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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le procès de Theo Bronkhorst, le chasseur professionnel zimbabwéen qui avait organisé le safari fatal au lion Cecil, a été ajourné lundi au 15 octobre. Les avocats ont demandé que les charges soient abandonnées contre leur client. "Les charges ne sont pas claires et les circonstances ne suffisent pas à constituer une infraction", a estimé Perpetua Dube, l'avocate de Theo Bronkhorst devant la cour de Hwange où le procès devait commencer lundi. La juge Dambudzo Malunga a suspendu les audiences jusqu'au 15 octobre, date à laquelle elle se prononcera sur cette demande et indiquera si le procès doit ou non se tenir. M. Bronkhorst, qui a refusé de parler à la presse lundi, est arrivé au tribunal de Hwange tout de kaki vêtu et coiffé d'une casquette grise. Il était accompagné de son autre avocat, Givemore Muvhiringi. Le procureur Namatirai Ngwasha a indiqué qu'il avait "besoin de temps pour faire des recherches et donner une réponse adéquate à la requête soumise par la défense". Theo Bronkhorst est poursuivi pour n'avoir "pas empêché une chasse illégale". Concrètement, la justice lui reproche d'avoir organisé la traque du lion Cecil, près du parc national de Hwange, pour son riche client américain Walter Palmer, qui a abattu le félin avec une flèche le 1er juillet dernier. Le dentiste américain avait payé 55'000 dollars (53'800 francs) pour le permis de chasse. La mort de Cecil, mâle dominant du parc, remarquable par sa crinière noire, a provoqué un tollé auprès des défenseurs des animaux. L'animal, âgé de 13 ans, portait par ailleurs un collier GPS car il était suivi dans le cadre d'un programme d'études scientifiques. Menacé sur les réseaux sociaux par les défenseurs des animaux, le dentiste Walter Palmer, un riche chasseur de trophées, s'est réfugié deux mois dans le silence, avant de réapparaître début septembre à son cabinet. Il s'est depuis excusé pour la mort de Cecil et a rejeté la faute sur Theo Bronkhorst qui lui aurait caché la vérité. Les Etats-Unis n'ont toujours pas répondu à la demande d'extradition formée par le Zimbabwe. M. Bronkhorst est quant à lui en liberté provisoire après avoir payé une caution de 1000 dollars dans cette affaire. Il a depuis été mis en cause pour un trafic illégal d'antilopes qui sera jugé séparément. Romandie 28/9/2015
  2. Malgré la contestation de mouvements écologistes, le géant pétrolier néerlandais avait creusé un puits, qui s'est finalement avéré moins prometteur que prévu. La compagnie Royal Dutch Shell a annoncé, lundi 28 septembre, l'arrêt de ses forages controversés en Alaska, après une première série d'explorations jugée décevante par le géant pétrolier anglo-néerlandais.Dans un communiqué [size=10](en anglais), le groupe a expliqué avoir creusé "jusqu'à une profondeur de 6 800 pieds" (environ 2 070 m) son puits "Burger J", situé à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska[/size]. Des écologistes opposés à l'exploration pétrolière menée par Shell en Alaska, protestent à Anchorage (Alaska, Etats-Unis), le 31 août 2015. (JONATHAN ERNST / REUTERS) "Shell continue de reconnaître un potentiel d'exploration important dans ce bassin" pétrolifère d'une taille équivalente à la moitié de celui du Golfe du Mexique (sud-est des Etats-Unis), "et cette zone devrait à terme revêtir une importance stratégique pour l'Alaska et les Etats-Unis, a déclaré le groupe dans un communiqué. Toutefois, le résultat de l'exploration est clairement décevant pour cette partie du bassin". Le groupe va donc "cesser toute nouvelle exploration au large de l'Alaska dans l'avenir immédiat. Cette décision reflète à la fois le résultat du puits 'Burger J', les coûts élevés associés au projet et l'environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l'Alaska." Shell avait débuté, à la fin juillet, ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu le feu vert du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d'organisations écologistes, Greenpeace dénonçant d'"immenses risques pour les populations de l'Arctique, la faune et notre climat". Le président américain avait défendu cette décision à la fin août avant un voyage dans la région, expliquant que l'économie américaine devait "encore s'appuyer sur le pétrole et le gaz", tout en promettant des "règles les plus exigeantes possibles" pour éviter toute pollution, cinq ans après une marée noire catastrophique dans le Golfe du Mexique. Shell a précisé qu'elle enregistrerait "des charges financières" liées à ce retrait, qui seront détaillées lors de la présentation de ses résultats financiers le 29 octobre. La compagnie a simplement souligné que son activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans son bilan et qu'elle devrait payer environ 1,1 milliard de dollars aux sous-traitants en vertu d'engagements préalables. Francetv info 28/9/2015
  3. Le gouvernement a validé la réalisation des lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, samedi 26 septembre, dans le cadre du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO). "J'ai averti aujourd'hui [le président de la région Aquitaine] Alain Rousset, [le maire de Bordeaux] Alain Juppé et [le président de la région Midi-Pyrénées] Martin Malvy de la décision prise par le gouvernement de continuer la procédure GPSO sur les deux lignes vers Toulouse et vers Dax" , a annoncé le ministre des Transports Alain Vidalies. Dans la foulée, le gouvernement a saisi pour avis le Conseil d'Etat. La commission d'enquête publique sur ces deux projets avait rendu un avis négatif, fin mars, sur la déclaration d'utilité publique de ces projets ferroviaires, dont le coût est estimé à 8,3 milliards d'euros. L'eurodéputé écologiste José Bové a donc regretté ce choix : "LGV Bordeaux Toulouse : enquête publique défavorable, avis négatif de la Cour des comptes, mais accord du gouvernement. On marche à l'envers". Mais selon le ministre des Transports, "les arguments en matière d'aménagement du territoire pour tout l'Arc atlantique, qui est en retard sur le développement de la grande vitesse par rapport à l'Arc méditerranéen" ont pesé dans la décision du gouvernement. Les présidents PS des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, Alain Rousset et Martin Malvy, sont mobilisés de longue date pour défendre ce projet qui mettra notamment Toulouse à 3h10 de Paris. Bonne nouvelle pour l'#Aquitaine et le #GPSO : le décret de la DUP sera bientôt signé et publié par @gouvernementFR #LGV — Alain Rousset (@al_rousset) September 26, 2015 Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, s'est également félicité de cette décision : "La LGV ira à Toulouse et à Dax vers l'Espagne. Bonne nouvelle pour Bordeaux et l'Aquitaine. Le gouvernement a entendu nos collectivités", a-t-il tweeté. La LGV entre Bordeaux et Toulouse prévoit un temps de trajet de 1h05 entre les deux villes, ce qui mettrait Toulouse à 3h10 de paris, précise France 3 Midi-Pyrénées. Le projet prévoit la construction de deux nouvelles gare à Agen et Montauban, 167 km de ligne nouvelle entre Bernos-Beaulac (Gironde) et Saint-Jory (Haute-Garonne), et 55 km de tronc commun entre Saint-Médard-d'Eyrans et Bernos-Beaulac (Gironde). Tous ces chantiers s'inscrivent dans la continuité de la LGV Tours-Bordeaux, dont la mise en service, prévue fin juillet 2017, doit mettre Paris à 2h05 de Bordeaux. Francetv info 26/9/2015
  4. Reportage en Languedoc-Roussillon, une région apicole exposée à ce fléau qui accompagne la disparition des abeilles. La mauvaise surprise a frappé Vincent Girod à l'aube d'une journée de mars. Ce matin-là, gravé dans la mémoire de l'apiculteur cévenol, il doit "relever" la quarantaine de ruches qu'il a installées pour l'hiver dans un petit coin sauvage de la Vaunage, une plaine creusée dans la garrigue et encerclée de collines, qui s'étend à quelques kilomètres à l'ouest de Nîmes (Gard). Au milieu des arbousiers, l'endroit se veut tranquille, isolé mais accessible. Bref, le lieu idéal pour butiner à l'abri des regards. Mais sur place, l'apiculteur découvre, "avec stupéfaction", qu'il a été devancé. "Toutes les ruches avaient disparu. Toutes sauf une, vide, que le ou les voleurs avaient laissée là", se souvient-il, amer, quatre mois après les faits et toujours sans nouvelles de ses abeilles. L'apiculteur Vincent Girod, dans un rucher, à Lattes, près de Montpellier (Hérault), vendredi 11 juillet 2015. (MARIE-ADELAIDE SCIGACZ / FRANCETV INFO) Vincent Girod n'est pas un cas isolé. Le site volderuches.com, lancé au début de l'année par un apiculteur du Tarn-et-Garonne, fait état, début septembre, d'une trentaine de vols dans toute la France. Depuis janvier, sur un total de 15 sinistres déclarés à l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), un syndicat apicole, 10 sont des vols (contre 11 vols sur 24 sinistres déclarés en 2014). Sans compter les ruches subtilisées au compte-gouttes et que les apiculteurs, blasés, ne signalent pas. Ces délits, commis par des confrères à la dérive, amateurs ou professionnels, illustrent les défis d'un métier-passion menacé par la dégradation de l'environnement et la raréfaction de l'abeille. Une hécatombe qui transforme les précieuses pollinisatrices en poules aux œufs d'or, et qui donne à leur miel un petit goût de luxe. Forçant, au passage, les apiculteurs à s'organiser. "Si on ne m'avait pas pris mes plus belles ruches, j'aurais pu faire beaucoup de miel, c'est certain, souffle Vincent Girod en haussant les épaules. Après plusieurs années difficiles, pour une fois, le printemps a été très bon". Pour une fois. Météo déplorable, usage de produits phytosanitaires dans les exploitations et élevages voisins, parasites (l'impitoyable varroa) et prédateurs (le frelon asiatique)… Alors que le taux de mortalité flirte régulièrement dans certaines régions avec les 80% (un phénomène aussi appelé "effondrement des colonies"), les vols de ruches, d'essaims ou de miel se sont multipliés, puis généralisés ces dix dernières années. Un moyen pour les moins scrupuleux de reconstituer, à peu de frais, des cheptels décimés. L'apiculteur Vincent Girod ouvre une ruche, à Lattes, près de Montpellier (Hérault), le 11 juillet 2015. (MARIE-ADELAIDE SCIGACZ / FRANCETV INFO) "Il faut se rendre compte qu'en touchant aux abeilles d'un apiculteur, non seulement on le prive de son outil de travail, mais on l'atteint personnellement", confie Vincent Girod, qui insiste : il n'a pas perdu que de l'argent. "On accompagne les abeilles pendant toute leur vie, on s'en occupe de A à Z. Les perdre à cause d'un virus, c'est déjà très éprouvant. Mais un vol, ce n'est pas imaginable. C'est tellement loin de la philosophie de l'apiculture", se désole-t-il, depuis son bureau de l'Association de développement de l'apiculture en Languedoc-Roussillon (Adapro LR), à Montpellier (Hérault). Alors, comme très peu de biens volés sont retrouvés, les apiculteurs piègent leurs ruchers, explique Vincent Girod, par ailleurs technicien à l'Adapro LR et, cruelle ironie, très au fait des moyens de dissuasion. Dès 2011, des entreprises ont développé des balises GPS spécifiques sous forme de petits boîtiers noirs à dissimuler dans les ruches. Vincent Girod ouvre un placard et en sort une, à peine plus encombrante qu'une grosse boîte d'allumettes : "Personne ne peut savoir qu'elle est là. Elle est reliée à une carte SIM. Quand une ruche se met en mouvement, vous êtes prévenu par SMS et vous pouvez la suivre sur internet". Malin, mais pas donné. A environ 250 euros pièce, impossible d'en mettre dans les quelques centaines de ruches dont disposent les professionnels, mais "un déploiement par échantillonnage fonctionne bien", assure le site du dispositif BeeGuard, développé par SiConsult, pionnier du secteur. Concrètement, une seule balise placée dans le rucher dévalisé de Vincent Girod aurait permis de donner l'alerte. "Disons que je prends davantage de précautions", répond-il, questionné sur "l'après". Christian Thène, lui, en a installé quelques-unes. Une nuit, réveillé par un SMS provenant d'une de ses ruches, cet apiculteur audois a filé à bord de sa camionnette, le fusil dans le coffre ("je n'ai pas l'intention de m'en servir, mais il faut bien faire peur"). Fausse alerte : "La ruche avait dû être bousculée par un sanglier", sourit-il, amusé rétrospectivement par cette mésaventure. Le vol, le vrai, phénomène qu'il connaît bien et depuis longtemps, le fait moins rire. L'apiculteur Christian Thène, sur son exploitation, à Montlaur, près de Carcassonne (Aude), samedi 11 juillet 2015. (MARIE-ADELAIDE SCIGACZ / FRANCETV INFO) Avec son épouse, il gère plus d'un millier de ruches, non loin de Carcassonne, à Montlaur, un village perché au milieu des vignes des Corbières. "Il y a trois ou quatre ans, les ruches partaient par lot de 60. On soupçonnait un réseau dans les Pyrénées-Orientales, et puis un voleur a été arrêté et les choses se sont calmées un moment. Depuis, on m'en vole une cinquantaine ou une soixantaine tous les ans", estime-t-il, pendant que derrière lui, le miel s'écoule par litres, onctueux, dans des cuves estampillées "Miel de France". "Depuis, chaque fois que j'arrive sur une exploitation, je m'attends à ne pas trouver mes ruches". A titre dissuasif, certains installent des caméras utilisées pour observer les animaux. Elles aussi peuvent être consultées à distance par les apiculteurs, et permettre, une fois transmises à la gendarmerie, d'identifier les voleurs et intrus venus s'aventurer dans les ruchers. Mais ce producteur de miel a décliné l'option : "Je n'ai pas envie de me les faire voler, elles aussi." Christian Thène, comme Vincent Girod et la plupart des apiculteurs un jour victimes de vol, disent faire aujourd'hui plus attention à l'emplacement de leurs ruches. "L'idéal, c'est de trouver un lieu fermé, chez un particulier par exemple, avec une clôture, une clé", explique l'apiculteur cévenol. Sinon, même si l'emplacement d'un rucher n'est connu que de l'apiculteur et du propriétaire du terrain, "il peut toujours être découvert par des promeneurs, des chasseurs, etc". Dans les Landes, un apiculteur épinglé en juin pour le vol de plus de 150 ruches était pompier volontaire, relève un exploitant local, joint au téléphone par francetv info : "Un boulot qui a pu l'amener à trouver des ruchers en se déplaçant sur des feux." Non loin de là, dans les Alpes-de-Haute-Provence, le syndicat apicole local a développé un partenariat avec la gendarmerie pour lutter contre les vols. Mais, souvent, les victimes déplorent un manque d'intérêt pour ces délits commis à l'ombre des acacias. Ainsi, le fascicule né de cette collaboration ne promet guère de chasse à l'homme et préfère insister sur la prévention. S'il a déclaré le vol de ses abeilles à la gendarmerie, Vincent Girod reconnaît avoir davantage compté sur ses confrères pour mener l'enquête. "J'ai envoyé un descriptif de mes ruches, avec photo, à tout mon réseau", raconte-t-il. Il a aussi écumé les sites de vente sur internet. "Au mois de mars, c'est le moment de la pollinisation", explique-t-il. Un mois pendant lequel les agriculteurs, en rade d'abeilles pour butiner et féconder leurs fleurs, louent les services des apiculteurs. Du coup, de nouveaux ruchers essaiment dans les vergers. Quand bien même il décrit le milieu de l'apiculture comme "plutôt individualiste", Vincent Girod assure que ses confrères ont pris l'habitude d'ouvrir l'œil, au cas où des ruches volées ressurgiraient. Des abeilles dans une ruche à Lattes, près de Montpellier (Hérault), vendredi 11 juillet 2015. (MARIE-ADELAIDE SCIGACZ / FRANCETV INFO) Et ça peut finir par marcher. En 2011, un apiculteur du coin a fini au poste, soupçonné d'avoir dérobé des centaines de ruches. Selon Christian Thène, la soixantaine d'unités qui lui appartenaient figuraient dans cet inventaire, mais "les gendarmes ne nous ont pas laissés aller sur place pour identifier nos ruches", soupire-t-il. Ce sont des collègues qui ont reconnu le matériel volé, dans un verger de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Dans ce petit milieu où, à l'échelle régionale, tout le monde se connaît, la condamnation de ce confrère à huit mois de prison avec sursis et à 24 mois de mise à l'épreuve a traumatisé la profession. Vincent Girod se souvient de la mobilisation suscitée par cette affaire et de l'envie "d'en découdre", de "faire le ménage dans la profession" exprimée par de nombreux confrères. Les mots n'ont pas été suivis d'actes, mais les apiculteurs interrogés notent toutefois que le voleur, une fois condamné par la justice, "a reçu de la visite". "Disons qu'on lui a vivement conseillé de ne pas poursuivre son activité par ici", concède le président de l'Adapro LR, Eric Lelong. Ancien instituteur reconverti dans l'abeille, le voleur était "au-dessus de tout soupçon". "Il mangeait à ma table !" s'étonne encore Eric Lelong. Et Vincent Girot d'ajouter, incrédule : "Sans compter que, sur son site internet, il faisait la promotion de dispositifs antivol de ruches"... France 3 Corse ViaStella 24/11/2014 Francetv info 27/9/2015
  5. La raréfaction de certaines fleurs due au changement climatique a entraîné une réduction de la longueur de la trompe des bourdons alpins en 40 ans, ont observé des scientifiques. Ces insectes sont adaptés pour butiner des fleurs dont le tube de la corolle est profond. Mais avec le réchauffement des températures, ces espèces florales se sont nettement raréfiées, avec une réduction de 60% depuis le début des années 1970 aux altitudes où évoluent les bourdons alpins. La population de ce type d'insectes a également diminué sur cette période et leur trompe s'est raccourcie,expliquent les chercheurs, [size=16]dont l'étude est publiée jeudi dans la revue américaine Science[/size]. Voulant comprendre quelle était la relation entre la disparition de ces fleurs et la diminution du nombre de bourdons, et pourquoi leur trompe était plus courte, les scientifiques ont étudié plusieurs sites en haute altitude dans le Colorado (ouest), où vivent les deux principales espèces de bourdons à longue trompe. Les auteurs, dont Nicole Miller-Struttmann du Suny College (New York), ont comparé des spécimens sur une période allant de 1966 à 1980 puis de 2012 à 2014, en mesurant notamment leur trompe. Conclusion: celle-ci s'est réduite de 0,61% par an, soit 24,4% au total sur un peu plus de quarante ans. Les chercheurs ont étudié plusieurs mécanismes pouvant expliquer ce phénomène, comme la diminution de la taille de leur corps ou l'invasion d'espèces concurrentes sur leur territoire. Mais [size=18]ils ont finalement conclu qu'il s'agissait en fait d'une coévolution, permettant aux bourdons de s'adapter aux autres fleurs de la région, aux tubes plus courts, qui ne sont pas affectées par le réchauffement[/size]. Ce phénomène pourrait aider à prévoir les futurs effets du changement climatique sur d'autres écosystèmes, selon les auteurs. Il montre notamment comment le réchauffement climatique peut affecter la symbiose bien établie entre les abeilles et les plantes. Des millions de fleurs ont été perdues à cause du réchauffement dans ces zones montagneuses, y compris à basse altitude. Romandie 25/9/2015
  6. [size=16]Paris - L'objectif de porter à 23% la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale de la France en 2020 ne sera pas atteint, mais celui de 32% en 2030 pourra l'être moyennant suffisamment d'ambition réglementaire, a prévenu jeudi le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Aujourd'hui, il est certain que les objectifs affichés pour 2020 ne pourront pas être tenus, a pointé le SER, principale organisation professionnelle du secteur, dans un communiqué. Au rythme des dernières années, et sur la base d'une consommation énergétique stable, en 2020, les énergies renouvelables représenteront près de 18% de notre consommation et l'objectif de 23% ne sera atteint qu'en 2028, a-t-il ajouté. Il serait cependant possible de ramener cette échéance à 2023 si, et seulement si la loi de transition énergétique promulguée le 18 août s'accompagne de textes réglementaires ambitieux et lisibles, a estimé le SER. Ce rythme prolongé devrait permettre d'être au rendez-vous de 2030 avec 32% d'énergies renouvelables, le tout dans un contexte de maîtrise de la consommation énergétique, a-t-il souligné. L'organisation professionnelle préconise notamment de simplifier davantage encore la mise en oeuvre des installations de production d'énergies renouvelables, entre autres en accélérant l'instruction des dossiers de demande d'autorisation. Elle plaide aussi pour une Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) - un texte réglementaire déclinant les objectifs de la loi par type d'énergie - ambitieuse concernant la montée en puissance des différentes filières renouvelables (solaire, photovoltaïque, etc.), ainsi que pour une accélération des raccordements des installations de production d'électricité renouvelable. Enfin, pour le SER, il faut confirmer dans la loi de finances l'exemption des bioénergies de la taxe intérieure de consommation et stimuler le recours aux énergies renouvelables dans le bâtiment. Romandie 24/9/2015[/size]
  7. Paris - Au coeur du scandale Volkswagen, les oxydes d'azote, et en particulier le dioxyde d'azote, sont des gaz d'échappement nocifs pour le système respiratoire, émis en plus grande quantité par les moteurs diesel. Question: quels sont les principaux polluants émis par les moteurs diesel ? Réponse: Il s'agit de gaz appelés oxydes d'azote (NOx) - monoxyde d'azote et dioxyde d'azote - et des particules, c'est-à-dire des micro-poussières qui restent en suspension dans l'air. Les diesel ont initialement été mis en cause pour les niveaux d'émissions de particules. Mais sous la pression d'une réglementation de plus en plus contraignante depuis le début des années 90, beaucoup de progrès ont été réalisés sur ce point. Les constructeurs assurent que les nouveaux diesel n'en émettent pas plus que les moteurs à essence. Paradoxalement, les nouveaux filtres à particules, plus efficaces, associés à un catalyseur, ont entraîné une hausse des émissions d'oxyde d'azote (NOx). En outre, le dioxyde d'azote (NO2) contribue à la formation d'ozone, un autre polluant, lors de journées chaudes et ensoleillées. Question : Quels impacts sur la santé ? Réponse : La combustion des carburants, si elle n'est pas la seule source de pollution, contribue fortement, surtout en milieu urbain, à la dégradation de la qualité de l'air, dont les impacts sur la santé sont de mieux en mieux connus. Il a été prouvé que les particules fines (diamètre de 2,5 microns) peuvent causer des cancers du poumon, ce qui a valu aux gaz d'échappement du diesel d'être classé cancérigènes certains par l'Organisation mondiale de la santé en 2012. Elles sont aussi à l'origine d'autres maladies respiratoires et cardio-vasculaires, tout comme les oxydes d'azote. L'industrie, la construction, le chauffage au bois sont aussi des activités émettant des particules. Question : Le diesel est-il meilleur pour le climat ? Réponse : Oui, les moteurs diesel émettent moins de CO2, le principal gaz à effet de serre, par kilomètre parcouru que ceux fonctionnant à l'essence. Ce qui donne des arguments aux défenseurs des véhicules hybrides ou électriques, qui sont plus vertueux à la fois sur le plan de la pollution de l'air et du climat. Question : Pourquoi les tests de contrôle des polluants émis par les voitures sont contestés ? Réponse : Au-delà de la fraude commise par Volkswagen, qui a installé sur certains véhicules des logiciels pour repérer et fausser les contrôles, des ONG et des experts mettent en avant le fossé entre les conditions des tests d'homologation des véhicules et la conduite réelle. Ce décalage a permis aux constructions d'afficher de bonnes performances en décalage avec la réalité. Selon l'agence française de la maîtrise de l'énergie (Ademe), la norme européenne Euro 5, en vigueur depuis janvier 2011, plafonnait à 180 mg/km les émissions de NOx pour les diesel, mais en situation réelle les émissions moyennes sont d'environ 500 mg/km. Toujours selon l'Ademe, la nouvelle norme Euro 6, entrée en vigueur au 1er septembre, a apporté une amélioration mais il reste encore du chemin à faire. L'ONG spécialisée Transports et Environnement estime que sur les nouveaux modèles diesel, les émissions de NOx sont cinq fois plus élevées en conduite réelle que lors des tests et dans ces conditions seulement un modèle sur 10 serait réellement en deçà du seuil réglementaire. Cette organisation met également en cause les niveaux d'émissions de CO2 officiels. Romandie 23/9/2015
  8. La NHK a appris que l’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima entendait conclure un accord avec la France afin de se doter de la technologie nécessaire au démantèlement de la centrale. TEPCO, la compagnie d’électricité de Tokyo, va d’abord porter ses efforts sur la décontamination des zones proches des enceintes de confinement des réacteurs. Le retrait du combustible nucléaire fondu constituera l’étape la plus délicate du processus de décontamination, du fait des niveaux élevés de radiation. TEPCO veut collaborer avec le CEA, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, une institution publique française forte d’une expertise dans le démantèlement des réacteurs nucléaires obsolètes et des équipements de retraitement du combustible. NHK WORLD 23/9/2015
  9. New York - Une campagne pour inciter institutions et particuliers à ne plus investir dans les énergies fossiles a atteint un résultat record, selon une étude publiée mardi. Au total, un an après son lancement par la famille Rockefeller qui avait décidé de montrer l'exemple en renonçant à ces énergies polluantes, les participants à la campagne représentent 2.600 milliards de dollars d'actifs. Cette étude est publiée à quelques semaines d'une importante conférence internationale sur le climat prévue en décembre à Paris (COP21). [size=16]Selon l'étude de la firme de consultants Arabella Advisors[/size] [size=10](Pdf en anglais)[/size], 436 institutions et 2.040 individus se sont désormais engagés à abandonner les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), entièrement ou dans des secteurs précis particulièrement polluants comme le charbon. Le montant exact des investissements annulés n'a pas été rendu public, mais selon des experts il pourrait représenter au moins 78 milliards de dollars. Parmi les participants les plus notables figurent l'Université de Californie et le Fonds de pension de Norvège. Des villes américaines comme Minneapolis et Seattle et des universités prestigieuses comme Oxford et Stanford ont aussi annoncé leur intention de suivre ce mouvement, de même que divers groupes religieux. Une des initiatives les plus récentes provient de la Fondation créée par l'acteur et militant écologiste Leonardo DiCaprio. "Le changement climatique affecte gravement la santé de notre planète et de tous ses habitants et nous devons assurer la transition vers une économie basée sur des sources d'énergie propres", a souligné dans un communiqué l'acteur, qui a assisté à la publication de l'étude à New York. La principale responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres a estimé que les engagements pris allaient favoriser un succès de la conférence climatique de Paris. Elle a fait valoir que les investissements dans les hydrocarbures allaient devenir de plus en plus un mauvais choix économique pour les investisseurs. Les bénéfices des grandes sociétés pétrolières ont chuté depuis l'an dernier mais les analystes attribuent surtout cette baisse à des facteurs comme l'augmentation de la production saoudienne ou l'apaisement des tensions avec l'Iran. La famille Rockefeller avait annoncé en septembre 2014 qu'elle renonçait à certains investissements dans les énergies fossiles, à la veille d'un sommet sur le climat à l'ONU. Le fonds d'investissement des frères Rockefeller, qui est géré par les descendants de John D. Rockefeller et pèse 840 millions de dollars, avait décidé de se désengager de deux des formes les plus polluantes d'énergie, le charbon et les sables bitumineux. John D. Rockefeller, jadis un des hommes les plus riches du monde, a fondé la Standard Oil, ancêtre de la firme pétrolière ExxonMobil. Romandie 22/9/2015
  10. Plusieurs centaines d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont mobilisés tôt ce mardi matin pour empêcher la venue des forces de l'ordre et d'un juge des expropriations sur le site du projet contesté. Dès 07H00, les accès à deux routes départementales, portes d'entrée de la "Zad" -la "zone d'aménagement différé" que les opposants ont rebaptisée "zone à défendre"- et menant aux maisons de trois familles menacées d'expulsion, étaient bloqués par des barrages routiers, à l'aide de tracteurs, chicanes ou encore pneus. Jean-Pierre Brenuchon / France 3 Blocage d'opposants au carrefour des Ardillières, près de Notre-Dame-des-Landes. Plusieurs barricades ont été tenues jusqu'en fin de matinée, sous une pluie soutenue, par plusieurs dizaines d'occupants de la "Zad", des paysans et membres d'associations opposés de longue date au projet d'aéroport. "On ne laissera pas passer la police, on ne laissera pas passer le juge qui devait se rendre sur la zone ce matin" a expliqué un "Camille" (surnom générique que se donnent les opposants) sur l'un des barrages, au carrefour des Ardillières, près de Notre-Dame-des-Landes. Le magistrat devait selon cet occupant "faire des propositions en termes de relogement et d'indemnisations" aux locataires, "qui ont toujours refusé toutes les offres pour partir et qui resteront là jusqu'au bout". "Le juge des expropriations avait notifié sa venue, mais on s'attend plutôt à ce qu'il renonce, sinon ce serait de la provocation", a lancé ce "Camille", qui s'exprimait devant la presse au nom des autres manifestants. Au final, le juge n'a pu se rendre sur place : "On est allé en transport sur les lieux ce matin. Le convoi a été bloqué par des manifestants et nous avons fait demi-tour", peu avant 9h, a expliqué Rémi Bascoulergue, avocat des locataires qui était dans le convoi avec le juge. "Il avait décidé de faire un transport sur les lieux. Il a constaté qu'il ne pouvait accéder aux biens et a confirmé que l'audience se tiendrait à 14h", a ajouté Me Bascoulergue. La mobilisation a donné lieu à un face-à-face tendu vers 9h, au carrefour de la Saulce à Vigneux-de-Bretagne, entre plusieurs dizaines d'opposants, la plupart le visage dissimulé, et quelques dizaines de gendarmes, répondant par des grenades lacrymogènes aux projectiles (feux d'artifice, fumigènes) lancés par les manifestants. ipt> Les forces de l'ordre ont quitté le carrefour quelques minutes plus tard. Au moins deux véhicules de journalistes, dont un appartenant à l'équipe de France 3 Pays de la Loire, garés à proximité du carrefour ont eu leur pneus crevés à l'aide de couteaux. Un autre rassemblement est prévu à 14H00 devant le palais de justice de Nantes, où une audience doit se tenir. La construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, initialement prévue en 2017 pour remplacer celui de Nantes, est suspendue depuis 2012. F3 Pays de Loire 22/9/2015
  11. La montagne est un espace de liberté où chacun a envie de se faire plaisir, à pied, à cheval ou à vélo. Mais la cohabitation n'est pas toujours simple. Dans les Vosges, sur le massif du Rossberg, les acteurs ont décidé de se concerter et de réglementer les usages. Le massif du Rossberg-Belacker (68) est un coin de paradis pour tous les amoureux de la nature. Sur les 1500 km de sentiers existants, plus ou moins étroits, on croise surtout des randonneurs mais aussi des cavaliers et de plus en plus de vététistes. La cohabitation s'avère parfois délicate particulièrement les week-ends lorsqu'il fait beau et il n'est pas rare d'assister à des accrochages. Sentiers. Reportage de Nadine Ly et Guillaume Kuster Pourtant le code forestier est clair : pas de véhicule donc pas de VTT ni de chevaux sur les chemins de moins de 2 mètres de large. C'est la règle. D'autant qu'il y aurait un risque d'érosion de certains sentiers. C'est le cas lorsque les chemins sont humides, ils risquent de se dégrader si des dizaines de vélos passent au même endroit par exemple. Plutôt que d'appliquer autoritairement la règle, les responsables de la gestion du massif ont décidé de privilégier le dialogue. Ainsi, pour la première fois dans les Vosges, un schéma de circulation est cours d'élaboration. L'idée est de répartir les sentiers entre les différents usagers. De quoi permettre à chacun de se faire plaisir sans gêner l'autre tout en respectant davantage le lieu. Usagers, élus et professionnels du secteur se sont donc mis autour d'une table et sont parvenus à définir des itinéraires pour les uns et pour les autres. Résultat : Six communes du massif du Rossberg-Belacker vont tester ce nouveau dispositif. Et s'il est efficace, il pourrait s'étendre à l'ensemble de la crête du Rossberg jusqu'au Ballon d'Alsace. F3 Alsace 14/9/2015
  12. La tularémie est une maladie qui s'attrape par contact ou par inhalation. L'institut de veille sanitaire a lance une alerte. Le nombre de personnes atteintes est en hausse. Déjà 71 cas recensés en France. La saison de la chasse reprend ce dimanche 20 septembre en Haute-Normandie et le 27 septembre en Basse-Normandie. Dans les régions voisines, la Bretagne, le Centre et la Picardie, les cas de tuléramie, une maladie infectieuse, augmentent. Photo d'illustration : Abri cache pour la chasse aux cerfs. MJCdetroit CC BY-SA 3.0 Comment cette maladie ce transmet-elle aux chasseurs ? : En touchant un animal mort ou vivant contaminé. Le dépeçage du gibier est un facteur de risque. La bactérie se transmet aussi par inhalation. Les lièvres font partie des gibiers les plus contagieux. Une piqûre de tique peut aussi déclencher la maladie. Quels sont les symptômes ? : La maladie se déclare entre 2 à 4 semaines après la contamination. La fièvre, une fatigue inhabituelle, une conjonctivite, doivent alerter. Un traitement antibiotique permet de guérir la tularémie. Faute de soins, la maladie peut provoquer une pneumonie ou une scepticimie. Quels moyens de prévention ? : L'institut de veille sanitaire donne ces recommandations : - porter des vêtements à manches et jambes longues pour les activités de loisirs en forêt et rechercher les tiques sur la peau au retour des activités en plein air. - Eviter de chasser des animaux apparemment faibles ou malades en vue de leur consommation. - Porter systématiquement des gants étanches pour réaliser le dépeçage et l'evicération du gibier, nettoyer méticuleusement le couteau-en conservant les gants- se laver soigneusement les mains et les avant-bras après ces opérations. - en cas de blessure accidentelle lors du dépeçage ou de l’éviscération, la plaie doit être immédiatement nettoyée, - cuire à coeur la viande de gibier avant de la consommer. - Enfin, en cas de symptômes évocateurs tels que la fièvre associée à des ganglions de taille augmentée ou une plaie cutanée cicatrisant difficilement, il convient de consulter un médecin et de lui mentionner l’activité de chasse. F3 Normandie 18/9/2015
  13. En marge de la conférence mondiale sur le climat Cop 21 qui se prépare, le Festival Alternatiba fait escale dans plusieurs villes de France et d'ailleurs. Il s'est arrêté ce week end à Genève. Parmi les animateurs : Alexandre, ancien ingénieur qui a ouvert un café agricole. Portrait d'Alex, cuisinier d'Alternatiba. Intervenant: Alexandre Rousset, cuisinier Il était ingénieur. Mais Alexandre Rousset, la quarantaine, a troqué son costume-cravate contre un tablier, et même parfois, des bottes et des outils de jardin. Il a ouvert un café agricole, la Ritournelle, au milieu des bureaux de Genève, convaincu de la nécessité de changer son mode de consommation. Au menu de son petit établissement: des légumes de saison qu'il cultive lui-même ou qu'il achète à des producteurs locaux. "Les gens qui viennent ici ils disent : "ah! c'est bon!" raconte le chef cuisinier. Et puis ils voient que c'était des légumes de saison que je vais chercher sur des marchés, que je fais marcher l'économie locale. Les gens, peut-être que ça leur ouvrira l'esprit. Si j'en convainc un, c'est bien !" Ce week end, Alexandre cuisine pour les bénévoles du festival Alternatiba. Comme lui, ils sont nombreux à avoir changé leur mode de vie et à réfléchir à des modes de consommation alternatifs. Jusqu'à dimanche 20 septembre, 250 associations participent au festival Alternatiba à Genève, sur la plaine de Plain Palais. Ce festival s'arrête dans plusieurs villes de France en marge de la conférences sur le climat Cop 21. L'idée est de discuter sur le mieux vivre ensemble et sur l'écologie autour de stands, de conférences, d'ateliers ou encore de spectacles de rue. Interview Isabelle Chenal, co-présidente ALTERNATIBA Leman L'objectif, c'est de "montrer qu'il y a énormément de citoyens, énormément d'organisations qui oeuvrent pour un mieux vivre ensemble, et pour montrer qu'il y beaucoup de choses qui se font sur le territoire", explique Isabelle Chenal, la co-présidente du salon. F3 Alpes 19/9/2015
  14. C’est une horde de touristes qui s’est précipitée sur une plage costaricaine où des tortues de mer en voie d’extinction réalisaient leur ponte annuelle. Perturbées par cette foule de curieux à la recherche du selfie qui fera le buzz sur les réseaux sociaux, de nombreuses tortues sont retournées à la mer sans pouvoir faire leur nid. « La chance pour les tortues de mer d’éviter l’extinction détruite par un selfie » ce sont les termes choisis par le Dailymail pour décrire cette scène innommable qui s’est déroulée début septembre dans un havre de paix costaricain. C’est le journal local Tico Times qui rapporte les images choquantes de cet évènement symbolisant toute l’ignorance et la bêtise de certains touristes. On peut y voir des centaines de visiteurs en mal de nature « assister » d’une bien drôle de manière à la ponte annuelle des tortures marines. La scène à peine croyable se déroule dans le Ostional Wildlife Refuge, une zone naturelle (en principe) protégée depuis 1982, où ce spectacle naturel merveilleux se déroule chaque année. Dans ce coin paradisiaque de la côte Ouest du Costa Rica, des centaines de tortues de mer viennent s’accoupler et pondre sur la plage longue de 7 kilomètres. Un rituel millénaire qui, par définition, est fondamental pour perpétuer une espèce aujourd’hui protégée. Malheureusement, cette année, des centaines de curieux sont venus assister d’un peu trop près à la première vague de pondaisons des tortues marines. Réunis par centaines, les badauds se tenaient entre la plage et la zone de pondaisons, obstruant le passage des animaux, rapporte le Syndicat des travailleurs du ministère de l’environnement de la région. D’autres, ne se contentant pas d’observer, se sont mêlés aux tortures pour prendre des photographies, les caresser ou placer leur enfant sur leurs dos. Des perturbations qui auraient fait fuir nombre de tortues acculées à retourner à la mer sans pondre leurs œufs. Pour participer à l’évènement, ces touristes se seraient donc mêlés aux communautés locales qui, elles, bénéficient d’une autorisation spéciale de récolter un pourcentage d’œufs issus de la première vague de ponte. Les autorités justifient cette pratique par le fait que de nombreuses tortues envahissent les plages de septembre à octobre, les dernières écrasant les œufs des premières pontes. Par ailleurs, le bénéfice engendré par la récolte servirait à financer la protection des lieux, la recherche et les patrouilles de protection. Un mal pour un bien. Ce dont on ne s’attendait pas, c’est l’arrivée massive de visiteurs visiblement acheminés sur les lieux via des accès non-autorisés grâce à des opérateurs de tourisme sans scrupule. Tortue olivâtre, près de Mahâballipuram, Tamil Nadu, Inde. Bernard Gagnon CC BY-SA 3.0 Selon l’administrateur du refuge, Carlos Hernandez, c’est la première fois qu’on observe autant de touristes dans cette région qui devait être en principe protégée. Les gardes chargés de protéger la réserve auraient été submergés par le nombre de touristes dont la présence était visiblement organisée. L’US National Oceanic and Atmospheric Administration estime quant à elle que la collecte à long terme des œufs et la chasse des tortues adultes sur les plages restent les principales causes du déclin historique des espèces de tortues marines. La tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), qui doit son nom à la couleur olive de sa carapace, fait partie des espèces menacées bien que sa population se soit relativement stabilisée suite à des plans de restauration instaurés fin des années 1980. Comme toutes les tortues marines, l’espèce est menacée par l’activité humaine dont l’industrialisation, la surpêche, les déchets marins, le braconnage et la dégradation des zones de ponte. On peut désormais ajouter à cette liste un tourisme inconscient qui vient perturber la dernière étape d’un long périple pour l’animal. En effet, les pontes qui durent de 20 à 40 minutes nécessitent une certaine tranquillité pour se faire dans de bonnes conditions. Une tranquillité visiblement brisée par la présence de ces centaines de curieux dont certains n’hésitaient pas à toucher les animaux. Les autorités costaricaines ont ouvert une enquête pour comprendre comment la scène a pu se produire. Notez enfin que s’il vous venait à l’esprit d’approcher ces créatures, l’observation de la ponte des tortures marines est régulée par des lois nationales strictes dans tout le Pacifique et aux Caraïbes. Les touristes ne sont pas autorisés à pénétrer ces plages protégées sans un guide spécialisé. Les règles d’observations sont particulièrement contraignantes afin d’éviter de perturber un phénomène fragile dont dépend la survie de nombreuses espèces de tortues. Mr Mondialisation 20/9/2015
  15. Un labrador fait tout pour que son maître en colère craque et lui fasse un câlin. Une façon de lui demander pardon pour la bêtise qu'il vient de faire ? Pas si sûr... Ettore, un labrador sable, a fait une bêtise... Assis et peu fier, il reçoit les réprimandes de son maître. D'aucuns disent même "le regard triste". N'en tenant plus, il monte sur le canapé et blottit sa tête contre son maître. Une façon de lui demander pardon ? Encore faudrait-il qu'il se sente coupable... vacebook 16/9/2015 Or une récente étude (en anglais) a justement démontré que, sous leurs regards confondants, les chiens ne manifestent pas de culpabilité. Pour preuve, lors de l'expérience, où les maîtres devaient deviner si leur chien avait ou non désobéi dans leur dos rien qu'à la tête qu'il faisait à leur retour, aucun n'a été capable de tomber juste. Selon une autre étude, menée par des chercheurs du Barnard College aux États-Unis, l'attitude du chien serait en fait une réponse au comportement négatif de son maître (remontrances, haussement de la voix...), qu'il ait fait la bêtise en question ou pas. Aussi, nul doute qu'Ettore cherche à apaiser son maître visiblement énervé, mais pas sûr qu'il fasse vraiment le lien avec sa mauvaise action qui a provoqué cette colère et encore moins qu'il cherche à "demander pardon". Sciences et avenir 17/9/2015
  16. Une comportementaliste américaine a testé la persévérance des canidés, qui devaient ouvrir une boîte avec une saucisse cachée à l'intérieur. Quand il s'agit de résoudre un problème, les chiens ne refusent pas un petit coup de main des hommes, contrairement aux loups. C'est le constat d'une étude publiée dans Biology Letters, menée par Monique Uddel, chercheuse à l'université d'Etat de l'Oregon. Photo d'un chien de race Samoyède. Sp..andreea CC BY-SA 3.0 - Le chien n'est pas le meilleur ami de l'homme pour rien. Quand il s'agit de résoudre un problème, il en fait toujours appel à lui contrairement au loup. La scientifique a confronté dix loups, dix chiens de refuge et dix chiens de propriétaires. Elle leur a fait renifler une saucisse, ensuite placée dans une boîte en plastique dont le couvercle était fixé à une corde : les canidés devaient tirer dessus pour ouvrir le récipient. Une tâche que les animaux devaient accomplir dans trois environnements différents : - les sujets pouvaient être en présence d'humains qui les ignoraient superbement, - soit les encourageaient à réaliser leur exercice. - Dernier cas de figure, les animaux étaient seuls devant leur boîte à saucisse. Le résultat ? 80% des loups ont persisté jusqu'à se régaler de la charcuterie. Du côté des chiens, seul un chien de refuge a fait de même. - La présence d'une personne "neutre" n'a pas aidé les chiens : ils avaient alors tendance à regarder l'individu en question plutôt qu'à chercher à comprendre comment ouvrir la boîte. - C'est simplement quand l'homme encourageait les chiens que quatre d'entre eux - parmi ceux tirés d'un refuge - ont persévéré jusqu'à réussir l'exercice. Tandis qu'un seul chien domestique a réussi à faire de même. Alors faut-il en conclure que nos compagnons à poils sont devenus flemmards à force de nous fréquenter ? Ou cela révèle-t-il chez eux un haut degré d'intelligence ? Quand le chien arrête de travailler pour regarder son maître, cela ressemble fortement à de la sollicitation. Pourtant, cela ne fait pas d'eux des créatures indolentes. Au contraire, cela démontre leur intelligence "car ils voient quand un problème est insoluble, alors que les loups ne semblent pas le comprendre", commente Monique Uddel. Le test montre en revanche que chiens et loups ont adopté des stratégies différentes en fonction de leur mode de vie. Les chiens, habitués au contact des humains, ont développé au cours de ce compagnonnage un esprit de sociabilité qui a un fort impact sur leur capacité à s'engager. Même s'ils sont capables de réussir la tâche lorsqu'un humain les encourageait. Si les loups ont montré plus de motivation, c'est uniquement parce qu'ils ne vivent pas dans le même confort. Selon la comportementaliste, si les chiens attendent qu'on leur donne des directions, c'est bien parce qu'ils ont appris avec le temps à inhiber leurs actions, étant habitués à ce qu'on leur dise de ne pas faire telle ou telle chose. De même que si les chiens affichent des airs coupables lorsqu'ils font une bêtise, ce n'est pas par culpabilité mais pour répondre à l'énervement d'un être humain. Sciences et avenir 17/9/2015
  17. Paris - L'Assemblée nationale a voté, dans la nuit de mercredi à jeudi au terme d'une première lecture, le projet de loi transposant les nouvelles règles européennes d'autorisation de mise en culture des OGM. Ce texte sur l'adaptation au droit de l'UE en matière de prévention des risques transpose notamment une directive européenne adoptée en début d'année et relative à la mise en culture des OGM. Elle permet aux États membres d'interdire cette mise en culture, même en cas de feu vert de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Les réfractaires pourront invoquer des raisons socio-économiques, environnementales ou liées à l'utilisation des terres agricoles. Les États membres autorisant les cultures devront aussi prendre des mesures pour prévenir la contamination des cultures non-OGM, notamment dans les pays voisins. Le MON810, seul OGM actuellement autorisé dans l'UE, est cultivé dans trois États: 110.000 hectares en Espagne, 9.000 au Portugal et 3.000 en République tchèque. Plusieurs orateurs ont déploré le tournant majeur de la directive européenne (UDI), dangereuse pour nos choix de société (écologistes), le PRG jugeant la liberté de manoeuvre probablement préjudiciable, car tous les Etats n'ont pas les mêmes armes économiques et démocratiques pour faire face aux pressions des industriels. Ni l'écologiste Brigitte Allain ni l'UDI Bertrand Pancher n'ont réussi à faire adopter un étiquetage obligatoire des produits alimentaires issus d'animaux nourris par des OGM. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a renvoyé notamment à l'aboutissement des réflexions en cours au niveau européen. Les députés n'ont quasiment pas modifié le projet de loi, malgré plusieurs tentatives notamment des écologistes. Ce projet de loi permet aussi de renforcer la protection de l'environnement marin et des économies côtières, notamment en accroissant la sécurité des forages pétroliers en mer et en garantissant une indemnisation rapide des victimes en cas d'accident, a fait valoir la ministre. Plusieurs orateurs ont rappelé les risques de marées noires liés aux forages pétroliers de grande profondeur comme ceux du Golfe du Mexique ou de la plateforme Deep Water Horizon. Le texte modernise encore plusieurs aspects du droit relatif aux produits chimiques et prévoit ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre fluorés de 80% dans les 15 ans, a pointé Mme Royal. A l'initiative du gouvernement, l'Assemblée a voté une actualisation de la transposition de la directive européenne sur le système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre, concernant les règles de déclaration d'émission, la réévaluation des quotas à attribuer et la possibilité pour le gouvernement de récupérer les quotas inutilisés. Romandie 17/9/2015
  18. Le tournant énergétique a des répercussions jusque dans les forêts. Le National a approuvé mercredi par 149 voix contre 35 la possibilité de défricher pour y implanter des éoliennes ou des lignes à haute tension. La question a donné lieu à des discussions fournies. Dans la révision de la loi sur les forêts, le Conseil des Etats a prévu une dérogation à l'interdiction de défricher pour construire une installation de production d'énergie renouvelable ainsi que des installations de transport et de distribution d'énergie. Une majorité s'est ralliée à cette proposition contre l'avis du Conseil fédéral et contre une formulation un peu plus contraignante de sa commission. Pour Bastien Girod (Verts/ZH), c'est une bonne chose d'assouplir la disposition. "En théorie, on peut déjà construire des éoliennes en forêt, mais en réalité ça reste difficile", a-t-il relevé. Cependant, la formulation alternative de la commission parlant simplement d'"ouvrage" ne lui suffit pas. D'autres orateurs ont également souligné le caractère vague de cette notion, certains imaginant des décharges ou des scieries en forêt. Les tenants de la version de la commission (notamment des élus PDC) ont eu beau dire qu'en limitant l'implantation de tels ouvrages aux plans sectoriels cantonaux, on limiterait en réalité les exceptions au défrichement. La conseillère fédérale Doris Leuthard a elle lutté par tous les moyens aux deux propositions, arguant que l'implantation d'une installation pour le renouvelable était déjà possible dans la loi sur l'énergie, qui pose déjà le principe général d'intérêt national prépondérant. Inutile donc de faire figurer cet intérêt national dans toutes les lois. Mais rien n'y a fait. La majorité allant de la droite à la gauche a voté pour des éoliennes voire des lignes de transport d'électricité si l'intérêt national s'avère supérieur à celui de la protection de la forêt. "Un tient vaut mieux que deux tu l'auras", ont réagi plusieurs députés. Lors d'un deuxième vote demandé par le Conseil fédéral, demandant de biffer purement et simplement la disposition, une majorité s'est prononcée contre par 113 voix contre 67. Romandie 16/9/2015
  19. Le chasseur zimbabwéen qui avait organisé le safari fatal au lion "Cecil", a été arrêté dans le cadre d'un trafic illégal de 29 antilopes rares. Il est accusé d'avoir "déplacé des animaux sauvages sans permis" et de "complicité dans le trafic d'animaux sauvages". Le lion Cecil, en octobre 2012 dans le parc national Hwange. AFP PHOTO / ZIMBABWE NATIONAL PARKS Theo Bronkhorst, 52 ans, est détenu à Bulawayo, deuxième ville du pays (sud-ouest), a indiqué une porte-parole de la police nationale dans un communiqué. Cette interpellation est liée à celle, il y a quelques jours, de trois Sud-Africains soupçonnés d'avoir sorti clandestinement 29 hippotragues - un antilope rare et très chère - du Zimbabwe. Les trois suspects sont accusés de capture illégale, translocation d'animaux sauvages et de passage de frontière en utilisant un point de sortie non officiel. Six petits se trouvaient parmi les 29 animaux qui ont été capturés dans une réserve privée près de la ville touristique de Victoria Falls (nord-ouest) et dont la valeur totale est estimée à 384'000 dollars, selon les autorités zimbabwéennes. Les hippotragues sont des animaux très chers en raison de leur rareté et de leurs longues et majestueuses cornes. Selon un proche de Théo Bronkhorst, ces animaux venaient en réalité de Zambie et le chasseur n'aurait joué qu'un rôle minime dans cette affaire, "facilitant leur importation vers le Zimbabwe". Theo Bronkhorst, chasseur professionnel zimbabwéen, est accusé d'avoir organisé la traque du lion Cecil, près du parc national de Hwange, pour son riche client américain Walter Palmer, qui a abattu le félin avec un arc le 1er juillet. L'Américain avait payé 55'000 dollars pour le permis de chasse. La mort de Cecil a provoqué un tollé dans le monde auprès des défenseurs des animaux. Theo Bronkhorst, dont le procès dans l'affaire de la mort de Cecil est prévu pour le 28 septembre devant le tribunal de Hwange, était en liberté provisoire après avoir payé une caution de 1000 dollars. Romandie 15/9/2015
  20. Les recherches se poursuivent pour retrouver les quinze personnes portées disparues à la suite des inondations qui ont frappé une ville au nord-est de Tokyo. Joso, dans la préfecture d’Ibaraki, est inondée après qu’une digue a cédé jeudi sous la force d’une rivière en crue. Les fortes pluies et les inondations ont causé la mort de sept personnes à Ibaraki, et dans deux autres préfectures. La police poursuit sans relâche les recherches. Des pompiers et des membres des Forces d’autodéfense reprendront également leurs opérations lundi au sol et dans les airs, utilisant notamment des hélicoptères. Selon les responsables, dimanche près de 4500 personnes dans les préfectures d’Ibaraki et de Tochigi se trouvaient dans des abris temporaires. CCTV News 11/9/2015 NHK WORLD 14/9/2015
  21. Dans l’île de Kyushu, située dans le sud-ouest de l’Archipel, le mont Aso est entré lundi en éruption, à 9h43, heure locale. Les images d’une fumée noire s’élevant au-dessus du cratère ont été enregistrées par une caméra de la NHK. earthsky102 13/9/2015 Les autorités policières indiquent qu’à 10h30 lundi aucun blessé n’avait été déploré suite à l’éruption du mont Aso. Les policiers ont dépêché des hélicoptères sur les lieux pour constater les dégâts ET Les Forces aériennes d’autodéfense ont déployé deux chasseurs F2 pour évaluer la situation. (NHK) NHK WORLD 14/9/2015
  22. Des milliers de Californiens fuient les flammes. Pour la deuxième fois en un mois, la Californie est confrontée à de gigantesques incendies. L'état d'urgence a été décrété dimanche 13 septembre, et quelque 6 400 habitations sont menacées par ces feux. Depuis le début de l'année, plus de 242 000 hectares de terrain sont partis en fumée, a indiqué le porte-parole des pompiers. La Croix-Rouge a ouvert des abris d'urgence pour les personnes ayant perdu leur domicile. La situation est aggravée par une sécheresse record qui dure depuis quatre ans. Une maison en flammes à Seigler Springs, en Californie, le 13 septembre 2015. Au moins 86 maisons et 51 immeubles ont été détruits par deux gigantesques feux, selon Daniel Berlant, porte-parole de Calfire, la compagnie californienne de pompiers. JOSH EDELSON / AFP Sur le bas-côté de la route, un cheval mort, à Middletown, en Californie, le 13 septembre 2015. Hommes et bêtes fuient devant le feu. L'état d'urgence a été déclaré. Il permettra de mobiliser des ressources pour évacuer les débris et d'obtenir le remplacement gratuit de documents administratifs cruciaux, comme les certificats de naissance ou de décès. JOSH EDELSON / AFP Ce qui reste de véhicules et maisons après le passage des flammes à Middletown, en Californie, le 13 septembre 2015. Les incendies ont "brûlé des milliers d'hectares de terrain et (...) détruit également des autoroutes et autres infrastructures" cruciales, a annoncé le gouverneur de l'Etat, Jerry Brown, dans un communiqué. NOAH BERGER / REUTERS La carcasse métallique d'une remorque carbonisée, près de San Andreas, en Californie, le 13 septembre 2015. DAVID MCNEW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA Les pompiers de la compagnie californienne de Santa Clara prennent un peu de repos à Middletown, en Californie, le 13 septembre 2015. Conséquence invisible du feu : la qualité de l'air en Californie s'est fortement détériorée. ? NOAH BERGER / REUTERS / X03026 Les pompiers se font la courte échelle pour gravir ce talus escarpé et combattre l'incendie près de San Andreas, le 12 septembre 2015. Quatre soldats du feu ont été brûlés au second degré ce week-end en Californie et se trouvent dans un état stationnaire à l'hôpital. NOAH BERGER / REUTERS Les pompiers combattent le "Valley Fire", comme ils l'ont baptisé, le 13 septembre 2015 près de Middletown, en Californie. La vitesse de propagation des feux est "la plus rapide" depuis trente ans, a déclaré le directeur des services d'urgence de Californie, Mark Ghilarducci. STEPHEN LAM / GETTY IMAGES NORTH AMERICA Un pompier installe un contre-feu près de San Andreas, en Californie, le 13 septembre 2015. Septembre est souvent le mois le plus ravageur en Californie, lorsque le thermomètre atteint des sommets. Or cet Etat de l'Ouest américain étouffe depuis plusieurs jours sous des températures caniculaires. DAVID MCNEW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA Un pompier se couvre le visage près de San Andreas, le 12 septembre 2015. Treize pompiers ont perdu la vie aux Etats-Unis depuis le début de l'année, d'après Jennifer Jones, une porte-parole du service fédéral des forêts. NOAH BERGER / REUTERS Un avion participe à la lutte contre le feu sous un coucher de soleil nuageux près de San Andreas, le 13 septembre 2015. DAVID MCNEW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA ----->Les photos, peut-être plus que les vidéos, montrent l'ampleur des dévastations occasionnées par ces incendies... On parle des hommes, mais les animaux paient un lourd tribut, les animaux domestiques et de la ferme mais aussi et surtout les animaux de la faune sauvage. Francetv info 14/9/2015
  23. La concentration de gaz à effet de serre n’a jamais autant augmenté que ces quinze dernières années. Malgré les engagements pris par de nombreux pays, aucune solution concrète ne semble émerger. Le Cnes a rencontré Jean Jouzel, climatologue de renom, afin d’en savoir plus. Fin 2015 aura lieu à Paris la conférence sur le climat ou COP 21. Elle devrait réunir environ 200 pays dans l’espoir de contrer, ou au moins ralentir, le réchauffement climatique. L’objectif est de limiter l’augmentation globale des températures à 2 °C d'ici la fin du siècle. Selon Jean Jouzel, si l’on veut atteindre cet objectif, il faudrait s’astreindre à laisser 80 % des combustibles fossiles encore disponibles là où ils sont. CNES 12/6/2015 Un changement complet de paradigme énergétique est donc à mettre en œuvre afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici la fin du siècle. Les données satellitaires devraient permettre de surveiller cet objectif, notamment en étudiant l’élévation du niveau des mers. Car 93 % de la chaleur supplémentaire due à l’augmentation de l’effet de serre va dans l’océan, facilitant la fonte des glaces et ainsi l'élévation du niveau des eaux. Futura Sciences (7/2015)
  24. Les négociateurs réunis à Paris début décembre n'auront que quelques jours pour mettre tous les pays du monde d'accord sur un même texte. Le monde entier s'est donné rendez-vous à Paris. Du 30 novembre au 11 décembre, la conférence sur le climat, la COP21, se tiendra au Bourget, tout près de la capitale. Des représentants des 195 pays reconnus par les Nations unies doivent trouver un accord permettant de limiter l'augmentation des températures sur l'ensemble du globe. Un "sommet de la dernière chance" censé dicter la politique écologique à venir à l'échelle mondiale, mais dont les ambitions et enjeux restent flous pour le commun des mortels. Santiago du Chili sous la pollution, le 22 juin 2015. (EFE / SIPA) - Bon, déjà, pourquoi ça s'appelle "COP21" ? Le nom COP21 désigne la 21ème conférence des parties ("conference of the parties" en anglais, d'où "COP"). On appelle "parties" les Etats qui ont signé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (document en PDF), soit 195 pays. Rédigé en 1992, ce texte bénéficie lui aussi d'un acronyme charmant : CCNUCC. Trois ans après sa rédaction, la première "COP" s'est déroulée à Berlin, en Allemagne, en 1995. Et ainsi de suite, sur les cinq continents, jusqu'à l'édition parisienne de cette année. - On l'a bien vu avec Copenhague : ces sommets ne servent à rien. Alors pourquoi on en parle autant ? Parce que cette fois, l'enjeu est de taille. Le programme ambitieux de cette "super-réunion" a été décidé dès 2011, à Durban, en Afrique du Sud. Les négociateurs rassemblés pour la COP17 s'y sont mis d'accord... pour se mettre d'accord plus tard, en 2015. Ils ont convenu qu'à cette échéance, les Etats devraient signer un nouvel accord international sur le climat qui soit applicable à tous les pays, avec un objectif commun : maintenir le réchauffement mondial sous la barre des 2°C par rapport à la fin du XIXe siècle, et d'ici 2100. - Pourquoi 2°C, et pas 1°C ou 3°C ? Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a étudié différents scénarios correspondant à des hausses plus ou moins importantes des températures. Ils ont conclu qu'avec une augmentation de 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, l'humanité sera capable de s’adapter à temps aux phénomènes météorologiques qui en découleront (fonte des glaces, montée des eaux, sécheresses, etc.) A 4°C, en revanche, les dégâts seraient colossaux et irréversibles. Enfin, parler de degrés plutôt que de "parts par million", l'unité de mesure des gaz à effet de serre, permet de se faire comprendre de tous. Ce plafond a été discuté à Bali (Indonésie, COP13), mentionné en 2009 à Copenhague (Danemark, COP15) et validé l'année suivante à Cancun (Mexique, COP16). Vous voyez, avec les COP, tout avance lentement, mais sûrement. Ce nouvel accord viserait donc à concrétiser cet objectif de 2°C. S'il est ratifié, il sera le premier du genre, puisqu'il n'existe aucun texte exigeant que tous les pays du monde réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre, principale cause de ce réchauffement. - Mais réduire les gaz à effet de serre, ce n'était pas déjà l'objectif du protocole de Kyoto ? C'est vrai, ce protocole signé en 1997 au Japon (à l'occasion de la COP3) exige des pays signataires qu'ils réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre. Censés s'appliquer de 2008 à 2012, ces engagements ont été prolongés jusqu'à 2020. Mais pas au-delà, c'est pourquoi l'accord tant attendu à Paris doit être appliqué à cette date. Pour prendre le relais, en quelque sorte. En 2020, en vertu du protocole de Kyoto, les pays de l'Union européenne devront avoir réduit leurs émissions d'au moins 20% par rapport au niveau de 1990. Mais les objectifs diffèrent d'un pays à l'autre et certains n'ont pas joué le jeu. Citons au hasard les deux plus gros pollueurs de la planète : les Etats-Unis, qui ne l'ont jamais ratifié, et la Chine qui, considérée comme un pays en développement, n'a pas eu à se fixer d'objectif contraignant. Or, à eux deux, ils émettaient 40% des gaz à effet de serre en 2010. D'où l'urgence d'un accord mondial qui contraigne les gros émetteurs. - Qui va participer au sommet ? Les 195 pays signataires seront tous présents à Paris par le biais de représentants : la plupart des chefs d'Etat feront une apparition à la COP, mais ils ne participeront pas à la totalité des débats. Ça, c'est l'affaire des négociateurs. Dans chaque pays, des groupes d'experts ont été désignés par les gouvernements pour accomplir cette tâche. En France, ils sont issus de différents ministères (Affaires étrangères, Finances et Agriculture). Au total, la délégation tricolore compte une quarantaine de personnes, réparties en quatre pôles thématiques détaillés ici. Elles travaillent sous la houlette de Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur les changements climatiques et représentante spéciale pour la conférence Paris 2015. Si les chefs d'Etat interviendront en début de sommet, "pour donner une impulsion" selon les mots du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ce sont les ministres qui négocieront l'accord final. "Nous voulons éviter ce qui s'est passé à Copenhague, où, au dernier moment, sont arrivés un certain nombre de chefs d'Etat qui ont pensé pouvoir résoudre les problèmes et qui n'ont rien résolu du tout", a fait valoir le chef de la diplomatie française. Outre ces délégués gouvernementaux, des "observateurs" issus de la société civile participent aux négociations. Syndicats, ONG, industriels... ils sont répartis en neuf pôles. Tous les acteurs français de la conférence figurent dans ce trombinoscope publié par l'agence de presse AEF. - Concrètement, de quoi vont discuter tous ces gens ? Les négociateurs doivent soumettre un texte qui ait une valeur juridique dans tous les pays, avec des engagements précis, comme le taux de réduction des gaz à effet de serre qu'on trouve dans l'accord de Kyoto. La difficulté : ces restrictions doivent être en phase avec les moyens et les différents niveaux de responsabilités des Etats vis-à-vis de ces émissions. Et ce afin d'éviter de braquer les nouvelles puissances, légitimement réticentes à payer pour les émissions des pays riches. A Copenhague, l'Inde avait fait valoir son "droit au développement", entraînant dans son sillage d'autres pays émergents. - Il y a eu d'autres sommets sur le climat cette année, pourquoi tous ces rendez-vous ? Parce que mettre d'accord 195 pays n'est pas une partie de plaisir. Depuis le début de l'année 2015, les négociateurs se réunissent donc régulièrement pour élaborer un texte qui servira de base aux discussions finales. Ils travaillent à partir des "contributions nationales", ou INDC (acronyme de l'anglais "Intended nationally determined contributions"), rendues par chaque pays. Dans ces textes, les 195 Etats font le point sur les efforts qu'ils sont disposés à faire. Ces derniers mois, les négociateurs les ont épluchés tout en planchant sur un texte commun à présenter à Paris. A son tour, ce texte fera l'objet de négociations. Parfois, les négociateurs peuvent passer des heures à débattre d'une virgule, relatait Libération en juin. Résultat : pendant la deuxième (et avant-dernière) session de négociations, à Bonn (Allemagne), commencée fin août, l'ébauche de leur texte comptait encore plus de 80 pages. Autre problème : début septembre, certains pays n'ont pas encore rendu leur contribution (c'est le cas de l'Inde, notamment), ce qui complique encore la tâche des négociateurs. - Et à part ça, c'est bien parti ? Bof. Pendant les négociations de Bonn, fin août-début septembre, les négociateurs ont déploré la lenteur des échanges, réclamant davantage de "discussions sur le fond" et moins de débats "conceptuels". Si beaucoup d'entre eux sont convaincus qu'il y aura un accord, ils craignent que ce dernier ne soit mauvais ou insuffisant pour limiter le réchauffement mondial à 2°C. Début septembre, une étude (document en PDF, en anglais) de chercheurs européens a assuré que les différents projets nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffiraient pas en l'état à contenir le réchauffement climatique sous ce seuil. Après avoir épluché les INDC de quinze pays, ils ont estimé que sept pays faisaient même des propositions à côté de la plaque (Australie, Canada, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour et Russie). Les textes de la Chine, des Etats-Unis, du Mexique, de la Norvège, de la Suisse et de l'Union européenne ont été qualifiés de moyens. Seules les contributions présentées par l'Ethiopie et le Maroc ont été jugées "suffisantes". Un constat inquiétant alors qu'une centaine de pays en développement, en particulier les plus exposés à une montée du niveau des océans, réclament pour leur part un objectif plus ambitieux : plafonner le réchauffement à 1,5°C. - Je n'ai pas la patience d'un négociateur de la COP21 et j'ai scrollé vers le bas. Un petit résumé ? Du 30 novembre au 11 décembre, des représentants des 195 pays des Nations unies se retrouvent à Paris pour la 21e Conférence des parties (COP). Depuis plusieurs mois, des négociateurs de tous les pays travaillent sur un texte qui devra contraindre tous les Etats à faire leur possible pour que la température mondiale n'augmente pas de plus de 2°C d'ici 2100, par rapport à celle enregistrée à la fin du XIXème siècle. Si tout va bien, à la fin de la conférence, tous le ratifieront et s'apprêteront à le mettre en application en 2020. La difficulté, c'est de mettre tout le monde d'accord sur un texte qui soit vraiment contraignant et juste envers tous les pays, dont on sait que certains ont pollué et polluent beaucoup plus que d'autres, notamment les pays riches. S'ils n'y parviennent pas, il faudra trouver une nouvelle date pour discuter de ce texte. Or, le temps presse. Selon les climatologues du Giec, il faut absolument éviter de dépasser les 2°C, sinon les catastrophes météorologiques se multiplieront, menaçant les équilibres géopolitiques sur toute la planète. Francetv info 10/9/2015
  25. Waswanipi (Canada) (AFP) - Larme à l'œil, Mandy Gull descend de l'hélicoptère: "Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi triste... si mon grand-père savait...", souffle la chef-adjointe d'une réserve amérindienne du nord du Québec, dont le territoire traditionnel est sans cesse rongé par la déforestation. Le survol de la forêt boréale marquée par les coupes claires des bûcherons a beau attrister la jeune femme, il renforce surtout sa détermination : "On ne possède pas cette terre, elle n'appartient qu'à elle-même. Nous devons nous battre au maximum pour la protéger". Mandy Gull, chef-adjointe d'une réserve amérindienne du nord du Québec, à Waswanipi, 1.000 km au nord de Montréal, le 19 août 2015 (c) Afp Cela fait cinq ans que la bourgade qu'elle dirige, Waswanipi (1.000 km au nord de Montréal), lutte pour que soient sanctuarisés 13.000 km2 de forêt vierge entourant la vallée de la rivière Broadback. Une lutte d'autant plus déterminée que 90% des terres ancestrales de la petite communauté ont déjà été morcelées par le déboisement. Située au seuil de la taïga, la Broadback se jette dans l'océan Arctique après 450 km au cœur de la forêt boréale. Pour le peuple Cri, la protection unilatérale de ce territoire est cruciale, tant les rennes, les élans et le reste de la faune migrent toujours plus vers le nord, à mesure que remontent les bûcherons et que s'accélère le réchauffement climatique. Mais depuis que le gouvernement québécois a dévoilé mi-juillet un plan de conservation permettant, paradoxalement, aux groupes forestiers de mener des coupes de part et d'autre de la rivière Broadback, la population de Waswanipi est en quasi-état de siège. Des représentants de l'industrie forestière ont déjà approché Don Saganash, un tallyman (maître trappeur) dont le territoire de chasse est au cœur du secteur officiellement autorisé au déboisement. "Ils sont venus me voir pour construire un pont ici, car c'est l'endroit le plus étroit de la rivière, mais la Broadback n'est pas à vendre", assène Don Saganash devant une cascade aux eaux limpides et riches en esturgeons, brochets et sandres. Voir les camions chargés de troncs de conifères "est comme se faire poignarder", dit cet ambulancier à la retraite. "En tant que tallyman, mon vieux père disait : nous ne sommes pas autorisés à vendre la terre. Nous sommes des créations divines, Dieu nous a donné cette terre pour survivre avec elle". Depuis des générations, les tallymans ont la charge de surveiller la forêt boréale, d'y recenser la faune et d'inspecter les lignes de trappes, ces sentiers ancestraux où sont posés les pièges. La forêt est l'identité même de ce peuple nordique et les nouveau-nés de Waswanipi sont toujours baptisés en marchant symboliquement sur des branches de conifères, avant de faire le tour d'un sapin posé devant un tipi. Si la motoneige a remplacé le traîneau à chiens et le puissant hors-bord le canoë, les 16.000 Cris du Québec revendiquent un mode de vie toujours fidèle aux traditions de leurs ancêtres nomades, sédentarisés de force il y a une quarantaine d'années. A l'époque, les "Blancs" sont arrivés du sud pour ériger de gigantesques barrages hydroélectriques destinés à approvisionner en électricité le Québec. En échange, les Cris ont négocié une relative indépendance politique et surtout de généreuses subventions. La gestion des droits de chasse est devenue une prérogative amérindienne. Celle du sol et du sous-sol - à quelques rares exceptions près - est toutefois demeurée dans le giron de l'Etat québécois. "Le gouvernement du Québec a le droit de venir ici et d'extraire les ressources, mais il ne s'agit pas simplement de ressources. C'est un mode de vie qui fait vivre non seulement les Cris et les Canadiens, mais le monde entier", estime Mandy Gull. Pour mener la contre-attaque et sauver coûte que coûte leur forêt, les Cris ont fait appel à l'association écologiste Greenpeace avec qui, en ce jour d'août, ils ont déployé au sol une immense bannière "Save the Broadback !" (sauvez la Broadback !). Qu'importe si Greenpeace fait l'objet d'une poursuite de 7 millions de dollars canadiens (4,7 millions d'euros) intentée par le géant de l'industrie forestière, Produits Forestiers Résolu, et qu'importe d'être à couteaux tirés avec le gouvernement libéral du Québec, l'ONG a convié pour l'occasion des journalistes étrangers, espérant ainsi faire pression sur les acheteurs internationaux de bois et papier canadiens. Le géant allemand des médias Axel Springer vient d'arrêter de s'approvisionner auprès de Résolu "en raison de ses querelles avec les autochtones et les écologistes". "Un territoire vierge comme ça, il n'y a pratiquement aucun Québécois qui en a vu de tel, c'est vraiment d'une grande rareté", observe Nicolas Mainville, biologiste chez Greenpeace. "Comment ne pas être radical face à une compagnie qui veut mettre un pont ici, traverser de l'autre côté et couper l'un des derniers secteurs vierges du Québec", lance l'environnementaliste. Longtemps seul dans son combat, Don Saganash est désormais épaulé par les trappeurs des autres villages Cris, en plus d'avoir coalisé autour de lui plusieurs associations amérindiennes. Si d'aventure les bûcherons devaient se risquer sur ses terres de la Broadback, il jure de les défendre "jusqu'à (sa) mort". Sciences et avenir 8/9/2015
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