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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. À trois semaines de la COP21, France 3 revient sur l'initiative de certaines communes françaises d'éteindre l'éclairage public à certaines heures de la nuit. De plus en plus de villes en France ont décidé de limiter, voire de couper totalement leur éclairage public la nuit. À Quesnoy-sur-Deûle (Nord), à 23h 30 sur les berges de la Deûle, l'éclairage public s'éteint, une heure plus tard, ce sera le tour du centre-ville, et ce jusqu'à cinq heures du matin. Il en est ainsi depuis le mois de mars dernier. La commune, pionnière il y a 30 ans du tri sélectif dans la métropole lilloise, s'est voulue une fois encore volontariste. Éclairage public : ces villes qui ont décidé de se plonger dans le noir "C'est un éco geste à l'échelle de la ville", note Rose-Marie Hallynck, maire de Quesnoy-sur-Deûle. Après sept mois d'expérimentation, la municipalité a déjà réalisé 30 000 euros d'économie. Certains dénoncent cependant un sentiment d'insécurité, même si preuve a été faite qu'insécurité et obscurité ne sont pas forcément liées. En France, 6 000 communes ont choisi de se plonger dans le noir au coeur de a nuit. Francetv info 12/11/2015
  2. Trois ans après les affrontements entre zadistes et les forces de l'ordre, la reprise des travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes attise la colère des opposants. ipt> Les bulldozers vont revenir à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Le gouvernement a confirmé que le chantier de l'aéroport va reprendre. Les opposants n'ont presque plus de recours. Une équipe de France 2 s'est rendue sur place. La Zone à défendre (Zad) semble calme. Mais les occupants sont bien là, à l'image de cet homme qui voyage à travers l'Europe depuis 50 ans et qui s'est installé ici en 2010. "C'est le fort de la résistance, on en a pour 20 ans encore ici", estime-t-il. Notre-Dame-des-Landes : le combat perdure Les zadistes n'ont pas l'intention de partir. Ils utilisent une ancienne ferme comme quartier général. Ils ont même organisé une vie de village, et font eux-mêmes leur nourriture. Beaucoup ne sont pas des gens de la région, mais plutôt qui défendent certaines valeurs. Ils reconnaissent que leur union ne se limite plus au projet d'aéroport. Mais leur présence ne plaît pas forcément aux habitants des communes alentour. ipt> Francetv info 11/11/2015
  3. Mathilde Pasinetti et Alexis Jacquet se sont aventurés aux abords du fleuve Citarum, à Java, en Indonésie. Et ils ont découvert que la pêche des déchets plastique pouvait rapporter gros. ipt> En Indonésie, le Citarum est un fleuve long de 300 kilomètres. Aussi connu sous le nom de "rivière indigo" et autrefois réputé pour sa pureté, il est aujourd'hui recouvert d'un tapis d'ordures en putréfaction. Pourtant, certains villageois semblent en tirer parti. Envoyé Spécial du 9 octobre - Indonésie Au milieu d'odeurs nauséabondes, Mamane, ancien pêcheur traditionnel, s'est reconverti à la pêche au plastique. Pendant des heures, il parcourt le fleuve à bord de sa barque, tentant de se frayer un chemin à travers ces tonnes de déchets. Sans avoir été préalablement bouillie, l'eau est inutilisable et impropre à la consommation. Mamane souffre de démangeaisons à force d'y plonger les mains sans protection. Les poissons ont disparu et la baignade est désormais impossible. Pourtant, les villageois semblent s'accommoder de cette décharge à ciel ouvert. Mais Mamane ne regrette pas le temps où il pouvait pêcher et revendre ses poissons au village : son activité principale, c'est désormais la récolte du plastique usagé. Chaque jour, il en rapporte une dizaine de kilos qu'il revend ensuite sans même avoir besoin de négocier le prix. Et Mamane gagne plus qu'à l'époque où il n'était qu'un simple pêcheur. Une fois vendu, le plastique est trié, recyclé, puis revendu à nouveau par les familles qui vivent au bord du fleuve, chaque année toujours plus nombreuses. Voilà tout le paradoxe du Citarum qui est l'un des dix sites les plus pollués de la planète : ses déchets permettent à des milliers de familles de vivre du commerce du plastique. Francetv info 12/11/2015 (édition initiale 8/10/2014)
  4. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont battu de nouveaux records en 2014, a affirmé lundi à Genève l'OMM. L'interaction entre le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau amplifie en outre le réchauffement. La teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un nouveau pic en 2014. "Elle poursuit une progression inexorable qui alimente le changement climatique et rendra notre planète plus dangereuse et plus inhospitalière pour les générations futures", déclare l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son rapport annuel. La teneur de l'atmosphère en CO2, le plus important gaz à effet de serre persistant, a atteint 397,7 parties par million (ppm) en 2014. Au printemps boréal 2015, les concentrations moyennes de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm. "Chaque année, les concentrations de gaz à effet de serre battent de nouveaux records", a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. "Et chaque année nous répétons que le temps presse. C'est maintenant qu'il faut agir pour réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre afin qu'il nous reste une chance de contenir à un niveau raisonnable la hausse des températures", a ajouté le responsable de l'agence de l'ONU. Le forçage radiatif s'est accru de 36% entre 1990 et 2014 à cause des gaz à effet de serre persistants, notamment le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O). Ils sont d'origine industrielle, agricole et domestique. L'OMM insiste en outre sur l'interaction entre le CO2 et la vapeur d'eau, elle-même un important gaz à effet de serre quoique sa durée de vie dans l'atmosphère soit courte, et sur l'effet amplificateur exercé par ce gaz. De l'air plus chaud contient davantage de vapeur d'eau, et donc la hausse des températures en surface causée par le CO2 entraîne une augmentation des concentrations de vapeur d'eau à l'échelle du globe, ce qui accentue encore l'effet de serre. "Nous allons bientôt vivre en permanence dans une atmosphère dont la teneur moyenne en CO2 sera supérieure à 400 parties par million", a averti M. Jarraud. Ce seuil devrait être franchi en 2016. "Nous ne voyons pas le CO2. Or c'est une menace invisible mais bien réelle, qui se traduit par des températures mondiales plus élevées, par une multiplication des phénomènes extrêmes – vagues de chaleur et inondations notamment – , par la fonte des glaces, la hausse du niveau de la mer et l'acidification des océans. Nous avançons en territoire inconnu et la machine s'emballe à un rythme effrayant", a prévenu le secrétaire général de l'OMM. Romandie 9/11/2015
  5. À Lyon, une zone de 150 hectares a été réhabilitée. Cet éco-quartier fait figure de modèle. Une équipe de France 3 s'y est rendue. La ville peut-elle être en harmonie avec la nature? À Lyon Confluence, une zone de 150 hectares a été réhabilitée. Les logements ont été totalement repensés pour que les habitants vivent mieux en ville. Ici, 32 espèces d'oiseaux sont revenus sur le territoire, c'est important pour le climat et en particulier pour rafraîchir la ville en cas de forte chaleur. "D'ici à 2050, les deux tiers de la population habiteront en ville. On aura besoin pour qu'elle s'y sente bien de créer des poumons verts et typiquement, la nature peut représenter ces espaces-là", explique Candice Magdelenat, chargée de l'habitat durable pour WWF. Écologie : l'urbanisme, un domaine qui peut tenir ses promesses Il y a encore 10 ans, Confluence n'était qu'une friche industrielle, il a fallu penser à mettre l'accent sur un nouvel urbanisme. Les logements ont été conçus pour être adaptés au changement climatique. Tous les bâtiments sont isolés par l'extérieur, ce qui les amène à consommer très peu d'énergie. Ici, tous les types de transports cohabitent y compris les navettes fluviales. Entre les bureaux et les logements, près de 30 000 personnes vivent dans cet éco-quartier près à affronter le réchauffement climatique. Francetv info 8/11/2015
  6. Les Etats-Unis affichent un retard dans la transition écologique, mais voit une économie verte se développer. ipt> C'est l'un des lacs artificiels les plus grands du pays. Une réserve stratégique aujourd'hui en grand danger. Avec la sécheresse qui sévit en Californie, ce réservoir s'amenuise dangereusement. Le lac Mead est un lac situé au sud-ouest des États-Unis. Il s'étend sur la frontière entre le Nevada et l'Arizona, à 48 km environ au sud-est de Las Vegas. Il s'agit d'un lac artificiel créé par le barrage Hoover sur le Colorado dans les années 1930. Il s'étend sur 180 km de long en amont de l'ouvrage, mesure 640 km2. La hausse de la consommation d'eau, ajoutée au changement climatique, fait craindre l'assèchement du lac vers 2021. Photo Vue panoramique du lac au Nevada. MLBbrad ccby-sa2.5 Pour comprendre ce phénomène, une équipe de France 2 a suivi deux plongeurs sur le lac Mead. Ils ont constaté que le niveau de l'eau était historiquement bas. "Nous sommes à 50m sous le niveau de la surface, à l'époque de sa pleine capacité", montre Joe. L'ancienne marina à laquelle étaient amarrés les bateaux est aujourd'hui en pleine terre, et inutilisable. Pourtant, ce lac alimente Las Vegas en eau potable, mais aussi les agglomérations de Los Angeles et San Diego. Climat : une Amérique à deux visages Alors que l'avenir des États de l'ouest américain est menacé par ce réchauffement, plusieurs villes américaines ont pris les devants, comme Boulder au Colorado. Là-bas, on voit des hôtels cinq étoiles éclairés à la bougie. L'établissement Saint-Julien a même reçu un label vert. L'objectif, c'est zéro déchets, et même dans le luxe, rien ne se perd. ipt> La différence de couleur des contreforts rocheux montre la déperdition en eau du lac Mead. Francetv info 8/11/2015
  7. Un barrage minier s'est rompu jeudi au Brésil dans l'Etat de Minas Gérais, provoquant une gigantesque coulée de boue toxique qui a englouti plusieurs habitations. Au moins une personne est morte et cinq autres ont été blessées, selon une source syndicale. Técnico em Mineração - O Portal do profissional. 5/11/2015 Romandie 6/11/2015
  8. Le kakapo est un perroquet nocturne endémique à la Nouvelle-Zélande. Des chercheurs ont mis au point un aliment qui pourrait éviter son extinction. Le kakapo est une espèce de perroquet vivant en Nouvelle-Zélande et menacé d'extinction. Le Strigops kakapo (Strigops habroptila), aussi appelé, kakapo, perroquet-hibou ou whakapapa, est une espèce de grands perroquets nocturnes endémique à la Nouvelle-Zélande. C'est la seule espèce du genre Strigops et de la sous-famille des Strigopinae. Son nom signifie « perroquet de nuit » en māori. Gnomon ccby-sa3.0 CR - en dnager critique d'extinction Lors de la période de reproduction, les femelles kakapos mangent les fruits d'un arbre particulier : le rimu (Dacrydium cupressinum). Une nourriture riche en calcium qui est un élément essentiel à la formation des coquilles des oeufs de ce perroquet. De plus, les oisillons se nourrissent également avec ce fruit car le calcium permet la croissance de leur squelette. Malheureusement, l'arbre ne fleurit pas tous les ans ce qui entraîne un ralentissement voire un arrêt de la reproduction chez les kakapos. Dans une étude publiée dans The Journal of Steroid Biochemestry and Molecular Biology, des chercheurs ont tenté de mettre au point la recette idéale qui pourrait remplacer les baies du rimu les années où celui-ci n'est pas productif. (Photo Dacrydium cupressinum, communément appelé « rimu », est une espèce d'arbres conifères de la famille des Podocarpaceae, originaire de Nouvelle-Zélande). Kahuroa / domaine public) Un kakapo photographié au Codfish Island (Whenua Hou), New Zealand par Mnolf ccby-sa3.0. Le kakapo est la seule espèce de perroquet incapable de voler dans le monde... Ce n'est pas la première fois que des scientifiques tentent de trouver la recette secrète qui permettrait de sauver les kakapos / - Précédemment, l'un des aliments mis au point était trop calorique et avait eu pour seul effet de modifier le sex ratio de l'espèce : le nombre de mâles nés après l'expérience était bien plus important que le nombre de femelles. - Lors d'une autre tentative, la recette était trop riche en protéines et provoquait la satiété des femelles avant même qu'elles n'aient consommé la quantité adéquate de calcium. Le kakapo ne se reproduit pas chaque année et possède l'un des plus faibles taux de reproduction chez les oiseaux. L'accouplement a lieu seulement les années où il y a abondance de nourriture en fruit à coque. Le rimu ne produisant des fruits que tous les trois à cinq ans... Un kakapo se nourrissantà Codfish Island. Mnolf ccby-sa3.0 Cette fois-ci les chercheurs ont donc étudié plus en détail la composition des baies et ils ont découvert que celles-ci étaient extrêmement riches en vitamine D. Cette molécule est reconnue pour maintenir l'homéostasie du calcium dans l'organisme. Elle peut être synthétisée par le corps lui-même lorsque celui-ci est soumis à des rayons UV mais les kakapos sont des oiseaux nocturnes. Leur seule source de vitamine D provient donc uniquement des fruits du rimu. Grâce à cette découverte, les chercheurs sont donc maintenant en mesure de produire un complément alimentaire riche en calcium et en vitamine D qui permettra de maintenir la reproduction de ces perroquets même quand le rimu ne sera pas productif. Cette solution intervient au bon moment : selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, le kakapo est en danger critique d'extinction. On ne compte actuellement que 125 individus.
  9. France 2 a mis le cap sur l'archipel des Orcades (Ecosse), véritable laboratoire à ciel ouvert pour produire de l'énergie propre. Au nord de l'Écosse, l'archipel des Orcades est balayé par les vents. Et les habitants l'ont compris, il faut utiliser cette richesse naturelle. Alors, les éoliennes s'érigent aux quatre coins de ce bout de terre. Une centrale électrique à énergie marine a également été construite, le long des côtes. "Au gré des vagues, cette machine se tord. Ses joints s'étirent, et se compressent comme une pompe à vélo. Ça envoie de l'huile dans un générateur qui produit de l'électricité", explique Rob Ionides du projet Pelamis. L'installation fournit de l'énergie à 500 habitations. COP21 : la leçon de l'archipel des Orcades Aujourd'hui, les petites Orcades sont chefs de file des énergies renouvelables marines ; un véritable laboratoire, unique sur la planète. Sous l'eau, au large, au fond de la mer... partout d'étonnants stratagèmes et machines sont mis en place pour produire de l'énergie propre. "Pour construire un futur énergétique viable, il faut récolter l'énergie au lieu de la puiser", explique Neil Kermode, directeur du centre européen des énergies marines. Ici, la quasi-totalité des maisons fonctionne à l'énergie renouvelable et les voitures électriques sont partout. Francetv info 2/11/2015
  10. Washington - Les biogaz provenant des excréments humains représentent une source potentielle importante d'énergie pouvant produire de l'électricité pour 138 millions de foyers tout en améliorant l'hygiène dans les pays en développement, selon un rapport d'un institut de recherche de l'ONU publié mardi. Les biogaz, à 60% du méthane, qui peuvent être tirés des excréments humains dans le monde grâce à la décomposition des matières fécales par des bactéries, aurait une valeur allant jusqu'à 9,5 milliards de dollars en équivalent en gaz naturel, rapporte cette étude de l'Institute for Water, Environment and Health basé au Canada. En outre, les résidus, séchés et carbonisés pourraient produire du combustible équivalent au charbon et permettre de réduire la destruction des arbres, l'une des principales sources de chauffage et pour cuisiner dans des pays en développement. Selon des estimations des Nations Unies près d'un milliard de personnes dans le monde n'utilisent pas de toilettes, dont environ 60% en Inde, et font leurs besoins dans la nature. Si ces excréments étaient récupérés, ils permettraient de produire potentiellement pour plus de 200 millions de dollars par an de biogaz (équivalent en gaz naturel) et ce montant pourrait même atteindre 376 millions de dollars, selon ces chercheurs. Ces quantités d'énergie seraient équivalentes à ce qui serait nécessaire pour produire de l'électricité pour 10 à 18 millions de foyers dans ces pays, surtout dans les zones rurales. Le traitement des résidus pourrait produire l'équivalent de 4,8 à 8,5 millions de tonnes de charbon qui pourraient par exemple alimenter des chaudières industrielles. Une telle récupération des excréments humains pour produire de l'énergie aurait également l'avantage de fournir des toilettes à toutes ces personnes, améliorant considérablement l'hygiène. Le manque de sanitaires dans de très nombreux pays en développement est responsable de 10% des maladies dans le monde, soulignent les auteurs. Les eaux usées et les nutriments qu'elles contiennent sont déjà réutilisés à travers le monde pour produire des engrais pour l'agriculture ou récupérer de l'eau, relèvent-ils. De plus en plus, les eaux usées sont traitées pour récupérer de l'eau pour notamment étendre les terres agricoles dans des régions arides et il y aurait de la même manière un potentiel technique, surtout dans les zones rurales et les petites villes, à produire de l'énergie à partir des excréments dans les pays en développement, relève Corinne Schuster-Wallace, principal auteur de l'étude. Nous recyclons déjà efficacement dans l'agriculture les éléments nutritifs se trouvant dans les excréments et l'urine humains dans de nombreux endroits du monde mais le potentiel énergétique de ces déchets est largement ignoré à ce jour, ajoute Chris Metcalfe, de l'Université Trent dans la province d'Ontario au Canada, un des co-auteurs. Plusieurs projets ont cependant vu les jour en Chine notamment à Pékin, ou encore à Nairobi au Kenya. Ces cinq dernières années, la Fondation Gates a lancé des projets pour améliorer les sanitaires en développant notamment des toilettes adaptées au pays en développement. rOMANDIE 4/11/2015
  11. Le département de l'Hérault a été de nouveau placé en vigilance orange, mardi 3 novembre dans l'après-midi, pour des pluies et des inondations, selon le bulletin de Météo France. Ce risque est prévu jusqu'à mercredi midi dans ce département, pour lequel une autre vigilance orange avait été levée en fin de matinée mardi. Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site de Météo-France vigilance. Ensuite cliquez sur le(s) département(s) concerné(s) pour obtenir toutes les informations relatives à l'alerte... valable jusqu'au 4 novembre 16h00. Une vigilance orange pour "orages, vent et pluie-inondation" avait été déclenchée lundi pour l'Aude, le Gard, la Haute-Garonne, l'Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Tarn et pour "crues" en Aveyron, dans l'Hérault et le Gard. Dans l'Hérault, les pluies soutenues et régulières vont reprendre en milieu de nuit, indique Météo France, qui rappelle qu'il s'agira du troisième épisode pluvieux qui affecte l'est du département en moins d'une semaine. Localement, ces forts cumuls de pluie pourront entraîner des débordements des ruisseaux et des petits cours d'eau. Francetv info 3/11/2015
  12. Alors que l’épisode El Niño de cette année risque d’être de forte intensité, les chercheurs du CNRS et de l’IRD mettent en place des capteurs pour évaluer son impact sur la dynamique océanique. Le phénomène El Niño est un courant chaud qui apparaît vers la fin de l’année dans le Pacifique Est et qui est associé à une série d’évènements climatiques qui affectent une grande partie de la Terre. Ce planeur sous-marin va être utilisé pour réaliser des mesures au large du Pérou. CNRS Photothe?que - PUSCEDDU John Les El Niño extrêmes peuvent induire des catastrophes naturelles majeures : - inondations au Pérou, - sécheresse en Australie, - cyclones dans le Pacifique Central… Or, selon les experts, le phénomène El Niño 2015 devrait atteindre son pic de puissance à Noël, lui qui ne s’est pas fait ressentir depuis 2010, ce qui a contraint notamment le Pérou à renoncer à l’organisation du Dakar 2016. C’est pour le suivre au plus près que les scientifiques du CNRS et de l’IRD (Institut de recherche pour le développement) sont partis au Pérou pour installer une série de capteurs le long des côtes. Avec leurs collègues péruviens, les chercheurs vont installer trois sortes d’instruments autour du Pérou pour mesurer l’impact d’El Niño sur l’écosystème de ce pays. Au Nord de Lima ce sont tout d’abord une dizaine de capteurs de salinité et de pression qui mesureront ces paramètres le long de la colonne d’eau au large de plusieurs localités. Ces mesures seront complétées par des relevés de la faune autour de ces villes pour évaluer les modifications de l’environnement littoral. Des balises ARGO flottantes disposées plus loin en mer complèteront ce jeu de capteurs de surveillance des constantes océaniques. Durant quatre mois, les chercheurs pourront aussi utiliser un glider (planeur sous-marin) du CNRS qui relèvera d’autres paramètres (vitesse des courants, oxygène, chlorophylle) de façon continue. Enfin des caméras seront installée en deux lieux différents afin de noter des éventuelles modifications du trait de côte. C’est à 1997-98 que remonte le dernier phénomène El Niño de grande ampleur avec des anomalies de température atteignant 5°c. Il avait provoqué des précipitations abondantes et des inondations au Pérou et sécheresses et incendies en Australie. Il a également été responsable d’une hausse des températures moyennes de surface des océans, réchauffement qui s’est ensuite stabilisé entre 2000 et 2013 pour reprendre de plus belle en 2014. Cette hausse des températures devrait à son tour renforcer le Niño, mais les climatologues ne savent pas si elle affectera son intensité ou sa fréquence. En attendant, tous ne déplorent pas l’arrivée de ce courant puisqu’il pourrait mettre un terme à la sécheresse en Californie ou vient donner récemment l’occasion aux touristes de se promener en plein désert d’Atacama, une des zones les plus arides du monde, entourés de milliers de fleurs. Sciences et avenir 3/11/2015
  13. Paris (AFP) - La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts Emmanuelle Cosse et la coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée Cécile Duflot se rendront mercredi sur le site de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, quelques jours après l'annonce de la reprise des travaux, a annoncé mardi EELV. Les deux responsables politiques rencontreront "des collectifs d'opposants, des associations d'agriculteurs et Philippe Trotté, vice-président du Cédpa", une des principales associations d'opposants, précise le parti écologiste dans un communiqué. Une conférence de presse est prévue sur place à 15H30. Mmes Cosse et Duflot seront accompagnées notamment de Sophie Bringuy, tête de liste régionale écologiste dans les Pays de la Loire. Dans un communiqué distinct, celle-ci a dénoncé mardi les "provocations successives" dans le dossier de cet aéroport sur lequel le gouvernement a tranché vendredi après trois ans d'arrêt total des travaux. "Les doubles discours permanents des responsables socialistes empêchent toute relation de confiance, pourtant indispensable au sein d'une majorité", estime Mme Bringuy, voyant dans l'annonce de la reprise des travaux sur ce lieu devenu symbolique de la lutte écologiste "un obstacle" au rassemblement de sa liste avec celle menée par le PS entre les deux tours des régionales. "Depuis plusieurs mois, nous proposons un compromis: le lancement dès 2016 d'une étude indépendante sur l'optimisation de l'aéroport actuel Nantes-Atlantique, avec la réaffirmation du moratoire présidentiel", a expliqué la candidate, évoquant "une demande légitime". Elle a regretté que "cette alternative (ait) été confisquée au débat public" mais a précisé que EELV ferait son "maximum pour trouver un accord" pour le deuxième tour. Lors de la présentation des têtes de liste, en mai, EELV avait évoqué un second tour "de raison", avec une alliance avec le PS pour garder la région à gauche. La droite est donnée largement favorite pour l'emporter dans les Pays de la Loire dans les derniers sondages. Samedi, EELV s'était ému de l'annonce d'une reprise des travaux, dénonçant "une provocation" du gouvernement qui "s'était engagé à geler les travaux jusqu'à épuisement des recours juridiques, appels compris". Le parti écologiste avait critiqué l'"entêtement" du gouvernement à "défendre un projet d'aéroport d'un autre temps". L'aéroport de Notre-Dame des Landes, déclaré d'utilité publique en 2008, devait initialement être inauguré en 2017, à une dizaine de kilomètres au nord de Nantes, afin de remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération. sCIENCES ET AVENIR 3/11/2015
  14. Paris (AFP) - Décathlon, Renault, EDF, Engie et l'énergéticien italien Enel vont expérimenter une nouvelle méthode de comptabilisation de leurs émissions de gaz à effet de serre, un projet mis au point par l'ONG anglaise CDP et l'Ademe, a annoncé cette dernière mardi. Cette expérimentation est baptisée ACT pour +Assessing low-carbon transition+ (évaluation de la transition bas carbone) et vise à "développer une méthodologie, partagée au niveau mondial, pour mesurer l'engagement des entreprises dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre", précisent l'Ademe et le ministère de l'Ecologie, dans un communiqué conjoint. Le projet se concentre donc dans un premier temps sur les secteurs de l'énergie, la grande distribution et l'automobile. L'objectif est aussi de "faciliter la réorientation des stratégies des entreprises et des investisseurs vers une économie bas carbone", ajoute le communiqué. La question de la mesurabilité des émissions des gaz à effet de serre est au coeur des enjeux de la transition écologique. Cette initiative est lancée à moins d'un mois de la conférence internationale sur le climat de Paris (COP21) et Ségolène Royal s'est réjouie dans le communiqué de voir à cette occasion "une implication nouvelle et mondiale des entreprises et du secteur de la finance". Le CDP (ex-carbon disclosure project) publie tous les ans un rapport compilant les émissions de CO2 rapportées par les entreprises dont l'édition 2015 sera dévoilée mercredi. De son côté l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) travaille également sur ce sujet de la comptabilité carbone depuis plusieurs années. Sciences et avenir 3/11/2015
  15. En Allemagne, les propriétaires des chiens se rassemblent sur Internet pour contrer le phénomène d'empoisonnements mystérieux de leurs animaux. On évoque des saucisses à la mort-aux-rats, des croquettes cloutées et des boulettes aux pesticides. Giftköderalarm Berlin "Jamais l’Allemagne n’avait été confrontée à une telle vague de haine contre les chiens" a révélé Le Parisien samedi dernier. De Berlin à Munich en passant par Stuttgart, partout dans le pays des inconnus dispersent dans les rues et les parcs des aliments empoisonnés destinés à tuer les chiens. Pour agir contre ce gang de tueurs, la population se mobilise. Sur Facebook, la page « Giftköderalarm Berlin » indique régulièrement les lieux où les empoisonneurs sèment leurs appâts. Des patrouilles anti-poison se sont aussi créées afin de nettoyer les zones fréquentées par les empoisonneurs. 3 ALSACE 3/11/2015
  16. Jetpuhr, un lion d'Asie mâle âgé de 12 ans, a quitté jeudi le zoo de Mulhouse pour rejoindre celui de Dudley en Angleterre, dans le cadre du programme de conservation de cette espèce très rare, a-t-on appris auprès du zoo alsacien. Jetpuhr est né à Dudley, mais avait été envoyé à Mulhouse en 2005, où il a eu 10 petits avec la lionne Sita, dont les derniers sont nés en 2014. Jetpuhr, un lion d'Asie mâle âgé de 12 ans, a quitté le zoo de Mulhouse pour rejoindre celui de Dudley en Angleterre, dans le cadre du programme de conservation de cette espèce très rare, le 29 octobre 2015 - SEBASTIEN BOZON AFP «Le couple ayant eu assez de petits ensemble, Jetpuhr va désormais faire connaissance avec une jeune femelle en Angleterre», car il est «doté d'une génétique intéressante pour la reproduction et la conservation de l'espèce», a précisé le zoo dans un communiqué. KiniTV 29/10/2015 Les lions d'Asie sont des animaux extrêmement rares et particulièrement menacés dans leur milieu naturel, où on n'en compte plus que 450. L'espèce est classée «En Danger» par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). 20 Minutes 29/10/015
  17. L'Aude, le Gard, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales sont concernés par une alerte aux pluies et aux inondations. La Haute-Garonne et le Tarn font, pour leur part, l'objet d'une alerte aux vents violents. Sept départements du sud de la France ont été placés en alerte orange aux orages, vents et pluies-inondations par Météo France lundi 2 novembre, et ce à partir de 16 heures. Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site de Météo-France vigilance. Ensuite cliquez sur les départements concernés pour obtenir toutes les informations relatives à l'alerte... valable jusqu'au 3 novembre 16h00. - L'Aude, le Gard, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales sont concernés par une alerte aux pluies et aux inondations. - La Haute-Garonne et le Tarn sont, pour leur part, visés par une alerte aux vents violents. - L'Aveyron est de son côté concerné par une alerte aux inondations ainsi qu'une autre aux crues, qui s'applique aussi au Gard et à l'Hérault. Selon Météo France, les départements concernés par l'alerte aux pluies-inondations vont voir le phénomène s'intensifier dans la nuit avant de prendre un caractère orageux. Les cumuls de pluie attendus sont de l'ordre de 100 à 120 mm et de 150 à 200 mm sur les massifs de l'intérieur des départements. En plus de ces très fortes précipitations, les averses orageuses intenses pourront donner par endroits, en moins de trois heures, des cumuls de 60 à 80 mm. Par ailleurs, le phénomène sera encore aggravé le long des côtes du Languedoc-Roussillon, les vents d'est soutenus générant de fortes vagues et une élévation significative du niveau de la mer. Le vent d'autan, qui continue de se renforcer, est par ailleurs à l'origine de l'alerte aux vents violents. Il atteindra en première partie de nuit prochaine 120 à 130 km/h aux abords de la montagne Noire et 100 à 110 km/h en plaine, de Carcassonne à Toulouse. Cette alerte orange court jusqu'au mardi 3 novembre à 16 heures. Francetv info 2/11/2015
  18. Une équipe de France 2 s'est rendue à Biot et au Cannet, un mois après les intempéries meurtrières qui avaient frappé la Côte d'Azur. À Biot (Alpes-Maritimes), une vague a tout emporté. C'était il y a un mois. À la verrerie, les employés sont toujours à pied d'oeuvre pour nettoyer et effacer les vestiges des intempéries meurtrières. La solidarité bat son plein, même les clients offrent leur aide. Mais ailleurs, les visages sont fermés. Côte d'Azur : les "oubliés" des intempéries Véronique Roig est une sinistrée de Biot. Dans son quartier, elle est l'une des seules à vivre encore dans son logement, mais elle aussi espère s'en aller : "On n'a plus envie de vivre ici parce qu'on a été traumatisé par l'événement, parce qu'on ne voit pas la fin des travaux". Au Cannet, des sinistrés sont installés au camping. Leurs maisons menacent de s'écrouler. Depuis, un mois, pas de changement. A bout, ils se sont réunis pour réclamer un logement. "C'est un cauchemar", lance une femme en pleurs. "On se sent victimes d'être oubliés. Oubliés de ce sinistre, oubliés de la région cannoise, oubliés du Cannet, oubliés de la préfecture", ajoute un sinistré. Francetv info 2/11/2015
  19. Paris - Bpifrance prévoit de mobiliser plus de 4 milliards d'euros dans le financement de la transition énergétique et écologique en France d'ici 2018, à travers du financement de projets mais aussi en investissant dans des entreprises innovantes, a-t-on appris lundi. Comme dans ses autres domaines d'investissement, Bpifrance veut avoir un rôle d'entraînement auprès des entreprises et des acteurs financiers privés, explique à l'AFP Pascal Lagarde, directeur exécutif en charge de l'international, de la stratégie, des études et de la prospective de la banque publique d'investissement. SolucomTV 15/11/2013 Romandie 2/11/2015
  20. Lorsque l’on évoque le réchauffement climatique, on pense généralement à la fonte de la banquise ou encore à l’archipel des Maldives, qui voit la mer s’élever de plus en plus haut. Pourtant, en France, en un siècle, la température moyenne a augmenté de 1 degré. Et les conséquences sont nombreuses. CroixChapeauStudio 6/3/2010 Enfin, la terre ferme est elle aussi concernée. Déjà en 2010, en Vendée, des inondations lors de la tempête Xinthia avaient causé la mort de 47 personnes. RFI 30/10/2015[/center]
  21. Un tremblement de terre a été ressenti ce vendredi à 9h55 à Brest et alentours. Ce séisme d'une magnitude de 3,4 a son épicentre entre Hanvec et Loperhet. France 3 Bretagne 21/11/2013 Le CEA comme le Réseau National de Surveillance Sismique (RéNaSS) ont confirmé le tremblement de terre ressenti à 9h55 en Bretagne, dont l'épicentre est à 12km de Brest. Ce séisme, d'une magnitude de 3,4, n'est pas rare, la région étant située sur une faille appelée le "cisaillement sud-Armoricain". Le précédent remonte au mois de février dernier. F3 Bretgane 30/10/2015
  22. Les objectifs de réduction des gaz à effet de serre soumis par 150 nations se sont révélés insuffisants pour atteindre les objectifs de réduction de la hausse globale des températures. À l’approche de la COP21, conférence onusienne sur le climat qui doit avoir lieu à Paris à la fin du mois, le Secrétariat des Nations unies pour le changement climatique a rendu publiques vendredi ses estimations des émissions de gaz à effet de serre. Les délégués de la COP 15 avaient convenu en 2009 de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à moins de 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux enregistrés pendant la période préindustrielle. Christiana Figueres, responsable des questions climatiques à l’ONU, s’est exprimée devant la presse à Berlin. Elle a révélé que les objectifs de réduction des gaz à effet de serre soumis par les pays limiteraient le réchauffement planétaire à 2,7 degrés Celsius. NHK World 31/10/2015
  23. Avide de caresses, cet animal au long nez et aux airs de raton-laveur sait parfaitement se faire comprendre pour obtenir ce qu'il veut... [size=13]Nicolle von Eberkopf 20/9/2014[/size] Ça a la taille d'un chat, ça dort en boule sur le lit comme un chat, mais ce n'est pas un chat. En effet, l'étrange animal que l'on voit se faire dorloter dans la vidéo ci-dessus est un coati roux (Nasua nasua), aussi appelé coati à queue annelée ou coati commun. Baptisé Elvis, ce petit mammifère originaire des forêts d'Amérique du Sud semble s'être si bien habitué à la vie domestique qu'il n'est jamais rassasié en câlins. Ce qui est peu surprenant quand on sait que, tout comme le raton-laveur à qui il ressemble un peu, le coati est naturellement peu farouche envers l'homme et donc aisément apprivoisable. Omnivore, il dispose de longues griffes non rétractiles qui lui permettent de creuser le sol à la recherche d'insectes. Elles sont également d'une grande aide pour grimper aux arbres, l'une de ses activités favorites. Le coati est batailleur... Quartl ccby-sa3.0 Peu connu en Europe, le coati est pourtant décrit par les scientifiques depuis le 18ème siècle. Grégaire, il aime la compagnie de congénères. Attention au coup de cœur cependant, le coati est aussi réputé pour ses sautes d'humeur agressives et pour dominer les chats et les petits chiens. Pour information ce petit animal craquant ne fait pas partie de la liste des NACS autorisés en France. Sciences et avenir 30/10/2015
  24. Le hasard du calendrier ne pouvait être plus ironique ! C'est à l'approche de la fête d'Halloween qu'a été ouvert au public un pont spécialement conçu pour servir d'abri aux chauves-souris, dans la ville néerlandaise de... Monster. "L'idée, c'est que le pont serve d'abri pour quatre espèces de chauves-souris à différents moments de l'année", explique Bart Reuser, du cabinet d'architectes "Next Architects". Long de 25 mètres, ce pont de béton a coûté 700'000 euros. (c) Nex Architectes / dezeen Il est déjà surnommé "batbridge", néologisme composé de "bat" (chauve-souris en anglais) et "bridge" (pont). La construction comporte de nombreuses cavités dans lesquelles les mammifères ailés peuvent passer l'hiver ou se reproduire. Le pont, construit à Monster (ouest des Pays-Bas), se trouve sur une "route de vol" utilisée par les chauves-souris. Aucune voiture ne viendra perturber la quiétude des animaux : seuls les cyclistes et les piétons pourront traverser le pont. Pour l'hiver, une cavité creusée sur la base du pont a été imaginée. "C'est en quelque sorte une espèce de bunker, car on s'est rendu compte que les chauves-souris se réfugiaient souvent dans des bunkers en hiver", selon M. Reuser. Pour l'été, de profonds sillons ont été creusés sous le pont. Les chauves-souris seront en outre à l'abri d'éventuels prédateurs, comme les chats. Il sera impossible à ces derniers d'accéder aux cavités via l'eau. M. Reuser n'attend pourtant pas de chauves-souris dans l'immédiat. Le pont s'inscrit dans un projet plus large d'une zone écologique et récréative qui ne sera achevé que début 2016. Vu du ciel, le pont a une forme de "S". Un côté est bardé de lamelles en bois, l'autre est construit en briques rouges. Les Pays-Bas comptent une vingtaine d'espèces de chauves-souris, toutes protégées depuis 1973, selon l'association néerlandaise pour les mammifères. Une des menaces pour ce type d'animal est la difficulté de trouver des abris, car les arbres creux sont coupés et les maisons sont restaurées et mieux isolées. "C'est vrai que l'installation de ce pont dans la ville de Monster peu de temps avant Halloween est ironique. Mais ce n'est pas du tout intentionnel, assure M. Reuser, Halloween n'est pas une fête très importante aux Pays-Bas". Romandie 30/10/2015
  25. Depuis plusieurs semaines et même mois, des feux de forêt ravagent les forêts d'Indonésie... Entretien avec Jérôme Frignet, responsable de la campagne forêt à Greenpeace France. Quelles sont les origines de ces feux de forêts destructeurs en Indonésie ? Jérôme Frignet : « Le terme « feux de forêts » est impropre. Il faut parler dans le cas de l’Indonésie de feux de tourbières, beaucoup plus difficiles à combattre puisqu’il s’agit de tourbe qui brûle de l’intérieur et qui se propage sans qu’on puisse le voir et s’étend sur d’immenses surfaces. Il ne s’agit pas d’un phénomène naturel. À l’origine, dans ces zones de forêt tropicale, on a des zones marécageuses qui sont drainées, asséchées par des entreprises qui veulent étendre leurs zones de cultures de palmiers à huile ou d’arbres destinés à l’industrie du papier. Les deux cultures se retrouvent à Sumatra et seulement les palmiers à huile à Bornéo. Les photographies par satellite montre que environ 100.000 feux ont brûlé dans les tourbières riches en carbone de l'Indonésie depuis Juillet. Le problème remonte à au moins 30 ans et les drainages se sont intensifiés ces dix dernières années. C’est une bombe à retardement, car de nouvelles zones drainées vont être déblayées par des bulldozers, mais ensuite brûlées pour assainir et planter. Ces zones brûlées récemment vont toucher aussi d’anciennes zones adjacentes déjà hautement inflammables, ce qui explique l’ampleur de ces incendies. Pourquoi cette année est-elle plus catastrophique que l’année passée ? J.F. : Nous sommes dans une année dite « El Nino », (comme les années 1997-1998) phénomène très intense de courants d’air chauds au-dessus du Pacifique qui perturbent le régime des vents sur les côtes ouest du continent américain (Amérique du Sud et Californie) et qui provoquent des pluies mais aussi en Asie du Sud-Est qui va provoquer de longues sécheresses, ce qui se passe en ce moment en Indonésie. La seule chose possible pour bloquer ces feux de tourbières est la pluie mais elle ne vient pas et les incendies se propagent. C’est visible depuis les satellites, mais le pire, c’est qu’on le savait depuis l’année dernière, ce n’est pas une surprise. Quelles sont les conséquences de ces incendies de tourbières à grande échelle ? J.F. : Elles sont multiples. D’abord des millions d’hectares de tourbières mais aussi de forêts, dans une moindre mesure, ont été brûlés. On parle de plus 1,5 million d’hectares, l’équivalent de la taille de trois départements français de taille moyenne. De plus, il y a des émissions massives de CO2, comme en 1997 et 1998, avec un impact très fort à l’échelle planétaire qu’on ne pourra calculer que dans quelques mois. Il y a aussi des conséquences sur la flore et la faune locale (gibbons et orangs-outans) dont les espaces se réduisent. Enfin il y a un énorme problème de santé publique, sur les systèmes respiratoires des populations dans toute l’Asie du Sud-Est, mais de manière encore plus dramatique pour les populations de Sumatra et de Bornéo. Greenpeace ne cesse d’alerter sur cette situation les responsables des industriels de l’huile de palme et de la pâte à papier pour arriver à zéro déforestation, zéro brûlis et zéro drainages de tourbières. Ces grands acteurs s’y sont engagés mais la chaîne d’approvisionnement est complexe avec des myriades de petits fournisseurs locaux qui sont difficiles à contrôler et des autorités qui laissent faire ». La Croix 27/10/2015
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