BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
TEHERAN - Un puissant séisme de magnitude 6,1 a frappé mardi le sud de l'Iran, à une centaine de kilomètres de la ville de Bouchehr où est construite la seule centrale nucléaire iranienne, a annoncé le Centre sismique iranien. [...]L''épicentre est situé à Kaki, à 89 km au sud-est de la ville côtière de Bandar Bouchehr, selon l'Institut iranien. Le séisme a eu lieu à 16h22 (locales, 11H52 GMT), selon le Centre américain de géophysique (USGS) qui a estimé sa magnitude à 6,3. L'Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le séisme le plus meurtrier ces dernières années a tué 31.000 personnes, soit un quart de la population, dans la ville de Bam (sud) en décembre 2003. En août 2012, deux secousses de magnitude 6,3 et 6,4 avaient fait 306 morts et plus de 3.000 blessés, près de la ville de Tabriz (nord-ouest). ROMANDIE 9/4/2013
-
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
TOULOUSE - Le député européen José Bové a prévenu le gouvernement mardi que le rapport attendu sur Notre-Dame-des-Landes n'entamera pas la détermination des opposants, dont il est l'une des grandes figures. L'eurodéputé écologiste a aussi exprimé ses doutes quant à la volonté du gouvernement d'imposer à tout prix la construction de l'aéroport, dans un contexte politique délicat. Le gouvernement devait recevoir mardi le rapport de la commission de dialogue qu'a mise en place le Premier ministre Jean-Marc Ayrault fin novembre pour tenter de sortir de l'impasse. Ce rapport en aucun cas ne désarmera la mobilisation, a dit M. Bové à la presse à Toulouse, c'est un projet inutile et qui n'a pas de sens, ni économique, ni financier, ni environnemental. La mobilisation, on s'y tient et on se battra jusqu'au bout contre ce projet. Pour autant, je ne crois plus que ce soit aujourd'hui une priorité du gouvernement d'imposer coûte que coûte ce projet. M. Bové a souligné que de nouveaux rassemblements contre Notre-Dame-des-Landes étaient prévus le 11 mai et le 4 août, et que la Commission européenne avait demandé des informations au gouvernement français à la suite d'une plainte des opposants. Il a voulu dispenser à M. Ayrault son conseil pour sortir par le haut de cette querelle. Puisque le gouvernement a chargé une mission d'examiner la pertinence et l'urgence d'une série de projets de grandes infrastructures et que cette mission doit rendre son travail sous peu, l'exécutif pourrait en profiter pour dire: Ecoutez, ce dossier ne fait pas partie des (...) dossiers prioritaires, peut être dans (le) futur, si on revoit le projet, a suggéré M. Bové. Mais je ne crois pas que M. Ayrault ait envie de créer un nouveau front sur le terrain avec l'affaire de Notre-Dames-des-Landes, a-t-il ajouté. ROMANDIE 9/4/2013 -
RENNES - Des acteurs économique bretons ont réclamé mardi le report sine die pour les produits agricoles et agroalimentaires de l'écotaxe, déjà adoptée au Sénat et qui sera examinée mercredi à l'Assemblée nationale, jugeant qu'elle risque de laminer l'emploi. Dans un communiqué commun, ces professionnels des mondes agricole et agroalimentaire, réunis mardi à Langueux (Côtes-d'Armor), estiment que l'écotaxe est un impôt qui va affaiblir l'industrie bretonne et laminer l'emploi. Le gouvernement ne peut pas dire qu'il faut faire du redressement productif en passant par un pacte de compétitivité et dans le même temps imposer l'économie de production, a déclaré lors d'une conférence de presse Thierry Merret, vice-président de la FRSEA Bretagne, le syndicat agricole majoritaire. Même colère de Daniel Sauvaget, PDG de Tilly Sabco, entreprise du Finistère spécialisée dans le poulet congelé, qui affirme qu'à chaque fois que l'on crée des conditions de distorsion de concurrence pour les entrepreneurs bretons au détriment de leurs compétiteurs européens ou autres, c'est l'emploi breton que l'on fragilise. Selon les professionnels, qui rappellent que le secteur est déjà grandement fragilisé par la crise économique, le coût de l'écotaxe, évalué à 40 millions d'euros pour l'agriculture et l'agroalimentaire bretons, est l'équivalent de 2.000 emplois, à quoi il faut ajouter 25 à 30 millions d'euros pour le transport en aval des grossistes et des plates-formes, soit 65 à 70 millions d'euros au total pour l'économie bretonne. [b]Ils notent aussi que contrairement aux discours du gouvernement, il existe peu de possibilités de répercuter la taxe en aval car le rapport de force entre les fournisseurs et la grande distribution est toujours à l'avantage de cette dernière.[/b] Ils mettent aussi en avant l'impact qu'aurait cette taxe sur la Bretagne: Par l'importance du fret expédié, par son éloignement des centres de consommation, la Bretagne agricole et agroalimentaire sera l'une des régions les plus pénalisées par ce nouvel impôt. Issue du Grenelle de l'environnement, l'écotaxe doit s'appliquer à tous les véhicules de transport de plus de 3,5 tonnes, circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilométriques. Elle est due par le client du transporteur. Elle doit entrer en vigueur le 1er octobre prochain. ROMANDIE 9/4/2013
-
L'OMS lance une alerte dans le monde quant à une grippe aviaire H7N9
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Articles de presse, découvertes...
GENEVE - Quelque 20 échantillons positifs de volailles touchées par le virus H7N9 de la grippe aviaire ont été relevés dans des marchés de volaille en Chine, a déclaré mardi à Genève un porte-parole de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), une agence de l'ONU. Des échantillons positifs ont également été trouvés dans des marchés vendant des pigeons. En revanche, le porte-parole a précisé qu'aucun échantillon positif n'a été trouvé dans des fermes ni sur des porcs. Selon le dernier bilan donné de source chinoise, il y a eu 28 cas confirmés humains du virus, dont huit décès en Chine Les cas ont été répertoriés dans quatre provinces chinoises. Nous ne sommes toujours pas sûrs à 100% de l'origine de la maladie et il n'y a aucune indication quant à une transmission humaine du virus, a ajouté le porte-parole, en rappelant les recommandations de précaution élémentaire, comme ne pas manger d'animaux malades ou morts, qui n'ont pas été cuits à au moins 70 degrés. A partir de cette température, le virus ne peut pas survivre. Pour le porte-parole de l'OMS, il semble bien que la source de l'infection soit d'origine animale et il faut se concentrer sur les marchés de volailles. Le porte-parole a encore recommandé de suivre des règles d'hygiène élémentaires, comme se laver les mains fréquemment. Des recherches sont en cours pour mettre au point un vaccin contre ce virus, a encore indiqué le porte-parole. Les recherches devraient être conclues prochainement, a-t-il dit, c'est une question de semaines, pas de mois. L'OMS ne prévoit pas à ce stade de réunion d'experts ou le lancement d'une alerte de pandémie. La majorité des décès ont eu lieu à Shanghaï, capitale économique de la Chine. ]i]La ville a pris de nombreuses mesures pour lutter contre la propagation du virus, comme la fermeture des marchés aux volailles, l'abattage de dizaines de milliers de volatiles, et l'interdiction de courses de pigeons voyageurs et de la vente d'oiseaux d'agrément. Les volières du zoo ont aussi été fermées.[/i] ROMANDIE 9/4/2013 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Jean-Marc Ayrault a réaffirmé mardi sa volonté de construire l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais il a promis que le projet serait amendé pour tenir compte des critiques de trois rapports commandés pour apaiser la contestation sur le terrain. Après des affrontements parfois violents entre opposants et forces de l'ordre sur le site du futur aéroport, près de Nantes, Jean-Marc Ayrault avait annoncé fin novembre la mise sur pied d'une commission du dialogue pour apaiser les tensions. Le président de cette commission, Claude Chéreau, a rendu mardi son rapport qui confirme la nécessité d'un nouvel aéroport tout en émettant des réserves sur l'argumentaire du projet. Deux autres rapports remis le même jour, sur l'impact du projet sur les terres agricoles et sur l'environnement, plaident pour que soient mieux pris en compte ces aspects, notamment la compensation des zones humides qui seront détruites par la construction du nouvel aéroport. "Le Premier ministre demande maintenant à Frédéric Cuvillier, ministre délégué en charge des Transports, de prendre en compte les recommandations des commissions", ont indiqué dans un communiqué les services du Premier ministre. Dans un communiqué séparé, Frédéric Cuvillier confirme que des efforts seront bel et bien engagés. "Pour limiter l'impact du projet sur les terres agricoles ou les espaces naturels, tout hectare qui peut être gagné le sera", promettent les services de son ministère. Ces derniers annoncent aussi des clarifications au niveau du réseau de transport de la région ainsi que pour le projet d'urbanisme autour de l'aéroport actuel. Le couple exécutif, déjà confronté à des sondages catastrophiques, à la contestation du mariage homosexuel et à l'affaire Jérôme Cahuzac, risque donc d'être confronté à un deuxième front de tension autour de Notre-Dame-des-Landes. Ancien maire de Nantes et défenseur de longue date du nouvel aéroport, Jean-Marc Ayrault a été critiqué au sein même de son gouvernement pour avoir persévéré malgré le coût politique d'un[i] projet jugé non prioritaire par certains ministres.[/i] La décision de confirmer Notre-Dame-des-Landes intervient aussi alors que les écologistes, hostiles à l'aéroport, ont ouvert une brèche dans la majorité mardi en s'abstenant à l'Assemblée sur le projet de loi de sécurisation de l'emploi. Le groupe français de BTP et de concessions Vinci n'a pas réagi à l'annonce de la volonté de Jean-Marc Ayrault de poursuivre le projet. Vinci est chargé du financement, de la construction et de l'exploitation du futur aéroport du Grand Ouest à travers une société associant également les chambres de commerce et d'industrie de Nantes et Saint-Nazaire, ainsi que le groupe de travaux publics régional CIFE-ETPO. ----->Avant de faire des commentaires à l'article précédent, j'aurais dû d'abord lire celui-ci... qui évoque les zones humides... sans plus, ainsi que la réduction de l'emprise de la construction sur l'environnement... Pour avoir travaillé dans le domaine aéronautique, je pense effectivement que l'aéroport Nantes Atlantique n'est pas encore (et je crois pour longtemps) arrivé à saturation en raison de la présence du TGV dont on ne parle pas... Les pointes de trafic sont surtout liées à des événements locaux ou aux vacances scolaires... Et compte tenu, de l'insuffisance du nombre de passagers, la desserte Orly/Nantes a carrément été supprimée, le trafic opérant depuis Roissy. A moins d'un changement profond, c'est le trafic interrégional qui occupe le terrain, sauf en périodes de pointes... et les quelques vols de la semaine venant de Roissy. D'ailleurs, on peut noter au passage qu'il n'y a pas foule d'opérateurs pour desservir l'aéroport de Nantes Atlantique... pour cause de bénéfices insuffisants ! J'aimerai aussi savoir lorsque ce projet de nouvel aéroport a été pondu, s'il était question du projet TGV ? lequel a capté une part non négligeable de la clientèle. Partout où il y a des dessertes aériennes et TGV, le trafic des compagnies aériennes a chuté parfois fortement, comme ce fut le cas pour Lyon mais aussi Strasbourg, Lille (pour ce citer que celles-là) même si après le choc la clientèle est "revenue" vers l'aérien, ce n'est pas au même niveau qu'avant la mise la mise en service du TGV. De ce fait certaines liaisons ont été supprimées... LE POINT 9/4/2013 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
La commission du dialogue sur le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a justifié l'utilité du projet controversé, en raison des perspectives de saturation de l'actuelle aérogare mais recommandé des aménagements, dans un rapport remis mardi au gouvernement. Elle explique que le réaménagement de l'actuelle aérogare de Nantes-Atlantique n'apparaît pas "comme une solution viable à long terme", mais recommande d'améliorer le projet de Notre-Dame-des-Landes en réduisant notamment, et "autant que possible", la surface totale de la future infrastructure. Cette commission n'avait pas pour mandat de remettre en cause le futur aéroport], mais de tenter d'apaiser les esprits après de violents affrontements entre opposants et forces de l'ordre qui les expulsaient à l'automne. "Le réaménagement de Nantes-Atlantique n'apparaît pas à la commission comme une solution viable à long terme", écrit-elle dans ses conclusions. Elle pointe que "les perspectives de trafic prévoient d'atteindre 4,2 millions de passagers autour de 2018-2020, ce qui correspond au niveau de saturation estimé lors du débat public pour l'aérogare actuelle et qui est corroboré par le constat effectué pendant les 36 jours de pointe de l'année 2012". - La commission préconise une évaluation des coûts d'un éventuel "réaménagement de l'aéroport actuel" afin de "mettre un terme à une polémique inutile" concernant la possibilité, soutenue par les opposants à Notre-Dame-des-Landes, d'adapter Nantes-Atlantique plutôt que de construire un nouvel aéroport. Les autres recommandations de la commission portent sur la réduction de la surface totale du futur aéroport. Elle souligne l'importance de réduire "autant que possible" l'emprise du projet sur les terres agricoles, notamment en réduisant les surfaces des parcs de stationnement et celles des activités économiques autour de l'aéroport. Elle ajoute que les perspectives de desserte du nouvel aéroport mériteraient d'être clarifiées, notamment en termes de transports collectifs. En outre, la Commission estime qu'il "conviendrait d'actualiser" les plans d'exposition au bruit pour l'actuel et le futur aéroport "en fonction d'une nouvelle estimation des prévisions du nombre de mouvements (aériens) et des progrès techniques des avions", afin d'évaluer plus précisément leur impact. ----->Quid des zones humides ? Quid du système de compensation? Quid de l'impact sur la faune sauvage ? A première vue, tels que les éléments sont présentés, on pourrait davantage penser à un rapport de complaisance... Juste ce qu'il faut pour tenter de satisfaire l'opinion publique... Bien sûr pour se faire une opinion impartiale, il faudrait avoir accès au rapport... LE POINT 9/4/2013 -
Coup d'arrêt sur les demandes de conversion en agriculture bio ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Divers - Insolite
PARIS (AFP) - Après des années d'essor, les demandes de conversion en agriculture bio subissent un coup d'arrêt, assure le président de l'Agence Bio Etienne Gangneron qui attribue ce revers à un tassement des prix entre bio et conventionnel. "Dans certaines régions, on n'a aucun dossier de conversion depuis le début de l'année" a indiqué mardi M. Gangneron pour qui le mouvement "a commencé en 2012", sans qu'il ait encore de chiffres disponibles à avancer. "Un secteur se maintenait encore, celui du vin, mais les prix ont commencé à baisser à leur tour", a-t-il ajouté. Or c'est justement le tassement du différentiel de prix entre produits bio et non bio qui rend la conversion et sa prise de risque trop aléatoire, alors que les rendements sont moindres par rapport au gain escompté par le producteur, explique-t-il. "C'est particulièrement vrai dans les céréales et les viandes: je pourrais même parfois vendre des animaux bio moins cher", affirme M. Gangneron, lui-même agriculteur bio dans le Cher. Il y a 10 ans la tonne de blé était payée 100 euros au producteur, contre 240 environ aujourd'hui (voire plus de 280 l'été dernier). Même si le prix du bio a lui aussi augmenté, le plus que doublement du prix du blé conventionnel, "rend le bio moins attrayant", insiste à son tour Christophe Cardet, conseiller en maraîchage bio à la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire. La période de conversion est particulièrement difficile pour l'agriculteur, notent les experts: pendant trois ans il est soumis aux contraintes de la production bio sans pouvoir vendre ses produits comme tel. Sans compter la concurrence des importations à moindre coût, en provenance de pays où la main d'oeuvre -- indispensable et plus importante en bio -- est moins chère et le manque de soutien de la restauration collective. Le président de l'Agence Bio, dont la mission est de développer et de promouvoir l'agriculture biologique, y voit une "crise d'adolescence", passagère donc alors que l'adhésion des consommateurs ne se dément pas (64% ont consommé du bio en 2012, contre 37% en 2003 et 40% en 2011). Depuis quelques années, le nombre d'exploitations en conversion était exponentiel, de 14% en 2008 à 32% en 2010 et encore 28% en 2011. Pourtant, rapporte le président des Chambres d'Agriculture Guy Vasseur, il a vu dans l'Hérault, des exploitations passées en bio repasser au conventionnel à la faveur d'une succession. SCIENCES ET AVENIR 9/4/2013 -
CHAT : maladies génétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies du chat
Une myocardiopathie est une maladie acquise du myocarde excluant les processus inflammatoires ou myocardites ainsi que les altérations myocardiques secondaires à une lésion coronarienne, péricardique, ou valvulaire. Il existe plusieurs formes de myocardiopathies chez le chat et 57,5% d’entre elles sont constituées par les myocardiopathies hypertrophiques (MCH) (Ferasin et al. 2003). Chez l’homme, la MCH est une des causes les plus importantes de mort brutale chez le jeune adulte. Il s’agit d’une maladie familiale dans 60% des cas. Les MCH sont dues à plusieurs mutations présentes dans les gènes codant pour des protéines sarcomériques (le sarcomère est l'unité de base des myofibrilles des muscles striés). Cependant la physiopathologie des MCH humaines est encore mal connue c'est pourquoi le chat, chez lequel on a découvert des formes familiales de MCH, est un modèle très intéressant aussi bien pour la compréhension des mécanismes moléculaires et cellulaires à l’origine de la maladie, que pour de futurs essais thérapeutiques (Meurs et al. 2005). Cliquez ICI pour lire des informations sur la myocardiopathie hypertrophique . Pour les détails "techniques" se reporter au document source, cité en bas à gauche). Les signes cliniques / symptômes : La MCH est une maladie du jeune chat adulte. En général, on n’observe pas de signes cliniques avant 6 mois. L’espérance de vie est d’environ 2 ans mais sujette à une très grande variabilité (Rush et al. 2002). Les symptômes de MCH peuvent être variés, ou inversement, l’affection peut passer inaperçue, avec en général une dégradation brutale de l’état clinique lorsque les mécanismes compensateurs sont dépassés. La plupart des chats restent totalement asymptomatiques jusqu’au développement d’une insuffisance cardiaque congestive suraiguë avec arythmies, œdème pulmonaire, épanchement pleural et parfois thrombose artérielle associée. La MCH peut être découverte fortuitement grâce à l’audition d’un souffle cardiaque systolique apexien gauche et/ou d’un bruit de galop (Ferasin et al. 2003, Amberger et al. 1999). Les arythmies cardiaques sont assez souvent rencontrées. Des bruits pulmonaires augmentés et des crépitements peuvent être entendus en cas d’œdème pulmonaire et des signes de thromboembolie peuvent être présents (paralysie des membres postérieurs lors de thrombose iliaque). Parfois, la léthargie et l’anorexie sont les seuls symptômes observés. Certains chats font des syncopes ou meurent soudainement en l’absence d’autres signes. Selon la race de chats touchée, la maladie est décrite comme se transmettant sur un mode autosomique dominant à pénétrance complète ou incomplète. Pour Kittleson et collaborateurs, la pénétrance de la maladie, dans leur pedigree, était de 100% et les morts-nés auraient été les homozygotes non viables. Cette forme de myocardiopathie, chez le Maine Coon, a été dénommée HCM1 (Hypertrophic CardioMyopathy type 1), la mutation en cause est caractérisée (elle porte le nom de HCM1 ou HCMA) et il existe un test de dépistage génétique. Cependant, la composante génétique de la MCH féline ne suffit pas à expliquer les variations observées dans le phénotype : âge d’apparition des symptômes, gravité de l’atteinte myocardique, pronostic vital,…. Ceci suggère que l’expression phénotypique de la mutation est également dépendante de facteurs liés à l’environnement et la pénétrance très probablement incomplète (Amberger et al. 1999). Il est également très probable que la MCH héréditaire féline soit une maladie hétérogène et que plusieurs gènes différents, lorsqu’ils sont mutés, soient responsables de la maladie. La découverte très récente d’une seconde mutation (appelée HCM2 ou HCMB ) qui serait responsable de MCH chez le Maine Coon, conforte cette hypothèse (www.laboklin.de). Une forme de MCH vient d’être récemment identifiée chez le chat de race Ragdoll. Une nouvelle mutation a été mise en évidence, toujours dans le gène MYBPC3, différente de la mutation HCM1 entrainant la maladie chez le Maine Coon (changement d’une unique paire de base CT, cette mutation est parfois appelée HCMC). L’âge d’apparition de la maladie est bien plus précoce que chez le Maine Coon (21 mois dans la dernière étude) (Meurs et al.2007). Les résultats semblent prouver que cette mutation s’est développée, indépendamment de celle rencontrée chez le Maine Coon. Cette donnée reflète l’hétérogénéité génétique de la maladie, également observée chez l’Homme (Richard 2003) - Pour les moyens de diagnostic et de suivi, se référer au document source, cité en bas à gauche. TRAITEMENT Certains chats peuvent vivre des années avec ce handicap, même après une période de décompensation, d’où l’intérêt d’une thérapeutique précoce et bien menée. Le but du traitement est de réduire les risques de décompensation, d’améliorer la fonction diastolique, de traiter l’insuffisance cardiaque congestive et de prévenir des risques de thrombo-embolies. La thérapeutique dépend de l’état clinique de l’animal et du stade de la maladie. On peut distinguer trois groupes d’animaux : les chats asymptomatiques, les chats présentant une insuffisance cardiaque congestive et les chats ayant eu un accident thrombo-embolique. Un ou plusieurs principes actifs peuvent être prescrits (Fox 1987) : - traitement à long terme : utilisation d’inhibiteurs calciques pour améliorer la fonction diastolique : Spoiler: la molécule de choix est Diltiazem (Diltiazem LP ND). Les inhibiteurs calciques sont la base du traitement oral à long terme car ils favorisent la vasodilatation des vaisseaux coronaires et la relaxation ventriculaire. Les β-bloquants peuvent être utiles pour contrôler certaines tachyarythmies cardiaques et améliorer l’oxygénation du myocarde par leur effet inotrope négatif ou encore réduire une obstruction sous-valvulaire aortique. Spoiler: On peut utiliser le propranolol ou l’aténolol à la place du Diltiazem, chez les chats présentant ces troubles. Les β-bloquants sont cependant déconseillés lors d’insuffisance cardiaque congestive. - Pour traiter l’insuffisance cardiaque congestive, on utilise des diurétiques Spoiler: comme le furosémide. Une fois l’œdème pulmonaire contrôlé, les doses sont progressivement diminuées jusqu’à l’obtention d’une dose minimale efficace. La dose et le rythme d’administration dépendent de la réponse du chat au traitement. Spoiler: La spironolactone (HCS, Aldactone ND) peut être ajoutée en cas d’œdème pulmonaire persistant ou d’épanchement pleural. Des inhibiteurs Spoiler: de l’enzyme de conversion de l’angiotensine peuvent aussi être indiqués en cas d’insuffisance cardiaque congestive : en cardiologie humaine, des études ont démontré que ces molécules agissaient sur le myocarde en diminuant son épaississement et en limitant les remaniements. Chez le chat, ces effets sur la masse ventriculaire ne semblent pas évidents (Taillefer et al. 2006, MacDonald et al. 2006). Ils provoquent toutefois une vasodilatation modérée des vaisseaux, permettant une réduction de la post-charge et une amélioration du remplissage ventriculaire. Spoiler: On utilise l’enalapril (Enacard ND, Prilénal ND) (Rush et al. 1998), le bénazépril dans sa forme appétente (Fortekor ND) ou encore l’imidapril qui présente l’avantage d’être commercialisé sous forme liquide (Prilium ND). Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion seraient aussi intéressants au stade asymptomatique mais peu de données sont disponibles sur le sujet et des études sont en cours à l’heure actuelle. - La prévention des thrombo-embolies passe par l’administration d’un antiplaquettaire, Spoiler: l’acide acétyl salicylique (AAS ou aspirine). L’efficacité de l’aspirine n’est pas clairement démontrée puisque de nombreux animaux sont victimes d’accidents thromboemboliques malgré son administration. Un antiplaquettaire,Spoiler: le clopidogrel, est à l’heure actuelle à l’étude Spoiler: (essai clinique comparatif en cours avec l’aspirine) (Hogan et al. 2004). Il est évident que la conduite thérapeutique doit être une synthèse des divers traitements proposés dans la littérature, adaptée grâce à l’expérience et à l’habitude du clinicien. Par ailleurs, ces traitements à long terme ne sont mis en place qu’une fois la crise de décompensation passée, si elle a eu lieu. Auquel cas les mêmes molécules sont utilisées, à des doses adaptées à la crise et en association avec d’autres. On utiliseraSpoiler: le furosémide à des doses permettant de traiter un œdème pulmonaire aigu si ce dernier est présent (en injection intramusculaire ou intraveineuse). Le placement en cage à oxygène est nécessaire lors de dyspnée restrictive importante (Nelson et Couto 2003). PS : pour les parties du texte mis en spoiler, il s'agit du nom de médicaments. Il n'y a pas d'indication de posologie ni de fréquence dans le traitement qui relève de la seule compétence de votre vétérinaire référent. Marion Cuesta Thèse Ecole Vétérinaire Maisons Alfort 2008 -
Une expédition, Gombessa, part à la recherche du cœlacanthe, un véritable fossile vivant
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Une expédition scientifique tente actuellement d'observer le coelacanthe, une espèce de poisson rare et méconnue dont l'ancienneté est estimé à 370 millions d'années. C'est un animal si rare et si ancien que les biologistes marins l'ont longtemps cru éteint. Les musées disposent de quelques spécimens déjà disséqués et scrutés sous toutes les coutures. Mais les observations de l’animal dans son milieu naturel se comptent sur les doigts d'une main. Coelacanthe Laurent Ballesta / Andromede Oceanologie Le biologiste marin et photographe Laurent Ballesta avait déjà effectué quelques plongées en 2009 et rapporté de spectaculaires images de ce poisson osseux dont certains specimens mesurent plus de 2m de long. Mais ces premières plongées n’étaient qu’une prise de contact. Cette fois le photographe repart dans le cadre d’une véritable mission scientifique en compagnie d’une équipe de plongeurs spécialement entrainée aux grandes profondeurs, de chercheurs de l’institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity) et de six scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS. Dans le cadre du projet "Gombessa" (le nom local de l'animal), les plongeurs vont effectuer une série de descentes dans les grottes sous marines du Jesser Canyon au large des côtes sud africaines entre le 8 avril et le 15 mai. Une première plongée d'essai à 30m a eu lieu ce jour. Par la suite, les objectif de la mission sont nombreux. Pour commencer, l’équipe compte mener une étude génétique de ces poissons des profondeurs. Ce qui implique de s'en approcher suffisamment pour prélever un peu du mucus qui recouvre son corps. S’ils y parviennent, les chercheurs pourront également tenter de placer des balises acoustiques afin de suivre les déplacements de quelques individus. Mais bien que l’animal soit plutôt placide, s’approcher au point de lui gratouiller les écailles n’est pas une mince affaire. Les plongeurs ont donc une autre corde à leur arc. «Ils vont récupérer des échantillons d’eau dans les grottes où vivent ces poissons, afin d’en extraire des échantillons d’ADN. C’est vraiment la police scientifique de la mer !» s’amuse le biologiste marin Pierre Descamp, associé de Laurent Ballesta, et directeur d’Andromède Océanologie. Une société privée spécialisée dans les études d’impact et les expertises bio-écologiques de l’environnement marin, partenaire du projet. Le projet Gombessa vise également à étudier la biomotricité de l’animal afin de comprendre précisément de quelle manière il utilise ses nageoires. Ces dernières intéressent particulièrement les biologistes car elles constituent un intermédiaire évolutif entre des nageoires et des pattes. En effet, le coelacanthe porte en lui les traces du passage des poissons aux premiers vertébrés terrestres à quatre pattes (tétrapodes) durant le dévonien il y a environ 370 millions d’années. Cet étrange poisson possède également une poche de gaz aux parois épaissies qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral. Pour étudier cette motricité, l’équipe va utiliser quatre caméras à haute fréquence (500 images par seconde) afin d’enregistrer les moindres mouvements de l’animal. «Ainsi, il sera possible d’avoir une vision de l’ensemble du squelette de l’animal en mouvement» précise Pierre Descamp. Mais là encore, l’équipe devra se débrouiller pour faire passer l’animal dans l’axe exact des caméras. Si l’animal tarde à se montrer, les chercheurs pourront toujours cartographier les fonds marins à l’aide d’un sondeur multifaisceaux. Un appareil qui émet des ondes acoustiques dans toutes les directions, enregistre leur écho lorsqu’elles ont rencontré une surface, et transforme cette information en une image topographique très précise. [i]Enfin, l’équipe espère enregistrer les sons émis par le coelacanthe (pour peu qu’il en émette) à l’aide d’hydrophones.[/b][/i] Pour la seconder dans sa tâche, l’équipe dispose d’un R.O.V (Remotely operated vehicle), une petite caméra robotisée pilotée depuis la surface, qui effectuera chaque jour une plongée. «C’est une mission particulièrement éprouvante pour les plongeurs assure Pierre Descamp. Toutes ces opérations vont se dérouler à plus de 100 mètres sous l’eau» explique-t-il. A cette profondeur, la pression est 10 fois supérieure à celle de l’atmosphère. De ce fait, après être descendus en moins de 5 minutes et avoir travaillé une demi-heure par 120 mètres de fond, les plongeurs doivent ensuite effectuer des paliers de décompression durant 4 à 5 heures avant de refaire surface.[b] Impossible donc de remonter en trombe si un incident survient. Et comme seulement 4 plongeurs sont qualifiés pour cette mission, le rythme de travail durant les 40 jours à venir risque d’être épuisant pour eux. «Ils doivent être au top de leur forme» explique Pierre Descamp. Mais toutes les précautions ont été prises. Il y a un médecin à bord ainsi qu’un caisson hyperbarre en cas d’accident de décompression». Suite à cette mission, Pierre Descamp affirme que «d’importantes publications pourraient-être faites». Un documentaire de 90 minutes tourné durant l’expédition devrait-être diffusé sur Arte en octobre prochain. En attendant, vous pouvez suivre le déroulement des opérations sur ce site: www.coelacanthe-projet-gombessa.com SCIENCES ET AVENIR 9/4/2013 -
ABEILLES : Pesticide STOP !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
PARIS (AFP) - Greenpeace cible sept pesticides accusés de contribuer au déclin des abeilles et demande l'interdiction de ces substances chimiques "largement utilisées en Europe" et dont trois sont déjà dans le collimateur de la Commission européenne, dans un rapport scientifique rendu public mardi. "[i]Les données scientifiques sont claires et montrent que la nocivité potentielle de ces pesticides est largement supérieure à tous les avantages qu'ils pourraient apporter en termes de lutte contre les parasites et d'augmentation des rendements agricoles", estime l'ONG, à l'initiative de ce rapport conduit par des scientifiques basés à Exeter (Grande-Bretagne) et en Europe centrale.[/i] Pour Greenpeace, sept pesticides présentent "les dangers potentiels les plus immédiats pour la santé des pollinisateurs" et doivent être interdits. Y figurent notamment trois néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame), utilisés pour le maïs, le colza, le tournesol et le coton, que la Commission européenne souhaite suspendre pendant deux ans. Bruxelles se fonde sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). La proposition de la Commission n'a pu être adoptée à la mi-mars, faute de majorité qualifiée, mais Bruxelles a annoncé un nouveau vote au printemps en espérant une entrée en vigueur au 1er juillet. Les quatre autres pesticides dans le collimateur de Greenpeace sont le fipronil, le chlorpyriphos, la cyperméthrine et la deltaméthrine. S'appuyant sur plusieurs études récentes, le rapport souligne que le déclin des abeilles s'explique par des causes multiples, "agissant séparément ou en combinaison". Les maladies et les parasites, comme le varroa destructor, représentent les principales menaces. [b]Les pesticides, eux, agiraient notamment en affaiblissant les abeilles domestiques ou perturbant leurs facultés d'apprentissage et d'orientation. Le changement climatique et l'agriculture intensive, à travers les monocultures, semblent aussi jouer un rôle.[/b] Le déclin des abeilles a un impact économique, souligne Greenpeace, les insectes pollinisant "environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation". SCIENCES ET AVENIR 9/4/2013 -
LYON - Un journaliste de 7 à 8 a été condamné à trois mois d'interdiction d'exercer et 1.500 euros d'amende pour complicité de détention illégale d'animaux, après un reportage sur TF1 dans lequel il filmait un collectionneur importateur de serpents dangereux, a-t-on appris lundi auprès de son avocate qui a fait appel. Cette peine est complètement disproportionnée. C'est comme si on lui collait trois mois ferme de prison, a déclaré à l'AFP Me Fanny Colin, du barreau de Paris, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Mais pour l'avocate, qui avait plaidé la relaxe de son client c'est pas la peine qui conduit à l'appel, c'est la déclaration de culpabilité. Dans son jugement le 5 avril, le tribunal correctionnel de Valence avait condamné le collectionneur de 43 ans, originaire de Pierrelatte (Drôme), à six mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende, dont 2.000 avec sursis pour importation de serpents dangereux, contrevenant à la législation française. Mais, fait inédit, il avait également infligé trois mois d'interdiction d'exercer au journaliste, pour s'être rendu complice de l'importation des deux espèces interdites trouvées au domicile du collectionneur: une vipère du Gabon et un Black Mamba, deux serpents parmi les plus venimeux. Cette peine est d'autant plus exceptionnelle que cette disposition qui permet de substituer une peine d'interdiction d'exercer à une peine d'emprisonnement, s'exclut en matière de délit de presse, a dit Me Colin. Là, on n'est pas stricto sensu en matière de délit de presse, puisqu'on est en complicité de détention illégale d'animaux commise par le collectionneur, mais ce que je conteste c'est que l'esprit de la loi est de protéger les journalistes à l'occasion de leur travail, a-t-elle affirmé estimant que le tribunal de Valence violait l'esprit de la loi. Dans le reportage, diffusé sur TF1 fin janvier, le journaliste avait filmé en caméra cachée les acquisitions du collectionneur de serpents dans une foire en Allemagne parce que les caméras n'y sont pas autorisées. Il n'avait pas usé du même procédé pour le reste du reportage notamment toutes les images du collectionneur de serpent qui était floutées et où il expliquait sa passion et pourquoi il achetait des serpents. Le collectionneur était absolument d'accord pour être filmé et suivi, il s'est fait interpeler après la diffusion de ce reportage et il a cru pouvoir atténuer sa responsabilité en disant "c'est la faute du journaliste, je n'y serais jamais allé si le journaliste ne m'avait pas aidé", a-t-elle dit. Mon client ne l'a aidé en rien, il est venu par ses propres moyens au salon allemand, il a payé son entrée, il a payé ses serpents avec son argent, a-t-elle déclaré espérant obtenir gain de cause auprès de la cour d'appel de Grenoble. ROMANDIE 9/4/2013
-
Algérie: un 2ème gisement de gaz découvert par un consortium euro-algérien
BelleMuezza a posté un sujet dans GAZ NATUREL
Madrid - Un consortium alliant la compagnie pétrolière et gazière algérienne Sonatrach et l'espagnol Repsol, l'italien Enel et le français GDF Suez a découvert un deuxième gisement de gaz naturel dans le bassin d'Illizi, dans le sud-est de l'Algérie, a indiqué mardi Repsol. C'est une découverte de gaz dans le bloc sud-est d'Illizi avec une production de 235.000 métres cubes par jour, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Repsol. Un puits foré jusqu'à une profondeur de totale de 1.512 mètres et les premiers essais réalisés dans une colonne de 56 mètres ont produit un volume de 235.000 mètres cubes par jour, a-t-il expliqué. Il s'agit de la deuxième découverte de gaz dans ce bassin et d'autres forages seront menées cette année dans ce bassin, a ajouté le porte-parole. GDF Suez avait annoncé le 8 novembre 2012 la découverte d'un premier gisement dans ce bassin d'Illizi dont les premiers essais avait montré un débit de 105.000 m3 par jour. Le permis d'exploration Sud-Est Illizi est détenu par un consortium qui allie la compagnie publique algérienne Sonatrach (51%), l'Espagnol Repsol (25,7%), l'Italien Enel (13,5%) et le Français GDF Suez 9,8%. L'Algérie est le huitième producteur mondial de gaz naturel, troisième fournisseur de l'Europe (environ 10%) et se situe dans le top 20 mondial des pays producteurs de pétrole. ROMANDIE 9/4/2013 -
JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, a indiqué mardi qu'une troisième fuite toujours inexpliquée d'eau très radioactive avait été constatée autour d'un réservoir souterrain qui, à l'instar de deux autres, pourrait souffrir d'un vice de conception. Un écoulement de liquide contaminé a été repéré autour du réservoir numéro 1, après un constat similaire près des réservoirs 2 et 3. Nous sommes pour le moment dans l'incapacité de dire c'est ceci ou cela, a déclaré un porte-parole, Masayuki Ono, lors d'une conférence de presse, indiquant que plusieurs causes potentielles existent et que des examens sont actuellement en cours. Le PDG, Naomi Hirose, et le vice-président Zengo Aizawa vont se rendre dans la journée à la centrale pour constater sur place et décider de mesures à prendre. Tepco avait fait état dans la nuit de vendredi à samedi d'un écoulement d'eau contaminée dans le sol depuis un premier réservoir de stockage souterrain. L'opérateur a évalué à 120 tonnes environ la quantité de liquide qui aurait fui. Un problème similaire a ensuite été constaté sur un autre réservoir du même type (de 60 mètres sur 53 m et d'une profondeur de 6 m), sur un total de sept qui servent à stocker de l'eau hautement radioactive issue du refroidissement des réacteurs saccagés. Pour remédier à cette situation, Tepco était en train de transvaser à l'aide de pompes les milliers de tonnes d'eau des réservoirs 2 et 3 défectueux vers d'autres, mais l'un de ces réservoirs d'accueil, le numéro 1, est désormais aussi soupçonné de laisser passer l'eau. Du coup, Tepco a décidé de mettre l'eau dans d'autres types de réservoirs. Toutefois, les quantités d'eau sont supérieures aux capacités disponibles. Compte tenu de la distance séparant les réservoirs souterrains de l'océan, Tepco juge cependant peu probable que l'eau radioactive puisse s'y écouler. Les problèmes se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, ce qui a conduit la compagnie à mettre en place une cellule de crise et les autorités à ordonner d'agir vite pour calmer la situation. Vendredi, Tepco avait notamment rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars. ROMANDIE 9/4/2013 -
CARACAS - Le Venezuela, où se déroule dimanche une élection présidentielle après le décès des suites d'un cancer du président Hugo Chavez le 5 mars, est le plus important exportateur de pétrole d'Amérique latine et le pays disposant des plus grosses réserves de brut au monde. SITUATION GEOGRAPHIQUE: le Venezuela (916.445 km2), situé dans le nord de l'Amérique du Sud, dispose d'une façade sur l'Atlantique et sur la mer des Caraïbes. Il a des frontières avec la Colombie, le Brésil et Guyana. POPULATION: 28,9 millions d'habitants (69% de métis, 20% de blancs, 9% de noirs et 2% d'Indiens), selon l'Institut national de statistiques. CAPITALE: Caracas (3,2 millions d'habitants). LANGUE OFFICIELLE: Espagnol. RELIGION: Catholique (92%). HISTORIQUE/INSTITUTIONS POLITIQUES: ex-colonie espagnole, le Venezuela, qui proclame son indépendance en 1811, fait partie de la Grande Colombie, avec la Colombie et l'Equateur, de 1819 à 1830. ECONOMIE: [...]un des deux seuls membres latino-américains de l'Opep avec l'Equateur, le Venezuela vend un tiers de sa production de pétrole aux Etats-Unis, son premier client. Le pays produit trois millions de barils de brut par jour (mbj), selon des chiffres officiels, mais l'Opep lui attribue une production de 2,3 mbj. Ses réserves prouvées s'élèvent à 296,5 milliards de barils, selon des chiffres officiels, ce qui le place en première position devant l'Arabie saoudite. Autres matières premières: or, aluminium, fer, gaz, et acier. ROMANDIE 9/4/2013
-
Le bisphénol, les phtalates et autres produits chimiques reconnus toxiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
PARIS - L'Agence de l'alimentation et de l'environnement a lancé mardi une mise en garde sur les effets pour la santé du bisphénol A, produit chimique couramment utilisé, en particulier chez les femmes enceintes et les caissières, appelant aussi à la prudence pour les produits de substitution. Dans une évaluation des risques sanitaires associés au bisphénol A, l'Anses confirme les effets potentiellement néfastes du BPA -- produit classé comme perturbateur endocrinien --, déjà pointés en septembre 2011 par cette même Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Les effets identifiés portent sur une modification de la structure de la glande mammaire chez l'enfant à naître qui pourrait favoriser un développement tumoral ultérieur, explique l'Anses dans un communiqué. La population est principalement exposée au BPA par le biais de son alimentation (80% de la contamination) avec surtout les boîtes de conserve qui contiennent souvent un vernis intérieur au BPA. L'Anses attire aussi l'attention sur les bonbonnes en plastique de type polycarbonate des fontaines à eau comme on en trouve dans les entreprises. Celles-ci constituent une source conséquente d'exposition au bisphénol A. Certaines professions sont plus exposées que d'autres: c'est le cas en particulier des personnes qui manient du papier thermique comportant du BPA utilisé pour les tickets de caisse, comme les caissières des magasins. Pour ces deux cas précis, la préoccupation va essentiellement aux femmes enceintes, en raison des risques pour les futurs bébés. L'Agence parle pour celles-ci de situations à risque spécifiques associées à la manipulation de papiers thermiques et à la consommation d'eaux conditionnées dans des bonbonnes en polycarbonate. A la suite du premier avis de l'Anses, la France avait décidé de bannir le BPA des contenants alimentaires, à commencer par ceux utilisés pour les nourrissons en 2013, puis ceux destinés à l'ensemble de la population en 2015. Cette nouvelle législation devrait conduire à une baisse très significative du niveau d'exposition au bisphénol A, dont il conviendra d'évaluer l'impact dans le temps souligne l'Agence. Mais cette dernière s'inquiète des produits substitutifs utilisés par l'industrie pour remplacer le BPA. En l'absence de données scientifiques complémentaires, l'Agence n'encourage pas à utiliser d'autres bisphénols comme solution de substitution au bisphénol A, indique-t-elle. ROMANDIE 9/4/2013 -
Le changement climatique va redessiner la carte mondiale des vins
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
WASHINGTON - Pour le Bordelais ou la vallée du Rhône, au climat favorable à la vigne, le coup pourrait être rude: les changements climatiques vont modifier en profondeur la répartition géographique des régions productrices de vin dans le monde d'ici 2050, avertit une étude. La surface de terres propices à la culture de la vigne va se réduire dans de nombreuses régions traditionnellement productrices de vin, comme la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône, ainsi qu'en Toscane en Italie, souligne Lee Hannah, le principal auteur de cette étude publiée lundi dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Mais on trouvera de plus en plus d'endroits favorables dans des régions plus au nord, en Amérique du nord et en Europe, ajoute-t-il, déclarant avoir été surpris lui-même par l'ampleur des changements à venir. Quand on a démarré, on pensait que c'était du domaine de la science fiction, mais maintenant on est assez persuadé que c'est appuyé par des données scientifiques. Ainsi, la surface de terres propices à la culture de la vigne en Europe va se réduire, selon une donnée médiane, de 68% en 2050 à cause du changement climatique causé par les gaz à effet de serre, note cette étude. Celle-ci se fonde sur quatre modèles scientifiques différents concernant le réchauffement climatique: avec la version la plus optimiste la baisse de surface de terres favorables ne serait que de 39% en Europe, mais le pire scénario fait état d'une chute de 86%. Même si on se fonde sur des chiffres optimistes concernant les émissions de gaz à effet de serre, cela atténue les changements, mais notre rapport montre qu'il y aura malgré tout d'importantes répercussions, a poursuivi M. Hannah. Les terroirs du Chili, de Californie, d'Australie et des régions d'Europe méridionale vont être les plus touchés par ces changements. A l'inverse, l'Europe du nord, le nord des Etats-Unis ou la Nouvelle-Zélande pourraient devenir d'importants producteurs de vin. Les viticulteurs des régions traditionnelles pourront tenter de ralentir le processus en plantant des vignes plus en altitude, où il fait plus frais, en cultivant des cépages plus résistants ou en recourant à des méthodes d'arrosage. D'ici une vingtaine d'années l'industrie viticole sera très différente d'aujourd'hui en terme de répartition géographique et de techniques d'élaboration des vins, avance d'ailleurs M. Hannah. Mais les chutes de précipitations et les éventuelles périodes de sécheresse seront vraisemblablement trop importantes pour continuer à cultiver de la vigne dans bon nombre de ces régions traditionnelles. Ces modifications à venir ne sont pas non plus sans poser des problèmes pour la faune et la flore dans les régions qui vont devenir propices à la viticulture. Pour cultiver des vignes, il faut en effet d'abord défricher d'importantes surfaces avant d'y replanter des cépages. Ceux-ci sont ensuite souvent traités avec des engrais ou des produits hautement toxiques pour lutter contre les champignons et autres nuisibles. Les regards se portent ici notamment vers la Chine, qui est à ce jour le pays où la production de vin est la plus en augmentation dans le monde. Or la Chine dispose de ses meilleures terres pour les vignes exactement dans les montagnes où habitent les pandas, souligne Lee Hannah, inquiet de voir la production viticole venir empiéter sur l'habitat naturel de ces mammifères géants en voie d'extinction. ROMANDIE 8/4/2013 -
CHEVRON / Texaco condamné à une lourde amende
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Jugements - rendus de justice monde environnemental
RIO DE JANEIRO - Le géant pétrolier américain Chevron a été autorisé à reprendre l'exploitation pétrolière au Brésil, suspendue depuis mars 2012 à la suite d'une fuite de brut au large des côtes de Rio de Janeiro, a annoncé lundi l'Agence brésilienne du pétrole (ANP). L'ANP a décidé d'autoriser Chevron à reprendre sa production dans le champ pétrolifère de Frade, à 370 km au nord-ouest de Rio, interrompue après une fuite de 3.000 barils de brut en 2011, a-t-elle indiqué dans un communiqué envoyé à l'AFP. Dès que la production aura repris, Chevron devra présenter des rapports tous les quinze jours sur la pression des puits de façon à évaluer d'éventuels risques, a toutefois souligné l'ANP dans le communiqué. En novembre 2011, quelque 3.000 barils de brut s'étaient dispersés dans l'Atlantique en eaux profondes, dans le champ pétrolifère de Frade, exploité par Chevron. Chevron avait interrompu volontairement, par précaution, ses activités brésiliennes en mars 2012, après avoir détecté une autre fuite à trois kilomètres de la première. Alors que Chevron s'apprêtait à reprendre ses activités, la justice brésilienne lui avait interdit le 1er août 2012 de réactiver ses opérations d'extraction. ROMANDIE 8/4/2013 -
Une expédition naturaliste menée dans l’océan Indien part à la recherche du cœlacanthe, un poisson vieux de 365 millions d’années. En effet, ce poisson pourrait apporter des réponses concernant le passage des poissons aux premiers vertébrés à avoir quitté les eaux. Le cœlacanthe est une véritable curiosité en raison de son anatomie partiellement ossifiée, de ses ébauches de membres, de son embryon de poumon et de sa boîte crânienne articulée. Ces différentes caractéristiques sont de véritables témoins du passage du stade de poisson à celui de vertébré terrestre à quatre pattes, ce qui intéresse tout particulièrement les paléontologues. En effet, le cœlacanthe prend également les noms de "fossile vivant", "dinosaure de la mer" ou encore "Taxon Lazare" ("espèce ressuscitée"). On le croyait disparu depuis 70 millions d'années, réduit à l'état de fossile mais, en 1938, un pêcheur sud-africain remonta dans ses filets un spécimen qui mesurait 1,30 m pour 60 kg. "C'est comme si on avait découvert un dinosaure vivant. Le cœlacanthe est considéré comme la plus grande découverte zoologique du XXe siècle", estime le Muséum national d'histoire naturelle (MNHM). C’est pour étudier de plus près le mystérieux animal qu’une mission scientifique débute dans l’océan Indien. Baptisée "Gombessa" (nom local du cœlacanthe), l'expédition va s'installer jusqu'au 15 mai dans l’océan Indien, sur le rivage du parc naturel iSimangaliso, à la frontière du Mozambique. licence GNU Free Documentation License ./ Wikipedia - Latimeria chalumnae modèle dans l'Oxford University Museum of Natural History Comme l’explique à l'AFP Gaël Clément, paléontologue au MNHM et responsable scientifique "on ne connaît quasiment rien de la vie du cœlacanthe, de son éthologie, alors que son anatomie a été passée au crible, que plusieurs spécimens ont été disséqués, passés au scanner, à l'IRM". Il poursuit : "On ignore sa longévité, l'état de sa population existante, ses déplacements, le rythme de sa reproduction et son temps de gestation. On ignore pour quelle raison il meurt en cas de capture, même replongé dans un écosystème proche du sien". De plus, "il y a un autre mystère. Très peu de juvéniles ou bébés cœlacanthe ont été vus par des plongeurs. Existerait-il une nursery des cœlacanthes, quelque part dans les grands fonds ?". C’est donc pour chercher à répondre à ces très nombreuses questions que ce projet scientifique a vu le jour. Concrètement, pendant 45 jours une trentaine de plongées seront réalisées à 120 mètres, notamment par le plongeur et biologiste marin Laurent Ballesta habitué aux missions naturalistes en eaux profondes. "C'est la profondeur minimum où le contact entre l'animal et le plongeur est possible", explique-t-il. "Chargés de 85 kg de matériel, nous mettons 4 min à descendre. Nous restons une trentaine de minutes au fond en quête de l'animal, mais il nous faut cinq heures, de palier de décompression en palier de décompression, pour rejoindre la surface". Domaine Public (Wikipedia) - Fossile Cœlacanthe du Jurassique Les plongeurs auront des objectif précis, notamment recueillir du mucus sur les écailles de l'animal avec une espèce de coton-tige (pour analyser son ADN et établir son génome), filmer ses déplacements avec quatre caméras montées sur un grand compas articulé (pour étudier le mouvement de ses nageoires) et poser sur le poisson des balises afin de le suivre de jour comme de nuit (c'est un animal nocturne). Or, comme le précise Laurent Ballesta, "rien de tout cela n'a été fait auparavant". Pour en savoir plus rendez-vous sur le site : http://www.coelacanthe-projet-gombessa.com/ MAXISCIENCES 8/4/2013
-
CHAT : maladies génétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies du chat
Tout d’abord que le résultat d’un test est confidentiel, il doit être transmis au propriétaire et à lui seul. Selon le type de test (direct ou indirect), le résultat peut être plus ou moins fiable. Cela doit être expliqué au propriétaire... - Test positif et animal atteint L’impact d’un test positif (animal atteint) varie beaucoup d’une maladie à l’autre : lors de PKD par exemple : la maladie est de pénétrance complète et incurable. Un chat positif développera toujours des kystes dans les reins et aura très fréquemment une spérance de vie réduite. - D’autres maladies, comme certaines formes d’hémophilie, peuvent être gérées au quotidienien évitant tout traumatisme ou tout acte chirurgical non indispensable. - Dans le cas des maladies autosomiques dominantes à pénétrance incomplète, un résultat positif (chat hétérozygote donc normalement atteint) ne veut pas forcément dire que le chat développera les symptômes de la maladie. Il reste cependant un individu à risque qu’il est nécessaire de suivre cliniquement avec beaucoup d’attention et régulièrement. Le propriétaire doit être mis au courant des suites possibles de la maladie chez son animal et un suivi vétérinaire régulier peut être nécessaire. Il est nécessaire d’écarter l’animal de la reproduction, la stérilisation est fortement recommandée. - Animal porteur sain Le chat est soit hétérozygote (maladie autosomique récessive), soit il s’agit d’une femelle conductrice (maladie récessive liée à l’X). Le chat ne développera pas les symptômes de la maladie pour laquelle il a été testé mais il peut la transmettre à ses descendants. Dans le cas d’un animal de compagnie isolé, il est recommandé de le stériliser, pour éviter toute propagation de l’allèle délétère aux générations futures. - Animal négatif L’animal est homozygote pour l’allèle sauvage quel que soit le mode de transmission: il ne développera pas la maladie pour laquelle il a été testé et il ne la transmettra pas à ses descendants. Elevage et maladie génétique connue - Examen clinique et choix du test génétique : Le vétérinaire doit examiner chaque animal de l’élevage. Tout comme pour un animal isolé, il doit choisir le test ADN approprié à la race et à l’affection. On peut se fonder sur un test phénotypique (présence ou non d’un caractère phénotypique associé à la maladie) si aucun test ADN n’est disponible. Résultat et conseils : Les conseils à donner à l’éleveur doivent s’inscrire dans le cadre d’une conduite d’élevage raisonnée afin de préserver le potentiel et la diversité génétiques de la race. Les recommandations de stérilisation ne sont pas aussi catégoriques que lorsque l’on s’intéresse à un animal isolé. 1 - Maladie autosomique récessive : Il faut tester systématiquement les animaux mis à la reproduction (test phénotypique ou génotypique). Suite à cela il convient : - des stériliser les atteints ou de les écarter de la reproduction. - Dans l’absolu, il faudrait écarter les porteurs hétérozygotes de la reproduction, mais selon la taille de la race et la fréquence de l’allèle délétère, ils peuvent être conservés. Ce conseil vaut pour d’autres modes de transmission. En effet, si la race a un petit effectif ou si le gène délétère est fréquemment retrouvé, écarter systématiquement de la reproduction les porteurs hétérozygotes reviendrait à écarter trop d’individus et à diminuer de façon trop importante le pool génétique de la race. Ils peuvent donc être conservés : o en n’autorisant que les mariages hétérozygote x homozygote sain. o Puis en testant systématiquement les portées issues de ces mariages : les hétérozygotes seront stérilisés et les homozygotes sains pourront être conservés pour la reproduction. - Maladie autosomique dominante : Il faut tester systématiquement les animaux mis à la reproduction (test phénotypique ou génotypique). - Dans l’absolu, il faudrait écarter les malades hétérozygotes de la reproduction mais selon la taille de la race et la fréquence de l’allèle délétère. Ils peuvent être conservés : o en n’autorisant que les mariages hétérozygote x homozygote sain. o Puis en testant systématiquement les portées issues de ces mariages : les hétérozygotes malades seront stérilisés et les homozygotes sains pourront être conservés pour la reproduction. A savoir : Chez le chat, les deux principales maladies autosomiques dominantes étudiées, la cardiomyopathie hypertrophique du Maine Coon et la polykystose rénale du Persan, se retrouvent respectivement chez environ 40% (Barthez et al. 2003) et 30% (www.antagene.com) des chats testés, lors des études sur la fréquence des allèles délétères. Ecarter tous ces chats de la reproduction reviendrait à perdre un patrimoine génétique trop important. Dans les premières étapes du plan de lutte contre ces maladies, les hétérozygotes de grande valeur génétique (conformation, couleur…) seront donc conservés dans les schémas d’accouplements afin de garantir la diversité génétique des races concernées. - Maladie récessive liée à l’X : L’allèle muté est porté par le chromosome X. La femelle est conductrice (hétérozygote) ou très rarement atteinte (ses deux chromosomes X portent l’allèle muté). Tous les mâles porteurs sont atteints. Il convient de tester systématiquement les animaux mis à la reproduction. Dans l’absolu, il faudrait écarter de la reproduction les mâles malades et les femelles conductrices mais, pour les mêmes raisons que précédemment, ils peuvent être conservés : o en n’autorisant que les mariages mâle malade x femelle non conductrice. o Toutes les femelles (hétérozygotes conductrices) seront stérilisées et on ne conservera que les mâles (tous sains) pour la reproduction. o Si on accouple une femelle conductrice avec un mâle sain, il faudra tester systématiquement les portées issues de ce mariage : les mâles malades (50% des mâles) et les femelles conductrices (50% des femelles) seront stérilisés ; on ne conservera pour la reproduction que les mâles sains (50% des mâles) et les femelles non conductrices (50% des femelles). Elevage et maladie génétique non décrite Si une maladie génétique est suspectée, il convient d’agir avec méthode pour essayer de confirmer cette hypothèse puis déterminer le mode de transmission le plus probable. - Collecte des informations : Il faut essayer d’avoir une description la plus détaillée possible du phénotype «malade». On essaiera alors de déterminer les proportions d’animaux atteints et sains, en pratiquant éventuellement des examens complémentaires. Une attention particulière sera portée aux conditions de vie des animaux (espace, alimentation, sorties…), de reproduction (en interne à la chatterie ou avec intervention de reproducteurs extérieurs), au contexte géographique etc. - Déterminer l’origine environnementale ou génétique de la maladie Plusieurs questions sont à se poser : - y’a-t-il eu un événement particulier précédent l’apparition de la maladie ? - Y’a-t-il eu un changement des conditions d’environnement ? - Y’a-t-il eu introduction d’un nouveau reproducteur ? - Quel est le degré de consanguinité de l’élevage ? La consanguinité est l’accouplement entre deux individus apparentés par un ou plusieurs ancêtres. Elle est inévitable et nécessaire au maintien des caractéristiques de la race. Elle n’est pas responsable de l’apparition des mutations engendrant les maladies génétiques. Cependant, à force de croisements consanguins, le taux d’homozygotie des individus va en croissant. Des maladies récessives, déjà préexistantes, peuvent alors «faire surface». Si aucune cause infectieuse ou environnementale ne peut être identifiée, il convient alors de suspecter une origine génétique à la maladie. - Déterminer le mode de transmission : Le principe général consiste à comparer les proportions d’animaux atteints et sains, dans les portées, pour chaque type de croisement : sain x sain, atteint x atteint, sain x atteint, pour les quatre types de transmission : autosomique dominant, autosomique récessif, récessif lié à l’X et dominant lié à l’X. En s'appuyant sur la théorie de Mendel, on peut en déduire, si cela est possible, le mode de transmission le plus probable. d)Plan de lutte : Le plan de lutte vise à éviter l’apparition de malades et à diminuer (jusqu’à annuler, si possible) la fréquence de l’allèle délétère dans la race concernée. Ses modalités dépendent : - du mode de transmission. - Du type de phénotype (visible ou non). - De l’âge des animaux à l’apparition des symptômes. - De la disponibilité d’un test phénotypique, de sa facilité de mise en œuvre, de son innocuité, de sa sensibilité et spécificité, de son prix. - De la fréquence de l’allèle délétère. - De la race concernée : taille de l’effectif et contraintes spécifiques d’élevage. Il ne faut jamais oublier que le plan de lutte doit préserver le potentiel et la diversité génétiques de la race. Pour information : Les mutations apparaissent de façon spontanée et aléatoire dans l’ADN. De ce fait, un éleveur ne peut être tenu pour responsable de l'apparition d'une maladie génétique dans son élevage (autre que les maladies connues et documentées et pour lesquelles il existe des tests ou des précautions sont recommandées) En revanche, il lui incombe de tout faire pour diminuer la prévalence de la maladie au sein de son élevage et de la race, en adaptant une conduite d’élevage raisonnée et planifiée. Le vétérinaire apparaît alors comme un interlocuteur privilégié. En collaborant, il sera alors possible de préserver les qualités et la diversité génétique de la race tout en contribuant à sa meilleure santé. Dans la même idée, le vétérinaire au fait des connaissances de la maladie peut profiter du délai entre la pratique du test et son résultat pour communiquer avec le propriétaire de l'animal afin de discuter des différentes options qui se présenteront suivant le résultat du test... Marion Cuesta thèse Ecole Vétérinaire Maisons Alfort 2008 -
CHAT : maladies génétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies du chat
A chaque maladie génétique féline son gène, sa mutation et donc son test génétique. Il est donc très difficile de dégager des généralités sur les tests génétiques ou test ADN. Cependant, il existe deux grandes catégories de tests, dont les résultats ne seront pas interprétés de la même façon. - Les différents types de tests génétiques : L’utilisation de tests en génétique nécessite d’avoir à disposition l’ADN de l’individu étudié. Ceci peut être réalisé en effectuant une prise de sang. Le sang présente en effet des cellules mononuclées, les globules blancs, à partir desquels on peut extraire de l’ADN. Une autre méthode de prélèvement est l’écouvillonnage de la paroi buccale, pour récupérer quelques cellules de l’épithélium de la paroi. L’ADN est alors extrait du noyau des cellules par un procédé enzymatique et chimique (André et al. 2000). - Les tests directs : Les tests sont dits directs lorsque le gène et la mutation sont identifiés. Ils sont donc fondés sur la connaissance de la séquence du gène ainsi que sa localisation sur le chromosome. Une fois que l’anomalie génétique a été identifiée, on met au point un test appelé béta-test. Il permet de caractériser avec fiabilité la forme normale et la forme défectueuse du gène. L’étape suivante a pour but de valider la capacité à détecter la maladie (précision) avec le béta-test et la confiance qu’on peut accorder à ce béta-test (fiabilité) d’un point de vue statistique, dans une population d’animaux, au sein de la race ou des races touchées. La dernière étape est la commercialisation du test qui a réussi l’étape de validation. Il est garanti précis et fiable. Il continue cependant à être suivi par une confrontation régulière des résultats du diagnostic clinique avec les résultats de l’ADN. Ceci permet éventuellement d’affiner la précision et la fiabilité du test (http://www.antagene.com/redir.html?/chat/recherche.html) - Les tests indirects : Ils sont fondés sur l’identification de l’allèle d’un marqueur génétique, lié à l’allèle défectueux du gène recherché mais pas encore isolé (déséquilibre de liaison entre ces deux allèles qui auront une forte tendance à être hérités ensemble au cours des générations). Le gène responsable n’est pas identifié, il a seulement été localisé à un locus, sur un chromosome donné. Les tests sont donc fondés sur la notion de liaison génétique, en d’autres termes la distance qui sépare le marqueur du gène. Plus les marqueurs utilisés sont proches, plus le test est fiable, et inversement (André et al. 2000). On considère que le minimum de liaison, pour un test indirect, est de 5 cM, ce qui signifie qu’il y a 5% de risques que le résultat soit faux, ou 95% qu’il soit bon. La détection des allèles marqueurs se fait par PCR, suivie d’une migration sur gel ou d’un séquençage. Test anciennement utilisés pour la PKD. Les tests indirects restent moins puissants que les tests directs, ils représentent tout de même un outil très utile pour les éleveurs qui peuvent avoir connaissance du statut de leurs chats reproducteurs, avec un certains risques d’erreur, avant même que la mutation et le gène responsables de la maladie n’aient été identifiés. - Rôles des tests Les tests génétiques permettent de déterminer le statut génétique d’un animal, pour une maladie donnée, quel que soit son âge. Un animal peut être : - sain (n’a aucun allèle muté du gène), - porteur asymptomatique (porte un allèle muté qui ne s’exprime pas) - ou malade (porte au moins un allèle muté du gène et exprime la maladie). Pour les maladies à pénétrance complète, le statut génétique du chat renseigne sur ses risques de développer les signes cliniques de la maladie. L’âge d’apparition des maladies génétiques est très variable aussi, lors de la réalisation du test, l’animal peut ne pas avoir déclenché de signes cliniques. La connaissance du statut génétique des animaux peut être intéressante pour l’éleveur, lorsqu’il effectue le choix de ses croisements. Il devient donc possible de diminuer la prévalence des allèles morbides dans la population de l’élevage (André et al. 2000). Les tests génétiques peuvent également avoir un rôle de dépistage pour les maladies à pénétrance complète. Ils peuvent en effet être utilisés chez des chatons pour mettre en évidence la présence ou non de l’allèle muté, avant la déclaration de la maladie. Le chaton sera alors surveillé cliniquement de façon régulière, de façon à prévenir l’apparition des symptômes et mettre en place un traitement adapté. Les tests génétiques peuvent également avoir un rôle de diagnostic. Un animal malade présenté en consultation subit un examen clinique. Une des manières de confirmer ou d’infirmer certaines hypothèses diagnostiques est le test génétique. Un test génétique permet de définir le statut d’un animal pour une mutation précise, dans un gène donné, pour une seule maladie. Il répond donc à une question très précise. Pour une maladie donnée, le test ne permet de mettre en évidence que le variant défectueux connu du gène, dans une ou plusieurs races bien précises. D’autres formes de la même maladie peuvent exister dans ces races ou dans d’autres, et être dues à d’autres gènes défectueux. Un test génétique ne détecte pas non plus les autres maladies touchant le même organe et dont l’animal pourrait être atteint ou porteur sain. Enfin, les tests génétiques ne s’appliquent pas aux maladies acquises. Ces précautions méthodologiques prises, les tests génétiques sont des outils formidables pour éviter la production d’individus atteints et porteurs sains à l’échelle de l’élevage et limiter la fréquence des mutations délétères dans les populations félines, à l’échelle de la race. Le choix du test ADN se fait en fonction de la race et de l’affection. En effet, il existe souvent une mutation par race, pour une même maladie. Prenons l’exemple de la gangliosidose de type 2 (GM2, maladie lysosomiale). Elle existe chez le Korat et le chat Domestic Shorthair, la mutation est différente dans les deux races. Par ailleurs, chez le Korat, il existe une autre gangliosidose, de type 1 (appelée GM1), due à une mutation différente de celle de la GM2, mais cliniquement difficile à distinguer. Tout ceci doit être pris en compte lors du choix du test ADN. Marion Cuest Thèse Ecole vétérinaire Maisons Alfort 2008 -
CHAT : maladies génétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies du chat
l'Identification du gène morbide (-> responsable de la maladie) - Le clonage positionnel : Il s’agit d’une méthode qui utilise les techniques de cartographie et de séquençage, pour identifier un gène dont la mutation est responsable d’une maladie. C’est un travail de focalisation progressive qui, grâce aux cartes du génome, permet d’identifier et de réduire progressivement un intervalle contenant le gène muté. Une fois une telle région définie, on recherche les gènes qui y sont localisés et parmi ceux-ci, lequel est responsable de la maladie. Le clonage positionnel procède par plusieurs étapes (Kaplan et al. 1996) (pour le détail voir le document source -page 38- cité en bas à gauche). La seconde méthode est l’approche gène candidat où l’on émet l’hypothèse que tel ou tel gène est défectueux et qui consiste à infirmer ou à confirmer cette hypothèse. - L’approche gène candidat : On émet l’hypothèse qu’un certain gène peut être responsable de la maladie et on le vérifie. Un gène peut être : - un candidat positionnel : il est candidat à cause de sa position sur le génome qui est la même que chez d’autres espèces (l’Homme par exemple), dont la maladie a été cartographiée à cet endroit. - Un candidat métabolique : on se fonde sur une hypothèse physiopathologique. On soupçonne fortement qu’une protéine ou une catégorie de protéines puissent être vraisemblablement impliquées dans le déterminisme de la maladie. On peut prendre l’exemple de certaines rétinites pigmentaires de l’homme, où l’on a découvert le gène mis en cause après avoir suspecté à priori une protéine très spécifique de la rétine, la rhodopsine. Ces deux techniques ne sont pas deux techniques opposées. Elles font toutes les deux parties de la génétique dites «inverse» c'est-à-dire que l’on identifie directement le gène impliqué dans la maladie héréditaire, dont la protéine défectueuse est inconnue. En cela l’approche gène candidat en fait bien partie car elle passe par le gène avant la protéine. [...] Lors du clonage positionnel, une fois que la région impliquée est identifiée, la méthode utilisée pour rechercher le gène morbide est l’approche gène candidat dans la région, en fonction de sa position ou de sa fonction supposée. (voir le détail sur le document source -page39- cité en bas en gauche). Marion Cuesta Thèse Ecole Vétérinaire Maisons Alfort) -
chatte gestante ou non
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de amelieric dans Vos questions et les réponses
Super... Voilà une bonne nouvelle qui a dû vous rassurer... J'espère que le vétérinaire ne se trompe pas dans son estimation... Il y a deux ans, une de mes voisines a recueilli une femelle pleine que nous nourrissions dehors avec d'autres chats. Nous étions très contentes de l'avoir attrapée (c'est la maman d'un de mes chats : Fox) et de pouvoir la mettre à l'abri. Conduite chez le vétérinaire, il avait annoncé qu'elle mettrait ses petits au monde d'ici environ 3 semaines à un mois... lesquels sont nés environ 1 semaine après ! Je suppose qu'il vous a conseillée pour la marque de vermifuge à lui donner, normalement deux semaines avant la date prévue de la mise bas... Cette précaution limite la transmission de vers de la mère aux bébés via le lait. N'hésitez pas à nous donner des nouvelles de Gaya et ne vous joindre quelques photos durant sa gestation... et après la naissance des bébés. Comme il y a peu de photos de chattes en cours de gestation, ce serait super des les ajouter en indiquant l'état d'avancement, pour aider d'autres personnes dans la même situation que vous. Qu'en pensez-vous ? Excellente soirée, des bisous à vos enfants et plein de câlinous à vos petits protégés. A bientôt. PS : comment s'est passé le transport, comment avez-vous fait et l'a-t-elle bien supporté ? -
Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
L'Australie dispose historiquement de deux animaux emblématiques, le kangourou et le koala. Mais ce dernier petit marsupial attire en ce moment toute l'attention du pays car sa population a diminué de 90% en moins de 15 ans. L'espèce est menacée par l'urbanisation et la déforestation. Les routes qui se multiplient, les lotissements s'étendent au détriment de la forêt et des koalas. Dans la région du sud de Brisbane, capitale de l'état du Queensland des bénévoles et scientifiques se battent pour les préserver. Il en reste à peine 10 000 dans cette région, 50.000 dans le tout le pays selon des estimations les plus pessimistes. Les journalistes Jenny Briffa et Frédéric Capron, pour France 2, ont suivi Maryline, une femme qui tente de sauver les koalas accidentés dans la nuit. Un hôpital vétérinaire existe pour soigner les animaux sauvages, il reçoit 20 koalas blessés par semaine. CLIQUEZ ICI pour voir la vidéo (France TV Info) Ci-dessous, une vidéo de sauvetage... FRANCE TV INFO 7/4/2013 -
Un bébé singe volé dans un zoo en Isère
BelleMuezza a posté un sujet dans Actualités parcs animalier, zoos
Un bébé singe de huit mois a été volé dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 avril dans un zoo de Fitilieu, en Isère. Marc Muguet, propriétaire du Domaines des fauves, craint pour la survie du capucin, un animal tropical protégé. "Il a été séparé de sa mère alors qu'il venait juste d'être sevré. Le stress est forcément très important", a-t-il indiqué, avant de prévenir : "Il a 60% de chances de s'en sortir. Il peut en effet refuser de manger et se laisser mourir." Le cadenas de la singerie qui abritait les quatre membres de la famille de capucins, particulièrement "perturbés" vendredi, a été coupé par les malfaiteurs. Marc Muguet privilégie la piste du trafic d'animaux. Le capucin, qui vit dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du Sud, peut-être revendu entre 2 000 et 3 000 euros. Le Domaine des fauves, situé à quelques kilomètres de l'A43, s'était déjà fait dérober, il y a quelques années, six perroquets qui n'ont jamais été retrouvés. ----->Avis à tous : Si vous avez des soupçons sur la provenance d'un singe capucin ayant apparu récemment dans votre entourage, ou que vous voyez une annonce suspecte dans des revues ou sur internet, soyez sympas informez le zoo au 04 76 32 14 71... Vous sauverez probablement la vie de ce bébé. Cette photo ne représente pas nécessairement l'espèce du singe volé, car il existe plusieurs "genres" de singe capucin.Cliquez ICI pour plus d'informations. Photo William Scot Creative Commons Attribution-Share Alike 2.5 Generic / Wikipedia - Photo d'illustration prise au zoo de la Palmyre : une mère singe capucin à ventre jaune et son bébé. FRANCE TV INFO 5/4/2013 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
TOKYO - Au bout d'un couloir, une porte sans nom dessus, un petit hall d'entrée avec une maquette de bateau et quelques photos de baleines pour seule décoration, et un panneau en pied défense d'entrer. Bienvenue, si l'on peut dire, à l'Institut japonais de recherche sur les cétacés. L'Institut ICR (Institute of Cetacean Research), au coeur de la controverse sur la pêche scientifique de baleines menée par le Japon, est installé à Tokyo au 5è étage d'un immeuble de briques blanches dans le quartier du plus grand marché aux poissons du monde: Tsukiji. Au pied du bâtiment, une sorte de quai utilisé pour décharger des camions. Après de vains coups de téléphone, emails et fax sans réponses, un journaliste de l'AFP s'est rendu à l'ICR. Dans l'entrée deux hommes surveillent les allées et venues. Que faites-vous là? Vous n'avez rien à faire ici, vous devez partir, lance l'un d'eux en anglais. Le journaliste insiste, rappelant toutes les demandes d'interviews restées sans réponse. La non-réponse, lui explique-t-on, ça veut dire non! Ca veut dire que nous ne sommes pas intéressés. Fermez le ban! C'est à l'ICR qu'aboutissent théoriquement les baleines pêchées pour y être étudiées. La Commission baleinière internationale (CBI) interdit toute pêche commerciale mais depuis des années le Japon continue à en harponner en vertu d'une tolérance de la CBI pour la chasse scientifique, bien que la chair des animaux finisse dans des poissonneries et des restaurants. C'est clair: à l'ICR, on n'aime pas trop les journalistes occidentaux comme en atteste le site internet de l'Institut, orné d'un logo représentant la queue d'une baleine en train de plonger et un aileron: les anti-pêche (à la baleine) ne représentent pas l'opinion mondiale. Les campagnes contre cette pêche sont un phénomène essentiellement répandu dans les pays développés occidentaux amplifié par des ONG qui les financent et les médias, peut-on lire. Pour l'Institut, les actions menées par Greenpeace ou Sea Shepherd s'apparentent ni plus ni moins à du terrorisme, indique encore le site qui méticuleusement tient à jour la liste des actions de harcèlement et de sabotage. Le but des recherches du Japon est scientifique, car c'est grâce à la science que, lorsque la pêche commerciale sera de nouveau autorisée, elle sera respectueuse du développement durable, affirme l'Institut. Une chose est sûre: le Japon n'entend pas arrêter cette chasse qui fait partie de notre culture, déclarait fin février à l'AFP le ministre de l'Agriculture et des Pêches. C'est une longue tradition historique. Le Japon est une île, alors prendre de bonnes protéines de l'océan est important pour l'alimentation. C'est très important pour la sécurité alimentaire, plaidait Yoshimasa Hayashi. Nous n'avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. Nous avons cette culture et vous ne l'avez pas, poursuivait le ministre qui dénonce des attaques culturelles, des préjugés sur la culture japonaise. Je ne vois pas ce qu'il y a de scientifique à harponner une baleine, la découper en morceaux et la mettre dans une assiette, avait rétorqué le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke. Le Japon affirme quant à lui qu'il est contraint de tuer les cétacés pour les étudier, afin de recueillir des informations impossibles à obtenir par des moyens non létaux. Une grande proportion des baleines sont tuées instantanément avec un harpon à charge explosive, assure-t-il encore. Evidemment à Greenpeace, on a l'ironie mordante: si cet Institut n'a pas réussi à récolter des données suffisantes après avoir tué des milliers de baleines, c'est que c'est un échec de la science!, dit Junichi Sato, le directeur de Greenpeace Japon. En tout cas ils n'ont plus aucun argument valable pour continuer, juge-t-il. En février, une autre ONG anti-pêche avait affirmé que le programme baleinier japonais était largement subventionné par l'Etat, à hauteur de 10 millions de dollars par an, preuve que ce secteur est mourant. Pour le Fonds international pour le bien-être des animaux (Ifaw), le produit de la vente de viande de baleine est loin de couvrir les frais d'entretien de la flotte baleinière et la campagne de pêche annuelle en Antarctique. Une campagne qui, cette année encore, a été fortement perturbée par les navires de l'ONG Sea Shepherd de novembre à mars. Le Japon s'était fixé cette année un quota de plus de 1.000 petits rorquals (ou baleine de Minke) ou rorquals communs. Sea Shepherd affirme que seulement 75 ont été harponnés. Les baleiniers japonais n'ont jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents, avait déclaré à son retour à Melbourne Peter Hammarstedt, le capitaine d'un des navires harceleurs de Sea Shepherd. Dans les gargotes du quartier de Tsukiji, ce n'est pas qu'on soit vraiment fan de la viande de baleine, mais on reste attachée à une tradition, même en voie de disparition. Ca fait partie de la culture alimentaire du Japon. Ceux qui veulent manger de la baleine doivent en avoir le droit, et rien ne justifie les actions agressives des anti-pêche, dit Miuka Arita, une femme de 45 ans. Tamie Sawai, une mamie de 83 ans, n'aime pas non plus les dangereuses actions des écologistes, mais elle n'a pas pour autant la nostalgie de la viande de baleine. En fait, ça ne me manque pas du tout, dit-elle avant de disparaître dans une petite rue remplie d'étal de poissons. ROMANDIE 8/4/2013