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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Commentaire sur le problème du boeuf contaminé Au Japon, l'une des inquiétudes les plus récentes porte sur la viande de boeuf contaminée découverte dans les réseaux de distribution. Cette viande vient d'animaux qui ont consommé de la paille de riz contaminée au césium radioactif. Début juillet, un niveau de radioactivité jusqu'à six fois supérieur aux normes fixées par le gouvernement a été détecté dans de la viande de boeuf. Cette viande venait d'animaux élevés dans une ferme proche de la centrale nucléaire de Fukushima, dans la préfecture du même nom. Les bêtes avaient été envoyées à un abattoir de Tokyo. C'est là que la contamination a été découverte. La viande de 2900 bovins nourris à la paille radioactive aurait été acheminée dans tout le pays. Des niveaux de césium radioactif supérieurs aux normes ont été observés dans de la viande dans six préfectures. Nous revenons sur cette question avec le reporter de la NHK Mutsuo Moriyama. Radio-JaponDu boeuf qui aurait été contaminé au césium radioactif a été commercialisé dans tout le pays, sauf à Okinawa. Comment se fait-il qu'il ait pu arriver sur le marché? Mutsuo MoriyamaParce que le système de contrôle est insuffisant. Les autorités locales réalisent des contrôles du boeuf dans la préfecture de Fukushima et les préfectures voisines avant leur expédition. Mais, en raison du manque de moyens, seuls des échantillons sont testés. Dans les faits, une bête sur 200 environ fait l'objet d'un contrôle. C'est pour cela que la viande contaminée a pu être commercialisée. Radio-JaponComment peut-on retrouver la viande contaminée? Est-ce qu'une partie a été exportée? Mutsuo MoriyamaLe gouvernement central a demandé aux autorités locales de retrouver la trace des bovins et de la viande qui seraient contaminées en se fondant sur les numéros d'identification. Le gouvernement a également demandé aux distributeurs de l'informer de la présence de ces produits dans leurs entrepôts. Une fois repérée, la viande non vendue sera testée pour voir si elle est contaminée. Si les niveaux de radioactivité dépassent les normes, elle sera retirée du marché. Dans certains cas, plutôt rares, on sait déjà quels sont les distributeurs qui ont acheté la viande en question. Le gouvernement précise qu'il ne sait pas aujourd'hui si des produits concernés ont été exportés. Radio-JaponQuelles sont les mesures qui peuvent être prises pour éviter que ce problèmes se reproduise? Mutsuo MoriyamaDans les préfectures où des bovins ont été nourris avec de la paille contaminée, les autorités affirment qu'elles vont inspecter tous les animaux. Mais le matériel nécessaire est onéreux, environ 257 000 dollars pièce. Et le nombre de bêtes pouvant être controlées par un appareil est limité. A l'avenir, il faudra pourtant plus de matériel pour effectuer des tests. Le gouvernement devra certainement suivre de près les expéditions de bétail. Il y a encore du travail avant la mise en place de mesures de prévention. NHK 29/07/2011
  2. Le gouvernement japonais évalue à 10% la pénurie d'électricité pour l'été 2012 Le gouvernement japonais évalue à 10 pour cent la pénurie d'électricité qui affecterait l'Archipel durant l'été 2012 si tous les réacteurs du pays sont désactivés d'ici-là. Ce vendredi, une commission gouvernementale a procédé à une estimation de l'approvisionnement et de la consommation moyennes en électricité. Tous les réacteurs pourraient être stoppés d'ici le printemps prochain pour des contrôles de sécurité. Le redémarrage des centrales devrait prendre du temps car le gouvernement a récemment décidé de les soumettre à de nouveaux essais, nommés "tests de résistance". La commission préconise l'introduction de systèmes d'économie d'énergie dans les foyers et d'équipements industriels qui permettraient d'éviter le recours aux coupures de courant obligatoires, ou par rotation. Elle évoque par ailleurs la nécessité de promouvoir les énergies renouvelables, ainsi que l'usage de batteries et d'appareils de mesure permettant une consommation plus rationnelle de l'électricité. Le gouvernement décidera prochainement d'un plan en 3 ans assorti de mesures spécifiques pour faire face aux coupures de courant. Le financement de ces mesures sera inclu dans le troisième budget additionnel pour l'année fiscale en cours et dans le budget prévisionnel pour l'année fiscale à venir. NHK 29/07/2011
  3. Arrêt temporaire du système de traitement de l'eau contaminée à Fukushima Des problèmes persistants au niveau du système de décontamination de l'eau radioactive à la centrale nucléaire de Fukushima ont obligé les techniciens à stopper le pompage de l'eau accumulée dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs. Vendredi, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a déclaré qu'une installation utilisée pour stocker de l'eau radioactive avant sa décontamination était presque pleine. Ce problème est dû au retard pris par le processus de traitement. Dans ce contexte, Tepco a dû suspendre le transfert de l'eau contaminée des bâtiments des réacteurs 2 et 3 vers cette installation. L'entreprise utilise un système qui permet de traiter l'eau et de la recycler pour refroidir les réacteurs. Mais depuis les premiers essais de ce système le 17 juin, les incidents techniques se multiplient. Son rendement n'a jamais atteint l'objectif fixé de 70 pour cent. Tepco fait cependant remarquer que l'eau radioactive accumulée dans les sous-sols a peu de chance de déborder car le système fonctionne et que le transfert pourrait reprendre dans deux jours. NHK 29/07/2011
  4. Fortes de leurs succès, de grandes marques internationales comme Nike ou Adidas (mais aussi Lacoste, la grande marque française également mise en cause dans le rapport de Greenpeace) travaillent avec des fournisseurs chinois qui polluent les rivières en rejetant des produits toxiques provoquant problèmes hormonaux ou cancers. Pour que cela cesse, Greenpeace a lancé la campagne DETOX. Le week-end du 23 juillet, plus de 600 militants de Greenpeaceont entamé un strip-tease devant des enseignes Adidas et Nike dans 29 villes, réparties entre 10 pays. La manifestation s’est déroulée entre autres villes à Paris, Amsterdam, Pékin et Bangkok. Greenpeace met la vérité à nue, Puma bouge Cette nuit, la bonne nouvelle est venue de Puma : la marque de sport allemande a en effet publié sur son site internet une prise de position forte dans laquelle elle s’engage à lutter contre l’utilisation et les rejets de produits toxiques dans sa chaîne de fabrication. Ce signal, de la part de la 3ème marque d’équipement sportif du monde intervient moins de deux semaines après le lancement de la campagne DETOX, et montre encore une fois ce qui est possible lorsque les activistes et les consommateurs exigent plus d’une industrie. La première manche du défi DETOX est donc remportée par Puma qui envoie un message on ne peut plus clair à ses concurrents : permettre aux fournisseurs l’utilisation et le rejet de substances chimiques dangereuses n’est tout simplement pas acceptable ! Nike et Adidas doivent réagir ! Voici le message envoyé aux présidents de Nike & Adidas : Si l’impossible n’est rien, alors il est temps d’œuvrer, avec vos fournisseurs et prestataires, pour éliminer les produits toxiques de vos chaînes de production ! Il est temps de prendre vos responsabilités, le monde a besoin d’un champion pour un avenir sans produits toxiques ! JUST DO IT ! Aidez nous, signez et diffusez cet appel ! .Greenpeace 26/07/2011
  5. Image Clic Animaux De très nombreux spectacles de montreurs d’ours sont régulièrement programmés pour animer des fêtes médiévales, ou des évènements festifs dans les villes de France. L’association AVES FRANCE, a décidé de s’opposer à ces spectacles d’un autre âge et vous invite systématiquement à vous mobiliser contre ces exhibitions d’animaux sauvages. Pour le spectacle, les oursons sont retirés très jeunes à leur mère afin d’être habitués très tôt à la présence de l’homme. Les oursons sont généralement des femelles, plus facilement manipulables que les mâles. Les oursons proviennent généralement de zoos, de cirques, voire d’autres montreurs d’ours qui font reproduire leurs animaux pour revendre ensuite leurs oursons. Certains dresseurs s’approvisionnent dans le pays où la chasse à l’ours est autorisée et laisse de nombreux orphelins. Le dressage repose généralement sur la privation de nourriture. L’ourson est récompensé par une sucrerie (inappropriée et dangereuse pour sa dentition) à chaque fois qu’il réussit à effectuer le numéro imposé par le dresseur. En cas de refus, les coups ne sont pas exclus. Parfois, l’ourson est dégriffé et / ou édenté afin de ne causer aucun dommage à son dresseur. Lors des spectacles, certains ours sont muselés et tenus au bout d’une chaîne ou d’une corde. Ils sont transportés sur de longues distances, d’une ville à l’autre, même pendant les grosses chaleurs d’été. Ils restent enfermés dans leur cage au fond d’un camion et n’en sortent que pour la durée du spectacle soit un quart d’heure, voire moins. Ces conditions de vie sont parfaitement contraires à la nature même d’un animal sauvage qui doit vivre libre et pouvoir satisfaire à tous ses besoins biologiques. Sa nature est ainsi totalement inhibée. Aidez l’association AVES à lutter contre le spectacle des montreurs d’ours ! . AVES FRANCE est une association loi 1901 de protection de la nature et de la faune sauvage.lire la suite
  6. Chaque année, en France, 60.000 animaux sont abandonnés lâchement sur les routes ou aux portes des refuges de la SPA. L’immense majorité de ces abandons concerne les chiens et les chats, victimes de comportements égoïstes et irresponsables : les « boules de poils » du début ont grandi, les enfants se sont lassés, les sorties quotidiennes sont devenues une corvée et, surtout, «on ne peut pas l’emmener en vacances». Alors plutôt que de chercher une solution de pension transitoire, on profite du prétexte pour supprimer le problème en le jetant comme un vieux jouet qui aurait cessé de plaire... Or un animal élevé dans le cadre d’un foyer n’est pas en mesure de subsister seul dans la nature : habitué dès sa naissance à être nourri et entouré d’affection quotidiennement, il est définitivement dépendant de l’homme. La seule chance de salut pour un animal abandonné provient donc du recueil et de l’hébergement dans un refuge, qui lui donne une chance d’être adopté par de nouveaux maîtres. Il n’y a donc pas de vacances pour les 56 refuges et les 12 dispensaires de la SPA, qui accueillent, soignent et nourrissent 45.000 animaux, tous les jours de l’année, afin de pouvoir les proposer à l’adoption. L’enthousiasme et le dévouement des équipes de la SPA sont sans limite, mais ils ne peuvent pas conduire leur mission sans moyens financiers. Clic Animaux lance donc un appel pour aider la SPA à METTRE LES ABANDONS EN ECHEC ! Le saviez-vous : 36 € suffisent à la SPA pour nourrir un chat abandonné pendant trois mois, soit le temps moyen de séjour en refuge avant l’adoption 45 € suffisent à la SPA pour nourrir un chien abandonné pendant trois mois, soit le temps moyen de séjour en refuge avant l’adoption 1 SMS suffit à la SPA pour servir 3 repas à nos amis des refuges Alors, quelle que soit sa valeur, Merci pour votre geste qui permettra d'accompagner un chat ou un chien sur le chemin du bonheur retrouvé ! La SPA a pour mission d’améliorer, par tous les moyens qui sont en son pouvoir, le sort des animaux, d’assurer l’application des dispositions législatives et réglementaires qui les protègent et de leur accorder assistance. Pour en savoir plus sur l’association et ses actions, cliquez ici. Clic Animaux lance donc un appel pour aider la SPA à METTRE LES ABANDONS EN ECHEC !
  7. le Japon affecté par une liquéfaction des sols Suite au violent séisme du 11 mars dernier, certaines villes japonaises ont dû faire face à une liquéfaction des sols. Un phénomène dangereux et assez fréquent mais qui est ici d'une ampleur inédite. Des torrents d'eau jaillissant du sol : si le séisme du 11 mars dernier a été particulièrement dévastateur, on ne sait encore pas tout des dégâts qu'il a provoqués sur le territoire japonais. Des images tournées dans certaines villes de l'archipel révèlent en effet un phénomène très surprenant et particulièrement dangereux : une liquéfaction des sols. Perdant toute leur résistance, ceux-ci deviennent boueux et parviennent difficilement à soutenir les bâtiments qui penchent ou s'enfoncent. C'est dans la ville d'Urayasu dans la préfecture de Chiba que le phénomène a été le plus important avec une liquéfaction de 85% des sols, selon le journal Yomiuri Shimbun. En réalité, le phénomène est bien connu des scientifiques et ce n'est pas la première fois qu'ils l'observent. Depuis le séisme de Niigata en 1964, la liquéfaction des sols s'est même produite de nombreuses fois suite à des fortes secousses sismologiques. Mais l'ampleur et la sévérité du phénomène ont cette fois-ci surpris les experts japonais. Selon un ingénieur en génie civil d'une Université de Tokyo et interrogé par le Washington Post, le sol de la ville d'Urusaya présentait un risque de liquéfaction élevé dû à sa composition en sable, cendres volcaniques et débris. Lorsque des secousses surviennent sur un tel sol saturé en eau, elles affectent grandement les forces qui s'exercent entre les particules présentes et provoquent une augmentation de la pression de l'eau contenue. Face à cette brusque élévation, les particules s'écartent de plus en plus conduisant à une perte de résistance du sol. L'eau peut alors jaillir et les sols ne sont plus capables de soutenir efficacement les structures. Un phénomène qui peut également entraîner des glissements de terrain, comme l'explique Science et avenir. Au Japon, la liquéfaction a particulièrement affecté les réseaux d'eau et de gaz et certains bâtiments se sont enfoncés. Une étendue de centaines de kilomètres D'après des ingénieurs de l'Université de l'Oregon aux Etats-Unis, la durée du séisme, de 5 longues minutes, expliquerait en partie l'ampleur du phénomène. Partis au Japon constater les dégâts, ces scientifiques ont réalisé une vidéo montrant leurs observations : on y voit alors l'ingénieur Scott Ashford et ses collègues s'embourber ou marcher d'un pas hésitant sur des sols totalement tremblants. Des images surprenantes qui témoignent de la dangerosité du phénomène. Découvrez la vidéo des chercheurs américains sur la liquéfaction des sols en cliquant ci-dessous : http://www.maxisciences.com/s%e9isme-au-japon/japon-le-seisme-a-provoque-une-importante-liquefaction-des-sols_art14054.html .Maxisciences
  8. Italie : un séisme de magnitude 4,3 enregistré à Turin Un séisme de magnitude 4,3 a ébranlé mardi 26 juillet la région du Piémont au nord de l'Italie. La puissante secousse, dont l'épicentre a été localisé à proximité des villes de Cumiana, Canterbury et Pinasca-Dubbione, s'est nettement fait ressentir à Turin. Les dommages restent pour l'heure superficiels. L'Institut national de géophysique et vulcanologie (INVG) a enregistré hier à 14h32 une forte secousse de magnitude 4,3 dans la région italienne du Piémont. Selon les informations récoltées, l'épicentre se situerait aux environs des villes de Canterbury, Pinasca-Dubbione, Cumiana à une profondeur de près de 25 kilomètres. Une distance relativement importante qui a favorisé la perception de l'ébranlement bien au delà du foyer, dans les départements frontaliers des Hautes-Alpes, de la Savoie et de la Haute-Savoie. Des dégâts superficiels A Turin, capitale du Piémont, le séisme s'est nettement fait ressentir. Selon le journal italien La Repubblica, de nombreux bureaux situés en particulier aux niveaux supérieurs des immeubles ont dû être évacués. L'ébranlement, bien qu'impressionnant n'a toutefois provoqué que des dommages matériels de faible proportion. Le rapport établi par les autorités de la ville ne fait état d'aucun blessé et désigne seulement une fissure préoccupante au sein d'un immeuble rue Vercelli. Par précaution, de nombreux itinéraires de randonnée dans la région montagneuse avoisinante ont été fermés tandis que le trafic ferroviaire a été temporairement suspendu sur la ligne Turin-Modane et Turin-Torre Pellice. L'interruption du service devrait être prolongée jusqu'à la fin des contrôles sur l'intégrité de l'infrastructure. Un événement qui se produit tous les dix ans "Les séismes sont fréquents dans les Alpes franco-italiennes, où chaque jour se produisent deux événements, habituellement de faible magnitude. Les séismes de magnitude 4,5 sont en revanche beaucoup moins fréquents, puisqu'ils ne se produisent statistiquement qu'une fois tous les 10 ans" indique dans un communiqué le Réseau sismologique des Alpes (SISMALP). Selon les archives de la zone, les deux derniers événements sismiques de cette ampleur remontent à 1996 avec une secousse de magnitude 4,6 à Epagny (Haute-Savoie) et 2005 où le tremblement de 4,4 à été enregistré à Vallorine (Haute-Savoie). .Maxisciences 26/07/2011
  9. Mercredi à 1H35 heure locale (soit mardi à 21H35 heure de Paris), un puissant tremblement de terre de magnitude 6,2 a secoué le Kirghizstan, se propageant jusqu’en Ouzbékistan où il a fait 13 morts parmi la population de plusieurs villes et villages de la région de Ferghana, dans l'est du pays. Les victimes ont péri dans l’effondrement de leurs maisons, et 86 autres personnes ont dû être soignées et 35 hospitalisées, selon le ministère ouzbèke des Situations d'urgence cité par Reuters. Le séisme s’est produit dans la vallée de Ferghana, qui court sur 3 pays : l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et enfin le Kirghizstan, où a été localisé l’épicentre du phénomène (précisément à 42 kilomètres au sud-ouest de la ville de Ferghana). Pour l'instant, aucune victime ne serait à déplorer au Kirghizstan. Cette partie de l’Asie centrale, très peuplée, est une région à haut risque sismique : en 2008, un tremblement de terre avait déjà tué 70 personnes au Kirghizstan alors qu'en 1966, des milliers de personnes s'étaient retrouvées sans-abri après un séisme de magnitude 7,5 dans la capitale ouzbèke, Tachkent. .
  10. Pérou : une réserve indienne fermée par le gouvernement Le gouvernement péruvien entend fermer une réserve d'Indiens jusqu'alors protégée située près de la frontière avec le Brésil. Depuis plusieurs années, des bucherons illégaux envahissent cette région et menacent alors les indigènes de la réserve Murunahua. Proche de la frontière brésilienne, la réserve d'Indiens Murunahua avait pour but de protéger le peuples indigènes de la région. En février, le gouvernement avait annoncé vouloir collaborer avec le Brésil pour mieux protéger cette zone, mais comme le déplore l'association de protection des peuples indigènes Survival sur son site Internet, le département des affaires indigènes (INDEPA) a aujourd'hui l'intention de fermer la réserve Murunahua, pensant qu'elle n'abrite plus d'Indiens isolés. Or l’organisation américaine Upper Amazon Conservancy (UAC) a récemment observé et prouvé la présence d'Indiens dans la zone, de même qu'elle a dénoncé la coupe illégale de bois dont ils sont victimes, et l’existence de cinq campements de bûcherons à l’intérieur de la réserve. Pour Survival, cette situation est le fait d'une manoeuvre des autorités péruviennes. Celles-ci auraient fermé les yeux sur la coupe illégale de bois. La présence de ces bucherons ayant fait fuir nombre d'indigènes, le gouvernement a ensuite estimé que la réserve n'abritait plus d'indigènes, et pouvait donc être fermée. "Les Indiens isolés qui vivent dans cette réserve sont les victimes involontaires d’une manœuvre cynique des autorités péruviennes. Le gouvernement n’ayant rien fait pour empêcher l’invasion massive de bûcherons, les Indiens ont vraisemblablement fui au Brésil – et maintenant il annonce la suppression de la réserve puisque les Indiens n’y vivent plus… J’espère que tous ceux qui ont été touchés par les images diffusées en février manifesteront leur indignation au gouvernement péruvien devant un tel projet", explique Stephen Corry, le directeur de Survival International. Pour l’ancien expert des Indiens isolés au département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, Jose Meirelles, "il est totalement absurde de supprimer cette réserve". L'homme se dit "prêt à parier que cette décision est étroitement liée aux intérêts de l’exploitation forestière et pétrolière". .Maxisciences
  11. L'armée vietnamienne responsable d'un trafic de bois ? Jeudi, l’armée vietnamienne a été accusée de trafic de bois au Laos par une ONG de défense de l'environnement. Une accusation immédiatement démentie par le gouvernement du Vietnam, qui s'est dit très attentif à la protection des forêts. Une ONG de défense de l'environnement a accusé jeudi l'armée vietnamienne de jouer un rôle pivot dans le trafic de bois brut venu du Laos, activité lucrative qui menace les forêts dont dépendent des millions de Laotiens, rapporte romandie.com. Cette accusation fait suite au rapport de l'Agence d'investigation sur l'environnement (EIA) qui révèle plus particulièrement, le rôle central de la Compagnie de coopération économique (COECCO) dont l'armée est propriétaire. .Photo Maxisciences Au Laos, la population est majoritairement rurale et dépend donc en grande partie de la forêt pour son alimentation. Dans les années 1940, la forêt recouvrait 70% de son territoire, mais en 2002, il n’est plus question que de 41% du territoire. Selon l'EIA, au moins 500.000 mètres cubes de bois, d'une valeur de plus de 150 millions de dollars, passeraient ainsi chaque année la frontière entre le Laos et le Vietnam. Des chiffres qui laissent supposer une nouvelle chute de 30% de la surface de forêt d'ici à 2020. Des problèmes en amont et en aval Le rapport dénonce particulièrement une corruption généralisée au sein de l'administration laotienne en charge des forêts, qui ignore l'interdiction d'exportations de bois brut décidée par le Laos. Et malgré qu'il existe également une législation qui interdit les importations de bois illégal, les produits transformés issus de ce trafic, notamment des meubles, sont exportés puis vendus aux Etats-Unis et en Union européenne. Au mois de juin, le Premier ministre laotien Thongsing Thammavong avait déjà ordonné aux autorités de renforcer les mesures contre ce trafic, selon le quotidien officiel Vientiane Times. Mais la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Nguyen Phuong Nga, a démenti le trafic de bois ou d'abattage au Laos de la part de l'armée vietnamienne, en assurant que son pays était très attentif quant à la protection des forêts. Aujourd'hui, Faith Doherty, responsable du secteur forêt de l’ONG basée à Londres, réclame alors l’exclusion de l’armée vietnamienne en ce qui concerne les opérations d'abattage au Laos. ...Maxisciences 29/07/2011
  12. Alléger sa facture "électricité" c'est possible. Depuis toujours, j'ai fait le choix, chaque fois que c'est possible, de choisir du tout électrique. Actuellement je vis en appartement équipé à la fois du gaz et de l'électricité. J'ai fait enlever le compteur gaz... A la base, ce choix m'a été dicté par la sécurité... car avec des enfants en bas âge, on n'est jamais sûr de rien... et, en plus, je ne paye pas deux abonnements... J'ai toujours choisi des appareils électriques le moins énergivores (les moins gourmands possibles)... et depuis l'avènement des critères énergétiques... j'ai toujours choisi ceux de la classe A... sur toute la ligne ! Pour la réfrigération, j'ai choisi les appareils sans production de givre... etc... Oui, c'est un peu plus cher à l'achat (pas beaucoup de différence cela dit...), mais les économies réalisées en terme de dépense énergétique compensent largement le surcoût à l'achat... très très vite ! Dès que le système à induction a été mis sur le marché, je me suis équipée avec de type d'appareil pour la cuisson. C'est réellement rapide et confortable à l'utilisation... La seule contrainte est d'être équipé d'ustensiles de cuisine adéquats. Quand on n'en a pas et que l'on achète une plaque électrique à induction, il suffit d'acheter une plaque en acier conducteur électromagnétique et le tour est joué... pas besoin de jeter ses vieilles casseroles... Mais bon depuis le temps, il y a longtemps que je possède les ustensiles idoines... Dans la même optique, je lave le linge à la température la plus basse (20 ou 30°) quand celui-ci n'est pas bien sale... sans tache, etc... J'évite aussi de surcharger la machine. A propos de machine, il est utile de choisir un appareil à consommation d'eau variable. C'est-à-dire que la consommation d'eau est adaptée au programme de lavage mais aussi au poids du linge... Résultat : le linge s'abîme moins vite et donc dure plus longtemps (c'est aussi une économie quand il faut renouveler le trousseau "salle de bains"). J'ai encore des serviettes faites par moi-même lorsque mes enfants étaient petits et le plus grand aura 40 ans l'an prochain ! On peut faire plus pour alléger sa facture, ne pas allumer inutilement une lumière quand celle-ci n'est pas indispensable et penser à l'éteindre dès qu'on en n'a plus besoin ! On peut installer des miroirs pour jouer avec la lumière naturelle et la conduire dans des endroits moins bien éclairés naturellement (couloir notamment)... Quand on construit une maison, toujours penser à prévoir une ouverture pour amener la lumière naturelle au niveau des escaliers (par exemple)... Et aussi penser à utiliser des ampoules basse consommation... que j'ai découvertes il y a longtemps grâce à une chaîne de magasin suédoise : I.éa. Aujourd'hui, on peut aller encore plus loin grâce au système d'éclairage led... En voici la preuve : extrait d'un article paru sur Ecologie Blog. "Sachant que l’éclairage représente près de 15% de la consommation d’électricité en France, un de nos clients a eu l’initiative de produire une vidéo et un article en démontrant son économie d’énergie grâce à l’efficacité de son éclairage led. Preuve d’une consommation responsable, bénéfique pour l’environnement et qui lui a permis de réduire sa facture d’électricité. Je suis certaine que tous nous pouvons faire quelque chose pour alléger les factures énergétiques, même si certains pensent que c'est une goutte d'eau dans l'océan... A ce propos : « Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait » Mère Teresa.
  13. Le solenodon, un mammifère rarissime à la salive empoisonnée . PhotoGregory Guida / Durrell Wildlife Île d'Hispaniola, Haïti/République Dominicaine - L'association de protection de la nature Durrell Wildlife Conservation Trust a étudié et filmé un solenodon, mammifère en voie d'extinction très rarement observé et endémique des îles de Cuba et d'Hispaniola. Après un bilan de santé et un prélèvement ADN, le tout immortalisé en vidéo, l'animal a été relâché dans son milieu naturel. Le Durrell Wildlife Conservation Trust a capturé ce spécimen durant une campagne de recensement des populations animales de l'île. Ressemblant à des musaraignes géantes, les solenodons sont des animaux rares et méconnus. D'une grande valeur scientifique car très proches des mammifères primitifs qui évoluaient sur la Terre des dinosaures, ces animaux possèdent des caractéristiques surprenantes comme celle de produire une salive empoisonnée, s'écoulant par des sillons parcourant leurs secondes incisives inférieures. Une caractéristique qui en fait un des rares mammifères venimeux au monde. Découvrir la vidéo : http://www.maxisciences.com/solenodon/decouvrez-le-solenodon-un-mammifere-venimeux-rarissime-filme-dans-son-milieu-naturel_art585.html .Maxisciences
  14. Rat à trompe géant : une nouvelle espèce identifiée ? Kenya – Les naturalistes de la société zoologique de Londres ont obtenu, grâce à des pièges photographiques disposés dans une forêt reculée du Kenya, des images de ce qui pourrait être un nouveau-venu dans la famille méconnue des rats à trompe. C’est après avoir repéré ce qui lui a semblé être un rat à trompe inconnu que Grace Wambui a décidé de "piéger" le mystérieux animal grâce à des appareils photo à déclenchement automatique. Pari gagné pour cette naturaliste, membre d’une équipe de la société zoologique de Londres (ZSL) qui explore la biodiversité de la forêt de Boni-Dodori, dans le nord-est kenyan. .Photo Maxisciences D’après les biologistes de la ZSL, le petit mammifère au long museau flexible en forme de trompe pourrait bien être une nouvelle espèce de Macroscelidea, ou rat à trompe. Ce groupe zoologique compte à ce jour dix-sept espèces qui, malgré leur nom, ne sont pas des rongeurs. Enthousiasmés par cette découverte, les biologistes de l’équipe devront cependant poursuivre leurs études pour déterminer s’il s’agit bien d’une nouvelle espèce. Voilà qui, en tout cas, les conforte dans leur conviction que ces forêts, mal connues à cause de leur accès difficile et de l’insécurité qui règne dans la région, sont dotées d’une riche biodiversité. Selon Sam Andanje, du département de la vie sauvage du Kenya, des mesures de préservation s’imposent pour cette zone côtière, menacée par un développement rapide. .Maxisciences
  15. De nouvelles espèces de musaraigne découvertes en Indonésie Quatre espèces de musaraignes ont été découvertes récemment près du Mont Tompotika sur une île indonésienne. Mais les scientifiques attendent les résultats des analyses ADN pour savoir si ces mammifères insectivores appartiennent réellement à de nouvelles espèces. La liste des nouvelles espèces animales est peut-être à nouveau sur le point de s'allonger. Sur le mont Tompotika, une petite montagne située sur l'île indonésienne de Sulawesi, des chercheurs ont découvert plusieurs espèces de musaraignes. Parmi celle-ci se trouve, la musaraigne aux pattes blanches photographiée ci-contre et qui appartient au genre Crocidura. Seul problème : les chercheurs ignorent encore s'il s'agit de nouvelles espèces ou si celles-ci appartiennent à des espèces déjà existantes. Des analyses ADN sont donc en cours afin de confirmer l'une des hypothèses. Pour capturer ces musaraignes, l’équipe a utilisé des pièges fabriqués à l'aide de seaux enterrés dans le sol. Les chercheurs ont ensuite conçu de longs obstacles à l’aide de bâches qui ont dirigé les animaux vers les sceaux ouverts, tombant ainsi dans le piège. Ils ont alors pu être étudiés en détail. Comme toutes les musaraignes, ces mammifères présentent de petits yeux et un sens de l’odorat très aiguisé qui leur permet de débusquer les petits invertébrés tels que les vers de terre, explique Jake Esselstyn, biologiste à l’Université de Hamilton au Canada et membre de l'équipe qui a fait la découverte, aujourd'hui rapportée par le National Geographic. Faisant partie des plus petits mammifères, les musaraignes "vivent rapidement et meurent jeunes", selon Alliance for Tompotika Conservation. Le rythme cardiaque de certains spécimens peut en effet atteindre jusqu'à 1.200 pulsations par minute, d'où leur courte longévité. Par ailleurs, certaines espèces de musaraignes produisent du venin qui se mélange à leur salive et les aide à maitriser les proies. Néanmoins, ce n'est pas le cas des nouvelles musaraignes, ont indiqué les chercheurs. Des espèces inconnues ? Les variétés de Tompokita présentent à l’évidence des différences par rapport aux C.elongata trouvées ailleurs sur l'île de Sulawesi, et notamment une couleur de fourrure et une longueur de queue distincte. C.elongata fait partie du peu d’espèces de musaraignes qui peut se déplacer du milieu terrestre jusque dans les arbres. Les petits mammifères utilisent alors leur longue queue et leurs pattes pour se balancer en altitude, explique Jake Esselstyn. Pour l'instant, l'observation des animaux restent néanmoins insuffisante pour classer les spécimens dans une nouvelle espèce. En vérité, la majeure partie de l’ile de Sulawesi est très isolée et peu étudiée. Ainsi, l’inventaire réalisé au mois d’avril a porté le nombre d’espèces connues existant sur Tompotika à seulement dix environ, incluant les possibles nouvelles musaraignes, mais aussi un serpent, trois grenouilles et trois geckos. "Les gens ne se rendent pas compte à quel point nous en savons peu sur le monde de la nature, même des informations basiques comme le nombre d'espèces présentes sur l'île de Sulawesi" précise le biologiste canadien, avant d'ajouter : "Ce genre de travail est important pour évaluer le nombre d’espèces vivant dans des endroits particuliers, connaitre leur histoire évolutive, et savoir comment nous pouvons préserver les populations naturelles." Découvrez en images ces nouvelles musaraignes indonésiennes sur Maxisciences .
  16. Image Free Dolphin 4 mois ont passé, ce chien est mort de faim .Cliquez ICI pour signer la PETITION Au 29 juillet seulement.... 226 signatures Parce que des dizaines de milliers d'animaux de compagnie et les animaux domestiques sont encore dans la zone interdite des 20 km autour de Fukushima. Beaucoup sont déjà morts à cause de la faim, de maladie et aussi d'accidents avec des voitures... Mais encore d'autres sont vivants... Ce chien de la photo est mort plus de quatre mois après... de faim... Il a attendu vainement le retour de ses propriétaires pour le sauver... Quand il a enfin trouvé de quoi manger, il n'a pu atteindre la nourriture, trop faible ! Une honte... C'est le second chien qui a donné l'alerte en hurlant qui a attiré des gens passant par là... trop tard !!! .Cliquez ICI pour signer la PETITION .Change.org
  17. Image Care2 .Cliquez ICI pour signer la PETITION Le grand tremblement de terre du 11, suivi d'un tsunami dévastateur, a provoqué l'accident nucléaire forçant les habitants de la région à évacuer. Ils s'attendant à revenir dans un jour ou deux et la grande majorité des résidents évacués ont quitté les lieux sans leur animal de compagnie. Comme la situation a empiré, le 22 avril, le gouvernement a ordonné que la zone se situant dans les 20 km de la centrale nucléaire de Fukushima soit complètement évacuée. Compte tenu du temps passé beaucoup d'animaux abandonnés ont péri de faim. De plus, sans nourriture et sans eau, ceux qui se sont échappés de leur maison sont de plus en plus faibles et nombreux sont ceux qui meurent tous les jours. L'aide mise en place après la catastrophe pour sauver les animaux est seulement composée d'une poignée de personnes. Pourtant, selon une estimation, plusieurs milliers de chiens et de chats sont encore prisonniers à l'intérieur de la zone interdite. Restés seuls, ces animaux sont destinés à mourir, en dépit du dur travail des associations de sauvetage : ils n'ont pas assez de monde... Nous vous demandons donc d'exhorter le Premier ministre du Japon, pour permettre aux propriétaires d'animaux et des groupes de sauvetage des animaux d'entrer dans les zones évacuées près de la centrale nucléaire de Fukushima, afin de sauver ces vies précieuses. La situation est extrêmement grave, et des mesures doivent être prises dès maintenant. S'il vous plaît envoyez un message au gouvernement japonais pour sauver ces pauvres chiens et chats abandonnés. .Cliquez ICI pour signer la PETITION Aujourd'hui 29 juillet... seulement 1952 signatures .Care2
  18. Hausse de la production industrielle en juin au Japon Au Japon, la production industrielle a progressé de 3,9 pour cent en juin. Elle enregistre sa troisième hausse mensuelle consécutive. Cette amélioration reflète le retour à la normale au sein des chaînes d'approvisionnement, conséquence des efforts consentis après le tremblement de terre du 11 mars. .NHK 29/07/2011
  19. 1557 tonnes de boues sont trop contaminées pour être enterrées Du césium radioactif a déjà été découvert dans 49 250 tonnes de boues contaminées. C'est une conséquence de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima. Des installations de traitement de l'eau de l'est et du nord-est du Japon ont découvert des boues contenant du césium. D'après le ministère de la Santé, les 49 250 tonnes ont été signalées dans 14 préfectures de l'est et du nord-est de l'Archipel. Dans cinq préfectures, dont Fukushima et Miyagi, 1557 tonnes de ces boues contiennent 8000 becquerels de césium par kg, ou plus. Elles sont trop radioactives pour être enterrées. Le ministère précise que 76 pour cent des 49 250 tonnes sont pour l'instant stockées sur le site des installations de traitement, qui n'ont aucun moyen de se débarrasser de la plupart de ces boues. Le ministère prévoit de chercher le moyen de résoudre le problème. .NHK 29/07/2011
  20. Tepco va extraire de l'air des réacteurs endommagés La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, va extraire de l'air des réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima pour mesurer la quantité de substances radioactives qu'il contient. L'opération s'inscrit dans le cadre des efforts menés pour réduire la radioactivité relâchée dans l'atmosphère. L'opérateur de la centrale estime que la quantité de substances radioactives émises chaque heure des réacteurs 1, 2 et 3 peut atteindre un milliard de becquerels. L'air devrait être extrait des enceintes de confinement avec des tuyaux. Il sera ensuite analysé avec un appareil installé au rez-de-chaussée des bâtiments des réacteurs. L'objectif est d'obtenir des données précises sur la composition et la quantité des substances radioactives relâchées. Le prélèvement doit commencer dans la journée de vendredi au réacteur 1 et début août au réacteur 2. En raison des niveaux élevés de radiations dans une partie de son bâtiment, rien n'a été décidé pour le réacteur 3. .NHK 29/07/2011
  21. Alors que de nouvelles études pointent du doigt la mauvaise gestion des stocks de poisson, la Commission européenne vient de terminer la révision de sa Politique commune de la pêche. Un texte fort, qui va dans le sens d’une pêche durable, mais qui risque d’être atomisé devant le Parlement européen car trop opposé aux intérêts de la France et de l’Espagne, les deux plus gros pêcheurs de l’Union. La Politique commune de la pêche (PCP), à l’instar de la Pac (politique agricole commune) dans le domaine de l’agriculture, a pour but d’organiser et de gérer la pêche et la filière du poisson à l’échelle de l’Union européenne. Malheureusement les préconisations basées sur des constats scientifiques sont souvent discutées et marchandées au niveau de la Commission et du Parlement européens. Mis dans le panier de la politique européenne, un quota de pêche espagnol peut par exemple être augmenté en échange d’un avantage octroyé aux agriculteurs français (en simplifiant). Résultat, la réglementation protégeant la ressource est inefficace tout en étant perçue comme injuste et inappropriée par les professionnels : les stocks de poissons boivent la tasse et les pêcheurs trinquent. Le constat de la gestion actuelle semble se résumer en trois points : surpêche, effondrement des captures et destruction des écosystèmes marins. Pour remédier à cela, la Commission européenne en la personne de Maria Damanaki, commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche, a entrepris de mettre à jour les règles encadrant les activités de ce secteur. Le but est de garantir à la fois la conservation des populations de poissons et les sources de revenus des pêcheurs en mettant un terme à la surexploitation des stocks. La gestion future se veut décentralisée, plus proche du terrain et basée sur des constats et arguments scientifiques. Après un long travail de terrain, plusieurs actions clés sont proposées : il s’agit d’une part de faire un effort de recherche pour améliorer les connaissances sur les stocks de poissons. Ceux-ci devront être stabilisés à des niveaux permettant une exploitation durable dès 2015. Il y a d’autre part la volonté de soutenir financièrement les professionnels appliquant les « bonnes pratiques » et de donner aux organisations de pêcheurs un rôle plus important dans la gestion de la filière. Enfin, et surtout, il est urgent de mettre fin à une aberration : des filets comme le chalut ne permettent pas de bien sélectionner l’espèce. Tout ce qui est plus grand que la maille est remonté. Pour 1 kilo de crevettes pêché, jusqu’à 10 kilos de poissons non voulus sont remontés et directement rejetés (morts ou blessés) à la mer. Dans le monde, selon la FAO (Food and Agriculture Organisation), ce sont 7,3 millions de tonnes par an qui sont ainsi inutilement massacrées, sans parler des mammifères marins et autres tortues… La Commission veut éviter ce gaspillage en interdisant de remettre à la mer les captures de poissons non désirés. Poissons et pêcheurs : un intérêt commun ? Des populations de poissons plus importantes permettraient des captures elles aussi plus importantes sans condamner à mort les espèces en question. Il s’agit de trouver le point de prélèvement maximum permettant au stock de se renouveler. Sur le papier, les intérêts des pêcheurs et des poissons convergent donc. Sur le papier… Car en pratique, la diminution (certes temporaire mais nécessaire) des captures fait craindre des années noires aux pêcheurs déjà précarisés par la hausse du prix des carburants. Elle implique des efforts économiques qu’ils ne peuvent pas assumer seuls. Avec les aides aux pêcheurs inclues dans sa réforme, la commissaire européenne Maria Damanaki semble sûre d’elle. Mais la vision écologiste à long terme s’affronte une nouvelle fois à la logique comptable irréfutable des groupes de pêche qui pointent la destruction imminente de milliers d’emplois. Un argument massue en période de crise, surtout pour des politiques en année préélectorale. En France et en Espagne, les deux plus gros pêcheurs de l’Union, on freine des quatre fers. Les lobbies et groupes de pression se sont affrontés devant la Commission. Le texte doit maintenant être examiné par le Parlement, puis le Conseil européen. L’application de ce qu’il en restera est prévue pour le 1er janvier 2013. La situation peut paraître inextricable, mais l’industrie de la pêche devra un jour ou l’autre s’accorder à la réalité des stocks de poisson. À force de surexploiter les stocks, le pêcheur, malgré ses sonars et ses GPS, risque fort de disparaître avant le poisson. Et si malgré un constat alarmant les avancées paraissent lentes, Poul Degnbol, à la tête du comité consultatif du Conseil international pour l’exploration des mers (ICES) résume bien la situation : « Dans une démocratie, les scientifiques ne peuvent pas imposer leurs règles. Ils se doivent simplement d’informer. C’est aux politiques, élus du peuple, d’avoir le dernier mot et de prendre les décisions. Si possible de manière éclairée… » .Futura Sciences 28/07/2011
  22. L’Archaeopteryx Considéré depuis 150 ans comme l’ancêtre des oiseaux, ne serait en fait qu’un simple dinosaure à plumes comme tant d’autres selon des paléontologues chinois. Reconstitution artistique de Xiaotingia zhengi Xing Lida and Liu Yi La découverte, en chine, d’un fossile de dinosaure très voisin de l’Archaeopteryx, pourrait démettre ce dernier de son statut d’ancêtre des oiseaux. L’Archaeopteryx est considéré ainsi par la mjorité des paléontologues depuis la découverte du premier spécimen en 1861, quelques mois à peine après la parution de l’ouvrage de Charles Darwin L'Origine des espèces. Le fossile possédant des caractéristiques d’oiseaux (plumes, bréchet, pattes à 3 doigts) et de dinosaures il a été classé à la base des Avialae, groupe qui donnera nos oiseaux actuels. Au fil du temps, la position d’Archaeopteryx s’est quelque peu affaiblie avec la découverte de plusieurs dinosaures à plumes possédant également d’autres caractéristiques aviaires. Mais le coup de grâce vient peut-être d’être asséné par le Pr Xing Xu, de l'Académie des Sciences chinoise, qui présente dans la revue Nature, la description d’un petit dinosaure de 800g, baptisé Xiaotingia zhengi, doté de plumes, de griffes acérées, de moins de 10 dents et d’un petit bec comme Archaeopteryx. [i]Fossile de Xiaotingia zhengi. Xu et al. Nature[/i] L’animal, est rattaché à un groupe parallèle aux Avialae, les Deinonychosauria. Les paléontologues ont alors construit un arbre phylogénétique, en comparant les caractéristiques anatomiques de l'archéoptéryx, de Xiaotingia, d’autres avialae et de deinonychosaures. Ils ont noté que les crânes d'Archaeopteryx et de Xiaotingia étaient beaucoup plus semblables à ceux des Deinonychosauria qu’à ceux des autres Avialae. Sur cette base et en comparant avec les autres traits, tels que la structure du bassin, les orteils et les jambes, ils ont conclu que l'archéoptéryx était un deinonychosaure, plus proche des dinosaures que des oiseaux. Cette analyse phylogénétique, qui est la première à retirer l'Archaeopteryx des Avialae, est de l’aveu même des auteurs provisoire. Elle suscite déjà, quelques heures après sa parution, de nombreuses réactions pas toutes enthousiastes. Mais si elle peut être confirmée par une enquête plus poussée, les hypothèses actuelles sur les origines des oiseaux modernes devront être réévaluées. ----> Si cette théorie est confirmée... les manuels scolaires vont devoir être revus, ainsi que les bouquins traitant du sujet... et mes précieux livres sur les oiseaux vont devenir obsolètes, du moins pour la partie évoquant les origines des oiseaux... .Sciences et Avenir 28/07/2011
  23. Le Japon a étendu jeudi l'interdiction de la vente de boeuf à une deuxième région du Tohoku (nord-est) frappée par le tsunami, en raison d'un niveau élevé de radioactivité détecté dans de la viande locale. Près de 3.000 boeufs, soupçonnés d'avoir été alimentés avec du foin ou de la paille de riz contaminés par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima, ont été vendus et livrés dans tout l'archipel depuis la crise déclenchée par le séisme et le tsunami géants du 11 mars. Après avoir interdit le 19 juillet la vente de boeuf originaire de la préfecture de Fukushima, le gouvernement a étendu la mesure à la préfecture voisine de Miyagi, où au moins six animaux ont été détectés avec des taux élevés de césium. "Nous allons continuer à rassembler des informations et à mener des enquêtes sur la sûreté (alimentaire) aussi minutieuses que possible", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, au sujet d'une éventuelle extension de l'embargo à d'autres régions. De la viande contaminée a été vendue depuis la fin du mois de mars et servie dans des restaurants, des cantines scolaires ou achetée par les consommateurs. Afin de tenter de rassurer le public, les autorités soulignent cependant qu'il faudrait en manger tous les jours pendant un an pour entraîner des conséquences pour la santé humaine. Des légumes verts, du lait, des produits laitiers, des champignons, certains poissons de rivière et du thé vert contaminés par les rejets radioactifs sont également interdits à la vente. Le Japon n'a pas de système de contrôle centralisé de la radioactivité des produits alimentaires et s'en remet aux tests effectués par les préfectures et les municipalités. Afin de rétablir la confiance des consommateurs, le gouvernement a annoncé cette semaine un plan visant à racheter et brûler la viande de boeuf contaminée. La psychose s'est emparée des consommateurs nippons après la découverte au début du mois de niveaux élevés de césium radioactif dans de la viande de boeuf provenant d'une ferme de Minamisoma, une ville située juste à la limite de la zone d'exclusion de 20 kilomètres de rayon autour de la centrale atomique. .Sciences et Avenir 28/07/2011
  24. Le ministère japonais des Finances relève son estimation de l'économie Le ministère japonais des Finances a relevé son estimation de l'état de l'économie pour la première fois en quatre trimestres, en raison du rétablissement progressif des chaînes d'approvisionnement depuis le 11 mars. Cette estimation positive concernant le trimestre d'avril à juin a été décidée jeudi au sortir d'une réunion des responsables des 11 bureaux régionaux du ministère. Le ministère a déclaré que si la situation demeurait grave à cause des effets du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars, les signes d'une éclaircie étaient désormais visibles. Selon les responsables des bureaux régionaux, la production, notamment dans le secteur automobile, se redresse dans les régions du Kanto et du Tokai grâce au rétablissement des chaînes d'approvisionnement perturbées par le désastre de mars. Concernant l'avenir, le ministère a affirmé que la situation doit rester sous surveillance attentive car l'économie est confontée, entre autres risques, au manque d'électricité. .NHK 28/07/2011
  25. Conférence sur le désarmement et la sûreté nucléaire Les participants à la conférence onusienne sur le désarmement, organisée à Matsumoto, dans le centre du Japon, ont évoqué les questions de sûreté nucléaire en raison de l'accident survenu à la centrale Fukushima Dai-ichi. Ce jeudi, au deuxième jour de la conférence, un représentant de la Commission japonaise de sûreté nucléaire, en charge de la politique nucléaire de l'Archipel, à exposé les défis qui restent à relever sur le site de Fukushima. "L'humanité et le nucléaire peuvent-il vraiment coexister ? C'est désormais la question fondamentale", a déclaré Tatsujiro Suzuki. Le marie de Matsumoto, Akira Sugenoya, a pour sa part observé que de nombreuses pathologies sont encore signalées dans les environs de Chernobyl, 25 ans après la catastrophe nucléaire. M. Sugenoya, qui avait exercé en qualité de médecin dans la région juste après l'accident, a invité la communauté internationale à repenser l'usage de l'énergie nucléaire, à tenir compte de la pollution et à réduire la dépendance aux centrales. Certains participants se sont toutefois opposés à un abandon précipité du nucléaire, dans la mesure où les énergies alternatives ne sont pas encore pleinement disponibles. .NHK 28/07/2011
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