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BelleMuezza

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  1. Congrès américain : réacteur nucléaire non sécurisé en Pennsylvannie Une sous-commission du Congrès américain estime qu'une centrale nucléaire de Pennsylvanie pourrait connaître les même problèmes que Fukushima Dai-ichi dans le pire des scénarios. La sous-commission de l'agence du commerce et de l'énergie a publié une étude effectuée par la commission de régulation nucléaire à propos de la centrale de Peach Bottom en Pennsylvanie. Il en ressort qu'une coupure de courant prolongée pourrait engendrer la destruction des barres de combustible dans le réacteur, avec pour conséquence des émission de substances radioactives dans les deux jours. Ce réacteur est du même modèle que les réacteurs 1 et 2 de Fukushima Dai-ichi. Le rapport précise que des équipements de sécurité installés après l'attaque du 11 septembre 2001 pourrait empêcher la destruction des barres de combustibles. Mais la sous-commission du congrès américain n'est pas convaincue de la validité de ces équipements de sécurité. Source : NHK 08/04/2011
  2. Analyse de la situation au réacteur numéro 1 de la centrale de Fukushima A la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, les techniciens ont commencé jeudi à injecter de l'azote dans le réacteur numéro 1. L'objectif est de réduire les risques d'explosion de l'hydrogène accumulé dans la cuve du réacteur. Il pourrait exploser s'il se retrouvait au contact d'oxygène. 70 pour cent des barres de combustible semblent avoir été endommagées en raison des problèmes de refroidissement. Dans notre commentaire du jour, nous avons interviewé le professeur Tetsuo Ito, de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire à l'université du Kinki. Il revient sur les problèmes du réacteur numéro 1. Tetsuo Ito Si 70 pour cent du combustible est endommagé, cela signifie qu'une quantité importante de matières radioactives sont mélangées à l'eau dans l'enceinte de confinement. C'est une situation très sérieuse. Même si le réacteur est à l'arrêt, les barres de combustible dégagent toujours de la chaleur. La température à la surface des barres se situe entre 300 et 400 degrés. Le revêtement qui entoure les barres est entre 200 et 300 degrés. La cuve est en acier de 16 cm d'épaisseur. Il y a de l'eau dans ses parties basses. Cela signifie que, même si le combustible fond et s'y dépose, la cuve elle-même ne fondra pas. Mais les dommages au niveau des tuyaux reliés à cette cuve font qu'une part ie du combustible a de grandes chances de s'échapper par des trous. Mélangé à l'eau, il s'écoule dans l'enceinte de confinement. Pour le moment, 99% des matières radioactives sont toujours dans la cuve. Pour éviter leur écoulement dans la nature, la sûreté de la cuve comme de l'enceinte de confinement doit être maintenue. Dans ce contexte, la plus grande inquiétude est l'explosion d'hydrogène qui pourrait survenir. Je place un certain espoir dans les injections d'azote car c'est un moyen efficace de l'empêcher. C'était Tetsuo Ito, de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire à l'université du Kinki. Source : NHK 08/04/2011
  3. La cataracte. Dans le cas de la cataracte c’est le cristallin qui est atteint. Le cristallin est une lentille transparente qui permet la convergence des rayons lumineux sur la rétine. La cataracte s’identifie par l’apparition de taches bleutées à blanches et opaques sur l’œil, le cristallin a alors perdu de sa transparence, et l’animal atteint perd progressivement la vue. Il arrive que la perte de vision soit brutale. Cette affection touche de nombreux animaux (plus rarement le chat… du moins je n’ai pas eu connaissance de cas). Les causes et origines sont relativement variées : l’âge, suites d’une inflammation interne de l’œil, héréditaire, congénitale, maladies notamment le diabète, etc… Symptômes : opacification du cristallin. Au début on observe un reflet blanc/bleuté dans l’œil, puis le cristallin devient totalement blanc et opaque si la cataracte continue de progresser. Traitement : Suivant l’origine, un traitement médicamenteux pourra être mis en place mais pas probant, il est surtout destiné à ralentir la progression de la cataracte. En revanche une intervention chirurgicale donnera de meilleurs résultats. Pour garantir la meilleure réussite possible, il faut consulter rapidement afin d’éviter un endommagement de l’œil et permettre un retour à une vision quasi-normale chaque fois que c’est possible. Avant l’intervention, un examen approfondi de l’œil sera fait par votre vétérinaire pour déterminer le degré d’atteinte, l’intégrité de l’œil… D’autres examens pourront être nécessaires pour en déterminer la cause. A noter : Même chez un sujet âgé, l’opération peut être effectuée s’il est en bonne santé. Dans le cas d’un animal âgé, votre vétérinaire fera des examens avant l’intervention, notamment prise de sang et électrocardiogramme. Plus d’informations : cataracte du chien Source : Cataracte du chien
  4. Glaucome Le glaucome c’est l’augmentation de la pression à l'intérieur de l'oeil.. Elle nécessite une consultation que je qualifierai d’urgente, car elle peut être très grave. Diverses causes sont à l’origine du glaucome dont traumatisme, luxation du cristallin, uvéite, etc… Cette affection peut aussi être consécutive à une maladie, l’âge pourrait aussi être un facteur mais pas une fatalité. Symptômes : Là aussi, l’œil est plutôt rouge, génère de la douleur, formation d’une opacité blanc/bleutée. Se traduit aussi par une baisse de la vision et la pupille de l’œil atteint est plus grande que celle de l’œil « normal ». Un glaucome atteint souvent les deux yeux… Diagnostic : Mesure de la tension de l’œil avec un appareil appelé tonomètre. Ensuite, votre vétérinaire devra faire des examens complémentaires pour déterminer la cause. Traitement : Le traitement doit être mis en place le plus rapidement possible pour diminuer la douleur, conserver la vision et surtout diminuer la pression à l’intérieur de l’œil et aussi éviter des complications futures. Si le traitement médical ne suffit pas, un acte chirurgical sera nécessaire. Celui-ci sera fonction de la gravité. En effet, plusieurs modes opératoires coexistent : ablation du tissu de l'angle irido-cornéen (trabéculectomie), mise en place d’un drain, prothèse intraoculaire et bien d’autres.
  5. Glaucome Le glaucome c’est l’augmentation de la pression à l'intérieur de l'oeil.. Elle nécessite une consultation que je qualifierai d’urgente, car elle peut être très grave. Diverses causes sont à l’origine du glaucome dont traumatisme, luxation du cristallin, uvéite, etc… Cette affection peut aussi être consécutive à une maladie, l’âge pourrait aussi être un facteur mais pas une fatalité. Symptômes : Là aussi, l’œil est plutôt rouge, génère de la douleur, formation d’une opacité blanc/bleutée. Se traduit aussi par une baisse de la vision et la pupille de l’œil atteint est plus grande que celle de l’œil « normal ». Un glaucome atteint souvent les deux yeux… Diagnostic : Mesure de la tension de l’œil avec un appareil appelé tonomètre. Ensuite, votre vétérinaire devra faire des examens complémentaires pour déterminer la cause. Traitement : Le traitement doit être mis en place le plus rapidement possible pour diminuer la douleur, conserver la vision et surtout diminuer la pression à l’intérieur de l’œil et aussi éviter des complications futures. Si le traitement médical ne suffit pas, un acte chirurgical sera nécessaire. Celui-ci sera fonction de la gravité. En effet, plusieurs modes opératoires coexistent : ablation du tissu de l'angle irido-cornéen (trabéculectomie), mise en place d’un drain, prothèse intraoculaire et bien d’autres.
  6. L'ulcère cornéen Un ulcère cornéen c'est la rupture d’une partie externe de la cornée. Elle est assez fréquente chez les animaux, peut-être davantage chez les chiens que les chats (du moins à ma connaissance). Une telle atteinte de l’œil doit être traitée rapidement si on veut pas la voir s’aggraver. Symptômes : L’œil est plutôt rouge, on aperçoit en général un reflet bleuté et opaque sur la cornée. Cette affection est en principe douloureuse, l’animal y réagit en clignant de l’œil. Diagnostic : instillation d’un colorant (fluorescéïne) qui mettra en évidence la lésion. Celle-ci peut être plus ou moins grave et avoir des formes variées. Une telle affection non traitée ou prise en compte trop tard peut progresser très vite en profondeur, occasionnant une perforation et donc la perte irrémédiable de l’œil atteint. Traitement : avec un traitement adapté (antibiotique et produit cicatrisant), un ulcère sans complication, cicatrise dans les 3 à 5 jours. Un antalgique peut être ajouté au traitement en cas de douleur. Une des complications est l’ulcère à bords décollés. C’est-dire qu’il y a décollement du pourtour de la lésion. Ces ulcères cicatrisent moins bien et, dans ce cas, une intervention chirurgicale est nécessaire. Suivant la profondeur de l’ulcère, il peut être nécessaire de procéder à une greffe conjonctivale (micro-chirurgie). Le greffon est prélevé sur l’animal lui-même. Ce type d’intervention permet une meilleure protection en apportant les nutriments nécessaires à une bonne cicatrisation. A noter : une bonne cicatrisation permettra de retrouver une cornée transparente (élimination de l’opacité présente)… Or, comme on le sait, cette transparence conditionne la récupération de la vision.
  7. L'ulcère cornéen Un ulcère cornéen c'est la rupture d’une partie externe de la cornée. Elle est assez fréquente chez les animaux, peut-être davantage chez les chiens que les chats (du moins à ma connaissance). Une telle atteinte de l’œil doit être traitée rapidement si on veut pas la voir s’aggraver. Symptômes : L’œil est plutôt rouge, on aperçoit en général un reflet bleuté et opaque sur la cornée. Cette affection est en principe douloureuse, l’animal y réagit en clignant de l’œil. Diagnostic : instillation d’un colorant (fluorescéïne) qui mettra en évidence la lésion. Celle-ci peut être plus ou moins grave et avoir des formes variées. Une telle affection non traitée ou prise en compte trop tard peut progresser très vite en profondeur, occasionnant une perforation et donc la perte irrémédiable de l’œil atteint. Traitement : avec un traitement adapté (antibiotique et produit cicatrisant), un ulcère sans complication, cicatrise dans les 3 à 5 jours. Un antalgique peut être ajouté au traitement en cas de douleur. Une des complications est l’ulcère à bords décollés. C’est-dire qu’il y a décollement du pourtour de la lésion. Ces ulcères cicatrisent moins bien et, dans ce cas, une intervention chirurgicale est nécessaire. Suivant la profondeur de l’ulcère, il peut être nécessaire de procéder à une greffe conjonctivale (micro-chirurgie). Le greffon est prélevé sur l’animal lui-même. Ce type d’intervention permet une meilleure protection en apportant les nutriments nécessaires à une bonne cicatrisation. A noter : une bonne cicatrisation permettra de retrouver une cornée transparente (élimination de l’opacité présente)… Or, comme on le sait, cette transparence conditionne la récupération de la vision.
  8. Les conjonctivites 1 - Symptômes d’une conjonctivite simple : l’œil présente une irritation, on constate le plus souvent une sécrétion (fluide –comme des larmes- ou plus ou moins épaisse). Les paupières internes comme l’œil est souvent rougeâtre à rouge… Les paupières sont plus ou moins fermées, elles peuvent même être collées et, souvent, l’œil est sensible à la lumière. Comment soigner une telle conjonctivite : Avoir sous la main une solution oculaire adaptée à l’animal, que l’on applique soit en instillant quelques gouttes dans l’œil, soit par application sur les paupières. Lorsque l’œil est fermé, ne pas forcer l’ouverture : Nettoyer d’abord les paupières externes à l’aide d’une gaze imbibée de la solution, puis quand l’animal ouvre les yeux (ou l’œil atteint), instiller quelques gouttes directement sur le globe oculaire. Suivant le cas, votre vétérinaire « ou à défaut votre pharmacien) pourra prescrire ou conseiller un collyre contenant un antiseptique. 2 - On connaît davantage la conjonctivite produisant un larmoiement, mais on connaît moins bien la conjonctivite sèche. Cette forme de conjonctivite est appelée Kérato-conjonctivite-sèche ou KCS. Ce type de conjonctivite est due à une insuffisance de production de larmes. Or les larmes, comme on l’a vu, on pour but de protéger l’œil. En humidifiant l’œil (la cornée essentiellement), elles agissent contre les agents infectieux (microbes). Une lubrification insuffisante de l’œil peut conduire à une conjonctivite infectieuse, une kératite (inflammation des paupières), et même à une forme d’ulcère de la cornée. Faute de soins ou d’une prise en compte tardive, cette forme de conjonctivite peut conduire à la perte de l’œil et donc à la cécité. Symptômes : l’œil est plutôt rouge, marquant ainsi l’irritation, sec (les yeux sont ternes et non brillants), sale (on peut apercevoir comme un dépôt sur la surface). Cette affection peut causer de la douleur : clignement fréquent des yeux (ou de l’œil atteint), assortie ou non d’un mouvement de tête, de plaintes, d’abattement ou même générer une sorte de photophobie. Diagnostic : Mesures de la quantité et de la qualité des larmes secrétées par les yeux de votre petit (ou grand) protégé. Tous les vétérinaires ne sont pas équipés pour ce type d’examen, il vaut donc mieux s’adresser à un vétérinaire ayant une spécialité en ophtalmologie. Traitement : Dans un premier temps, c’est l’infection qui sera traitée s’il y a lieu à l’aide d’un collyre antibiotique. Suivant le degré de sècheresse de l’œil, des larmes artificielles peuvent être prescrites pour compenser l’insuffisance des larmes naturelles. Ensuite, une prescription d’une pommade ophtalmique visant à stimuler la sécrétion naturelle des larmes par la glande lacrymale peut être nécessaire. Ce type de conjonctivite doit faire l’objet d’un suivi régulier.
  9. Les conjonctivites 1 - Symptômes d’une conjonctivite simple : l’œil présente une irritation, on constate le plus souvent une sécrétion (fluide –comme des larmes- ou plus ou moins épaisse). Les paupières internes comme l’œil est souvent rougeâtre à rouge… Les paupières sont plus ou moins fermées, elles peuvent même être collées et, souvent, l’œil est sensible à la lumière. Comment soigner une telle conjonctivite : Avoir sous la main une solution oculaire adaptée à l’animal, que l’on applique soit en instillant quelques gouttes dans l’œil, soit par application sur les paupières. Lorsque l’œil est fermé, ne pas forcer l’ouverture : Nettoyer d’abord les paupières externes à l’aide d’une gaze imbibée de la solution, puis quand l’animal ouvre les yeux (ou l’œil atteint), instiller quelques gouttes directement sur le globe oculaire. Suivant le cas, votre vétérinaire « ou à défaut votre pharmacien) pourra prescrire ou conseiller un collyre contenant un antiseptique. 2 - On connaît davantage la conjonctivite produisant un larmoiement, mais on connaît moins bien la conjonctivite sèche. Cette forme de conjonctivite est appelée Kérato-conjonctivite-sèche ou KCS. Ce type de conjonctivite est due à une insuffisance de production de larmes. Or les larmes, comme on l’a vu, on pour but de protéger l’œil. En humidifiant l’œil (la cornée essentiellement), elles agissent contre les agents infectieux (microbes). Une lubrification insuffisante de l’œil peut conduire à une conjonctivite infectieuse, une kératite (inflammation des paupières), et même à une forme d’ulcère de la cornée. Faute de soins ou d’une prise en compte tardive, cette forme de conjonctivite peut conduire à la perte de l’œil et donc à la cécité. Symptômes : l’œil est plutôt rouge, marquant ainsi l’irritation, sec (les yeux sont ternes et non brillants), sale (on peut apercevoir comme un dépôt sur la surface). Cette affection peut causer de la douleur : clignement fréquent des yeux (ou de l’œil atteint), assortie ou non d’un mouvement de tête, de plaintes, d’abattement ou même générer une sorte de photophobie. Diagnostic : Mesures de la quantité et de la qualité des larmes secrétées par les yeux de votre petit (ou grand) protégé. Tous les vétérinaires ne sont pas équipés pour ce type d’examen, il vaut donc mieux s’adresser à un vétérinaire ayant une spécialité en ophtalmologie. Traitement : Dans un premier temps, c’est l’infection qui sera traitée s’il y a lieu à l’aide d’un collyre antibiotique. Suivant le degré de sècheresse de l’œil, des larmes artificielles peuvent être prescrites pour compenser l’insuffisance des larmes naturelles. Ensuite, une prescription d’une pommade ophtalmique visant à stimuler la sécrétion naturelle des larmes par la glande lacrymale peut être nécessaire. Ce type de conjonctivite doit faire l’objet d’un suivi régulier.
  10. Tremblement de terre de jeudi endommage la centrale nucléaire de Onagawa TEPCO annonce que le fort séisme de jeudi a fait déborder les réservoirs de stockge de combustible usé dans l'une de ses centrales nucléaires. Il est signalé que l'eau s'est déversée (a débordé?) sur les 3 réacteurs de la centrale d'Onagawa dans la préfecture de Miyagi. La quantité d'eau serait peu importante. En revanche TEPCO a également trouvé des fuites d'eau en 5 endroits de la centrale, y compris à l'intérieur des bâtiments abritant les réacteurs... La société a ajouté que les dispositifs conçus pour contrôler la pression à l'intérieur des bâtiments ont été endommagés à l'édifice de turbine du réacteur numéro 3. Source : NHK 08/04/2011
  11. Centrale nucléaire d'Onagawa Selon les agences nucléaire et de la sécurité industrielle du Japon, le séisme qui a frappé à nouveau le nord-est du japon, jeudi, a coupé toutes les lignes électriques extérieures, sauf une, à la centrale d'Onagawa, préfecture de Miyagi. De ce fait, la seule ligne restante est utilisée pour maintenir le refroidissement des réacteurs nucléaires. L'agence nucléaire et l'agence de la sécurité industrielle, Le système de refroidissement des réservoirs de combustible usé a été désactivé durant un moment en raison de la coupure de courant, mais tous ont été rapidement remis en marche. Après lecture des données, aucune radiation anormale n'émane de cette centrale. Quant aux centrales de Fukushima Daiichi et Daini, les lectures des instruments de mesure, montre qu'aucun changement n'est intervenu à la suite de ce nouveau séisme. La centrale nucléaire de Higashidori dans la préfecture d'Aomori, toutes les lignes électriques extérieures ont été coupées, mais le relais a été pris par les groupes électrogènes d'urgence, fonctionnant au diesel, le temps que les lignes soient rétablies . L'usine avait coupé ses réacteurs et était l'objet d'une inspection au moment du tremblement de terre. Aucun effet grave n'a été signalé avec les systèmes de refroidissement de réservoirs de stockage pour les barres de combustible irradié. Le combustible nucléaire retraitement usine à Rokkasho, dans la préfecture d'Aomori, a également perdu tout pouvoir extérieur et fonctionne sur les génératrices d'urgence à l'instant. L'usine de retraitement du combustible nucléaire à Rokkasho, préfecture d'Aomori, a également dû faire appel (aussitôt) à des générateurs d'électricité d'urgence, suite à la coupure des lignes électriques. Aucune anomalie n'a été signalées à la centrale nucléaire de Tokai Daini dans la préfecture d'Ibaraki. Toutes ces centrales nucléaire avaient suspendu le fonctionnement des réacteurs après le 11 mars tremblement de terre et les tsunamis mais, comme on l'a vu, il est essentiel de continuer à refroidir les cuves et liquides et donc l'électricité est nécessaire. Source : NHK 08/04/2011
  12. Les centrales nucléaires après le tremblement de terre Centrales nucléaires et des installations connexes dans les zones côtières du nord-est du Japon ont été forcées de s'appuyer sur le pouvoir d'urgence après que leur électricité était coupée au tremblement de terre du jeudi soir. Les centrales nucléaires et les installations annexes dans les zones touchées par ce nouveau séisme ont été dans l'obligation d'utiliser les systèmes de secours suite à la coupure d'électricité due à ce séisme. Toutes les centrales nucléaires des préfectures d'Aomori et d'Ibaraki, sont à l'arrêt depuis le 11 mars, mais l'électricité est cruciale pour maintenir les systèmes de refroidissement. L'agence nucléaire du Japon signale que toutes les lignes d'alimentation externe à la centrale nucléaire de Higashidori, préfecture d'Aomori, ont été coupées suite au séisme d'hier. Les groupes électrogènes fonctionnant au diesel ont pris aussitôt le relais pendant quelques heures, le temps que l'alimentation électrique soit restaurée. Source : NHK 08/04/2011
  13. Le tremblement de terre de magnitude 7,4 qui a frappé la côte du Pacifique du nord-est du Japon jeudi a laissé plus de 2,6 millions de foyers et bureaux sans alimentation électrique jusqu'à vendredi midi. Le séisme enregistré 6-sur l'échelle sismique japonaise graduée de 0 à 7 à Sendai et dans un autre endroit dans la préfecture de Miyagi. Il inscrit une intensité de 6-minimum dans les zones au large des préfectures de Miyagi et d'Iwate et a été ressenti dans plusieurs régions du Japon. L'Agence météorologique a émis une alerte aux tsunamis pour les zones côtières de la préfecture de Miyagi et avis d'évacuation pour la côte nord-est du Japon d'Aomori de la préfecture d'Ibaraki. Les alertes ont été levées environ 1h20 après le tremblement de terre. Il s'agit-là d'une des répliques les plus fortes depuis le grand séisme (magnitude 9) du 11 mars qui a déclenché les tsunamis dévastateurs. Sur l'échelle japonaise (graduée de 0 à 7), ce dernier avait atteint 7. Source : nhk 08/04/2011
  14. 3 morts et 132 blessés dans le tremblement de terre de jeudi 07 avril 2011 Trois personnes ont été tuées dans un puissant séisme qui a frappé le nord-est du Japon jeudi soir, 132 autres ont été blessées. Dans la ville de Obanazawa, dans la préfecture de Yamagata, une femme de 63 ans a été retrouvée morte à son domicile vendredi matin suite à l'incendie de sa maison. On soupçonne que que c'est son appareil respiratoire (oxygène) qui en est à l'origine suite à la coupure d'électricité générée par le séisme. A Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, 2 hommes de 79 et 85 ans sont décédés dans un hôpital suite, semble-t-il à une crise cardiaque. Quatre maisons ont été détruites dans la préfecture de Miyagi et 3 ont été incendiées dans les préfectures de Miyagi et d'Iwate. Source : NHK 08/04/2011
  15. Les députés européens divisés sur le dossier du nucléaire Le groupe des Verts au Parlement européen, la veille du rejet du texte sur la sécurité des centrales nucléaires en Europe. Reuters/Vincent Kessler Moins d’un mois après la catastrophe de Fukushima, les députés européens, réunis ce jeudi 7 avril 2011 à Strasbourg, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un texte commun dont le but était de renforcer la sécurité dans les centrales européennes. Le texte a finalement été rejeté par 300 voix contre, 264 voix pour et 61 abstentions. Faut-il ou non sortir progressivement du nucléaire ? Faut-il rendre obligatoire les tests de résistance sur les centrales nucléaires européennes ? Qui doit être chargé de réaliser ces contrôles ? Autant de questions sur lesquelles les parlementaires européens n’ont pas pu se mettre d’accord. Yannick Jadot , eurodéputé du groupe Europe Écologie-Les Verts est très critique : « C’est dramatique parce que le Parlement européen avait l’occasion d’envoyer un double signal. Nous pouvons minimiser le risque nucléaire en renforçant sérieusement les tests de résistance. Et on pouvait envoyer un deuxième message qui était l’élimination du risque nucléaire en engageant un processus de sortie progressive du nucléaire. Le Parlement européen aujourd’hui est tout aussi hypocrite que l’industrie nucléaire ». A l’inverse, selon Alain Lamassoure, eurodéputé français de droite, il est encore trop tôt pour prendre position : « Tant que nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé au Japon, est-ce que c’est un défaut du système nucléaire proprement dit ? Est-ce que c’est l’effet du tsunami ? Il est évident que, selon la réponse à ces questions, les conséquences à en tirer seront extrêmement différentes. Il faut attendre ce que les militaires appellent le retour d’expérience ». Les députés français et polonais du groupe PPE (droite) ont majoritairement rejeté le texte en raison de leur opposition au « moratoire », ont expliqué des sources au Parlement européen. La droite, les libéraux, les socialistes, les Verts et l'extrême gauche s'étaient mis d'accord sur un projet de résolution affirmant notamment le rôle de l'Union dans la supervision des « tests de sécurité » auxquels doivent être soumis les réacteurs nucléaires européens cette année, et invitant à un moratoire sur la construction de nouveaux réacteurs « du moins pendant la période » de réalisation et d'évaluation de ces tests. Source : RFI 07/04/2011
  16. Nouveau tremblement de terre au nord-est du Japon Localisation du séisme du 7 avril 2011, à l'est de la préfecture de Miyagi. Latifa Mouaoued/RFI Un séisme de magnitude 7,4 s'est produit le 7 avril 2011 en soirée dans la région déjà durement touchée il y a moins d’un mois. L’épicentre du séisme se situe à une quarantaine de kilomètres des côtes. L'alerte au tsunami a néanmoins été levée par les autorités. Selon les organismes mesurant la force des séismes, ce dernier tremblement de terre est évalué de 7,1 à 7,4. Un séisme de magnitude 7,4 s'est produit le 7 avril 2011 au soir dans la région déjà durement touchée il y a moins d’un mois. L’épicentre du séisme se situe à une quarantaine de km des côtes, a annoncé l'Agence météorologique japonaise. Une distance qui a, sans aucun doute, atténué les secousses sur les îles japonaises. Les autorités mettent cependant en garde contre un tsunami dont la vague pourrait atteindre deux mètres de haut. Cette nouvelle secousse, dont la l'ampleur est estimée à une magnitude de 7,4 par les services météorologiques japonais, s'est produite à 23H23 (heure locale),(14H23 TU). Il a eu lieu à 40 kilomètres de profondeur, dans l'océan Pacifique à une quarantaine de kilomètres ces côtes. Selon l'Agence météorologique japonaise, les personnes habitant le long des côtes de la préfecture de Miyagi doivent évacuer et se réfugier dans des endroits plus élevés en prévision de ces éventuelles vagues. Le séisme a été ressenti jusqu'à Tokyo, à 400 km au sud. Les témoins racontent que les meubles ont tremblé ainsi que les immeubles et les maisons et cela pendant plusieurs dizaines de secondes. C’est déjà dans cette préfecture de Miyagi que, le 11 mars dernier, un séisme de magnitude 9, le plus puissant jamais enregistré au Japon, avait été suivi d'un tsunami de plus de dix mètres qui a tout dévasté sur son passage. La catastrophe a fait près de 28 000 morts et disparus. La télévision publique NHK a précisé que, cette fois, les deux centrales nucléaires de Fukushima n'ont pas subi de dégâts. La centrale Fukushima Daiichi (N°1) a été gravement accidentée après le passage de la vague de 14 mètres de haut, le 11 mars dernier. Le personnel travaillant sur la centrale nucléaire accidentée a cependant été évacué par précaution. « Les spécialistes du réacteur redoutent que la centrale de Fukushima, déjà fragilisée par le tsunami, ne reçoive le coup de grâce avec ces répliques à répétition », a confié Frédéric Charles, notre correspondant à Tokyo. Les alertes au tsunami émises pour les côtes nord-est du Japon ont été levées vendredi matin (heure japonaise) selon la chaîne NHK. RFI 07/04/2011 mise à jour 08/04
  17. Fukushima : la radioactivité reste élevée aux abords de la centrale La radioactivité reste élevée dans l'eau de mer aux abords du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Mercredi matin, l'opérateur de la centrale, Tepco, a confirmé le colmatage d'une fuite au niveau d'une fissure apparue dans un bloc de béton, grâce à l'injection d'un agent durcissant. L'exploitant signale toutefois la présence d'iode 131 d'une radioactivité de 5 600 becquerels par centimètre cube dans des échantillons d'eau de mer prélevés aux abords du réacteur numéro 2. Bien que le niveau ait baissé de moitié par rapport à la veille, il reste 140 000 plus élevé que la limite fixée par les normes gouvernementales. Selon Tepco, il est encore trop tôt pour établir un rapport entre la baisse de radioactivité et le colmatage de la fuite. Source : NHK 07/04/2011
  18. Possibilité d'expansion de la zone d'évacuation autour de Fukushima Dai-ichi Le porte-parole du gouvernement japonais a laissé entendre qu'un nouvel ordre d'évacuation pourrait être publié à l'intention des résidents, vivant dans les régions allant jusqu'à 30 kilomètres de la centrale Fukushima Dai-ichi. A l'heure actuelle, les résidents des zones jusqu'à 20 km ont été évacués, tandis que ceux qui habitent entre 20 et 30 km ont été invités à rester calfeutrés chez eux. Ce jeudi, Yukio Edano, le chef du secrétariat du Cabinet, a déclaré à la presse que le gouvernement examine les normes selon lesquelles les ordres d'évacuation devraient être donnés, en tenant compte des expositions cumulées aux radiations dans la région. M. Edano a également fait allusion aux requêtes des personnes évacuées qui souhaitent retourner temporairement dans leur foyer, avant le 11 avril, à l'intérieur de la zone de 20 km pour y rassembler certains biens précieux et des objets de première nécessité. Toutefois, M. Edano a estimé qu'il sera difficile d'accéder à ce souhait des résidents pendant le premier mois à compter du 11 mars, étant donné la situation qui ne s'améliore guère à la centrale. Source : NHK 07/04/2011
  19. Analyse quotidienne des radiations dans les poissons au large d'Ibaraki Ce jeudi, le gouvernement japonais a commencé à surveiller les niveaux de radiation des poissons, capturés dans le Pacifique au large de la préfecture d'Ibaraki, située au sud de la centrale de Fukushima. Ces analyses quotidiennes font suite à la détection de césium radioactif d'un niveau supérieur à la limite légale dans une espèce de petite anguille. Ces poissons avaient été pêchés lundi dans les eaux du nord de la préfecture d'Ibaraki, plus proche donc de la centrale atomique. Des radiations supérieures à la limite n'ont pas été détectées jusqu'ici dans d'autres poissons. Mais toutes les activités de pêche sont actuellement suspendues au large des côtes d'Ibaraki parce que grossistes et détaillants refusent d'acheter les produits de cette zone. Un représentant d'une coopérative de pêcheurs a estimé que les analyses du gouvernement sont indispensables pour garantir la sûreté des poissons capturés au large d'Ibaraki et pour inciter les consommateurs à les acheter sans s'inquiéter. Source : NHK 07/04/2011
  20. Le Japon critique la couverture médiatique de certains journalistes étrangers Un haut responsable du ministère japonais des Affaires étrangères a qualifié d'excessif et outrancier le traitement médiatique de la crise nucléaire par certains journalistes étrangers. Ce jeudi, en conférence de presse, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Chiaki Takahashi a déclaré qu'il avait invité les médias étrangers, via les ambassades japonaises, à fournir des informations objectives et à corriger d'éventuelles erreurs. Il a toutefois précisé qu'il comprenait l'inquiétude des pays étrangers concernant la centrale de Fukushima et la présence de substances radioactives dans l'océan. M. Takahashi a ajouté que le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, avait demandé à son ministère de fournir des informations plus détaillées aux diplomates étrangers. Source : NHK 07/04/2011
  21. Fermetures d'écoles sud-coréennes En Corée du Sud, certaines écoles ont fermé par crainte de pluies radioactives en provenance du Japon. De faibles taux de radiation détectés dans le pays alimentent la crainte d'une contamination de l'eau et des produits agricoles. Une crainte renforcée par la pluie, ce jeudi. Le gouvernement sud-coréen a toutefois écarté tout danger de pluie acide, précisant que la santé humaine n'est pas menacée en raison des faibles taux de radiation enregistrés. Les autorités en charge de la scolarité sont donc invitées à faire preuve de modération afin de ne pas alarmer la population. Source : NHK 07/04/2011
  22. Aide du ministère japonais de l'Education en faveur des étudiants étrangers Le ministère japonais des Sciences et de l'Education a décidé de procurer des billets d'avion aux étudiants étrangers qui ont dû regagner leur pays en raison du tremblement de terre du 11 mars. Selon le ministère, les universités du nord-est de l'Archipel accueillaient plus de 8 000 étudiants étrangers. Le gouvernement a donc décidé d'offrir des billets d'avion aux étudiants boursiers désireux de revenir au Japon pour y poursuivre leurs études. Les étudiants non boursiers les mieux notés et les plus nécessiteux se verront offrir une allocation mensuelle - entre 940 et 1 120 dollars par mois - du mois d'avril au mois de juillet. Le ministère espère ainsi encourager ces étudiants à persévérer dans leurs efforts, malgré la crise consécutive au séisme. Source : NHK 07/04/2011
  23. Commentaire : impact des récents désastres naturels sur le tourisme au Japon Depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, suivis par l'accident à la centrale de Fukushima, le nombre des touristes arrivant au Japon a fortement chuté. Pour ce commentaire, nous avons demandé à Tsutomu Inagaki, professeur à l'Institut du tourisme de l'université Rikkyo, d'en analyser les causes et de suggérer les moyens de remédier à la situation. Voici ses commentaires. Tsutomu Inagaki : L'image de sécurité et d'absence de dangers dont bénéficiait le Japon vient d'être durement touchée et c'est ce qui explique la brusque chute du nombre des touristes étrangers. Le séisme et le tsunami n'ont pas touché l'ensemble de l'Archipel, loin de là, mais les vidéos du tsunami diffusées dans le monde entier ont laissé un impact très impressionnant dans l'inconscient collectif. Une image de risque s'est incrustée dans l'esprit des gens. Le Japon n'est pas sûr, se dit-on, et ça, c'est un grand problème. Les touristes se rendent dans un pays notamment pour se détendre et l'on évite les voyages qui pourraient induire des risques. Nous, ici au Japon, nous sommes conscients que Tokyo, la capitale, est sûre et qu'il n'existe aucun problème particulier dans les autres centres touristiques, tels que Kyoto ou Nara dans l'ouest du pays. Mais les éventuels touristes étrangers ont une toute autre vision de la situation. Ils s'interrogent sur la sécurité dans l'ensemble du Japon. Les produits de haute technologie et la culture populaire sont souvent considérés comme d'importantes attractions touristiques du Japon. Mais en réalité, la gastronomie japonaise devenue à la mode est un autre pôle majeur d'intérêt pour les touristes. Déguster les mets délicieux de la cuisine nippone est un des mobiles importants qui attirent les visiteurs étrangers. A cet égard, les contaminations par les radiations dégagées depuis le 11 mars vont faire porter un lourd tribut au secteur japonais du tourisme. Radio Japon : A votre avis, quelles sont les perspectives d'une renaissance de l'industrie touristique ? Tsutomu Inagaki : Je pense que le retour des touristes et visiteurs étrangers à Tokyo ne se fera guère attendre. Mais le déclin de l'attrait d'autre régions pourrait se prolonger. La sécurité de tout le Japon comme destination touristique est remise en question et le nombre des visiteurs d'Asie et des autres pays de la région va certainement diminuer. Mais l'appréciation à l'égard du Japon en tant que tel n'a pas chuté. La façon dont les Japonais se comportent face à l'adversité du séisme et du tsunami a montré au monde entier qu'ils sont capables de se conduire de manière ordonnée, de répondre avec calme et de s'entraider même dans les pires circonstances. Le séisme, un événement malheureux, s'est produit. C'est indéniable, mais les touristes voyagent aussi dans l'espoir d'être accueillis avec une chaleureuse hospitalité. Pour cette raison, je pense que la conduite admirable et l'action ordonnée manifestées par les Japonais seront, à l'avenir, des atouts précieux pour eux et pour toute l'industrie du tourisme, lorsque les régions ravagées seront remises en état. Mais avant cela, l'accident de la centrale nucléaire doit être maîtrisé. Et en attendant, le gouvernement et le secteur privé doivent fournir toutes les informations détaillées dont ils disposent sur les différentes régions touristiques du pays. Source : NHK 07/04/2011
  24. Tourisme en baisse Forte baisse du nombre de touristes étrangers au Japon. Le nombre d'étrangers vivant ou se déplaçant au Japon a fortement diminué en raison des troubles survenus à la centrale de Fukushima, suite au séisme et au tsunami du 11 mars. A Tokyo, le célèbre quartier touristique d'Asakusa est l'un des lieux qui enregistre la plus importante chute de fréquentation. En temps normal, le quartier accueille chaque année une trentaine de millions de touristes étrangers. Mais depuis les premiers incidents survenus à la centrale, leur nombre a considérablement diminué. Le quartier a même connu un véritable passage a vide, sans l'ombre d'un seul touriste. Aujourd'hui, à un mois de la catastrophe, la fréquentation progresse à nouveau grâce au retour de visiteurs américains ou européens. Toutefois, les touristes chinois et sud-coréens, dont l'affluence était auparavant massive, ne sont toujours pas revenus sur le site. Source : NHK 07/04/2011
  25. Prendre soin des yeux Les yeux et tout ce qui est en périphérie ou annexe (paupières, membrane nictitante, etc…) peuvent être le siège d’affections. Les plus courantes et les moins graves, si l’on peut dire, sont les conjonctivites et les blépharites. Les conjonctivites sont une irritation autour du globe oculaire. Les blépharites sont une inflammation au niveau des paupières. Ces inflammations sont considérées comme banales, mais non soignées peuvent dégénérer rapidement. Lors de ces affections on constate souvent une rougeur de l’œil (due à l’irritation) et parfois aussi d’un écoulement relativement liquide comme des larmes, ou plus épais gluant et blanchâtre, ou même de pus en cas d’infection bactérienne. Il est souvent difficile aux propriétaires d’animaux de faire la différence entre du pus et du mucus… Il ne faudra donc jamais négliger un larmoiement des yeux, liquide ou non. Sauf en cas virus, on peut limiter ces risques en nettoyant régulièrement l’œil et les paupières. Cette action a pour but d’éliminer les impuretés accumulées dans l’œil durant la promenade par exemple (poussière, brins d’herbe, etc…). Le nettoyage des yeux est essentiel pour les sécrétions qui encombrent notamment le coin de l’œil et les résidus de larmoiements avant toute application d’un collyre ou pommade ophtalmique. A noter : chez les chats et les chiens avec un museau court et renfrogné, tel que le persan ou les boxers par exemple, ils ont tendance à présenter davantage d’écoulement larmoyant qui, si l’on n’y prend garde va vite s’agglutiner au coin de l’œil et leur occasionner un gêne non négligeable et salir le contour de l’œil. Cela se voit très vite chez les animaux au pelage clair, et si les yeux ne sont pas nettoyés quasi-quotidiennement, vous verrez apparaître une trace brunâtre inesthétique. Par ailleurs pour les animaux à poils longs, il est fréquent que les yeux soient irrités par le frottement constant des poils ; ce qui, à longue génère une forme d’irritation avec ou sans larmoiement. Pour eux, il est recommandé de nettoyer et d’irriguer régulièrement l’œil avec une solution oculaire. La présence des larmes a un double rôle : humidifier l’œil et le protéger. Ces larmes, comme chez les humains, s’écoulent ensuite dans le nez via les canaux lacrymaux situés dans le coin interne des yeux. Chez la plupart des races, les canaux sont droits et les larmes s’évacuent aisément. En revanche, ces canaux présentent une forme courbe ou écrasée chez d’autres (persans, carlins…). Quand ils se bouchent, les larmes s’écoulent alors vers l’extérieur de l’œil laissant apparaître les traces évoquées ci-dessus. Je pense que vous comprenez mieux pourquoi les yeux, comme les paupières, doivent recevoir des soins réguliers avec le produit le mieux adapté que vous conseillera votre vétérinaire ou, à défaut (dans l’urgence) votre pharmacien. Comment procéder au nettoyage des yeux : On doit exclusivement utiliser un produit oculaire adapté aux animaux. Ne jamais utiliser de solutions oculaires destinées aux humains (question de PH entre autres). De plus le produit retenu (quand ce n’est pas le vétérinaire qui le conseille) doit, non seulement, avoir un pouvoir nettoyant, il ne doit être antiseptique et non irritant. Ce produit pourra être utilisé pour un lavage de l’œil (quelques gouttes dans l’œil suffisent) ou en compresse. Pour les compresses toujours utiliser de la gaze (bien imbiber la gaze et laisser en place 2 ou 3 minutes –une fois ramollies les sécrétions s’enlèveront facilement) car des fibres du coton pourraient se déposer sur l’œil… générant bien évidemment une irritation supplémentaire (ou l'aggraver) ou de la gêne. Pourquoi un vétérinaire conseille d’utiliser une solution oculaire adaptée à votre chat ou à votre chien : D’une part pour une question du PH des larmes. D’autre part parce qu’elle contient un antiseptique capable d’éliminer la présence de bactéries. Ha oui, les vétérinaires déconseillent dans la plupart des cas d’utiliser de l’eau, même bouillie, car elle ne peut agir en osmose avec les larmes, le PH peut différer risquant d’aggraver la situation… J’ai découvert cela depuis peu… non pas pour un de mes chats, mais pour mon petit-fils suite à une allergie… Le véto m’a confirmé que c’était pareil pour les animaux… Et l’eau, même bouillie (donc à nos yeux débarrassée de certaines impuretés), ne contient de produit antiseptique.
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