirigée par le Pr Marion Koopmans du département de virologie du Centre national de santé publique et l’environnement, a rapporté des résultats allant dans le même sens. «Ce virus aviaire est adapté à une réplication chez les mammifères, et donc chez l’homme», a-t-elle précisé à Sciences et Avenir. Publiés le 18 avril dans la revue en ligne Eurosurveillance, ces résultats montrent que le nouveau virus H7N9 diffère sensiblement des autres virus aviaires H7 (H7N7 en 2003 aux Pays-Bas et H7N1 en Italie). Dans un élevage de canard en Chine. HAP/Quirky China News //REX/SIPA Selon les données de l’analyse génétique comparative des chercheurs néerlandais, la mutation PB2 E6627K du virus H7N9 lui confère une grande capacité de réplication et, par conséquent, avec la multiplication des particules virales, une haute virulence. En 2003, lors de l’épidémie aux Pays-Bas imputable à un autre virus H7, le H7N7, qui avait touché 255 fermes et entraîné l’abattage de 30 millions de poulets, cette mutation n’avait été retrouvée qu’une seule fois sur les 61 virus H7N7 étudiés. Surtout, contrairement à l’actuel virus H7N9, le virus H7N7 n’avait provoqué que de légers symptômes chez l’homme - à l’exception d’un cas mortel chez un individu infecté par un virus qui renfermait justement la mutation PB2 E6627K. Selon Marion Koopmans, au vu de l’évolution des symptômes lors de l’infection par le virus actuel H7N9, d’abord relativement légers mais qui s’aggravent en une semaine ou plus, «l’hypothèse la plus vraisemblable est que la mutation PB2 E627K surviendrait une fois que le virus aviaire H7N9 se réplique chez l’homme». Et de souligner que trois des quatre patients infectés par un virus H7N9 porteur de la mutation PB2 E627K sont décédés. Une autre mutation retient l’attention des chercheurs néerlandais, comme d’ailleurs de chercheurs chinois dans le New England Journal of Medicine du 11 avril. Baptisée Q226L, elle est présente dans le gène de l’hémagglutinine (H). Cinq des sept virus H7N9, isolés chez des patients, mais également chez des oiseaux (poulets, pigeons) et dans un échantillon prélevé dans des marchés chinois à proximité immédiate de deux volailles contaminées, étaient porteurs de cette mutation Q226L. «Celle-ci, lorsqu’elle survient en présence d’une autre, a été associée à la capacité qu’avaient les virus responsables des pandémies de grippe de 1957 et 1968 à se fixer sur les récepteurs des cellules humaines», indique Marion Koopmans. Pour cette spécialiste, qui exerce également du Centre médical Erasmus de Rotterdam, le virus H7N9 qui sévit actuellement dans plusieurs provinces de Chine présente une plus grande «diversité génétique» que les souches virales aviaires H7 néerlandaises (virus H7N7) et italiennes (virus H7N1). «Une telle diversité est préoccupante étant donné qu’elle s’accompagne déjà de mutations associées à un risque accru pour la santé publique», déclare-t-elle, ajoutant qu’il est de la «plus haute importance» de suivre étroitement les animaux qui pourraient servir de réservoirs à virus, en l’occurrence les volailles, mais aussi les oiseaux sauvages et les cochons. Cette boutique ne vend plus de poulet: le caractère chinois pour "volaille" a été recouvert d'un drap rouge sur la devanture du magasin. AP/SIPA Au total, il apparaît que le virus aviaire H7N9 héberge des mutations qui lui permettent de s’adapter à l’homme et de se répliquer efficacement. À cela s’ajoute, déclare le Dr Masato Tashito, «un consensus parmi les virologistes moléculaires pour considérer que, contrairement aux autres virus aviaires H7, l’actuel virus H7N9 a un haut pouvoir pathogène». Autrement dit, une capacité à provoquer des dégâts cellulaires et des symptômes sévères pouvant entraîner la mort. De fait, depuis le 31 mars dernier, date de l’identification du premier cas d’infection humaine par le H7N9, 91 individus ont été infectés en Chine par ce virus aviaire, dont 17 sont décédés, indique samedi 20 avril le South China Morning Post. La capacité de ce virus H7N9 de s’adapter aux cellules humaines, couplée à son pouvoir pathogène, fait craindre qu’il puisse avoir un «potentiel pandémique», autrement dit qu’il se joue des frontières et diffuse plus largement. C’est ce qu’écrivent depuis le 11 avril des chercheurs chinois, suédois, japonais et suédois, qui tous soulignent l’importance de mener des analyses génétiques pour suivre certains marqueurs en même temps que des études épidémiologiques sur le terrain pour suivre l’évolution et la diffusion du virus. Pour Niklas Danielsson du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) de Stockholm, «il n’est pas possible pour le moment de savoir si l’Europe sera concernée» par le H7N9, la plupart des individus n’ayant pas été exposés auparavant à un virus aviaire de type H7, les épidémies aux Pays-Bas en 2003 et en Italie en 2009 ayant surtout concerné des oiseaux. «Par conséquent, ajoute-t-il, si et seulement si, une transmission d’homme à homme devait débuter, la population ne serait pas immunisée, ce qui constitue une donnée clé dans l’évaluation d’un possible risque pandémique ». Selon Niklas Danielsson, il conviendrait donc d’évaluer «maintenant» le degré d’immunité de la population vis-à-vis du virus H7N9 en conduisant des études séro-épidémiologiques dans différentes tranches d’âge. Une mesure qu’il considère comme une «priorité». Pour toutes ces raisons, et dans un contexte où le nombre d’infections croît de jour en jour en Chine, une équipe de 15 chercheurs a été mandatée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour mener sur le terrain, durant une semaine, une mission ayant pour objectif de déterminer si certains cas d’infections par le H7N9 pourraient dus à une transmission interhumaine. Jeudi, des chercheurs du CDC de Pékin avaient pour la première fois émis cette hypothèse après avoir constaté que la transmission dans certaines familles était «peu claire» À Shanghaï, trois cas d’infections groupées à H7N9 touchant deux membres, voire trois, au sein d’une même famille, ont été rapportés. "Il est très difficile de déterminer si ces aggrégats de cas survenus au sein d'une même famille correspondent véritablement à une transmission intra-familiale ou si chacune de ces personnes a pu être infectée de façon indépendante par un animal contaminé", ajoute le chercheur. À ce jour, précise-t-il, plus de 50 % des patients infectés par le virus aviaire H7N9 à Pékin déclarent ne pas avoir été en contact avec des volailles, ce qui ne permet évidemment pas d’écarter avec certitude cette possibilité. À Pékin, deux jeunes enfants, un garçon de 7 ans et une fille de 4 ans, ont contracté le virus. Voisins, ils jouaient souvent ensemble. Les parents de la fillette ont indiqué qu’elle aurait pu être en contact direct avec des volailles, mais les analyses effectuées sur les volailles se trouvant dans le périmètre où vit la fillette ont toutes été négatives. Une autre possibilité serait que ses parents lui auraient transmis le virus sans pour autant avoir présenté de symptômes, fait remarquer le Dr Masato Tashiro. Le médecine souligne par ailleurs que l’infection du garçon n’a été détectée, alors qu’il ne présentait alors aucun symptôme, uniquement du fait de la mise en œuvre d’une surveillance active auprès de toutes les personnes en contact avec la fillette. Ce petit garçon présentait-il une forme atténuée de l’infection ou se trouvait-il en période d’incubation, dont les médecins ignorent aujourd’hui la durée ? Impossible à dire dans la mesure où il a été immédiatement traité. Il s’agit également pour les experts internationaux dépêchés par l’OMS, assurément parmi les meilleurs au monde, d’identifier la source de l’infection ainsi que les réservoirs animaux du virus. Ce ne sera sans doute pas chose facile dans la mesure où le virus H7N9 ne provoque pas ou peu de symptômes chez les oiseaux et que sa diffusion silencieuse peut donc sans doute passer inaperçue. Michael O'Leary, responsable de l'OMS en Chine, durant un point presse à Pékin le 19 avril. Pour l'Organisation mondiale de la santé, il n'y a "aucune indication" d'une transmission d'homme à homme du virus. Andy Wong/AP/SIPA. Parmi 47.801 échantillons analysés provenant de plus de 1000 marchés de volailles vivantes, fermes et abattoirs, seuls 39 ont été testés positifs pour le virus H7N9, selon le ministère chinois de l’agriculture. Mais les chercheurs disposent-ils aujourd’hui de tests de détection rapide suffisamment fiables ? Parmi les 39 résultats positifs, 38 provenaient des marchés aux poulets des provinces de l’est de la Chine (Jiangsu et Zhejiang), du centre (Anhui), et de Shanghaï. Par ailleurs, le virus H7N9 a été retrouvé chez un pigeon sauvage dans la province de Jiangsu, de même que chez un pigeon élevé pour la consommation alimentaire et provenant d’un marché de Shanghaï. «D’après mes informations que je tiens de sources chinoises, non encore rendues publiques, le pigeon sauvage héberge un virus quasiment identique à celui retrouvé sur les marchés à volailles de Shangaï, qu’il s’agisse de poulets ou de pigeons», confie le Dr Masato Tashiro qui considère que la source de l’infection, l’hôte originel, doit être une espèce d’oiseau ou de volaille. La mission menée sous l’égide de l’OMS comprend, en plus d’experts chinois, Keiji Fukuda, sous-directeur général de l’Organisation en charge de la sécurité sanitaire et de l'environnement, Wenquing Zhang, chef d’équipe à l’OMS du programme Grippe (Global Influenza Programme), Nancy Cox, directrice de la Division Grippe du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) d’Atlanta (Etats-Unis), Anne Kelso, directrice du centre OMS de référence et de recherche de la grippe (VIDRL, Melbourne, Australie), Malik Peires du département de microbiologie de l’Université de Hong-Kong et Angul Nicoll du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC). Ces chercheurs se sont rendus vendredi 19 avril dans des hôpitaux de Shanghaï et dans des marchés traditionnels de volailles vivantes où les vendeurs déplument souvent les poulets ébouillantés à les mettant dans des machines tournant à grande vitesse. Celles-ci seraient susceptibles de projeter des particules virales sous formes d’aérosols. Une hypothèse formulée par le Zijian Feng, directeur du bureau des réponses d’urgence au Centre chinois de contrôle et prévention des maladies (CDC). Un enjeu crucial pour la communauté des chercheurs travaillant sur les virus grippaux sera de comprendre comment le virus H7N9, par ailleurs résultat d’une recombinaison de trois types de souches virales aviaires circulant en Asie, est parvenu à infecter l’homme et comment il pourrait évoluer dans le court terme du fait de la survenue de mutations à la faveur d’une réplication active chez l’homme. Le CDC chinois a d’ores et déjà expédié les échantillons d’isolats viraux H7N9 à cinq laboratoires, en l’occurrence au Japon (Tokyo), en Australie (Melbourne), au Royaume-Uni (Londres) et aux Etats-Unis (Atlanta, Memphis). Les virologistes moléculaires mèneront des expériences, similaires à celles menées l’an dernier sur le virus aviaire H5N1 par Ron Fouchier (Rotterdam, Pays-Bas) et Yoshihiro Kawaoka (Madison, Wisconsin, États-Unis), afin de déterminer quelles mutations peuvent conférer au virus H7N9 la capacité d’être aisément transmis d’homme à homme par l'intermédiaire d’aérosols, autrement dit de minuscules gouttelettes aériennes Selon les laboratoires, ces expériences doivent être menées chez des primates (macaques rhésus, singes verts d’Afrique) ou chez le furet, modèle animal de la grippe. Pour le moment, les chercheurs ne disposent pas de preuve «fondée» d’une transmission interhumaine. De la réponse à cette question essentielle dépend aussi la détermination du risque de pandémie. SCIENCES ET AVENIR 20/4/2013
  14. LACHAPELLE AUZAC (France / Lot) - La plus grande décharge de pneus en France, fermée il y a neuf ans à Lachapelle-Auzac (Lot), ne se vide qu'au compte-gouttes en raison de la complexité du dispositif d'élimination des pneus usagés et de l'imbroglio créé en 2005 par la liquidation de l'entreprise qui la gérait. Il reste encore 13.000 tonnes sur 25.000, indique le maire de cette commune d'à peine 800 habitants, Ernest Maury (SE), qui a hérité du dossier après son élection en 2008. Des chiffres très sous-estimés, selon l'association Recyvalor, chargée de supprimer les vieilles décharges. A cinq kilomètres du village, perdu au milieu du causse lotois, des collines de pneus forment des mélanomes sur le vert de l'herbe et le blanc des cailloux d'un terrain de onze hectares qui accueillait le site de récupération de Jean-Claude Le Goff. Cet homme de 71 ans s'est retrouvé à la retraite forcée à 62 ans après 38 ans dans la récupération des pneus, faute d'avoir obtenu en 2004 le nouvel agrément devenu nécessaire à sa société, LGP, quand les pouvoirs publics ont rendu obligatoire l'élimination ou le recyclage des stocks de pneus usagés. Sa candidature a été repoussée par l'éco-organisme Aliapur, qui venait d'être créé par les fabricants de pneumatiques pour organiser la collecte et le traitement des pneus. Aliapur a estimé qu'il n'était pas le mieux-disant financièrement et techniquement, explique le directeur opérationnel de la société, Stéphane Petitrenaud. Quand on a vu son stock de 25.000 tonnes, on a douté de sa capacité a éliminer les pneus à venir, dit-il. Contraint à la liquidation début 2005, Jean-Claude Le Goff a dû licencier les 18 salariés qui collectaient les pneus partout en France et les retraitaient en partie, pour le rechapage ou les travaux publics (routes, voies ferrées). Il ne décolère pas contre les fabricants, qui tiennent les rênes d'Aliapur. Les gros voulaient contrôler la filière de bout en bout. J'étais le pot de terre contre le pot de fer, dit cet homme qui en a encore les larmes aux yeux. Le directeur d'Aliapur s'en défend en assurant que la majorité des 35 collecteurs sélectionnés sont des PME. Le maire ne tranche pas entre les deux sons de cloche, mais estime qu'on ne peut reprocher la persistance de cette montagne de pneus au patron déchu, qui n'a pas manqué à ses obligations. Les nouveaux textes ne réglaient pas en effet le problème des stocks historiques accumulés avant 2004. Face au vide juridique, les pouvoirs publics, les fabricants de pneus, les distributeurs, les constructeurs automobiles et l'association écologiste Robin des Bois ont uni leurs forces en 2008 dans Recyvalor. Objectif: faire disparaître en huit ans 60.000 tonnes de stocks abandonnés sur 61 sites, dont Lachapelle-Auzac est le plus important. Fin 2012, Recyvalor estimait être exactement à mi-chemin, avec plus de 30.000 tonnes brûlées dans des cimenteries ou intégrées dans des revêtements de sol. Mais à Lachapelle-Auzac, Recyvalor n'a commencé à intervenir qu'en 2012, pour seulement 2.000 tonnes. Le maire explique ce début d'intervention tardif : Avant de s'occuper des stocks orphelins, déposés par on ne sait plus qui, nous étions obligés par la loi de faire évacuer les pneus dont nous connaissions le dernier détenteur, garagiste, distributeur ou fabricant. Michelin ne s'était pas fait prier et avait repris 6.800 tonnes dès 2008. Mais sur 120 détenteurs recensés par les liquidateurs de LGP, beaucoup ont traîné les pieds pendant des années, malgré les mises en demeure. Ils ont perdu car la loi leur imposait de vérifier que leurs pneus avaient bien été détruits, dit le maire. Recyvalor, prenant enfin la main, devrait évacuer 2.000 tonnes supplémentaires en mai-juin et vise 4.000 tonnes sur 2013. [b]Le maire mise sur cette accélération pour en finir en trois ou quatre ans, mais M. Petitrenaud, qui siège au conseil d'administration de Recyvalor, est sceptique, sachant que l'association n'a pas les moyens de faire traiter plus de 8.000 tonnes par an pour toute la France.[/b] Il faudra envisager de prolonger la vie de Recyvalor au-delà de 2016, estime-t-il. ROMANDIE 20/4/2013
  15. ASUNCION - Une épidémie de dengue, maladie virale propagée par un moustique, frappe le Paraguay : 45 personnes sont mortes depuis le début de l'année, selon les autorités sanitaires du pays, qui ont comptabilisé 65.000 cas en 2013. C'est nettement plus que pendant toute l'année 2012 (38.000 cas, 70 morts) et 2011 (42.000 cas, 62 morts). Plus de 12.000 personnes ont été hospitalisées cette année. Au total 82% des cas ont été localisés à Asuncion, la capitale, et ses environs, où vivent 2 millions des 7 millions de Paraguayens. Le pic de contamination se situe habituellement en avril. Généralement, la maladie provoque une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs articulaires et peut devenir hémorragique et mortelle. En Amérique du Sud, c'est le Paraguay qui compte le taux de mortalité dû à la dengue le plus élevé, selon la directrice du Département de vigilance sanitaire du Paraguay. La recrudescence des cas de dengue touche aussi le Brésil voisin. Du 1er au 23 janvier, 635.000 cas et 108 morts ont été dénombrés par le ministère de la Santé. ROMANDIE 20/4/2013
  16. Heinz Karrer, le patron de l'entreprise énergétique Axpo, annonce des demandes en dommages et intérêts en cas de limitation d'exploitation des centrales nucléaires. Pour Axpo, ces demandes s'élèveraient à un montant très élevé, "de plusieurs centaines de millions de francs". Si l'entreprise devait fermer prématurément ses deux réacteurs à Beznau, elle facturerait à la Confédération la valeur des investissements non amortis, ainsi que les bénéfices non réalisés, a annoncé Heinz Karrer dans une interview parue samedi dans la "Neue Zürcher Zeitung". Si le premier réacteur de Beznau devait s'arrêter en 2019 et le second en 2022, Axpo devrait renoncer aux retombées d'investissements déjà effectués, explique M. Karrer. Ces dates font référence à la Commission de l'énergie du Conseil National, qui propose de limiter la durée de vie des centrales nucléaires à 50 ans. A cela s'oppose l'initiative "sortir du nucléaire" des Verts, qui demande un abandon après 45 ans. Le Conseil fédéral veut en revanche exploiter les centrales aussi longtemps qu'elles sont considérées comme sûres. Le gouvernement avait évoqué de possibles demandes de dédommagements de la part des exploitants comme argument contre une limitation de la longévité. Selon Heinz Karrer, les demandes totales des exploitants en cas de dates limites concrètes dépasseraient certainement le milliard de francs. De son point de vue, la décision ou non de faire marcher une centrale devrait rester du ressort des exploitants et de l'autorité de surveillance. Le patron d'Axpo doute également du projet de compenser la sortie du nucléaire par une extension des capacités hydrauliques et éoliennes. Avec les efforts en matière d'efficience, le problème pourra certainement "être réduit mais pas résolu". Outre sa fonction chez Axpo, Heinz Karrer est aussi président de Swisselectric, l'organisation des entreprises d'électricité. ROMANDIE 20/4/2013
  17. Madrid - Des militants de Greenpeace ont formé un coeur samedi au pied de l'Arc de Triomphe à Barcelone, appelant à déclarer l'Arctique comme sanctuaire mondial vierge de forages pétroliers et de pêche industrielle. Vêtus de tee-shirt rouge, ils ont formé un coeur rouge pour dessiner le message I love Artic, a constaté un photographe de l'AFP. Des actions similaires étaient prévues par Greenpeace dans 278 villes de 35 pays, de Buenos Aires à Bangkok, selon un communiqué. Selon l'organisation de protection de l'environnement, les photos de ces rassemblements seront remises aux dirigeants politiques participant à la réunion du Conseil de l'Arctique prévue le 15 mai à Kiruna en Suède. Le Conseil de l'Arctique réunit les huit États de l'Arctique, soit le Canada, le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Fédération de Russie, la Suède et les États-Unis. Greenpeace demande que la région de l'Arctique soit protégée contre les activités qui mettent en péril son équilibre fragile, comme les prospections pétrolières ou la pêche industrielle. Greenpeace affirme que l'Arctique est menacé par le changement climatique, les compagnies pétrolières ainsi que la pêche industrielle. Les experts estiment les ressources naturelles de l'Arctique à 90 milliards de barils de pétrole et à 30% du gaz naturel non découvert dans le monde, une manne rendue de plus en plus accessible par le recul des glaces. Elles suscitent la convoitise des pays riverains - Russie, Canada, Norvège, Danemark et Etats-Unis -, mais également des géants pétroliers tels que Shell et Gazprom, qui réclament des zones géographiques de l'Arctique. ROMANDIE 20/4/2013
  18. Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,6 degrés a fait une centaine de morts et plus de 2000 blessés samedi dans le Sichuan, province du sud-ouest de la Chine. L'armée a immédiatement envoyé 2000 hommes sur place. Un violent séisme, d'une magnitude de 6,6 degrés, a secoué tôt ce matin la province chinoise du Sichuan. La secousse s'est produite à 8h02, et, à la mi-journée, les bilans provisoires faisaient état d'au moins 152 morts et plus de 2000 blessés. L'émotion et l'angoisse sont d'autant plus fortes que la région a déjà été endeuillée par le tremblement de terre de 2008, d'une magnitude de 7,9 qui avait fait 70.000 morts et 18.000 disparus. L'épicentre a été localisé à Ya'an, dans le district de Lushan, selon le centre américain de veille géologique (USGS) qui l'a mesuré à 6,6. Une mesure chinoise donne même 7 degrés de magnitude. La secousse a été ressentie fortement jusqu'à Chengdu, capitale de la province, qui se trouve à 140 kilomètres et où les habitants sont sortis de leur domicile en pyjama. Elle a été suivie de nombreuses répliques. L'USGS craint des dommages importants, à l'aune de la faible profondeur du séisme, estimée à 12 kms. Les premières photos montrent des bâtiments effondrés, avec de nombreux gravats encombrant les rues. Selon l'agence Chine nouvelle, la plupart des morts ont été signalés dans le comté de Lushan, où l'électricité et l'eau ont été coupées et de nombreux bâtiments détruits. Une trentaine de survivants ont été extraits des décombres. Dans les villages les plus proches de l'épicentre, quasiment tous les bâtiments de petite taille se sont effondrés, montrent les images de la télévision d'Etat. L'agence chinoise de météorologie a mis en garde contre les risques de glissements de terrain samedi et dimanche dans le comté de Lushan. L'armée a immédiatement envoyé 2000 hommes sur place. Et le nouveau premier ministre Li Keqiang a décollé de Pékin en milieu de journée pour se rendre sur le terrain, comme l'avait fait son prédécesseur Wen Jiabao en 2008. L'accès des secours est entravé par des glissements de terrain. Arrivé sur place en hélicoptère, Li Keqiang a pris la direction des opérations de secours dans la localité de Longmen, dans le comté de Lushan, a rapporté Chine nouvelle. Le Premier ministre a notamment demandé la réouverture d'une route menant au comté de Baoxing, l'une des zones les plus touchées, et il a invité les secours à "agir rapidement". "La question la plus urgente pour le moment est d'agir pendant les 24 heures qui suivent le séisme, le moment où on peut sauver des vies", avait auparavant déclaré Li Keqiang, cité par Chine nouvelle. A l'heure actuelle, l'armée a dépêché 6.000 hommes sur les lieux du sinistre, précise Chine nouvelle. Selon la télévision officielle CCTV, seuls les véhicules des services de secours sont autorisés à pénétrer dans Ya'an. Cette ville de 1,5 million d'habitants est considérée comme le berceau de la culture du thé. Elle abrite aussi l'un des principaux centres de protection du panda géant. "Il y a toujours des secousses et des tremblements mais nous sommes en sécurité. Les pandas vont bien", a déclaré un porte-parole de la réserve de Bifengxia, où vivent une centaine de ces animaux menacés d'extinction qui avaient été durement affectés par le séisme de 2008. Une information - non confirmée - mais publiée sur le grand portail d'information sina.com, affirme que des étudiants sont pris au piège sous un bâtiment universitaire qui s'est effondré à Ya'an. Des mots qui rappellent cruellement les centaines d'écoliers ensevelis sous les décombres de leurs établissements en 2008. Un drame qui avait suscité une violente polémique sur la qualité des constructions et donc la responsabilité des autorités locales. LE FIGARO 20/4/2013 - SCIENCES ET AVENIR
  19. RENNES - Six mois après l'arrivée massive des forces de l'ordre sur le site de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, pour tenter d'évacuer les opposants au projet d'aéroport, les gendarmes s'en sont retirés samedi, un geste d'apaisement dix jours après la publication de rapports préconisant des études complémentaires avant les travaux. Au cours de la nuit, dans la plus grande discrétion, les gendarmes, qui, depuis les affrontements d'octobre, sont en moyenne 150 à 200 à se relayer sur place, ont quitté les deux points de contrôle routier sur la zone d'aménagement différé (ZAD). L'information a été aussitôt relayée sur les réseaux sociaux par les anticapitalistes, environ 150 à 300 militants installés sur place dans des cabanes, pour certains depuis plus de deux ans. Ce retrait, dont l'objectif affiché par l'Etat est de calmer les esprits, intervient dix jours après la publication des rapports de trois commissions qui ont préconisé des études complémentaires avant le lancement des travaux de transfert de l'actuel aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes à l'horizon 2017-2018. Mais surtout le dialogue s'est renoué entre l'Acipa, principale association historique d'opposants, et la préfecture. Cette semaine, Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, avait ainsi estimé que les tranchées et les barricades installées sur le site par les anticapitalistes ne sont pas une solution, après de nouvelles violences lundi entre certains opposants anticapitalistes et les forces de l'ordre. Ces violences avaient fait trois blessés parmi les forces de l'ordre, selon la gendarmerie, et un peu plus d'une quinzaine chez les opposants, selon ceux-ci. Partisan d'une opposition constructive, M. Durand a accusé les anticapitalistes d'avoir provoqué les forces de l'ordre par l'installation d'une nouvelle barricade sur la seule route encore praticable de la zone du projet, tout en regrettant la présence des forces de l'ordre sur place. Il s'est attiré par ses propos les foudres des militants anticapitalistes. Il a ensuite rencontré jeudi des représentants de la préfecture de Loire-Atlantique. Une rencontre a priori fructueuse. Les gendarmes sont partis dans la nuit. On revient à un régime normal de présence de gendarmerie comme sur le reste du département, a déclaré samedi à l'AFP un haut responsable de la préfecture. On est en train de réorganiser notre dispositif, c'est-à-dire que l'on tente une configuration qui ne soit plus une présence permanente des forces de l'ordre, mais des interventions au coup par coup en cas de besoin, a-t-il ajouté. Le retrait des gendarmes est un signe fort soumis cependant à conditions, comme l'absence d'obstacles à la circulation, au travail des agriculteurs et à la possibilité pour les différents experts de faire les relevés scientifiques demandés dans les rapports des commissions, a précisé ce responsable. Si on n'y arrive pas, on sera malheureusement obligés de revenir à la situation antérieure, a-t-il averti. En juin, la préfecture doit communiquer sur les éventuels retards des travaux de construction de l'aéroport du fait des aménagements demandés par les trois rapports remis la semaine dernière au gouvernement. Le rapport principal, celui de la commission du dialogue, a réaffirmé la nécessité d'un nouvel aéroport du fait de la saturation à venir de l'actuel équipement, mais a réclamé plusieurs aménagements, notamment de réduction de l'emprise du futur aéroport et des études complémentaires destinées à apaiser le débat. L'Etat avait accordé en 2010 la concession de l'aéroport au groupe de BTP Vinci. ROMANDIE 20/4/2013
  20. Selon des responsables de l'Organisation mondiale de la santé, rien n'indique que la nouvelle souche de la grippe aviaire se transmet entre personnes. Ils disent toutefois qu'ils vont continuer de surveiller de près les mutations génétiques possibles du virus. Jusqu'à présent en Chine, 88 personnes ont été infectées par le virus H7N9 de la grippe aviaire. 17 en sont mortes. Le responsable du bureau de l'OMS en Chine, Michael O'Leary, a tenu une conférence de presse vendredi à Pékin. Il a déclaré que la transmission du virus entre membres d'une même famille ne peut être exclue, mais dit-il, il n'y a pas de preuve d'une contamination d'une personne à l'autre. Il souligne cependant que plus de la moitié des patients n'ont pas été en contact avec des oiseaux et que des mutations pourraient permettre au virus de se transmettre facilement entre humains. ROMANDIE 19/4/2013
  21. Martigny (awp/ats) - La plus grande centrale solaire du Valais a été inaugurée vendredi sur un bâtiment du groupe Rouvinez Vins à Martigny. Avec une production de quelque 1,5 mio de kWh par an, elle couvrira plus que l'entier des besoins électriques du groupe. Coût de l'opération: 3 mio CHF. Avec un ensoleillement supérieur au reste de la Suisse, le Valais a une carte à jouer avec le photovoltaïque. Le Groupe Rouvinez, une des entreprises leaders de la viticulture valaisanne, l'a bien compris. Il a doté d'une centrale solaire les 15'000 mètres carrés de toiture de ses bâtiments à Martigny. Nommée "Cerenouvelables", cette centrale est entrée en fonction en décembre dernier. Elle est la plus importante du Valais et la troisième de Suisse du même type, après Palexpo à Genève et la halle industrielle de Ferrowohlen à Wohlen (AG). La structure, composée notamment de près de 5800 panneaux solaires, a été construite en moins de deux mois. "Un temps record et un véritable 'challenge' pour nos collaborateurs", a souligné Oliviero Lubatti, directeur d'Alpiq InTec Romandie. Le coût de la centrale solaire, paratonnerre compris, s'élève à 3 mio CHF. S'y ajoute 1 mio CHF pour refaire l'isolation du toit et s'assurer d'une bonne étanchéité pour les 25 prochaines années, durée de vie estimée d'une telle centrale, a indiqué Frédéric Rouvinez, initiateur du projet. Les coûts sont assumés à 80% par le groupe Rouvinez, via des fonds propres et un leasing. Les 20% restants sont financés par le distributeur local d'électricité Sinergy. "Lorsque nous avons pris conscience que des panneaux solaires sur les seuls toits de nos bâtiments nous permettraient de produire plus que l'entier de nos besoins électriques pour nos sites de Sierre, Sion et Martigny, nous ne pouvions pas imaginer renoncer à cette centrale", a relevé Frédéric Rouvinez. "Si vous voulez un point de comparaison, dites-vous que la centrale produira annuellement l'équivalent de 420'000 litres de diesel, ou encore le besoin de plus de 400 ménages", poursuit-il. Le "développement durable" fait partie du vocabulaire courant de la famille Rouvinez. Le groupe vitivinicole valaisan fait en effet des efforts environnementaux depuis plusieurs années, avec notamment l'abandon des herbicides racinaires dès 2000 et l'exploitation en culture biologique de 14 hectares à ce jour. Marc-Henri Favre, président de Martigny, a salué la construction de la centrale "Cerenouvelables". Elle entre parfaitement dans les objectifs que s'est fixés la ville valaisanne comme Cité de l'énergie. Le conseiller national Yannick Buttet (PDC/VS) a également félicité les initiateurs du projet, qui mettent en pratique la Stratégie énergétique 2050 voulue par la Confédération, notamment pour sortir du nucléaire. "Notre canton possède le soleil, l'eau, le vent, il ne doit surtout pas rater le train qui est en marche", a-t-il relevé. ROMANDIE 19/4/2013
  22. Sobienie Krolewskie (Pologne) - Les ministres de l'Environnement de six pays d'Europe centrale et orientale, réunis à Sobienie Krolewskie (sud de Varsovie), ont adopté vendredi une position commune sur les questions de climat/énergie qui font actuellement l'objet de difficiles discussions au sein de l'Union européenne. Ces six pays sont ceux du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie) auxquels se sont joints la Bulgarie et la Roumanie. Dans leur déclaration commune adoptée vendredi, ils insistent sur la nécessité de tenir compte des différentes circonstances nationales dans la définition d'un plan de lutte de l'UE à l'horizon 2030 contre le réchauffement climatique. Ce groupe de pays qui font ainsi front commun dans les négociations sur le climat est mené par la Pologne, dont l'électricité est à 95% produite par des centrales fonctionnant au charbon, donc très polluantes en CO2. L'UE s'est déjà imposé trois objectifs pour 2020: réduire les émissions de CO2 de 20% par rapport à leur niveau de 1990, porter à 20% la part des renouvelables dans la consommation d'énergie et réaliser 20% d'économies avec l'efficacité énergétique Et la Commission européenne espère convaincre les Etats de l'UE de doubler leurs efforts en réduisant leurs émissions de CO2 de 20% à 40% en 2030, afin de montrer l'exemple au reste du monde dans la lutte contre le réchauffement climatique. Une consultation ouverte jusqu'au 2 juillet doit permettre de recueillir les avis et les positions des Etats, des entreprises et des ONG en vue de la rédaction d'un livre vert avec des propositions. Mais pour ce groupe de six pays, le nouveau programme d'action de l'UE pour l'environnement (PAE) ne doit pas préjuger des résultats des discussions en cours concernant la politique climat/énergie après 2020. Le 7e PAE devrait fournir un engagement politique sans fixer de règles juridiques de nature obligatoire, estiment-ils dans leur déclaration commune. La question du niveau d'ambition de l'UE en matière de politique climatique et de réduction des émissions sera débattue, sur la base de ce document, lors de la réunion informelle du Conseil européen qui se tiendra à Dublin les 22 et 23 avril. ROMANDIE 19/4/2013
  23. MONTREAL - L'industrie canadienne du pétrole se débat pour pouvoir construire plusieurs nouveaux oléoducs, comme le controversé projet Keystone XL vers le Texas, car elle risque de manquer prochainement de conduites pour écouler sa production croissante. Le Canada, sixième producteur mondial qui abrite les troisièmes réserves de pétrole de la planète grâce aux sables bitumineux de la province de l'Alberta (ouest), est le premier fournisseur étranger des Etats-Unis, qui absorbent 98% de ses exportations et les trois quarts de sa production de brut. Cette situation est appelée à changer car les Etats-Unis deviendront vers 2020 le premier producteur mondial de la planète, alors que leur consommation aura commencé à baisser, prédit l'Agence internationale de l'énergie. Autre problème pour l'industrie canadienne: le réseau actuel d'oléoducs en Amérique du Nord ne lui permet pas ou trop peu d'accéder aux marchés en croissance, comme la Chine et l'Inde, voire en demande comme les raffineries du golfe du Mexique au Texas ou de l'est du Canada et des Etats-Unis, forcées d'importer du pétrole de l'étranger. Le gros de sa production transite en effet par le marché du Midwest américain, qui est saturé de brut, du fait de l'explosion de la production de pétrole de schiste dans les Etats du Dakota du Nord et du Montana, voisins de l'Alberta. Le pétrole de schiste, qui ne représentait il y a cinq ans qu'une part négligeable de la production des Etats-Unis, compte maintenant pour près du tiers de celle-ci, explique Avery Shenfeld, économiste en chef de la banque canadienne CIBC. Les producteurs canadiens étaient vus comme la principale source d'approvisionnement des Etats-Unis et là, ils sont obligés d'entrer en compétition avec un pétrole qui coûte moins cher à produire et à raffiner, résume Charles Saint-Arnaud, économiste en charge du Canada à la banque Nomura à New York. Faute d'accès suffisant à d'autres marchés, comme celui du Texas, d'où elle pourrait écouler sa production ailleurs aux Etats-Unis ou à l'étranger, l'industrie canadienne doit accepter un prix moindre pour son pétrole que le brut de référence américain, qui vaut lui-même moins cher que le Brent à Londres. Cette situation lui coûte actuellement 50 millions de dollars par jour, estime le ministre canadien des Ressources naturelles, Joe Oliver. D'où l'intérêt de l'industrie pour le projet Keystone XL, qui doit être approuvé par le gouvernement américain, mais aussi pour quatre autres projets majeurs au Canada, dont deux vers le Pacifique et deux autres vers l'Atlantique, pour atteindre de nouveaux marchés. Partout, ces projets sont contestés par les écologistes et une partie de l'opinion publique, le pétrole des sables bitumineux n'ayant pas bonne réputation, en raison de son procédé d'extraction énergivore et polluant. Le gouvernement conservateur d'Ottawa n'a rien fait pour faciliter l'acceptation de ces projets, notamment de Keystone XL aux Etats-Unis, en refusant d'imposer une taxe carbone à l'industrie, estime par ailleurs M. Saint-Arnaud. Pourtant, les besoins d'importation nets des Américains viendront inévitablement contrecarrer les projets du Canada d'accroître sa production de deux millions de barils par jour pour le reste de la présente décennie, prédit M. Shenfeld. Le Canada produit près de 3 millions de barils de brut par jour, production que l'industrie aimerait porter à 4,7 millions en 2020 et à 6,2 millions en 2030. Dans la situation actuelle, la production de pétrole de l'ouest canadien pourrait bientôt dépasser sa capacité d'exportation, avertit toutefois l'institut de recherche Canada West Foundation, craignant que l'industrie ne se retrouve paralysée. Scénario qui pourrait devenir réalité dès l'année prochaine, croit M. Saint-Arnaud. Au plus tard en 2016, jugent d'autres experts. ROMANDIE 19/4/2013
  24. Santiago du Chili - L'industrie minière du cuivre au Chili, la plus importante au monde, aura besoin de 68% d'énergie en plus d'ici 2020, obligeant le pays à diversifier ce secteur, a indiqué jeudi le ministre des Mines, Hernan de Solminihac. Jusqu'en 2020, nous aurons besoin de quelque 68% en plus par rapport à l'énergie consommée aujourd'hui par l'exploitation minière, a indiqué le ministre, durant la Foire internationale des technologies de l'énergie, qui se tient à Santiago. Le gouvernement chilien envisage pour les 10 ans à venir des projets miniers totalisant plus de 100 milliards de dollars et nécessitant des investissements dans le secteur énergétique tant pour la consommation d'électricité que pour l'utilisation de l'eau de mer, a expliqué de M. Solminihac. Nous parions sur la diversification des sources d'énergie, en utilisant les ressources du pays. Pour cela, nous avons besoin des technologies internationales les plus sophistiquées, a relevé pour sa part Jorge Bunster, ministre de l'Energie. Les experts du secteur minier estiment que le manque d'eau a été le point faible de l'industrie minière du cuivre au Chili, qui produit environ 5,6 millions de tonnes de cuivre par an, un tiers de l'offre mondiale. Cette situation est aggravée par le manque d'eau dans le désert d'Atacama, le plus aride au monde, où sont situés les plus grands gisements de cuivre. Le Chili vise à augmenter sa production de cuivre à 8 millions de tonnes par an pour répondre à la demande croissante de la Chine, qui va continuer à consommer plus de 50% du cuivre mondial jusqu'en 2024, selon les estimations du gouvernement chilien. De nombreux projets de centrales thermiques et de barrages sont en cours dans le pays, provoquant parfois un vif rejet des populations locales. ROMANDIE 19/4/2013
  25. TOKYO - Un séisme de magnitude 7,2 s'est produit vendredi au nord du Japon, au large des îles Kouriles administrées par la Russie, mais aucun blessé n'a été déploré et aucune alerte au tsunami émise, ont annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS) et les autorités locales. L'épicentre était situé à plus de 500 km au nord-est de l'île septentrionale japonaise de Hokkaido et à une trentaine de kilomètres au large d'Ouroup, un îlot inhabité de l'archipel russe des Kouriles, selon l'USGS.L'USGS a estimé que la secousse s'était produite à 03H05 GMT à une profondeur de 122,3 km. Une réplique de magnitude 5,7 s'est déclenchée dans la même zone dix minutes après./b] Le séisme a été ressenti dans tout le nord-est du Japon, mais aucun blessé ni dégât n'ont été constatés dans l'archipel nippon, a expliqué la police japonaise à l'AFP, ni sur les îles russes, d'après l'agence Itar-Tass citant les autorités locales. [b]Itar-Tass a rapporté que les bâtiments avaient tremblé environ une minute dans la ville de Kourilsk, située à 250 km de l'épicentre, sur l'île d'Itouroup. Les habitants sont sortis dans la rue sur le moment mais la situation est vite retournée à la normale. Le Japon vit actuellement une période de forte activité sismique, selon des experts japonais. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, l'archipel nippon enregistre chaque année 20% des séismes les plus puissants recensés sur la planète. Aucune région du territoire japonais n'est épargnée. Mercredi, une série de plusieurs dizaines de tremblements de terre, dont un de magnitude 6,2, ont secoué toute la journée l'île volcanique de Miyakejima au sud de Tokyo, tandis qu'une autre secousse de magnitude 5,8 a eu lieu le même jour à Miyagi (nord de Tokyo), préfecture la plus meurtrie par le tsunami du 11 mars 2011. Samedi matin, un séisme de magnitude 6,3 avait secoué l'ouest du pays, près de la ville portuaire de Kobe, déjà dévastée en 1995 par un séisme qui avait tué plus de 6.400 personnes. Et dimanche, une secousse de magnitude 5,2 a eu lieu sur la côte de la préfecture de Fukushima, déjà ravagée par le tremblement de terre de magnitude 9 suivi et le tsunami meurtrier du 11 mars 2011. ROMANDIE 19/4/2013
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