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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une étude américaine a permis de rapprocher les émissions prévisionnelles de CO2 et les migrations de nombreux mammifères. Il en ressort que plusieurs d'entre eux ne pourront s'adapter aux changements. Selon une étude, nombre de mammifères se trouvant actuellement sur le sol américain pourraient connaître les pires difficultés à s'adapter aux dérèglements climatiques. Cette étude est parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Cela pourrait causer la disparition de 40% des mammifères. Carrie Schloss, de l’université de Washington, explique : "nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions". Car il existe des espèces qui ne peuvent se déplacer suffisamment vite pour migrer vers de nouveaux habitats. Parmi elles, les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs. Au contraire, les coyotes et le loups seraient les espèces les mieux armées pour s'adapter. Cette étude a consisté a anticiper l’évolution des émissions de CO2 et de les confronter avec la rapidité de déplacement des groupes animaliers Il faut également considérer le renouvellement des espèces : les petites souris ne peuvent pas parcourir d'énormes distances mais se reproduisent rapidement. Ce qui facilite les déplacements qui sont certes davantage progressifs. Joshua Lawler, co-auteur de l’étude, montre "qu'il est important de souligner que lorsque le climat a changé dans le passé, entre les aires glaciaires et interglaciaires, le paysage n’était pas dominé par les champs agricoles, les autoroutes à quatre voies et les parkings. Les espèces pouvaient se déplacer plus facilement." De ce fait, les primates se retrouveraient sans habitat. Le chercheur ajoute : "nous pouvons les aider en créant des chemins vers les nouvelles zones habitables qui évitent les zones peuplées par l’homme. Et pour les espèces qui ne peuvent pas tenir le rythme, il faut réduire les stress qui ne sont pas liés au climat. Mais la seule manière d’être sûr que les espèces aient le temps de s’adapter, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le changement climatique." Maxisciences 18/05/2012
  2. Une étude américaine a permis de rapprocher les émissions prévisionnelles de CO2 et les migrations de nombreux mammifères. Il en ressort que plusieurs d'entre eux ne pourront s'adapter aux changements. Selon une étude, nombre de mammifères se trouvant actuellement sur le sol américain pourraient connaître les pires difficultés à s'adapter aux dérèglements climatiques. Cette étude est parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Cela pourrait causer la disparition de 40% des mammifères. Carrie Schloss, de l’université de Washington, explique : "nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions". Car il existe des espèces qui ne peuvent se déplacer suffisamment vite pour migrer vers de nouveaux habitats. Parmi elles, les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs. Au contraire, les coyotes et le loups seraient les espèces les mieux armées pour s'adapter. Cette étude a consisté a anticiper l’évolution des émissions de CO2 et de les confronter avec la rapidité de déplacement des groupes animaliers Il faut également considérer le renouvellement des espèces : les petites souris ne peuvent pas parcourir d'énormes distances mais se reproduisent rapidement. Ce qui facilite les déplacements qui sont certes davantage progressifs. Joshua Lawler, co-auteur de l’étude, montre "qu'il est important de souligner que lorsque le climat a changé dans le passé, entre les aires glaciaires et interglaciaires, le paysage n’était pas dominé par les champs agricoles, les autoroutes à quatre voies et les parkings. Les espèces pouvaient se déplacer plus facilement." De ce fait, les primates se retrouveraient sans habitat. Le chercheur ajoute : "nous pouvons les aider en créant des chemins vers les nouvelles zones habitables qui évitent les zones peuplées par l’homme. Et pour les espèces qui ne peuvent pas tenir le rythme, il faut réduire les stress qui ne sont pas liés au climat. Mais la seule manière d’être sûr que les espèces aient le temps de s’adapter, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le changement climatique." Maxisciences 18/05/2012
  3. Alors que la demande de gaz a fortement augmenté au Japon pour alimenter des centrales thermiques, un projet japonais d'exploitation de gaz naturel liquéfié, le GNL, a été inauguré en Australie. Ce projet estimé à 34 milliards de dollars est prévu au large de la ville de Darwin, dans le nord de l'Australie. A terme, les exploitants espèrent produire annuellement 8,4 millions de tonnes de GNL. C'est le prospecteur et exploitant japonais de ressources naturelles Inpex qui le dirige. La première ministre australienne Julia Gillard et le ministre-adjoint au Commerce et à l'Industrie Mitsuyoshi Yanagisawa ont participé ce vendredi à Darwin à une cérémonie marquant le lancement de ce projet. M. Yanagisawa a déclaré en conférence de presse qu'il s'agissait d'un dossier très important pour le Japon, qui permettrait d'assurer environ 10% de la demande japonaise en gaz naturel liquéfié. La production à partir de ce gisement est prévue pour débuter fin 2016 et 70% sera allouée aux entreprises japonaises d'électricité et de gaz. La demande en GNL a explosé au Japon après la fermeture des centrales nucléaires, conséquence de la catastrophe de mars 2011. NHK 18/05/2012
  4. Le Conseil d'Etat français a rejeté vendredi le recours en référé déposé par deux exploitations agricoles contre l'arrêté d'interdiction du maïs transgénique Monsanto pris mi-mars par le gouvernement. Le 16 mars, Bruno Le Maire, alors ministre de l'Agriculture, avait annoncé "une mesure conservatoire visant à interdire temporairement" la culture du maïs transgénique Monsanto (MON810) afin de "protéger l'environnement", affirmant que cette décision avait été prise "en raison de la proximité des semis". Deux sociétés, l'EARL de Commenian et l'Earl de Candelon installées dans la région Midi-Pyrénées, avaient saisi en référé le 17 avril le conseil d'Etat au motif entre autres que l'arrêté ministériel leur portait "un préjudice économique grave et immédiat", faisant valoir qu'ils avaient déjà acheté leurs semences. Dans son arrêt, le conseil d'Etat a estimé que "l'exécution de cet arrêté ne porte pas atteinte, de manière suffisamment grave et immédiate, à un intérêt public, à la situation des entreprises requérantes ou aux intérêts qu'elles entendent défendre pour constituer une situation d'urgence" et que la "condition d'urgence n'étant pas remplie, la demande de suspension ne peut être accueillie". Ces deux sociétés ont également saisi le Conseil d'Etat sur le fond. Leur affaire est en cours d'instruction ainsi que celle de l'association générale des producteurs de maïs (AGPM) qui a également déposé un recours sur le fond devant la haute juridiction. Sciences et Avenir 18/05/2012
  5. Les parlementaires américains ont insisté auprès du gouvernement fédéral de Washington pour renforcer les mesures de nettoyage des débris arrivant sur les côtes américaines un an après le tsunami au Japon. Un sous-comité sénatorial s'est réuni hier jeudi pour évoquer la question de ces débris du tsunami. Le président de ce comité, Mark Begich, a souligné que d'importantes quantités de filets de pêche et d'objets en plastique ont dérivé sur les côtes américaines des Etats de Washington et de l'Alaska. Le gouvernement japonais estime qu'environ 1,5 million de tonnes de débris dérivent toujours dans l'océan Pacifique après avoir été balayés par le tsunami de mars 2011. De nombreux parlementaires américains ont exprimé leur frustration quant à l'incapacité du gouvernement fédéral à planifier la collecte et l'élimination de ces débris. Evoquant les plaintes de plus en plus nombreuses des communautés côtières concernées, les parlementaires ont demandé au gouvernement de fournir aux résidents des informations avant que les débris ne parviennent sur les côtes. NHK 18/05/2012
  6. GW Exotic Animal Park dans le centre de l'Oklahoma détient 200 tigres et plus de 1.000 autres animaux. Image Care2 Son propriétaire, Joe Schreibvogel, a fait les "nouvelles à plusieurs reprises" quant aux normes de son zoo et le fait qu'il permet des interactions dangereuses entre les enfants et les bébés tigres. Les défenseurs des animaux craignent un désastre imminent avant que les législateurs de l'Ohio se prononcent sur le comportement erratique de Schreibvogel. Joe Schreibvogel a voyagé dans l'Ohio en Avril 2012 pour faire pression contre le projet de loi 310 du Sénat. Ce projet de loi a pour but de restreindre la propriété privée d'animaux et fait suite à la catastrophe de Zanesville ou 49 animaux exotiques ont dû être abattus, quand le propriétaire de l'installation s'est donné la mort. Schreibvogel dit aux législateurs que Terry Thompson a été "assassiné par les défenseurs des animaux pour faire avancer le projet visant à interdire la propriété privée des animaux exotiques dangereux." En vérité Thompson a libéré les animaux sauvages et s'est suicidé d'une balle dans la tête. Schreibvogel dit aussi que s'il était confronté à une situation similaire, il agirait comme Thompson a fait. Sentant l'urgence avec GW exotique, la Humane Society des États-Unis a mené une enquête secrète dans le parc animalier pendant l'été dernier. Voici quelques-unes de ses conclusions: - Au moins cinq tigres sont morts dans les installations pendant l'enquête - deux avaientt été malades pendant des mois et un bébé âgé de 6 semaines, élevé à l'intérieur du domicile du propriétaire de GW a subi des blessures à la tête et a dû être euthanasié. - En Août 2011, selon un assistant gestionnaire du parcGW, trois personnes ont été mordues par des tigres à une foire, y compris un enfant dont la morsure s'est infectée. . - Le 3 septembre 2011, un tigre aurait mordu une jeune fille à la jambe en tournant autour de la cage de jeu... - Le 11 septembre 2011, un bébé tigre a griffé un jeune enfant alors que l'enfant posait pour une photo. - Le 17 septembre 2011, un tigre âgé de 20 semaines, nommé Dre, a quelque peu assommé un petit enfant. Le gestionnaire du parc GW a dit au personnel que le garçon a été mordu et griffé et qu'il avait été meurtri, mais qu'il (le gestionnaire) avait "réglé le problème" avec la mère et l'avait "signer des papiers." Le lendemain, le même tigre a été utilisé pour des séances photos où un petit enfant tenant une bouteille nourrit le tigre... "Le zoo Animal Park Exotic GW est peut-être plus dangereux que n'importe quel autre parc ou zoo d'animaux exotiques en bordure de la route et avec, environ, cinq fois plus de prédateurs que dans le parc du regretté Terry Thompson de Zanesville (Ohio toujours)" a déclaré Wayne Pacelle, président et chef de la direction de Humane Society aux États-Unis États-Unis. "Dans cette installation, les enfants sont autorisés à jouer avec les énormes tigres comme s'ils s'agissaient de chatons domestiques, plutôt que de chats sauvages, faisant partie des carnivores les plus puissants du monde." HSUS a déposé des plaintes auprès de la US Fish and Wildlife Service pour demander une enquête officielle. CARE2 16/05/2012 (traduit de l'anglais par BelleMuezza)
  7. A sa lecture, cette histoire m'a énormément touchée. je suis persuadée que plusieurs d'entre-vous le seront aussi ! Jugez par vous-même et regardez les images avant / après... Histoire écrite par : Rosemary Underhay (Lima, Pérou) Je vis au Pérou et travaille dans les programmes de santé animale dans les bidonvilles tentaculaires de Lima, la capitale du pays, avec Vida Digna, une association péruvienne pour le bien-être des animaux.. Par une journée pluvieuse et froide nous devions nous occuper d'environ 200 personnes très pauvres qui avaient apporté leurs animaux afin qu'ils soient soulagés et guéris par nos vétérinaires. Dans la file d'attente, il y avait un petit garçon, sourd et incapable de parler, qui a utilisé la langue des signes pour nous dire que nous devions voir quelque chose de toute urgence. Il a disparu pendant un certain temps, puis revint avec un petit chiot misérable, froid, couvert d'une gale qui démange et avec une méchante plaie purulente causée par de l'eau bouillante, probablement jetée sur lui pour lui faire peur et l'éloigner des étals des marchés. Il était totalement abandonné, sauf par son fidèlé ami.... Le vétérinaire a soigné et couvert sa brûlure, l'a traité contre la gale, l'a débarrassé des puces et des tiques et l'a aussi traité contre les vers, afin qu'il puisse se reproser et dormir. Un repas lui a aussi été donné. Un voisin bienveillant a accepté de s'occuper de lui jusqu'à ce que nous puissions le guérir totalement de "sa" gale. Chaque semaine, il était de retour dans la file d'attente avec le petit garçon, jusqu'à ce que «son» chien, maintenant nommé Milo, soit guéri. Deux mois plus tard, alors que notre programme touchait à sa fin, il Milo était devenu un autre "créature". Milo s'est avéré un brillant exemple pour les populations locales sur la façon simple et économique, de conserver leurs animaux en bonne santé. Maintenant, il y avait de nombreuses personnes qui voulaient ramener Milo chez elles ! Aujourd'hui, Milo profite de la vie qu'il a été si près de pedre ! En bonne santé, heureux et hébergé à proximité de l'endroit où vit le petit garçon qui a refusé de laisser la pauvreté avoir raison de la vie de ce petit chien errant et qui nous a aidés à transformer la souffrance en bonheur pour Milo... Ce petit garçon a une famille, et comme vous le voyez, il est heureux à sa manière... Il vit dans une communauté extrêmement pauvre et dans un pays où il n'existe pas de services gratuits, de quelque nature que ce soit, pour les enfants avec ses difficultés (handicaps). Je ne sais pas s'il fréquente l'école ou pas. Mais nous le voyons toujours dans nos programmes parce qu'il nous amène des chiens errants. Il veut même que nous lui fassions une injection comme on fait aux chiens (l'injection anti-gale), et le vétérinaire fait mine de préparer une énorme seringue ! Ici, la moitié de tous les enfants d'âge scolaire ne vont pas à l'école parce que les parents ne peuvent pas se le permettre : il est un parmi d'autres. Cependant, nous essayons toujours de lui faire comprendre qu'il change son monde, en changeant la souffrance en bonheur. Nous pensons que le message est très fort : que les gens vivant en permanence avec ces contraintes terribles veulent que leurs animaux soient bien soignés. Les gens adorent leurs animaux. Les animaux des pauvres sont souvent mal pris en charge tout simplement par manque d'informations et d'argent. Nous soignons, nous enseignons surtout, et fournissons des services à des prix qui peuvent être payés, même si c'est peu à peu. C'est notre travail... AVANT : APRES : .Toute personne qui désire faire un don pour aider les animaux dans des bidonvilles du Pérou peuvent le faire ici . Care2 16/05/2012
  8. Si vous possédez un chien, vous passez probablement beaucoup de temps à vous demander à quoi il peut bien penser ? A moins que vous n'ayez vos propres théories sur ce qui se passe dans sa tête ? En effet, vous pouvez facilement reconnaître leurs différentes comportements et expressions, auxquels vous avez attribué "sa pensée" ! Des chercheurs de l'Université Emory ont décidé d'explorer la question en utilisant par la capture d'images sur ce qui se passe réellement dans ces adorables petites têtes et ont publié les résultats dans la bibliothèque publique La of Science (PLoS ONE). Gregory Berns, chercheur principal et directeur du Centre de l'Université Emory en neurologie, a été inspiré après avoir appris qu'un chien participait à la mission "Oussama ben Laden" et théorisé que si un chien pouvait être entraîné à sauter d'un hélicoptère, il devait être possible d'enseigner à un chien à rester assis dans une imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et il avait raison. "C'est incroyable de voir les images du cerveau d'un chien en liberté, pleinement éveillé a déclaré Berns" Pour autant que nous sachions, personne n'a été capable de faire cela auparavant. "Nous espérons que cela va ouvrir une porte pour la compréhension de la cognition canine et la communication inter-espèces. Nous voulons comprendre la relation chien/humain, du point de vue du chien." L' équipe de recherches était composée d'Andrex Brooks, un étudiant diplômé et de Mark Spivak, un éducateur canin professionnel et propriétaire d'un centre de zoothérapie à Atlanta. Les deux chiens étaient impliqués : Callie, que Berns a sauvé il y a deux ans, et McKenzie, un border collie de trois qui a été formé à l'agility et propriété de Melissa Cate. Pendant deux mois, les deux chiens ont appris à ramper dans le tunnel du scanner IRMf et à s'asseoir, complètement immobiles, et poser leur tête sur un mentonnière, en ayant des oreillettes pour les protéger des bruits de la machine... Dans cette expérience, les chiens ont été formés pour répondre à des signes de la main. Par exemple : main gauche vers le bas, signale l'obtention d'une friandise. Tandis que d'autres gestes, comme les deux mains pointant l'une vers l'autre horizontalement, signifie "pas de récompense". "Lorsque les chiens ont vu le signal "friandise", la région codée du cerveau a montré une activité, région associée avec des récompenses chez les humains. Cette même région ne s'est pas animée, lorsque les chiens ont vu le signal "pas de récompense", selon la revue Scientific American. "Ces résultats indiquent que les chiens sont très attentif aux signaux émis par l'homme», a déclaré Berns. "Et ces signaux peuvent avoir une ligne directe avec le système de récompense du chien." Jusqu'à présent, l'expérience a montre que ce qu'ils tentaient de faire (les chercheurs), ouvre une porte pour de nouvelles études afin de pouvoir répondre à une myriade de questions que les chercheurs (mais aussi les propriétaires de chiens) se posent : Par exemple : comment les chiens de distinguent-ils les êtres humains, est-ce par la vision ou l'odorat ? Et le langage humain, est-il perçu de façon arbitraire ou les chiens ont des structures "neurales" qui répondent de meilleure manière à la langue ?Ont-ils l'empathie? Quelle est la différence entre la façon dont les chiens perçoivent ou se représentent les êtres humains, d'autres chiens ou animaux ? «Notre objectif ultime est de comprendre la relation humain / chien du point de vue humain», a déclaré Berns. «Les gens croient que leur chien les comprend et les aime, et nous voulons savoir ce que le chien, lui, pense. La question la plus simple, à laquelle nous pourrons répondre rapidement est de savoir si, quand ils agissent de façon à nous satisfaire c'est pour obtenir de la nourriture ou, si c'est un comportement qui va au-delà de cet acte... CARE2 16/05/2012 (traduit de l'anglais par BelleMuezza)
  9. "Les destructions" Combien de fois j'ai entendu : mon chat s'en prend à mon canapé, à la tapisserie, mordille les fils électriques, voire mâchouille mes vêtements... Si certains comportements sont naturels, comme de faire ses griffes, pour nos matous, d'autres le sont un peu moins. On peut, cependant, arriver à protéger son intérieur avec un peu de patience, d'ingéniosité et surtout comprendre les mécanismes qui provoquent des comportements "destructeurs" pour les faire cesser. Comme pour les "tests" précédents, à vous de trouver la bonne réponse aux affirmations / questions ou situations décrites... A - Vous avez installé un bel arbre à chat muni d'une partie griffoir... Mais votre petit félin a décidé d'aiguiser ses griffes ailleurs.... 1 - Pour qu'un arbre à chat soit utilisé souvent par un chat, il doit être placé dans un endroit caché et peu visible. 2 - Couper (épointer) les griffes permet de limiter les dégâts par les griffages, mais ne les empêche pas. Réponse : Spoiler: 1 FAUX - 2 VRAI Explications : Spoiler: Pour que votre chat utilise volontiers le griffoir que vous lui avez acheté (ou confectionné), trois conseils utiles : - Le griffoir doit être placé dans un lieu visible, proche de l'endroit où dort le plus souvent votre chat. En effet, les griffages constituent un marquage "visuel" qui indique éventuellement à un éventuel congénère qu'il ne faut pas s'approcher de l'endroit, sous peine d'agression. - L'utilisation de substances olfactives attractives pour les plus récalcitrants est utile : frottez la partie griffoir avec une olive, des noyaux d'olive, de l'herbe à chat séchée. - Bien choisir un griffoir n'est pas forcément celui dont l'espace repos est assorti à votre décoration intérieure. Ce n'est pas pour rien qu'il existe différents modèles et sortes... Ce n'est pas à vous que le griffoir est destiné mais à votre chat... C'est lui qui décide... Cela peut être une simple bûche de bois (en général les chats aiment bien), un tapis (en sisal le plus souvent) ou un paillason, du carton (il existe des griffoirs cartonnés dans lesquels est incorporée de l'herbe à chat séchée), ou un quelconque arbre à chat du commerce. L'emplacement doit aussi être stratégique. Comme indiqué, près de l'endroit où votre chat dort le plus souvent est ce qui est généralement recommandé... Mais, pour certains chats ne n'est pas suffisant... ou pas adapté surtout quand de mauvaises habitudes ont été prises... Dans de tels cas, il convient de positionner le griffoir devant le lieu où votre chat a pris l'habitude (mauvaise) de faire ses griffes. Et parfois, il en faut plusieurs... Ensuite quand les bonnes habitudes sont ancrées, on peut sans risque enlever les griffoirs surnuméraires les uns après les autres, progressivement.... B - Votre chat fait ses griffes un peu partout, de manière presque convulsive... - Un comportement de griffades excessives est caractéristique d'un chat souffrant d'anxiété. Réponse : Spoiler: VRAI Explications : Spoiler: Plus un chat angoisse, plus il a tendance à effectuer des marquages d'alarme, dont le comportement des griffages fait partie (celui de la "malpropreté" aussi). Les accoudoirs de canapé sont souvent les "victimes" des griffes pour deux raisons : - Les griffages sont effectuées à proximité de l'aire de repos et les chats dorment souvent sur les canapés ! - Les lignes verticales du tissu des canapés (motif du tissu ou trame de l'étoffe) favorisent les griffades car elles évoquent pour votre chat des traces de griffades ! On peut aussi ajouter, l'emplacement de votre fauteuil ou canapé... S'il est positionné à proximité de son arbre ou griffoir... Autrement dit, votre lieu de repos devrait être éloigné de celui du votre chat (même si celui-ci emprunte occasionnellement le vôtre...) J'ai personnellement résolu ce problème en déplaçant quelque peu le fauteuil et pour décourager ma tribu de minous j'ai mis sur le canapé de grands sacs poubelles pour le recouvrir entièrement et par dessus je mets un petit plaid (idem pour le canapé). Cela ne les empêche pas totalement, mais ils squattent moins le fauteuil ! Et même pas du tout si je laisse dessus un objet, comme une boîte haute... Quand je mets une boîte basse, type boîte de chaussures... Ils se couchent dessus ! C - Votre chat mordille tout ce qu'il trouve, fils électriques, anses de sac... 1 - Un chat ayant été sévré trop tôt peut se mettre à mastiquer des objets et mordiller les doigts. 2 - C'est pour se faire les dents qu'un chat mordille du plastique ou des câbles électriques, par exemple. Réponses : Spoiler: 1 VRAI - 2 FAUX Explications : Spoiler: Normalement, un chat bien équilibré, ne mâchonne pas les fils électriques ou les sacs en plastique. En revanche, un chat mal materné les deux premiers mois de sa vie conserve souvent une activité orale hypertrophiée : il tète parfois, mordille souvent les doigts ou lèche beaucoup. Généralement, la plupart de ces chats souffrent d'hyperactivité / hypersensibilité et peuvent même avoir tendance à la boulimie : ils mâchonnent des objets assez "élastiques" comme les fils électriques et parfois même ingèrent des corps étrangers (fils de sacs poubelles) = risques d'occlusion intestinale élevés. Si en dépit de tous vos efforts, votre chat a conservé ce type de comportement, il est indispensable de consulter un vétérinaire comportementaliste pour le soigner car une occlusion intestinale peut avoir de très graves conséquences : la mort ! si elle n'est pas repérée suffisamment tôt... J'ai une remarque à faire : personnellement je pense qu'un jeune chaton peut être attiré par les fils électriques qui traînent pour jouer et pas seulement pour mastiquer : c'est l'occasion qui fait le larron. Avant l'arrivée de mes deux derniers chats, je n'avais jamais constaté que des chats pouvaient s'en prendre aux fils électriques... Consciente du danger, il suffit que le fil soit transpercé pour que les chats prennent un sérieux coup de jus : brûlure ou pire, j'ai entrepris de les éduquer... D'abord dès que je m'absentais, ils étaient mis dans une pièce dépourvue de branchements apparents. Lorsque j'étais présente, j'émettais des bruits afin de les distraire de leur action ou, quand nécessaire, leur envoyait de petites boules de papier (préparées en avance) sans montrer que c'était moi l'envoyeur ! En l'espace de 2 à 3 semaines, cette mauvaise manie leur est passée... J'ai aussi une remarque à propos du maternage. J'ai eu un chaton qui est resté toute sa vie avec sa mère... Une maman hors pair et qui avait la fâcheuse habitude de mâchonner tout ce qui était plastique... C'était un chat placide et adorable répondant au nom de Léo, il était d'un naturel calme et sociable et plutôt bien dans ses poils... Il est mort à 3 ans 1/2 des suites d'une maladie congénitale des reins et de l'appareil urinaire... (rien à voir avec des calculs... selon les analyses qui ont été faites.) D - Votre chat, a l'air d'apprécier vos vêtements, et de préférence ceux en laine... Vous le regardez avec attendrissement téter quand tout à coup vous découvrez qu'à force d'être tété votre vêtement a rendu l'âme : il est troué ! - Un chat qui fait des trous dans les pulls en les suçant est signe qu'il ne mange pas assez. Réponse : Spoiler: FAUX Explications : Spoiler: Figurez-vous qu'un nom a été donné à cette manie : "le wool sucking" ou syndrome du chat qui mange la laine. Les propriétaires de chats atteints par ce syndrome retrouvent souvent leurs vêtements troués, comme s'il s'agissait d'énormes trous de mites. Certains chats vont même jusqu'à voler des vêtements dans le panier à linge ou attrapent les rideaux pour les mâchonner. Là encore, il est dit que les chats qui mangent les tissus ont un comportement oral hypertrophié qui se rencontre chez les chats mal maternés avant l'âge de 2 mois. Ce comportement est pathologique et doit être pris en charge par un vétérinaire comportementaliste. Je tiens à préciser que j'ai l'avis d'un vétérinaire (le mien depuis 25 ans) qui m'a indiqué, à propos d'un chat qui avait cette habitude, que certains d'entre-eux ont du mal à couper le cordon ombilical... et qu'ils retrouvent dans l'action de téter un objet (vêtement, jouet...) un sentiment de bien-être comme lorsqu'ils tétaient leur mère, quand celle-ci refuse ou n'est plus présente... En fait que l'objet en question était une sorte de doudou, à l'instar de certains bébés humains ! Source : décodez le langage de votre chat (Valérie Dramard) et mes commentaires personnels.
  10. Un lot de deux melons s'est vendu un million de yens (10 000 euros) jeudi lors d'une vente aux enchères dans le nord du Japon, un prix élevé mais, crise oblige, qui est très loin du record établi en 2008. Image : Le Point.fr Un acheteur inconnu a emporté la paire de melons Yubari, à la chair orange, au premier jour de la saison des ventes à Sapporo, dans l'île septentrionale de Hokkaido. En 2008, un lot identique de deux melons produits dans l'ex-ville minière de Yubari (nord) s'était vendu aux enchères 2,5 millions de yens. Au Japon, où une simple pomme peut coûter plus de 4 euros et un panier de cerises environ 80 euros*, les consommateurs sont habitués à payer le prix fort pour des fruits de qualité. ----->]*Je ne sais pas où ces prix ont été relevés... Car, l'année dernière, durant mon séjour au Japon, nous avons consommé des fruits et avons payé des prix proches de ceux pratiqués ici, en France ! Le Point.fr 17/05/2012
  11. Première pagaille sur la Croisette, mercredi matin, avant même le coup d'envoi du 65e Festival de Cannes : l'humoriste britannique Sacha Baron Cohen a fait son show en apparaissant en dictateur, le personnage qu'il interprète dans son prochain film, "The Dictator". Image : Le Point.fr Inspirée par l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein, cette comédie satirique et déjantée réalisée par Larry Charles (sur les écrans français le 20 juin), raconte "l'histoire héroïque d'un dictateur qui a risqué sa vie pour s'assurer que la démocratie n'arrivera jamais dans un pays si amoureusement opprimé", selon la Paramount. Devant des dizaines de photographes de presse, cameramen et badauds rassemblés devant le Carlton, l'un des palaces cannois, Sacha Baron Cohen s'est offert une promenade sur la Croisette à dos de dromadaire aux couleurs du héros du film, et rebaptisé Oussama, provoquant d'importantes difficultés de circulation et mettant les policiers municipaux à rude épreuve. Dans une cohue indescriptible, le faux dictateur s'est installé à la terrasse d'un café de la Croisette, après être descendu de son dromadaire. Agrémenté d'une longue barbe postiche, Sacha Baron Cohen version dictateur s'est ensuite rendu dans une boutique de prêt-à-porter de luxe, toujours suivi par une nuée de journalistes et de curieux. Il en est ressorti avec un foulard orange qu'il a offert aussitôt à son dromadaire loué pour l'occasion par la Paramount. Devant les journalistes, Sacha Baron Cohen a fait dire à son personnage de dictateur "qu'il avait financé la campagne de François Hollande à hauteur de 500.000 euros", avant de saluer "le courageux manque d'action des Nations Unies contre Assad" (NDLR : Bachar el-Assad, président de la Syrie). Le dictateur plus vrai que nature a assuré qu'il n'était pour rien dans la foudre qui a touché mercredi l'avion de François Hollande. "Ce n'est pas moi!", a-t-il déclaré solennellement, en surnommant le nouveau président de la République "Hollandaise". Lors de la dernière cérémonie des Oscars à Hollywood, Sacha Baron Cohen était apparu une première fois en dictateur dans le but de répandre sur le tapis rouge les cendres "de feu son ami Jim Jong-Il", le défunt leader nord-coréen. Le Point.fr 16/05/2012
  12. Dans un article de l’American Scientist, l’anthropologue américain Pat Shipman suggère que la domestication du chien, attestée dès -32.000 ans en Eurasie, aurait pu fournir à Homo sapiens un avantage décisif sur l’homme de Néandertal dans la compétition qui a fini par éliminer le second et permis au premier de conquérir le monde. L’anthropologue Pat Shipman a compilé et analysé les données scientifiques concernant d’une part la domestication du chien par l’homme anatomiquement moderne, et d’autre part l’essor prodigieux de ce dernier au détriment de l’homme de Néandertal, qui l’a côtoyé durant quelques millénaires en Eurasie avant de disparaître. Selon le chercheur, hommes et chiens, seules espèces, pratiquement, à partager le caractère physique que constitue le ‘blanc’ de l’œil, auraient très tôt su se comprendre via des indices non verbaux. Le canidé, en aidant l’homme à trouver, ramener et transporter le gibier (ainsi que du matériel), aurait alors permis à sapiens de garder son énergie pour la chasse proprement dite. Important matériellement mais aussi psychologiquement – comme en témoignent les dents de chien parfois trouvées sur des colliers et l’absence de représentations de ces canidés dans l’art rupestre, qui les distingue des autres animaux – le "meilleur ami de l’homme" lui aurait donc donné un avantage décisif – si léger soit-il – dans la compétition contre Néandertal dans l’exploitation des territoires eurasiens. Maxisciences 16/05/2012
  13. Vivant dans les forêts montagneuses australiennes, le wombat est frappé par une maladie ravageuse qui s'attaque à son foie. Celle-ci serait engendrée par l'héliotrope, une plante toxique vers laquelle l'animal se serait tourné en raison du manque de végétation dont il a l'habitude de se nourrir. Petit marsupial vivant en Australie, le wombat à nez poilu voit sa population décimée par une maladie du foie. Les chercheurs ont d'abord pensé que les animaux souffraient de la gale, après les avoir vus perdre leur fourrure puis mourir de faim et de déshydratation. Mais c'est en réalité une plante qui serait à l'origine de leur mal. La végétation dont ils ont l'habitude de se nourrir se raréfiant, les wombats auraient commencé à manger de l'héliotrope. Or cette plante, surnommée "mauvaise herbe de pomme de terre", est toxique. "Nous pensons qu'il pourrait s'agir d'une tentative de trouver suffisamment de végétation, les poussant à consommer d'autres plantes comme les mauvaises herbes, en particulier l'héliotrope, qui a ensuite un effet délétère sur le foie", a expliqué le docteur Boardman dans un entretien accordé à la radio ABC et rapporté par l'AFP. En plus de s'attaquer au foie des marsupiaux, cette plante semble rendre les wombats plus sensibles aux rayons du soleil. Pour l'heure, aucune menace de disparition ne pèse sur l'espèce. Toutefois les chercheurs émettent une alerte. Cette menace pourrait devenir réelle pour la population des Murraylands, région située autour de la ville Adelaïde. Pour l'éviter, leur habitat doit retrouver une quantité suffisante de la végétation endémique dont les marsupiaux se nourrissent, explique Wayne Boardman. Aujourd'hui, 85% des la population de la région serait touchée par cette maladie du foie. Maxisciences 16/05/2012
  14. La suie, composée de particules de carbone émises par nos cheminées et nos véhicules, reste mal connue malgré un impact majeur sur la santé et le climat, a souligné mercredi l'organisme chargé de quantifier les polluants dans l'air en France, qui s'intéresse désormais de plus près au sujet. La France disposera pour la première fois d'un relevé spécifique pour cette catégorie de polluants dans son inventaire national de 2013, indique à l'AFP Jérôme Boutang, directeur général du Citepa (Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique). "Le +black carbone+ ou +carbone suie+ est un ensemble de particules qui attirent l'attention en ce moment car elles sont à l'intersection des problématiques de santé et du changement climatique", souligne-t-il. En février, les Etats-Unis ont posé les bases d'une coalition de plusieurs pays destinée à lutter contre les polluants à courte durée de vie, catégorie incluant notamment la suie mais aussi le méthane. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait alors cité un rapport de l'ONU selon lequel "l'élimination de ces sources de pollution d'ici à 2030 permettrait de réduire de 0,5 degré Celsius la hausse prévue de 1,0 degré du réchauffement de la planète d'ici à 2050". "Se concentrer sur les polluants à courte durée de vie présente un avantage: si nous pouvons les réduire de manière significative, nous aurons des effets sur notre climat à relativement court terme", avait-elle assuré. En raison de la durée de vie très longue du CO2 dans l'atmosphère (une centaine d'années), les actions contre ce gaz, principal responsable du changement climatique, ne peuvent avoir des résultats qu'à long terme. La lutte contre la suie est donc "complémentaire", selon le Citepa. D'une durée de vie de 3 à 8 jours, ces particules sont émises par le chauffage au bois et le transport routier dans les pays développés mais aussi par les fours de cuisson au bois et le brûlage des déchets verts dans les pays en développement. "La première étape, c'est de quantifier ces émissions de carbone suie, ensuite vous pouvez agir dessus", note M. Boutang, soulignant que le Citepa, outre ce travail d'inventaire, participe au niveau international à des travaux de recherche sur les techniques permettant d'en réduire les émissions. Sciences et Avenir 16/05/2012
  15. Contrairement à ce que leur allure peut laisser croire, la famille des tortues n'est pas une proche cousine des lézards et des serpents. Selon une étude publiée mercredi, c'est avec les crocodiles et les oiseaux qu'elle partage un très lointain ancêtre commun. Les tortues ont beau progresser lentement, le chemin qu'elles ont parcouru depuis 200 millions d'années reste l'un des derniers mystères de l'évolution des vertébrés. Historiquement, sur la base de certaines caractéristiques physiques (morphologie du crâne, carapace, etc.) les tortues étaient considérées comme ayant très tôt divergé des autres reptiles, dont elles auraient constitué les représentants les plus anciens. Puis d'autres études anatomiques les avaient rattachées aux lépidosaures (signifiant "lézards à écailles" en grec ancien), un vaste groupe d'espèces englobant tous les lézards et serpents ("squamates") ainsi que les tuatara, proches parents dont il ne subsiste actuellement que deux espèces en Nouvelle-Zélande. Les progrès récents de l'étude moléculaire des espèces, fondée sur la génétique, ont encore un peu plus bouleversé l'arbre généalogique ("phylogénétique" disent les spécialistes de l'évolution) des tortues. L'analyse de leur ADN les avait fait passer de la branche des lépidosaures à celle de leurs cousins "archosaures": les grands-pères des dinosaures ayant vécu voici 250 millions d'années et dont sont issus tous les crocodiles et les oiseaux actuels. Sauf qu'une récente étude génétique fondée sur d'autres marqueurs les avait ramenées sur la branche des lépidosaures. Soucieuse de dissiper ces contradictions, et d'éviter aux pauvres tortues un inconfortable grand écart généalogique, une équipe de biologistes américains a utilisé une nouvelle méthode: trouver des éléments génétiques similaires présents dans toutes les espèces concernées ("éléments ultra-conservés" ou UCE), étudier l'ADN qui leur est associé et comparer le tout pour tenter de reconstruire l'histoire de leur évolution. Nicholas Crawford, de l'Université de Boston, et ses collègues ont donc passé dans cette savante moulinette le serpent des blés (Pantherophis guttata), la tortue à cou caché d'Afrique (Pelomedusa subrufa), la tortue peinte (Chrysemys picta), l'alligator d'Amérique (Alligator mississippiensis), le crocodile marin (Crocodylus porosus) et le tuatara (Sphenodon tuatara). Afin de préciser leur analyse, ils ont ajouté dans cet étrange cocktail génétique des extraits d'UCE de coq sauvage (Gallus gallus), originaire du sud-est asiatique et à l'origine de toutes les poules domestiques, un peu de Diamant mandarin (Taeniopygia guttata), un oiseau très répandu en Australie, un zeste d'Anole vert (Anolis carolinensis), une espèce de lézard des Etats-Unis, le tout saupoudré de génome humain (Homo sapiens). Les chercheurs ont abouti à 1.145 UCE. Et l'analyse comparée de ces témoins génétiques de l'histoire des espèces fournit selon eux la "preuve écrasante" que les tortues sont bien issues des "archosaures". "Etant donné que les UCE sont conservés à travers la plupart des groupes de vertébrés, et qu'on les trouve également chez certaines moisissures et insectes, notre approche est généralisable au-delà du seul cas de cette étude et elle est pertinente pour résoudre de vieilles énigmes sur l'évolution de la vie", assurent les auteurs de l'étude, publiée dans la revue Biology Letters de l'Académie des sciences britannique. Sciences et Avenir 15/05/2012
  16. Dix cornes de rhinocéros ont été saisies au domicile d'un Vietnamien dans la nuit de mardi à mercredi à Johannesburg, où elles étaient cachées dans la penderie et les placards, a indiqué la police sud-africaine. La perquisition a eu lieu dans le quartier de Bedforview sur la base d'"une information que nous avons reçue", a précisé à l'AFP un porte-parole, le colonel Vishnu Naidoo. "Nous avons trouvé 10 cornes de rhinocéros et une défense d'éléphant", a-t-il ajouté, sans pouvoir préciser dans l'immédiat la profession officielle du suspect, ni son identité. "Apparemment il était impliqué dans des activités criminelles car on a aussi retrouvé des passeports et l'équivalent de 5 millions de Rands (469.000 euros) en liquide dont des dollars américains", a précisé M. Naidoo. Le suspect doit être présenté à la justice jeudi. Son apparte-ment "n'était pas luxueux mais plutôt chic et bien rangé. Les cornes n'étaient pas emballées mais manifestement cachées, dans les placards et la penderie", a-t-il ajouté. La corne de rhino se vend à prix d'or en Asie, où elle est considérée comme un remède miracle ou un aphrodisiaque, et ce trafic extrêmement lucratif attire des contrebandiers du monde entier. Le braconnage des rhinocéros, dont la seule Afrique du Sud abrite 70 à 80% des spécimens, a explosé depuis trois ans et plus de 200 ont été tués depuis janvier 2012, soit plus d'un par jour, la plupart dans le célèbre parc animalier du pays, le Kruger. Sciences et Avenir 16/05/2012
  17. Comme annoncé précédemment, le 16 avril dernier, au Japon, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de Fukushima ont rouvert dans l’indifférence générale. Dans certains secteurs la radioactivité est encore supérieure à la limite fixée pour l’évacuation ! Sciences et Avenir a suivi le retour hésitant des sinistrés de Fukushima dans les villes fantômes. Minori, 11 ans, enjambe les fondations de la maison de sa grand-mère, emportée par la vague de 14 mètres du 11 mars 2011. Au milieu d’un paysage dévasté, la fillette et son frère cadet sautent d’une poutre à l’autre, sous le regard de leurs parents. Scène impensable il y a quelques semaines, des enfants s’amusent au cœur de la zone interdite, à 11 kilomètres seulement de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. «C’est une bonne chose qu’ils aient rouvert l’accès à Odaka [un district de la ville de Minamisoma], estime Masayuki Koshita, 39 ans, le père de Minori. C’est ma terre natale. Je voulais que les enfants voient ce qu’elle était devenue à cause du tsunami». Les parents seraient-ils inconscients? Pas que l’on puisse dire. Dans cette frange du bord de mer située au nord de la centrale nucléaire, les niveaux de radioactivité sont faibles : entre 0,1 et 0,4 microsievert/heure (1), selon des mesures de la mairie de Minamisoma. 16.000 habitants peuvent revenir chez eux, sans y dormir Dans l’indifférence générale, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de la centrale nucléaire ont rouvert avec le feu vert du gouvernement japonais. Après les communes de Kawauchi et Tamura le 1er avril, la partie fermée de Minamisoma, la plus grande ville de la région avec 70.000 habitants (2), est de nouveau accessible depuis le 16 avril. Entre ces trois communes, quelque 16.000 personnes – sur les plus de 110.000 personnes évacuées des alentours de la centrale nucléaire- ont la possibilité de revenir chez elles. A Minamisoma, le check-point de police qui interdisait strictement l’entrée de la zone a été décalé de 20 à 10 kilomètres de la centrale nucléaire. Rien de moins. Pour le moment, les résidents n’ont toutefois pas le droit de passer la nuit dans l’ancienne zone interdite. Mais en-dehors de cette importante restriction, il n’existe pas de limitation de temps ni de mesure de radioprotection particulière (port d’un dosimètre, d’une combinaison radiologique ou d’un masque par exemple). Les voitures circulent librement, des résidents commencent à nettoyer et réparer leurs maisons, laissées à l’abandon depuis le 12 mars 2011, au lendemain du séisme et du tsunami qui ont déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima. Dans un semblant de normalité, un haut-parleur diffuse même de la musique traditionnelle japonaise dans une rue du centre-ville d’Odaka, un district de Minamisoma. De passage dans leur ancienne maison où l’eau et l’électricité sont toujours coupées, la petite Minori, son frère et ses parents, retrouvent des patins à roulette, des livres et des peluches. A la suite de mesures aéroportées de radioactivité au sol (réalisées avec un détecteur de rayons gamma) le 30 mars dernier, le gouvernement - qui administre la zone interdite autour de Fukushima - a divisé la ville de Minamisoma en trois zones : - Un petit secteur montagneux, où la radioactivité dépasse les 50 millisieverts par an, est resté interdit. - Le gouvernement a rouvert la partie où la radioactivité est inférieure à 20 millisieverts par an, soit le niveau autorisé pour un travailleur du nucléaire en France. - Fait plus surprenant, il a aussi rouvert le secteur où la radioactivité est comprise entre 20 et 50 millisieverts, plus à l’intérieur des terres. Cette décision bouleverse totalement les mesures de radioprotection prises par les autorités japonaises car la limite des 20 millisieverts – un niveau jugé élevé par nombre d’observateurs - servait jusqu’à présent de référence pour ordonner l’évacuation d’une zone dans les environs de la centrale nucléaire. Il s’agissait en quelque sorte du niveau de sûreté décidé par le gouvernement en cette période de crise. «Ça dépasse l’imagination d’autoriser les gens à revenir à un tel niveau de radioactivité, lance Yamaguchi, l’un des directeurs du Centre d’information des citoyens sur le nucléaire. On ne devrait pas rouvrir les zones où la radioactivité dépasse un millisievert/an (3)». «Nous ne pensons pas qu’il soit dangereux de rouvrir la zone au-dessus de 20 millisieverts/an car les résidents n’ont pas le droit de se réinstaller chez eux, répond Kiyomi Sakuma, membre de la cellule en charge des résidents évacués de l’accident nucléaire, qui dépend du gouvernement. Les résidents ne seront autorisés à se réinstaller définitivement que dans les endroits où la radioactivité est inférieur à 20 millisieverts». Selon Kosuke Ito, de l’association The frontier Minamisoma, «les niveaux mesurés à Minamisoma sont globalement bien inférieurs à ceux mesurés dans la ville de Fukushima ou de Koriyama [pourtant situées à 60 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima]. Le principal risque pour les habitants de Minamisoma serait qu’un accident intervienne sur la piscine de stockage des barres de combustibles usés du réacteur numéro 4». Perchée à une trentaine de mètres de sol et chargée de barres de combustibles usagées, la piscine du réacteur numéro 4 est la première source d’inquiétude de l’opérateur de la centrale nucléaire et du gouvernement nippon. «Il s’agit aujourd’hui du point le plus sensible, confirme un spécialiste qui suit la crise depuis l’origine. Mais des mesures ont été prises pour renforcer cette piscine qui a déjà résisté au séisme du 11 mars et aux répliques successives. Donc je ne pense pas qu’elle présente un danger immédiat». La réouverture rapide de Minamisoma tient d’abord et avant tout à la volonté de fer du maire, Katsunobu Sakurai. C’est cet élu qui a convaincu le gouvernement de lever la barrière des 20 kilomètres autour de la centrale. «Pour le moment, seules les villes dont les maires étaient les plus motivés et les plus combatifs pour faire revivre leur communes ont rouvert, confirme Kiyomi Sakuma, membre de la cellule chargée des réfugiés du nucléaire. Le gouvernement attend d’être sollicité par les collectivités locales pour rouvrir une ville». La politique dirigiste de protection des riverains de la centrale est donc en train de céder la place à des décisions de compromis, prises au cas par cas avec les autorités locales. Pour la mairie de Minamisoma, il fallait absolument rouvrir la zone pour espérer reconstruire. Et le chantier est considérable. Même si la frontière des 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire a disparu, la différence est brutale entre l’extérieur et l’intérieur de l’ancienne zone interdite. Passé la limite, des voitures gisent sens dessus-dessous au bord des routes, les maisons éventrées par le tsunami n’ont pas été démantelées et de nombreuses routes sont fissurées ou tout simplement fermées, certaines d’entre elles plongent brusquement dans des zones encore inondées. Les ravages du séisme et du tsunami sont visibles comme au premier jour. Très peu de foyers sont raccordés à l’eau courante. Lors de leur séjour dans la zone, les résidents sont priés d’emporter de l’eau pour leur consommation et d’utiliser des sanitaires temporaires installés ici et là. Même si l’éclairage public fonctionne, peu de maisons ont demandé le rétablissement du courant auprès de la compagnie électrique régionale. La mairie espère terminer les travaux de reconstruction en août 2013. Reste la question, épineuse, de la décontamination. Le gouvernement a prévu de commencer à décontaminer les zones les plus radioactives, vers les montagnes, et d’évoluer progressivement vers les zones les moins touchées. «C’est une façon d’éviter que de l’eau contaminée ruissèle et recontamine les zones moins radioactives vers le bord de mer», explique Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Les forêts ne seront toutefois pas concernées par les opérations de décontamination ce qui limite sérieusement cette logique. De juillet 2012 à avril 2014, le gouvernement compte décontaminer les zones où la radioactivité dépasse 1 millisievert/an. Mais la tâche s’annonce compliquée : «nous avons du mal à trouver un centre de stockage temporaire dans la région, admet Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Personne n’en veut près de chez lui. Et la question du centre de stockage définitif qui devait être installé à Futaba [une ville très contaminée située à moins de 5 kilomètres de la centrale] n’est pas réglée». Même sans opération de décontamination, le gouvernement prévoit une réduction naturelle rapide de la radioactivité grâce au temps de demi-vie des radionucléides. Le césium 134 qui a une demi-vie de 2 ans devrait voir sa radioactivité s’atténuer en premier, suivi de loin par le césium 137 dont la demi-vie est de 30 ans. Selon les projections publiées sur le site Internet du Ministère de l’Economie, la radioactivité passera pratiquement partout sous la barre 20 millisieverts/ an à Minamisoma d’ici 2022, même sans mesure de décontamination. La renaissance de la zone interdite sera longue et compliquée. Les autorités locales ont du mal à donner une date de réouverture complète et définitive. Même si les autorités parvenaient à déblayer les débris, rétablir les infrastructures et à décontaminer, il n’est pas certain que les habitants souhaitent se réinstaller. «Peut-être que 30 à 40% des gens vont revenir", prévoit Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Le gouvernement répète que sa politique repose en grande partie sur le libre-arbitre des habitants. A eux de décider s’ils veulent revenir ou non et à quels niveaux de radioactivité ils souhaitent s’exposer. Les couples avec enfants se retrouvent confrontés à un dilemme ingérable entre le souhait de quitter des logements temporaires exigus et la santé de leur progéniture. «Je ne pense pas me réinstaller chez moi avec les enfants, confie Masayuki Koshita, le père de Minori, 11 ans. Si jamais les autorités ne garantissent pas des niveaux de radioactivité similaires à ceux d’avant la crise, nous ne reviendrons pas. Même lors de nos visites depuis le 16 avril, on évite de rester trop longtemps pour exposer les enfants». Dans une rue du centre-ville d’Odaka, un district de la ville de Minamisoma, un couple d’antiquaires est partagé. «Je suis revenue pour prendre soin du cimetière de mes ancêtres et aussi parce que mon mari a beaucoup insisté, raconte Michiyo Sato, 64 ans, de fines lunettes sur le nez, en redressant une statue dans la boutique. Mais je ne veux pas vivre dans une ville fantôme où il n’y aurait pas d’enfants. Même nos petits-enfants préfèrent ne pas nous rendre visite ici». 1) 0,1 à 0,4 microSV/heure équivalent à entre 0,9 et 3,5 millisieverts/an. (2) Ils étaient 70.000 avant l’accident mais beaucoup ont fui après l’accident nucléaire du 11 mars 2011. Ils ne sont aujourd’hui plus que 44 000 à vivre à Minamisoma. (3) La réglementation française fixe à 1 millisievert par an la dose maximale admissible résultant des activités humaines en dehors de la radioactivité naturelle et des doses reçues en médecine. Sciences et Avenir 16/05/2012
  18. L'horizon se dégage pour Total: le géant pétrolier français a réussi à arrêter la fuite de gaz qui l'avait obligé fin mars à évacuer une plateforme en mer du Nord. "Total a annoncé mercredi que l'intervention conduite sur le complexe d'Elgin a permis de stopper la fuite", a déclaré le groupe pétrolier dans un communiqué. Cette intervention, qui avait été lancée mardi en début de matinée, et est baptisée "top kill" dans le jargon des ingénieurs pétrolier, consistait à injecter de la boue lourde (ou boue de forage, un mélange d'eau et d'argile présentant une forte densité) dans le puits d'où s'échappait du gaz naturel, afin de le colmater. Selon Total, la fuite a été stoppée 12 heures après le lancement de cette intervention. La plateforme d'Elgin, ou travaillaient plus de 200 personnes, avait été évacuée le 25 mars après la détection de la fuite de gaz, dont l'origine se situait à environ 4.000 mètres en-dessous du plancher marin, dans une strate distincte d'un gisement gazier exploité par Total. La fuite a relâché jusqu'à 200.000 m3 de gaz naturel (ou méthane) par jour initialement, un débit qui s'est progressivement réduit jusqu'à un quart de ce niveau. Cette fuite, "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans" selon Total, avait fait craindre le pire pendant les jours qui avaient suivi l'évacuation. En effet, une torchère était restée allumée au sommet de la plateforme évacuée, faisant craindre que le nuage de gaz naturel qui s'échappait du puits défaillant ne s'enflamme et ne provoque la destruction des installations. Mais la flamme avait fini par s'éteindre une semaine après l'évacuation, éloignant ce scénario du pire. A l'heure du bilan, cet incident sans dégâts humains ni environnementaux --si ce n'est des émissions indésirables de gaz à effet de serre-- s'avère surtout une catastrophe pour le cours de Bourse du groupe, qui est la plus grande entreprise de France par la capitalisation boursière. La crainte d'une destruction de la plateforme, d'éventuels dégâts environnementaux et de l'arrêt définitif de l'extraction du gisement d'Elgin, qui avec le champ voisin de Franklin est l'un des principaux actifs de Total en mer du Nord, a fait fondre de jusqu'à 8 milliards d'euros la valeur boursière de Total, dans la semaine qui avait suivi l'incident. Et son cours a continué depuis à reculer. Même si le groupe a échappé au pire, il va hériter d'une facture salée. Le PDG de Total Christophe de Margerie, reconduit vendredi pour un nouveau mandat de trois ans par ses actionnaires, a estimé que cette fuite devrait coûter globalement entre 300 et 400 millions de dollars (entre 230 et 310 millions d'euros environ) au groupe. L'essentiel de cette note, soit environ 300 millions de dollars, proviendra du manque à gagner entraîné par la suspension de l'extraction du gisement d'Elgin et de celui adjacent de Franklin, le reste correspondant aux opérations pour arrêter la fuite. Et, même si le groupe a largement les moyens de régler la note (il a dégagé l'an dernier un bénéfice net ajusté de 11,4 milliards d'euros), cet incident a amputé sensiblement sa production d'hydrocarbures, par ailleurs pénalisée cette année par les sabotages à répétition d'un gazoduc au Yémen et une autre fuite de gaz intervenue au Nigeria. Total espère pouvoir reprendre l'exploitation du complexe d'Elgin/Franklin avant la fin de l'année et a prévenu que s'il n'y parvenait pas, sa production annuelle d'hydrocarbures risquait d'être stable par rapport à 2011, alors qu'il veut l'augmenter de 2,5% par an en moyenne entre 2010 et 2015. Sciences et Avenir 16/05/2012
  19. Merci... pour Rex, Black et leur maître Daniel. J'ai écrit tous azimuts, j'ai juste reçu un accusé réception de l'agglomération de la ville. J'ai écrit également à la Fondation Brigitte Bardot en lui donnant tous les liens (pour 30 millions d'amis, échecs répétés de l'envoi), j'ai envoyé aussi des mails à d'autres associations, j'en ai contacté d'autres par MP sur leur site... Je me pose beaucoup de questions sur tous les courriers (mails) restés sans réponse... Même la fourrière ne répond pas... ! Merci pour votre aide... Plus nous serons nombreux(ses) à agir, plus nous pourrons espérer voir la situation s'améliorer pour Rex et "sa" famille.
  20. Urgence Animaux vous propose une action de sauvetage en faveur de l'association Le Chat Libre de Cordes-Gaillac et ses environs. Le Chat Libre de Cordes-Gaillac et Environs (LCLCGE) a, depuis sa création en février 2007, fait stériliser et identifier 1928 animaux dont 1923 chats et 5 chiens. De précaire, la situation est devenue dramatique pour l'association Le Chat Libre de Cordes-Gaillac et Environs. Sauvez les 173 chats !. En effet, plus de 12.000 euros de factures vétérinaires restent impayés pour 2011 et nous avons déjà 9.000 euros de dettes pour ce premier trimestre 2012 ". COMMENT FAIRE POUR AIDEZ LE CHAT LIBRE DE CORDES ? 1 .Effectuez vos 4 clics par jour grâce à nos sponsors "GRATUIT" 2 .Regardez nos vidéos sponsorisées placé à droite, en bas et au centre "GRATUIT" 3 .Appelez le numéro de soutien grâce aux opérateurs 4 .Offrez un don en faveur de l''animal 30€ = 1 chat sauvé. Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à la page dédiée à l'Association pour voir les différentes formes d'aides possibles et participer à l'action de sauvetage en cours... Merci pour l'asso et merci pour les petits poilus ! le SOS de l'association - 173 chats sont en permanence accueillis dans des familles (80 en région parisienne) et pris en charge par l'association. - Une soixantaine de chats libres stérilisés, identifiés, soignés par nos soins, sont quotidiennement nourris dans la rue par des bénévoles. - Tous nos animaux vivant au-dehors bénéficient d'abris construits également par nos soins, étanches comme il se doit et dont la paille est régulièrement changée. - Tous les animaux passés par l'association sont vaccinés contre le typhus (à moins de contre-indications vétérinaires) et régulièrement vermifugés. Nous faisons pratiquer l'euthanasie le moins possible (15 euthanasies d'adultes en fin de vie et euthanasie de deux portées de chatons d'un jour - et dont les mères étaient malades) et faisons toujours de notre mieux pour donner aux animaux que nous aidons toutes les possibi-lités de soins et de bonne vie. Très régulièrement, nous aidons des personnes dépassées par un trop grand nombre de chats (fermes, grands-mères nourrisseuses et sans-le-sou, quartiers HLM, protecteurs indépendants, etc.) à faire stériliser les animaux dont elles s'occupent et les aidons à replacer si nécessaire, les chats adoptables (chatons et chats en voie de sociabilisation). Nous recueillons aussi des chats abandonnés ou des chats en danger - même inadoptables. - En région parisienne, nous participons aux sorties de fourrière et effectuons quelques trappages signalés par des particuliers aux abois. La plupart de nos chats sont accueillis dans deux grandes maisons: l'une en location à Gaillac, l'autre à côté de Fontainebleau, et où demeurent des bénévoles de l'association car les animaux ne doivent jamais rester seuls. Certains chats souffrant de pathologies plus lourdes - insuffisance rénale, leucose, cancer, sida - sont accueillis en petits comités chez des bénévoles choisis et chaleureux, afin d'être soignés et surveillés dans des conditions de vie adaptées à leurs handicaps. Notre engagement à l'égard de nos animaux ne s'arrête pas à la signature du contrat d'adoption et au remboursement des frais vétérinaires. - Nous les suivons dans leurs nouvelles vies en demandant régulièrement de leurs nouvelles, - effectuons des visites surprises surtout lorsque le contact avec l'adoptant semble avoir été coupé, - et récupérons systématiquement nos chats lorsqu'ils se trouvent dans des situations délicates (minets récupérés par une fourrière mais qu'on nous certifie "avoir sur les genoux" ou chats dont on ne veut plus après les avoir soi-disant tant aimés, loulous ne s'adaptant pas à leurs nouvelles familles ou ne faisant finalement plus "l'affaire" avec les envies capricieuses de leurs "parents", etc.). Dans la mesure du possible, nous effectuons une prévisite de l'habitat futur de notre protégé (vérification de la sécurité des ouvertures, de l'environnement, etc.) avant toute adoption et ne confions sa propriété définitive (changement de propriétaire auprès de la centrale féline) qu'après au moins huit mois de réflexion et de vie commune avec ses adoptants et après un ou plusieurs contrôles post-adoption de notre part. Jusqu'à aujourd'hui, nos différents vétérinaires acceptaient de nous octroyer des tarifs préférentiels et des facilités de paiement importantes. Seulement, notre association ne disposant d'aucune subvention et n'ayant pour toute aide que des bons de stérilisation de l'association Bourdon (240 depuis la création de l'association), de la SPA (environ 25/30 par an) et de la fondation Brigitte-Bardot (50 bons en tout), ne bénéficiant d'aucune aide sur les plans alimentaire et sanitaire (médicaments) et n'étant financée par aucune municipalité malgré de nombreux courriers et rencontres avec les élus, elle se trouve actuellement dans une situation financière alarmante. Nos frais fixes mensuels s'entendent de la manière suivante : - location et charges annexes à Gaillac: 600€ - nourriture (humide et sèche): 1.600€ - hygiène (dont litières): 350€ - vétérinaires (dont médicaments): environ 4.000€ - déplacements: environ 800€ - téléphone: 80€ - publicité: 80€ - frais annexes bureautique: 30€ soit à peu près 7540€ de frais fixes par mois. Durant un peu plus de deux ans (octobre 2009-janvier 2012), l'association a engagé au SMIC en CAE un employé qui s'occupait des chats à raison de 30h/semaine afin de les trapper, soigner, nettoyer leur habitat, les nourrir, les conduire régulièrement chez les vétérinaires. Aujourd'hui, elle n'en a plus les moyens et tout repose sur les épaules des onze bénévoles actifs se partageant les différentes tâches. Nos sources de financement se limitent aux dons et adhésions de personnes concernées et aux adoptions sous contrat associatif que nous effectuons pour la majeure partie d'entre elles à Paris, à l'occasion des portes ouvertes à l'association Bourdon. De précaire, vous le comprendrez donc, notre situation est devenue dramatique. Nos vétérinaires, que ce soit en région parisienne ou toulousaine, refusent de soigner nos chats si nous n'honorons pas dans les meilleurs délais les factures en instance et c'est pourquoi aujourd'hui nous n'avons pas d'autre solution que celle de faire appel à vos services et à la générosité de vos donateurs. En espérant que vous pourrez nous aider, au moins afin que nous ne creusions pas la dette pour 2012 et puissions continuer de faire soigner nos animaux chez nos vétérinaires... Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à la page dédiée à l'Association pour voir les différentes formes d'aides possibles et participer à l'action de sauvetage en cours... Merci pour l'asso et merci pour les petits poilus ! URGENCE ANIMAUX 15/05/2012
  21. Pour les taureaux et chevaux martyrs ça bouge à Alès, le CRAC Europe le confirme, MAIS il faut participer chaque jour, comme le rappelle le blog Animal on est mal Rappel des actions de protestation: 1) ECRIRE ET TELEPHONER AU MAIRE D'ALES Pour demander à M. Max Roustan, maire d’Alès, l’annulation de ces deux jours de torture, vous pouvez téléphoner, faxer, envoyer des courriels et des courriers postaux. Merci d’utiliser les différents moyens de communication et de renouveler très régulièrement votre demande. Soyons fermes, mais restons courtois ! Un grand merci à vous ! Téléphones : Accueil : 04 66 56 11 00 Secrétariat du maire : 04 66 56 42 88 Direction Pôle temps libre : 04 66 56 42 52 Fax: 04 66 56 10 31 E-mail: communication@ville-ales.net Adresse postale: Monsieur Max Roustan Place de l'Hôtel de Ville BP 345 -30115 ALES Cedex 2) ECRIRE ET TELEPHONER A CALTROS PRESTATAIRE DE SEVICES Demandez-lui de ne pas venir à Alès car il sera reçu comme il se doit, évidemment de manière pacifique: Marie-Pierre Callet SARL Caltoros Objet : activité de soutien au spectacle vivant ! Quelle provocation !!! Domaine de Malaga 13520 Maussane Les Alpilles Téléphone: 04 90 47 30 69 3) TELEPHONER A Me GILLES ET ECRIRE AU CABINET DU MAIRE: Nous vous proposons d’interpeler également celui qui tire les ficelles macabres de la tauromachie à Alès, un certain François GILLES, avocat et 3ème adjoint délégué à la tauromachie. Vous pouvez lui exprimer votre position par téléphone: 04 66 52 43 22 (aux heures ouvrables car pas de répondeur). Soyons nombreux à lui demander l’arrêt de la torture à Alès puisqu’il en est l’organisateur ! Envoyez aussi des messages sur la page contact en sélectionnant le destinataire: «cabinet du maire», vous recevrez un accusé de réception: Toutes les infos sur la corrida d'Alès sur le blog de cerizette : Animal on est mal 16/05/2012
  22. Début 14/05/2012 - Fin 19/05/2012 Auteur : remyaudrey3040@yahoo.fr Cible : le Maire d'Ales Non à la venue de RUI FERNANDES durant la feria d'Ales A l'attention de Monsieur le Maire d'Ales Ce torero a fait comme si de rien n'était quand son cheval agonisait au sol après avoir été éventré par le taureau ! Mes Opinions.com http://www.mesopinions.com/Non-à-la-venue-de-RUI--FERNANDES-durant-la-feria-d-Ales-petition-petitions-3a99172b2abf99c9a35297a91b2f96e8.html
  23. Début : 11/05/2012 - Fin : 01/06/2012 Auteur : remyaudrey3040@yahoo.fr Cible : Maires de Nîmes et de Arles Les chevaux utilisés durant les corridas n'ont pas demandé à mourir de cette manière. Cliquez ICI pour plus d'informations. Mes Opinions.com 16/05/2012
  24. Plus de 32 mille tonnes de boues radioactives provenant de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi restent sur les sites d'entreposage initiaux, alors même que le gouvernement affirme que les niveaux de radiation respectent les limites de sécurité. La NHK a demandé au bureau préfectoral, à 26 municipalités et à d'autres organismes de la préfecture de Fukushima comment ils traitaient les boues radioactives dans leurs installations d'épuration. La loi stipule que les boues, renfermant un niveau de césium radioactif inférieur à 8 mille becquerels par kilo, peuvent être traitées sans danger et qu'elles doivent être éliminées par les municipalités. Avant l'accident de Fukushima, la plupart des boues étaient recyclées en ciment et en engrais. Mais les compagnies d'élimination des déchets refusent désormais de les accepter en raison des inquiétudes à propos de la sécurité. NHK 16/05/2012
  25. Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, était conscient qu'un tsunami pourrait entraîner une coupure totale de l'alimentation électrique 5 ans avant la catastrophe du 11 mars 2011, mais l'entreprise n'a pas pris les mesures qui s'imposaient. Hier mardi, la Compagnie d'électricité de Tokyo a dévoilé qu'en 2006, soit 2 ans après le tsunami de l'océan Indien, un groupe d'études du privé et du public avait conclu que les générateurs de secours de la centrale de Fukushima pourraient tomber en panne si un tsunami de 14 mètres frappait l'installation. Le panel, formé de membres de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et des compagnies d'électricité, avait fait allusion à la possibité d'infiltrations d'eau de mer dans les bâtiments par les portes et d'autres ouvertures. Après cette évaluation, Tepco avait assuré l'étanchéité des pompes à eau de mer, nécessaires au refroidissement des réacteurs, comme l'avait suggéré l'Agence. Mais l'entreprise n'avait pas étudié les moyens d'empêcher la pénétration d'eau dans les bâtiments. On s'attend à ce que Tepco soit sommé d'expliquer pourquoi elle n'a pas saisi l'occasion de revoir et d'améliorer ses défenses contre les tsunamis. NHK 16/05/2012
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