Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, était conscient qu'un tsunami pourrait entraîner une coupure totale de l'alimentation électrique 5 ans avant la catastrophe du 11 mars 2011, mais l'entreprise n'a pas pris les mesures qui s'imposaient. Hier mardi, la Compagnie d'électricité de Tokyo a dévoilé qu'en 2006, soit 2 ans après le tsunami de l'océan Indien, un groupe d'études du privé et du public avait conclu que les générateurs de secours de la centrale de Fukushima pourraient tomber en panne si un tsunami de 14 mètres frappait l'installation. Le panel, formé de membres de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et des compagnies d'électricité, avait fait allusion à la possibité d'infiltrations d'eau de mer dans les bâtiments par les portes et d'autres ouvertures. Après cette évaluation, Tepco avait assuré l'étanchéité des pompes à eau de mer, nécessaires au refroidissement des réacteurs, comme l'avait suggéré l'Agence. Mais l'entreprise n'avait pas étudié les moyens d'empêcher la pénétration d'eau dans les bâtiments. On s'attend à ce que Tepco soit sommé d'expliquer pourquoi elle n'a pas saisi l'occasion de revoir et d'améliorer ses défenses contre les tsunamis. NHK 16/05/2012
  2. Un New-Yorkais désespéré a dépensé 30.000 dollars pour obtenir la garde de son chien, mais il n'a pour l'instant pas réussi à récupérer celui qu'il appelle son "petit garçon". Craig Dershowitz, 34 ans, a donc lancé un appel à contribution sur un site internet, pour essayer de rassembler 20.000 dollars supplémen-taires afin de poursuivre sa bataille judiciaire. "Knuckles a été kidnappé par mon ancienne petite copine, et le coût de la bataille judiciaire pour le récupérer va me ruiner", écrit sur le site indiegogo.com cet homme qui travaille dans une galerie d'art. "Je sais que cela peut faire rire, mais c'est très sérieux pour moi, il me manque beaucoup", ajoute-t-il. Il précise qu'après avoir pris un avocat pour se défendre, il a obtenu d'un juge la garde de Knuckles, mais que depuis, son ex-petite copine partie en Californie multiplie les démarches pour éviter que la décision soit rendue exécutoire. "J'ai besoin que vous m'aidiez à ramener mon petit garçon chez moi", écrit encore Craig Dershowitz, en racontant comment il a tout fait pour arranger les choses, faisant cinq heures de voiture dans chaque sens pour rendre visite à son chien. Le site internet propose, pour ceux qui voudraient contribuer, un "baiser virtuel" du petit chien pour 10 dollars (7 personnes intéressées), un tee-shirt avec le slogan "Libérez Knux" (25 dollars, 9 personnes), une entrée gratuite dans la boîte de nuit dont Craig est le videur (100 dollars, une personne intéressée) ou encore le portrait du petit chien pour 200 dollars. En une semaine, le malheureux Craig a récolté 881 dollars, sur les 20.000 espérés. Le Point.fr 1505/2012
  3. Le VSI indique qu'entre le début du mois d'avril et le 13 mai, l'activité sismique du Kawah Ijen a décliné régulièrement. Aucune déformation significative de l'édifice volcanique n'a été observée. Au cours de la même période, la température de l'eau du lac à 5 mètres de profondeur a diminué de 8°C. En conséquence, le niveau d'alerte du volcan a été abaissé de 3 (Siaga) à 2 (Waspada) le 13 mai 2012. Il est toutefois recommandé aux touristes et aux mineurs de ne pas s'approcher à moins d'un kilomètre du cratère. Les populations vivant à proximité du Kawah Ijen doivent rester vigilantes car une recrudescence d'activité pourrait entraîner un débordement du lac d'acide. Claude Grandpey Volcans
  4. Au cours d'une expédition destinée à étudier l'impact des volcans sur les lignes de failles, des scientifiques britanniques ont pu observer pour la première fois la croissance puis l'effondrement rapide du Monowai, volcan sous-marin (seamount) près des îles Tonga, dans l'océan Pacifique. En l'espace de deux semaines, entre le 14 mai et le 1er juin 2011, les chercheurs ont pu constater les modifications profondes subies par le Monowai qui a été repéré pour la première fois depuis un avion en 1944. Au cours des années suivantes, son activité a été trahie par des changements de couleur de l'eau à la surface de l'océan. Entre 1978 et 2007, des études ont montré que son somment était affecté par des phases de croissance et d'effondrement. La dernière expédition de 2011 a mis en relief la rapidité avec laquelle les transformations se produisaient. Dans un premier temps, les scientifiques ont remarqué que l'océan prenait une teinte verdâtre et que des bulles perçaient la surface, avec une odeur d'œuf pourri, sans aucun doute de l'hydrogène sulfuré (H2S), caractéristique de l'activité volcanique. Les chercheurs ont ensuite quitté la zone pour effectuer la mission qui leur avait été confiée mais, trois jours plus tard, ils apprenaient que des capteurs sismiques sur les Iles Cook avaient détecté pendant cinq jours une violente activité dans le secteur du volcan. A leur retour sur la zone du Monowai, ils ont été surpris de constater les changements subis par le volcan. Les instruments bathymétriques ont révélé qu'en l'espace de deux semaines, une partie du sommet avait perdu quelque 18 mètres de hauteur tandis que, dans le même temps, des coulées de lave récentes avaient créé une autre zone de près de 80 mètres de hauteur. De plus, un nouveau cône volcanique était apparu. Pour expliquer les changements subis par le Monowai depuis 2007 (année où les dernières mesures ont été effectuées), il aurait fallu que le volcan connaisse entre 10 et 13 événements semblables à celui observé par l'expédition britannique. Cela équivaudrait à 2 ou 3 grosses éruptions par an, avec des pauses relativement longues entre chaque éruption. Dans le rapport de la mission scientifique, on peut lire que la vitesse avec laquelle le Monowai a subi des transformations «nous rappelle avec quelle rapidité des processus géologiques tels que les glissements de terrain et le volcanisme sous-marins peuvent se produire». De tels événements violents sont susceptibles de déstabiliser un cône volcanique, causer un glissement de terrain qui, à son tour, peut déclencher un tsunami. Le site BBC News publie une reconstitution des fonds marins autour du Monowai : http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-18040658. Cette étude montre, si besoin était, que les fonds marins de notre planète sont largement méconnus. La Lune ou la planète Mars ont livré à l'Homme un grand nombre de secrets alors que les abysses restent largement inexplorées. Il est vrai que l'obscurité des profondeurs est beaucoup moins spectaculaire - et donc médiatique - que les cratères de la Lune ou les étendues rougeâtres et caillouteuses de Mars ! Maxisciences 15/05/2012 - Volcans_de_voya / Volcans.
  5. Les circuits courts alimentaires de proximité constituent aujourd'hui une opportunité économique non négligeable que ce soit pour le producteur (sécurisation de son modèle économique), le consommateur (prix ajusté au coût réel) ou un territoire (création d'emplois locaux). S'ils ont une influence plutôt positive sur l'environnement, la diversité des circuits courts de proximité, ainsi que le manque d'études complètes ne permettent pas d'affirmer que ceux-ci présentent systématiquement un meilleur bilan environnemental que les circuits longs, notamment en matière de consommation d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre. Les modes de production et notamment la culture, pour les fruits et légumes, de produits de saison sont beaucoup plus déterminants en matière de bilan environnemental que le mode de distribution. Par ailleurs, plus de proximité ne signifie pas nécessairement moins d'émissions de gaz à effet de serre si les moyens de transports utilisés sont inadaptés, si la logistique est insuffisamment optimisée ou si le comportement du consommateur est inadéquat. Les circuits courts alimentaires de proximité : définition Paniers paysans, AMAP, vente à la ferme... Ces modes de commercialisation de produits alimentaires renvoient à l'appellation de «circuits courts alimentaires de proximité». Ces circuits répondent principalement à deux critères : - circuits de vente directe ou avec un intermédiaire (« circuits courts »), - distance limitée (généralement inférieure à 150 km) entre le lieu de production et celui de consommation («circuits de proximité») L'appellation de circuits courts englobe en réalité une très grande diversité de circuits de production et de commercialisation. Les « circuits courts de proximité » sont souvent opposés à la grande distribution alors que certaines enseignes nationales proposent en magasin une offre de produits locaux à travers des partenariats avec un producteur. A contrario, la vente sur un marché n'est pas synonyme de proximité, certains produits provenant de marchés de gros qui les importent de l'autre bout du monde. En 2010, 107 000 exploitants, soit 21% des exploitations françaises vendaient en circuits courts, avec de fortes disparités régionales (2/3 des exploitants en Corse, 1/3 en PACA[1]). Les exploitations sont de taille inférieure à la moyenne, avec un fort besoin en main d'oeuvre. La commercialisation en circuits courts concerne toutes les filières, en premier lieu le miel et les légumes (50 % des exploitations impliquées), puis les fruits et le vin (25 % des exploitations), enfin les produits animaux (10 %). Enfin, 10 % des exploitations commercialisant en circuit court sont converties au bio (contre 2% en circuit long), et une grande partie a adopté des pratiques proches du bio. Du côté de la consommation, 6 à 7 % des achats alimentaires en France[2] se font par des circuits courts. Malgré le développement de ce mode de distribution en diversité et nombre de points de vente, les quantités commercialisées par ce biais évoluent peu. Avantages et limites des circuits courts Au-delà des bénéfices économiques et sociaux pour les producteurs et les consommateurs de la vente en circuit court, celle-ci répond également à une préoccupation de réduction des dépenses énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre liées à l'alimentation. Pour beaucoup de consommateurs, l'achat, en vente directe, d'un aliment produit localement est forcément meilleur pour l'environnement. Pour confirmer cet a priori, il est nécessaire d'étudier l'ensemble du cycle de vie de l'aliment : sa production, sa transformation, son conditionnement, son transport... Cette analyse doit également prendre en compte les impacts énergétiques, climatiques ou encore sur l'eau ou la biodiversité. A ce jour, peu d'études répondent à ce besoin. Certains bénéfices et points de vigilance des circuits courts peuvent toutefois être mis en avant La production La localisation des productions sur les territoires de consommation présente plusieurs avantages en matière environnementale : - les productions françaises sont soumises aux réglementations nationales et européennes en vigueur, parmi les plus exigeantes ; cela n'est pas nécessairement le cas de productions plus lointaines ; - le maintien d'une agriculture périurbaine peut avoir pour effet la limitation de l'étalement urbain et donc la préservation de la qualité de sols souvent fertiles ; - la recherche d'une certaine autonomie alimentaire, en produisant localement (en fonction des possibilités agronomiques du territoire) une partie des besoins, sécurise les approvisionnements, l'économie locale et évite la délocalisation des impacts ; - le lien direct entre le producteur et le consommateur peut avoir des conséquences sur les pratiques du producteur qui sera plus attentif à son comportement vis-à-vis des intrants ou du maintien de la biodiversité. - Du côté du consommateur, le contact avec le producteur dans le cadre d'une vente directe peut déclencher une prise de conscience des impacts environnementaux de la production agricole, voire une modification du comportement : consommation de davantage de produits de saison, acceptation de produits esthétiquement imparfaits mais de bonne qualité nutritionnelle.. En matière d'impact énergétique et d'effet de serre, la saisonnalité est cruciale, dans certains cas plus que le mode ou la distance de commercialisation. Des aliments produits localement mais «hors saison» sous serre chauffée pourront consommer plus d'énergie et rejeter plus de gaz à effet de serre que des produits importés de pays où ils sont cultivés en plein air, même en incluant le transport. A titre d'exemple, une salade cultivée en Allemagne, sous serre, en hiver aura un bilan en termes de CO2 émis, de la production à la consommation, deux fois plus élevé que le même légume importé d'Espagne où il est cultivé en plein air (510 gr eqCO2/salade contre 240gr eqCO2/salade)[3]. Le transport : Un quart du transport routier en France est lié au transport de produits agricoles et alimentaires. Réduire ces transports pourrait donc permettre de réduire significativement les nuisances liées (pollution atmosphérique, nuisances sonores, consommation d'énergie, ...). La logisitique : Si dans le cadre des circuits courts, les produits parcourent une distance plus faible, les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas, pour autant, systématiquement plus faibles. Ramenées au kilogramme de produit transporté, elles peuvent parfois même être plus élevées. En effet, les émissions par kilomètre parcouru et par tonne transportée sont environ 10 fois plus faibles pour un poids lourd de 32 tonnes et 100 fois plus faibles pour un cargo transocéanique que pour une camionnette de moins de 3,5 tonnes car ils permettent de parcourir de plus grandes distances à impact gaz à effet de serre équivalent. Les impacts énergétiques et effet de serre de l'alimentation sont également fortement liés au déplacement du consommateur pour acquérir les produits. La vente directe n'implique pas systématiquement un moindre déplacement du consommateur qui peut même être amené à se déplacer davantage en cas de dispersion des points de distribution. Il est donc nécessaire d'organiser les points de distribution au plus près du consommateur (par exemple, livraison de paniers sur le lieu de travail) voire de regrouper les points de distributions (sur un marché, ou des points de vente collectifs) afin de présenter une offre large sur un seul point de vente. Si la logistique est optimisée (adéquation moyen de transport / volume transporté, optimisation du circuit de livraison, remplissage du camion...), les circuits courts peuvent s'avérer très performants du point de vue du transport jusqu'au point de distribution. Les déchets : La réduction de la distance de transport entre les lieux de production et de consommation permet de réduire les emballages des produits. Dans la plupart des circuits courts, les produits bruts sont peu ou pas emballés, et les conditionnements liés au transport sont souvent réemployés. Ceci constitue une économie tant pour la production des emballages, qu'en termes de déchets. La conservation : En matière de conservation, les circuits courts feraient globalement moins appel aux procédés de conservation (stockage au froid), puisque le délai entre la production / la cueillette et la commercialisation est réduit. Or les processus de conservation longue durée (congélation, conserve), observés plutôt en circuits longs, sont fortement consommateurs d'énergie et émetteurs de gaz à effet de serre (fluides frigorigènes). A contrario, les processus de transformation / conservation éventuellement utilisés en circuit court sont moins optimisés que dans les industries agroalimentaires, dès lors que les impacts sont ramenés à l'unité produite. Conclusion et avis de l'ADEME En renforçant le lien entre producteur et consommateur et en redonnant du sens tant à l'activité de production qu'à l'acte de consommation, les circuits courts de proximité présentent un réel potentiel en matière de consommation durable. Il convient d'accompagner les initiatives et de partager les bonnes pratiques afin d'optimiser les gains environnementaux portés par ces modes de distribution. Complémentaires des circuits longs, les circuits courts de proximité doivent permettre de répondre autant que possible localement à une partie des besoins alimentaires de la population d'un territoire, en fonction de la capacité agronomique du territoire et en restant vigilant sur leur performance environnementale. Notes Source : Agreste 2012 Source : Conseil Economique Social Environnemental des Pays de la Loire ACV de la salade, scénarios comparatifs (Müller-Lindenlauf IFEU, 2010) Source Les circuits courts alimentaires de proximité ; Les Avis de l'ADEME ; 04/2012 - ADEME ADEME 04/05/2012
  6. L’inventeur Alain Bivas, vainqueur du concours Lépine en 2011, présentera ce soir 14 mai, dans l’émission de M6 " L’inventeur de l’année ", sa dernière création : un four solaire portatif. Alain Bivas abrite son invention dans une boite en bambou. On y découvre une parabole pliable en aluminium pour capter les rayons du soleil et cuire les plats qui y sont introduits. En 2011, Alain Bivas avait déjà été récompensé d’une médaille d’or au célèbre concours Lépine pour le prototype précédent de son four solaire. L’inventeur explique que " les fours solaires, cela a toujours été mon hobby et, de fil en aiguille, il semblerait que j’ai fini par devenir un spécialiste ". L’homme ne doit pas uniquement son succès à son concept, mais surtout à l’efficacité de sa machine. En effet, quand un panneau solaire capte 17% de l’énergie fournie par le soleil, le four d’Alain Bivas en capte 65%. un four solaire portatif - Image L'énergie "J’ai créé une visée pour anticiper l’orientation du soleil. Comme cela, on peut aller faire les courses en laissant son plat dans le four !" , précise-t-il pour expliquer la longue autonomie de sa machine. Alain Bivas se considère comme un philanthrope : "Mon but final, c’est de créer un four solaire efficace et peu cher pour être vendu dans les pays qui en ont le plus besoin. Cela représenterait une économie considérable pour les populations défavorisées. Et quand on sait que l’eau contaminée est encore la deuxième source de mortalité dans le monde, sa stérilisation grâce au four constituerait une avancée majeure !" Après la conquête du marché européen, l’inventeur souhaiterait développer une unité de production en Afrique afin d’aider ce continent fort ensoleillé à disposer d’une indépendance énergétique. Maxisciences - L'énergie 14/05/2012
  7. Le nouveau premier ministre roumain a décidé de relancer le projet de construction de deux réacteurs supplémentaires sur le site de Cernavodã, la seule centrale du pays qui compte actuellement deux réacteurs. A la télévision roumaine, Victor Ponta à déclaré "sur les réacteurs 3 et 4, mon opinion est que nous devons essayer de continuer ce projet, en respectant bien sûr toutes les normes de sécurité, surtout après la catastrophe de Fukushima". Déjà prévu dans le passé, ce projet estimé à 4 milliards d’euros avait été abandonné en raison du retrait de 4 des actionnaires, à savoir le français GDF Suez, le tchèque CEZ, l’allemand RWE et l’espagnol Iberdrola. La construction d’un cinquième réacteur, initialement prévue, a elle été définitivement abandonnée. Les deux réacteurs de la centrale de Cernavodã, à l’uranium naturel non enrichi et à eau lourde pressurisée, sont de type CANDU, une technologie canadienne. Ils produisent actuellement 18% de l’électricité roumaine, mais le pays cherche à renforcer son indépendance énergétique. Maxisciences - L'énergie 14/05/2012
  8. L'éruption du Popocatepl continue de manière assez intense, avec des nuages de gaz et de cendre et des projections incandescentes de plusieurs centaines de mètres de hauteur. Pour répondre à une question qui m'a été posée, je ne pense pas que l'accumulation de ces matériaux incandescents entraîne une fonte des glaciers sur les pentes du volcan mexicain. Comme l'a fait remarquer Haroun Tazieff en 1985 à propos du Nevado del Ruiz, les lahars qui ont provoqué la catastrophe n'ont pas été le résultat de la fonte de la glace sous l'accumulation de cendre, mais par la chaleur du magma à l'intérieur du volcan. Garouk faisait remarquer que l'on voit souvent sur l'Etna une bonne couche de neige recouverte par une épaisseur de cendre qui joue le rôle d'isolant. S'agissant du Popocatepetl, je pense que l'activité actuelle va se produire encore quelque temps (plusieurs semaines ?) avant que le volcan retrouve son rythme habituel. Cette activité permet une libération de l'énergie qui s'est accumulée sous l'édifice. Tant que le dôme ne dépasse pas la lèvre du cratère, il n'y a pas de risque d'événement dévastateur majeur. Les explosions (qui correspondent probablement à la destruction du dôme pendant sa croissance) sont certes spectaculaires, mais leur effet est limité. Seule la cendre peut représenter un problème pour les populations qui vivent à proximité du Popocatepetl. Maxisciences - Volcans 14/05/2012
  9. "Qui pourrait croire que l'air à 5.000 mètres d'altitude n'est pas le plus pur ? Que les neiges ne sont pas les plus blanches". Peu de gens, et pourtant... C'est le sujet préoccupant qu'a choisi de mettre en lumière la réalisatrice Agnès Moreau dans son documentaire "Un nuage sur le toit du monde". A des milliers de kilomètres d'altitude, les glaciers des chaines himalayennes sont masqués par d'épais nuages bruns, des ABC pour Atmospheric Brown Clouds. Loin de pouvoir être confondus avec nos nuages de coton, ces étendues brumeuses sont en fait chargées de particules polluantes à des concentrations extrêmement élevées. Ozone, particules fines et surtout carbone noir sont arrivés là poussés par les vents des vallées et continuent de voyager au gré des courants atmosphériques sur des kilomètres et des kilomètres. Des vents qui amènent ces polluants jusqu'au toit du monde, l'Everest situé à la frontière entre le Népal et la Chine. Ce phénomène a été révélé en 2008 lorsque des chercheurs ont fait part des résultats de mesures atmosphériques réalisées à plus de 5.000 mètres d'altitude, au pied de la montagne. Celles-ci indiquaient un constat simple mais tout sauf rassurant : "L'air de l'Himalaya est aussi pollué que celui des villes d'Europe". Après la découverte d'un gigantesque nuage de pollution, une équipe de scientifiques italiens et français ont ainsi décidé de partir sur place pour en apprendre plus sur les concentrations surprenantes de polluants dans ces contrées censées être vierges et qui constituent encore des terres inconnues. C'est cette équipe qu'Agnès Moreau a suivi jusqu'au pied de l'Everest dans une pyramide de verre, la première station atmosphérique construite dans la région en 2006. Dans ce laboratoire, les chercheurs effectuent de multiples mesures sur la composition de l'air. Des données qui sont transmises et analysées par différentes équipes à travers le monde. Outre cette étude, l'équipe mène également une enquête détaillée auprès de la population vivant à proximité des montagnes. Ils demandent ainsi aux habitants pour la plupart âgés, s'ils ont constaté des changements dans la fréquence des pluies, de la neige, de l'intensité de la mousson au cours des dernières années. Des questions dont les réponses sont sans équivoque. Oui, il y a eu du changement. En effet, comme l'expliquent plusieurs chercheurs dans le documentaire, le carbone noir impacte le climat local en favorisant le réchauffement et en augmentant la fonte des glaces. La preuve en images : à 2.000 mètres d'altitude, des habitants cultivent aujourd'hui des citrons et des bananes... Tandis que les conséquences de cette pollution semblent déjà à un stade avancé, leur étendue reste très imprécise. Dans son film, Agnès Moreau évoque ainsi un autre aspect : le besoin de sensibiliser les populations et gouvernements pour enrayer le phénomène. En effet, le carbone noir est libéré en grande partie par les véhicules diesels mais aussi lors de la combustion incomplète de bois ou de charbon. Ces particules sont ainsi relâchées par les briqueteries de la région comme par les foyers des habitants. Des solutions simples permettraient de limiter leurs émissions et auraient un impact beaucoup plus rapide et visible que la lutte contre les émissions de CO2, selon les scientifiques. Mais encore faut-il que les spécialistes parviennent à convaincre les gouvernements de l'importance du phénomène. Liens entre pollution et réchauffement climatique, système hydraulique et agriculture de la région, de la pyramide de verre aux laboratoires européens, des villages à 2.000 mètres d'altitude au pied de l'Everest, Agnès Moreau a suivi pas à pas les scientifiques pour alerter de ce phénomène inquiétant mais réversible. Coproduit notamment par Arte France, Le Miroir, le CNRS Images et l'IRD, le documentaire "Un nuage sur le toit du monde" sera diffusé sur la chaine Arte le jeudi 24 mai prochain à 22H20. Maxisciences 14/05/2012
  10. Le venin des escargots de mer contient des substances dont le potentiel pharmacologique est important, l’une d’entre elles pourrait être utile contre le diabète de type 2. Les escargots marins de la famille des Conidae, sont des prédateurs redoutables capables de capturer des poissons en leur injectant un venin paralysant. Les composants de ce venin, appelés conopeptides, sont connus pour leurs propriétés pharmacologiques et leur potentiel thérapeutique. Le ziconitide, un antidouleur intrarachidien, est ainsi l’une des toutes premières spécialités développées à partir des conopeptides. Un Cône strié en train d'utiliser son proboscis pour empoisonner une proie. University of Utah. Une équipe internationale de chercheur a examiné le venin du Cône strié (Conus striatus). Ils ont pu prouver qu'un des peptides (Conkunitzin-S1) contenu dans son venin modifie la libération d'insuline dans les cellules du pancréas. Leurs résultats ont récemment été publiés dans la revue de médecine moléculaire EMBO. « Ce lien pourrait éventuellement être une nouvelle approche pour le traitement du diabète de type 2 », explique le professeur Heinrich Terlau de l'Université de Kiel, en Allemagne. La substance nouvellement découverte, se lie à un canal spécifique du potassium dans les cellules du pancréas et conduit à une libération temporaire accrue d’insuline si le niveau de sucre dans le sang est élevé. Son effet très spécifique permet d’éviter les risques d’hypoglycémie consécutifs à certains antidiabétiques oraux. Des premiers tests sur des rats ont confirmé cette absence d’effets indésirables. Les chercheurs travaillent maintenant « sur une façon d’administrer ce peptide par voie orale » résume Heinrich Terlau. Sciences et Avenir 11/05/2012
  11. Filmés à une centaine de mètres au large de la Croisette, quatre clips vidéos avec pour thème "Les dessous de Cannes" sont diffusés par le collectif de l'Expédition Méditerranée en Danger (MED), en marge du festival, pour alerter sur les déchets en mer. "Les projecteurs étant tournés vers le festival, il nous a semblé opportun de faire découvrir, pour information, un exemple sur l'origine des déchets qui se déversent régulièrement par tonnes en mer et qui préfigure la catastrophe environnementale qui se déroule actuellement en Méditerranée", explique Bruno Dumontet, le responsable du projet. L'an dernier pendant la quinzaine du festival, le triplement de la population de Cannes a généré 1.200 tonnes de déchets supplémentaires, selon la mairie. Chaque clip d'environ deux minutes a été filmé sous l'eau à proximité des grands hôtels où se déroulera à partir de mercredi la 65e édition du prestigieux évènement cinématographique. Dans "Cannes sous les marches du Festival", on plonge dans une farandole de bouteilles et récipients en plastique ondulant sur les fonds marins sur une musique empruntée au thriller "Les dents de la mer". Sur l'air, de Serge Gainsbourg, de "Dieu est un fumeur de Havanes", "Cannes à bout de souffle" invite à découvrir les milliers de mégots et paquets de cigarettes jetés qui finissent entre les algues. "Cannes, décors naturels" met en scène les milliers de canettes de boissons abandonnées qui finissent sur le sable au large des plages. Enfin, "Dégâts salés" alerte sur le sort du million d'oiseaux de mer et des 100.000 mammifères marins qui meurent chaque année des milliards de déchets présents dans les océans. Ces quatre clips sont diffusés sur YouTube et le site www.expeditionmed.eu de ce collectif d'écologistes, scientifiques, artistes et enseignants qui luttent contre les déchets en mer et pour la protection de la biodiversité marine en Méditerranée. Selon leurs estimations, basées sur des données recueillies lors des deux campagnes scientifiques en 2010 et 2011, il y aurait près de 290 milliards de microplastiques flottants sur 10 à 15 cm d'eau en dérive en Méditerranée. Sciences et Avenir 14/05/2012
  12. Ces jeux Olympiques de 2012 seront "les plus verts jamais organisés", avait claironné le Premier ministre britannique Tony Blair après le choix de Londres en 2005. Mais c'est dans plusieurs mois, voire plusieurs années, lorsque la fête sera finie, que l'on saura si la promesse a été tenue. Plus beau, plus grand, plus "propre": tous les JO font la même promesse. Mais qu'advient-il ensuite des infrastructures de béton, des kilomètres de routes et des tonnes de déchets? "Des jeux verts, c'est légèrement contradictoire", ironise John Sauven, directeur exécutif de Greenpeace au Royaume-Uni. "Vous faites venir pour un week-end ou une quinzaine de jours des masses de gens, qui prennent l'avion en consommant un maximum d'énergie et repartent de la même façon: difficile d'appeler cela du développement durable". Pour autant, les JO de Londres ne s'en tirent pas si mal, selon lui: "Ces jeux ont l'avantage d'avoir conduit une rénovation massive d'un site industriel très pollué, et de l'intégrer par la suite dans le tissu urbain, à l'inverse de ce qui s'est fait à Athènes, où beaucoup d'installations sont devenues des ruines à l'abandon". Le parc olympique, à Londres, a été construit sur une ancienne zone industrielle défavorisée de l'est de la capitale. "Dès le départ, le développement durable a été pris en compte", souligne David Stubbs, en charge du dossier chez l'organisateur des jeux, Locog. Ainsi, 2 millions de tonnes de sols pollués ont été nettoyés et réutilisés sur place, afin d'éviter des transports coûteux en énergie. La construction a privilégié des matériaux au faible contenu en carbone, avec pour objectif de réduire de moitié les émissions de CO2. L'eau de pluie est réutilisée. S'ils saluent l'effort, Greenpeace et les Amis de la Terre regrettent "des occasions manquées", comme l'abandon d'un projet d'éolienne sur le site, qui a fait chuter de 20% à 12% la part d'énergie d'origine renouvelable. Et surtout, "le sponsoring a terni l'image des jeux", souligne John Sauven. British Petroleum (BP), mis en cause pour la marée noire du Golfe du Mexique, et Dow Chemical, repreneur d'Union Carbide, responsable de la catastrophe de Bhopal en Inde, se sont attirés les foudres des associations. "Il y a eu une rénovation formidable dans l'East End londonien, mais pas à Bhopal", ironise-t-il. In fine, le "budget carbone" total pour les Jeux est loin d'être négligeable. "On peut encore améliorer les choses. Ce genre d'événements devrait être neutre en émission de gaz à effet de serre", a cependant estimé Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), lors d'une visite en avril. Le principal atout des Jeux de Londres, c'est sans doute que les habitants de quartiers défavorisés vont hériter de transports modernisés, de logements abordables (48% des 2.800 appartements du village olympique), d'un centre commercial, d'une piscine et d'un parc de la superficie de Hyde Park. La rivière Lee a été nettoyée et 33 ponts et passages permettent d'aller et venir aux habitants de quartiers qui se tournaient le dos. "Le parcours de la vallée de la Lee était un endroit sale, et c'est devenu un refuge de biodiversité", souligne Kathryn Firth, de la "London Legacy Development Corporation", l'organisme chargé de gérer l'"après-Jeux". Ses projets sont ambitieux: rouvrir le parc au public en 2014, construire 8.000 logements, 3 écoles et neuf crèches, fournir des animations et des emplois. Et si la reprise économique n'était pas au rendez-vous? "Ça se fera, assure-t-elle, mais plus lentement". Sciences et Avenir 14/05/2012
  13. Le procès du groupe de traitement de déchets industriels Chimirec, accusé de fraude sur l'élimination d'huiles polluées aux PCB, a été renvoyé dès son ouverture lundi, le tribunal ayant jugé recevable une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par la défense. Le PDG du groupe, Jean Fixot, et six de ses cadres ou ex-cadres devaient être jugés pour avoir éliminé de façon irrégulière ces huiles chargées en polychlorobiphényles (également appelés pyralène) dans trois usines, à Domjevin (Meurthe-et-Moselle), Dugny (Seine-Saint-Denis) et Grez-en-Bouère (Mayenne), entre 2000 et 2006. Il leur est reproché de les avoir diluées plutôt que décontaminées. A l'ouverture de l'audience devant la 31e chambre du tribunal correctionnel, les avocats du groupe ont fait valoir que la législation en vigueur à l'époque des faits manquait de clarté et n'était donc pas conforme à la Constitution. Ils ont par conséquent demandé au tribunal de transmettre à la Cour de cassation leur QPC, moyen par lequel tout citoyen peut contester indirectement devant le Conseil constitutionnel une loi déjà en vigueur. Après en avoir délibéré, le tribunal a accédé à leur demande, à laquelle s'étaient opposés le parquet et les parties civiles. La Cour de cassation a maintenant trois mois pour décider de transmettre ou non la QPC au Conseil constitutionnel. Le tribunal refera le point de la situation lors d'une audience technique fixée au 19 septembre. Sciences et Avenir 14/05/2012
  14. Au Japon, une assemblée municipale de la préfecture de Fukui a donné son accord pour la reprise de la production électrique des réacteurs nucléaires de la circonscription. Plus tôt ce mois-ci, le dernier réacteur nucléaire commercial de l'Archipel avait été mis hors-service, ramenant la part du nucléaire dans la production électrique du pays à zéro pour la première fois en 42 ans. L'assemblée municipale de la ville d'Ohi, réunie au complet, a approuvé lundi le redémarrage de deux réacteurs de la centrale éponyme d'Ohi. Certains membres de l'assemblée se sont opposés au redémarrage, arguant que l'enquête visant à mettre au jour les détails de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi était toujours en cours, et que le nouvel organe de régulation nucléaire du gouvernement central n'avait toujours pas vu le jour. Toutefois un bon nombre de personnes s'est prononcé pour la reprise des opérations, présentée comme indispensable au maintien des emplois concernés dans la municipalité et à la pérennité des finances de la ville. Le président de l'assemblée, Kinya Shintani, a déclaré au maire, Shinobu Tokioka, que l'assemblée comprenait aussi bien les inquiétudes concernant la sûreté que le besoin des réacteurs. Le maire a indiqué qu'il prendrait la décision d'autoriser ou non le redémarrage des réacteurs en prenant en compte l'opinion de l'assemblée et les conclusions d'une commission d'experts nommée par le gouvernement préfectoral. NHK 15/05/2012
  15. Au Japon, une assemblée municipale de la préfecture de Fukui a donné son accord pour la reprise de la production électrique des réacteurs nucléaires de la circonscription. Plus tôt ce mois-ci, le dernier réacteur nucléaire commercial de l'Archipel avait été mis hors-service, ramenant la part du nucléaire dans la production électrique du pays à zéro pour la première fois en 42 ans. L'assemblée municipale de la ville d'Ohi, réunie au complet, a approuvé lundi le redémarrage de deux réacteurs de la centrale éponyme d'Ohi. Certains membres de l'assemblée se sont opposés au redémarrage, arguant que l'enquête visant à mettre au jour les détails de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi était toujours en cours, et que le nouvel organe de régulation nucléaire du gouvernement central n'avait toujours pas vu le jour. Toutefois un bon nombre de personnes s'est prononcé pour la reprise des opérations, présentée comme indispensable au maintien des emplois concernés dans la municipalité et à la pérennité des finances de la ville. Le président de l'assemblée, Kinya Shintani, a déclaré au maire, Shinobu Tokioka, que l'assemblée comprenait aussi bien les inquiétudes concernant la sûreté que le besoin des réacteurs. Le maire a indiqué qu'il prendrait la décision d'autoriser ou non le redémarrage des réacteurs en prenant en compte l'opinion de l'assemblée et les conclusions d'une commission d'experts nommée par le gouvernement préfectoral. NHK 14/05/2012
  16. ILS NE DOIVENT PAS ÊTRE EUTHANASIÉS ! Capture d'écran 3000 EUROS POUR SAUVER LA VIE DE 10 CHATS ! Dominique, de l'association Handichats 36, a consacré sa vie à sauver des animaux. Elle en accueille actuellement plus de 80 chez elle. Aujourd'hui, son appel est désespéré. Elle se bat pour sauver la vie de 10 chats qui sont menacés d'euthanasie, si une solution n'est pas trouvée avant la fin du mois. Aidez-la à financer la chatterie qui les sauvera ! Depuis de nombreuses années maintenant, Dominique consacre sa vie à la protection animale et à l'association Handichats 36. Elle vit actuellement avec son mari dans une petite maison de 60m², où ils sont entourés de 55 chats, 10 chiens, 14 furets et 1 perroquet. Dominique s'est même endettée personnellement en reprenant toutes les créances de l'association, uniquement pour venir en aide à tous ses protégés. Souvenez-vous de chats que la communauté de Clic Animaux a aidés, comme TYPHON, NOUCHKA, MICROBE et bien d'autres... « Nous n'avons plus de place. Nous vivons le plus possible dehors pour leur laisser la maison. Dehors, ils risquent de mourir. Nous avons déjà perdu 10 chats, écrasés ou tués par des chasseurs... » Dominique a sauvé tellement d'animaux qu'elle en est arrivée au point de ne plus pouvoir en accueillir un seul de plus dans sa maison. Mais pas question de les laisser dehors, même dans le jardin, à cause des nombreux dangers mortels aux alentours. "Félix, par exemple, a été retrouvé avec une patte éclatée par un piège à mâchoires, posé par des chasseurs. Quelques jours plus tard, il s'est fait écraser par un véhicule... Nous avons perdu une dizaine d'autres chats comme ça." Depuis 2 ans, Dominique aide une personne âgée et handicapée à s'occuper de 18 chats FIV qui vivent dans sa maison. Ils n'ont pas déclaré la maladie et peuvent donc vivre aussi longtemps qu'un chat sain. Mais ils doivent à tout prix être surveillés quotidiennement, car le moindre rhume peut devenir gravissime. La maîtresse a très peu de moyens financiers, mais a toujours fait passer ses chats en priorité. Seulement, son départ en maison de retraite, initialement prévu dans 2 ans, a dû être avancé au mois prochain... Dominique a pu recueillir 8 de ces chats, qui vivent à l’écart… dans sa baignoire ! Ils doivent y rester. C’est la seule solution pour ne pas contaminer les autres chats. Aujourd’hui, il est nécessaire de trouver une solution pour les 10 chats restants chez la personne âgée afin de leur éviter d’être dispersés dans les refuges des alentours, où ils ne pourront pas trouver de solution adaptée à leur état de santé. Dominique s'est empressée d'appeler les refuges des alentours qui pourraient éventuellement recueillir ces chats. Malheureusement, la réponse était la même pour tous : les chats FIV sont euthanasiés d'office, qu'ils aient ou non déclaré la maladie. Ces refuges n'ont en effet pas la capacité et les moyens d'accueillir des chats malades... tout comme la maison de Dominique qui est surchargée. Pour sauver ces pauvres 10 chats, l'association a besoin fonds en urgence pour créer une pièce à part qui les accueillera. Ils doivent être isolés des autres chats, car un simple coup de griffe peut être suffisant pour les contaminer... La construction de cette chatterie était déjà prévue depuis longtemps, mais la situation actuelle rend très urgent l'achèvement des travaux. Pourtant, de nombreux aménagements sont encore à réaliser. L'association doit maintenant réaliser en urgence les travaux nécessaires à l’accueil de ces chats. Handichats 36 n'a aujourd'hui plus aucune solution, et lance donc un appel de détresse à la communauté de Clic Animaux. Vous êtes le dernier espoir pour ces pauvres chats qui, malgré leur maladie, ne demandent qu'à vivre encore de nombreuses années ! Il ne reste plus que quelques semaines pour collecter les fonds qui permettront avec certitude de finir rapidement les travaux strictement nécessaires à l'accueil des 18 chats. Sans vous, ils ne survivront pas ! Heureusement, l'association n'a pas à payer la main d’œuvre. Le mari de Dominique se chargera des travaux. Mais les matériaux coûtent très chers, et aujourd’hui, Dominique, endettée jusqu’au coup, ne peut plus payer. Vos dons et Appels du Coeur permettront de participer au financement : - de l'achat et de la pose de l'escalier et de la porte, permettant l'accès à la future pièce, qui pour l'instant est isolée ; - des cloisons et du doublage des murs, comprenant le plafond et l'isolation ; - de la plomberie, qui consiste à prolonger le réseau d'évacuation d'eau chaude et d'eau froide. 3000 euros sont nécessaires pour construire une chatterie indépendante et sauver la vie de ces 10 chats ! Cliquez sur l'image pour voir toutes les propositions d'aide possible, notamment en matière de dons... Merci pour eux ! Merci à tous, ils comptent sur vous ! Clic Animaux (texte et photos) 14/05/2012
  17. Une chaîne de télé pour nos toutous, loufoque ? Du point de vue de certains, je pense qu'un nombre important de personnes risque de trouver cette idée loufoque... Mais quand on a un chien peut-être moins... En effet, ma mère, à l'instar des 60 à 70% d'américains a toujours laissé soit la radio, soit la télévision voire même la lumière à ses chiens lorsqu'elle devait s'absenter. Et pour les mêmes raisons : éviter qu'ils ne s'ennuient ou n'aboient... Et ça marche ! De plus, à son retour, les chiens manifestaient moins bruyamment leur joie quand elle rentrait car ils avaient à peine remarqué son absence... Sauf quand elle s'absentait trop longtemps et avait pris soin, avant son départ, de leur parler en leur disant une petite phrase rituelle : Je reviens mes toutous, soyez sages !!! Elle a toujours agi ainsi même quand les deux derniers sont devenus aveugles, un dès l'âge de 5 ans, l'autre vers 10 ans ! L'un et l'autre souffrant d'une maladie hériditaire : l'ARP (atrophie rétinienne progressive).
  18. Sur l'écran, un chien de chasse qui court longuement dans un pré, puis des chiots qui jouent avec leur balle. Devant l'écran, Médor, abonné de Dog TV, la "première chaîne de télévision pour chiens" aux Etats-Unis. La chaîne, qui diffuse 24 heures sur 24 des images de chiens en action accompagnées d'une musique apaisante, a été "mise au point scientifiquement", affirme à l'AFP Yossi Uzrad, le créateur de Dog TV qu'il a lancée en avril sur le câble à San Diego, en Californie. "La plupart du temps, les chiens s'intéressent davantage à leur maître qu'à la télé, mais si vous le laissez seul pendant plusieurs heures, cela le distraira", dit-il. L'accueil a été "vraiment meilleur que prévu", assure-t-il et le producteur israélien de Dog TV, Jasmine Television, espère diffuser la chaîne partout aux Etats-Unis et ailleurs dans les mois qui viennent. Si le câble n'est pas disponible, on peut acheter la vidéo en flux pour 9,99 dollars par mois, ainsi que des applications pour téléphones intelligents et tablettes. "C'est sans doute moins cher" qu'une journée de chenil qui, aux Etats-Unis, coûte de 35 à 50 dollars, dit M. Uzrad, et il n'y a pas de publicité, même pour de la nourriture pour chiens. Les Américains possèdent 78,2 millions de chiens et même avec une économie en crise, ils dépensent pour leurs animaux plus de 52 milliards de dollars par an, selon l'Association américaine de Produits pour animaux domestiques. Nicholas Dodman, vétérinaire spécialiste du comportement à l'université Tufts du Massachusetts et "chef scientifique" de Dog TV, affirme qu'il recommande depuis longtemps la télévision pour les chiens angoissés d'être séparés de leurs maîtres. "J'appelle ça enrichir l'environnement immédiat", dit-il, "il ne s'agit pas de mettre le chien devant la télévision pour qu'il la regarde pendant des heures, c'est simplement qu'il y ait quelque chose dans la pièce pour qu'il ne soit pas seul". Des études montrent que 60 à 70% des Américains laissent une télévision ou une radio allumées quand ils laissent leur chien à la maison. Dog TV assure une action permanente sur l'écran, avec par exemple une balle qui va et vient sans cesse. La musique douce qui l'accompagne est apaisante, avec des mélodies "bio-acoustiques". Ce "serait terrible de diffuser du heavy metal", dit M. Dodman. La chaîne n'aurait pu être lancée sans l'existence de la télévision numérique. La TV analogique fonctionne avec des balayages que les chiens peuvent voir, pas les humains. "La TV analogique clignote", dit M. Uzrad. Alexandra Horowitz, psychologue de l'Université Columbia et auteur de "Dans la peau d'un chien" (Flammarion), consultante de Dog TV, est contente de voir ce type d'expérience. "Mais vu les dons sensoriels et les gènes des chiens, j'aimerais voir les maîtres se consacrer davantage à exercer l'odorat de leurs bêtes. Smell TV (Renifle TV) serait super, et les emmener se promener aussi", dit-elle. Le Point.fr 14/05/2012
  19. Exposition du 4 mar au 4 novembre 2012 Élément-clé du paysage littoral, le phare et son faisceau lumineux ont marqué les imaginaires. Le musée de la Marine nationale invite à découvrir cet univers, son histoire, les innovations technologiques, la vie des gardiens... Jusqu'au 4 novembre. Sabrina Dufourmont Musée de Tatihou / Agence Yo-A En 1584, Louis de Foix est chargé par Henri III de construire un monument "phare" sur le plateau de Cordouan, à l'entrée de la Gironde. Pendant deux siècles et demi, il sera à la pointe des technologies maritimes et le symbole de la France. Sabrina Dufourmont Musée national de la Marine/S. Dondain En 1819, Augustin Fresnel remplace les réflecteurs par des lentilles dioptriques à échelons, réduisant ainsi la quantité de verre à utiliser. Son invention, qui révolutionne l'éclairage maritime, sera utilisée partout dans le monde. Au XIXe siècle, Paris est un laboratoire d'idées innovantes et une usine de construction. De nombreux phares sont fabriqués en pièces détachées dans la capitale avant d'être acheminés vers leur destination finale, parfois lointaine, comme le phare Amédée pour la Nouvelle-Calédonie. À partir du XIXe siècle, le personnage du gardien de phare devient un héros pour la presse, le cinéma et la littérature. Jules Verne le met en scène dans son premier roman Le phare du bout du monde (1905). Plus de trente phares sont aujourd'hui ouverts à la visite, devenant ainsi un objet du patrimoine, dont l'image positive est utilisée par la publicité. Construits pour signaler la terre aux marins, ces monuments ont commencé une deuxième vie. Sabrina Dufourmont Marine nationale Infos pratiques : Adresse : 17 place du Trocadéro 75116 Paris Standard : 01 53 65 69 69 Métro : Trocadéro (lignes 6 et 9) Bus : 22, 30, 32, 63, 72, 82 Batobus : Tour Eiffel Horaires : Du lundi au vendredi : 11h-18h Samedi et dimanche : 11h- 19h Fermeture des caisses 45 minutes avant Tarifs : Plein tarif : 9€ Tarif réduit, gratuité voir encart tarif Audioguide inclus Achetez les billets en ligne à imprimer à domicile. La gratuité est possible dans certaines situations, comme pour les demandeurs d'emploi... et d'autres voir ICI Musée de la marine - Le Point.fr (mai 2012)
  20. On pensait que les premiers agriculteurs du Néolithique avaient attendu un millénaire avant de coloniser Chypre. La découverte du village de Klimonas, daté de près 11.000 ans avant le présent, et où se trouve une sorte de silo, repousse de plusieurs siècles les débuts de l’agriculture sur l’île. Le plus ancien village d'agriculteurs de toutes les îles méditerrané-ennes vient d'être découvert à Chypre par une équipe d'archéologues français impliquant notamment le CNRS, le Muséum national d'histoire naturelle, l'Inrap, l'EHESS et l'université de Toulouse II, Le Mirail. On pensait jusqu'à présent qu'en raison de son insularité, Chypre avait été atteinte par les premières sociétés agricoles néolithiques mille ans après la naissance de l'agriculture au Proche-Orient, aux alentours de 9.500 à 9.400 avant J.-C. La découverte de Klimonas, village daté de presque 9.000 ans avant J.-C., prouve au contraire que ces premières sociétés agricoles ont migré peu de temps après les débuts de l'agriculture depuis le continent proche-oriental. Elles ont apporté à Chypre le blé, mais aussi des chiens et des chats. Ces résultats, publiés par la revue Pnas, illustrent aussi la maîtrise précoce de la navigation de ces populations. On sait que les villageois sédentaires du Néolithique ancien ont commencé à cultiver des céréales sauvages au Proche-Orient vers 9.500 av. J.-C. De récentes découvertes ont montré que l'île de Chypre était alors fréquentée par des groupes humains, mais les premières traces attestant de la culture des céréales et de la construction de villages n'étaient jusqu'à présent pas antérieures à 8.400 av. J.-C. Les résultats récents des fouilles archéologiques de Klimonas démontrent que de véritables communautés villageoises étaient installées à Chypre entre 9.100 et 8.600 ans avant J.-C. En effet, les archéologues ont trouvé sur le site les restes d'un bâtiment collectif en terre crue de 10 mètres de diamètre, semi-enterré, qui devait servir à rassembler les récoltes communes et autour duquel se regroupaient des constructions domestiques. Le bâtiment collectif mis au jour à Klimonas, partiellement fouillé. Mesurant 10 m de diamètre, il devait servir à rassembler les récoltes. Jean-Denis Vigne, CNRS-MNHN À l'intérieur, les archéologues ont mis au jour quelques offrandes votives comme des flèches en silex ou des perles de pierre verte. Des restes très abondants d'objets (éclats de silex, outils en pierre, parures de coquillages...) ont été également découverts dans ce village. Ces outils de pierre et les constructions fabriquées par ces villageois ressemblent à ceux que l'on trouve sur les sites néolithiques contemporains du proche continent. Des restes de graines carbonisées de plantes locales et de céréales introduites depuis les côtes levantines (comme l'amidonnier, l'un des premiers blés introduits du Proche-Orient) ont été également retrouvés à Klimonas. L'analyse des ossements retrouvés sur le site permet de savoir que la viande consommée par ces populations provenait de la chasse d'un petit sanglier chypriote indigène (seul grand gibier présent sur l'île à cette époque) et que des chats et des petits chiens domestiques avaient été introduits depuis le continent. Ces découvertes montrent que ces premières sociétés agricoles ont migré depuis le continent peu après les débuts de l'agriculture et ces déplacements à grande distance au tout début du Néolithique témoignent de leur maîtrise de la navigation. Le site de Klimonas est fouillé jusqu'à la fin du mois de mai 2012 et fera l'objet d'une nouvelle campagne de fouilles en 2013. Ces travaux impliquant plusieurs laboratoires de recherche ont été financés par le CNRS, le projet européen LeCHE, le Muséum national d'histoire naturelle, l'Inrap, le ministère des Affaires étrangères et européennes et l'École française d'Athènes. Un bijou du Néolithique : petit pendentif en coquillage, déposé en offrande dans le brand bâtiment collectif de Klimonas. Jean-Denis Vigne, CNRS-MNHN Futura Sciences 14/05/2012
  21. D'importants niveaux de césium radioactif ont été détectés dans des rats attrapés dans les forêts aux abords de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi. Des chercheurs de l'Institut de recherche de foresterie et de produits forestiers ont analysé des échantillons de rats provenant de zones isolées des préfectures de Fukushima et d'Ibaraki entre octobre et décembre de l'an dernier. Selon l'institut, des niveaux de 3100 becquerels de césium par kilo ont été détectés chez des rats capturés près du village de Kawauchi, situé à trente kilomètres de la centrale. Des niveaux d'environ 790 becquerels par kilo ont été observés chez des rats de la ville de Kita-Ibaraki qui se trouve à 70 kilomètres de la centrale. Un chercheur de l'Institut national des sciences radiologiques, Yoshihisa Kubota, affirme que les rats sont aussi sensibles que les humains aux radiations. M. Kubota trouve important de poursuivre les recherches sur les effets de la radioactivité auprès d'organismes vivant en milieu naturel. NHK 14/05/2012
  22. D'importants niveaux de césium radioactif ont été détectés dans des rats attrapés dans les forêts aux abords de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi. Des chercheurs de l'Institut de recherche de foresterie et de produits forestiers ont analysé des échantillons de rats provenant de zones isolées des préfectures de Fukushima et d'Ibaraki entre octobre et décembre de l'an dernier. Selon l'institut, des niveaux de 3100 becquerels de césium par kilo ont été détectés chez des rats capturés près du village de Kawauchi, situé à trente kilomètres de la centrale. Des niveaux d'environ 790 becquerels par kilo ont été observés chez des rats de la ville de Kita-Ibaraki qui se trouve à 70 kilomètres de la centrale. Un chercheur de l'Institut national des sciences radiologiques, Yoshihisa Kubota, affirme que les rats sont aussi sensibles que les humains aux radiations. M. Kubota trouve important de poursuivre les recherches sur les effets de la radioactivité auprès d'organismes vivant en milieu naturel. NHK 14/05/2012
  23. Publiant leurs travaux dans la revue Current Biology, des primatologues allemands ont observé 3 communautés riveraines de chimpanzés en Côte-d’Ivoire et ont trouvé entre elles des différences dans l’utilisation d’outils. Les éthologues savent depuis de nombreuses années que chez certains animaux sociaux, tel groupe n’a pas les mêmes habitudes que tel autre. Peut-on parler de culture, ou bien cette variabilité est-elle uniquement due aux différences écologiques (entre habitats) ou génétiques (entre groupes) liées à l’éloignement de leurs territoires respectifs ? Chez les chimpanzés, en tout cas, c’est la première hypothèse – la culture – qu’il faut invoquer, selon les travaux menés par les chercheurs de l’Institut Max Planck d'anthropologie évolutionnaire de Leipzig (Allemagne), qui étudient 3 communautés sauvages de ces primates, vivant sur des territoires contigus dans le Parc National de Taï, en Côte d'Ivoire. En effet, pour la première fois, les chercheurs ont observé des différences dans l’utilisation d’outils entre ces 3 groupes distincts – mais voisins. Pour casser des noix fraîches, les membres des 3 clans utilisent la même technique : placer le fruit sur une racine qui fait office d’enclume, et la frapper à l’aide d’un percuteur, parfois en bois mais si possible en pierre (plus dure). Mais lorsque, la saison avançant, les noix deviennent sèches (donc plus faciles à briser), les membres de 2 des groupes privilégient les marteaux en bois, plus faciles à trouver mais le clan 1 choisit des outils d’une taille distinctive et le clan 2 d’une autre taille. En revanche, les singes du 3ème groupe continuent de préférer les marteaux en pierre : 3 comportements différents. "Chez les humains, les différences culturelles sont une part essentielle de ce qui distingue les groupes voisins qui vivent dans des environnements très similaires. Pour la première fois, une situation très semblable a été trouvée chez les chimpanzés sauvages vivant dans le Parc National de Taï, et cela démontre qu'ils partagent avec nous une capacité de différenciation culturelle à une échelle fine", conclut Lydia Luncz, auteur principal de l’étude, qui espère retourner sur le terrain pour compléter ses travaux. Car le temps presse : 90% des populations de chimpanzés de Côte d'Ivoire ont disparu au cours des 20 dernières années… et avec elles, sans doute, une grande partie de la variation culturelle au sein de cette espèce. Maxisciences 13/05/2012
  24. Chaque année ils annoncent les saisons, peuplant le ciel d'augures: les oiseaux d'eau migrateurs, de plus en plus menacés, font l'objet à partir de lundi d'une conférence internationale qui se tient cette année en France et où sont attendues des mesures urgentes. Barge rousse, sarcelle d'été, flamants roses et cigognes fascinent, souligne l'ornithologue Francisco Rilla, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), car certains parcourent annuellement des milliers de kilomètres, parfois à très haute altitude "en s'orientant grâce aux étoiles, à la position de la terre et aux champs magnétiques". Les oiseaux dits "d'eau" - leur survie dépend des zones humides - voient leur liberté de mouvement, indispensable à leur survie, de plus en plus entravée par l'activité humaine et le changement climatique. Certaines études, citées notamment par l'ONG Birdlife international, estiment que 10% de ces espèces sont en danger d'extinction. Depuis 1999, elles font l'objet d'un accord spécifique, associant désormais 65 Etats d'Europe, d'Afrique et du Moyen Orient, destiné à les protéger et objet de la conférence qui se tient de lundi à vendredi à La Rochelle, ville française du littoral atlantique et point de passage obligé aussi de nombreuses espèces à cette période de l'année. Son objectif "est que leur protection soit assurée tout au long du cycle de leurs déplacements", depuis la Russie jusqu'en Afrique parfois, explique à l'AFP la représentante de la France, Marianne Courouble. Cette Conférence internationale sur les oiseaux d'eau migrateurs, sous l'égide du PNUE, est la cinquième du genre. Visant à améliorer l'accord et prendre des mesures coordonnées, elle rassemblera 300 représentants des Etats, ONG et scientifiques au chevet de 255 espèces, autour d'un constat: les menaces continuent à se multiplier. Au réchauffement climatique, lignes électriques, éoliennes, plateformes pétrolières off-shore, produits agrochimiques, s'ajoute en particulier en Afrique l'augmentation de la population humaine. Ces zones humides - marais, tourbières, mangroves ou estuaires qui contiennent les poissons nécessaires à la poursuite des longs voyages des oiseaux - sont menacées par l'agriculture intensive et les programmes hydrauliques, explique Marianne Courouble. C'est notamment le cas, au Sénégal, du Parc national des oiseaux du Doudj, l'une des plus grandes réserves ornithologiques mondiales. Le développement de la riziculture et l'endiguement du fleuve Sénégal mettent en danger ce sanctuaire, fréquenté par plus de trois millions d'oiseaux chaque année. La France, qui accueille cette année la conférence dont la dernière édition s'est tenue à Madagascar en 2008, entend défendre "un projet d'action spécifique pour l'Afrique", dit Marianne Courouble. Si les données globales restent rares, le constat est toujours le même partout: les zones humides reculent. Le seul exemple de la France, carrefour de migration pour de nombreux oiseaux d'eau, est alarmant: en 50 ans, elle a perdu 40% de ses zones humides, explique ainsi Jacques Trouvilliez, de la direction Eau et biodiversité au ministère français de l'Ecologie. La sarcelle d'été, un "petit canard très vif aux sourcils blancs", est un bel exemple de coordination indispensable, note ce spécialiste. Elle niche en Europe, notamment en France, et l'ensemble de l'espèce se transporte en Afrique pour hiverner, en particulier au Sénégal. Sciences et Avenir 13/05/2012
  25. L'Equirando 2012, rassemblement européen de cavaliers de tourisme équestre, aura lieu cette année du 27 au 29 juillet au Haras national du Pin (Orne), le "Versailles du Cheval" édifié à la demande du roi Louis XIV pour produire des chevaux militaires performants. Organisée tous les deux ans dans un lieu différent, l'Equirando "est basée sur l'autonomie et la responsabilité". Avec son cheval, sa mule ou son âne, monté ou attelé, la chevauchée peut durer trois jours, une semaine, ou un mois ou plus pour atteindre le Haras national du Pin. La seule contrainte est de rallier le point de rencontre après avoir couvert au moins 100 km. "Regroupés par régions, plus de 1.000 cavaliers et meneurs costumés emprunteront samedi après-midi (ndlr : le 28 juillet) l'allée Louis XIV qui mène au Haras national du Pin à l'occasion du traditionnel défilé", a indiqué dans un communiqué le Comité de tourisme équestre de la Fédération française d'équitation, organisateur de la manifestation. Cette marche où plus de 1.000 chevaux sont attendus "est faite dans le plus grand respect de l'animal, du monde rural et de l'environnement". Pour cette 48e édition, ce sont ainsi plus de 100.000 km cumulés de chemins et sentiers français qui seront parcourus par les "équirandins" français, belges et espagnols pour rejoindre le Haras national du Pin. Elle vise aussi à permettre à chaque participant d'acquérir ou développer les techniques propres à l'équitation de randonnée : topographie, orientation, maréchalerie. Dans la cour du château, le samedi soir, Nicolas Brodziak et sa troupe proposeront un spectacle équestre payant alliant des numéros de dressage, voltige cosaque et cascades. AFP / 30 millions d'amis 27/04/2012
×
×
  • Créer...