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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La maire PS de Paris Anne Hidalgo a annoncé dans un entretien au Journal du dimanche qu'elle allait rendre piétonne une partie de la voie Georges-Pompidou après l'édition 2016 de Paris Plages et installer un tramway rive droite, à l'horizon 2020. Dans un entretien accordé à nos confrères du Journal du dimanche, la maire PS de Paris Anne Hidalgo fait deux annonces en matière d'aménagement urbain : une voie sur berges en partie interdite aux voitures, sur la rive droite... Et un tramway sur la même rive de la Seine. ipt> Rendre en partie piétonne la voie Georges-Pompidou, longue de 13 kilomètres... Voilà l'objectif annoncé par la maire de Paris Anne Hidalgo. Un tronçon de "3,3 kilomètres", allant du tunnel des Tuileries, le long du Louvre, jusqu'au bassin de l'Arsenal, dans le IVème arrondissement serait ainsi définitivement fermé à la circulation automobile, après "l'édition 2016 de Paris Plages", précise l'élue. La maire de Paris annonce dans l'interview qu'elle présentera ce projet évalué "au grand maximum à huit millions d'euros" lors du prochain conseil de Paris. En 2012, 2,3 kilomètres de la rive gauche avaient ainsi été rendus piétons. Pour la maire de la capitale, l'objectif est de remplacer la circulation automobile par "un nouvel espace de respiration, de promenade et de détente" au coeur de la ville. France 3 Paris Ile-de-France 5/5/2015 Quid alors du tunnel des Tuileries, long de tout de même 830 mètres ? Celui-ci "deviendrait un lieu de passage pour les piétons", agrémenté pourquoi pas de "différentes activités, comme une boîte de nuit, mais aussi des espaces culturels, un lieu dédié au street art...", poursuit l'élue dans l'interview. La maire de Paris avait présenté début mai deux scénarios de piétonnisation de la rive droite de la Seine : l'un portant sur un tronçon de 1,5 kilomètres, du Châtelet au Pont de Sully ; l'autre, des Tuileries au tunnel Henri-IV inclus, sur 3,3 kilomètres. Anne Hidalgo confirme également la construction d'un tramway rive droite. Il s'agissait d'une proposition de campagne des écologistes, que la candidate socialiste avait reprise à son compte lors des élections municipales de 2014. "Ce transport propre permettra une traversée de Paris d'ouest en est, soit par les quais hauts, soit par la rue de Rivoli (...) Je souhaite un tramway nouvelle génération, sans rail ni caténaire, en site protégé", précise la maire de Paris. Selon elle, le projet est actuellement à l'étude, pour une mise en service "avant 2020". Francerv info 18/10/2015
  2. Paris (AFP) - Le "trou" dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique, bouclier gazeux protégeant la Terre du rayonnement solaire ultraviolet, s'approche cette année du record de 2006, mais cette extension, qui relève des conditions météo, n'est "pas inquiétante", ont indiqué vendredi des chercheuses françaises. "Cette année, on se rend compte qu'on arrive à un +trou d'ozone+ qui approche le record observé en 2006", a déclaré Sophie Godin-Beekmann, directeur de recherche au CNRS, lors de la présentation à la presse d'un rapport de l'Académie des sciences sur "L'évolution de l'ozone atmosphérique". "On observe le phénomène, on n'a pas encore analysé pourquoi il est plus grand cette année", a-t-elle ajouté. Les différentes couches de l'atmosphère terrestre. asaphon CCBY-SA3.0 Son extension actuelle n'est pas "un problème qui nous perturbe à l'échelle de la variation à long terme de l'ozone. C'est vraiment un problème météorologique spécifique cette année" et ce n'est "pas inquiétant", a souligné Marie-Lise Chanin, directeur de recherche émérite au CNRS. Le "trou d'ozone" est devenu "un phénomène saisonnier récurrent dans l'hémisphère sud", rappelle le rapport. "En Antarctique, la quasi-totalité de l'ozone entre 15 et 20 km (d'altitude) est détruite chaque année au printemps. L'épaisseur totale (de la couche) d'ozone est alors diminuée d'environ 60%". Après une augmentation régulière au cours des années 1980, la surface de ce "trou" "s'est stabilisée autour de 20 à 25 millions de km2 dans la décennie suivante". Depuis les années 2000, elle "montre une variabilité accrue, avec un record de 27 millions de km2 atteint en 2006", ajoute le texte. Au niveau mondial, la couche d'ozone protège la Terre des rayonnements ultraviolets et son amincissement, constaté au début des années 1980 du fait de l'action humaine, a suscité une vive inquiétude en raison de ses conséquences pour la santé. Selon une étude de l'ONU parue en septembre 2014, cette couche est en train de se rétablir grâce à l'action internationale concertée menée contre les substances chimiques appauvrissant l'ozone, les fameux gaz CFC, dans le cadre du Protocole de Montréal. Sa reconstitution d'ici à quelques décennies aura permis d'empêcher "deux millions de cas de cancer de la peau chaque année d'ici à 2030", indique-t-elle. (Image Modélisation de la disparition de la couche d'ozone : Ce qui serait arrivé si les CFC n'avaient pas été interdits. NASA / domaine public) Selon l'ONU, la couche d'ozone devrait avoir retrouvé son niveau des années 1980 --époque précédant tout appauvrissement significatif-- "avant le milieu du siècle aux latitudes moyennes et dans l'Arctique, et un peu plus tard dans l'Antarctique". Selon l'Académie des sciences, dans l'Antarctique, ce retour au niveau des années 1980 devrait intervenir "après 2060". (Image Concentration et « trou d'ozone » au-dessus de l'hémisphère sud. RedAndr CCBY-SA3.0) Interrogée sur les relations entre l'ozone et le climat, à six semaines de la conférence de Paris, Sophie Godin-Beekmann a rappelé que "le trou d'ozone" "a joué un rôle sur le climat dans l'hémisphère sud". "Il a décalé vers le sud les zones de fortes précipitations, ça a changé aussi un peu la circulation atmosphérique, ça a augmenté les vents au niveau de l'océan Austral". Sciences et avenir 16/10/2015
  3. Un cycle orbital de 9 millions d’années pilote le cycle du carbone et les processus climatiques à long terme depuis le Mésozoïque. Ce cycle, dont on a trouvé des traces dans les rostres des béléménites, a temporisé la dynamique saisonnière du climat entre le Jurassique et le début du Crétacé. Les cycles de Milankovitch sont des variations de l’insolation reçue par la Terre pilotées par des modifications périodiques des mouvements orbitaux. Ces derniers sont particulièrement connus pour avoir rythmé la dynamique des phases glaciaires et interglaciaires au cours du Quaternaire. Mais de nombreuses études montrent que ces variations de l’ordre de la dizaine à la centaine de milliers d’années se sont aussi manifestées dans des périodes géologiques plus reculées. L’analyse géochimique des rostres de bélemnites permet d’étudier les fluctuations de la température et la composition de l’eau de mer au Jurassique. cc by3.0, Wikipédia Cependant, se peut-il que de grands mouvements astronomiques régulent la dynamique du climat à l’échelle de plusieurs millions d’années ? Et si oui, par quel processus ? Une étude parue dans la revue PNAS du 13 octobre, des chercheurs de Toulouse laboratoire (GET, CNRS-Université Toulouse 3) et de Brême (laboratoire MARUM, Université de Brême), montrent qu’un facteur orbital de longue durée a temporisé la dynamique saisonnière du climat entre le Jurassique et le début du Crétacé. Elle repose sur une analyse inédite de la composition géochimique de bélemnites, des fossiles d’animaux marins morphologiquement proches des calamars, ayant enregistré la chimie et la température de l’eau de mer entre -200 et -125 Ma (millions d’années). De façon surprenante, les résultats montrent une fluctuation cyclique de la composition en carbone de l’eau tous les 9 Ma. On voit ici plusieurs des cycles de Milankovitch avec les variations périodiques de l’excentricité de l’orbite de la Terre (ex 100.000 ans) ou de l’inclinaison de son axe de rotation par rapport au plan orbital (41.000 ans). University Corporation for Atmospheric Research En accord avec les calculs astronomiques, cette durée de 9 Ma correspondrait à un grand cycle d’excentricité de l’orbite terrestre lié à un autre cycle de 2,4 Ma dépendant des interactions entre la Terre et Mars. Même si le lien entre composition chimique de l’eau et grands cycles astronomiques reste débattu, les auteurs suggèrent qu’une orbite très elliptique sur le long terme favoriserait des contrastes climatiques saisonniers importants comme les moussons et sécheresses intenses, défavorables à la préservation du carbone organique sur Terre. En revanche, les périodes à orbite plus circulaire pourraient avoir conduit à des climats humides et stables favorisant le développement de la végétation, la productivité marine et la préservation de matière organique. Dans l’ensemble, ce cycle orbital de 9 Ma apparaît donc comme un métronome majeur de la longue dynamique des climats anciens, sur lequel se rajoutent néanmoins des perturbations occasionnelles telles que le volcanisme. Futura Sciences 17/10/2015
  4. [size=16]Paris - Dix compagnies pétrolières et gazières mondiales, poids lourds du secteur, se sont engagées vendredi à investir et collaborer davantage pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, en amont de la conférence mondiale de Paris sur le climat (COP21) en décembre. Ces groupes, qui assurent près d'un cinquième de la production mondiale d'hydrocarbures et fournissent environ 10% de l'énergie de la planète, appellent à un accord efficace sur le climat lors de la COP21 et soutiennent l'objectif de contenir le réchauffement climatique à 2 degrés. Agrandir cette image PDG OGCI déclarent leur action contre le changement climatique: les PDG présents à l'événement sont : Helge Lund, BG Group; Bob Dudley, BP; Claudio Descalzi, Eni; Emilio Lozoya, Pemex; Josu Jon Imaz, Repsol; Amin Nasser, Saudi Aramco; Eldar Sætre, Statoil; et Patrick Pouyanné, Total. (PDG membres OGCI pas représentées: Mukesh Ambani, Reliance Industries; Ben van Beurden, Royal Dutch Shell). (c) OGCI C'est un défi pour l'ensemble de la société. Nous sommes prêts à jouer notre rôle. Au cours des prochaines années, nous renforcerons nos actions et nos investissements visant à réduire l'intensité en carbone du mix énergétique mondial, ont assuré les dirigeants de BG Group, BP, Eni, Pemex, Repsol, Saudi Aramco, Reliance Industries, Royal Dutch Shell, Statoil et Total dans une déclaration commune. Regroupées au sein de l'OGCI (Oil and Gas Climate Initiative), nos compagnies sont prêtes à collaborer dans un certain nombre de domaines afin d'obtenir davantage que la somme de leurs efforts individuels, ont-ils ajouté. Cette collaboration se traduira par des actions pratiques, significatives et basées sur la technologie dans des domaines comme l'efficacité énergétique, le gaz naturel, présenté comme l'énergie fossile la moins polluante, ou la recherche et développement (R&D). Les dix grandes compagnies, parmi lesquelles ne figurent aucune américaine, ont déjà diminué d'environ 20% les émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble de leurs opérations au cours des dix dernières années, affirment-elles. Romandie 16/10/2015[/size]
  5. Un chien très actif, abonné aux bêtises, qui, par-dessus le marché, mange tout et n'importe quoi en grandes quantités peut vite rendre son maître chèvre. Derrière ce trop-plein d'énergie et cet appétit inassouvi se cache peut-être le syndrome Hs-Ha. Les vidéos sont uniquement illustratives. Les symptômes décrits correspondent au sujet développé dans cet article... En revanche les réponses ne correspondent pas à la prise en compte du HS-HA... Soit ces chiens n'en souffrent pas, soit les comportementalistes sont hors sujet ! Certains de nos compagnons à quatre pattes sont vraiment adorables mais pas si faciles à vivre ! Il arrive parfois que certains chiens se montrent inlassables, même après des heures de promenade, qu'ils mangent comme des gloutons, aboient sans cesse et détruisent tout sur leur passage. Margaux Primitif-Addict 6/7/2013 Dans tous les cas, il est essentiel de commencer le traitement dès les premiers symptômes et de ne pas croire que le chien se calmera en grandissant. Au contraire, le temps qui passe est l'ennemi numéro un des bêtes victimes du syndrome Hs-Ha. En effet, après la puberté, l'amélioration du comportement n'est que partielle et le trouble peut s'aggraver. Les conséquences de cette attente peuvent causer de gros dégâts et rendre le chien dominant et dangereux, notamment pour les enfants. Mieux vaut donc agir au plus tôt pour éviter l'irréparable… D’où provient ce trouble ? C’est un des principaux troubles qui prend son origine dans les premières semaines de la vie du chiot et a des conséquences sur le développement ultérieur et à long terme. Le syndrome HSHA peut être dû, outre à une séparation précoce d'avec sa mère (avant ses 8 semaines), à un développement dans un milieu très peu stimulant : le chiot n’apprend pas à considérer les stimulations de la vie ordinaire comme normales et va réagir à tout avec excès. Une des causes fréquentes est l’insuffisance éducative par une mère compétente : mère malade, trop jeune, portée trop nombreuse... Peut-on prévenir ce trouble ? La prévention de ce trouble passe par une bonne sélection des femelles mises à la reproduction et des conditions d’élevage en milieu riche en stimulations analogues à celles du milieu de vie ultérieur ex vie en milieu urbain. Un dépistage précoce est bien entendu réalisé à l’occasion des visites vaccinales ou lors de la réalisation d’un bilan comportemental du chiot. Une visite d’achat est également conseillée. Par ailleurs, la loi a instauré depuis peu l’obligation d’un certificat vétérinaire de cession avant la mise en vente d’un chiot (Code rural L. 214-8 et D. 214-32-2 ; Décret n° 2008-2016 du 25 novembre 2008). Ce trouble se soigne-t-il ? En cas de trouble HS HA avéré, excepté sur un très jeune chiot, l’objectif est l’amélioration du comportement et non la guérison. Le recours aux traitements médicamenteux est la plupart du temps indispensable et sur un laps de temps conséquent (6 à 9 mois voire plus). Le choix des médicaments utilisés dépend de l’intensité des symptômes et de l’âge de l’animal à la consultation. L’erreur rencontrée est souvent la volonté de se passer de traitement en espérant à tort que cela « passe avec l’âge » ce qui constitue une perte de chance pour le chien. La mise en œuvre d’une thérapie comportementale passant par des mesures éducatives personnalisées est toujours nécessaire. Source : Vetogranges Exemples de symptômes : - Pendant les jeux, les contacts sont douloureux, la prise en gueule des pieds et des mains est brutale, mal contrôlée, en provoquant ou pas des blessures. - Mordillement répétées, douloureux , et laissant des traces malgré les réprimandes. - Dort moins de 10h00 par 24h00. - Se réveille au milieu de la nuit pour jouer ou réveiller ses propriétaires. - Mouvement incessant de tournis... Source : 3piliers.com Critères de diagnostic : (selon Joël DEHASSE, Vétérinaire Comportementaliste (diplômé des ENV) 1. Absence de contrôle de la morsure chez un chien âgé de plus de 2 mois. 2. Incapacité à arrêter une séquence après la phase consommatoire ; au contraire, réapparition d’une phase appétitive. 3. Hypervigilance associée à la production d’une séquence comportementale en présence de stimuli continuellement présents dans l’environnement de l’animal. 4. Absence de satiété alimentaire. 5. Diminution globale du temps de sommeil ( Il y a deux stades d’évolution. Le premier stade regroupe les symptômes 1 à 3, le stade deux est caractérisé par les symptômes 1 à 5. Traitement : Prescription de médicaments qui réduiront l’hyperactivité, l’hypervigilance, l’hyposomnie, et redonneront au chien un meilleur contrôle de ses mouvements et morsures. Ces médicaments appartiennent à différentes familles de psychotropes. Exemple : La sélégiline à 0,5 mg/kg est un premier choix, surtout chez les chiens jeunes. L’utilisation de modulateurs sérotoninergiques comme la fluvoxamine ( de 1 à 3 mg/kg 2 x/j en doses croissantes) et la fluoxetine (de 1 à 4 mg/kg/j en doses croissantes) est à réserver pour les cas sérieux et les chiens plus âgés. Médicamenter est une chose, mais c’est insuffisant. Il faut donner du contrôle au chien dans les interactions quotidiennes et particulièrement dans le jeu. Tous les jeux qui augmentent l’excitation, l’hyperactivité et le mordant doivent être réduits au profit des jeux qui permettent une meilleure régulation, comme le rapport avec lâcher d’objet (balle) qui force à l’ouverture de la gueule (plutôt que les jeux de traction sur corde qui renforcent le mordant). Des activités épuisantes ont été recommandées par certains auteurs mais elles ne donnent des effets qu’à court terme ... car le chien est entraîné comme un athlète à avoir une meilleure condition physique et à résister à l’effort de plus en plus longtemps. Enfin, il faut donner au chien hyperactif un cadre de vie social très organisé pour éviter les dérapages hiérarchiques et anxieux. Source : Joël Dehasse loisirs.lemessager octobre 2015
  6. Seth, le mâle de 39 kilos, et Sekhmet, femelle de 38 kilos, âgés de 3 mois, avaient été récupérés en juillet par l'association Chene. Deux jeunes phoques ont été remis à l'eau mercredi 14 octobre en baie du Mont-Saint-Michel (Manche) devant une trentaine de spectateurs. Baie du Mont-Saint-Michel : deux jeunes phoques de trois mois relâchés Seth, le mâle de 39 kg et Sekhmet, femelle de 38 kilos, âgés de 3 mois, avaient été récupérés en juillet par l'association Chene. Ils ont bénéficié de soins et d'une période d'adaptation dans le centre de soins Animation nature. Une équipe de l'Ecomusée de la Baie du Mont-Saint-Michel et une petite dizaine de spectateurs, dont des enfants, a assisté au lâcher des deux jeunes phoques à la pointe du Grouin. Les animaux ont été séparés de leur mère peu après leur naissance, en juillet. Les deux jeunes phoques ont repris la mer, après plusieurs minutes d'hésitation. Francetv info 14/10/2015
  7. L'intoxication au monoxyde de carbone conduit chaque année à la mort d'une centaine de personnes par an. Les contrôles permettent d'éviter cela. Le froid arrive et les températures baissent. Le moment est idéal pour rallumer sa chaudière. Mais ce moment amène parfois de mauvaises surprises. Il est important de traquer les fuites d'eau, de gaz, ou toute autre anomalie. L'heure est à la révision des conduits de chaudières Pour les artisans chauffagistes, la saison ne fait donc que commencer. "On est partagés entre l'entretien d'une part et le dépannage d'autre part", explique David Vanmarcke au micro de France 3. "Il y a des gens qui commencent seulement à rallumer maintenant et ils sont un peu pris au dépourvu. On est sur des timings un peu courts", témoigne le chauffagiste. Il enchaîne les interventions : une dizaine par jour, rien que pour l'entretien des chaudières. Et cela va durer jusqu'à fin décembre. Chaque année en France, 3 000 personnes sont intoxiquées au monoxyde de carbone dont près de 400 dans la région Nord-Pas-de-Calais. Dans un cas sur trois, la chaudière est la seule cause identifiée. Le coût de l'opération est de 85 euros. Il est à la charge du propriétaire comme du locataire. Une chaudière bien révisée permet de consommer environ 12% d'énergie en moins. Francetv info 15/10/2015
  8. L'abattoir communal d'Alès a été fermé mercredi 14 octobre à la suite d'images rendues publiques le même jour. Afin de préserver le libre arbitre et la sensibilité de chacun(e), les vidéos illustrant ce sujet sont cachées sous "spoiler" en raison de la présence d'images pouvant heurter certaines personnes et en particulier nos jeunes lecteurs. Youtube et Daylimotion activent en général un filtre de protection (obligation de connexion pour vérifier l'âge de l'internaute ou désactivation du filtre parental...). Mais ce n'est pas toujours efficient... En conséquence, si vous pensez pouvoir supporter la vue d'anmaux mis à mort dans des conditions atroces, vous pouvez cliquer sur "Spoiler" ou dans le bandeau vert... Vous voilà prévenu(e)s : certaines images sont insoutenables. Des images qui donnent du grain à moudre aux végétariens. L'association de défense des animaux L214 a rendu publique, mercredi 14 octobre, une vidéo filmée dans l'abattoir d'Alès (Gard) (voir premier message). L'organisation dénonce "un carnage quotidien, d'une effroyable cruauté envers les animaux". Elle indique que "les chevaux ont le crâne fracassé au pistolet. Certains sont encore conscients lorsqu'ils sont suspendus pour être saignés". Et "les moutons ont la gorge cisaillée en pleine conscience. Leurs congénères se font découper sous leurs yeux". Les militants ont décidé de porter plainte pour cruauté envers les animaux. Après la diffusion de ces images insupportables, le maire d'Alès, Max Roustan (Les Républicains), a décidé, mercredi 14 octobre, de fermer "à titre conservatoire" l'abattoir municipal. D'autres vidéos de L214 avaient déjà fait scandale, avec ou sans conséquences. Trois exemples : - Les vaches égorgées conscientes de l'abattoir Charal : Muni d'une caméra, un des militants de L214 s'était introduit en 2008 dans un abattoir Charal. Ses images avaient montré, selon l'association L214, le non-respect de la réglementation en vigueur. Les bêtes n'étaient pas saignées immédiatement après étourdissement, et un certain nombre d'animaux semblaient encore conscients lorsqu'ils étaient égorgés. Ce reportage de France 3, tourné à l'époque, résume l'affaire. Spoiler: par Arsac, Sébastien 26/1/2009 Ces images de 2007 avaient eu moins de retentissement que les plus récentes. Mais, selon Le Monde, les combats de L214 gagneraient en visibilité et sa page Facebook, en lecteurs. Francetv info 15/10/2015
  9. L'association de défense des animaux L214 accuse l'abattoir d'Alès de ne pas respecter la réglementation sur les abattoirs. Mais que prévoit la loi ? Francetv info fait le point. L'abattoir communal d'Alès a été fermé à titre conservatoire, mercredi 14 octobre, après la publication d'une vidéo dénonçant "un carnage quotidien, d'une effroyable cruauté envers les animaux" au sein de l'établissement. Des images qui révèlent "de nombreuses infractions", selon Gilbert Mouthon, un expert auprès des tribunaux interrogé par Le Point. Mais que prévoit la loi encadrant l'abattage des animaux ? Francetv info revient sur les éléments les plus importants de la réglementation. - Les abattoirs doivent prendre en compte le bien-être animal : Les abattoirs sont tenus depuis 2013 de désigner "un responsable du bien-être des animaux, qui est garant de la bonne application des mesures relatives au bien-être des animaux", selon le ministère de l'Agriculture. Les réglementations française et européenne prévoient en effet que le personnel des abattoirs soit formé afin "de ne pas faire souffrir les animaux dans toutes les opérations [d'acheminement] et de mise à mort", rappelle l'association L214. - L'étourdissement des animaux est obligatoire : "Le corps scientifique estime que les souffrances engendrées par l'abattage sans étourdissement sont supérieures à celles d'un abattage avec étourdissement préalable", affirme l'association L214. La réglementation impose aux abattoirs de rendre les animaux inconscients avant leur mise à mort. Ils doivent être étourdis par une percussion, un pistolet à tige perforante, une électronarcose (une décharge électrique qui traverse le cerveau) ou une exposition au dioxyde de carbone. Quelle que soit la méthode utilisée, l'animal doit être "maintenu dans un état d'inconscience et d'insensibilité jusqu'à sa mort". - Des règles spécifiques s'appliquent à l'abattage rituel : Dans le cas de l'abattage rituel, halal ou casher, l'étourdissement n'est pas obligatoire. Les animaux doivent toutefois être tués dans "des abattoirs agréés bénéficiant expressément d'une autorisation à déroger à l'obligation d'étourdissement", précise le ministère de l'Agriculture. . "Les animaux doivent être immobilisés avant leur saignée par des matériels de contention conformes. Les bovins, les ovins et les caprins devant être immobilisés par un procédé mécanique", indique la réglementation. . Les "sacrificateurs" (ceux qui égorgent l'animal) doivent en outre être formés à l'abattage rituel et habilités par des organismes religieux agréés par le ministère de l'Agriculture : les mosquées de Paris, Lyon ou Evry pour l'abattage halal, et le grand rabbinat de France pour l'abattage casher. Le personnel doit, en tout cas, respecter "l'ensemble des mesures en matière de bien-être animal". - Des contrôles réguliers sont effectués par les services vétérinaires départementaux : Les Directions départementales chargées de la protection des populations effectuent des contrôles réguliers dans les abattoirs, pour vérifier le bon déroulement des "opérations d'immobilisation, d'étourdissement, d'abattage et de mise à mort". Ils sont en outre chargés de s'assurer que le matériel est utilisé "dans des conditions conformes à la réglementation", indique le ministère de l'Agriculture. La préfecture du Gard avait effectué une inspection de l'abattoir d'Alès, le 4 septembre dernier. "Plusieurs des manquements repérés dans la vidéo avaient été constatés, bien que non comparables aux extraits diffusés", a indiqué la préfecture dans un communiqué, mercredi 14 octobre. Cette visite avait donné lieu à une mise en demeure administrative (...) ordonnant de mettre fin aux pratiques professionnelles non conformes à la réglementation". Francetv info 15/10/2015
  10. Selon un ancien responsable qualité d'une société d'abattage et de découpe de viandes, le cas de cet abattoir du Gard, fermé provisoirement mercredi après la diffusion d'images choquantes, est loin d'être isolé. Après la diffusion d'une vidéo sur les conditions d'abattage des animaux, l'abattoir d'Alès (Gard) a été fermé "à titre conservatoire", mercredi 14 octobre. Sur les images, publiées par l'association de défense des animaux L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons : des chevaux encore conscients au moment de la saignée, des vaches accrochées la tête en bas en train de se débattre avant de se vider de leur sang, des bêtes "maculées de matière fécale"... L'abattoir d'Alès (Gard), le 14 octobre 2015. (MAXPPP) Pour Pierre Hinard, responsable qualité d'une société d'abattage et de découpe de viandes, C....l Viandes, de 2006 à 2008, le cas d'Alès est "récurrent". Il est l'auteur d'Omerta sur la viande (Ed. Grasset, 2014). Francetv info : Etes-vous surpris par la vidéo de l'abattoir d'Alès ? Pierre Hinard : Absolument pas. Dans les abattoirs, la souffrance animale est un non-sujet. Quand j'étais directeur qualité, cela a été mon premier combat. Car j'avais passé ma vie à développer la qualité de filières biologiques et durables. Dans ces filières, on se soucie d'abord du bien-être animal. Cette notion n'est pas prise au sérieux dans les filières traditionnelles. Dès mes premières heures de travail chez Castel Viande, j'ai été choqué car les salariés s'étaient habitués à la maltraitance. Le patron peut régler la vitesse de toute la chaîne d'abattage puisque c'est vraiment une chaîne qui avance où terminent les carcasses suspendues. On ne fait pas les mêmes gestes quand on traite 30 ou 40 bêtes par heure. Quand le patron tourne le curseur pour faire 40 bêtes, il faut tout faire beaucoup plus vite. Cette pression fait qu'on s'habitue à ce que les gestes soient mal faits, que l'animal ne soit pas étourdi avec efficacité, avant d'être saigné suspendu par la patte au rail. C'est comme ça que l'on peut voir, comme à Alès, des animaux encore sensibles qui se débattent, suspendus à la chaîne... Je l'ai vu. Francetv info : Comment les salariés des abattoirs peuvent-ils accepter de telles pratiques ? Pierre Hinard : Ce ne sont pas de mauvaises personnes. Ils étaient tout simplement assommés de boulot et n'avaient même plus conscience qu'ils avaient affaire à des êtres sensibles. Dans l'abattoir où je travaillais, les bêtes étaient assommées. Mais plus de 60% des animaux étaient encore conscients après cet étourdissement. Les salariés avaient pris l'habitude de vivre dans un univers violent. C'est le résultat de la pression de la rentabilité et de la cadence de la chaîne. Francetv info : Selon vous, le cas d'Alès est-il rare ? Pierre Hinard : Non seulement, ce n'est pas rare, mais cela se développe. Avec la progression de l'abattage rituel, halal ou casher, c'est quelque chose qui se généralise. Non pas parce qu'il y a une augmentation de consommation de ce type de viande, mais parce que les industriels ont compris que cela pouvait leur permettre de faire des économies d'échelle importantes. Pour le halal et le casher, il faut se passer de l'étape de l'étourdissement puisqu'il faut sacrifier les bêtes, c'est-à-dire les égorger directement. Les industriels utilisent ensuite généralement des morceaux de l'avant de l'animal, des pièces qui ont moins de valeur marchande. Ils récupèrent donc, au passage, les arrières, des pièces nobles, en se passant de l'étape de "l'assommage", ce qui représente un gain de temps, et donc une économie. Par ailleurs, normalement, lorsque l'on fait de l'abattage rituel puis de l'abattage conventionnel, il faut arrêter toute la chaîne et nettoyer car les consommateurs de halal et de casher ne souhaitent pas qu'il y ait de contacts avec de la viande abattue de façon conventionnelle. Ce qui n'est pas fait. On trompe les bouchers, les consommateurs et on revient au Moyen-Age. Saigner et suspendre des animaux qui n'ont pas été assommés, c'est purement et simplement interdit. Il y a seulement une dérogation spécifique et exceptionnelle pour l'abattage rituel, mais elle est totalement détournée. Plus rien n'arrête l'intérêt commercial. Pas même la souffrance animale ou la recherche du bien-être. Francetv info 15/10/2015
  11. Le maire d'Alès (Gard), Max Roustan (Les Républicains), a décidé, mercredi 14 octobre, de fermer "à titre conservatoire" l'abattoir municipal après la diffusion d'images chocs sur les conditions de mise à mort des animaux. Dans un communiqué, reçu par francetv info, l'édile se dit "très ému par ces images". Sur la vidéo, publiée par l'association L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons. Ces images révèlent des "risques sanitaires considérables", avec des animaux "maculés de matière fécale", selon le vétérinaire Gilbert Mouthon, un expert auprès des tribunaux contacté par le Point. Les abattoirs d'Alès (Gard), le 30 août 2013. (BORIS HORVAT / AFP) "Une inspection des [services de l'Etat chargés des services vétérinaires] avait été effectuée le 4 septembre dans le cadre des visites annuelles programmées, a indiqué la préfecture du Gard, dans un communiqué envoyé mercredi à francetv info. Plusieurs des manquements repérés dans la vidéo avaient été constatés, bien que non comparables aux extraits diffusés". Dans la foulée, Max Roustan a ordonné le lancement d'une enquête administrative interne "sur d'éventuels manquements aux normes d'abattage des animaux". "Si des fautes sont reconnues, des sanctions seront prises pouvant aller jusqu'à la fermeture définitive de l'abattoir d'Alès", indique le communiqué. Cent vingt emplois sont liés directement ou indirectement à cet abattoir. L'établissement, qui était menacé de fermeture à la fin des années 2000 en raison de sa vétusté, avait été rénové en 2010 pour 2,5 millions d'euros (payés par la ville). Ces travaux étaient censés le remettre aux normes, avec notamment un "matériel d'abattage dernier cri", précisait à l'époque le site web de la ville d'Alès. ----->Je suis bien aise de ne pratiquement plus manger de viande... Francetv info 14/10/2015
  12. Dans une vidéo, publiée par l'association L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons. Attention, ces images peuvent choquer. Les images sont difficilement soutenables. L'association de défense des animaux L214 publie, mercredi 14 octobre, une vidéo filmée dans l'abattoir d'Alès (Gard) qui dénonce "un carnage quotidien, d'une effroyable cruauté envers les animaux". -->Vidéo cachée pour préserver la sensibilité des lecteurs, en particulier des plus jeunes. Si vous pensez pouvoir regarder cette vidéo de l'horreur, cliquez sur "Spoiler" dans le bandeau vert. Pour les plus jeunes, Youtube demande de s'identifier pour vérifier l'âge.... Spoiler: Association L214 14/10/2015 L'association indique que "les chevaux ont le crâne fracassé au pistolet. Certains sont encore conscients lorsqu'ils sont suspendus pour être saignés". Et "les moutons ont la gorge cisaillée en pleine conscience. Leurs congénères se font découper sous leurs yeux". Les militants ont décidé de porter plainte pour cruauté envers les animaux. Ces images ont été tournées clandestinement sur une dizaine de jours dans le courant 2015, rapporte Le Point. L'association dispose ainsi de plus de cinquante heures de prises de vue "nettes et précises sur ce qui se déroule entre les murs de ces ateliers". Interrogé par l'hebdomadaire, le vétérinaire Gilbert Mouthon, un expert auprès des tribunaux, estime que ces images révèlent des "risques sanitaires considérables", avec des animaux "maculés de matière fécale". Il note également que les animaux ont encore le cœur qui bat lorsqu'ils sont saignés et que les germes peuvent alors passer par la plaie et contaminer la viande. ----->Je n'ai pas pu regarder la vidéo, ce sont des images vraiment insoutenables. C'est une honte. C'est de la cruauté à l'état pur... Comment ces gens ont pu continuer à "travailler" dans ces conditions ? Sont-ils insensibles à ce point à la souffrance animale ? Francetv info 14/10/2015
  13. Météo : le froid précoce va-t-il durer ? MeteoGroup prévoit un léger redoux dès samedi, puis des températures de saison la semaine prochaine. On se croirait presque en hiver. Les températures ont battu des records de fraîcheur (pour la saison) ces derniers jours en France. A Langres (Haute-Marne), le thermomètre est descendu sous les 2,8 °C dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 octobre, pour la première fois depuis 1975. Même constat à Dijon (Côte-d'Or) et à Toulouse (Haute-Garonne). De la neige est même tombée à basse altitude sur les monts du Forez (Loire), dans les Vosges, dans le Morvan ou dans le Jura, jeudi. La première chute de neige de la saison sur les monts du Forez (Loire), le 15 octobre 2015. ( MAXPPP4) Le froid va-t-il s'installer durablement sur l'Hexagone ? Francetv info a posé la question à Ludovic Lagrange, météorologiste pour MétéoGroup. Francetv info : Ces températures sont-elles exceptionnelles pour le mois d'octobre ? Ludovic Lagrange : Elles sont exceptionnelles dans la mesure où des records de froid ont été battus par endroits. A l'échelle nationale, en revanche, les températures ne sont que quelques degrés sous la normale : on enregistre 11°C en moyenne dans l'Hexagone, alors qu'il fait normalement aux alentours de 15°C à 16°C à cette période. Il est par ailleurs beaucoup trop tôt dans la saison pour parler de vague de froid. Francetv info : Pourquoi les températures ont-elles baissé si rapidement ? Ludovic Lagrange : La France est actuellement sous l'influence de deux phénomènes : - un anticyclone, qui va des îles britanniques à la Scandinavie, - et une "goutte froide", une petite dépression située au-dessus de l'Hexagone. Entre les deux circule un flux de secteur nord-nord est, qui rabat l'air froid venu d'Europe centrale et d'Europe de l'Est sur la France. Francetv info : Jusqu'à quand cet épisode va-t-il durer ? Ludovic Lagrange : Il fera encore froid vendredi 16 octobre, mais les températures vont remonter durant le week-end. A partir de lundi, on retrouvera des moyennes tout juste de saison, avec à peine 15 °C en moyenne. Francetv info : Est-ce que cet épisode de froid relatif permet de déterminer une tendance pour les mois à venir ? Ludovic Lagrange : Absolument pas ! Ces températures ne présagent en rien de la suite, et en rien de l'hiver. Il faudra attendre d'entrer un peu plus dans la saison et de surveiller certains indicateurs météorologiques, comme la constitution d'un vortex (une dépression à haute altitude) au-dessus des pôles, pour pouvoir faire des projections. Francetv info 15/10/2015
  14. La mort de l'orque Valentin, né au Marineland d'Antibes et qui y aura passé toute sa vie, a ému tout le monde. Survenue lundi 12 octobre 2015, d'aucuns s'interrogeaient sur un possible lien avec les inondations du 3 octobre, qui avaient endommagé plus de 90% du parc. Les premiers résultats vétérinaires semblent toutefois désigner une toute autre cause immédiate : l'animal, âgé de 19 ans, serait mort d'une torsion intestinale. "La nécropsie a révélé que Valentin est décédé d’une torsion de l’intestin. Les origines sont diverses et peu connues. Cette torsion est apparue soudainement, Valentin ne montrait pas de symptômes après la catastrophe naturelle, les premiers symptômes sont survenus quelques heures avant son décès. Un lien direct avec les inondations ne peut donc être établi", annonce le parc dans un communiqué. Joint par téléphone, Marineland confirme que d'autres analyses sont en cours et qu'elles devraient permettre d'en savoir plus sur les circonstances précises de la mort de Valentin d'ici 3 semaines. MARINELAND C’est avec une grande tristesse que Marineland a annoncé lundi 12 octobre le décès de Valentin, une orque née au sein du Parc. Toutes les équipes y étaient extrêmement attachées et sont très affectées. Nous avons tout mis en œuvre pour comprendre au plus vite les causes du décès et avons réalisé des analyses par une équipe d’experts vétérinaires. La nécropsie a révélé que Valentin est décédé d’une torsion de l’intestin. Les origines sont diverses et peu connues. Cette torsion est apparue soudainement, Valentin ne montrait pas de symptômes après la catastrophe naturelle, les premiers symptômes sont survenus quelques heures avant son décès. Un lien direct avec les inondations ne peut donc être établi. Nos équipes vétérinaires (5 vétérinaires) assurent un suivi quotidien de la santé des animaux. Par ailleurs, tous les systèmes de pompage d’eau de mer et de filtration sont fonctionnels et nous avons retrouvé des eaux de qualité satisfaisante. Nous avons reçu hier, mardi 13 octobre, la visite de la DDPP (Direction Départementale de Protection des Populations). L’essentiel aujourd’hui est de continuer à prendre soin de nos animaux et de revenir au plus vite à une situation normale. Nous avons reçu de très nombreuses marques de soutien, elles nous ont sincèrement touchés et encouragés. Nous vous tiendrons informés de l'évolution de la situation. Posted by MARINELAND on mercredi 14 octobre 2015 Dans la foulée, les associations de défense des animaux clament leurs inquiétudes pour les 4 orques restantes. Selon leurs informations, la mort du jeune Keijo et l'isolement de Wikie pour cause de blessures seraient aussi à craindre. Sea Shepherd France - Officiel a ajouté 2 nouvelles photos. Nouvelles inquiétantes des orques du Marineland d' Antibes. Une source présente sur place qui a souhaité conserver l'anonymat nous dresse ce triste constat du jour : 50 centimètres de visibilité dans le bassin des orques, présence de mousse blanche et marron en surface et de boue collante composée d'HYDROCARBURES dans le fond. L'orque Wikie (née au Marineland en 2001) est isolée dans un bassin, prostrée, elle s'alimente peu et a reçu du désinfectant sur les nageoires. Blessée, elle s'est faite attaquer par les autres orques, devenues très agressives. Du fait de l'eau contaminée, ses blessures risquent fort de s'infecter. Après la mort récente de Valentin, on peut redouter le pire pour les survivants. Des échantillons d'urine de Wikie ont été prélevés afin de rendre compte de son état. Notre contact sur place confie : "Ce spectacle est désolant, j'en ai la gorge serrée et une grande tristesse intérieure. Et ces bassins sont minuscules... J'ai un gros sentiment de honte". Les orques doivent être retirées de ces bassins morbides où elles meurent à petit feu et placées dans des baies en mer, fermées le temps de mettre en place un vrai processus de réhabilitation des orques à leur milieu naturel. Nous leur devons bien ça. ‪#‎endcaptivity‬ ‪#‎seashepherd‬ ‪#‎blackfish‬ Posted by Sea Shepherd France - Officiel on mardi 13 octobre 2015 Toutefois, ce mercredi 14 octobre au soir, Marineland dément formellement : "les orques vont bien, elles sont dans les bassins dont l'eau est par ailleurs redevenue bleue". Une information que semblent confirmer (pour ce qui concerne du moins la santé des orques) nos confrères de 20 Minutes, présents aujourd'hui sur place : "Ce mercredi matin, les quatre autres orques du parc, Inouk, Wikie, Moano et Keijo étaient réunis dans leurs bassins annexes, à l'eau toujours trouble. Les animaux répondaient aux appels de leurs soigneurs et se nourissaient tous". Sciences et avenir 14/10/2015
  15. L'animal a été percuté par une voiture en Ardèche et a été transporté aux urgences dans un cabinet vétérinaire spécialisé en Isère, pour être soigné. C'est devenu la mascotte du cabinet vétérinaire d'Eybens en Isère. Et elle a même un petit surnom : Basilou. Une jeune loutre mâle de quatre kilos a été retrouvée sur une route en Ardèche. Percuté par une voiture, l'animal souffrait d'une hémorragie interne, et se remet aujourd'hui de son opération. "Il n'y avait pas de raison pour qu'on l'euthanasie et d'ailleurs ça nous aurait tous fait mal au cœur, et donc c'est pourquoi on a continué les soins", explique le Dr Hélène Jacques. Une loutre aux urgences après un accident de la route Basilou est arrivé chez l'un des deux vétérinaires du pays spécialistes de la loutre, et l'animal semble se sentir en confiance ici, nourri avec des fritures de poisson. Il se laisse même caresser par le médecin, qui précise qu'une loutre "de ce gabarit et adulte comme ça, se retourne et vous emporte un doigt assez facilement". Fini le coma des premiers jours, Basilou a même eu droit à une séance d'ostéopathie, il retrouve progressivement sa motricité et doit prochainement rejoindre un centre de réhabilitation spécialisé. Francetv info 7/10/2015
  16. C'est un geste quotidien qui reste mal effectué : le tri des déchets n'est pas encore une réussite. En tout cas, pas dans mon immeuble. Opération fouille à l'occasion de la mobilisation du collectif Zero Waste France pour la réduction des déchets, samedi, à Paris. J'achète beaucoup trop, je surchauffe mon appartement l'hiver, je prends l'avion pour les vacances… oui, mais je trie ! Comme 81% de Français, j'évoque ce geste pour parler de mon engagement pour la planète (et apaiser ma mauvaise conscience écologique). Mais couvrir la conférence environnementale de Paris (COP21) en décembre, oblige à quelques remises en question en la matière : suis-je si irréprochable que je le crois ? Dans un immeuble du 12e arrondissement de Paris, des sacs et emballages plastique remplissent le bac jaune censé partir pour le recyclage. (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO) Je plaide coupable : il m'est déjà arrivé de jeter du plastique souple dans le bac jaune destiné au recyclage. Ce dilettantisme n'a rien d'étonnant si l'on en croit les statistiques d'Eco-Emballages (PDF) en matière de tri. Selon cette entreprise spécialisée dans le recyclage, 87% des Français trient leurs déchets, mais seuls 44% le font systématiquement. En Ile-de-France, le pourcentage tombe à moins de 40%. Cela dépend aussi de son logement et de sa situation personnelle. Selon Eco-Emballages, je cumule déjà quatre tares : je vis à Paris, à deux, en appartement et au 6e étage. En effet, seuls 34% des couples sans enfant sont des acharnés du tri, vivre dans un immeuble en copropriété dilue les responsabilités et plus on habite haut, moins on trie. Vais-je faire mentir les chiffres ? Pour m'aider à répondre à la question, Edouard Marchal, de l'organisation Zero Waste France, a accepté de venir fouiller ma poubelle et celles de mon immeuble. Installé au milieu de mon salon, il s'occupe du bac que je destine au tri. Ça commence mal : sans y faire attention, j'y ai jeté un petit sac en plastique, pas du tout valorisable. A la différence de la bouteille de Fanta, ce type de plastique souple n'est pas recyclable en France. Je le sais. Je n'ai aucune excuse à part la paresse de réfléchir à ce que je faisais. Edouard étudie maintenant des prospectus à l'apparence un peu plastifiée. Il les retourne dans tous les sens, les déchire pour étudier la composition. D'après lui, ces brochures jetées dans la poubelle jaune risquent de ne pas pouvoir être recyclées. Je me revois en train d'hésiter, puis faillir à la règle de base : en cas de doute, on jette dans la poubelle verte. "Sinon, on ruine tout le processus", tranche Edouard. Pour le reste, j'ai tout bon : boîtes en carton, magazines, sacs en papier et emballages en kraft sont bien à leur place ici. Je n'y ai pas mis mes mouchoirs sales ni le papier qui entourait le poisson acheté au marché. Par contre, j'y ai jeté une boîte cartonnée qui contenait quelques douceurs ramenées du Portugal. Leur cuisine étant loin d'être diététique, le carton est imbibé de gras. J'écope d'un carton rouge. "Tout papier souillé de près ou de loin par de l'alimentaire va à la poubelle verte. Ce ne sera pas recyclé et ça risque de salir les autres éléments", m'explique Edouard, tout en saisissant un paquet de mouchoirs vide qui n'a rien à faire là. Au total, je cumule quatre erreurs sur la quinzaine d'éléments jetés dans mon bac de tri. Cela semble peu, mais si tous mes voisins font pareil, le contenu de notre benne jaune sera bon pour l'incinération. Si les poubelles jaunes contiennent trop d'erreurs, elles risquent en effet d'être écartées du processus de recyclage en arrivant au centre de tri. Mon voisin du 3e, Antoine, 26 ans, ne me rassure guère. "Moi je trie, mais ce n'est pas forcément respecté dans l'immeuble, m'assure-t-il. J'ai déjà vu plein de fois des sacs plastique dans le bac jaune. D'ailleurs, quand c'est comme ça, je remonte chez moi avec mes cartons pour les déposer un autre jour, quand la poubelle est clean." Oui. Certains sont de véritables dieux vivants du tri. Rien à voir avec moi, qui n'ai jamais prêté attention à ce que contenait notre benne commune et ne peux envisager de remonter mes six étages de bon matin. Edouard m'accompagne dans le local à poubelles. Pour la première fois, j'ai le nez dans les ordures. Pas de quoi frimer : à peine avons-nous commencé à plonger nos mains dans l'un des deux bacs jaunes qu'Edouard en ressort un sac plastique rempli de pots de yaourt et d'endives flétries. Il oscille entre dégoût, amusement et désespoir. "Les aliments, c'est le pire. C'est ce qui bazarde tout. Ça va fermenter et créer un jus de poubelle dégoûtant. Tout sera pourri. C'est pour ça qu'on parle de séparer les biodéchets", explique-t-il. Le propriétaire du sac plastique semble avoir confondu le bac jaune avec le vert. En tout cas, il n'a jamais lu la petite affiche détaillant les erreurs à ne pas commettre, scotchée au fond du local. Il n'est pas le seul. L'autre bac jaune regorge lui aussi d'erreurs de tri. Edouard ne s'arrête plus : il saisit des pots de yaourt, des barquettes de tomates cerises, un sac poubelle noir, des emballages plastique, une bouteille de lait mal vidée. Le liquide se répand partout, dégouline sur les cartons. Carnage dans le bac jaune. Le contenu des deux poubelles de tri risque fort de finir à l'incinération ou à la décharge. Tous les efforts des autres habitants n'auront servi à rien. Selon Edouard, "les agents chargés de la propreté vont emmener la benne, mais en arrivant au centre de tri, il va y avoir un refus assez monumental" étant donné le nombre d'erreurs "fatales". Le spécialiste du tri, un peu dépité par notre fouille, insiste : "Si on veut que le tri soit effectif, il ne faut pas mélanger les choux et les carottes. Il faut mettre ce qui est sec et recyclable dans la même poubelle." Comment expliquer notre incapacité à bien trier alors qu'on nous rabâche les mêmes consignes depuis bientôt quinze ans ? Dans l'immeuble, chacun a son avis. Pour Antoine, c'est une question d'éducation. Ses parents lui ont appris à trier, mais il comprend que cela soit plus difficile "si on n'a pas été sensibilisé". Eva, professeur d'allemand installée dans l'immeuble depuis 1991, estime que les Français sont surtout "très en retard" sur le sujet et peu intéressés par l'environnement. La quinquagénaire a vécu longtemps en Allemagne et, de l'autre côté du Rhin, "c'est complètement normal de trier". "Je n'arrive même pas à me souvenir d'un moment où ma mère jetait toutes les ordures ensemble", sourit-elle. Brian et Susan, mes voisins du 2e étage, assurent, eux, n'être pas assez informés sur le bac jaune. "C'est ma fille qui m'a expliqué qu'il fallait y mettre les bouteilles en plastique mais pas les emballages plastique", raconte Susan, 59 ans, qui n'est "jamais certaine" de ce qu'il faut mettre dans la poubelle de tri. Les consignes, qui peuvent changer d'une ville à l'autre, perturbent parfois davantage. J'apprends qu'à Lille, verre et carton finissent ensemble, dans un sac plastique glissé dans le bac de tri. Rien à voir avec Paris. L'information est pourtant à portée de tous. Il suffit d'un appel à la mairie ou de quelques clics pour trouver les réponses à nos questions. Je n'ai aucune leçon à donner : c'est parce qu'Edouard venait que j'ai lu les fiches de tri concernant la ville de Paris. Pour le jeune expert, c'est bien tout le problème : "On a affaire à une population qui, même si elle trouve que c'est important de trier, n'est pas capable de le faire jusqu'au bout. Elle n'a pas l'information directement et n'a ni le temps ni l'envie de se renseigner sur ça". Voir ICI le guide du tri. Francetv info 7/10/2015
  17. Un singe qui éternue sous la pluie ou un poisson "qui marche" figurent parmi les plus de 200 espèces découvertes dans l'est de l'Himalaya au cours des dernières années, selon une étude du WWF (Hidden Himalayas : Asia’s W Wonderland) (Pdf en anglais). Il met en garde contre les menaces fragilisant ces espèces. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a recensé les découvertes des scientifiques au Bhoutan, dans le nord-est de l'Inde, au Népal, dans le nord de la Birmanie et dans le sud du Tibet pour sensibiliser aux menaces susceptibles de porter atteinte à cette région fragile. [size=18]Parmi ces découvertes :[/size] - le "poisson à tête de serpent qui marche" peut respirer de l'air, survivre quatre jours sur la terre ferme et ramper 400 mètres sur sol humide. - un crotale rouge jaune et orange qui ressemble furieusement à un bijou, - un poisson "dracula" à petites dents. - Trois nouveaux types de bananes ont également été découverts. Dans les forêts du nord de la Birmanie, les scientifiques ont découvert en 2010 un singe noir et blanc au nez tourné vers le haut qui le fait éternuer quand il pleut. Les jours de pluie, ils sont fréquemment assis avec la tête entre les genoux pour éviter d'avoir le nez rempli d'eau. Ces 211 espèces nouvelles découvertes entre 2009 et 2014 comprennent 133 plantes, 26 espèces de poissons, 10 amphibiens, 39 invertébrés, un reptile, un oiseau et un mammifère. Le WWF met en garde contre les menaces fragilisant ces espèces, en particulier la poussée humaine sur leurs territoires, la déforestation, le braconnage, l'exploitation minière et l'hydroélectricité. [size=18]Seuls 25% des habitats naturels sont encore intacts et des centaines d'espèces sont en danger dans le monde, selon ce rapport. "Le défi est de préserver notre écosystème en danger avant que ces espèces ne disparaissent", a dit Sami Tornikoski, qui a dirigé cette initiative.[/size] L'ONG appelle à un développement plus durable de cette région, en particulier en construisant des centrales hydroélectriques qui préservent l'environnement et en aidant les communautés locales à s'adapter au changement climatique. Romandie 6/10/2015
  18. Les inondations ravageant depuis jeudi l'Etat de Caroline du Sud ont coûté la vie à neuf personnes, selon un nouveau bilan publié lundi. Des dizaines de milliers d'Américains sont privés d'électricité et d'eau potable, a rapporté la gouverneure Nikki Haley. Wall Street Journal 4/10/2015 Plus de 900 personnes étaient encore hébergées dans 25 centres d'urgence lundi, selon la gouverneure. Une masse d'air tropical chargé d'humidité est à l'origine des pluies diluviennes sur cette région du sud-est des Etats-Unis. "C'était traumatisant, je n'avais jamais vu quelque chose comme ça", a témoigné Phyllis Jones, une quinquagénaire résidant à Columbia. Habitant à l'étage, elle n'a pas quitté son appartement "de peur des pillages", mais se retrouve désormais sans électricité. Comme elle, quelque 26'000 personnes n'ont plus d'électricité et 40'000 n'ont pas accès à l'eau potable, a affirmé la gouverneure. Une dizaine de centres de distribution sont en train d'être mis en place pour pallier la fermeture de nombreux magasins. Quelque 550 routes et ponts ont été fermés à la circulation et les secours sont à pied d'oeuvre, a-t-elle ajouté. Ils ont notamment procédé à 25 évacuations par hélicoptères. Romandie 5/10/2015
  19. L'animal a été filmé par des caméras de surveillance en train de chasser les deux jeunes ours qui s'étaient aventurés sous le porche de la maison de ses maîtres, en Californie. Ferns channel 2/10/2015 Selon Buzzfeed (article en anglais), la propriétaire de l'intrépide bouledogue français, hors cadre, a fui la scène dès qu'elle a aperçu les deux oursons, âgés d'un an. Interrogée par la chaîne CBS Los Angeles (lien en anglais), elle a confié ne pas avoir reconnu sa chienne qui, n'écoutant que son courage, "s'est prise pour Wolverine", l'un des X-Men le plus charismatiques, célèbre pour avoir de longues lames rétractables au-dessus des doigts et une attitude d'authentique "bad boy". Francetv info 5/10/2015
  20. Une grande partie du sud-est des Etats-Unis a été touchée dans la nuit de samedi à dimanche par des pluies torrentielles. Les services météo ont averti que de nouvelles précipitations pourraient provoquer des inondations sans précédent dans les prochaines 24h. Ces pluies interviennent alors que l'ouragan, rehaussé à la catégorie 4 sur une échelle qui en compte 5, a d'abord frappé les Bahamas, détruisant des habitations. Il a ensuite déversé des trombes d'eau sur Haïti et Cuba. L'oeil du cyclone devait atteindre les Bermudes dimanche après-midi ou dans la soirée, selon le Centre national américain des ouragans (NHC). Prilia Stevani 3/10/2015 Selon les médias, les intempéries ont provoqué la mort de quatre personnes depuis jeudi aux Etats-Unis, en Caroline du Nord et du Sud. Selon des experts, les pluies torrentielles qui s'abattent sur la côte Est sont un phénomène météorologique distinct de l'ouragan. Le président Barack Obama a décrété l'état d'urgence en Caroline du Sud et ordonné que les autorités fédérales apportent leur aide aux autorités locales jusqu'à nouvel ordre, selon la Maison Blanche. De nombreux endroits dans et autour de Charleston, ville côtière touristique de Caroline du Sud avec un centre historique remontant au 17ème siècle, étaient inondés. Les plus de 100'00 habitants de Charleston ont reçu plusieurs alertes aux inondations samedi sur leurs téléphones portables, leur ordonnant d'éviter les zones à risque. La gouverneure de l'Etat Nikki Haley a demandé aux automobilistes de ne pas prendre la route. En Caroline du Nord, des habitants qui résident en bord de mer ont été évacués vers des zones plus élevées, selon les services d'urgence de l'Etat. La compagnie ferroviaire Amtrak a interrompu une partie de son trafic sur le corridor sud-est samedi, selon un communiqué. La progression de la tempête vers les Bermudes a dégagé quelque peu les Bahamas où les garde-côtes recherchaient toujours un cargo de 225 mètres, l'El Faro, disparu depuis jeudi avec 33 personnes à bord. Une bouée de sauvetage appartenant au cargo a été retrouvée, a annoncé samedi la garde-côte américaine sur son compte Twitter. El Faro, un cargo long de 224 mètres, transportait 33 membres d'équipage alors qu'il naviguait sur une zone dans laquelle Joaquin était actif. Le cargo avait quitté Jacksonville, en Floride, en direction de San Juan, à Porto Rico, alors que Joaquin n'était encore qu'une tempête tropicale. Romandie 4/10/2015
  21. Au moins 16 personnes sont mortes et 5 portées disparues après des inondations dues à de violents orages samedi soir sur la Côte d'Azur. Les flots ont emporté des véhicules jusque dans la mer à Cannes et l'eau a déferlé sur la célèbre Promenade des Anglais à Nice. "Le bilan est malheureusement provisoire", a souligné dimanche le préfet des Alpes-Maritime Adolphe Colrat, alors que toutes les zones inondées n'avaient pas encore été totalement explorées. Le président François Hollande a exprimé dimanche matin "la solidarité de la Nation". Il s'est rendu sur place avec le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. BFMTV 4/10/2015 De gros dégâts matériels sont aussi à craindre alors que quelque 16'000 foyers étaient encore privés d'électricité en milieu de journée. François Hollande a annoncé l'état de catastrophe naturelle pour la zone sinistrée. Dans son angélus, le pape François a appelé à une "solidarité concrète" avec les victimes. La Suisse a elle témoigné dimanche sa sympathie aux familles endeuillées et aux autorités françaises. Romandie 4/10/2015
  22. Des inondations causées par de violents orages ont fait au moins 13 morts depuis samedi soir le long de la Côte d'Azur, dans le sud-est de la France, d'après les autorités locales. Très impressionnantes, les crues ont submergé des rues de Cannes et de Nice. Cinq personnes ont été piégées dans un parking souterrain à Mandelieu-La Napoule tandis qu'une autre a été retrouvée noyée à Cannes-La Bocca. Les trois premières victimes ont été déplorées samedi à Biot dans une maison de retraite envahie par les eaux. A Vallauris Golfe-Juan, trois décès sont comptabilisés. Les autorités ont annoncé ce dimanche matin un treizième mort dans un camping entre Biot et Antibes. Plus tôt, les autorités avaient prévenu que le "bilan ne (pouvait) être considéré comme définitif compte tenu des difficultés d'accès" et"certains véhicules ont été emportés jusque dans la mer"[/color][/b], explique le maire de Cannes David Lisnard. L'eau a pu monter par endroits jusqu'à mi-portière des voitures, et des arbres se sont couchés sur la Promenade des Anglais, à Nice. Une dizaine de trains étaient immobilisés dans des gares du sud-est de la France, avec des centaines de voyageurs à bord, selon la compagnie ferroviaire SNCF. Et le réseau routier secondaire était encore impraticable en de nombreux points. Une partie de l'autoroute A8 a été submergée. A Nice, plusieurs centaines de spectateurs qui assistaient au concert de Johnny Hallyday étaient encore bloquées ce dimanche matin au Palais Nikaia. Samedi soir, le match entre l'OGC Nice et le FC Nantes au stade Allianz Riviera a été interrompu. Dans une région très touristique, plus de 500 personnes, dont de nombreux Britanniques et Danois, se sont retrouvés coincés, hébergés dans les terminaux de l'aéroport de Nice. Des campings, sous les eaux, étaient en cours d'évacuation vers 01h30 du matin dimanche. Selon le service Météo France, le gros des orages était passé vers 01h00 et l'alerte orange a été levée. "Les plus fortes cellules orageuses se sont décalées en mer. Elles se dirigent vers la côte italienne", décrivent les météorologistes. Romandie 4/10/2015
  23. Les 195 pays rendent aujourd'hui leurs lettres d'intention avant la conférence de Paris sur le climat. Des documents remplis de chiffres et de tournures floues qui visent, bien souvent, à enjoliver les engagements des Etats. Ils s'engagent pour le climat et le font savoir. Les 195 pays doivent avoir rendu, jeudi 1er octobre, leurs lettres d’intention avant la conférence de Paris sur les changements climatiques, qui débute le 30 novembre. Ces INDC (pour Intented nationally determined contributions), comme on les appelle dans le vocabulaire obscur de l'ONU, consistent en un résumé de ce que compte faire chaque pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, et permettre ainsi de limiter le réchauffement global à 2 °C d'ici à la fin du siècle. Les couleurs de l'automne transforment la taïga russe, dans cette photographie non datée. La Russie met en avant ses immenses forêts pour jouer sur son engagement sur la réduction des gaz à effet de serre, en vue de la COP21. (WU SWEE ONG / FLICKR RF / GETTY IMAGES) Mais il faudra d'ores et déjà, dans un futur proche, revoir les copies. En effet, pour le moment, ces engagements sont insuffisants, et promettent à la planète une hausse de la température d'au moins 3 °C, selon le Réseau action climat. Dans leurs textes, pourtant, les pays insistent tous sur "l'effort" qu'ils pensent mener. Sont-ils sincères ? Derrière les chiffres et le jargon technique apparemment prometteurs, les Etats usent et abusent de subtilités difficiles à comprendre, laissant penser qu'ils s'engagent du mieux qu'ils le peuvent. Francetv info gratte le vernis et vous explique les astuces mises en œuvre par les plus malins d'entre eux (et souvent les plus pollueurs). 1- Ils choisissent bien leurs dates de référence : Pour mettre au point sa contribution, chaque Etat est libre de choisir la "date de référence" à partir de laquelle sont calculés les objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre (GES). Cette règle permet à certains pays de tricher un peu : en se basant sur les années où ils ont beaucoup émis, ils font croire à un engagement de baisse plus important. Ainsi, les Etats-Unis veulent réduire de 26 à 28% leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Or, cette année-là, le pays a connu un pic d'émissions : 5,8 milliards de tonnes d'équivalent CO2 ont été rejetés par le deuxième pollueur mondial, avant que cela redescende, montre le Global Carbon Project (en anglais). Mais en 2012, le pays a émis "seulement" 5,1 milliards de tonnes. En utilisant cette année comme référence, l'effort américain aurait donc été plus conséquent. Le Japon, un des plus mauvais élèves, fait pareil. Dans sa lettre d'intention, le gouvernement nippon se réfère à 2013 pour décrire son objectif de réduction. Or, "c'est une année où les émissions ont explosé à cause de l'arrêt de la centrale nucléaire de Fukushima [en raison du séisme et du tsunami]. Les centrales à charbon ont fonctionné à plein, rappelle à francetv info Célia Gautier, du Réseau action climat. Du coup, c’est facile de dire que ça va baisser". 2- Ils comptent (beaucoup) sur les forêts et les sols : Dans leurs contributions, les pays listent aussi les secteurs sur lesquels ils comptent s'appuyer pour réaliser leurs objectifs. S'ils mentionnent l'énergie, on peut ainsi s'attendre à ce que des efforts soient menés dans le secteur du renouvelable. L'un de ces secteurs est particulièrement intéressant pour comprendre comment les Etats tentent d'apparaître sous leur meilleur jour : celui des sols et des forêts. Le plan de la Russie, par exemple, semble ambitieux. Elle vise une réduction de ses émissions de 30 à 35% en 2030 par rapport à 1990. Mais dans sa note, le pays de Vladimir Poutine conditionne cet objectif à "une prise en compte maximale" des capacités de ses forêts à absorber une partie du CO2 présent dans l'atmosphère. On comprend pourquoi : le pays représente 25% des ressources forestières mondiales, ce qui en fait le premier pays forestier devant le Brésil et le Canada, souligne le site Actu-environnement. Toutefois, la Russie détaille peu sa politique en matière de gestion des forêts, si ce n'est assurer leur "protection, l'entretien et le boisement". Un peu vague. Pour Pierre Cannet, responsable du programme Climat au WWF (Fonds mondial pour la nature), "cette compensation par les terres et les forêts peut être un axe intéressant. Mais elle peut venir masquer un effort domestique et un délai dans la transition énergétique. Dans le cas de la Russie, on peut croire que le pays cache ses émissions grâce à cela". En se reposant essentiellement sur ses forêts, la Russie s'évitera des efforts supplémentaires dans d'autres secteurs, dont ceux de l’énergie ou des transports. Pire : cette comptabilisation pourrait même dissimuler une hausse des émissions, insiste Actu-environnement. En outre, les incendies de forêts pourraient mettre à mal l'ambition russe, en faisant disparaître ces "puits de carbone". Le site Euractiv rappelle qu'en 2013, le pays a dit adieu à 4,3 millions d'hectares, pour la plupart partis en fumée. Et en brûlant, les arbres peuvent se transformer en source de carbone puisqu'ils rejettent alors davantage de CO2 qu'ils n'en absorbent... 3 - Ils restent vagues sur la mise en œuvre concrète : "Quand c'est flou, y'a un loup". Cette maxime peut aussi s'appliquer au climat. Dans leurs engagements, peu de pays jouent le jeu de la transparence. Notamment les plus gros pollueurs. Ainsi, si elle a été la première à donner sa contribution, en février, l'Union européenne ne brille pas par sa précision. Sa note se résume à deux pages, pour 28 Etats membres. "On reste dans le flou total", regrette Célia Gautier, du Réseau action climat. Bruxelles donne bien des ambitions chiffrées – 40% de réduction d’ici à 2030 par rapport à 1990 –, mais ne détaille pas ce que doit faire chaque pays. "Les Européens ne se sont pas encore mis d'accord entre eux. La décision politique sur l’orientation générale aura lieu en 2016, après la COP21. Et les Polonais, notamment, n'ont pas du tout envie d'avoir une discussion sur la sortie des énergies fossiles", analyse la spécialiste des négociations internationales. A l'inverse, les pays en développement et la Chine sont plus prolixes. Pékin a publié un document de dix pages qui va "assez loin dans le détail" de ce que les Chinois comptent faire pour amorcer un changement, comme le souligne le World Resources Institute (en anglais). 4 - Ils envisagent d'acheter des droits à polluer : Dernière astuce des pays pour faire croire à un effort accru : le recours au marché du carbone. Ce mécanisme permet aux Etats de continuer à émettre eux-mêmes des GES en rachetant des crédits carbone à d'autres nations moins polluantes ou en participant à des projets de réduction d'émissions à l'étranger. "C'est comme si vous donniez un coup à quelqu'un et que, pour vous excuser, vous lui disiez : 'Oui mais ce soir, je vais être sympa avec mes amis'", raille Célia Gautier. C'est ce qu'envisagent de faire la Norvège et la Suisse, qui comptent parvenir respectivement à une baisse de 40 et 50% de "leurs" émissions d'ici à 2030 par rapport à 1990. A noter que les Etats-Unis et l'Union européenne ont décidé d'exclure cette compensation de leurs calculs. Francetv info 1/10/2015
  24. Des ingénieurs de l’université de Californie ont mis au point des micromoteurs enzymatiques qui peuvent transformer le dioxyde de carbone de l’eau en un ingrédient qui entre dans la composition des coquilles ou de l’exosquelette des mollusques et crustacés. Les ingénieurs de l’université de Californie-San Diego, ont fabriqué des moteurs plus petits que le diamètre d’un cheveu qui pourraient dans un futur proche contribuer à dépolluer les océans, surchargés en dioxyde de carbone. [size=16]Des premiers tests dont les résultats sont publiés dans la revue Angewandte Chemie[/size] [size=10](en anglais, accès payant)[/size], ont prouvé qu’ils pouvaient efficacement supprimer le carbone de l’eau, en moins de cinq minutes. Ces moteurs enzymatiques peuvent transformer le CO2 en carbonate de calcium. Laboratory for Nanobioelectronics, UC San Diego Jacobs School of Engineering. Les prototypes construits à l’UCSD sont des tubes de six micromètres dont la surface externe est un polymère contenant une enzyme (anhydrase carbonique) qui transforme le dioxyde de carbone en bicarbonate, secondairement converti en carbonate de calcium par ajout de chlorure de calcium dans la solution. Ils sont mis en mouvement par un autre phénomène chimique, nécessitant l’ajout d’un second réactif dans la solution qui réagit avec la surface interne de platine des tubes pour former des bulles d’oxygène qui permettent de propulser les micromoteurs jusqu’à une vitesse de 100 micromètres par seconde. « Le mouvement rapide et continu des micromoteurs les rendent extrêmement efficaces pour éliminer le CO2 d’une solution », écrivent les chercheurs. « Nous sommes enthousiasmés par la possibilité d'utiliser ces micromoteurs pour lutter contre l'acidification des océans et le réchauffement climatique » a ajouté Virendra Singh, un des principaux auteurs de l’étude. Agrandir cette image Mouvement des micromoteurs dans l'eau. Laboratory for Nanobioelectronics, UC San Diego Jacobs School of Engineering. Les océans sont des puits naturels de carbone, ils en absorbent quotidiennement 22 millions de tonnes et contribuent ainsi à limiter la présence de dioxyde de carbone atmosphérique notamment par l’intermédiaire de la couche crépusculaire, zone qui participe activement à la capture et au transport du CO2. Cependant leur capacité d’absorption n’est pas sans limite et les océans font face à des rejets anthropiques de carbone en augmentation constante depuis la révolution industrielle. Avec une conséquence déjà mesurable : le pH des océans est passé de 8,15 à 8,06 en un peu plus d’une centaine d’années, le CO2 se transformant secondairement en acide carbonique dans l’eau. Avec des conséquences pour beaucoup d'animaux marins, les crustacés et les coraux notamment dont les coquilles ou les exosquelettes ont plus de difficultés à se former dans les eaux acides. Or ces coquilles sont justement fabriquées à partir de carbonate de calcium qui est le produit final de l’action des micromoteurs. Ils ont donc une double utilité : éliminer le CO2 et fournir les briques nécessaires à la croissance de certains crustacés, cnidaires ou mollusques. Reste maintenant à les améliorer, notamment au niveau de la propulsion afin qu’ils puissent se mouvoir sans nécessité d’ajouter un réactif. « Si les micromoteurs peuvent utiliser l'environnement comme combustible, ils seront plus évolutifs, respectueux de l'environnement et moins coûteux», souligne Kevin Kaufmann, autre auteur de l’étude. Ils pourront alors être utilisés « dans le cadre d'un système de traitement de l'eau, comme une usine de décarbonisation » conclut-il. Sciences et avenir 29/9/2015
  25. Biomass devrait être lancé en 2020. Ce satellite de l'Esa, l'Agence spatiale européenne, à la technologie inédite a pour mission d’étudier l’état et la dynamique des forêts tropicales. Le Cnes nous en parle plus en détail dans cette vidéo. L’étude de la biomasse à l’échelle mondiale est indispensable à la compréhension du climat de notre planète. En effet, les forêts participent à l’absorption du dioxyde de carbone et influent sur le réchauffement climatique. C’est pourquoi l’Esa (l'Agence spatiale européenne), en partenariat avec le Cnes, développe le satellite Biomass. CNES 21/9/2015 Ce satellite utilise une fréquence radar particulière, la bande P. Elle permet à l’orbiteur d’explorer la surface terrestre avec une grande précision et de quantifier avec une résolution de 200 mètres la hauteur et la biomasse totale des forêts. Conduite sur plusieurs années consécutives, cette étude devrait permettre d’évaluer avec précision l’état de la flore terrestre actuelle. Futura Sciences 29/9/2015
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