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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a annoncé que plus de la moitié des thermomètres du réacteur 2 ne fonctionnaient pas. D'après la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, 23 des 41 thermomètres sont concernés. L'entreprise attribue le problème à l'importante humidité qui règne dans le réacteur. Elle affirme vouloir installer de nouveaux thermomètres d'ici à la fin juillet. Actuellement elle s'efforce de décontaminer le site et de former des travailleurs pour cette tâche. Un responsable de Tepco rappelle que les thermomètres sont indispensables pour comprendre l'état du réacteur et pour constater qu'il reste en état d'arrêt à froid. NHK 02/06/2012
  2. C’est un objectif de 150 Euros que nous devions atteindre, pour régler les derniers frais vétérinaires et une partie du covoiturage jusqu’à la frontière. Objectif atteint avec un total de 153,69 Euros réunis, merci pour votre générosité. Un nouveau filleul prendra la place de Bea demain dans la journée. GALGOS 01/06/2012
  3. Les mouvements complexes de mastication seraient réservés à des organismes à sang chaud. En est-on sûr ? Non, cette affirmation semble avoir été formulée un peu hâtivement. En effet, un reptile néozélandais, le tuatara, effectue des mouvements complexes avec ses mâchoires pour découper sa nourriture, un peu comme s’il utilisait un couteau à viande et une fourchette… La mastication est utilisée pour couper ou déchirer la nourriture présente dans la cavité buccale, à l'aide de dents. Elle serait principalement employée par les mammifères. Il n’en fallait pas plus à certains scientifiques pour affirmer que seuls des animaux présentant un métabolisme élevé, et donc des organismes à sang chaud, pouvaient exploiter une telle méthode. Il semble maintenant qu’ils aient été un peu vite en besogne. Un reptile néozélandais, le tuatara, effectue lui aussi des mouvements de mastication particulièrement complexes. La plupart des reptiles se contentent d’avaler leurs proies entières, à l’image des serpents, ou après les avoir brisées ou déchiquetées par de nombreuses morsures. Le tuatara peut quant à lui prendre sa proie en bouche et la découper en morceaux, un peu comme s’il utilisait des couteaux à viande. C’est ce que révèle une nouvelle étude publiée par Marc Jones de l'University College of London dans la revue Anatomical Record. Le tuatara, du genre sphénodon, est le seul survivant d’un groupe pourtant largement répandu du temps des dinosaures. Cet animal est endémique de la Nouvelle-Zélande et vit actuellement sur 35 petites îles. Autant dire qu’il est protégé... et qu'il est donc particulièrement difficile de l’étudier, surtout pour des études morphoanatomiques, invasives voire impliquant de sacrifier l'animal. Mais comment faire alors pour observer sa mastication sous tous les angles ? Les chercheurs ont utilisé plusieurs spécimens morts et ont virtuellement reconstruit les os du crâne grâce à des clichés pris par tomographie assistée par ordinateur. ces images ont ensuite été assemblées pour créer un modèle informatique musculosquelettique du crâne et de la mâchoire en trois dimensions. À partir de données anatomiques, par exemple de la forme des articulations, un logiciel d'ordinaire utilisé en ingénierie a recréé les mouvements que doivent effectuer les tuataras lorsqu’ils s'alimentent. Une fois la nourriture en bouche, la mâchoire inférieure, qui a au préalable effectué un mouvement de recul, remonte et vient s’insérer entre deux autres rangées de dents portées par la mâchoire supérieure. Elle effectue alors un déplacement vers l’avant de quelques millimètres, découpant ou déchirant ainsi les mets coincés par les dents de la mâchoire supérieure. Le mouvement peut être répété à plusieurs reprises, le temps de faire descendre la nourriture vers le fond de la gueule. Par ailleurs, chaque demi-mâchoire inférieure (gauche et droite) réalise un mouvement de rotation lors de sa remontée, améliorant l’efficacité du processus. Ces structures ne sont donc pas fusionnées sur le devant comme chez les mammifères. Cette spécialisation du mécanisme d’alimentation expliquerait la grande variété de proies dont peuvent se repaître ces reptiles. Leur régime alimentaire se compose de scarabées, d'araignées, de crickets, d’autres lézards et parfois… d'oiseaux marins. Des volatiles ont en effet déjà été trouvés décapités à proximité de tuataras, mais les témoignages ne sont pas forcément fiables à ce sujet et aucun de ces reptiles n'a été observé en train d'attaquer un oiseau. Ce type de mâchoire spécialisée et le mode de mastication qui lui est associée n'est observé à ce jour que chez les sphénodons, mais il aurait connu plus de succès voici 160 millions d’années d’après des fossiles d’animaux apparentés aux Tuatara découverts en Europe et au Mexique. Cette étude souligne bien que des organismes à sang froid peuvent également effectuer des mouvements complexes de mastication. Futura Sciences 01/06/2012
  4. Des naturalistes britanniques confirment qu’un couple de grandes aigrettes – le plus grand des hérons – a donné naissance, mardi 29 mai, à au moins un petit sur le sol britannique : une première dans le monde de l’ornithologie. Mardi soir, les naturalistes bénévoles de la réserve naturelle de Shapwick Heath, dans le Somerset, surveillant 24 heures sur 24 le nid de ce couple de grandes aigrettes, ont d’abord cru y entrevoir un battement d’ailes et l’éclair d'un bec jaune. Mercredi matin, Kevin Anderson, coordinateur du projet ‘grande aigrette’ pour l’organisme Natural England, a confirmé à 100% la venue au monde d’un poussin, après avoir pu observer ce dernier battre des ailes et être nourri par sa mère. C’est la toute première fois, selon les ornithologues, que cette espèce de héron se reproduit au Royaume-Uni, où il est rarement observé. Selon d’autres observations qui restent à confirmer, un second poussin serait né un peu plus tard – ces aigrettes pouvant pondre jusqu'à six œufs, un à la fois, sur une période de quelques jours. "Ce fut un grand sentiment de soulagement quand nous avons pu confirmer que nous avions au moins un oisillon dans le nid. Nous étions sur des charbons ardents, comme les futurs parents nous-mêmes", a déclaré Simon Clarke, un responsable local cité par la BBC. "Voir [un œuf de] cet oiseau éclore ici avec succès est tout simplement génial ! Le poussin (…) a l’air d’être en bonne santé, et ses parents font beaucoup d’allées et venues pour le nourrir", a-t-il encore raconté. Une grande aigrette photographié au Costa Rica (Crédits : Christian Mehlführer - Wikipédia) Maxisciences 01/06/2012
  5. Selon le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, l'Union européenne souhaite approfondir la coopération avec le Japon en vue de renforcer la sûreté des centrales nucléaires. En prélude à sa venue au Japon, jeudi et vendredi prochains, M. Oettinger a accordé un entretien à la NHK et à d'autres médias, à Bruxelles. La semaine prochaine, il rencontrera le ministre japonais de l'Industrie Yukio Edano. M. Oettinger a déclaré que l'Union européenne procédait actuellement à des tests de résistance dans les centrales nucléaires, en vue de prévenir d'éventuelles catastrophes dans la région. Ces dispositions font suite à l'accident nucléaire survenu en 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi, dans le nord-est de l'Archipel. Günther Oettinger a indiqué qu'un rapport serait établi dès octobre 2012, assorti de recommandations pour l'amélioration des mesures de sécurité. Il a par ailleurs précisé que l'un des buts de sa visite au Japon, la semaine prochaine, était de partager les informations résultant des tests effectués dans les centrales nippones. Il s'agit d'une coopération bilatérale visant à accroître la sûreté des complexes nucléaires. NHK 01/06/2012
  6. Depuis sa cuisine, Adrien Gontier, jeune chimiste strasbourgeois, s'est lancé un défi plus complexe qu'il n'y paraît: vivre un an sans consommer d'huile de palme, un ingrédient omniprésent dans notre alimentation et dont la production à outrance est dénoncée par les écologistes. Sur son blog (http://vivresanshuiledepalme.blogspot.fr), ce chercheur de 26 ans chronique au quotidien, avec autant de rigueur scientifique que de pédagogie et d'humour, ses efforts pour dénicher ce composé honni dans les biscottes, les pâtes à tartiner, mais aussi les dentifrices ou les déodorants. Ce défi, qu'il vit "davantage comme un amusement que comme une contrainte", est né d'un engagement militant au service de l'écologie. Adrien, thésard en géochimie, qui a adhéré il y a peu à Greenpeace, n'achète ses légumes que chez des petits producteurs locaux, pourfend la malbouffe et la surconsommation. S'il crie haro sur l'huile de palme et tous ses dérivés, c'est que cette substance est devenue depuis une dizaine d'années la première huile consommée sur la planète, en raison de son utilisation massive par l'industrie agro-alimentaire. Conséquences: des milliers d'hectares de forêt tropicale sont arrachés chaque année en Malaisie et en Indonésie pour faire place à cette culture intensive, les populations locales sont expulsées, la faune décimée. Sans compter l'impact sur la santé des consommateurs de cette huile très riche en acides gras saturés. "L'idée de ce défi, c'est d'enquêter pour dénicher l'huile de palme partout où elle se trouve, et de réfléchir à la manière dont on peut s'en passer", résume le jeune homme mince et volubile, le cheveu court, qui se voit comme un "lanceur d'alerte" et donne régulièrement des conférences sur le sujet dans des salons bio ou écologistes. Vivre sans huile de palme est un défi de chaque instant. Si l'on cuisine soi-même, a priori, pas de problème. Mais dès que l'on achète des aliments industriels (y compris d'inoffensifs petits gâteaux), la matière grasse en question, considéré par les industriels comme moins chère et plus stable, est quasiment partout. Pire: par le biais de ses dérivés (émulsifiants, antioxydants et autres émollients, notamment), le fruit du palmier à huile se glisse aussi dans les produits d'entretien, d'hygiène, et même dans certains médicaments. Ainsi que dans le gasoil des véhicules diesel, par le biais des agrocarburants. Adrien a donc appris à tester des recettes "maison". Dans des pots de confiture, il stocke sa propre pâte à tartiner aux noisettes, son propre dentifrice (à base de bicarbonate de soude et d'argile verte), son déodorant (fait d'alcool, d'eau florale et de pierre d'alun) ou encore son savon (soude et huile d'olive). Obstiné, il est devenu expert dans le déchiffrage des étiquettes des produits de grande consommation, et a créé pour ce faire un "petit guide vert", disponible sur son site. "Lisez les étiquettes!", s'exclame le blogueur, qui connaît par coeur toutes les dénominations alambiquées et envoie des centaines de courriels aux industriels pour leur réclamer davantage de transparence sur les emballages. "Je ne suis pas naïf: +huile végétale+, sans plus de précision, c'est presque toujours de la palme". Mais des noms plus mystérieux, comme le "monostéarate de glycérol", aussi. "Heureusement que je suis chimiste, sans ça j'aurais du mal à m'y retrouver", s'amuse-t-il. Lorsque l'année sans palme prendra fin, en juillet, le combat d'Adrien continuera, quoique sous une forme sans doute un peu moins stricte. "Je m'autoriserai d'avantage d'incartades, mais je garderai toujours une aversion pour l'huile de palme". Sciences et Avenir 01/06/2012
  7. Le gouvernement s'est prononcé pour l'interdiction du pesticide Cruiser OSR du groupe suisse Syngenta, utilisé pour les cultures de colza et accusé de contribuer au déclin des colonies d'abeilles, une décision saluée par les écologistes et les apiculteurs. "J'ai averti le groupe qui commercialise le Cruiser que j'envisage de retirer l'autorisation de mise sur le marché", a déclaré vendredi le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. Cette décision fait suite à un avis de l'Anses (l'agence sanitaire pour l'alimentation et l'environnement), sollicitée par son prédécesseur Bruno Le Maire, qui relève l'impact néfaste sur les abeilles d'une des molécules actives du Cruiser, le thiaméthoxam, montré par deux études récentes. Les abeilles qui consomment du nectar contenant cette molécule à faible dose seraient susceptibles de troubles de comportement affectant leur capacité à revenir à leur ruche. Cet effet pourrait contribuer au déclin des colonies concernées, a précisé le ministre. Le gouvernement français a dans le même temps saisi la Commission européenne sur le sujet. Dans son avis, l'Anses souligne l'"approche originale" des chercheurs, qui ont suivi les abeilles en leur apposant des puces à radio-identification. Ils ont pu constater qu'à une dose sublétale, c'est-à-dire au-dessous de la dose jugée mortelle, le thiaméthoxam avait un effet néfaste sur leur retour à la ruche. L'Anses reconnaît que les doses utilisées étaient supérieures aux doses usuelles, mais estime qu'une exposition à cette dose "ne peut être totalement exclue dans des circonstances particulières". Elle relève aussi que d'autres études vont dans le même sens. - Un hectare sur deux traité au Cruiser - Syngenta, numéro un mondial de l'agrochimie, dénonce une étude basée sur une "méthode non validée et très éloignée de la pratique". "Il y a matière à discuter et nous allons revenir vers le ministère rapidement", a déclaré un porte-parole, précisant qu'un hectare sur deux (soit 650.000 hectares) est protégé par du Cruiser en France. Le groupe dispose de 15 jours pour faire part de ses observations, avant que l'interdiction définitive ne soit prononcée. Défenseurs de l'environnement et apiculteurs ont applaudi à la nouvelle. "C'est super!", a lancé le député PS Gérard Bapt, qui avait demandé cette interdiction. Les apiculteurs, "heureux", ont alerté sur l'urgence d'une interdiction effective, à quelques semaines du traitement des semences pour la prochaine récolte. "C'est enfin un pas dans la bonne direction", a souligné France nature environnement (FNE). Tous ont souhaité aussi que tous les types de Cruiser, utilisé aussi pour le maïs, les pois et les betteraves, soient interdits. "L'utilisation généralisée des insecticides en enrobage de semences représente un danger pour la biodiversité dans son ensemble", a estimé Claudine Joly de FNE. Générations Futures a jugé la décision du ministre "positive et hautement symbolique", en rupture avec celles de son prédécesseur. Du côté des agriculteurs, la vision est radicalement différente. Gérard Tubery, président de la Fédération des producteurs d'oléagineux et de protéagineux s'est étonné d'une décision "disproportionnée par rapport aux conclusions du rapport de l'Anses", qui pénalise les Français par rapport à leurs concurrents européens. De son côté, la Coordination rurale et l'Organisation de producteurs de grains s'étonnent qu'une autorisation de mise sur le marché délivrée il y a un peu plus d'un an puisse être retirée aussi rapidement. Rappelant que les abeilles et les bourdons contribuent à la pollinisation de 80% des plantes à fleurs produisant fruits ou légumes, M. Le Foll a souligné que des alternatives existaient pour la protection du colza. "Si le retrait de l'autorisation est confirmé, les agriculteurs auront donc des solutions", a-t-il affirmé. Sciences et Avenir 01/06/2012
  8. L’Union Européenne, en tant que partie contractante de l’ICCAT [1], se doit d’appliquer les mesures prises au cours de cette commission. C’est dans ce cadre que le parlement européen a approuvé mercredi 23 mai 2012, des règles plus strictes concernant la pêche du thon rouge. Un des objectifs est notamment de réduire les captures illégales dans l'Atlantique Est et la Méditerranée. Si le WWF salue la volonté, exprimée par les parlementaires européens, d’offrir un cadre juridique plus protecteur pour cette magnifique qui souffre de la surpêche, il rappelle aussi que ce cadre proposé reste minimal. [1] Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique Des mesures minimum au regard de la situation En effet, il convient de remarquer qu’un certain nombre des mesures comme la réduction du TAC [1] ou la limitation de la saison de pêche du 15 mai au 15 juin étaient déjà appliquées cette année, voire depuis 2009. De plus, le Parlement a demandé d’avantage d’avis et reporté à plus tard la prise de mesures concernant la protection de zones de frai ou la création de sanctuaires permettant de mieux assurer la reproduction de l’espèce. «Il faut continuer à s’assurer que ces mesures, qui sont un minimum par rapport à nos attentes, soient bien respectées. L’objectif de cette année est de s’assurer qu’il n’y ait pas de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN).» a déclaré Elise Pêtre, chargée du projet Pêche Durable du WWF France. Le WWF attend un autre visage de la France avec le nouveau gouvernement. Le changement de gouvernement laisse la possibilité de voir un autre visage de l’action de la France dans le domaine des politiques de pêches communautaires. Jusqu’à’ présent la France a été vue comme le mauvais élève de la réforme de la Politique Commune des Pêches (PCP) en tournant le dos aux mesures qui peuvent permettre le développement d’une pêche durable. Le WWF attend une France source de propositions à l’échelon européen qui porte la voix de la pêche durable et socialement équitable à travers une réforme ambitieuse de la PCP à la hauteur de l’état des stocks de poissons qui sont menacés de surexploitation à près de 80%. [1] Total Autorisé de Captures WWF 25/05/2012
  9. AVEC « L’APPEL DES GORILLES », LE WWF LANCE LE PREMIER « MOB - GAMING » Dans le cadre de sa campagne #SOSVIRUNGA, le WWF France innove en proposant une nouvelle expérience aux internautes. L’Appel des gorilles , une application «mob-gaming»accessible sur la page https://www.facebook.com/WWFFrance , invite sur un ton ludique à se mobiliser pour protéger le Parc National des Virunga . Le Parc des Virunga, un joyau naturel protégé mais aujourd’hui en total danger Situé en République Démocratique du Congo (RDC) et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Parc National des Virunga est réputé pour abriter plus de 200 espèces de mammifères dont les gorilles des montagnes et des plaines de l’Est, des espèces en danger critique d’extinction. Le parc est aujourd’hui menacé par plusieurs compagnies pétrolières européennes qui souhaitent exploiter les gisements pétroliers se trouvant sous le parc. Parmi elles, le géant de l’industrie pétrolière Total. Le WWF a mis en place une application Facebook scénarisée dans laquelle les internautes sont invités à poster leur portrait afin de l’apposer sur un corps de gorille qui effectuera alors une chorégraphie extravagante sur une musique entraînante. Une fois cette étape terminée, chaque gorille disposera d’un numéro d’identification qui lui permettra de recevoir, via sa page Facebook, des informations l’aidant à découvrir l’heure et le lieu de la mobilisation : « le Soulèvement des Gorilles » . La force de ce rassemblement virtuel bénéficiera à une mobilisation ultérieure bel et bien réelle en faveur du Parc des Virunga. A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 19 juin, de nouveaux éléments et indices seront donc dévoilés sur la page www.facebook.com/WWFFrance . La Gorilla Guerilla se met en place grâce à un dispositif surfant sur la complémentarité entre actions online et offline. Les internautes, quant à eux, seront invités à arpenter la jungle urbaine pour découvrir les spots d’affichage libre grâce à des données géographiques qui seront révélées sur Facebook. Avec cette action ludique, qui sera bientôt directement jouable depuis le « News feed », les internautes peuvent s’approprier cette mobilisation, la mener à bien mais également convier leurs amis et leur communauté à faire de même. Ils sont dorénavant en mesure de faire entendre la voie des gorilles qu’ils symbolisent. Pour participer au soulèvement des gorilles, sauver le Parc des Virunga et protéger ses populations menacées, répondez à l’appel sur la page www.facebook.com/WWFFrance ! D'autres informations : http://www.protegelaforet.com/virunga L’appel des gorilles sur Facebook Twitter : #SOSVIRUNGA WWF 30/05/2012
  10. Selon le WWF, deux importantes flottes extra-européennes auraient été repérées ces 15 derniers jours en Méditerranée dans une des principales zones de reproduction du thon rouge. Une telle présence en plein milieu de la saison pousse le WWF à penser que certains bateaux pourraient opérer en toute illégalité et en dehors de toutes les lois internationales de conservation du thon rouge. Hier les thoniers senneurs français ont atteint leur quota de prises de thon rouge, ce qui a mis fin à leur saison de pêche pour cette année, 15 jours avant l’échéance. Mais cela ne signifie en rien que les quotas sont « trop faibles », ni que l’espèce n’est plus en danger. Pour se prononcer sur ce point le WWF attend l’évaluation du stock qui sera publiée en septembre 2012... mais le WWF s'inquiète de la présence de flottes étrangères non autorisées en Méditerranée. Malgré ce retour au port prématuré, le WWF s'inquiète de la présence dans la zone de pêche de treize navires chinois et d'une flotte de pêche battant pavillon inconnu. Aucun de ces navires n’est autorisé à pêcher le thon rouge. La flotte chinoise a traversé la Méditerranée de Suez à Gibraltar, avant de quitter la région le 26 mai dernier. Après être passé par le canal de Sicile, le signal radio des ces navires a été perdu pendant 2 jours. En réponse aux demandes d'éclaircissements les autorités chinoises ont déclaré que la flotte se dirigeait vers la Mauritanie. La seconde flotte sous pavillon inconnu, a été repérée à plusieurs reprises à l’ouest de la Méditerranée, notamment au large des Baléares, principale zone de pêche du thon rouge. La plupart de ces navires ont été localisés au large des côtes ouest de l'Algérie, près de la mer d'Alboran. « Malgré des signes évidents de pêche illégale et les nombreuses alertes lancées aux autorités compétentes, dont l’ICCAT, la Commission européenne, l’Espagne et l’Italie, à notre connaissance à ce jour, aucune inspection n’a été faite en mer» a déclaré Sergi Tudela, responsable du programme pêche au WWF Méditerranée. La présence de bateaux étrangers en Méditerranée, ajoutée à des contrôles nettement moins zélés de la part des pays impliqués traditionnellement dans cette pêche, nous ramène à la situation que l’on pouvait observer au début des années 90. Précisions : - La saison de pêche 2012 se tient du 1er Janvier au 31 Mai pour les palangriers industriels et du 15 mai au 15 Juin pour les thoniers senneurs (qui alimentent ensuite les fermes d’engraissement et sont responsables de la majorité des .captures). - L’ICCAT est la Convention Internationale pour la Conservation des Thonidés d’Atlantique. Tout navires, pour avoir le droit de pêcher du thon rouge an Atlantique ou Méditerranée en 2012, doit être enregistrer et apparaitre à la fois sur les listes de navires autorisés au niveau de l’ICCAT et au niveau national. - Le plan d’inspection de l’ICCAT actuellement en place autorise les patrouilles de contrôle de toute partie contractante de l’ICCAT à monter à bord et inspecter tout navire de pêche d’une autre partie contractante, même en haute mer. WWF 31/05/2012
  11. Selon un sondage de la NHK, plus de la moitié des habitants d'une zone proche d'une centrale nucléaire s'opposent au redémarrage des réacteurs désactivés. La NHK a soumis une enquête aux habitants d'Ohi, une ville de la préfecture de Fukui abritant une centrale nucléaire. Les populations d'Osaka, la plus grande ville alimentée par la centrale, et de 4 municipalités voisines d'Ohi étaient également interrogées. Rappelons que le gouvernement japonais souhaite annoncer le redémarrage du complexe nucléaire dès la semaine prochaine. Mais selon le sondage, 55 pour cent des personnes vivant dans les municipalités voisines s'opposent au redémarrage de la centrale. 38 pour cent y sont favorables. 01/06/2012
  12. Le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a annoncé ce matin qu’il demande l’interdiction de l’insecticide Cruiser. Il s’appuie pour cela sur l’étude de l’Inra publiée le 30 mars dans la revue Science montrant que cet insecticide affecte le système nerveux des abeilles à faibles doses. Les industriels ont deux semaines pour contester la décision, en soulignant notamment que le risque évalué par les chercheurs serait supérieur à celui encouru dans le milieu naturel. Plus d’informations à venir .... Sciences et Avenir 01/06/2012
  13. Pour faire face à la surpopulation de pigeons, la ville autrichienne de Linz (nord) a choisi de glisser des contraceptifs dans la nourriture destinée à ces oiseaux, une méthode qui a fait ses preuves, dix ans après le lancement du programme. Depuis 2001, Linz offre aux pigeons une alimentation contenant des éléments inhibiteurs de fertilité dans plusieurs zones du centre-ville. La population des volatiles s'est réduite de 20.000 à l'époque à 9.000 en 2012, a annoncé la ville jeudi. Cette "pilule pour pigeons", produite en Allemagne, est sans risque pour les autres animaux, comme les chiens, ont précisé les autorités sanitaires de la ville, qui soulignent qu'il s'agit d'un moyen efficace de réduire le nombre de pigeons sans leur faire de mal. Pour renforcer sa lutte contre les pigeons, la ville a relancé une campagne à destination de ses habitants, afin qu'ils ne nourrissent plus ces oiseaux. S'ils passent plus de temps à chercher de la nourriture, les pigeons auront moins d'opportunités pour se reproduire, selon les experts. LE POINT.FR 31/05/2012
  14. la somme récoltée pour les loulous de Françoise s’élève ce 31 mai à 418,40 Euros. A laquelle s’ajoute 300 alèses jetables offertes par un particulier et des vêtements et chaussures offerts par une association humanitaire. Merci à tous pour cette formidable mobilisation. Le parrainage de Françoise et ses 50 loulous est terminé. Merci à tous pour votre formidable générosité. L'objectif de ce parrainage était, je vous le rappelle, fixé à 400€. Nous souhaitons aux petits loulous sauvés par Françoise de continuer à vivre heureux auprès de leur maîtresse... Espérons tout de même que cette femme exemplaire obtienne davantage d'aide pour elle-même comme pour ses petits protégés. GALGOS 31/05/2012
  15. Depuis mardi matin, le volcan Nevado del Ruiz, dans le centre-ouest de la Colombie connait une activité inquiétante. Les autorités ont distribué des milliers de masques aux populations locales. Le volcan Nevado del Ruiz, situé dans le centre-ouest andin de la Colombie, culmine à plus de 5.300 mètres. Or, depuis mardi matin, celui-ci semble se réveiller. Comme l’a indiqué à l’AFP un porte-parole du Bureau de gestion du risque, "plusieurs secousses telluriques ont été enregistrées mardi matin dans la zone du volcan [ ... ]". Ainsi, le niveau d'alerte est passé de jaune à orange, ce qui signifie habituellement l'imminence d'une éruption dans les jours ou semaines à venir. Toutefois, par le passé, le niveau orange avait été déclaré sans qu'une éruption ne se produise. Mardi matin, des cendres ont tout de même été expulsées du cratère et ont atteint les départements voisins de Caldas, Risaralda et Valle. Des milliers de masques ont ainsi distribués aux civils, notamment dans les écoles et les aéroports de Manizales, Pereira, Armenia et Cartago ont suspendu leurs activités, a rapporté à l'AFP le bureau de presse de l'aviation civile. En outre, le Bureau de gestion du risque a fait évacuer 500 personnes par mesure de précaution et les autorités ont demandé à la population de rester sur le qui-vive. Les cours d'eau descendant du Nevado del Ruiz seront attentivement surveillés car la dernière éruption, le 13 novembre 1985, avait entraîné une fonte des glaces et provoqué une brusque montée des eaux du fleuve Guali. A l’époque, plus de 20.000 personnes étaient mortes dans des coulées de boues qui avaient complètement ravagé la ville d’Armero. Maxisciences 31/05/2012
  16. Des flottes non autorisées dans les zones de thon rouge de Méditerranée, selon WWF Deux importantes flottes non autorisées ont été repérées récemment en Méditerranée dans l'une des principales zones de reproduction du thon rouge, alors que la saison de pêche est en cours, selon l'association environnementale WWF-France. Dans un communiqué, le WWF indique que "treize navires chinois et une flotte de pêche battant pavillon inconnu" ont été présents dans la zone de pêche, aucun de ces navires n'étant enregistré sur les listes de navires autorisés. La flotte chinoise, selon WWF, "a traversé la Méditerranée de Suez à Gibraltar, avant de quitter la région le 26 mai". Les navires sont passés par le canal de Sicile, et leur signal radio "a été perdu pendant 2 jours". En réponse à des demandes d'éclaircissements, "les autorités chinoises ont déclaré que la flotte se dirigeait vers la Mauritanie", selon WWF. La seconde flotte, sous pavillon inconnu, "a été repérée à plusieurs reprises à l'ouest de la Méditerranée, notamment au large des Baléares, principale zone de pêche du thon rouge". "Malgré des signes évidents de pêche illégale et les nombreuses alertes lancées aux autorités compétentes (...), à notre connaissance aucune inspection n'a été faite en mer", a indiqué Sergi Tudela, responsable du programme pêche au WWF Méditerranée. Quant aux thoniers senneurs français, ils ont atteint leur quota de prises de thon rouge et sont rentrés au port mercredi, soit 15 jours avant l'échéance. "Ce qui ne veut pas dire que les quotas sont +trop faibles+ ni que l'espèce n'est plus en danger", souligne WWF, qui rappelle que l'évaluation du stock doit être publiée en septembre. La saison de pêche était fixée du 15 mai au 15 Juin pour les thoniers senneurs, qui alimentent les fermes d'engraissement et sont responsables de la majorité des captures. Lire plus d'informations à propos du thon rouge. Sciences et Avenir 31/05/2012
  17. Le bateau avec lequel la compagnie Shell compte effectuer des forages au large de la Guyane devrait arriver sur place "mi-juin", a indiqué jeudi le président de Shell France, Patrick Roméo. Le bateau "est en route pour la Guyane" et "devrait arriver sur zone mi-juin", a-t-il dit lors d'une audition devant la délégation à l'outre-mer du Sénat. M. Roméo a rappelé que sa société avait déposé "un dossier pour quatre forages à partir de juin de cette année et jusque juin de l'année prochaine", et qu'il était était "en attente d'autorisation". Le premier forage visera à "évaluer la découverte" d'un gisement l'année dernière. Il interviendra à proximité du forage de 2011 et permettra de voir "si la couche d'hydrocarbures se prolonge", a-t-il expliqué. Le deuxième forage prévu cette année est d'exploration, dans un autre gisement potentiel. Shell prévoit deux autres forages l'année prochaine, à des endroits qui "dépendront des résultats des activités de 2011". Parallèlement, Shell prévoit de réaliser une nouvelle campagne sismique, pour continuer l'analyse du sous-sol afin de rechercher d'autres potentiels réservoirs à forer. Cette campagne "démarrerait début juillet", a précisé M. Roméo. Interrogé par plusieurs élus sur une éventuelle liaison de ce projet à la raffinerie en difficulté de Petit-Couronnes (Seine-Maritime), et la possibilité pour elle de traiter le pétrole guyanais, le président de Shell France a assuré qu'il n'y avait "aucune relation à court terme entre les deux dossiers". "On parle d'un projet qui produirait du pétrole à partir de 2019. C'est très loin", a-t-il souligné. "On ne peut pas conditionner l'avenir d'un site à ce qui peut se passer en 2019." M. Roméo a souligné que les projets de Shell en Guyane s'inscrivaient dans la recherche de nouvelles ressources face à une "pénurie énergétique" qui s'annonce. "La demande énergétique va énormément augmenter" et "peut doubler d'ici 2050", a-t-il estimé. "La production va avoir du mal à suivre. Nous sommes à l'aube d'une période de pénurie énergétique" qui va entraîner une "montée des prix", a-t-il prévenu. Le permis d'exploration d'hydrocarbures au large de la Guyane couvre une zone d'environ 24.100 km2, et vient d'être prolongé jusque 2016. Shell possède 45% du projet aux côtés de Total (25%), Tullow-Oil (27,5%) et Northpet Investments (2,5%). Sciences et Avenir 31/05/2012
  18. Pauvre, aride, peuplé de rares nomades, le nord du Kenya a été ignoré pendant des décennies. Le pétrole et l'énergie éolienne en feront peut-être demain le moteur de la première puissance économique d'Afrique de l'Est. "Le Kenya a longtemps été divisé entre une région à haut potentiel et une autre à bas potentiel, selon une politique gouvernementale tout à fait délibérée", relève Mzalendo Kibunjia, président de la Commission nationale pour la cohésion et l'intégration. "Mais aujourd'hui, la région à -bas potentiel- est en train de devenir celle à -haut potentiel-", ajoutait ce responsable lors d'un récent colloque sur l'avenir du nord du Kenya, organisé à Loyangalani, au bord du lac Turkana, une des régions les plus chaudes et les plus désolées d'Afrique. Il y eut d'abord début mars le lancement de ce qui est présenté comme le projet d'infrastructure le plus ambitieux d'Afrique: un oléoduc, une voie ferrée et une autoroute traversant le nord du Kenya jusqu'au port de Lamu, au bord de l'océan Indien, pour offrir une fenêtre maritime au Soudan du Sud -- et à son pétrole -- ainsi qu'à l'Ethiopie, voisins enclavés du Kenya. Coût: 18 milliards d'euros. Quelques jours plus tard, la société britannique Tullow Oil annonçait avoir trouvé une quantité très prometteuse de pétrole sur son site de Ngamia 1 au nord-ouest du Turkana, potentiellement plus importante que partout ailleurs en Afrique de l'Est. Enfin, un consortium de sociétés européennes et africaines doit lancer dans les prochains mois au Turkana la construction du plus important parc éolien d'Afrique, susceptible de subvenir à 20% des besoins énergétiques du Kenya. Quelques mois qui suffiront peut-être à bouleverser la configuration historique du Kenya: l'immense nord du pays, à peu près la moitié de la superficie du pays de 582.600 km2, n'est peuplé que par 10% des 38,6 millions d'habitants. Les trois comtés de l'extrème nord du pays sont, de loin, les plus pauvres du pays. 94,3% des habitants du Turkana vivent sous le seuil de pauvreté, contre 22% dans la capitale Nairobi, selon le dernier recensement de 2009. Un habitant du Turkana doit parcourir en moyenne 52 km pour accéder au premier hôpital, contre 5 km à Nairobi. "Il y a une partie du Kenya dont l'autre partie ne sait rien et se soucie semble-t-il encore moins", relevait dès 1947 l'écrivain et voyageur américain Negley Farson. Encore aujourd'hui, la route bitumée s'arrête un peu plus de 40 km au nord d'Isiolo, la "ville-frontière" implicite du Kenya. Le reste n'est que pistes, impraticables en saison des pluies, parfois à la merci de bandits. "Ce sont d'abord les Britanniques qui ont traité cette région comme une frontière: il n'y avait ni café, ni thé, pas d'industrie. C'était tout au plus une zone de front entre Britanniques et Italiens" pendant la deuxième guerre mondiale, rappelle Hassan Wario, directeur des musées et des sites aux Musées nationaux du Kenya. Après l'indépendance, "le gouvernement kényan a repris à son compte cette idée", poursuit M. Wario, un natif de Wajir (nord) dont l'enfance a été marquée par le couvre-feu imposé à la population et ...autres mesures punitives. A mille lieux des sphères du pouvoir de Nairobi, les Turkana, Samburu, Somali, Rendille, Gabra et autres El Molo, nomades éleveurs de chèvres et de dromadaires privés d'électricité et d'eau courante, tiennent-ils aujourd'hui leur revanche ? "Si on fait du bon travail, il suffit de cinq ans" pour permettre au nord du Kenya de rattraper son retard, assure le député de la circonscription de Laisamis (nord), Joseph Lekuton. D'autant plus qu'une nouvelle Constitution adoptée en 2010 va décentraliser dès l'an prochain d'importants budgets vers les régions. Mais déjà à Lamu, la population s'inquiète d'être submergée par la main d'oeuvre importée pour construire le port en eau profonde censé être trois fois plus grand que celui de Mombasa (sud), le plus important d'Afrique de l'Est à ce jour. "Nous sommes au Kenya, où il n'y a pas un corps intermédiaire politique honnête mais des intérêts et du chauvinisme liés aux origines ethniques" et le décollage énergétique du nord "bénéficiera d'abord aux élites en place", craint M. Wario. La spéculation immobilière fait déjà rage autour des champs pétroliers du Turkana, avec certains ministres aux avant-postes. "Cela prendra du temps avant qu'un El Molo ou un Turkana voient la couleur d'un pétrodollar", ajoute cet expert. Sciences et Avenir 31/05/2012
  19. Un projet de construction sur les terres sauvages jouxtant une plage paradisiaque d'Andalousie fait enrager écologistes et baigneurs tandis que la mairie affirme qu'il soulagerait l'économie, dans cette région du sud de l'Espagne frappée par un chômage record. Les jours de vent, et ils sont nombreux sur l'immense plage de sable proche de la petite ville de Tarifa, les dizaines de voiles multicolores des véliplanchistes et "kite-surfers" constellent la ligne d'horizon, où se détache en fond la côte marocaine. De l'autre côté d'une étroite route: des champs d'herbes folles avec quelques rares maisons, campings et petits hôtels. C'est là que la mairie veut faire bâtir 350 maisons et des hôtels offrant 1.400 places. En tout, 84.000 mètres carrés construits sur un terrain de 70 hectares. "C'est une folie: ils vont détruire un paradis", s'exclame au téléphone Noelia Jurado, 37 ans, membre de la plate-forme citoyenne qui s'est créée lundi, "Sauvons Valdevaqueros", immédiatement après le vote de la mairie. Les détails du plan approuvé par la droite et les socialistes, avec la seule opposition des écolo-communistes d'Izquierda Unida, n'ont pas encore été communiqués aux habitants. Il y a une grande opacité", s'indigne Noelia. Sa colère est partagée: la page Facebook de la plate-forme compte déjà 11.000 membres et des dizaines d'internautes ont posté les photos souvenir de vacances idylliques sur le site du quotidien El Pais, qui a ouvert un espace dédié. "Ne la détruisez pas, s'il vous plaît", s'exclame une lectrice qui a envoyé l'image de trois jeunes filles assises sur la dune dominant la plage. L'indignation est à la mesure de la détérioration des côtes espagnoles, provoquée par des décennies de construction à outrance. Mais l'explosion de la bulle immobilière en 2008 a plongé l'Espagne dans la crise et les experts estiment aujourd'hui à environ un million le stock de logements neufs invendus. Ces vingt dernières années, l'Espagne aurait ainsi perdu chaque jour l'équivalent de huit terrains de football de côte vierge, soit plus de 50.000 hectares, selon Greenpeace. "Il est incompréhensible que les responsables publics lancent encore ce type de projets alors que ce modèle économique est obsolète", affirme Pilar Marcos, responsable de la protection des côtes de l'organisation. La grande plage de Tarifa a jusque là été épargnée, notamment grâce à ce vent qui décourage souvent le farniente. Mais ailleurs en Andalousie, d'autres zones ont été endommagées, à l'image de l'immense carcasse d'hôtel plantée sur la plage d'Algarrobico, aux portes d'un parc naturel désertique. Condamné à la démolition par la justice à plusieurs reprises, ce projet enthousiasme pourtant une partie des habitants qui y voient une manne bienvenue d'emplois. Piquée au vif par les réactions indignées, la mairie de Tarifa défend son nouveau projet, qui attend encore un feu vert du gouvernement régional. "Il s'agit d'un urbanisme moderne, très éloigné de la construction à outrance qui a peuplé nos côtes il y a des décennies", affirme le maire, Juan Andres Gil Garcia, sur le site de la mairie. La municipalité rappelle ainsi que le projet n'autoriserait que des maisons d'un étage et des hôtels sur trois niveaux. Surtout, il permettrait de créer de l'emploi, alors que l'Andalousie affiche un taux de chômage record de 33%. S'y opposer va donc à l'encontre des intérêts de ses habitants, assure le maire. "C'est la pire chose qu'ils peuvent nous faire", accuse-t-il. L'argument ne convainc par les défenseurs de la plage. Ces hôtels et maisons "ne vont pas se remplir car la meilleure publicité pour Tarifa, c'est justement sa plage vierge", souligne Pilar Marcos. En outre, remarque Noelia Jurado, "il reste encore à Tarifa énormément de logements neufs qui sont vides depuis quatre ans". Sciences et Avenir 31/05/2012
  20. Oui, tu as raison. Incompréhensible... Outre les actions menées, je me demande s'il ne faudrait pas aussi intervenir aux producteurs / éleveurs de galgos et podencos... Apparemment ils ont l'air de se moquer comme de leur première chemise du devenir des chiens... Donc, on peut légitimement penser que seul l'argent compte ! Heureusement qu'en France nous n'en sommes pas là... Mais nous sommes les champions d'Europe en matière d'abandons... ! Triste record...
  21. Les oiseaux, ces dinosaures des temps modernes, ressembleraient beaucoup à leurs ancêtres mais à l'état juvénile. Un exemple de pædomorphose qui leur a donné un crâne bien plus grand comparativement à leur corps. Les oiseaux sont de véritables dinosaures vivants, les seuls à avoir survécu à la crise du Crétacé-Tertiaire survenue voici 65,5 millions d’années. Ils descendraient des théropodes, des dinosaures carnivores bipèdes dont certains, à l’image du vélociraptor, possédaient des plumes. Il est difficile de trouver d’autres points communs entre ces animaux qui, à l’image du T-rex, possédaient un museau, des dents et une taille impressionnante, et des petits volatiles, par exemple des moineaux, pourvus d'un bec et d'un gros crâne, proportionnellement à la taille de leur corps. Bhart-Anjan Bhullar de l’université d’Harvard vient de publier, en collaboration avec plusieurs de ses collègues, un article dans la revue Nature prouvant pourtant que les oiseaux et les dinosaures se ressemblent bien plus qu’il n’y paraît. Le crâne de nos volatiles préférés aurait en effet la même forme que celui de leurs parents éloignés… lorsqu'ils étaient bébés, ou du moins juvéniles. Les oiseaux seraient donc apparus suite à de changements, appelés pædomorphoses, c'est-à-dire la conservation de caractères juvéniles chez l'adulte. Les chercheurs ont utilisé un CT-scan (comme les scanners médicaux) pour modéliser des crânes adultes et juvéniles appartenant à diverses espèces d’archosaures ayant vécu entre aujourd’hui et 250 millions d’années avant notre ère. Ce groupe comprend notamment les oiseaux, les crocodiles et les théropodes. Plusieurs points de repère ont été placés sur des structures remarquables (orbites, boîte crânienne, os divers, etc.). Leurs positions ont été analysées et comparées grâce à des méthodes de morphométrie géométrique permettant de décrire l’historique des déformations des crânes au cours du temps, à l’échelle d’une vie ou des ères géologiques. Le crâne des Coelophysis, un théropode, subit un changement de forme conséquent entre le stade juvénile (gauche) et le stade adulte (droite). Les oiseaux descendraient de dinosaures ayant conservé les caractéristiques juvéniles après avoir acquisleur maturité sexuelle. Bhart-Anjan Bhullar et al. 2012, Nature Les différentes espèces de théropodes se développent de manière identique entre l'éclosion et l’acquisition de la maturité sexuelle. Celle-ci est d’ailleurs marquée par d’importants changements morphologiques modifiant entre autres la forme du crâne. Seuls les eumaniraptors puis les Avialae font exception à la règle. Aucun changement majeur de forme n’est observé lors du passage à l’âge adulte chez ces proches ancêtres des oiseaux. Ils seraient apparus au Jurassique moyen (il y a 161 à 176 millions d'années) à après un processus de progenèse, une forme de pædomorphose dans laquelle la durée du développement est réduite. Trois autres événements de ce type se seraient ensuite reproduits au cours de l’histoire évolutive des oiseaux. Le développement des eumaniraptors aurait donc été plus court que celui des autres théropodes. La maturité sexuelle aurait alors été atteinte avant même que certains traits juvéniles n’aient eu le temps de disparaître. Pour preuve, les dinosaures les plus célèbres atteignaient l’âge adulte en plusieurs années alors que certains oiseaux le font en seulement 12 semaines. Par rapport à la taille du corps, les crânes juvéniles sont généralement plus grands que leurs homologues adultes, y compris chez l'Homme. Les oiseaux ont donc évolué en ayant la capacité de développer un cerveau relativement grand et élaboré. Cet avantage de taille permettrait d’expliquer le succès rencontré par ce groupe de vertébré à la morphologie si particulière. Près de 10.000 espèces d'oiseaux peuplent à ce jour la majorité des écosystèmes terrestres de la Planète. Futura Sciences 31/05/2012
  22. Où serions-nous sans nos fidèles compagnons ? En plus de l'amour et du du courage qu'ils apportent à nos vies quotidiennes, les animaux peuvent aussi être une source d'inspiration énorme. En Chine ce mois-ci, un chien errant a gagné les faveurs de milliers de personnes suite à son exploit d'endurance et de résistance... Il s'agit d'une petite femelle shitsu, appelée Xiao Sa. Elle a parcouru près de 2.000km, à l'occasion d'une course de vélo d'endurance (cross-country) d'une durée de 24 jours ! Image CARE2 Xiao Sa a rejoint les cyclistes dans la province du Sichuan après que Zhang Heng, 22 ans, lui ait offert de la nourriture pendant un arrêt au stand de ravitaillement. «Elle était couchée, fatiguée, dans la rue», a déclaré Zhang aux journalistes, selon le site Web DogHeirs.com. "Nous l'avons donc nourrie, puis elle a décidé de suivre notre équipe." Une fois que Zhang et ses amis ont compris Xiao Sa ne voulait pas les quitter, ils l'ont adoptée comme mascotte de la course ! De son côté, Zhang a commencé à "blogger" à propos de la détermination de Xiao SA. ... qui continait à courir, même lorsque certains des hommes de l'équipe s'arrêter pour faire une pause de récupération... L'équipe estime qu'elle a ainsi fait entre 50 et 60 km par jour !!! "Beaucoup de gens arrêtés à vélo dans certaines sections, a ensuite pris le bus, mais le chien l'a fait," a dit Zhang. "[Son] la persévérance nous a beaucoup déménagé." Certaines sections de la course ont conduit de nombreux coureurs à prendre un bus... pas le chien a dit Zhang. Sa persévérance nous a beaucoup étonnés ! Les seules exceptions cétait quand la pente était trop raide ou le chemin trop dangereux. Pour préserver Xiao Sa, lorsque les conditions de course devenaient trop dangereuses, Zhang la transportait sur un support spécial qu'il avait ajouté à son vélo. L'histoire de Xiao Sa s'est étendue bientôt à toute la Chine et dans le monde, attirant quelques 40.000 adeptes sur Weibo.com (site chinois de mini blogs, un réseau social). Elle a même fait une apparition remarquée à la télévision chinoise ! Maintenant que la course est terminée, Zhang espère adopter Xiao Sa qui est devenue son "amie". "Elle a été un animal errant pendant une longue période. Maintenant elle a besoin d'une maison" !!!! CARE2 27/05/2012
  23. Le Centre pour la diversité biologique (Center for Biological ) et ses alliés se préparent à poursuivre US Forest Service pour n'avoir pas protégé les condors, en voie de disparition aux en Arizona. Image CARE2 / Center for biological Diversity Les résultats choquants d'une étude montre que 95% de ces oiseaux sont touchés par le saturnisme en Arizona et que c'est même la principale cause de leur mort. Lorque ces oiseaux nettoient les carcasses d'animaux tués par des balles en plomb, ils ingèrent trop de toxine, laquelle pénètre leur organisme, via la circulation sanguine, et qui peut causer une mort douloureuse. En Californie, après de nombreuses années de travail par l'organisation Center for Biological Diversity et ses alliés, l'utilisation de balles sans plomb a été rendue obligatoire dans l'état. Malheureusement, en Arizona, les balles contenant du plomb sont encore autorisées dans la forêt nationale de Kaibab, habitat de la population du condor en Arizona. "A une époque où d'autres organismes intensifient leurs efforts pour supprimer la présence du plomb (toxique) dans la chaîne alimentaire, US Forest Service continue d'ignorer le danger de la situation, en refusant d'exercer son autorité pour protéger la faune vivant sur ses terres et de prévenir l'empoisonnement des condors de l'Arizona ", a déclaré Jay Lininger. "Si nous voulons que les condors survivent, nous devons cesser d'utiliser des munitions contenant du plomb qui contaminent leur source alimentaire, en particulier dans nos forêts nationales" Ces oiseaux étonnant, dont les ailes peuvent atteindre "10 pieds" peuvent vivre jusqu'à 60 ans. Cette espèce était tellement menacée dans le milieu des années 1980, qu'il en restait seulement 22 individus dans le monde ! L'Endangered Species Act a réussi à les sortir du seuil critique de l'extinction, mais, avec seulement environ 400 condors à l'état sauvage et dans les programmes d'élevage, ces oiseaux continuent à avoir besoin de notre aide. Les condors ont d'abord été réintroduits dans Vermilion Cliffs, à la frontière de l'Arizona et de l'Utah en 1996. Maintenant, il ne subsiste plus que 60 condors en liberté dans toute la région... y compris dans la forêt nationale de Kaibab, Grand Canyon de National Park et dans les régions de l'Utah et du Nevada. Depuis que des condors ont été relâchés en Arizona, on déplore au moins 12 ou 14 morts par suite d'empoisonnement au plomb. Ce qui fait que les intoxications sont la cause principale de tous ces décès. Les scientifiques s'entendent pour dire que le plomb utilisé pour la chasse est la principale source de l'intoxication au plomb des condors, lesquels se nourrissent de carcasses et des intestins des animaux morts, comme tous les charognards. Par ailleurs, un nombre croissant de ces oiseaux doit recevoir périodiquement des traitements d'urgence pour lutter contre cet empoisonnement. Ainsi, en 2006, 95% de tous les condors de l'Arizona avaient été exposés au plomb et 70% de la population a dû recevoir un traitement. Les experts ont donc conclu : tant que les munitions contenant du plomb continueront à être utilisées, le rétablissement de l'espèce est peu probable... Voir le communiqué de presse (en anglais) sur les poursuites engagées par Center for Biological Diversity. Lire aussi l'article sur le "coup de pouce" à la population du condor dans Oregonian (en anglais) En savoir plus sur le le sauvetage des condors et les mesures prises pour les défendre. CARE2 27/05/2012
  24. Ecoutez les propos accusateurs d'un jeune militant de la protection animale... Retranscription des paroles :: - "J’accuse toutes les grandes associations de se disperser, de ne pas s’entendre et de ne pas savoir se réunir afin de générer la force nécessaire pour combattre l’indifférence ambiante et politique, face à une montée alarmante de la misère animale, je les accuse de ne pas écouter leurs militants et les bénévoles. - J’accuse les médias, presse, radio, télé, de ne jamais se faire le relais des conditions de vie faites aux animaux, de ne jamais informer le public de ce qui se passe, sur la vivisection, la fourrure, la maltraitance, - Jje les accuse de ne s’intéresser aux animaux que pour les ridiculiser et favoriser les carnages, - Je les accuse de relayer la seule propagande ignoble de la filière de la viande et de la fourrure. - J’accuse les pouvoirs publics de stigmatiser les militants de la cause animale, de rester inertes, face au non-respect des lois protégeant les animaux, de ne jamais prendre en compte la souffrance d’êtres sensibles et vivants, - J’accuse les pouvoirs publics de ne pas mettre en place un secrétariat d’état à la condition animale, - Je les accuse de protéger la honteuse filière d’élevage, puits sans fond de maltraitance, de cruauté, de cupidité, d’occulter le travail formidable des bénévoles de la protection animale sur le terrain, de ne jamais aider financièrement les refuges et les associations, alors que tant de gaspillages monstrueux sévissent dans notre pays. - J’accuse la recherche de ne pas tenir compte de l’avancée remarquable des méthodes de substitution, fiables, moins chères, pour remplacement du « modèle animal » sans valeur, - J’accuse la recherche de la plus grande cruauté et de la torture gratuite des animaux de laboratoires, pour le seul profit et la cupidité des laboratoires, - J’accuse la recherche d’alimenter les trafics mafieux en tous genres qui s’engraissent autour de celle-ci, pourvoyeurs d’animaux, vols, élevages infâmes, vendeurs d’appareils de contention pour les animaux, - J’accuse la recherche de duper le public en prenant prétexte de garantir sa santé, - Je l’accuse de détourner les fonds qui lui sont confiés, de mentir, d’ignorer délibérément les avancées et les publications des scientifiques reconnus qui s’engagent contre la vivisection. - J’accuse les gens riches et célèbres, les stylistes de mode et autres «people» de ne jamais s’engager dans cette lutte, de ne jamais être d’un quelconque altruisme envers la protection animale, - Je les accuse de se repaître de leur propre vanité, sans talent ni générosité, alors que tant de refuges et d’associations se meurent sous les dettes. - J’accuse les détracteurs de la cause animale, de faire sans cesse un parallèle entre la détresse humaine et animale, comme si l’une prévalait sur l’autre, alors que les souffrances ne font que s’additionner, - Je les accuse de ne rien faire du tout, ni pour l’une ni pour l’autre, excepté se complaire dans une moralisation déplacée et tellement facile. - J’accuse les religions de ne jamais accomplir leur mission de compassion, de respect du vivant, de charité et de secours aux plus êtres les plus vulnérables.» Galgos 28/05/2012
  25. Montauban : Un chien attaché à une voiture et trainé sur 1km Un jeune chien de race Boxer âgé de 6 mois a vécu récemment un traitement laissant peu de doutes sur la qualité de leurs auteurs qu'on a du mal à qualifier «d'humains». Attaché derrière un véhicule ce jeune chien a été traîné sur plus d'un kilomètre par une voiture avec trois personnes à bord. Il a finalement été sauvé par des sapeurs pompiers de Montauban quand ces derniers ont intercepté ce délirant attelage sur une station-service route de Bordeaux. L'animal, littéralement déchiqueté par le bitume, a été confié au vétérinaire du CSP qui utilisera plus de 7 mètres de fil pour le recoudre. Le chien qui a été confié à la SPA du Ramier n'est plus en mesure de se déplacer car ses deux genoux sont partiellement, voire totalement détruits, l'un ayant été littéralement raboté sur la chaussée. De lourdes opérations sont à prévoir (1), sans présager du résultat final. Une plainte pour cruauté a été déposée auprès du Commissariat contre les auteurs qui ont été identifiés.[/size] «La cruauté de ces agissements envers un jeune chien sans défense est révoltante et abjecte», commente Marlène Robert, présidente de la SPA de Montauban. Au refuge du Ramier comme auprès de tous ceux qui ont une once d'humanité en eux, cet acte de cruauté a provoqué un profond sentiment de dégoût vis-à-vis des auteurs d'un acte lâche et condamnable que la justice aura à cœur de sanctionner sous peine de cautionner l'insupportable. (1) La SPA- Refuge du Ramier (chemin de Tauge) lance un appel aux dons pour la soutenir dans le financement de cette opération coûteuse. Tel : 0563208032. Voir la photo de Gary après qu'il ait été sauvé par les pompiers. Attention : peut choquer la sensibilité des plus jeunes et des personnes sensibles... Spoiler: Image : La Dépêche La Dépêche 23/05/2012
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