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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une soixantaine de maires de grandes villes dans le monde se sont réunis mardi au Vatican à l'invitation du pape François. Ils ont affirmé leur engagement à lutter contre l'esclavage moderne et le réchauffement climatique. Les maires de Rome, Paris, New York, Madrid ou Sao Paulo se sont relayés à la tribune pour dénoncer la persistance de l'esclavage dans les sociétés modernes. "L'esclavage existe toujours dans nos villes, y compris ici même à Rome", a lancé le maire de la capitale italienne Ignazio Marino. Ancien chirurgien, M. Marino a particulièrement dénoncé le trafic d'organes, dont il assure qu'il est appelé à se développer, tant la demande est forte. Quelque 10'000 opérations sont effectuées chaque année pour extraire des organes, des reins à 75%, au bénéfice de riches patients dans le monde. Ces opérations illégales sont essentiellement réalisées en Chine, en Inde et au Pakistan, a-t-il assuré. Mais, a-t-il averti, "l'Afrique est la nouvelle frontière" de ce trafic international. Le maire de Rome a également mis en garde contre la tentation de légaliser ce trafic en autorisant le don d'organes à but lucratif, comme cela est, selon lui, envisagé aux Etats-Unis. Cette conférence, organisée au Vatican, a aussi entendu le témoignage de deux jeunes Mexicaines, Karla Jacinto et Ana Laura Perez Jaimes, toutes deux "esclaves" pendant des années dans leur pays. Karla a, dès l'âge de 12 ans, été contrainte à se prostituer, enfermée dans un bordel mexicain où elle a fait le compte de ses "clients" jusqu'à sa libération à l'âge de 16 ans: plus de 42'000. Ana Laura a raconté de son côté avoir vécu pendant cinq ans enchaînée et contrainte de travailler parfois 20 heures par jour, jusqu'à ce qu'elle parvienne à s'échapper à l'âge de 23 ans. "Il n'est pas possible que cela existe encore, il n'est pas possible que nous restions aveugles" face à cette situation, a-t-elle lancé. "Il faut changer nos modes de vie", a préconisé de son côté Anne Hidalgo, maire de Paris, appelant à mettre en oeuvre une "économie du moindre impact", privilégiant par exemple le recyclage. Mme Hidalgo s'est félicitée de l'invitation du pape, qui a permis de confronter les expériences de dizaines de maires dans le monde sur des thématiques essentielles. D'autres responsables, comme le maire de New York Bill de Blasio, ont appelé à la mobilisation avant la conférence de Paris sur le climat. "Le pape ne nous a pas invités pour ratifier le status quo mais pour y mettre fin", a lancé le maire de New York. Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a de son côté dénoncé dans un discours très applaudi les lobbies dépensant aux Etats-Unis des "milliards de dollars pour faire élire des 'troglodytes' et autres négationnistes" du réchauffement climatique. Intervenant à la fin de cette conférence, le pape François a dit sur ce sujet avoir "beaucoup d'espoir" que la conférence de Paris aboutisse à un "accord fondamental". Dénonçant à nouveau "l'idolâtrie de la technocratie", comme il l'a fait dans ce texte, le pape argentin a appelé à la combattre et à la dénoncer, pour éviter qu'elle ne crée davantage de chômage, notamment chez les jeunes devant qui s'ouvre alors "une vie sans plus de sens", a-t-il dit. Romandie 21/72015
  2. Paris - A quatre mois de la conférence de Paris sur le climat, la France a appelé lundi les politiques à chercher des compromis dès maintenant, en recevant les représentants de 45 pays pour une réunion visant à accélérer les négociations en vue d'un accord contre le réchauffement planétaire. Ces deux jours, nous allons essayer d'accélérer la marche vers l'accord, a dit le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius aux responsables d'une quarantaine de pays, ministres et chefs de délégations, réunis à l'invitation de la France, et représentant l'ensemble des coalitions régionales parties à la négociation. Car nos négociateurs techniques butent encore sur une série de grandes questions politiques, a-t-il souligné. Il nous faut, nous ministres, chercher dès maintenant les compromis sur les grandes questions politiques qui se posent, et c'est sur cette base que nos négociateurs vont pouvoir avancer. Le temps est compté, car il reste dix jours de négociations formelles avant la conférence de Paris, qui réunira fin novembre 195 Etats sous l'égide de l'ONU. Les options restent extraordinairement ouvertes, le texte n'est pas négociable en l'état, et le temps presse pour arriver à des éléments de convergence, résumait récemment la négociatrice française Laurence Tubiana. Lors du dernier round de pourparlers officiels à Bonn en juin, les délégués ont peu avancé sur le texte de négociation, un document long et confus intégrant encore toutes les options possibles. Une version amincie et rationalisée doit être présentée le 24 juillet par les deux coprésidents des débats, qui devrait servir de base de discussions à la prochaine session, du 31 août au 4 septembre à Bonn. La communauté internationale s'est fixé en 2009 l'objectif de contenir la hausse du thermomètre mondial sous les 2°C, seuil charnière si le monde veut éviter des impacts graves et irréversibles pour les sociétés comme les écosystèmes. Comme pour rappeler l'urgence des mesures, l'agence météorologique américaine a publié lundi un nouveau rapport soulignant que le premier semestre 2015 avait été le plus chaud jamais enregistré sur la planète, avec des températures records à la surface terrestre et maritime. Le temps est venu d'être pragmatique, a déclaré à l'ouverture de la réunion de Paris lundi le péruvien Jorge Voto Bernales, dont le pays avait présidé la conférence climat de 2014: Chacun de nous devra mettre face à face ce qu'il préfèrerait et le risque qu'il n'y ait pas d'accord, a-t-il prévenu. La réunion sera consacrée à deux des questions majeures qui formeront le socle de l'accord espéré: - la répartition de l'effort entre pays développés et pays en développement, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, source du réchauffement. - Et le niveau d'ambition du futur accord (2°C? 1,5°C?). Deux questions sur lesquelles il faut que nous avancions, a insisté M. Fabius, tout en se disant convaincu qu'il y a une volonté de réussir. Quatre ministres, d'Allemagne, de Bolivie, du Brésil et de Singapour, serviront de facilitateurs dans ces ateliers. A l'issue de la réunion mardi soir, la France tirera un bilan, qui sera posté sur le site de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques. L'objectif est aussi d'impliquer les politiques suffisamment en amont, une leçon de l'échec de la conférence de Copenhague de 2009, quand les chefs d'Etat avaient été appelés à la rescousse en dernière minute. L'idée qu'on pourrait trouver un compromis ambitieux de dernière minute, c'est une illusion et une leçon que nous avons tous tirée de Copenhague, a aussi dit M. Fabius. Si on veut que l'accord soit présenté et adopté en temps utile, tout ça doit être préparé. Une autre réunion informelle, les 6 et 7 septembre à Paris, sera consacrée aux financements des politiques climat. La question financière reviendra à Lima en octobre en marge d'une assemblée FMI-Banque mondiale. Une pré-COP aura lieu début novembre, à Paris probablement. Romandie 20/7/2015
  3. Après avoir autorisé la corrida, le Conseil constitutionnel français se penche mardi sur une autre tradition controversée : les combats de coqs. Ils sont toujours en usage dans certaines régions, malgré l'opposition des défenseurs des animaux. Le Conseil a été saisi par l'avocate de deux habitants de la Réunion, île française de l'Océan indien. Ils sont poursuivis en justice pour avoir ouvert mi-2012 un nouveau lieu de combats de coqs dans leur quartier, alors qu'une loi interdit l'ouverture de nouveaux gallodromes. Combat de coqs à Tamil Nadu, en Inde. Amshudhagar CC BY-SA 3.0 Le code pénal français, qui réprime les sévices et actes de cruauté envers les animaux, fait une exception pour les courses de taureaux et les combats de coqs "lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée". Contestée par les anticorrida, cette exception culturelle a été validée en septembre 2012 par les juges constitutionnels. La question des combats de coqs n'avait alors pas été soulevée. "L'enjeu de cette audience, c'est la reconnaissance de l'égalité entre deux traditions locales. Elles peuvent être contestées par les défenseurs des animaux, mais à partir du moment où la loi reconnaît une exception pour les courses de taureaux et les combats de coqs, il n'y a pas de raison d'instaurer une différence de traitement entre ces deux traditions", a fait valoir auprès Me Fabienne Lefèvre. Combat de coqs au Vietnam. Nguyen Thanh Long / fLICKR / cc by-sa 2.0 La pratique des combats de coqs, qui remonterait à l'Antiquité, s'est répandue au cours des siècles sur tous les continents, où elle sert souvent de support de paris. Sélectionnés pour leur combativité par des éleveurs ou coqueleux, les animaux s'affrontent au centre d'un espace circulaire dans une salle appelée gallodrome. Ergots naturels remplacés par des ergots métalliques. Superbass GFDL Mais l'organisation de ces combats est devenue très controversée avec le temps, en raison notamment des mutilations ou de la mort des animaux, dont les ergots sont parfois rabotés et remplacés par une lame ou une pointe métallique. La majorité des pays occidentaux condamnent désormais cette pratique encore très prisée dans certaines régions dont l'Asie du Sud-Est ou l'Amérique du Sud. En France, ces combats ne sont autorisés que dans certaines localités où la tradition est ancrée. C'est le cas dans le nord du pays, où l'on compte plus d'un millier de coqueleurs et une cinquantaine de gallodromes, ainsi qu'à la Réunion, en Guyane, aux Antilles et en Polynésie. Romandie 20/7/2015
  4. La biomasse végétale mondiale est en train de se détériorer. Si l'homme ne ralentit pas cette destruction, son avenir risque d'être compromis. En effet, les organismes végétaux restants ne peuvent pas emmagasiner suffisamment d'énergie pour contrebalancer la perte due aux activités humaines. Cette incapacité peut, à terme, provoquer des déséquilibres naturels potentiellement néfastes à l'ensemble des êtres vivants. La thèse selon laquelle la dégradation de l'environnement rend incertain l'avenir de la civilisation est appuyée par une étude en thermodynamique (une branche de la physique basée sur les grands systèmes en équilibre). Après des milliards d'années d'évolution sur Terre, des organismes simples capables de transformer la lumière du soleil en énergie ont permis l'explosion de la vie végétale et animale telle que nous la connaissons. Cependant, selon une récente étude, la dégradation de l'environnement entraînerait des déséquilibres lourds de conséquences pour l'humanité. Eborutta, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 Dans la nature, l'énergie chimique en provenance du soleil est stockée dans la biomasse végétale, notamment dans les grands massifs forestiers et les combustibles fossiles de type hydrocarbures. En détruisant cette biomasse naturelle pour laisser place à l'agriculture et à l'urbanisation ou pour la consommer sous forme de carburant, l'homme engendre à terme un déséquilibre, stipule un récent article scientifique. Parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, l'analyse précise que si la Terre contenait environ mille milliards de tonnes de carbone dans la biomasse vivante il y a 2.000 ans, les humains auraient réduit ce montant de près de moitié, et un peu plus de 10 % de cette biomasse aurait été détruite au cours du siècle dernier. Remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables, comme l'éolien, est l'une des actions en faveur du rétablissement d'un équilibre naturel. Deuxtrois, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 « Vous pouvez penser la Terre comme une batterie qui a été chargée très lentement au cours de milliards d'années [par les organismes vivants, NDLR], explique John Schramski, chercheur à l'université de Géorgie, aux États-Unis, et principal auteur de l'étude. L'énergie du soleil est stockée dans les plantes et les combustibles fossiles mais les humains drainent cette énergie beaucoup plus vite qu'elle ne peut être réapprovisionnée ». Pour le scientifique, si la tendance ne s'inverse pas, la batterie sera définitivement vidée de son énergie et, en d'autres termes, la planète ne pourra plus subvenir à nos besoins. « Ces lois sont absolues et incontestables, déclare John Schramski. Nous avons une quantité limitée d'énergie de la biomasse disponible sur la planète et, une fois épuisée, il n'y aura absolument rien pour la remplacer ». Avant cela, l'espèce humaine vivrait des sécheresses, des épidémies et des troubles sociaux, conséquences du déséquilibre provoqué par la perte de cette énergie vitale au regard d'une population mondiale toujours plus nombreuse. Pour les auteurs de cette étude, les hommes pourraient finir par revenir à un mode de vie chasseur-cueilleur... L'équipe scientifique espère que ses résultats permettront de reconnaître l'importance de la biomasse et de l'arrêt de sa destruction et qu'ils favoriseront le recours accru aux énergies renouvelables. Futura Sciences 20/7/2015
  5. Propulsé par huit rangées de peignes, le Pleurobrachia ou groseille de mer déploie deux longs tentacules pour capturer ses proies. Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous emmène à la rencontre de ces êtres si particuliers dans ce nouvel épisode des Chroniques du plancton. Le Pleurobrachia est très coloré. Il utilise des rangées de peignes irisés afin de se mouvoir dans l’océan parmi le plancton. Il est carnivore et ce fin chasseur utilise deux longs tentacules ornés de cellules collantes afin de saisir ses victimes et les amener vers sa bouche. Pleurobrachia from Parafilms on Vimeo. Ces étranges animaux gélatineux font partie des plus anciennes espèces à avoir développé un système neurosensoriel. Leur étude pourrait permettre de comprendre l’apparition et l’évolution des neurones. Le Pleurobrachia fait toujours débat lorsqu’il s’agit de sa classification dans le vivant car certains scientifiques pensent que son apparition est antérieure à celle des méduses et des éponges. Pleurobrachia est le nom d'un genre de cténophores ou « cténaires » de la classe des Tentaculata. Au vu leur forme, on leur attribue généralement le nom vernaculaire de « groseilles de mer » ("sea gooseberry" en anglais). Elles sont classées dans le « plancton gélatineux ». Ils sont présents aussi bien le long des côtes de l’océan Atlantique que de l’océan Pacifique. Photo : Pleurobrachia bachei dont la bouche est orientée vers le bas. Cory Baker CC BY-SA 3.0 (Wikipedia) Futura Sciences 18/7/2015
  6. RE: Je me doutais bien qu'il y avait une histoire de stérilisation à propos de la question du poids... En fait c'est une situation courante chez beaucoup de chats stérilisés (mâles ou femelles). Mon véto me dit que ce n'est pas une fatalité qu'un chat grossisse après la stérilisation/castration. Il dit que pour certains chats c'est une histoire de génétique. Mais que pour la majorité des chats d'intérieur ce sont les propriétaires de chats qui ne prennent pas garde à diminuer la ration alimentaire dès leur opération. Puisque le système de reproduction est mis en sommeil, il m'a expliqué qu'ils dépensaient moins d'énergie et qu'on devrait diminuer de 20 à 25% la ration quotidienne habituellement recommandée. Et de ne jamais donner de supplément. Cette ration doit inclure les petits à côtés qu'on leur donne. Autre chose qui contribue à faire grossir nos chats : l'alimentation industrielle. Mon véto que je consulte depuis plus de 30 ans, dit que donner des croquettes la journée quand on n'est pas là, c'est une bonne chose mais qu'il faut aussi donner de la viande et/ou du poisson cru à nos chats car ce type d'alimentation se rapproche plus de ses besoins naturels... Par précaution, il m'a toujours dit de faire cuire certains abats et la viande de porc. En veillant toutefois à l'équilibre des nutriments et oligo-éléments indispensables, surtout pour la taurine et la lysine. Voici un site spécialisé : Cuisine à crocs. Ce site vend ses conseils mais formule pour vous la ration idéale de votre chat (ou chien), selon ses besoins et/ou préférence. J'ai testé pour ma petite reine Océane sur la fin de sa vie (18 ans) car elle était devenue difficile et exigeante. Lorsqu'un animal est souffrant, c'est le véto qui doit faire la demande de ration.... Ce site est intéressant parce que c'est un vétérinaire nutritionniste qui l'a créé et l'anime. Ici, le blog du site où vous pourrez déjà trouver quelques éléments de réponse intéressants. Si vous voulez calculer combien de calories votre chat avale : Combien de Calories dans un aliment industriel ?. Petite précision : je n'ai aucun lien avec ce site, j'ai juste une fois utilisé ses services pour la satisfaction de ma petite reine... Bonne soirée et plein de bisous à Mamzelle Nougatine.
  7. Lille (AFP) - La ferme picarde dite des 1.000 vaches sera à nouveau contrôlée en début de semaine prochaine, après que ses exploitants ont été mis en demeure de réduire leur cheptel début juillet, a annoncé la préfecture de la Somme, samedi. Des inspecteurs procéderont "en tout début de semaine prochaine à un contrôle de la ferme pour constater la mise en conformité ou non de cet établissement", indique la préfecture dans un communiqué. Des membres de la Confédération paysanne protestent le 30 mai 2015 devant la ferme d'élévage dite des 1.000 vaches, à Drucat (Picardie) (c) Afp Les exploitants de la ferme située à Drucat (Somme) ont été mis en demeure le 3 juillet après qu'un contrôle inopiné demandé par la préfecture, conduit le 9 juin, avait révélé que le nombre de vaches, plafonné par arrêté préfectoral à 500, s'élevait en réalité à 794. "Nous nous en tenons à la position selon laquelle l'augmentation du troupeau est conforme au décret autorisant les regroupements de bétails", a déclaré samedi à l'AFP un responsable de la ferme des 1.000 vaches. "Nous n'enfreignons ni les règles ni les lois", affirmait en juin le directeur d'exploitation de la ferme, Michel Welter, reconnaissant détenir près de 800 vaches laitières mais contestant avoir commis une faute administrative. Selon l'arrêté préfectoral du 1er février 2013, la ferme peut exploiter 500 vaches, outre les "suites", c'est-à-dire les veaux et génisses qu'elles mettent au monde. "En cas d'inobservation des dispositions de l'arrêté de mise en demeure, et indépendamment des poursuites pénales susceptibles d'être engagées", des sanctions administratives, "à savoir une amende maximum de 15.000 € et/ou une astreinte journalière maximum de 1.500 € pour l'exploitation (quelque soit le nombre de vaches excédentaires) seront mises en oeuvre", indique la préfecture. Sciences et avenir 18/7/2015
  8. Au jeu du chat et de la souris, c’est le matou qui domine en marquant son territoire. Une étude russe montre en effet que les rongeurs ayant grandi au contact d’urine de chat perdent tout réflexe de fuite face à leur prédateur historique. Griffes acérées, lâcher de poils de chat (au grand désespoir des allergiques) ou encore miaulements implorants… le chat domestique est doté d’un arsenal guerrier des plus convaincants. Mais on a découvert il y a peu que le félin dispose aussi d’une arme chimique remarquable : son urine. Son effet ? Endormir la vigilance de l’ennemi dès sa plus tendre enfance. Les souriceaux exposés deviennent ainsi des adultes inconscients qui ne fuient plus le prédateur, prêts à se jeter tout droit dans la gueule du loup, si l'on peut dire. Voici Ilya, l'un des chats participants à l'étude. L'odeur de son urine terrorise les souris. Vera Voznessenskaya Selon l’étude de l’institut d’écologie et d’évolution A.N. Severtsov de Moscou, le pipi de chat contiendrait en fait une molécule odorante particulière, baptisée L-felinine. "Nous savions déjà qu’elle était capable interrompre la gestation et de réduire la taille des portées chez la souris", explique Vera Voznessenskaya, l’une des auteurs. Elle n’affecte pourtant pas que la reproduction, mais aussi le comportement des jeunes. Pourquoi ? "Les souriceaux de moins de 2 semaines sont allaités", poursuit la chercheuse. "Il se produit alors un phénomène de renforcement positif*". Mais de façon plus surprenante, si le contact avec la L-felinine altère le comportement de la proie, elle ne modifie pas sa réponse physiologique face au félin. "Une exposition précoce à l’odeur modifie la réaction comportementale, mais pas la réaction physiologique de la souris", souligne encore Vera Voznessenskaya. "En fait, exposées ou non, elles présentaient face au prédateur les mêmes taux élevés de corticostérone, l’hormone du stress". Charmée dans sa jeunesse par les effluves de pipi de chat, la souris perd ainsi le réflexe de s'échapper. Mais continuera toute sa vie à avoir du chat... une trouille bleue. *Introduit par le psychologue B.F. Skinner, pionnier des sciences comportementales, le renforcement est un procédé qui augmente la probabilité de répétition d’un comportement. Ainsi, le renforcement positif consiste en l’association d’un stimulus agréable (dans le cas des souriceaux, l’allaitement, allant de pair avec un comportement infantile) avec l’odeur d’urine de chat. De sorte que les rongeurs sont plus enclins à se montrer soumis au chat par la suite. Sciences et avenir 17/7/2015
  9. Un passereau utilise différents sons qu'il combine de plusieurs manières pour envoyer des messages à ses congénères. La complexité est faible mais offre un nouvel éclairage sur les origines du langage humain. L'Homme n'est pas le seul à combiner des éléments acoustiques pour construire un message. Un passereau, vivant en Australie, en est capable aussi. Le sujet de l'étude, parue dans Plos Biology, est le pomatostome à calotte marron (Pomatostomus ruficeps), petit oiseau des régions australiennes arides. Cette espèce ne chante pas, mais émet des appels discrets constitués de petits sons distincts les uns des autres. Combiner des sons pour créer des signaux significatifs n'est pas l'apanage des êtres humains, les pomatostomes à calotte marron le font aussi. Ron Knight, Wikimedia Commons, 2.0 « Nous pensons que ces oiseaux peuvent choisir de réorganiser les sons pour créer un nouveau sens car combiner deux sons existants est plus rapide que de les faire évoluer en un seul et nouveau son », explique Andrew Russell, chercheur à l'université d'Exeter, en Angleterre, et coauteur de l'article. Pour le savoir, l'équipe a mené plusieurs tests. Dans la nature, les oiseaux associent différemment deux sons distincts, nommés A et B, suivant leur comportement : en vol, ils émettent un appel AB et lorsqu'ils nourrissent leur progéniture au nid, ils utilisent la composition BAB. En les exposant à des appels enregistrés, les oiseaux se montrent capables de les discriminer. La preuve en est donnée par leur réaction : à l'écoute d'un son BAB, ils se tournent vers leur nid, alors qu'ils surveillent l'arrivée potentielle d'oiseaux en vol quand ils entendent « AB ». En outre, les individus réagissent de la même manière lorsqu'ils perçoivent des compositions BAB fabriquées par les scientifiques à partir des compositions naturelles AB et vice-versa. Très bavards, les pomatostomes à calotte marron ont des vocalises territoriales stridentes, irrégulières, mais mélodieuses. Pookie Fugglestein, Wikimedia Commons, domaine public Pour les auteurs de l'expérience, il s'agit de la première preuve scientifique selon laquelle la capacité à générer un nouveau message à partir de la réorganisation d'éléments n'est pas le propre de l'Homme. On sait toutefois depuis 2009 que des singes cercopithèques utilisent une syntaxe pour grouper des sons dont chacun a le sens d'un mot. Chez le passereau, le son B serait l'élément différenciateur entre le sens du vol et celui de l'alimentation, un peu comme la lettre « z » distingue les mots « zapper » et « happer ». En linguistique, cet élément s'appelle un phonème. Ce petit oiseau en utiliserait une quinzaine pour interagir avec ses congénères. Le Pomatostome à calotte marron? Pomatostomus ruficeps? est une espèce de passereau de la famille des Pomatostomidae. D'après Alan P. Peterson, c'est une espèce monotypique. Aviceda CC BY-SA 3.0 Bien que cette structuration de phonèmes reste très simple, elle pourrait aider à comprendre comment l'aptitude à générer un nouveau sens a pu évoluer vers notre langage chez nos ancêtres hominidés, concluent les chercheurs, les premières formes de phonèmes structurés ayant peut-être originellement pris une forme similaire à celle des passereaux. Aviceda CC BY-SA 3.0 Futura Sciences 6/7/2015
  10. Presque 40 ans après la première loi de protection de la nature votée en 1976, les sénateurs cèdent aux corporatismes et lobbies de tous poils... Plutôt que de prendre la mesure des enjeux extraordinaires autour de la protection et du développement de la biodiversité, les sénateurs préfèrent détricoter le texte élaboré par l’Assemblée nationale en première lecture. Jugez plutôt. La communauté scientifique s’accorde à reconnaître le caractère plus que nocif des néonicotinoïdes, ces pesticides qui tuent les abeilles et autres insectes pollinisateurs et contaminent toute la chaine trophique. Les Sénateurs préfèrent en appeler à de nouvelles études, comme à la grande époque du DDT ou plus tard de l’amiante… L’Assemblée nationale avait introduit la notion de zonage prioritaire pour la biodiversité. Balayée par des sénateurs plus soucieux de défendre n’importe quel modèle agricole dominant. Il semblait de bon sens, en ce début de 21ème siècle, de mettre fin à des pratiques barbares de piégeage qui consistent à enduire des branches de glu pour que des petits oiseaux s’y collent et meurent d’épuisement et de peur. Peu importe, cette disposition est retirée sous prétexte de traditions. N’importe quel individu sensible au respect du vivant qui nous entoure, trouverait normal de ne pas chasser des mammifères pendant la période de reproduction et de dépendance des jeunes. Les sénateurs préfèrent céder à quelques groupuscules qui veulent pouvoir traquer les animaux y compris et surtout avec leurs jeunes. L’Assemblée nationale voulait voir installer des toitures végétalisées ou incluant des dispositifs de production d'énergies renouvelables sur les surfaces commerciales en construction. Supprimé là encore par les sénateurs qui semblent préférer les villes minérales et ultra-artificialisées au dépend de la qualité de vie de ceux qui y vivent. En revanche, ces derniers apprécient de voir installer des bâches publicitaires sur les bâtiments classés ou inscrits. Même les paysages n’ont pas grâce à leurs yeux ! La LPO en appelle à un choc culturel au sein du Sénat : cette respectueuse institution ne peut pas demeurer hors de son époque. Les petits calculs pour faire plaisir à tel ou tel lobbying agricole ou cynégétique paraissent bien mesquins au regard des enjeux du 21ème siècle. Le projet de texte devrait être examiné à la fin de l’année. Les Sénateurs ont le temps de se ressaisir. LPO 16/7/2015
  11. Le tribunal administratif de Grenoble a annulé, jeudi 16 juillet, un arrêté préfectoral indispensable à la reprise du chantier contesté du Center Parcs de Roybon (Isère), annonce une association hostile au projet. L'arrêté du 3 octobre 2014 autorisait le projet du groupe Pierre & Vacances au titre de la loi sur l'eau. Le chantier du projet contesté de Center Parcs à Roybon (Isère), le 1er décembre 2014. (MAXPPP) En cas de validation, le préfet souhaitait expulser dès ce mois-ci les "zadistes" installés dans une maison forestière à proximité du chantier, qui bloquent l'avancement des travaux depuis décembre. Une fois l'évacuation terminée, "des travaux de clôture seront engagés très rapidement" pour empêcher ces opposants de revenir, précisait même le préfet. Lancé en 2007, le projet a déjà fait l'objet de nombreux recours. Ce Center Parcs prévoit la construction d'un complexe de 1 000 cottages, commerces et restaurants construits au cœur de la forêt de Chambaran, autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29 °C, avec piscine et jacuzzi. Il doit permettre d'accueillir 5 600 vacanciers et de créer 468 emplois "équivalent temps plein". Francetv info 16/7/2015
  12. Narbonne (AFP) - Des lamas plutôt que des tondeuses mécaniques pour débroussailler: un IUT de Narbonne (Aude) expérimente le recours à l'animal exotique pour lutter contre le risque d'incendie autour de ses bâtiments. "On a tendance à aller vers ce qui est bio", a expliqué vendredi à l'AFP Jean-Philippe Poudou, responsable technique et en charge de l'entretien au département Génie chimique, Génie des procédés, de cet IUT dépendant de l'université de Perpignan. Des lamas dans une prairie près d'Oberbeuren, dans le sud de l'Allemagne, le 22 octobre 2013 / L'Express En un mois, deux lamas (nés en France) aidés de deux ânes ont nettoyé 2.500 m2 de garrigue sur un terrain clos attenant à l'IUT, dans une zone où se produisent régulièrement des incendies, le dernier remontant à il y a tout juste un an, a précisé M. Poudou, confirmant à l'AFP une information parue sur le site de Midi Libre. En temps ordinaire, des jardiniers viennent de Perpignan deux fois par an faire le même travail que le camélidé originaire des Andes. Le recours aux animaux prêtés par un éleveur de chevaux (et accessoirement de lamas) de Narbonne, Stéphane Gendre, a permis quelques économies et s'est révélé efficace. "En un mois, ils ont tout mangé à part quelques espèces", a dit M. Poudou. Attirant des visiteurs locaux, les lamas se sont aussi montrés bons pour l'image de l'IUT, installé dans la périphérie de Narbonne. L'animal au long cou ne peut que bénéficier à l'IUT qui forme aux procédés industriels pour des secteurs aussi variés que l'agroalimentaire, les cosmétiques ou la pharmacie et "ouvre aussi des portes vers l'environnement", a ajouté M. Poudou. Les animaux paissent sur un terrain en friche de l’IUT “Génie chimique, Génie des procédés”. PhoTo O.G / Midi Libre (édition abonnés) L'expérience a été jugée si concluante que l'IUT a un projet de convention avec l'éleveur pour que ses lamas reviennent brouter deux fois par an, au printemps et à l'automne. Pour Stéphane Gendre, "l'animal est atypique et d'un entretien super facile". "Ca nettoie plus vite que la chèvre et ça revient moins cher que la tondeuse", a-t-il ajouté à l'AFP. Sciences et avenir 13/7/2015
  13. L’orage peut terroriser même le plus imposant des molosses. Voici quelques conseils pour calmer votre chien et l’aider à surmonter ses angoisses. Les gaulois avaient, paraît-il, peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Sans doute y avait-il quelques autres phobies répandues à l’époque de nos ancêtres et c’est également le cas pour les chiens d’aujourd’hui. Peur des voitures, des autres chiens ou des étrangers…Vous avez probablement déjà identifié les événements et situations qui plongent votre animal dans la détresse ou l’agressivité. Mon chien a peur Eyrolles Sa vie peut être fortement perturbée par ses réactions de peur. Reste à comprendre ces situations par une approche globale et à se mettre en quelque sorte à sa place pour comprendre comment il va interpréter vos actions (gestes, paroles ou autres). Le but est de stabiliser les émotions du chien sur le long terme en déchiffrant le langage canin et au final construire une relation harmonieuse entre l’animal et son maître basée sur une communication efficace. Les vétérinaires comportementalistes Édith Beaumont-Graff et Nicolas Massal apportent leur expérience et leurs conseils sur la manière de gérer l’anxiété de Médor dans Mon chien a peur dans la collection Mon veto de poche aux éditions Eyrolles. La peur de l’orage peut se manifester à tout âge et est accentuée par la combinaison de deux facteurs : - D’une part, les stimuli sont anormalement forts (bruit, vibrations, lumière). - D’autre part, il se trouve dans une situation fermée puisqu’il se retrouve dans l’incapacité à s’y soustraire. C’est une impasse qui amplifie le mal-être du chien, qui va par ailleurs alimenter sa propre peur par la suite en anticipant l’arrivée d’un événement traumatisant, si des signes qu’il avait identifiés en amont ou au cours de l’orage surviennent à nouveau. L’accumulation de ses souvenirs et de ses réactions préventives peut progressivement amener le chien à se surprotéger à la moindre alerte. Un coup de vent, un moteur trop bruyant ou encore une pression atmosphérique élevée et c’est la panique. Comment réagir ? Le principe à toujours garder en tête, c’est éviter d’alimenter l’anxiété de l’animal et bien sûr de ne pas lui transmettre ses propres peurs. L'enfermer ?… Ça peut marcher ! L’idée est d’offrir une cachette (salle de bains, buanderie) à l’abri des sons et de la lumière. D’instinct, le chien cherche d'ailleurs à se réfugier sous un meuble ou un escalier. Ordonnez et contrôlez. Le chien se sent en sécurité avec un maître sûr de lui. En recevant des ordres simples connus, il revient dans un contexte familier et apaisant. Autorisez le contact avec vous. Il se rapproche du groupe protecteur que vous incarnez en cas de danger. Mais il ne faut pas le caresser et le câliner. Limitez vos propres émotions. La peur est communicative, il faut lui montrer que vous maîtrisez la situation. Ne pas s’énerver ou crier non plus. Cela ajouterait à son incompréhension et donc son malaise. En revanche, il convient de ne pas tenter des gestes et paroles d’apaisement : c’est un chien pas un enfant. Il interprète ces comportements comme un appel à l’aide alors que c’est au maître de soulager son compagnon. La punition est également à proscrire. Elle est la réponse lorsque l’animal a commis une faute alors que nous sommes en présence d’un événement extérieur. Enfin, forcer le chien à rentrer dans une pièce ou à l’inverse l’empêcher d’aller se réfugier le bloque face à une situation qui lui fait peur, c’est tout à incompréhensible pour lui et contre-productif. Si rien ne marche, que le chien est incapable de surmonter ses émotions et sa peur face à l’orage et que le message ne passe pas car trop difficile à décrypter, une aide extérieure est requise. Il ne faut pas tarder à réagir car plus le mal est ancien et ancré, plus il est long et délicat à effacer. Des actions préventives sont également à mener chez les animaux les plus jeunes notamment. D’autres situations et les conseils sur l’attitude à adopter sont présentés dans l’ouvrage Mon chien a peur : "la peur en cas d’absence", "la relation aux enfants", "la confiance du chiot", "la rencontre avec les autres chiens", "la peur de sortir". Cliquez sur l'image (page de couverture) pour accéder directement sur le site des éditions Eyrolles. Prix du livre : 10€ (format papier), plus frais de port (2,45€). Il est également disponible en version numérique au prix de 6,99€ Sciences et avenir 5/7/2015
  14. Pour ces vers plats, le célibat n'est pas un problème. Selon une étude publiée mercredi 1er juillet dans la revue de la Royal Society britannique (en anglais), les Macrostomum hystrix développent un étonnant mécanisme d'autofécondation en l'absence de partenaire. Ils s'injectent leur propre sperme dans la tête en se piquant avec leur pénis en forme d'aiguille. Un ver plat. Les Macrostomum hystrix s'injectent du sperme dans la tête pour s'autoféconder. (CHRISTIAN GAUTIER / BIOSPHOTO / AFP) Habituellement, ce ver utilise son pénis pour piquer un autre vers et lui injecter son sperme à travers la peau, ce que l'on appelle l'insémination hypodermique. Les deux partenaires possédant à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles, ils s'accouplent en passant par un rite amoureux en forme de combat, les deux vers voulant tenir le rôle de père et cherchant à toucher l'autre en premier. Mais s'ils sont isolés, les vers s'injectent leur propre sperme dans la partie antérieure de leur corps, pouvant et préférant même se piquer à la tête. Les spermatozoïdes migrent ensuite vers les œufs, selon l'étude réalisée par des chercheurs de l'université de Bâle, en Suisse, et de l'université de Bielefeld en Allemagne. Image microscopique de Macrostomum hystrix montre les yeux (1), les testicules jumelés (2), les ovaires appariés (3), le développement des œufs (4), les organes génitaux féminins contenant trois oeufs matures (5), et la région génitale masculine au niveau de la queue (6). (c) Lukas Schärer / eurekalert Les chercheurs notent que les vers n'utilisent l'autofécondation qu'en l'absence prolongée de possibilités de s'accoupler et qu'elle entraîne une baisse de la production de nouveau-nés et de la survie de la progéniture. L'accouplement de deux individus distincts reste le système de reproduction préféré par l'espèce mais il peut être un moyen d'assurer la reproduction dans des conditions écologiques défavorables, concluent les scientifiques. Francetv info 1/7/2015
  15. L'alerte est étendue à 7 nouveaux départements de l'est du pays, qui s'ajoutent aux 40 déjà concernés par le bulletin de vigilance de Météo France. Quelque 47 départements sont placés en vigilance orange "canicule", a annoncé Météo France mercredi 1er juillet. L'alerte est étendue à 7 nouveaux départements de l'est de la France, qui s'ajoutent aux 40 déjà concernés par le bulletin de vigilance de l'agence météorologique. (C) Météo France La fin du phénomène est prévue au plus tôt pour jeudi 16 heures, avant d'autres jours qui s'annoncent eux-aussi très chauds en fin de semaine. Les nouveaux départements suivis sont ceux de la région Alsace, les Ardennes, l'Isère, la Moselle, la Savoie et la Haute-Savoie. La vigilance orange était déjà en vigueur en Auvergne, Bourgogne, France-Comté, Ile-de-France, Limousin, ainsi que dans l'Ain, l'Aisne, l'Aube, le Cher, la Dordogne, l'Indre, la Loire, le Loiret, le Lot, le Lot-et-Garonne, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Nord, le Rhône et les Vosges. Francetv info 1/7/2015
  16. La Protection suisse des animaux (PSA) reçoit toujours plus de plaintes de la population pour maltraitance ou mauvaise détention. Le nouveau service de contrôle de l'organisation ouvert en janvier a traité quelque 150 cas, soit environ un par jour. Une très large majorité des plaintes concernent des chiens (39), des chevaux (30) ou des bovins (21). Viennent ensuite les chats, lapins et oiseaux. Au total, le service "Contrôle protection des animaux" a procédé à 35 inspections, d'après les chiffres publiés mardi par la PSA. Mais seulement 20% des violations constatées ont abouti au dépôt d'une plainte pénale. "Nous sommes très choqués par ce faible chiffre et, dorénavant, nous rappellerons davantage aux services vétérinaires l'obligation qui leur incombe suite à nos annonces", déclare Lukas Berger, du service de conseil juridique de la PSA. En outre, les personnes condamnées ne se voient infligées que des sanctions "infimes", selon la PSA. "L'amende peut aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement", explique Caroline Regenass, vétérinaire en charge du nouveau service. Mais dans la réalité, le montant moyen des contraventions est d'environ de 500 francs. "De telles amendes n'ont sans aucun doute aucun effet dissuasif", selon M. Berger. La PSA demande une poursuite des délits et des sanctions pénales "plus pertinentes". Dépourvue de pouvoirs juridiques, l'organisation prévient toutefois qu'elle déposera des plaintes pénales lorsque la situation l'impose. Dans un premier temps, elle privilégie le dialogue. "Le plus souvent, ce n'est pas de la négligence, mais surtout un manque de connaissances" qui est en cause, explique Caroline Regenass. Elle sillonne le pays deux fois par semaine pour mener des inspections. Sa première mission après l'ouverture du service a aussi été la plus retentissante: un cas flagrant de négligence envers sept chiens saint-bernard à Zermatt (VS), affaire relayée par la presse au printemps. A la fin du mois d'avril, la commune touristique du Haut-Valais interdisait l'utilisation de ces chiens pour des photos. Le Contrôle protection des animaux traite en ce moment plusieurs autres cas, notamment celui de chèvres détenues dans une minuscule étable, quasiment pas éclairée ni aérée, et sans litière. "Les petites chèvres étouffent et se jettent contre les murs durant les jours de grande chaleur", raconte Mme Regenass. Canaris, lapins et bovins occupent aussi ses services actuellement. Si la collaboration avec les services vétérinaires cantonaux s'est améliorée ces dernières années, la PSA déplore toutefois des disparités nationales dans l'application de la loi sur la protection des animaux, revue en 2008. La protection effective contre les intempéries, par exemple, n'est pas la même dans le canton de Zurich ou de Saint-Gall qu'à Berne. "Nous ne comprenons pas pourquoi une vache doit être moins bien protégée dans le canton de Berne que dans celui de Zurich. Cet esprit de clocher doit cesser", demande Lukas Berger. La PSA demande une mise en oeuvre uniforme de la protection contre les intempéries à travers tout le pays. Des dispositions concrètement inapplicables ou impossibles à vérifier représentent un autre problème, à l'instar de la détention d'un chien attaché à une chaîne, de la fréquence et de la durée de sortie des bovins ou encore de la protection des animaux de rente détenus à des fins de hobby. Celle-ci n'est pas soumise à contrôle, alors qu'en Suisse près de 500'000 bêtes appartiennent à cette catégorie. Romandie 30/6/2015
  17. Washington - Le président américain Barack Obama et son homologue brésilienne Dilma Rousseff ont appelé mardi à Washington à la conclusion d'un accord mondial ambitieux sur le climat à Paris en décembre, en s'engageant à faire une plus grande place aux énergies renouvelables. Dans un communiqué commun, les deux dirigeants soulignent que les engagements des pays sur leurs émissions de gaz à effet de serre devront être régulièrement actualisés dans les années à venir en gardant à l'esprit l'objectif de la communauté internationale: limiter la hausse du réchauffement à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Les deux pays s'engagent en particulier à faire passer à 20% d'ici 2030 la part des énergies renouvelables (hors hydroélectricité) dans leur production totale d'électricité. En 2014, ce chiffre était de 7% pour les Etats-Unis. C'est en engagement audacieux, a souligné Brian Deese, conseiller de M. Obama pour le climat. Il reflète les progrès enregistrés au cours des dernières années sur le coût des énergies renouvelables, essentiellement sur le solaire et l'éolien. Le Brésil met par ailleurs en avant un objectif de restauration et reforestation de 12 millions d'hectares d'ici 2030. Le Brésil n'a pas encore présenté ses objectifs post-2020 sur ses émissions de gaz à effet de serre. Les Etats-Unis, de leur côté, ont annoncé un objectif de réduction de 26% à 28% de leurs émissions d'ici 2025 par rapport à 2005. Premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, la Chine a de son côté confirmé mardi son engagement, annoncé fin 2014 lors d'une visite de M. Obama à Pékin, de plafonner ses émissions de CO2 à l'horizon 2030. Lundi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé que le rythme de la négociation onusienne était beaucoup trop lent. Cela avance à une allure d'escargot, a-t-il déploré. M. Obama et Mme Roussef affichent par ailleurs leur volonté de travailler ensemble à mobiliser les fonds nécessaires pour favoriser la transition vers les sources d'énergie à faibles émissions de carbone. Dimanche à l'ONU, le Brésil, la Chine, l'Inde, et l'Afrique du Sud se sont déclarés déçus que les pays riches ne puissent pas tenir leurs engagements d'aider les pays pauvres face au changement climatique. Les pays développés s'étaient entendus en 2010 pour mobiliser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 en faveur des pays les plus pauvres afin qu'ils puissent s'adapter aux conséquences du changement climatique et réduire leurs émissions polluantes. Romandie 30/6/2015
  18. [b]La Suisse devrait interdire l'incinération de déchets alimentaires. Par 13 voix contre 6, la commission de la science du National a décidé de donner suite à une initiative parlementaire d'Isabelle Chevalley (PVL/VD) exigeant une valorisation des restes alimentaires[/b]. Plus de 100'000 tonnes de déchets alimentaires sont brûlés chaque année en Suisse. Pourtant, il existe de nombreuses solutions pour valoriser intelligemment ces énormes quantités provenant du commerce de détail et de la restauration, signale la vert'libérale dans son texte, co-signé par 79 conseillers nationaux de tous bords. La majorité de la commission partage ce point de vue, a-t-elle communiqué mardi. Si son homologue du Conseil des Etats donne son accord, elle entend préparer un projet de loi prévoyant par exemple une redistribution des surplus à des fins d’aide alimentaire. D'autres denrées pourraient être utilisés pour fabriquer de la nourriture pour les animaux, du compost ou du biogaz. Romandie 30/6/2015
  19. Paris - A cinq mois de la conférence climat de Paris, la Chine, premier pollueur mondial, a promis mardi de plafonner ses émissions de CO2 à l'horizon 2030, un pas en avant salué par ONG et experts mais jugé insuffisant pour limiter le réchauffement global à 2°C. L'annonce, faite à Paris par le Premier ministre chinois Li Keqiang, n'a pas été une surprise puisqu'elle reprend les termes de l'accord USA-Chine conclu en novembre dans lequel Pékin s'engage à atteindre un pic de ses émissions autour de 2030 et à oeuvrer pour y parvenir plus tôt. Elle n'en constitue pas moins un signe de soutien au processus de négociations internationales devant conduire à un accord universel à Paris, la Chine étant le premier pays émergent à dévoiler sa contribution nationale. Elle a également longtemps mis en avant ses besoins de développement pour s'exonérer d'objectifs contraignants. La Chine a toujours été sur la défensive en matière de changement climatique, mais l'annonce d'aujourd'hui (mardi) est un premier pas vers un rôle plus actif, a commenté Li Shuo de Greenpeace Chine dans un communiqué du Climate action network (CAN). De son côté, Oxfam international se félicite que la Chine fasse preuve d'un leadership tellement essentiel pour combattre le changement climatique. Nick Mabey, fondateur de l'ONG E3G, estime que la Chine réaffirme son engagement à poursuivre le chemin vers un développement bas carbone et Samantha Smith, expert climat et énergie du WWF, relève qu'il s'agit du premier pays en développement fortement émetteur à se fixer un objectif avec un pic total d'émissions. C'est un tournant dans le modèle de développement du pays, a souligné Matthieu Orphelin de la Fondation Hulot, en soulignant que la Chine avait quadruplé ses émissions depuis 1990. L'engagement de baisser son intensité carbone (taux d'émission de CO2 par point de croissance) de 60 à 65% en 2030 par rapport à 2005 est un effort significatif, correspondant à une baisse de 4% par an, a également commenté le porte-parole de la Fondation. Mais ces réactions à l'unisson pour saluer l'officialisation des objectifs climatiques de la Chine ont également souligné qu'ils ne seraient pas suffisants pour réussir globalement à limiter le réchauffement de la planète à 2°C. Au delà de ce seuil, selon les scientifiques et les économistes, l'adaptation sera beaucoup plus difficile et coûteuse, et impossible dans de nombreuses régions du globe. La question demeure sur le niveau auquel se fera ce pic, souligne Oxfam sachant qu'il y a un volume global d'émissions de CO2 à ne pas dépasser pour respecter l'objectif de 2° et que la Chine compte pour 27% des émissions mondiales, devant les Etats-Unis (14%). A ce stade, si on additionne les contributions des principaux pays émetteurs, nous ne sommes pas sur une trajectoire de 2°C, mais plutôt sur 3,5 ou 4°, avance Pascal Canfin, expert auprès du World Ressource Institute. Selon lui, la Chine se garde une marge de manoeuvre car il est probable que son pic de consommation de charbon soit déjà là et que son pic d'émissions de CO2 survienne avant 2030. La consommation de charbon, l'énergie la plus polluante d'un point de vue climatique, a pour la première fois stagné en 2014 en Chine, mais la croissance a ralenti et des actions ont été engagées contre les plus vielles centrales pour lutter contre le problème de plus en plus aigu de la pollution de l'air dans les grandes villes. La Chine, dont les besoins énergétiques explosent, est à la fois le premier consommateur de charbon au monde et le premier investisseur dans les énergies renouvelables. Nous espérons que la Chine poursuivra ses efforts pour influencer et entraîner le marché mondial des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, espère Samantha Smith (WWF). Pour Pascal Canfin, après cette annonce de Pékin, nous arrivons à un moment de vérité. Les politiques vont-ils prendre acte du fossé actuel pour tenir les 2°C et proposer des engagements complémentaires aux engagements nationaux ou ne vont-ils rien faire, a-t-il interrogé. Romandie 30/6/2015
  20. Paris - Plusieurs ONG environnementales ont exprimé leurs craintes vendredi de voir le gouvernement reculer sur ses engagements de ne plus soutenir à l'étranger la construction de centrales à charbon, l'énergie la plus néfaste pour le climat. Fin 2014, lors de la conférence environnementale, le président français avait annoncé la suppression de tous les crédits à l'exportation accordés aux pays en développement dès lors qu'il y a utilisation du charbon, afin de renforcer l'action de la France dans la lutte contre le changement climatique. Cet engagement avait été réaffirmé début février par le Premier ministre. Le président de la République l'a dit et je le répète: la France supprimera l'assurance-crédit à l'export des centrales à charbon sans stockage de CO2, avait déclaré Manuel Valls, soulignant que la France devait montrer l'exemple. Le calendrier de ce retrait devait toutefois encore être arrêté. Mais désormais, le gouvernement envisage de continuer à cautionner des projets sans cette technologie de captage et stockage de carbone jusqu'en 2020, selon une note transmise cette semaine aux membres du Conseil national de la transition écologique, consultée par l'AFP. Une réunion ministérielle doit avoir lieu prochainement à ce sujet. A cinq mois de la COP21, il serait inacceptable que la France revienne sur son annonce emblématique de 2014, écrivent dans un courrier à François Hollande les Amis de la Terre, Oxfam et la Fondation Hulot. La note est très technique et doit être analysée avec minutie, mais il y a a priori un écart net entre les options sur la table et les annonces du gouvernement, a affirmé Matthieu Orphelin de la Fondation Hulot (FNH). La note envoyée aux membres du CNTE met effectivement en avant une menace sur les 750 salariés d'Alstom à Belfort et Massy pour justifier un régime d'exception temporaire à l'obligation d'un dispositif de captage et de stockage de CO2. Nous sommes très mal à l'aise avec l'argument de l'emploi chez Alstom qui est avancé, car les projets de cet industriel à l'étranger ayant bénéficié de garanties publiques se comptent sur les doigts d'une main ces dernières années, a ajouté le porte-parole de FNH. Cela serait un renoncement et un très mauvais signal envoyé par la France, a renchéri Lucie Pinson des Amis de la Terre. Romandie 26/6/2015
  21. Trois fonctionnaires affectés à la surveillance du parc de la Garamba ont été tués par des braconniers dans cette réserve naturelle du nord-est de la République démocratique du Congo où les éléphants sont particulièrement menacés. Ils sont tombés dans une embuscade. Une vue aérienne du parc national de Garamba. Nuria Ortega CC BY-SA 3.0 Les trois hommes, un garde de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) ainsi qu'un lieutenant et un soldat des Forces armées de la RDC (FARDC), sont tombés jeudi "dans une embuscade tendue par des braconniers lourdement armés, vraisemblablement sud-soudanais", ont annoncé les gestionnaires du parc. Ils avaient été envoyés pour prêter main forte à une autre équipe contre ce groupe, indique un communiqué du réseau African Parks, qui gère le parc de la Garamba de concert avec l'ICCN. Classée au patrimoine mondial de l'humanité, la Garamba est située dans l'extrême nord-est de la RDC, à la lisière du Soudan du Sud et près de l'Ouganda, dans une région enclavée et instable du fait de la présence de rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA). En juin 2014, African Parks et l'ICCN avait lancé un cri d'alerte contre "le massacre des éléphants du parc", sous le coup d'attaques de rebelles de la LRA, de groupes armés du Soudan du Sud, de déserteurs de l'armée congolaise et d'autres braconniers, alors même que s'intensifiaient les efforts contre ces activités criminelles. Les gestionnaires du parc indiquaient à l'époque que 68 éléphants (soit environ 4% de la population du parc) avaient été tués en deux mois. Fin mars, alors même que s'ouvrait au Botswana une conférence internationale pour tenter de sauver l'éléphant d'Afrique, African Parks annonçait que pas moins de trente éléphants avaient été tués dans la Garamba en moins de deux semaines. Selon les experts réunis à cette conférence, l'existence de l'éléphant d'Afrique à l'état sauvage est menacée à court terme par l'explosion du braconnage, alimenté par la demande d'ivoire en Asie et au Moyen-Orient, et la destruction de son habitat. Comme les quatre autres réserves naturelles de la RDC classées par l'Unesco, la Garamba figure sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril depuis la dernière décennie du XXe siècle. Le Parc national de la Garamba est un parc national de la République démocratique du Congo, situé dans la province Orientale, à proximité de la frontière avec le Soudan. Créé en 1928, il mesure à peu près 5000.Km2 . Le parc national est connu pour abriter une toute petite population de rhinocéros blancs mais aussi d'éléphants, de girafes et d'hippopotames, de buffles, de babouins et bien d'autres (voir la liste plus complète ici). Les paysages du parc comprennent d'immenses savanes, herbeuses ou boisées, entrecoupées de forêts-galeries le long des rivières et de dépressions marécageuses. Le site fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1980. Le parc a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril de 1984 à 1992. Suite à la Deuxième guerre du Congo, le site y a de nouveau été inscrit en 1996. Depuis octobre 2005, l'Institut congolais pour la conservation de la nature a transféré la gestion du parc à l'African Parks Conservation. Romandie 19/6/2015
  22. Le manque de moyens financiers n'est pas une bonne excuse pour justifier de ne pas castrer des chats, quand ceux-ci se reproduisent sans contrôle. La Protection Suisse des animaux (PSA) consacre cette année 250'000 francs pour soutenir la castration de 10'000 chats. Animaux de compagnie, les chats n'en conservent pas moins un instinct sauvage qu'ils retrouvent vite dès lors qu'ils sont abandonnés à eux-mêmes, notamment dans certaines fermes où leur population croît sans contrôle. Ces chats errants deviennent alors des prédateurs pour toutes sortes d'oiseaux, constate la Société des vétérinaires suisses vendredi dans un communiqué. Afin de protéger la population d'oiseaux, mais aussi dans le propre bien des chats, dont la haute densité favorise la propagation des maladies, les associations de vétérinaires organisent dans tous les cantons des actions de castration et de stérilisation en collaboration avec les sections de la PSA. A l'intention des paysans en particulier, les plus confrontés à cette prolifération anarchique des chats autour de leur ferme, la Société des vétérinaires rappelle qu'ils peuvent déposer une demande de rabais sur le prix de la castration. Avec des contributions financières de la septantaine de sections de la PSA et une réduction du prix de l’opération chez la majorité des vétérinaires impliqués, il sera possible cette année de castrer quelque 10'000 chats, pour des dépenses d’environ 250'000 francs. Les vétérinaires relèvent en outre que des organisations comme NetAP (Network for Animal Protection), s’engagent régulièrement avec les vétérinaires dans des actions de volontariat menées dans toute la Suisse pour capturer les chats errants et les castrer. Romandie 19/6/2015
  23. Près d'une tonne de statuettes, cornes sculptées, bijoux et objets décoratifs en ivoire, ont été détruits vendredi à New York. A travers cette opération, les autorités américaines ont dénoncé un trafic international qui tue chaque année des milliers d'éléphants. The Guardian Sous les néons de Times Square, les objets, saisis pour beaucoup dans un magasin d'objets d'art de Philadelphie, ont été déposés l'un après l'autre sur un tapis roulant menant à un broyeur habituellement utilisé pour la pierre. Ils sont ressortis peu après réduits en minuscules fragments, sous les applaudissements. Un tas d'œuvres d'art faites en ivoire lors d'une cérémonie de destruction à Times Square à New York le 19 Juin 2015. AFP Jewel Samad / Business Insider Cette opération "rappelle au reste du monde que les Etats-Unis ne toléreront pas les crimes contre la faune, spécialement contre des animaux emblématiques en danger", a déclaré la secrétaire à l'Intérieur Sally Jewell, spécialement venue à New York pour l'occasion. Elle a souligné qu'entre 2011 et 2014, le braconnage des éléphants d'Afrique avait "atteint son plus haut niveau jamais enregistré. En trois ans, quelque 100'000 éléphants ont été tués pour leur ivoire", a déclaré Mme Jewell. Elle a souligné que la demande d'ivoire augmentait dans le monde, et que des réseaux internationaux de trafiquants y voyaient un marché peu risqué et très profitable. Les objets inclus des défenses sculptées, d'autres sculptures et autres babioles en ivoire. (Crédit: Elizabeth Goldbaum) / LiveScience Dans la foule, des dizaines de manifestants portaient des pancartes rappelant que chaque jour, 96 éléphants meurent victimes de braconniers trafiquants d'ivoire. Le gouvernement des États-Unis a détruit une tonne d'ivoire à Times Square le 19 juin 2015 pour faire démontrer son opposition à la destruction de la protection de la faune. Ci-dessus, les défenses sont disposées devant une machine similaire à celle utilisée àDenver en 2013. Corbis / News Discovery C'est la deuxième fois que les autorités américaines organisent ainsi une destruction massive d'ivoire. En novembre 2013, le service de protection de la faune et de la flore avait organisé la destruction de plus de cinq tonnes d'ivoire à Denver (Colorado, ouest). Romandie 19/6/2015
  24. Les espèces animales disparaissent environ 100 fois plus rapidement que par le passé, affirme une étude publiée vendredi. Selon elle, les estimations les plus optimistes montrent que la faune de la Terre est en train de subir sa sixième extinction de masse. Jamais depuis la dernière extinction de masse, il y a 66 millions d'années, celle des dinosaures, la planète n'a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné, ont rapporté des experts des universités américaines de Stanford, Princeton et Berkeley notamment. Leur étude, publiée vendredi dans le journal Science Advances, "montre sans aucun doute notable que nous entrons dans la sixième grande extinction de masse", a affirmé Paul Ehrlich, professeur de biologie à Stanford. Et les humains feront probablement partie des espèces qui disparaîtront, ont-ils prévenu. Cette infographie montre l'énorme hausse dans la perte d'espèces au cours du siècle dernier. Paul Ehrlich professeur d'études démographiques en biologie de l'Institut Woods Stanford pour l'environnement. Stanford.edu "Si l'on permet que cela continue, la vie pourrait mettre plusieurs millions d'années à s'en remettre, et nos espèces elles-mêmes disparaîtraient probablement assez tôt", a précisé Gerardo Ceballos, de l'université autonome de Mexico. Cette analyse s'appuie sur les observations documentées d'extinctions de vertébrés à partir de fossiles et d'autres bases de données. Le rythme actuel de disparition des espèces a été comparé aux "rythmes naturels de disparition des espèces avant que l'activité humaine ne domine". Dans la vidéo ci-dessous, le biologiste de Stanford, Paul Ehrlich, appelle à une action rapide pour la conservation des espèces menacées, les populations et l'habitat tant qu'il y a encore l'opportunité de le faire, avant que la "fenêtre" ne se ferme... Stanford 19/6/2015 Si le taux du passé souligne une disparition de deux espèces de mammifères pour 10'000 espèces en 100 ans, "le taux moyen de perte d'espèces de vertébrés au siècle dernier est 114 fois supérieur à ce qu'il aurait été sans activité humaine, même en tenant compte des estimations les plus optimistes en matière d'extinction", selon l'étude. "Nous insistons sur le fait que nos calculs sous-estiment très probablement la sévérité de cette crise d'extinction, parce que notre objectif était de fixer un bas de la fourchette réaliste en ce qui concerne l'impact de l'humanité sur la biodiversité", a-t-elle relevé. Les causes de la disparition des espèces comprennent notamment le changement climatique, la pollution et la déforestation. D'après l'union internationale pour la conservation de la nature, environ 41% des espèces d'amphibiens et 26% des espèces de mammifères sont menacées d'extinction. Romandie 20/6/2015
  25. Des plongeurs ont filmé une baleine à bosse en train de dormir dans une position étonnante. Comment fait ce mammifère marin pour respirer pendant son sommeil ? À chacun sa position préférée pour dormir. De même chez la baleine, qui dort aussi bien à l'horizontale (position de nage)... qu'à la verticale. Mais au-delà des images inhabituelles capturées par des chercheurs dans la mer des Caraïbes, ce qui est vraiment étonnant, c'est le système mis en place par cet animal pour dormir. Car, ne vous y trompez pas, la baleine ne passe pas une bonne nuit de sommeil au fond de l'eau ! Elle y mourrait d'asphyxie. Une baleine dort la tête en bas et remonte respirer. Youtube / Panga MX 10/10/2014 Le plus grand des mammifères a beau vivre dans la mer, remonter à la surface pour respirer reste pour lui une nécessité vitale. En effet, une baleine ne peut rester en immersion qu'environ une heure. Autre problème : sa respiration n'est pas un réflexe, comme la nôtre, mais se fait de manière consciente et volontaire. Comment dormir tout en restant suffisamment conscient pour remonter à la surface respirer ? Les baleines, comme les dauphins, ont trouvé une solution à ce dilemme vital. En effet, les cétologues ont observé, grâce à des électroencéphalogrammes, que chez ces animaux, un seul des deux hémisphères de leur cerveau est au repos lors des phases de sommeil. Le manque d'oxygène est dès lors détecté par la partie du cerveau qui ne dort pas. De même, le tonus musculaire, qui permet à l'animal de se diriger lentement vers la surface, est assuré par cet hémisphère en veille. La baleine peut d'ailleurs se placer dans le sillage d'un congénère, de façon à le suivre plus aisément, y compris lorsqu'il remonte respirer. Ainsi, en 24 h, une baleine effectue 6 à 7 phases de sommeil d'environ une demi-heure. Sciences et avenir 15/9/2015
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