Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Berne (awp/ats) - Pour résister à des séismes extrêmes, des barrages suisses ont été consolidés ces dernières années, a annoncé lundi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). C'est notamment le cas pour le barrage hydroélectrique des Toules (VS). Des travaux sont en cours sur celui de Chancy-Pougny (GE). Une campagne de vérification de la sécurité aux séismes a débuté il y a dix ans pour les 206 barrages dont l'OFEN assure la surveillance directe. Les exploitants avaient jusqu'à fin mars pour livrer le résultat de leurs contrôles. L'OFEN indique avoir obtenu les dossiers des vérifications effectuées pour 142 ouvrages sur 206, dont 61 des 77 plus grands barrages du pays (classe 1). Tous les exploitants n'ont toutefois pas encore livré les renseignements demandés. L'Office a donc accordé un délai supplémentaire pour 45 ouvrages. Il l'a porté par exemple jusqu'à fin avril pour le barrage de Montsalvens (FR) ou jusqu'en fin d'année pour celui de Cleuson (VS) qui font partie de la classe 1. L'OFEN signale que des travaux de confortement sismique ont été réalisées pour les ouvrages valaisans de Bortelsee (VS) et des Toules (classe 1). Ils sont en cours pour celui de l'Ilsee, au-dessus de Chandolin (VS - classe 1) ou de Chancy-Pougny (GE - classe 2). Les vérifications demandées ont porté non seulement sur la construction en tant que telle mais aussi les organes de vidange et d'évacuation des crues, par exemple. L'exploitant devait démontrer que tout écoulement non contrôlé de l'eau de la retenue est exclu en cas de séisme extrême. Les barrages sont classés en trois classes, en fonction de leur capacité. Selon les cas, la sécurité des installations devait être vérifiée pour un séisme extrême survenant tous les 10.000 ans, tous les 5000 ans ou tous les 1000 ans. ROMANDIE 8/4/2013
  2. PARIS - Le Conseil d'Etat a examiné lundi un recours du réseau Sortir du nucléaire visant à empêcher la réalisation à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) de travaux de renforcement prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour permettre au site de poursuivre son activité pendant dix ans. Le Conseil d'Etat, saisi en référé, doit rendre sa décision d'ici 48 heures, ont indiqué à l'AFP l'association et l'ASN. En juillet 2011, à l'issue du réexamen décennal de sûreté, l'ASN avait autorisé la poursuite de l'exploitation du réacteur N.1 de Fessenheim (qui abrite deux réacteurs) à condition que des travaux soient réalisés, dont le renforcement d'ici le 30 juin 2013 du radier, la dalle de béton sur laquelle est construit le réacteur. Ces travaux, pour lesquels l'ASN a donné son autorisation en décembre 2012, doivent débuter courant avril et prendre quelques semaines, a-t-on appris lundi auprès de l'autorité. Le renforcement du radier, moins épais à Fessenheim que dans les autres centrales selon l'ASN, consistera à épaissir la dalle mais aussi à en augmenter la surface pour permettre un étalement du corium (mélange de produits en fusion) en cas d'accident grave. Au vu de l'ampleur des travaux prévus, cette modification aurait dû être précédée une enquête publique, estime Marie Frachisse, juriste de Sortir du nucléaire, pour justifier le recours de l'ONG. Alors même que le gouvernement s'est engagé à fermer la centrale durant le quinquennat, autoriser ces travaux revient à donner un argument à EDF, qui ne manquera pas d'invoquer leur rentabilisation pour justifier la poursuite de l'exploitation du réacteur, estime l'association. L'ASN a pour sa part fait valoir à l'audience de lundi que ses décisions étaient fondées en droit, les modifications prévues par l'exploitant EDF entrant dans le cadre du décret d'autorisation de la centrale, a indiqué à l'AFP sa directrice générale adjointe, Sophie Mourelon. La direction de la centrale nucléaire de Fessenheim avait confirmé en janvier que le renforcement des radiers situés sous les deux réacteurs, d'un coût estimé de 20 à 30 millions d'euros, auraient lieu dans l'année, indépendamment de la volonté du gouvernement de fermer la doyenne des centrales françaises d'ici fin 2016. ROMANDIE 8/4/2013
  3. NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, toujours aussi déterminés à la veille de la remise du rapport de la commission de dialogue, ont annoncé lundi leur intention de ressemer les terres de la ZAD, zone du projet, dès samedi prochain. La manifestation "Sème ta Zad!", du nom de la zone d'aménagement différé (ZAD) destinée au futur aéroport, a pour objectif de mettre en culture les terres libérées par l'abandon de ce projet (selon leurs termes), qui prévoit le transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes en 2017, ont annoncé les opposants lors d'un point de presse organisé dans une ferme qu'ils occupent. Samedi, deux cortèges sont attendus au nord et au sud de la zone en milieu de matinée. Ils doivent ensuite se rendre en différents endroits pour mettre en place, selon les lieux, des cultures potagères, céréalières ou encore des poulaillers. Des reconstructions de cabanes sur les emplacements de fermes évacuées et rasées lors des massives opérations des forces de l'ordre de l'automne 2012 sont également prévues, ont indiqué les opposants. Les participants sont appelés à venir avec leurs outils et, le cas échéant, leurs tracteurs, par les organisateurs de la manifestation, des agriculteurs hostiles au projet et des zadistes, occupants anticapitalistes de la zone. Cette manifestation se déroulera quelques jours seulement après la remise mardi au gouvernement du rapport de la Commission de dialogue, dont les travaux ont été accompagnés d'une relative trêve de quatre mois cet hiver, après les violents affrontements de l'automne. Une reprise des expulsions pourrait donc désormais avoir lieu. En prévision, les opposants, déterminés à occuper les lieux, ont renforcé en plusieurs points les barricades qui empêchent de pénétrer sur la ZAD, alors que les repérages d'hélicoptères de la gendarmerie au-dessus de la zone ont repris de plus belle, a constaté l'AFP. On sait qu'ils (les membres de la Commission de dialogue et le gouvernement, ndlr) vont réaffirmer la pertinence du projet d'aéroport, peut-être prôner une mise en avant rapide des travaux, peut-être vouloir relancer quelques études pour temporiser: dans tous les cas, demain, ce ne sera pas une bonne surprise pour nous, a déclaré sur place un opposant anticapitaliste de la ZAD, Benoît. On estime que ce serait une erreur pour eux sûrement monumentale de relancer ce printemps-ci des expulsions, a-t-il ajouté. Selon lui, nul ne sait s'il y aura reprise des expulsions et je pense qu'eux-mêmes ne le savent pas encore. ROMANDIE 8/4/2013
  4. MOSCOU - Près de 150 chevreuils sont morts en une seule semaine dans la région de Kourgan, à l'est de l'Oural, en raison de conditions climatiques particulièrement rigoureuses qui sévissent encore en Russie, a annoncé lundi l'administration locale. Entre le 1er et le 5 avril, 146 chevreuils ont été retrouvés morts dans cette région frontalière avec le Kazakhstan, a indiqué le département des ressources naturelles dans un communiqué. L'hiver qui traîne en longueur et la grande quantité de neige rendent plus difficile la recherche de nourriture pour les animaux sauvages, a-t-il expliqué. Très souvent, en faisant leur chemin dans la glace et les congères, les chevreuils se blessent les pattes et meurent d'épuisement, a-t-il poursuivi, indiquant que le réchauffement attendu dans les prochains jours devrait améliorer la situation. ----->Nous nous plaignons du froid persistant mais nous avons les moyens de nous en protéger, tandis que la faune sauvage n'a pas les mêmes recours ! Aujourd'hui ce sont les chevreuils qui font les frais du dérèglement climatique, la semaine dernière, en Suisse, il s'agissait des hirondelles... Et dire que la situation est la conséquence de nos activités... Cela m'attriste. ROMANDIE 8/4/2013
  5. Selon les autorités chinoises responsables de la santé publique, rien n'indique que la grippe aviaire peut se transmettre d'une personne à l'autre. Les autorités ajoutent qu'elles travaillent activement pour contenir la maladie. Elles ont commenté la situation lundi lors d'une conférence de presse tenue conjointement avec l'Organisation mondiale de la santé. Selon un haut responsable, les autorités médicales chinoises ont mis sur pied une équipe d'experts dont la mission est de contenir le virus H7N9 et d'identifier les canaux de transmission. Ce responsable insiste pour dire que les autorités chinoises gardent l'OMS au courant et vont continuer d'informer le public. Il ajoute que les personnes atteintes de la grippe aviaire ont été examinées de même que 621 autres personnes avec lesquelles elles ont eu des contacts, et que rien n'indique que cette maladie est transmise entre humains. Les autorités ont dénombré 24 cas de grippe aviaire à Shanghai et dans les provinces de Jiangsu, Zhejiang et Anhui. Sept patients sont décédés. ROMANDIE 8/4/2013
  6. Radio Japon, a demandé l'avis de Hitoshi Oshitani, professeur à l'école supérieure de médecine de l'université du Tohoku, à propos du virus de la grippe aviaire apparu en Chine. Radio Japon : Quelle est votre analyse de la situation ? Hitoshi Oshitani : Le nombre de cas d'infection va probablement augmenter mais pour le moment, la maladie ne se transmet pas de façon prévisible entre humains. Ce n'est donc pas encore une pandémie. On sait que la grippe est un virus qui change facilement, qui est susceptible aux mutations. Les composantes génétiques de la maladie peuvent changer pour ensuite modifier en profondeur et facilement sa nature. Les chercheurs ont découvert que cette souche actuellement en Chine est un mélange de différents virus de la grippe aviaire. Donc le virus H7N9 pourrait changer encore davantage à l'avenir. Radio Japon : Est-ce que cette maladie risque de se transmettre d'une personne à l'autre ? Hitoshi Oshitani : Il y a quelques années, quand la grippe H5N1 s'est propagée partout dans le monde, elle a rapidement infecté les poulets. Le taux de mortalité était élevé parmi les oiseaux infectés. Mais la transmission du virus se faisait difficilement entre les oiseaux et la population humaine. Les humains n'ont pratiquement pas d'immunité face à la souche H7, donc si elle commence à se transmettre d'une personne à l'autre, l'infection sera rapide et répandue. Une certaine partie des personnes atteintes risquent d'être gravement malades. Donc nous devons surveiller de près l'évolution de ce virus. Radio Japon : Comment devrait-on se protéger ? Hitoshi Oshitani : Il n'y a pas lieu de s'alarmer pour le moment. Mais il est important de ne pas être en contact avec de la volaille ou des porcs vivants dans des endroits tels que la Chine. Il faut aussi développer un vaccin pour se préparer à la possibilité que le virus se propage d'une personne à l'autre. En 2009 lorsqu'est apparue une nouvelle souche de la grippe, il a fallu environ six mois, même au Japon, avant qu'un vaccin commence à être disponible. Je crois que dans ce cas-ci, il faudra attendre environ six mois également, donc il faut procéder rapidement pour développer un vaccin. C'est le genre de virus pour lequel il faut être bien protégé. NHK 8/4/2013
  7. L'organisme japonais de régulation du nucléaire exhorte l'opérateur de la centrale sinistrée Fukushima Dai-ichi à trouver rapidement la cause des fuites d'eau radioactive survenues à des réservoirs souterrains. TEPCO, l'opérateur de la centrale, a annoncé une importante fuite de plus de 120 tonnes d'eau contaminée à un réservoir souterrain la semaine dernière. On a appris dimanche qu'il y a eu une autre fuite, plus petite, ne dépassant pas trois litres, à un autre réservoir. Toyoshi Fuketa, membre de l'ARN, l'Autorité de régulation du nucléaire, a convoqué lundi Zengo Aizawa, un vice-président de la compagnie TEPCO. M. Fuketa l'a exhorté à trouver rapidement la cause de ces fuites et à identifier leur impact environnemental. Il souhaite aussi que TEPCO révise son système d'entreposage de l'eau contaminée. Selon M. Fuketa, l'ARN prend ces fuites très au sérieux. Il estime que TEPCO doit se servir des réservoirs déjà existants pour le moment, en raison du manque d'installations d'entreposage disponibles. Il conseille vivement à TEPCO de se doter d'un plan plus sécuritaire pour entreposer l'eau contaminée. NHK WORLD 8/4/2013
  8. Je te rassure, tu n'es pas la seule à te poser des questions sur les produits d'entretien... A part le produit vaisselle, pour les vitres et la lessive, et de l'eau de javel (en pastilles -et non parfumée- ça dure plus longtemps, beaucoup plus longtemps qu'achetée liquide je n'achète quasiment pas de produits ménagers. Pour la machine à laver j'utilise du vinaigre blanc (anticalcaire) et quelques gouttes d'huiles essentielles (le choix est large). Le vinaigre blanc me sert aussi pour la robinetterie. Je n'utilise pas de produit anti-calcaire car j'essuie ou nettoie au fur et à mesure. Pour le nettoyage évier / lavabo, douche / baignoire, j'utilise de la pierre d'argent (argile). Pour nettoyer les sols (carrelage / lino) de l'eau chaude, quelques gouttes de produit vaisselle et d'huiles essentielles (soit une seule, soit en mélange acheté tout prêt). Occasionnellement j'utilise un nettoyeur vapeur. Pour parfumer l'atmosphère idem, quelques gouttes d'huiles essentielles dans un diffuseur (pas de lamper-berger). Je fais attention que mes chats ne soient pas dans la pièce principale)... Des infos pour des produits naturels... ICI Bonne journée et à bientôt....
  9. La compagnie exploitante de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, a annoncé dimanche 6 avril la création d'une cellule spéciale présidée par le PDG pour améliorer la gestion du site et recouvrer la confiance des citoyens après une série d'incidents ces dernières semaines. La première réunion de cette cellule s'est tenue dimanche matin avec les hauts responsables de Tokyo Electric Power (Tepco), alors que le complexe atomique ravagé traverse une phase d'avaries à répétition. "Le rôle de cette cellule est de prendre des dispositions pour améliorer la mise en place, l'exploitation et la maintenance des équipements", a précisé un porte-parole lors d'une conférence de presse, sans fournir beaucoup plus de détails sur les décisions concrètes que pourraient prendre cette instance interne. - Les 18 et 19 mars, les systèmes de refroidissement de plusieurs piscines de désactivation de combustible usé ont été stoppés pendant une trentaine d'heures par une coupure de courant due à un court-circuit provoqué par un rat. Pour éviter une récidive, Tepco a entrepris des travaux mais, au cours de ces opérations, un autre problème s'est produit arrêtant de nouveau vendredi dernier pendant plusieurs heures le dispositif de refroidissement de la piscine du réacteur 3. - Samedi 6 et dimanche 7 avril, Tepco a en outre fait état de fuites d'eau fortement contaminée depuis deux réservoirs de stockage souterrains. - D'autres problèmes ont également eu lieu, notamment du fait d'erreurs humaines, alors que les travailleurs y oeuvrent 24 heures sur 24 dans des conditions extrêmement difficiles. Le tout a pour conséquence d'inquiéter la population et de ruiner la confiance envers cette compagnie qui a déjà été fortement critiquée pour ne pas avoir pris les mesures techniques qui auraient pu éviter que le tsunami du 11 mars 2011 ne mette le site en péril. Par la suite, Tepco a été accusée à maintes reprises de rétention d'informations, voire de mensonges, en raison, par exemple, du temps mis pour avertir l'autorité de régulation et le gouvernement en cas de problème. La récente série d'incidents alimente la colère de parlementaires qui exigent que le gouvernement prenne directement en main la direction des opérations de préparation du démantèlement des quatre réacteurs accidentés, une disposition à leurs yeux d'autant plus logique que l'État est désormais le plus gros actionnaire de Tepco. SCIENCES ET AVENIR 7/4/2013
  10. Le ministère japonais de l'Environnement va multiplier par cent les pénalités appliquées au commerce des espèces en voie de disparition. Le Japon veut réduire la chasse des espèces protégées et leur commerce illégal. Le texte qui va amender la loi sera présenté lors de la session en cours. En vertu de la loi, les espèces en voie de disparition au Japon ne peuvent être chassées ou vendues, mais le commerce illégal subsiste. Actuellement, la pénalité légale maximale est d'environ 10.250 dollars pour les entreprises. Les coupables sont passibles de la même amende ou encourent au maximum un an de détention. Des experts ont estimé que ces pénalités n'étaient pas dissuasives pour que cesse le commerce illégal. Le ministère a donc décidé de multiplier par cent le montant maximal de l'amende appliquée aux entreprises. Elle dépasse le million de dollars. Les individus seront passibles d'une peine de prison de cinq ans ou d'une amende de 50.000 dollars au maximum. NHK WORLD 7/4/2013
  11. Le phénomène est parfaitement connu. Sauf que, cette année, ces insectes n'ont jamais été aussi nombreux : jusqu'à un milliard de cigales au mille carré ! L'événement, qui se produit tous les dix-sept ans, aura lieu d'ici le 27 mai prochain, dès que la température du sol atteindra 17 degrés, qu'il fera nuit et qu'il commencera à pleuvoir. De quoi s'agit-il ? Inutile de vous torturer avec une énigme impossible à trouver : des millions de larves de cigale de la taille d'une crevette vont surgir de terre en même temps pour se reproduire. Leur sortie durera environ deux mois, au cours desquels leur densité pourra atteindre 3 tonnes par hectare sur des milliers de kilomètres dans 13 États de l'est des États-Unis. Mais la couvée d'insectes attendue dans les environs de New York sera l'une des plus importantes jamais vues, car elle pourrait atteindre 1 milliard de cigales au mille carré (2,6 km2). "Cela va être spectaculaire", annonce Michael Raupp, un professeur d'entomologie à l'université du Maryland, qui, à l'instar de tous les entomologistes du pays, se réjouit d'assister à un phénomène qu'il ne pourra au mieux observer que quatre fois dans sa vie. Les habitants des environs de New York, eux, risquent fort de ne pas apprécier un phénomène, certes sans danger, mais susceptible de leur faire peur ou de les dégoûter. Car la vue de ces milliards d'insectes aux yeux rouges et aux ailes translucides a de quoi impressionner. Sans compter que les mâles sont particulièrement bruyants, puisque leur chant destiné à attirer les femelles, qui est produit par un organe phonatoire situé dans leur abdomen, peut atteindre jusqu'à 100 décibels, c'est-à-dire le bruit produit par une rame de métro ou une tondeuse à gazon. Ajoutez à cela qu'ils se mettent à chanter tous ensemble, dès que la température atteint 25 degrés, et vous comprendrez que le printemps s'annonce assourdissant dans la région. Puisqu'il y a de fortes chances pour que vos connaissances en matière de cigales se limitent à La Fontaine, un petit cours de rattrapage s'impose pour comprendre ce phénomène. Souvent associées aux pays méditerranéens et au folklore de la Provence, les cigales, qui sont des insectes de la famille des Cicadidae, dont le nom vient du grec kiccos (membrane) et de ado (chanter), existent donc aussi en Amérique. Mais il s'agit là-bas de cigales périodiques, qui restent sous terre à l'état de larve pendant 17 ans, alors que les cigales européennes y restent seulement 10 mois. Une différence de taille qui ne les empêche pas de traverser les mêmes cycles que toutes les cigales du monde. Durant leur période larvaire, elles se nourrissent de racines, creusent la terre à l'aide de leurs pattes avant, tandis que leur abdomen canalise leur abondante urine pour la ramollir. Puis elles sortent du sol pour se reproduire. Commence alors la période aérienne, la dernière année de leur vie, où les larves, métamorphosées en nymphes, se fixent sur une tige ou un tronc, dont elles se nourrissent en enfonçant une sorte de longue paille (le rostre) pour en aspirer la sève. Elles y subissent alors quatre métamorphoses qui vont les mener à leur dernière mue, ou "mue imaginale". Les nymphes doivent en effet sortir de leur carapace, déployer leurs ailes, devenir vertes, puis grises, pour se transformer enfin en insectes adultes capables d'accomplir leur mission ultime : se reproduire.[b] [i]Une fois fécondées, les femelles creusent de petites fentes dans l'écorce des branches, où elles pondent chacune environ 800 oeufs qui éclosent au bout de quatre semaines. Et ce cycle "aérien" s'achève lorsque les cigales meurent et que les larves, sorties des oeufs insérés dans les feuilles et les branches des arbres, tombent au sol et retournent aux racines pour un nouveau cycle de 17 ans.[/b][/i] La région de New York s'apprête donc à se laisser envahir par ces insectes qui seraient apparus aux États-Unis en 1893. Déjà circulent sur la Toile des recettes pour les cuisiner, notamment en raison de leur teneur en protéines, ce qui n'est pas nouveau, puisque la cigale était un mets de choix du temps des Romains. LE POINT 7/4/2013
  12. SHANGHAI - Trois nouveaux cas de grippe aviaire H7N9 ont été signalés dimanche dans l'est de la Chine, portant à six morts sur 21 personnes contaminées le bilan de cet épisode épidémique. La ville de Shanghai, où deux des trois nouveaux cas ont été enregistrés, a interdit les courses de pigeons voyageurs et la vente d'oiseaux d'agrément. La troisième personne nouvellement infectée est un homme âgé de 55 ans travaillant dans un élevage de poulets de la province de l'Anhui, a indiqué l'agence de presse officielle Chine Nouvelle. Le ministère chinois de l'Education a par ailleurs appelé les établissements scolaires à protéger la santé des élèves en leur apprenant l'importance de se laver les mains et en assurant l'hygiène dans les cantines. La télévision a montré des opérations de désinfection des salles de classe à Shanghai avant le retour des écoliers ce dimanche après les congés associés à la fête des morts. Dix des 18 personnes contaminées ont été déclarées à Shanghai, dont quatre sont décédées. Deux nouveaux cas avaient été annoncés samedi, puis deux à nouveau ce dimanche. Après avoir fermé les marchés aux volailles et ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles alors que le virus H7N9 a été retrouvé dans des pigeons, les autorités ont annoncé sur le site Internet de la ville l'interdiction des courses de pigeons voyageurs et le confinement de deux millions d'entre eux. La vente d'oiseaux sauvages comme animaux d'agrément a également été interdite, et les volières du zoo de la ville ont été fermées, selon le quotidien Shanghai Daily. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a écarté mercredi le risque d'une pandémie en l'absence de transmission d'homme à homme, contrairement au précédent virus H5N1. Dans un éditorial publié dimanche, le Global Times, qui reflète généralement les vues de Pékin, a fustigé l'agriculture intensive qui selon lui accroît le risque de pandémies et la transmission de virus de l'animal à l'homme. Dans les régions côtières du Sud et de l'Est de la Chine, l'agriculture, et en particulier l'élevage, est devenue plus intensive et les populations sont également plus nombreuses, selon l'édition anglophone du journal. Nankin, la capitale de la province du Jiangsu, a annoncé samedi la fermeture de tous ses marchés aux volailles et la suspension provisoire du commerce des oiseaux vivants dans toute la municipalité, qui compte plus de 8 millions d'habitants. Cinq personnes ayant contracté le virus H7N9, qui jusque là n'avait pas infecté l'être humain, sont actuellement hospitalisées à Nankin. A Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang où ont eu lieu les deux autres des six décès, les autorités ont ordonné des mesures similaires. Taïwan a déclaré deux cas suspects de H7N9 après le retour de voyageurs malades de Chine populaire. Les autorités attendent les conclusions définitives des examens, a précisé le Centre taïwanais pour le contrôle épidémiologique. La grippe aviaire la plus commune, appelée H5N1, avait fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, d'après l'OMS. La grippe H1N1, aussi appelée grippe porcine, s'était propagée de façon pandémique en 2009 et 2010, faisant au début plusieurs dizaines de morts au Mexique. Mais cette souche s'était finalement révélée moins mortelle à l'échelle de la planète que la plupart des grippes saisonnières. ROMANDIE 7/4/2013
  13. Dans la nuit de samedi à dimanche, six légers tremblements de terre ont été ressentis dans les Alpes et la Côte d'Azur. Le plus puissant était à 4 sur l'échelle de Richter. Ils n'ont fait ni dégât ni victime. La terre a tremblé ! Six séismes de faible intensité ont été détectés dans le sud-est de la France dans la nuit de samedi à dimanche. Ils n’ont heureusement fait ni victime ni dégât, même si les pompiers ont été mobilisés suite aux nombreux appels d’habitants paniqués. Au niveau des Alpes et de la Côte d’Azur, le séisme le plus puissant a atteint 4 sur l’échelle de Richter tandis que celui ressenti à Annecy ne pointait qu’à 2,7 sur la même échelle. Les petits tremblements de terre sont relativement fréquents dans la région mais le dernier à avoir causé de gros dégâts a eu lieu en 1996. Il avait provoqué l’équivalent de 50 millions d’euros de dommages divers et était de magnitude 5. MAXISCIENCES 7/4/2013
  14. L'opérateur Tepco a annoncé que des fuites d'eaux radioactives ont eu lieu hier et aujourd'hui sur le site de la centrale de Fukushima. Ce sont 120 tonnes d'eau qui se sont répandues samedi. Tepco tente de transférer l'eau des réservoirs poreux vers de nouvelles installations plus sûres. Comme quoi, après les incidents nucléaires, la situation n’est jamais totalement sous contrôle… Tokyo Electric Power Co, l’opérateur de la centrale de Fukushima, a annoncé dimanche matin qu’une nouvelle fuite d’eau radioactive avait eu lieu sur un de ses réservoirs. 120 tonnes d’eau contaminée s’étaient déjà écoulées samedi. Relayée par Libération, la nouvelle montre que Tepco, deux ans après l’accident de Fukushima, peine toujours à maitriser la centrale. Des pannes à répétition menacent le système de refroidissement alors que d’effroyables quantités de matériaux radioactifs sont encore présentes sur les lieux. Si Tepco a annoncé que la fuite de dimanche était de faible ampleur, l’entreprise a dû avouer que la fuite de samedi avait une activité estimée à 710 milliards de becquerels et qu’elle était bien passée dans le sous-sol. Depuis décembre 2011, "c’est la plus grande quantité de substances radioactives relâchée" a expliqué à Libération Masayuki Ono, porte-parole de l’opérateur. Depuis vendredi, et ce jusqu’à mardi soir, Tepco s’échine à transférer 14.000 tonnes d’eau contaminée vers de nouveaux réservoirs étanches. Mais cela ne suffira pas et, de l’aveu même de l’opérateur, 47 tonnes d’eau irradiée pourraient encore fuir. Un chiffre inquiétant quand on sait que l’océan Pacifique n’est situé qu’à 800 mètres de la centrale et que le taux de césium y est toujours anormalement élevé. Signe s’il en est que la centrale continue de contaminer l’environnement. Les eaux souterraines continuent de s’infiltrer dans les débris de la centrale et sont contaminées par les objets radioactifs qui s‘y trouvent. Tepco stocke déjà 370.000 tonnes de cette eau mais va devoir porter cette capacité à 700.000 tonnes en 2015. Pour remédier à cette tâche colossale, Tepco a entamé des tests pour traiter et décontaminer l’eau. Cela lui permettrait de rejeter dans l’océan des flots propres. Mais pour l’instant la société civile et les pécheurs sont encore loin de faire confiance à une entreprise qui leur a déjà menti et caché de nombreuses informations. MAXISCIENCES 7/4/2013
  15. Selon une nouvelle étude parue récemment dans la revue Nature, le déclin des populations de campagnols pourraient entrainer des conséquences dramatiques sur les écosystèmes européens. Difficile d’imaginer que l’avenir des plus grands écosystèmes dépend principalement de toutes petites créatures. Et pourtant, en Europe tout se joue autour des populations de campagnols, de minuscules rongeurs dont le déclin pourrait engendrer des conséquences irréversibles. Si ces animaux sont d’une importance cruciale, c’est avant tout parce qu’ils se trouvent à la base même du réseau trophique, à savoir de l’ensemble des chaines alimentaires pour un milieu donné. Herbivores, ils se nourrissent de plantes herbacées ou de graines récupérées sur le sol avant d’être à leur tour manger par un de leurs nombreux prédateurs. Cette position pour ainsi dire "privilégiée", permet aux populations de rongeurs de faire la pluie et le beau temps sur tout le reste de l’écosystème. En effet, lorsque celles-ci tendent à diminuer, elles entrainent ostensiblement dans leur chute tous les organismes en amont du réseau. En temps normal, les campagnols se reproduisent rapidement sur un cycle de trois à quatre ans. Cette réalité se traduit par des fluctuations très contrastées au sein des populations. En un an, plus de 500 campagnols peuvent peupler une zone de la taille d’un terrain de foot pour finir par chuter à seulement une poignée. Ces booms et chutes démographiques, agissent comme une sorte de "pacemaker" sur l’écosystème et définissent le nombre de prédateurs pouvant vivre sur des périodes données dans des zones définies. Afin de mieux comprendre les dynamiques qui régissent ces interactions, Xavier Lamblin, écologiste à l’Université d’Aberdeen au Royaume-Uni, s’est attelé à étudier l’évolution de la concentration des campagnols au cours du dernier demi-siècle. Avec ses collègues, le chercheur a analysé une série de données démographiques récoltées auprès de différentes régions d’Europe. Leurs observations, publiées dans la revue Nature, mettent en évidence une baisse notable de l’intensité des fluctuations au cours des 20 dernières années. "La force des battements est beaucoup, beaucoup plus faible que d’habitude" explique à LiveScience le scientifique. Aujourd'hui, les chercheurs sont encore incertains quant aux causes de ce phénomène bien que l’hypothèse du changement climatique ait été avancée. Ce changement pourrait toutefois entrainer des conséquences dramatiques sur un certain nombre d’espèces comme les chouettes, les faucons, les belettes ou encore les renards. "De nombreuses espèces sont en grande difficulté - certaines sont totalement incapables de se reproduire lors de l’absence de campagnols" avance Xavier Lamblin Maxisciences 7/4/2013
  16. En mars 2013, une équipe de WWF partie à Bornéo évaluer la population d’orangs outans a découvert ce qu’elle croit être des empreintes de rhinocéros de Sumatra, espèce en danger critique d’extinction, alors que l’on croyait disparu de cet endroit depuis un certain temps. Les personnels de WWF suivaient une population d’orangs entre Kutai et Kalimantan, quand ils ont découvert des empreintes de pas. Ils ont alors mené une enquête dans la région avec l’aide de responsables forestiers gouvernementaux et des scientifiques de l’université locale. Au cours de l’enquête ils ont découvert d’autres empreintes, des égratignures de corne dans des trous de boue, ainsi que des arbres portant des traces de frottement et des marques de morsures sur des plantes ; ce qui laisse penser qu’il y a plus d’un animal, mais sans plus de précisions. Le rhinocéros de Sumatra est supposé éteint dans la partie indonésienne de Bornéo depuis les années 1990 et moins de 200 animaux subsistent dans le monde à l’état sauvage, en Indonésie et en Malaisie. Selon le WWF, le rhinocéros de Sumatra à Bornéo est maintenant peut-être éteint au Sarawak (Malaisie) et Kalimantan (Indonésie), avec peut-être moins de 25 survivants à Sabah (Malaisie). Une enquête menée en 2005 a permis de trouver les preuves d’au moins 13 rhinocéros et d’autres individus dispersés se trouvent dans d’autres parties de l’état. Pour en savoir plus sur le rhinocéros de Sumatra, Cliquez ICI (site WWF) Wildlife Extra mars 2013
  17. Les gouvernements indonésiens et malaisiens s’accordent pour sauver le rhinocéros de Sumatra. Avril 2013 : D'après les estimations, la population de rhinocéros de Sumatra (sumatrensis Dicerorhinus) serait de moins de 100 individus. Un accord novateur, semble avoir été trouvé entre les représentants indonésiens et malaisiens, pour sauver l’espèce en danger critique d’extinction. Cet a accord a été formalisé lors d’un sommet organisé par la Commission de sauvegarde des espèces (CSE) de l’UICN. Il implique l’intervention d’un large évantail d’organisations nationales et internationales. C’est la première fois que les deux pays unissent leurs efforts pour remédier à la situation désastreuse de l’espèce dont les dernières populations sauvages sont censées survivre à Sumatra, en Indonésie, et à Sabah, en Malaisie. Il ne reste plus aux deux gouvernements qu’à formaliser leur collaboration et s’entendre sur les étapes à mettre en place pour résoudre la grave crise du rhinocéros de Sumatra. Les experts réunis à ce sommet ont fait une proposition pour un plan d’actions d’urgence de deux ans, comme un suivi immédiat. Widodo Ramano, directeur exécutif de Yayasan Badak en Indonésie (YABI), a dit : «Des mesures rapides doivent être prises pour faire reculer le risque d’extinction du rhinocéros de Sumatra» Cela pourrait être notre dernière chance de sauver cette espèce. Et en travaillant ensemble, en collaborant sur le plan international et régional, avec une vision et des objectifs communs, une lueur d’espoir de sauver l’espèce est née. Le Dr Datuk Laurentius Ambu, directeur du département de faune de Sabah, en Malaisie a déclaré : «Nous devons agir d’urgence, ensemble, main dans la main, pour pouvoir reproduire certains des succès inspirés par la conservation d’autres espèces et faire en sorte que rien n’entrave les progrès». « Nous tenons à réaffirmer l’engagement de Sabah et notre volonté de discuter avec l’Indonésie pour échanger des cellules reproductrices des espèces, échanger des rhinocéros isolés entre nos deux pays et à employer une technologie de pointe en matière de reproduction comme étant une initiative parallèle au programme d’élevage en captivité du rhinocéros de Sumatra. Plus de 130 experts des rhinocéros, des scientifiques, des officiels des gouvernements et des représentants d’organisations non gouvernementales du monde entier(ONG) se sont réunis cette semaine à Singapour pour discuter de la crise du rhinocéros de Sumatra, en s'appuyant sur les enseignements tirés des réussites antérieures de conservation d’autres rhinocéros ou d’autres espèces telles que le condor de Californie, le putois d'Amérique et des oiseaux forestiers d’Hawaï. «Le sommet de crise consacré au rhinocéros de Sumatra, a permis de réunir deux gouvernements, dont les représentants se sont engagés à collaborer bilatéralement de manière positive et proactive ; ce qui est crucial pour sauver cette espèce énigmatique» a déclaré Mark Stanley Price, Président de la planification de la conservation des espèces du sous comité de l’UICN (UICN- SSC). «D’énormes progrès ont été accomplis dans la définition des ressources nécessaires à l’amélioration des enquêtes sur les rhinocéros, leur sécurité et leur surveillance. Nous avons également exploré le potentiel des nouvelles technologies et le rôle de l’intégration de la gestion des individus à l’état sauvage et en captivité». Le rhinocéros de Sumatra est le plus petit et le dernier des rhinocéros à deux cornes en Asie, apparu sur la planète il y a, environ, 20 millions d’années. Elle est l’une des espèces de rhinocéros les plus rares. Deux sous-espèces de rhinocéros : le rhinocéros noir de l’Ouest (Diceros bicornis longipes) et rhinocéros sondaicus annamiticus, une sous-espèce du rhinocéros de Java, ont été officiellement déclarés éteinte depuis 2010. Wildlife Extra News 5/4/2013
  18. En Chine, les autorités interdisent le commerce des volailles vivantes dans l'est du pays, où le virus de la grippe aviaire a fait de nouvelles victimes. La contamination de 2 personnes au virus H7N9 de la grippe aviaire a été confirmée samedi à Shanghai. Il s'agit d'un agriculteur de 74 ans et d'un homme sans emploi de 66 ans. Souffrant de fièvre et de pneumonie, ils subissent actuellement un traitement à l'hôpital. L'état du plus âgé des patients est jugé gravissime. Ces nouveaux cas portent à 18 le nombre de personnes contaminées à ce jour, dans la ville de Shanghai et dans les provinces du Jiangsu, du Zhejiang et d'Anhui. Six d'entre elles ont péri. Les autorités sanitaires ont confirmé que la souche H7N9 avait été détectée sur des poulets et des cailles dans des marchés de Shanghai et de Hangzhou, dans la province du Zehjiang. Les ventes de volailles vivantes sont donc interdites dans les marchés de Shanghai, de Nanjing et de Hangzhou. Les autorités s'efforcent de repérer les élevages où les volailles seraient massivement touchées afin d'identifier l'origine du H7N9. Les institutions médicales sont appelées à mettre en oeuvre toutes les mesures de prévention qui s'imposent pour limiter la propagation du virus. NHK 7/4/2013
  19. La ville de Fukushima dispose désormais de la première installation, au Japon, pouvant réduire le volume de déchets radioactifs générés par la catastrophe nucléaire de 2011. Le système a été installé par le ministère de l'Environnement dans une usine de traitement des eaux usées. Une cérémonie était organisée samedi pour l'occasion. A une température de 450 degrés, il est ainsi possible de sécher la boue radioactive et de la réduire à un cinquième environ de son volume initial. Le ministère de l'Environnement a l'intention de traiter 30 tonnes de déchets par jour. Ils se sont accumulés dans les usines de traitement des eaux usées de Fukushima et des préfectures voisines, en raison de la lenteur des travaux de construction de centres provisoires de stockage. Dans la seule préfecture de Fukushima, le volume des déchets dépasse les 68 000 tonnes. Le ministère prévoit de transférer la boue traitée, réduite et séchée, dans des installations provisoires de stockage et dans des sites permanents d'élimination. On ignore toutefois, pour l'heure, quand ces sites pourront voir le jour. NHK 7/4/2013
  20. La Compagnie d'électricité de Tokyo s'efforce de transvaser l'eau contaminée provenant d'un réservoir de stockage, dans la centrale Fukushima Dai-ichi. Entre mercredi et vendredi, de l'eau radioactive s'est écoulée d'un vaste réservoir de stockage souterrain. L'opérateur de la centrale évalue à 120 tonnes, pour l'heure, le volume d'eau contaminée qui aurait fui. L'écoulement pourrait se poursuivre. C'est donc la plus grave des fuites survenues depuis que le gouvernement a annoncé l'arrêt à froid de la centrale, en décembre 2011. A l'aide de 4 pompes, les techniciens ont commencé samedi matin à transférer l'eau radioactive dans un autre réservoir. Selon Tepco, ces travaux devraient prendre plus de 3 jours. L'opérateur évalue par ailleurs à 710 milliards de becquerels la quantité de strontium radioactif ayant fui, soit près de 3 fois plus que la limite annuelle autorisée dans le complexe. Tepco précise que l'eau contaminée ne s'est pas écoulée dans l'océan mais que la fuite pourrait se poursuivre jusqu'à la fin des opérations de transfert. NHK 7/4/2013
  21. Publiant leurs travaux dans Psychological Sciencea, des chercheurs américains ont montré expérimentalement que les chimpanzés sont capables d’évaluer leur propre degré de connaissance avant d’entreprendre une tâche donnée. "Il y a eu d’intenses débats dans la littérature scientifique, ces dernières années, pour savoir si la métacognition est propre à l’Homme", commence Michael J. Beran, du Language Research Center (LRC) de l’Université de Géorgie. La métacognition, c’est la connaissance qu’a un individu de ses propres capacités cognitives, bref ce qui lui permet de mesurer l’étendue de son propre savoir. Avec sa collègue Bonnie M. Perdue et avec J. David Smith, de l’Université de Buffalo, Beran a soumis des chimpanzés à des expériences afin d’éclairer ce débat. Chaque singe a d’abord appris à désigner, à l’aide d’un lexigramme, la nature d’une friandise placée dans une cachette par l’expérimentateur : en ‘cliquant’ sur le bon symbole (‘banane’, ‘pomme’…), le chimpanzé obtenait cette nourriture, qu’il avait reconnue, en guise de récompense. Puis les scientifiques ont compliqué le jeu en dissimulant la friandise de façon à ce que le singe ne puisse la voir que partiellement, ou même pas du tout. Il s’est avéré que, dans ces derniers cas de figure, les primates allaient voir ce qu’il y avait dans la cachette (ou s’en assurer, s’ils l’avaient vu en partie) - ce qui leur était parfaitement autorisé - avant d’appuyer sur la touche correspondante. "Ce type de comportement reflète une capacité de recherche d'information contrôlée qui sert à soutenir une réponse intelligente, et il suggère fortement que notre plus proche parent vivant a des capacités de métacognition étroitement liées à celles de l'Homme", concluent les auteurs. Maxisciences 6/4/2013
  22. Le parasite à l'origine de la toxoplasmose se trouve dans les plupart des mammifères mais ne peut se reproduire que dans le système digestif des félins. Pour mieux atteindre la bedaine des matous, il arrive à faire "oublier" aux souris le sentiment de danger à proximité de l'urine de chat et de lynx. Un phénomène étonnant! Au jeu du chat et de la souris, un parasite vient troubler les règles. Le protozoaire toxoplasma gondii, responsable de la toxoplasmose, niche dans toutes sortes de créatures à sang chaud comme les oiseaux et les mammifères. Il ne peut par contre se reproduire qu’à l’intérieur du système digestif des félins. Alors comment passer du corps d’une souris à l’estomac d’un matou ? "Pour achever le cycle de vie du toxoplasma gondii, un animal infecté doit être mangé par un chat, explique le chercheur Michael Eisen. Cela créé un conflit d’intérêt entre le parasite, qui veut que son hôte soit mangé, et l’hôte en question, qui préfèrerait éviter d’être dévoré par un chat." L’infâme protozoaire a fini par trouver la solution : il fait perdre au rongeur sa peur du Grosminet. Une équipe de l’université de Berkeley en Californie s’est penchée sur l’incroyable mécanisme et a mis au point un protocole expérimental. Les chercheurs et les étudiants ont placé au milieu d’un enclos un bol contenant de l’urine de chat, de lynx ou de lapin. Ils y ont ensuite déposé des souris saines ou atteintes d’une des trois formes du parasite. L’étude de leurs mouvements est sans équivoque : si toutes les souris se promènent librement en présence d’urine de lapin, les souris saines rasent les murs et évitent le centre de l’enclos quand il y a du pipi de félin. Les souris infectées ne font par contre pas la différence et semblent s’en moquer. Mieux encore, même les souris qui ont été les hôtes du parasite, mais qui ont été soignées depuis, ne craignent plus l’urine des prédateurs. "Cela semble réfuter, ou du moins rendre moins crédible, les modèles selon lesquels ces troubles du comportement seraient dues à l’action physique directe des parasites sur une région spécifique du cerveau, conclut Michael Einsen."Les chercheurs ne savent hélas toujours pas comment le toxoplasma gondii parvient à leurrer l’instinct des souris". Comme l’explique Livescience, le toxoplasma gondii parasite aussi les êtres humains. Le site propose, avec humour, de faire le lien entre la toxoplasmose et l’amour que nombre d’entre nous ont pour les chats. Maxisciences 6/4/2013
  23. C’est une technique de plus en plus utilisée pour observer les espèces sauvages dans leur milieu naturel sans leur causer le moindre dérangement : installer des webcams au plus près des animaux et suivre, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, leur vie quotidienne, leurs moeurs et leur intimité. C’est à Davao qu’un couple d’aigles des Philippines peut être suivi depuis le mois de février 2013. Ces oiseaux, qui font partie d’un programme de sauvetage de l’espèce - et donc maintenus en captivité dans un milieu identique à leur habitat naturel - passionnent les internautes avides de connaissances ornithologiques. L’aigle des Philippines est en effet mal connu. Devenu extrêmement rare du fait des nombreuses menaces qui pèsent sur sa population - déforestation, chasse et pesticides utilisés en agriculture - il est aujourd’hui au coeur des préoccupations de la Philippine Eagle Foundation (PEA), une structure ayant mis en place un programme de naissances à Davao. Cette ville - la plus grande du pays et dont la superficie est constituée pour moitié de forêts et de marécages - est en effet le seul lieu où se rencontre ce rapace majestueux, qui peut mesurer jusqu’à 2,50 mètres d’envergure et peser près de 8 kg. Le processus de reproduction se déroule généralement en novembre ou décembre ; un oeuf unique est pondu un mois plus tard et est couvé environ 3 mois. Le jeune aiglon passera 22 semaines dans le nid, entouré de ses parents. Puis, à 17 mois, il prendra son envol à la recherche de son propre territoire. L’expérience menée par la PEA consiste à suivre cette période de gestation puis de l’éclosion de l’œuf, ainsi que la croissance de l'aiglon. Or un couple adulte ne pond qu’un oeuf tous les deux ans, rendant le renouvellement des populations déjà fragilisés par d’autres facteurs, plus qu’insuffisant. Pour Rolando Pinsoy, porte-parole de la PEA, cité par l’AFP, «cette étude permettra à chacun d'en savoir plus sur cette espèce et de comprendre pourquoi nous devons la sauver». L’aigle de Philippines est considéré comme «en danger critique d'extinction» par l’IUCN*, qui estime le nombre d’adultes à moins de 250 couples. 36 aigles vivent actuellement au sanctuaire de la Philippine Eagle Foundation. *Union internationale pour la conservation de la nature Cliquez ICI pour visiter le site de la Philippine Eagle Foundation Cliquez ICI pour suivre les aigles par webcam interposée 30 millions d'amis 5/4/2013
  24. Pour répondre à l’inquiétude des personnes âgées, soucieuses du devenir de leur animal lorsqu’elles viendront à disparaître, la Fondation ASSISTANCE AUX ANIMAUX a créé, il y a plus de 20 ans, des maisons de retraite pour les animaux sur différents sites : - Louveciennes (78) - La Corse (2A) - Cannes (06) - Pont St Esprit (30) Souvent âgés et difficilement adoptables, ces animaux vivront une "retraite méritée" dans la plus complète liberté, en retrouvant un cadre familial qu’anime une «marraine d’adoption». Ces maisons de retraite sont uniquement réservées aux animaux de personnes ayant manifesté de leur vivant auprès du siège social leur souhait de confier à la Fondation Assistance aux Animaux leur petit compagnon lorsqu’elles viendraient à disparaître. Ces maisons de retraite, développées par la Fondation, sont là pour éviter l'euthanasie à de nombreux animaux après le départ de leur(s) propriétaire(s). Grâce aux dons et legs, elle peut aussi continuer ses actions en matière de protection animale. Les 20 personnes employées à plein temps par la Fondation assurent la garde, les soins et le bien-être des animaux, de jour comme de nuit. Un parc automobile sur site facilite le transport des animaux afin de parer aux urgences. Actuellement, les maisons de retraite de la Fondation hébergent plusieurs centaines de chats et de chiens. Des animaux souvent très âgés, de santé fragile ou de caractère difficile... Les pensionnaires sont répartis en fonction de leur taille, âge et caractère : ils jouissent d’un espace individuel ou collectif, selon qu’ils s’adaptent ou non à la présence de leurs congénères. Tous les établissements sont agrémentés d’espaces verts importants et même de piscines pour l'été. Les animaux sont lâchés chaque jour en totale liberté dans les parcs de promenade qui leur sont réservés et sortis en forêt ou dans les bois le week-end. Les nouveaux arrivés sont placés en observation afin d’étudier leur caractère et leur comportement et d’établir un bilan de leur état de santé. Les vétérinaires de la Fondation veillent sur les animaux et assurent leurs soins quotidiens. Ces maisons de retraite accueillent aussi de nombreux animaux de ferme Chevaux, poneys, ânes, cochons, vaches, oies, poules, canards, chèvres et lapins : tous vivent librement dans des parcs équipés d’abris et dans les bergeries, écuries, poulaillers etc. La superficie totale des parcs est de 27 hectares. Pour que vos animaux puissent être accueillis au sein des maisons de retraite de la Fondation Assistance aux Animaux, il convient que vos dispositions testamentaires soient prises en leur faveur avec votre notaire. Pour des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à contacter la direction de la Fondation au 01 39 49 18 18, du lundi au vendredi de 09h30 à 17h00. Pour préserver la tranquillité des animaux, les maisons de retraite de la Fondation ne sont pas ouvertes au public, sauf bien sûr aux personnes ayant prit des dispositions testamentaires en faveur de leur animal, ou à leurs mandataires. Fondation Assistance aux Animaux avril 2013
  25. Ce genre d'endroit existe... et je l'ignorais ! Lacune comblée... et je vous fais profiter de l'information. Toutefois, je tiens à signaler que ce genre d'endroits semble quand même réservé, dans une majorité des cas, aux animaux de personnes prenant des dispositions testamentaires en faveur de leurs animaux... Donc, a priori, il faut avoir quelques biens à léguer ne serait-ce que pour pouvoir subvenir aux besoins des animaux qui seront hébergés dans la structure choisie par le testamentaire ou les héritiers potentiels, jusqu'à la fin de leur vie. Cependant, j'ai vu que de petites associations récupèrent des animaux à la suite du décès de leurs propriétaires afin de leur éviter l'euthanasie (quand il n'y a pas d'héritiers ou que ces derniers n'en veulent pas). Mais si les conditions d'âge et de santé le permettent, ils seront proposés à l'adoption...
×
×
  • Créer...