Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. D'après l'un des derniers recensements de l'espèce il ne resterait plus que 1117 singes de cette espèce dans une région très localisée : dans les Montagnes Udzungwa en Tanzanie et dans les Southern Higlands. Ces singent d'un nouveau genre vivent dans seulement 17,6 km² de forêts dans deux régions isolées de la Tanzanie. Ces deux régions sont gravement dégradées par le déboisement illégal et l'agriculture et l'espèce est également la cible des braconniers. Photo Terres sacrées Le singe kipungi est très menacé » a déclaré Tim Davenport, le directeur du groupe Wildlife Conservation Society (WCS) pour la Tanzanie. « Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour sauvegarder cette espèce très rare et peu connue pendant que nous en avons encore le temps ». Le groupe WCS veut que le singe soit classé dans la catégorie des espèces en danger de disparition, ce qui signifie qu'elles sont gravement menacées d'extinction dans la nature si une action de conservation immédiate n'est pas prise. Le groupe a déclaré qu'il aidait à financer la protection et la restauration de l'habitat restant du singe kipungi, et à éduquer les individus locaux pour protéger les primates restants. Source : .Terres Sacrées (voir l'article au complet)
  2. On n'avait pas vu cela depuis 83 ans ! On apprend dans l'édition courante de la revue Science (mai 2006) qu'un singe découvert l'année précédente dans les forêts de Tanzanie est si unique que, après l'avoir élevé au rang de nouvelle espèce, on lui a conféré son propre genre ! Un singe d'un nouveau genre… En 2005, la Wildlife Conservation Society (WCS) dévoilait des clichés d'un singe africain encore jamais observé jusque là, le kipunji. Ces photographies avaient été prises sur le mont Rungwe, en Tanzanie. On avait alors décidé de placer cette nouvelle espèce dans le genre des Lophocebus - genre créé par Theodore Sherman Palmer en 1903 - aux côtés du Mangabey à joues blanches (Lophocebus albigena). Plus tard, les scientifiques ont enfin eu l'occasion d'étudier directement le singe, par le biais d'un spécimen pris au piège et tué par un fermier. Les analyses anatomiques et ADN du kipunji ont alors révélé qu'il était si unique qu'il méritait d'avoir son propre genre : Rungwecebus, en référence au mont Rungwe. Un nouveau genre de primates ? Un événement qu'on n'avait pas connu depuis 83 ans ! Photo Tim Davenport/The Field Museum) Rungwecebus kipunji dans les forêts de Tanzanie « Les singes sont les mammifères les plus étudiés, et la découverte d'un nouveau genre nous rappelle que nous avons encore beaucoup à apprendre de notre planète. » a fait remarquer Link Olson, conservateur du musée rattaché à l'université de l'Alaska. Photo John Weinstein/The Field Museum Crâne du singe Rungwecebus kipunji Mais déjà menacé ? Le kipunji présente un dense pelage gris-brun, dont l'épaisseur est bien adaptée aux hautes altitudes où il vit – plus de deux mille mètres, et une poitrine et une queue couleur crème. Il arbore au-dessus de sa tête une impressionnante « couronne ». Vous pouvez entendre son cri en cliquant sur ce lien ci-après : cri du Rungwecebus kipunji . Le kipunji mesure moins d'un mètre, est omnivore et se nourrit à la fois de feuilles, de fleurs, de lichen, de mousse, d'écorces et d'invertébrés. Les principaux prédateurs de ces singes vivant en groupes d'une trentaine de membres sont les aigles, vraisemblablement les léopards et... les hommes. Tout juste découvert, le kipunji pourrait d'ores et déjà voir son nom figurer sur la liste des animaux menacés. En effet, il ne resterait à l'heure actuelle plus que 500 spécimens de kipunji en liberté. « La communauté scientifique a dû attendre 80 ans avant de vivre pareil événement ; il convient donc de protéger ce singe au plus vite !» a déclaré Tim Davenport, du WCS. La Wildife Conservation Society a récemment ouvert un site consacré au kipunji. Elle espère ainsi sensibiliser le public et protéger ce singe d'un nouveau genre. .Futura Sciences
  3. Boycott du thon rouge : Aider À sauver le thon rouge avant qu'il soit trop tard Le thon rouge, une des plus remarquables créatures des océans, est en danger et a besoin de votre aide. La surpêche est responsable du danger d'extinction qu'encourt ce poisson... et de nombreux restaurants continuent encore à l'utiliser... The Bluefin Brigade a été fondée par le Centre pour la diversité biologique (Center for Biogical Diversity), le 30 novembre 2010, afin de réduire la demande des consommateurs pour le thon en péril — et maintenant, plus de 20 000 personnes et une liste grandissante de restaurants se sont joints à nous. Veuillez signer notre engagement aujourd'hui de ne pas à manger du thon rouge et à boycotter les restaurants qui l'annoncent sur leur menu. Alors Lisez nos Question/Réponses pour obtenir davantage d'informations, Télécharger notre affiche de Boycott de thon rouge et flyer et passer le mot autour de vous. Inscrivez-vous aux alertes futures sur comment vous pouvez aider à sauver des espèces. Trop souvent considérés uniquement comme des sushis, le thon rouge est un spécimen extraordinaire de la faune de l'océan, mesurant jusqu'à 10 pieds de long et parfois pesant plus de 1 000 livres. Contrairement à presque tous les poissons, le thon rouge est homéotherme, capable de réguler sa température corporelle. Faculté qui l'aide au cours de son voyage épique de 60 jours à travers l'Atlantique. Les Thons rouges sont des prédateurs de l'océan et parfois chassent en groupe un peu à la manière des loups. Avec corps effilé, des nageoires rétractables, le thon rouge peut aller très vite dans l'eau, à des vitesses pouvant atteindre 50 milles à l'heure, et est capable de traverser les océans en quelques semaines seulement. Malheureusement, en raison de sa popularité dans certaines préparations culinaires, comme les sushis, de sa haute valeur commerciale et de son habitude de "traverser" les frontières internationales, le thon rouge est sévèrement surexploité et est en danger d'extinction. Depuis 1970, la population du thon rouge de l'Atlantique a diminué de plus de 80% en raison de la surpêche. En dépit de 20 ans de tentatives de reconstruction de la population, il n'y a toujours pas davantage thons. Le déclin est estimé s'être produit il y a environ 10 ans, lorsque les thons étaient pêchés sans surveillance ou pour alimenter la pisciculture. L'Union internationale pour la Conservation de la Nature répertorie deux espèces de thon rouge comme menacées ou en danger critique d'extinction sur sa « liste rouge » des espèces en péril. Le thon rouge du Pacifique n'y figure pas encore, mais est maintenant aussi victime de la surpêche, selon National Marine Fisheries Service. Au printemps 2010, thon rouge a eu une une excellente saison de reproduction, mais les scientifiques estiment que déversement massif de BP dans le golfe du Mexique est responsable de la mort de plus de 20% des juvéniles dans l'Atlantique Ouest cette année. Cette estimation ne considère que les effets négatifs à court terme de la marée noire dans l'habitat de reproduction du thon. Malheureusement, le thon rouge reste un élément de menu prisé dans certains restaurants. Le marché du sushi maintient le prix élevé de thon — un thon unique a même été vendu pour près de 396.000$ au début de 2011 — et encourage la pêche illégale mais aussi la surpêche. Malgré les protestations des personnes concernées, de nombreux restaurants de sushis partout dans le monde continuent de servir du thon rouge au menu. Une question commune : comment savoir si le thon que vous commandez est rouge ? La meilleure façon est de vérifier le menu et de demander... Une autre règle : si c'est cher, il y a toutes les chances que ce soit du thon rouge. Vous pouvez aider à sauver du thon rouge de la surpêche. Rejoignez le Boycott du thon rouge en signant la déclaration de solidarité aujourd'hui et visiter notre page Facebook Bluefin Brigade . Source : .Center for Biological Diversity
  4. Oui, en dépit de tout ce qui s'est passé : le séisme suivi du tsunami qui a été l'élément le plus meurtrier et destructeur, et la catastrophe nucléaire qui s'en est suivie, voir ses petits loulous en sécurité nous réchauffe le coeur. Par principe, pour ne pas jeter le trouble sur les opérations de sauvetage, je n'ai pas parlé de tous ces petits loulous qui y ont laissé la vie. Soit directement lié au déchaînement des forces de la nature, soit par suite des évacuations. Sans exagérer on peut dire que plusieurs milliers d'animaux ont péri (y compris animaux de la ferme et de la faune sauvage) parfois dans des circonstances atroces : soit morts de faim et de soif, soit noyés... parce que le gouvernement japonais oblige (ou recommande) de garder les chiens attachés. Comme tu le sais, les japonais sont relativement disciplinés et respecteux des lois (enfin pas tous sinon il y aurait eu encore davantage de victimes parmi les toutous...). Certains chiens, dans les zones évacuées ont été retrouvés vivants mais attachés. D'autres n'ont pas eu cette chance. Les chats ont également payé un très lourd tribu à la faucheuse d'âmes... Tout ça parce que les autorités n'ont pas autorisé les propriétaires d'animaux à les emporter... Et aussi parce que la majorité des japonais pensaient être de retour rapidement, au pire une semaine à 10 jours... Et en conséquence avaient laissé suffisamment de nourriture et d'eau à leurs petits protégés... Comme tu le sais aussi, les circonstances ont été tout autre... Beaucoup de propriétaires d'animaux, y compris des animaux de la ferme, ont eu le coeur brisé par la perte de leurs compagnons ou de leurs élevages... Et la majorité des centres d'hébergement d'urgence n'acceptaient pas non plus les animaux(même encore maintenant). Au début de la problématique nucléaire, des gens ont cherché à partir avec leurs animaux dans d'autres pays ou régions : là aussi refus d'embarquer les animaux... toutes compagnies aériennes confondues... Ce n'est que quelques jours après, lorsque les animaux sont venus sur le devant de la scène grâce à la vidéo des deux toutous trouvés par une équipe de journalistes, que les choses se sont assouplies et que le monde entier a pris conscience du désarroi de tous ces animaux et de leurs propriétaires... Et les premiers à être sur le terrain : JEARS (issue de la colation de 3 associations locales) et Veteran's World diligenté et soutenu financièrement par la Fondation Brigitte Bardot. Toutes les autres associations de grand renom : aux abonnés absents... et certaines sont arrivées à la rescousse un peu trop tard pour pouvoir sauver un plus grand nombre d'animaux. Le principal mérite d'IFAW c'est d'avoir négocié avec les autorités japonaises pour autoriser les bénévoles à aller sur le terrain dans les zones évacuées quand celles-ci ont été déclarées zones interdites... Il n'en demeure pas moins que toutes les associations désormais présentes sur le terrain, permettent une meilleure prise en compte du désarroi des animaux sinistrés et de leurs propriétaires quand ceux-ci sont encore en vie. Une tâche ardue est la réunification animal / propriétaire car certaines personnes sont toujours sans toit et sans travail et dans l'incapacité de pouvoir prendre et soigner leurs petits protégés. JEARS reçoit souvent des appels à l'aide déchirants de propriétaires qui n'ont d'autre choix que de confier durablement leur compagnon aux bénévoles de la coalition. Il y a même eu plusieurs suicides... Je n'en dis pas plus... mais je pense que tu comprends combien la situation est difficile... pour tous ! Des mois, des années, seront certainement nécessaires avant que tout rentre dans l'ordre... Et pendant tout ce temps, les associations devront intervenir sur le terrain et donc auront besoin d'être soutenues dans le temps. J'espère qu'elles ne tomberont pas dans l'oubli à l'occasion d'autres événements...
  5. Un fossile d'insecte bien mystérieux Des ailes d’éphémère, un corps de libellule et des pattes de mante religieuse, ce fossile d’insecte découvert au Brésil permet d’en savoir plus sur l’évolution de ce groupe. Des caractéristiques mêlées Ce sont les scientifiques du Musée d'histoire naturelle de Stuttgart qui ont découvert cet insecte qu’ils ont baptisé Coxoplectoptera. Il provient du gisement de Crato, au Brésil, où deux spécimens adultes ailés (photo ci-dessous) et une trentaine de larves (photo d’ouverture) ont été identifiés depuis. Leur âge est estimé à 120 millions d’années. Si les paléontologues estiment que Coxoplectoptera est lié aux éphémères modernes, il diffère de manière significative à la fois des éphémères et de tous les autres insectes connus tant d’un point de vue anatomique qu’au niveau du mode de vie. Avec son corps qui semble composé d’un patchwork d’organes provenant de différents insectes, Coxoplectoptera a une place à part au sein de ce sous-embranchement. A tel point que les spécialistes ont créé un nouvel ordre (qui porte le même nom) pour le classer. La revue anatomique de l'insecte est publiée dans le journal Insect Systematics & Evolution. Photo Sciences et Avenir Coxoplectoptera Larva Insect Systematics & Evolution Pour mieux comprendre l’apparition des ailes Les larves de Coxoplectoptera (qui ressemblent à de petites crevettes) étaient probablement aquatiques et devaient flotter sur l’eau. Après sa métamorphose, l’insecte avait un mode de vie mixte, l’exosquelette renforcé et certaines pièces buccales indiquent qu’il était sans doute capable de creuser de petites galeries sur les rives afin de piéger ses proies. Bien qu'il partage des caractéristiques avec un certain nombre d'autres insectes, Coxoplectoptera est plus proche des éphémères. Ces insectes ont une vie d’adulte très courte, de deux à trois heures parfois et deux à trois jours au plus, uniquement centrée sur la reproduction sans même se nourrir. Ce qui n’est pas le cas de Coxoplectoptera qui avait peut-être une vie adulte plus longue. Photo Sciences et Avenir Coxoplectoptera Adulte. Insect Systematics & Evolution Cette découverte permet enfin de construire une nouvelle théorie sur l’apparition des ailes chez les insectes. Le débat qui anime les spécialistes étant de savoir si elles proviennent d’excroissances de plaques dorsales ou d’appendices similaires aux pattes qui ont changé de forme. Pour les auteurs, la réponse est : un peu des deux. Ils pensent avoir trouvé des indices établissant que les ailes se forment à partir de plaques dorsales thoraciques sous le contrôle de gènes liés aux pattes qui sont recrutés pour guider leur développement. .Sciences et Avenir 19/07/2011
  6. La protection du patrimoine face aux révolutions Bombardements en Libye , révolutions en Tunisie et en Egypte, coups de feu autour d’un temple à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge… Comment travaille l’Unesco pour protéger le patrimoine archéologique dans ce contexte politique instable ? Les réponses de Francesco BANDARIN, sous-directeur général pour la culture à l’Unesco, directeur du Centre du Patrimoine mondial. Sciences et Avenir: Plusieurs pays du monde arabe riches en patrimoine viennent d’être le théâtre de révolutions, certaines toujours à l’œuvre. Qu’a pu faire l’Unesco pour apporter son aide ? Francesco BANDARIN: Le rôle de l’Unesco est compliqué, car en tant qu'organisation internationale liée à la culture, nous devons évoluer au milieu d’évènements de nature politique, dans des pays aux situations forts diverses. Le cas de l’Egypte et de la Tunisie n’est par exemple pas comparable à celui de la Libye ou de la Syrie. Pour agir, nous dépendons de la volonté des gouvernements… Ceci dit, nous ne sommes bien entendu pas restés les bras croisés. Des missions de l’Unesco ont tout de suite été envoyées partout où cela était possible. Trois se trouvent déjà en Tunisie et deux en Egypte. Une troisième devrait s’envoler vers ce pays le 15 mai. S.A : En Libye, de nombreux bombardements ont lieu. L’Unesco a-t-elle déposé des requêtes auprès des armées de la coalition ?F.B: Nous avons fait beaucoup plus que cela. Il existe la Convention internationale de La Haye de 1954, dite Convention de la protection du patrimoine culturel en cas de conflit armé, dont la Libye est d’ailleurs signataire ainsi que tous les intervenants –mis à part l’Angleterre. L’Unesco a donc réalisé, comme le prévoit la Convention, l'inventaire de tous les sites libyens accompagnés de leurs coordonnées géographiques. Cet inventaire a été remis au Commandement de l’Otan. Ces derniers sont donc informés et nous avons des échanges réguliers avec eux. L’Otan possède la liste complète de l’ensemble des sites du patrimoine mondial libyen, avec en particulier ceux de Leptis Magna et Sabratha, les plus proches des actuelles zones de combats. Heureusement, la plupart d’entre eux sont éloignés ou à l’intérieur des terres. S.A: L’Egypte a récemment connu de graves pillages … quelles initiatives concrètes a pu prendre l’Unesco ? F.B: Nos équipes ont justement été envoyées faire le point sur ces pillages et dresser un inventaire. Dès les premières alertes, nous avons pris des mesures immédiates et lancé un programme avec nos partenaires, qu’il s’agisse des grandes ONG culturelles ou d’INTERPOL. Mais il n’y a pas que ça. Il est pour nous essentiel de mettre le paquet sur la jeunesse du monde arabe qui a été trop longtemps tenue hors de la vie économique, culturelle et politique. C’est un vrai problème, et il est valable partout! Un des volets importants de nos missions actuelles est donc de développer des projets avec la jeunesse de ces pays. Il faut impérativement associer les jeunes à la culture. Les impliquer dans l’élaboration des programmes culturels, qu'il s'agisse de l’éducation, de la formation ou de la communication. " Il faut impérativement associer les jeunes à la culture." S.A: Quels autres projets souhaitez-vous renforcer ?F.B: Depuis toujours, l’image de l’Unesco est liée à celle de l’Egypte, et les relations que nous entretenons avec ce pays sont fondamentales. Plusieurs projets en cours ont été relancés. Par exemple, la restauration du Caire historique. Un chantier gigantesque, pour une ville ancienne sans doute la plus extraordinaire du monde islamique. Il faut établir un plan général de restauration de la ville historique, ce qui n’a jamais été fait. Désormais tout cela doit s’inscrire dans un cadre stratégique. Il y a ensuite un projet plus modeste du point de vue financier -mais très important du point de vue symbolique- celui du grand architecte égyptien Hassan Fathy, avec la restauration de New Gourna : un village de Louxor qui pourrait symboliser l’architecture populaire durable. Sans parler de l’achèvement du grand Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC) sur le site d’El Fustat, au Caire, auquel l’Unesco est associé depuis le début. Si tout fonctionne comme nous l’espérons, l’Egypte deviendra un pilier de notre activité dans les prochaines années. S.A: Et concernant la Tunisie?F.B: Là, il n’y a pas eu de gros problèmes sur les sites archéologiques. La difficulté concerne plutôt la réorganisation du secteur culturel. Heureusement, le gouvernement de transition a choisi comme ministre un grand expert, ancien fonctionnaire de l’Unesco, M. Ezzeddine Beschaouch. Plusieurs projets sont donc déjà sur les rails. Le premier concerne Carthage. Le site antique se trouvait non loin de la résidence de l’ancien Président. Des permis de construire donnés illégalement avaient ainsi limité l’extension de la zone tampon du site. Tout cela est désormais balayé. L’ancienne Carthage va de nouveau retrouver une vie normale et répondre aux critères et principes de conservation. Notre second projet très important, à l’instar de celui lancé en Egypte, est surtout d’impliquer la jeunesse dans toutes ces réalisations. Tout cela sera long et il ne faut pas espérer de résultats à court terme. Mais ce qui est essentiel, c’est que ces programmes aillent tous dans la bonne direction. S.A: Qu’en est-il des autres pays arabes en conflit?F.B: Nous sommes très inquiets pour la Syrie, le Yémen ou Bahreïn… Nous avons d’ailleurs dû transférer la réunion du prochain Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco qui devait se tenir du 19 au 29 juin à Bahreïn. Elle aura lieu finalement à Paris aux mêmes dates. S.A: D’autres régions du monde posent aussi problème. Quelle est la position de l’Unesco dans le conflit qui oppose actuellement le Cambodge et la Thaïlande autour du temple de Preah Vihear, situé sur la frontière entre les deux pays, classé au Patrimoine mondial de l’humanité? FB: La situation est là aussi très complexe. J’ai rencontré le ministre des affaires étrangères de la Thaïlande, puis le vice-premier ministre du Cambodge à plusieurs reprises. A chacune des rencontres, il nous a été répondu: «C’est réglé. Nous avons un accord. Nous allons retirer les soldats et rouvrir le site aux touristes etc. ». Nous avions donc reçu des garanties des deux côtés. Or à peine rentrés, les affrontements ont repris! Nous avions même envoyé en mission spéciale l’ancien directeur de l’Unesco, Mr. Koïchiro Matsuura. L'organisation d'une rencontre à Paris avait été décidée pour le 25 mai, les deux parties devant se réunir pour tenter de trouver une solution. Il y a là une violation de toutes les règles ! Il ne peut y avoir d’armée sur un site classé au patrimoine mondial. On est hors de toute convention. Tout est violé. Aujourd’hui la situation nous dépasse. Des actes de guerre sur un site du patrimoine mondial sont impossibles. Du fait du conflit politique, le rôle de l’Unesco est limité. Cette affaire est désormais dans les mains du Secrétaire général des Nations Unies à New York, Mr. Ban Ki Moon. S.A: Une crise financière très grave touche actuellement les économies de la planète. Avec quels budgets fonctionne aujourd’hui l’Unesco ? F.B: La recherche de financement est une quête quotidienne car il n’aura échappé à personne que les Etats n’ont plus d’argent. Pour simplifier, je dirais que l’Unesco fonctionne avec deux budgets. Un budget de contributions obligatoires des Etats-membres (calculé en fonction de leur puissance économique), et un budget dit volontaire (constitué de legs, dons, subventions de gouvernements ou d’institutions publiques ou privées, d’associations ou de particuliers). Le budget obligatoire versé par les Etats-membres s'élève à environ 226 millions d’euros annuels (326 millions de dollars), alors que le budget volontaire est de l’ordre de 174 millions d’euros (250 millions de dollars) par an. S.A : Quels sont les plus gros contributeurs de l’Unesco ?F.B: En termes de contribution obligatoire, les Etats-Unis sont le plus important donateur. Ils participent à hauteur de 22% au budget de l’Unesco. Ensuite, c’est le Japon. En ce qui concerne les contributions volontaires, c’est l’Italie, avec près de 40 millions de dollars. S.A: Certains pays connaissent un très grand développement économique. La Chine, par exemple. Ce pays fait-il partie des donateurs ? F.B: Non. En tout cas, ce n’est pas un donateur dans le sens traditionnel du terme. Mais les Chinois font des investissements importants sur leur territoire en ce qui concerne la protection de leurs propres sites. "Le trafic illicite des biens est devenu le 4ème plus grand marché criminel derrière la drogue, le trafic des êtres humains et les armes." S.A: Sur la question des restitutions à laquelle la Chine participe aussi (notamment pour récupérer les biens pris lors du sac du Palais d'été en 1860), de plus en plus de demandes de restitution sont faites à travers le monde. Quelle est la position de l’Unesco sur ce sujet?F.B: Elle est très claire. Il existe un Traité international de l’Unesco, la Convention pour la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Il date de 1970. Au fur et à mesure de la signature de ce traité par chacun des pays, la date d'entrée constitue le début de leur adhésion. Tout ce qui a pu se passer avant cette date ne peut être pris en compte. Quoi qu’ait pu être transféré d’un pays à l’autre. Ce que l’on a fait, par contre, c’est de créer un Comité pour le retour et restitution qui traite des cas antérieurs : par exemple les marbres du Parthénon, ou la Tête de Nefertiti, etc. Ceci dit, ce comité n’a qu’un pouvoir de facilitation mais aucun pouvoir juridique. Par contre, pour tout ce qui a été ratifié «après 70», nous avons les moyens pour intervenir. Si un objet volé ou fouillé illicitement est transféré dans un autre pays, nous pouvons agir à travers les traités ou encore INTERPOL, qui gère une banque de données que nous alimentons régulièrement. La Police peut donc être contactée à tout instant pour saisir les objets incriminés. Le trafic des biens illicites est devenu le 4e plus grand marché criminel derrière la drogue, le trafic des êtres humains et les armes ! Savez-vous qu’en Italie, plus d’un million d’objets ont quitté le pays au cours des trente dernières années (1) ! Le montant de ce trafic est estimé à 6 milliards de dollars par an. C’est un trafic international sous-estimé qui est en train d’atteindre une échelle préoccupante ! Les gouvernements devraient s’en inquiéter aussi sérieusement qu’ils le font pour celui de la drogue. Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes organisations et les mêmes « routes » qui sont impliquées. Les intérêts en jeu sont colossaux. S.A: Si vous aviez une baguette magique, quels seraient vos souhaits? F.B: Je souhaite organiser un Sommet mondial sur « Culture et Développement » en 2013. C’est fondamental. Car aujourd’hui il faut savoir que la culture n’est pas considérée comme un facteur de développement économique! C'est une véritable absurdité. Jamais aucun Sommet international n’a eu lieu autour de cette question. Il ne s’agit pas de conférences, lesquelles ont été déjà nombreuses. Non, un sommet, ça veut dire de la politique! Des choix! Nous sommes bien parvenus à faire un sommet sur l’environnement. Il faut réussir à en faire une sur la culture ! Mon second rêve serait de pouvoir faire approuver une nouvelle convention pour la protection des paysages. Cette fois au niveau international. Elle n'existe pour l'instant qu'au niveau européen. Nous en discuterons lors du prochain conseil exécutif de l’Unesco. Mais faire passer une convention n’est pas facile. Là il me faudra une baguette magique ! .Sciences et Avenir 09/05/2011
  7. Les agences humanitaires espèrent recueillir des centaines de millions de dollars pour venir en aide à la Corne de l'Afrique, notamment la Somalie, confrontée à une sécheresse qui menace des millions de personnes, au cours d'une réunion organisée le 25 juillet à Rome. La France, qui préside le G20, "a demandé et obtenu une réunion à Rome sous la présidence du directeur général de la FAO Jacques Diouf pour lancer un programme exceptionnel d'aide à la Somalie", a annoncé lundi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens. A Rome, siège de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), un porte-parole a confirmé la tenue de la réunion à laquelle sont invités les 191 pays membres, ainsi que d'autres agences onusiennes, comme le Programme alimentaire mondial (PAM) et des organisations non-gouvernementales. Plus de dix millions de personnes manquent de nourriture dans la Corne de l'Afrique à la suite de la sécheresse et des conflits armés. La sécheresse touche Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya, l'Ouganda et surtout la Somalie, où la situation est aggravée par un état permanent de guerre civile. "Nous lançons des avertissements depuis octobre dernier, mais la réponse n'est pas à la hauteur des besoins", s'insurge Cristina Amaral, chef des opérations d'urgence de la FAO en Afrique, qui refuse toutefois de parler de "famine", jugeant que la situation n'est pas encore comparable aux "tragédies qui ont frappé l'Ethiopie et la Somalie dans les années 1980 et 1990". "Nous avons mis en garde, presque jour après jour, contre la calamité des terres arides d'Afrique, et la plupart de ce que nous avons dit est tombé dans l'oreille d'un sourd en Europe et aux Etats-Unis", a renchéri Jeffrey Sachs, conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Il y a six jours, ce dernier avait appelé les Etats membres à donner en faveur des régions de la Corne de l'Afrique, rappelant que les agences de l'ONU n'avaient reçu que la moitié des 1,6 milliard de dollars nécessaires aux programmes d'assistance dans la région. Pour la seule Somalie, la FAO estime ses besoins à 70 millions et le PAM à 190 millions de dollars. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a estimé lundi à Johannesburg que la sécheresse qui frappe actuellement l'Afrique orientale, était "la plus catastrophique" depuis une génération. Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont promis des millions d'euros d'aide à la région, alors que le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a mis en garde contre une détérioration de la situation dans les mois à venir. Sous le double effet de la sécheresse et des conflits, les organismes humanitaires estiment que des milliers de Somaliens fuient tous les jours leur pays vers l'Ethiopie et le Kenya voisins. Selon le Haut commissariat aux réfugiés de l'Onu, "de nombreuses personnes meurent en chemin, de malnutrition". Dimanche, l'ONU a toutefois pu procéder à sa première livraison d'aide alimentaire dans une zone contrôlée par la rébellion en Somalie. Cinq tonnes d'aide et de médicaments ont été transportées par avion vers la région de Baidoa (centre), après que la rébellion eut autorisé l'action des agences humanitaires, a indiqué Iman Morooka, la porte-parole de l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance) en Somalie. Selon elle, il s'agissait de "la première opération de ce genre en deux ans". .Sciences et Avenir 20/07/2011
  8. Sous le feu des critiques pour avoir envoyé des signaux contradictoires sur la place du photovoltaïque en France, le gouvernement lance une série d'appels d'offres qui, assure-t-il, permettront de "donner de la visibilité" à cette industrie prometteuse. "Je fais sur le photovoltaïque ce que j'ai fait pour l'éolien en mer, c'est-à-dire de lancer de gros appels d'offres pour donner de la visibilité à l'industrie et se donner les moyens d'installer une telle filière en France et y développer l'emploi", a indiqué lundi la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Reconnaissant que "pour les entreprises du photovoltaïque, cela fait deux ans et demi que le système changeait tous les six mois", elle a affirmé qu'avec les appels d'offres qui seront lancés prochainement, "le système ne change plus" et le gouvernement "donne de la visibilité pour les années qui viennent". Les multiples changements de normes et le moratoire de trois mois décrété en décembre sur l'obligation de rachat par EDF de l'énergie solaire aux tarifs alors en vigueur (sauf pour les particuliers) avaient conduit l'ensemble des industriels de la filière à critiquer le manque de cohérence du gouvernement. A peine une semaine après l'appel d'offres pour 600 éoliennes en mer, NKM a annoncé le lancement le 1er août d'un appel pour 120 mégawatts-crête (MWc, unité utilisée dans le secteur solaire) et six projets de 30 MWc chacun à raison d'un par trimestre. D'autres projets (de plus de 250 KWc) suivront en septembre, au total 450 MWc, soit le regroupement de deux ans et demi de capacité lancé en une seule fois. Les candidats seront sélectionnés en mars ou avril 2012, "avant l'élection présidentielle", selon la ministre, dont l'objectif est "de passer un nouveau contrat de confiance avec l'industrie solaire en France". "On s'était lancé sur des objectifs de puissance mais à partir de matériel importé" à bas prix de Chine surtout, a-t-elle rappelé, en insistant sur l'opportunité donnée maintenant de développer en France une filière à haute valeur technologique créatrice d'emplois et d'exportations. Richard Loyen, délégué général de l'association Enerplan regroupant les professionnels du secteur, a exprimé ses doutes sur la sincérité du gouvernement "entre un Eric Besson (ministre de l'Energie) qui dit que le solaire ce sera bien quand ce ne sera plus intermittant et NKM qui veut resigner un pacte de confiance alors que le précédent a été déchiré". "L'intransigeance du gouvernement devient parfois irrationnelle comme par exemple lorsqu'on s'interdit de faire du solaire sur les ombrières de parkings", a-t-il ajouté, "alors qu'on a là de la surface déjà urbanisée comme des parkings de gare, d'usine, de supermarchés avec des débouchés pour consommer l'électricité". Du côté du Syndicat des énergie renouvelables (SER), le délégué général Jean-Philippe Rouli a souligné qu'appel d'offres ne signifiait pas contrat signé. "Il va s'en suivre au moins six mois pour préparer et remettre les offres, et ces projets ne pourront réellement être mis en oeuvre que sur des commandes de 2012, alors que fin 2011 va s'arrêter le stock des projets bénéficiant des anciens tarifs", a-t-il déploré. Selon Mme Kosciusko-Morizet, les critères pour le choix des projets porteront sur le prix, un volet industriel, un volet environnemental, avec obligation de démantèlement en fin de vie et des garanties sur les délais et la faisabilité. "Avec le nouveau dispositif, j'attends plusieurs milliers d'emplois industriels", a indiqué la ministre, tout en refusant de s'engager sur des "chiffres précis". .Sciences et Avenir 20/07/2011
  9. France : la filière de l'énergie solaire sombre Le collectif TOUCHE PAS A MON PANNEAU SOLAIRE(1) est indigné par les mensonges de la ministre de l'Écologie sur la prétendue "relance" photovoltaïque et souligne qu'un entrepreneur photovoltaïque breton, spolié par les machinations rétroactives du gouvernement, est en grève de la faim(2) depuis plus de 8 jours ! Loin de la "relance", la filière crève. A cause de l'État. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) dit jouer le "coup d'après" mais FILLON et BESSON jouent le coup d'arrêt. NKM dit favoriser l'innovation et le made in France avec ses appels d'offres mais elle n'entend que le CAC 40 et laisse crever les TPE et PME exclues des appels d'offres. NKM dit vouloir plus de "visibilité" pour le solaire mais c'est plus d'obscurité et de morosité qui est annoncé avec un plafond de 500 MW dont 450 MW au sol : une hérésie anti-écolo aux dépens des grandes toitures des collectivités, de l'industrie, de la logistique et de la distribution. NKM dit "les modifications successives du cadre, tous les six mois depuis 2008, ont été pénalisantes. Mais cette période est finie", assure-t-elle ; et pour cause ! Désormais c'est même tous les 3 mois que les tarifs sont ajustés laissant les entrepreneurs du solaire incapables de proposer à leurs clients des tarifs stables ! Dans le solaire, la France investit 15 fois moins que les Allemands, les Chinois(3) ou les Américains. Cette filière d'énergie propre avait créée 25 000 emplois en 3 ans, elle en a perdu près de 15 000 en six mois, au moment même ou les régions les plus ensoleillées atteignent la parité de coûts avec le bouquet d'énergies sales. Acculé et spolié, un industriel breton du photovoltaïque, Franck Le Borgne patron de One Network Energies, est en grève de la faim depuis plus de 8 jours(2). La ministre est au courant mais n'en parle pas. Dans un des derniers pays ou les politiques osent nier les conséquences des catastrophes nucléaires des 30 dernières années, ce gâchis est savamment orchestré par les nucléocrates au sein du gouvernement, du groupe EDF et du corps des mines : une caste d'oligarques joue son va-tout en défendant un monopole contre la volonté de 70% des citoyens, contre des PME créant bien plus d'emplois, contre l'intérêt public. Depuis l'attentat contre la filière que constituait le moratoire photovoltaïque de décembre 2010, 3 000 MWc de projets photovoltaïques ont été mis à la poubelle. La ministre n'en parle pas. Et au grand étonnement des entrepreneurs, l'administration a gaspillé des milliards en refusant de faire le ménage dans les demandes abusives émanent d'une poignée de gros acteurs proches du pouvoir. La ministre n'en parle pas. Tout au long de l'hiver, une campagne de dénigrement mensongère du gouvernement, portée par Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Eric BESSON, et François FILLON a détruit la réputation d'une filière jeune et populaire le taxant d'être chinois, polluant et pas recyclé ! Du grand n'importe quoi. Avec le nouveau dispositif de régulation, les entreprises sont plafonnées à 500 MWc/an, castrées de leur compétitivité par un bureaucratisme d'ampleur soviétique, et donc paralysées, avec des carnets de commandes en chute libre à moins 97% pour certaines par rapport à l'an passé. La ministre n'en parle pas. Dans une ville de 60000 habitants, 5 entreprises du solaire de plus de 10 salariés ont été liquidées. La ministre n'en parle pas. Quant aux appels d'offres, seuls les très gros acteurs auront le droit de jouer. Les TPE et les PME, très compétitives dans cette filière naturellement décentralisatrice, sont envoyées à la casse à l'autel du culte franco-français des "champions nationaux" du CAC 40 ! La ministre prétend favoriser l'innovation et le "made in France". NKM dit jouer "le coup d'après" ! Avec des appels d'offres ineptes et illégaux où seuls les gros acteurs ont le droit de jouer, les TPE et le PME étant d'emblée disqualifiées. Quel leurre et quelle erreur ! Quelle vanité et quelle mégalomanie aussi dans ce "coup d'après" qui n'est pas sans rappeler les fours du "Minitel", du "Bibop", ou de "SuperPhenix"... Pour l'éolien comme pour le photovoltaïque, la France s'éternise en effet d'annonces et n'entend que les grands groupes aux dépens de ses petites entreprises. Normal, ces même grands groupes sont aussi ceux du nucléaire... Pour les appels d'offres pour les projets de plus 100 kW, c'est encore un leurre de croire qu'ils signeront la relance de ce secteur. D'abord car ils sont bridés avec des quotas de développement dérisoires (500 MW non équitablement répartis), et que leur bureaucratisme empêche une fois de plus des projets réellement efficaces. Ensuite car ils ne sont pas régionalisés et vont donc se concentrer au Sud de la France en créant une forte rupture d'égalité entre les français et empêchant tout développement du solaire au nord de la Loire. Et surtout, ce n'est pas des appels d'offres que viendra la relance car ils sont réservés au cartel jacobin des gros énergéticiens ! Si la jeune ministre de l'environnement se positionne en tête d'affiche du massacre du photovoltaïque, son action ne doit pas masquer le fait que d'autres protagonistes plus établis soutiennent la manœuvre et en profitent : M. Fillon, premier ministre, a accepté de détruire des milliers d'emplois au lieu d'en créer des dizaines de milliers, en prenant la décision finale sur le nouveau cadre de régulation du photovoltaïque. Il l'a d'ailleurs reconnu : "sur le photovoltaïque on a fait n'importe quoi". M. Besson, ministre de l'énergie et maire d'une commune nucléarisée, a été un acteur de premier plan de la manœuvre. M. Proglio, président d'EDF mène des attaques répétées contre la concurrence des énergies renouvelables depuis des années. M. Charpin, administrateur d'ERDF et haut fonctionnaire pu boucler son second rapport tendancieux sur la concertation sans présenter les scenari alternatifs qui en émergeaient et n'a rien fait pour corriger les très nombreux dysfonctionnements d'ERDF conduisant à des cas comme celui de Franck Le Borgne, et aux plus longs délais de raccordement d'Europe. M. Pierre-Marie Abadie, x-mines, directeur de l'énergie et administrateur d'EDF, pris dans un intense conflit d'intérêts entre la défense du monopole d'énergies classiques (Nucléaire, fossile, nouveaux développements ITER et co, représentant des centaines de milliards d'€) et le développement des énergies renouvelables (bénéficiant à des entreprises tierces) a créé la bulle spéculative de 2009-2010 par son incapacité à piloter le dispositif tarifaire. Par le refus de faire le ménage dans les dossiers abusifs des filiales d'EDF et par le surcoût bureaucratique du photovoltaïque à la française, il est à l'origine de dégâts à hauteur de plusieurs milliards d'€ pour les citoyens consommateurs d'énergie. Ce personnage devrait d'urgence être démis de ses fonctions au moins en ce qui concerne les énergies renouvelables. M. Nicolas Sarkozy, président de la république, ami personnel d'Henri Proglio et soutien de choix d'Aréva à l'international, responsable de l'ensemble des choix stratégiques et de ressources humaines précitées. Qui se souvient de sa déclaration en 2009: "là où on dépense un euro pour le nucléaire on dépensera un euro pour les ENR" Qui sera le grand perdant de ce grand scandale ? Le consommateur. Consommateur que l'on empêche de s'équiper en énergie propre et équitable. L'État et son équipe actuelle, ainsi que le cartel dont nous faisions état, maintiennent dans le besoin énergétique toute une population dont le pouvoir d'achat baisse chaque jour. Le slogan est "payer plus pour vous éclairer ou chauffer moins". .Notre Planète Info 19/07/2011
  10. Si cela pouvait donner à réfléchir à tout le monde et en particulier aux dirigeants politiques... On ne verrait peut-être plus certains prédateurs classés comme "nuisibles". Cela dit, nous sommes nombreuses et nombreux à avoir compris l'utilité de tous les êtres vivants dans la chaîne alimentaire... sans avoir fait d'études dans ce domaine... Cela fait des décennies que de nombreuses associations tirent le signal d'alarme !
  11. La disparition des grands prédateurs mène aux catastrophes... Quand on retire le superprédateur, c'est tout l'écosystème qui est perturbé. Selon une étude récente, ces perturbations peuvent avoir des conséquences bien plus larges que ce qu'on imaginait. Ou quand l'Homme est l'arroseur arrosé... Nul ne peut le contester, les êtres humains ont un impact négatif sur la biodiversité. D’ailleurs, les chiffres montrent que nous sommes en train de vivre la sixième extinction. La cinquième était l’extinction du Crétacé-Tertiaire qui a touché de nombreuses espèces dont les dinosaures. Cette sixième extinction se distingue des cinq premières par deux aspects : d’abord elle est la conséquence des agissements d’une seule espèce, à savoir Homo sapiens. Ensuite, elle touche en grande partie les derniers maillons des chaînes alimentaires, à savoir les superprédateurs, espèces qu’aucune autre ne mange (à part l’Homme). Ils sont chassés, leurs habitats sont fragmentés ou réduits par les constructions humaines, le réchauffement climatique, leur atmosphère est polluée, etc. Des chaînes alimentaires perturbées Un réseau trophique est l’organisation suivant laquelle l’énergie est transférée d’un organisme à l’autre au sein d’un écosystème. En bref, qui mange qui et qui est mangé par qui. Ces réseaux sont souvent complexes et généralement stables sur le long terme. Ce sont ces réseaux qui régissent la taille des populations au sein des écosystèmes. Tout retrait d’un maillon de ces chaînes provoque une réorganisation qui doit mener à un nouvel équilibre. Quand c’est le dernier maillon de la chaîne qui est retiré – le prédateur le plus important, donc – c’est un de ceux placés en dessous qui se trouve alors dernier maillon, au sommet de la chaîne alimentaire. On parle alors de rétrogradation trophique. C’est à ce jeu des chaises musicales qu’une équipe composée de vingt-quatre scientifiques s’est intéressée : quel est l’impact de la disparition – due en général à l’activité humaine – des derniers maillons sur l’ensemble d’un écosystème, voire, et surtout, au-delà ? . Estes et al., 2011 .Impact de grands herbivores, comme le buffle ou le gnou, sur le couvert végétal des plaines de l'Afrique de l'Est. Des exemples en pagaille Parce qu’il ne s’agit pas là uniquement d’impact écologique ou biologique. Les conséquences dont parlent les scientifiques, emmenés pas James Estes de l’université de Santa Cruz, sont sanitaires, économiques, matérielles… Peut-être de quoi sensibiliser plus sérieusement l’espèce humaine, à l’origine de ces catastrophes. Prenons un des exemples rapportés par l’étude, celui d’une chaîne alimentaire de l’Afrique sub-saharienne. Au sein de cet écosystème, la diminution du nombre de grands prédateurs, comme le léopard ou le lion, a entraîné une cascade d’événements : les babouins olive, exposés à une prédation amoindrie, se sont multipliés. Leurs exigences en espace et en nourriture ont augmenté et ils se sont ainsi rapprochés des habitations humaines. Les parasites intestinaux des babouins, dont la population a augmenté en même temps que celle des babouins, ont finalement été transmis aux humains. Voici l’exemple de la modification d’une chaîne alimentaire ayant des conséquences sanitaires pour l’Homme. Autre exemple : en Afrique de l’Est, l’introduction de la peste bovine a provoqué le déclin des populations des grands herbivores tels que le gnou ou encore le buffle. Cause immédiate : augmentation du couvert végétal (voir l'illustration ci-dessus), ce qui provoque une augmentation de l’ampleur des incendies dans les plaines. Incendies qui provoquent d'importants dégâts matériels et ont un lourd impact économique (voir ci-dessous). Estes et al. 2011 Exemple d'effets en cascade provoqués par la disparition d'un superprédateur. Ici la peste bovine provoque une diminution des populations de buffle et donc une augmentation du couvert végétal, ce qui accentue les incendies. La publication sortie dans Science passe en revue plusieurs études, prouvant que la disparition des grands prédateurs est à l’origine de nombreux autres événements catastrophiques : modification de la composition chimique des sols, altération de la capacité de séquestration de carbone par les océans, la recrudescence d’espèces invasives, etc. Ces études mènent toutes à la même conclusion : le bouleversement des réseaux trophiques via la manipulation volontaire ou involontaire, directe ou indirecte, des écosystèmes est à l’origine d’événements dramatiques. Non seulement pour ces écosystèmes, mais également pour l’espèce humaine. Et c’est là le point fort de cette étude : placer l’espèce humaine face à ses responsabilités en lui montrant qu’elle se met, toute seule, en danger, et ce à relativement court terme. .Futura Sciences 20/07/2011
  12. Tour Elithis : modèle d’efficacité énergétique et environnementale La Tour Elithis de Dijon fête cette année ses deux ans avec brio. Son bilan de consommation énergétique est « exceptionnellement neutre » pour un immeuble de5 000 m², qui présente aujourd’hui un taux d’occupation de 85%. La Tour Elithis est à la pointe de l’efficacité énergétique dans tous les domaines : chauffage, rafraîchissement, ventilation, éclairage, économie d’eau. Alors que dans l’Union Européenne, le bâtiment constitue 40 % de l’énergie totale consommée, les économies d’énergie sont un enjeu économique et écologique majeur pour ce secteur. La Tour est le fruit une expérimentation continue : de nombreux scientifiques et étudiants viennent la visiter pour y observer l’efficacité énergétique et environnementale du bâtiment. C’est un modèle de bâtiments passifs à énergie positive. Dans l’ensemble, ces bâtiments sont généralement très performants et fortement équipés en moyens de production d’énergie par rapport à leurs besoins en énergie. L’énergie excédentaire peut être fournie aux bâtiments voisins, mais est souvent injectée sur des réseaux électriques ou de chaleur, privés ou publics. Ces immeubles allient isolation thermique renforcée, isolation par l’extérieur, étanchéité à l’air, captation optimale de l’énergie solaire de manière passive, limitation des consommations d’énergie des appareils ménagers… Ce dernier point apparait notamment dans le programme de recherche sur les Eco-comportements proposé par le groupe Elithis car, selon eux, l’efficacité énergétique et environnementale d’un bâtiment ne dépend pas uniquement de solutions technologiques. Le groupe Elithis s’est donc engagé dans le cadre d’un partenariat avec l’ADEME et le PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture) à réaliser une étude, de 2011 à 2013, intitulée « Le bâtiment tertiaire : de l’usage aux usagers ». Pourtant, on regrette parfois de constater que la construction de telles structures ne s’appuie pas sur l’usage de matériaux non-polluants. C’est pourquoi, la construction de Sistrières-Aurillac ajoute à son cahier des charges l’exigence d’une qualité environnementale du bâtiment (QEB) : qui passe entre autres par la récupération des eaux pluviales, un chantier rapide et propre (tri sélectif des déchets mis en place). Ainsi l’éco-construction trouve un nouveau chemin de performance grâce à ses modèles de bâtiments à énergie positive qui allient soucis de l’environnement et bien souvent responsabilités environnementale et sociale. Des exemples de programmes comme celui de Recherche et d’Expérimentations sur l’Energie dans le Bâtiment (PREBAT) en France cherchent à cerner les impacts de ces structures en terme économique, énergétique et environnemental afin d’améliorer leur efficacité et en favoriser la diffusion. .Ressources et Environnement 14/06/2011
  13. la Serbie construit sa première centrale solaire La Serbie a lancé ce lundi 28 juin la construction de sa toute première centrale solaire. Edifiée sur la montagne de Zlatibor, à un peu plus de 200 kilomètres au sud-ouest de Belgrade, elle devrait atteindre une puissance de 5 mégawatts. La construction de la première centrale solaire serbe a été lancée ce lundi, rapporte l'agence Beta. Financé par l'entreprise publique d'électricité du pays, Elektroprivreda Srbije (EPS), et par une compagnie d'assurance, Dunav, le site demandera un investissement de quelque 15 millions d'euros. La centrale sera dotée d'une puissance de 5 mégawatts. Elle sera édifiée sur la montagne de Zlatibor, à 220 kilomètres au sud-ouest de Belgrade. Un lieu idéal grâce à ses 250 journées ensoleillées annuelles, a souligné lors du lancement du chantier Milan Stamatovic, le maire de la ville de Cajetina où se situe cette montagne. Cette première centrale solaire serbe est un premier pas vers le développement des énergies renouvelables dans le pays. Le directeur général de l'EPS, Dragomir Markovic, a en effet annoncé son intention d'investir dans le secteur. La compagnie électricité entend consacrer 45 millions d'euros dans le développement des énergie éolienne et solaire dans les années à venir. .Maxisciences 28/06/2011
  14. Le vendredi 8 juillet, la plus grande usine de fabrication de panneaux photovoltaïques d'Italie a été inaugurée à Catane, sur la côte est de la Sicile. Les modules qui y seront produits seront vendus sur les marchés d'Europe, mais aussi du Moyen Orient et d'Afrique. Exploitée par 3Sun et détenue par les Italiens Enel Green Power, STMicroelectronics et le Japonais Sharp, la plus grande usine de fabrication de panneaux solaires d'Italie à été inaugurée vendredi à Catane, en Sicile. Comme le rapporte le site de France 24, le site fabriquera des modules photovoltaïques d'une capacité de 160 mégawatts annuels. Une puissance qui devrait dans les années à venir, passer à 480 mégawatts par an. Les panneaux produits par l'usine seront destinés à la zone EMEA, à savoir l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, "en s'appuyant à la fois sur des projets en développement et les réseaux de ventes d'Enel Green Power et de Sharp", explique la société conjointe dans un communiqué. Les sociétés Enel Green Power et Sharp se sont en effet alliées pour former une seconde co-entreprise. Baptisée ESSE, elle assurera le développement, la construction et l'exploitation de systèmes photovoltaïques dans la région EMEA. "L'accord avec Sharp et STM nous a permis de réaliser la plus grande usine d'Italie, positionnée de manière stratégique sur la Méditerranée, qui offrira des postes de travail et permettra de réduire la quantité de panneaux photovoltaïques importés de Chine" se réjouit Fulvio Conti, le patron d'Enel. Chacune des trois sociétés a investi quelque 70 millions d'euros dans la construction de l'usine, tandis que le gouvernement italien a débloqué 49 millions d'euros pour participer à son financement. Maxisciences 11/07/2011
  15. La montagne solaire La commune Les Mées en France, dans le sud du département des Alpes-de-Haute-Provence, vient d’installer une montagne solaire d’une puissance de l’ordre de 18MWc. Réparti sur 36 acres (soit environ 15 hectares en fonction de la définition de l’acre) ce parc a été construit par la firme belge Enfinity et vient s’ajouter à plusieurs autres usines du genre construites sur le vaste plateau de Puimichel (latitude 43°59’44.84″N ; longitude 5°59’42.68″E). À la fin de 2011, les panneaux solaires couvriront 200 hectares et produiront environ 100 MW, ce qui en fait le plus grand site de production d’énergie solaire de France. .Energéthique 11/07/2011
  16. Plusieurs grands pays de la pêche en Europe ont émis mardi de sérieuses réserves sur une proposition controversée de réforme du secteur présentée par Bruxelles, augurant de discussions ardues sur la "privatisation" des quotas ou l'objectif du "zéro rejets" de poissons. Venue présenter ses idées devant les ministres européens de la Pêche réunis à Bruxelles, la commissaire Maria Damanaki a certes pu constater que tous partageaient, au moins en façade, l'objectif général de rendre la pêche européenne plus respectueuse des ressources halieutiques, particulièrement décimées. Mais si ses propositions censées entrer en vigueur en 2013 ont reçu un accueil favorable du Royaume-Uni, du Danemark ou de la Suède --pour qui la réforme aurait même pu aller "plus loin"--, plusieurs grands Etats, dont les numéros un et deux du secteur, l'Espagne et la France en ont critiqué des points clés. "Des décisions trop radicales entraîneront la fermeture de la pêche en Europe", a jugé devant la presse le ministre français Bruno Le Maire. "Pas acceptable en l'état" à ses yeux, l'introduction d'un système de "concessions individuelles transférables", une sorte de marché des quotas de capture attribués aux pêcheurs que ces derniers pourront monnayer entre eux, risque de conduire une concentration "aux mains de quelques gros industriels", a-t-il jugé. A Mme Damanaki, M. Le Maire n'a toutefois pas opposé un "non" catégorique sur ce point, promettant "d'étudier" avec vigilance les garde-fous proposés: exclusion des navires de moins de douze mètres non équipés d'engins traînants comme des dragues ou des chaluts, limitation à l'échelle nationale les échanges de quotas. L'Allemagne et l'Irlande se sont aussi montrées sceptiques. A l'inverse des pays où le système est déjà en vigueur comme l'Estonie ou le Danemark ont fait état de "résultats positifs". Pour Mme Damanaki, le système permet de faire "d'une pierre deux coups", en rationalisant, par le marché, les flottes de pêche aujourd'hui surdimensionnées sans avoir à verser de primes à la casse, et en aidant à lutter contre le gaspillage que constituent les rejets, ces poissons non commercialisables aujourd'hui rejetés par-dessus bord. Ces rejets, la commissaire grecque veut les interdire totalement d'ici 2016. "Pas réaliste", ont rétorqué Bruno Le Maire et sa collègue espagnole Rosa Aguilar, tandis que d'autres, comme le Britannique Richard Benyon, applaudissaient au contraire la nécessité de mettre un terme à ce "gaspillage incroyable". D'autres points clés font débat, comme l'objectif de ne pêcher, d'ici 2015, que le strict nécessaire pour ne pas mettre en danger la reconstitution des stocks de poisson en danger. Aujourd'hui, 75% des stocks européens sont surexploités et les quotas font l'objet de marchandages annuels entre Etats. A l'instar de son homologue français, l'Espagnole Rosa Aguilar a plaidé pour repousser la date butoir à 2020. "Toute autre date aurait des répercussions sociales et économiques considérables" pour le secteur, a-t-elle affirmé. Mme Damanaki a brossé un tableau noir des perspectives du secteur si l'UE ne met pas en oeuvre un "vrai changement radical". Elle a aussi demandé une nouvelle génération d'accords de pêche avec des pays hors d'Europe, "plus respectueux des droits de l'Homme". Il faudra selon elle s'engager à ne pêcher que les surplus non exploités par les populations locales. La commissaire est prête à des concessions: "Nous pouvons discuter des dates, d'approches progressives", a-t-elle admis. Avant d'affirmer avoir "beaucoup d'arguments pour vous persuader que 2015 est faisable" pour parvenir à un état durable des ressources halieutiques. .Sciences et Avenir 20/07/2011
  17. Les forêts captent un tiers des rejets de CO2 Une étude internationale a compilé les mesures du carbone absorbé par les forêts, sur toute la planète, entre 1990 et 2007. Il s’agit d’une première référence globale chiffrée pour cette composante majeure du cycle du carbone. Entre 1990 et 2007, les forêts ont séquestré 2,4 milliards de tonnes de dioxyde de carbone atmosphérique, ce qui représente environ le tiers des rejets de CO2 fossile. Tel est le résultat d’une étude à laquelle ont participé des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CNRS/CEA) et qui est publiée sur le site Internet Science Express. Cette étude a confirmé que les forêts boréales et tempérées absorbent du carbone, ce qui était déjà connu. Dans les régions tropicales, en revanche la déforestation empêche les forêts de jouer leur rôle de puits de carbone. Si les forêts primaires intactes captent 1,2 milliard de tonnes de carbone par an, la déforestation représente des émissions équivalentes à 1,3 milliard de tonnes soit un bilan carbone presque nul sur l’ensemble des régions tropicales. Toutefois, les données concernant la zone tropicale demeurent encore incomplètes et des études complémentaires sont nécessaires avant d’établir un bilan carbone définitif de ces régions. Photo AFP Vue aérienne d'une partie de la forêt amazonienne .Sciences et Avenir 19/07/2011
  18. Un orage tropical provoque de fortes pluies au Japon Le typhon Ma-on a été reclassé en orage tropical puissant et se déplace lentement vers l'est au dessus de l'océan Pacifique, près de la péninsule Kii dans le centre du Japon. Ma-on apporte d'importantes précipitations dans de nombreuses zones du pays. La NHK a appris qu'aujourd'hui à midi, une personne avait été portée disparue dans la préfecture de Kochi et 56 autres dans 16 préfectures avaient été blessées. .nhk 20/07/2011
  19. Les USA ont procédé à deux essais nucléaires sous-critiques Le département de l'Energie des Etats-Unis a dévoilé mardi que le pays avait procédé à des essais nucléaires dits "sous-critiques" en décembre 2010 et en février dernier. L'administration fédérale américaine, chargée de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire, a précisé que les tests ont été effectués sur un site d'essais souterrains dans l'Etat du Névada. Ces essais portent à 26 le nombre des tests nucléaires sous-critiques. L'administration Obama a procédé à un essai de ce genre en septembre dernier, le premier en 4 ans. Le département de l'Energie souligne que ces tests ont pour but de garantir la sûreté des armes atomiques que possèdent les Etats-Unis, en vérifiant attentivement la performance du plutonium grâce à des explosifs très efficaces. En 1992, le gouvernement américain avait affirmé qu'il suspendrait les essais nucléaires, accompagnés d'explosions atomiques. Mais il a continué à se livrer à des essais sous-critiques, faisant valoir que ceux-ci ne sont pas proscrits par le Traité d'interdiction totale des essais nucléaires. Toutefois, il est probable que ces nouveaux essais déclencheront des critiques à un moment où le président Obama s'est fait l'avocat d'un monde libéré des armes nucléaires. .nhk 20/07/2011
  20. L'UE demande aux pays membres d'élaborer des plans pour l'élimination des déchets nucléaires L'Union européenne a décidé d'exiger des pays membres qu'ils élaborent d'ici 2015 des plans pour l'élimination définitive du combustible nucléaire irradié et d'autres déchets radioactifs. Les ministres de l'Union européenne ont convenu mardi que les 27 nations membres devraient définir des projets spécifiques pour la construction d'installations souterraines ou autres pour éliminer définitivement les déchets nucléaires. Les plans seront présentés à la Commission européenne, le bras exécutif de l'UE. La commission sera habilitée à demander des révisions si nécessaire. Les pays membres devront rendre publiques les informations concernant ces plans et permettre aux citoyens de participer au processus de prise de décision. L'élimination sans danger des déchets nucléaires est un défi pressant pour le monde. La Finlande et d'autres pays construisent des bunkers pour enterrer les déchets à une grande profondeur, mais aucune installation de ce type n'est encore en fonctionnement. .nhk 20/07/2011
  21. Le gouvernement va renforcer les contrôles de radioactivité Le gouvernement va renforcer le contrôle de la radioactivité et le travail de décontamination pour évaluer l'opportunité de la levée des ordres d'évacuation, une fois que la deuxième phase du plan visant à reprendre le contrôle de la centrale de Fukushima aura été conclue en janvier. Le ministre en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a déclaré mardi que le gouvernement espérait lever les conseils d'évacuation pour les zones autour de la centrale. Il a expliqué que l'Etat prendrait une décision après avoir confirmé la sûreté des réacteurs d'ici début août et après avoir consulté les autorités locales. Le gouvernement envisage aussi de lever les ordres d'évacuation pour la zone d'exclusion de 20 km et les zones d'évacuation prévues, après avoir achevé la deuxième phase du plan, en janvier prochain. Lors de la deuxième phase, le gouvernement prévoit de réduire dans une grande mesure les émissions de substances radioactives. .nhk 20/07/2011
  22. Expert : des risques subsistent à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi Selon un expert, des substances radioactives pourraient être rejetées par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dans environ deux jours et demi, si l'injection d'eau de refroidissement dans les réacteurs était arrêtée pour une raison quelconque. Masanori Naito, directeur en charge des analyses de sûreté nucléaire à l'Institut d'énergie appliquée, commentait pour la NHK le plan révisé pour la reprise du contrôle de la centrale. Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, ou Tepco, l'opérateur de la centrale, ont présenté le plan mardi. Le gouvernement et Tepco ont déclaré que l'objectif visé dans la première phase du plan original, à savoir la réduction des émissions de radiations depuis la centrale, avait été atteint au cours des trois derniers mois. Ils ont expliqué que la quantité de substances radioactives rejetées par les réacteurs 1 à 3 avait été réduite à un 2 millionième du pic enregistré juste après l'accident nucléaire en mars. Les efforts de stabilisation de l'installation s'orientent maintenant vers la deuxième phase, lorsque les techniciens concentreront leurs efforts sur une réduction supplémentaire des émissions de substances radioactives au cours des six prochains mois. L'accent sera mis sur les systèmes de refroidissement des réacteurs qui recyclent l'eau contaminée. L'objectif est de parvenir à l'arrêt à froid des réacteurs en réduisant la température de l'eau qui s'y trouve à moins de 100 degrés Celsius. .nhk 20/07/2011
  23. Nous les chats, lui, moi, et tous les autres nous vous souhaitons la bienvenue au refuge Japan Cat Network... Venez nous voir, venez nous adopter... heu... pas tous, il y en a parmi nous qui attendent que leurs familles viennent les chercher... le temps qu'elle trouve une nouvelle maison... .Photo JEARS .
  24. Les bénévoles et les co-fondateurs : David Wybenga et Susan Robers ainsi que Carol Koslowski lors d'un interview par NHK et Machiko Wakamatsu. Photo JEARS .
  25. Moi, je m'appelle Scotch ! J'ai été trouvée avec un collier, mais pour l'instant ma famille n'a pas encore été localisée. Je suis timide et habituellement j'ai la manie de me cacher... Photo JEARS (Carol) .
×
×
  • Créer...