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BelleMuezza

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  1. Bordeaux (AFP) - C'est le quotidien de maires du Pays basque jusqu'au Nord-Pas-de-Calais: l'érosion du littoral sur la côte ouest, qu'elle concerne des plages sableuses ou des falaises de craie, grignote le budget des communes comme le temps des élus. Quatre ans après la tempête "Xynthia", qui avait fait 47 morts en février 2010, et alors que de violentes intempéries se sont succédé en début d'année, nombre de maires de communes côtières dressent un constat identique: la protection durable du littoral est devenue un casse-tête pour les élus, sur fond d'inquiétude croissante des habitants, alors que l'Etat, en raison de ses lourdeurs administratives, est perçu davantage comme un obstacle qu'un allié. C'est le quotidien de maires du Pays basque jusqu'au Nord-Pas-de-Calais: l'érosion du littoral sur la côte ouest, qu'elle concerne des plages sableuses ou des falaises de craie, grignote le budget des communes comme le temps des élus. (c) Afp Permanences lors des intempéries, agents mobilisés pour les pompages d'eau ou le nettoyage des dégâts, travaux de réensablage ou de ré-enrochement, temps consacré à monter les dossiers de financement...: si la problématique varie d'une commune à l'autre -- recul de dunes ou de falaises, menaces d'invasion marine de polders, consolidation de digues mises à mal par les tempêtes --, les municipalités se retrouvent désormais en première ligne. "Avec Xynthia, on a vu revenir des événements qu'on connaissait, mais qu'on avait oubliés, ainsi que les risques qui vont avec. En montagne, les maires n'ont jamais oublié cette gestion du risque", analyse Lionel Quillet, maire de Loix (690 habitants) et président de la communauté de communes de l'Ile de Ré (Charente-Maritime), dont les digues ont considérablement souffert en 2010 et qui voit son cordon dunaire régulièrement attaqué. Face à ces enjeux, les élus se retrouvent, selon lui, "dans un étau"."Pris d'un côté par la demande des administrés qui veulent être protégés" et "de l'autre dans un bras de fer avec l'Etat" qui, s'il a pris en charge les travaux les plus urgents après la tempête, est depuis moins prompt à mettre la main à la poche. Avec, en plus, dénoncent nombre d'élus, des règlementations, notamment environnementales, qui ne sont pas forcément adaptées à la problématique des dispositifs de protection contre la mer, rallongeant parfois de plusieurs années l'instruction de demandes de financement. A tel point qu'en octobre, le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, a demandé aux préfets concernés de simplifier les procédures pour "accélérer les travaux" post-"Xynthia". "On n'a jamais été paralysé autant par des études de papier que depuis Xynthia", peste Jean-Yves Gagneux, maire de Bouin (2.000 habitants) en Vendée, où des digues protégeant des polders ont été endommagées par la spectaculaire tempête et qui bataille depuis pour leur consolidation. Même sentiment à Charron (Charente-Maritime), village de 1.800 habitants, où trois personnes sont mortes en 2010. Après des premiers travaux d'urgence, lasse d'attendre l'aval de la préfecture, la municipalité a lancé en octobre, sans autorisation, la construction d’une contre-digue de protection. Résultat: 120.000 euros imputés au budget de la commune, une dépense que le maire, Jérémy Boisseau, espère voir validée dans le cadre du Programme d'action et de prévention des inondations. Dans ce contexte, Lionel Quillet dit avoir constaté une double dynamique: "On assiste à une déresponsabilisation de l'Etat et une accélération de la prise de responsabilité des élus", dénonce-t-il, alors qu'il y a "55 ans de retard à rattraper" pour l'entretien des dispositifs de protection. Avec le risque, souligne-t-il, que les petites communes, moins bien dotées financièrement et en ressources humaines, soient "moins défendues" que les autres face aux risques littoraux. Devant la complexité du phénomène et les enjeux financiers, les maires demandent à être épaulés. A Capbreton, station balnéaire des Landes, où la municipalité a investi trois millions d'euros dès 2008 dans un système de "transfert hydraulique de sable" pour endiguer l'érosion des plages, le maire, Patrick Laclédère, se félicite d'avoir le soutien technique et financier d'un Groupement d'intérêt public (GIP) Littoral, créé dès 2006 en Aquitaine, pionnière en la matière. Une solidarité qui apparaît à terme indispensable: "Après la gestion des déchets, la gestion des risques du littoral sera sans doute le deuxième acte fondateur d'intercommunalités", estime Lionel Quillet. D'autant que si le logement ou l'emploi restent la préoccupation principale des électeurs, la conscience des risques grandit chez les habitants du littoral, témoignent plusieurs élus. Et lentement s'immisce dans les campagnes électorales. Sciences et avenir 27/2/2014
  2. Paris (AFP) - "Le tout chimique est derrière nous": Jean-Paul Vinot est céréalier dans la Marne et il tente, à sa modeste échelle, de protéger la biodiversité qui l'entoure, sans être bio pour autant. En traversant les riches régions céréalières et de grandes cultures du nord de la France, le paysage est uniforme, les haies ont disparu, la monoculture productiviste enlevant ses droits à la nature. Après des impasses techniques, certains céréaliers ont compris qu'un tel système avait fait son temps. Ils ont revêtu leur costume d'agronome pour trouver un équilibre entre une "agriculture raisonnable" et l'utilisation de produits chimiques. "Le tout chimique est derrière nous": Jean-Paul Vinot est céréalier dans la Marne et il tente, à sa modeste échelle, de protéger la biodiversité qui l'entoure, sans être bio pour autant. (c) Afp C'est le cas de Jean-Paul Vinot, céréalier et producteur de noix sur 240 hectares à Saint-Quentin-le-Verger, dans la Marne. Lui, ça fait 25 ans qu'il tente de trouver des systèmes plus vertueux. Un pionnier dans cette riche région céréalière où la productivité prime sur le reste, venu raconter sa démarche au public du salon de l'agriculture à Paris. Son point de départ est simple: "l'environnement, si je le dégrade, je suis le premier à en pâtir". Alors il tente de protéger la biodiversité qui l'entoure à travers quatre grands principes: rotation des cultures, intercultures, pas de labour et préservation des haies, pour protéger les parcelles du vent et accueillir insectes et oiseaux locaux. "Sur chaque parcelle, j'ai des cycles de 7 à 8 ans. Je plante successivement du blé, des betteraves, de l'orge de printemps, du chanvre, des œillettes (pavot), des graminées semence, du colza et de la luzerne", énumère-t-il. "Quand tu fais de la monoculture, il y a des problèmes de maladie. Si la culture change, un champignon qui attaque le blé mais pas forcément une autre culture va finir par s'éteindre au fil de la rotation", ajoute-t-il. Et puis, il y a des légumineuses, comme la luzerne, qui enrichissent le sol en azote. CultivarWebTV 27/8/2012 Jean-Paul Vinot, qui représente la 7ème génération d'agriculteurs de sa famille, pratique aussi le sans-labour, parce qu'il faut que les sols vivent. "[b]Sous nos pieds, il y a des champignons, des bactéries, des insectes et moins on y touche, mieux c'est", explique-t-il. Là encore cette technique ne fait pas que protéger la faune, elle aide à réduire l'usage de produits chimiques. Sans labourer, les carabes (insectes notamment destructeurs d'insectes et de larves) reviennent dans les sols, et elles débarrassent l'agriculteur du problème des limaces. Entre deux cultures, le céréalier plante du radis, de la moutarde ou du sarrasin. Des productions qui ne sont pas destinées à la vente mais à protéger les sols. Un système vertueux qui profite à tout le monde et même aux abeilles, lorsqu'il y a des fleurs. Au final, l'agriculteur a réussi à réduire de 30% son usage de fongicides et d'insecticides. Sur les herbicides, c'est un peu plus difficile. Il fait partie du réseau des fermes DEPHY, dans lequel près de 2.000 fermes tentent de réduire leurs usages de pesticides. Et pour partager son expérience auprès d'autres agriculteurs, il participe au Forum des agriculteurs responsables respectueux de l'environnement (Farre). Il se défend de faire du prosélytisme mais reconnaît quand même que l'agroécologie est un peu "une religion". "Il y en a qui veulent rien entendre mais la mentalité des céréaliers est en train d'évoluer", veut-il croire. "Nous, on est réaliste, ce paquebot agricole, vous ne le ferez pas changer du jour au lendemain". Alors "Il faut modifier progressivement le système et rester en même temps hyper-productif. Car il va falloir qu'on double la productivité sur la planète d'ici 2020 avec moins de terres, moins de chimie, moins d'eau et moins d'énergie", rappelle Gilles Maréchal, directeur de Farre. "Le tout chimique a eu son heure de gloire, et c'est derrière nous", conclut Jean-Paul Vinot. Sciences et avenir 26/2/2014
  3. Nantes (AFP) - Le président (PS) de la région Pays de la Loire Jacques Auxiette demande mercredi, dans un courrier adressé à François Hollande, l'évacuation du site du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, occupé depuis de nombreux mois par des militants anti-capitalistes. Dans ce courrier, dont la copie a été adressée à l'AFP, M. Auxiette "en appelle" au président de la République, dans son "rôle de garant des règles de la République, pour que soient exécutées sans délai toutes les décisions de justice qui permettent l'évacuation de la +Zad+", la zone d'aménagement différé dédiée au projet. BFMTV 26/2/2014 "Plus de 50 procédures contentieuses ont été intentées par les opposants. Toutes ont été gagnées par l'Etat, les collectivités ou le concessionnaire" de l' aéroport, le groupe Vinci, justifie M. Auxiette. Son courrier intervient quatre jours après une manifestation des opposants à l'aéroport, au cours de laquelle un millier de radicaux se sont affrontés violemment avec les forces de l'ordre et de nombreuses dégradations ont été commises dans la ville. Nantes métropole a évalué le coût des dégâts de la manifestation à environ un million d'euros pour la ville et les transports en commun, hors dégradations subies par les commerçants et les particuliers (vitrines cassées, tags...). "Les événements de Nantes ne sont pas le fruit du hasard", estime M. Auxiette. "Ils sont pour une large part le fait de groupes organisés qui vivent sur la Zad et qui vivent avec le soutien effectif d'une partie des opposants traditionnels facilitant et organisant la logistique de leur installation et leur ravitaillement", affirme-t-il. De plus, depuis des mois, la situation sur le site du projet, à Notre-Dame-des-Landes, "est invivable pour les habitants qui subissent les violences, les vols, le racket orchestrés par les +zadistes+", affirme M. Auxiette selon lequel "on ne compte plus les témoignages de commerçants, d'artisans, d'agriculteurs, d'habitants menacés, volés, molestés". La manifestation nantaise, samedi, a rassemblé entre 20.000 et 50-60.000 personnes contre le projet de transfert de l'actuel aéroport nantais à une quinzaine de km au nord de la ville, à Notre-Dame-des-Landes. Sciences et avenir 26/2/2014
  4. New York (AFP) - Leur beauté est célébrée depuis l'Antiquité et en Angleterre ils sont protégés par la reine. Mais l'Etat de New York a déclaré la guerre aux cygnes et veut les exterminer, estimant qu'ils représentent une menace insupportable. Son projet est de tuer ses 2.200 cygnes tuberculés d'ici à 2025, au grand dam de leurs défenseurs. l'Etat de New York a déclaré la guerre aux cygnes et veut les exterminer, estimant qu'ils représentent une menace insupportable. (c) Afp Ces cygnes avaient été introduits en Amérique du Nord par les colons européens, pour décorer leurs propriétés à la fin du 19e siècle. Mais au 21e siècle, leur beauté romantique laisse apparemment les autorités de marbre. Les cygnes attaquent les gens, détruisent la végétation, déplacent les espèces locales, représentent une menace pour les avions et polluent les plans d'eau car leurs excréments peuvent contenir la bactérie E.coli, selon le Departement de la préservation de l'Environnement de l'Etat de New York. Depuis qu'un avion d'US Airways est entré en collision avec une formation d'oies en janvier 2009 au dessus de New York, l'obligeant à amerrir sur la rivière Hudson, le ministère de l'Agriculture américain limite chaque année les populations de bernaches du Canada. TheRegalSwan 19/1/2014 L'Etat de New York veut étendre le combat aux cygnes, pour "protéger l'intégrité de l'écosystème". D'ici à 2025, seuls seraient autorisés ceux vivant en captivité et appartenant à un "propriétaire responsable". Pour les autres, "les méthodes de contrôle incluent la chasse, leur capture et leur euthanasie, en accord avec les directives concernant la vie sauvage", selon le projet du Département de l'environnement. Les nids seraient également détruits, les oeufs crevés ou stérilisés pour éviter leur éclosion. L'association "Goose Watch NYC" ("surveillance des oies de New York"), qui s'oppose déjà à la limitation du nombre des oies, a demandé que le projet soit abandonné. "C'est tout simplement scandaleux de vouloir exterminer une espèce qui vit dans l'Etat depuis plus de 150 ans", a déclaré à l'AFP son fondateur David Karopkin. Al Jazeera English 15/2/2014 L'idée que 2.200 cygnes constituent une menace, dans un Etat de 18 millions d'habitants, le fait bondir. "Je n'ai toujours pas trouvé quelqu'un qui ait été sérieusement blessé par un cygne", dit-il. "Quand ils sont agressifs, c'est souvent en réaction, pour protéger leur nid ou leurs petits. Les gens devraient avoir un peu de bons sens", ajoute-t-il. Une pétition sur le site de l'association, contre le projet, avait déjà récolté mardi 26.110 signatures, selon le groupe. Certains défenseurs de l'Environnement pourtant adhèrent au projet des autorités de New York. Paul Curtis, professeur associé du Département des ressources naturelles de l'Université Cornell, souligne notamment que cette mesure serait en phase avec des propositions similaires dans d'autres Etats américains. Selon lui, quatre incidents impliquant des cygnes ont été enregistrés à l'aéroport JFK. Les cygnes peuvent être une nuisance publique et ils réduisent les sources de nourriture pour les autres espèces, a-t-il souligné dans un courriel à l'AFP. "Le but est de limiter l'augmentation de la population sauvage, et d'éliminer les cygnes des endroits où ils peuvent causer des problèmes ou endommager les plantes", a-t-il ajouté. "Le plan peut être efficace s'il combine une variété d'approches mortelles et non mortelles", ajoute-t-il. Ce plan est "plus équilibré et complet" que ne veulent bien le dire ses critiques, a également souligné le Département de l'Environnement de l'Etat de New York. Selon ses statistiques, le nombre des cygnes, qui se trouvent surtout à Long Island, a connu un pic à 2.520 en 2002, puis un léger déclin, à 2.311 en 2008, puis 2.200 aujourd'hui. Sciences et avenir 26/2/2014 - La pétition est aussi ICI
  5. Le coût des dégâts à Nantes après la manifestation anti-aéroport qui a dégénéré samedi est évalué à environ un million d'euros pour la ville et les transports en commun, selon une première estimation communiquée mardi par Nantes métropole. Ce chiffre comprend le "nettoiement et remplacement, réparations au global (voirie, déchets, espaces verts, mobilier urbain, heures travaillées): 300 000 euros" et les dégâts subis par le réseau de transport en commun (Semitan) et les parkings (heures supplémentaires travaillées, espace mobilité, distributeurs de titres de transport,...), soit "600 000 euros", selon cette même source. Photo d'illustration. © Frank Perry / AFP Ces coûts ne prennent pas en compte les dégradations subies par les commerçants et les particuliers (vitrines cassées, tags...), précise-t-on à Nantes métropole. La manifestation contre la construction de l'aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes a mobilisé à Nantes samedi de 20 000 (préfecture) à plus de 50 000 à 60 000 (organisateurs) personnes parmi lesquelles, selon la préfecture, un millier de radicaux qui se sont affrontés avec les forces de l'ordre et ont saccagé du mobilier urbain, incendié des engins de travaux ou encore brisé des vitrines de commerçants. Le point 25/2/2014
  6. C'est l'un des chiens les plus adoptés, mais aussi des plus abandonnés. Des meutes de chihuahuas errent dans les rues de Maryvale, un quartier de Phoenix (Arizona, Etats-Unis), rapporte Gawker (en anglais), dimanche 23 février. Ils "terrorisent" les habitants, "attaquent les écoliers" et "recrutent d'autres chiens errants", affirme MyFowPhoenix (en anglais). Exagéré ? Clairement. Cependant, des "bandes" rôdent bel et bien... GeoBeats News 19/2/2014 Les services de contrôle animalier reçoivent trois fois plus d'appels d'habitants de Maryvale que des quartiers voisins, 6 000 en tout en 2013. Le service du comté de Maricopa, responsable de ce secteur de Phoenix, dit redouter des "risques de morsure", mais ne recense encore aucune attaque. Sa porte-parole, Melissa Gable, évoque aussi le problème sanitaire causé par les défécations de ces dizaines de chiens abandonnés, qui errent en bandes de huit ou dix. worldnews422 21/2/2014 Le plus petit chien du monde est devenu une plaie pour le voisinage. Les refuges en sont déjà remplis, et ne peuvent plus accueillir de nouveaux animaux. En outre, "la plupart d'entre eux ne sont pas stérilisés, ils cherchent donc à se reproduire et y parviennent, ce qui aggrave la situation", explique encore Melissa Gable à WSOC TV (en anglais). Elle demande aux habitants, lorsqu'ils voient une meute dans leur jardin, de "les contenir et d'appeler les autorités afin de les stériliser", au lieu de les chasser. TheListShowTV 13/2/2014 Moqueur, le magazine Time (en anglais) peine à prendre ces informations au sérieux, et suggère plutôt de "réunir les chihuahuas, leur apprendre une chorégraphie et leur faire signer un contrat de publicité avec Taco Bell" (une chaîne de restauration rapide). France Tv Info 24/2/2014
  7. Comme tous les ans à la même époque, le Salon de l’agriculture vient d’ouvrir ses portes dans le sud de Paris. Mais depuis la dernière édition, de nouvelles études scientifiques ainsi qu’une lettre de 1.200 médecins pointent du doigt les dangers auxquels s’exposent les professionnels qui utilisent des pesticides. Leur cible principale sont les « nuisibles » : mauvaises herbes, insectes, champignons, etc. Mais les pesticides sont-ils vraiment inoffensifs pour l’Homme ? Après certains scandales sanitaires, comme celui du DDT ou plus récemment du chlordécone, de nombreux spécialistes de la santé continuent de s’inquiéter pour les agriculteurs, mais aussi pour les jardiniers amateurs, représentant 45 % des Français. Cette thématique devrait-elle être abordée durant le Salon de l’agriculture, qui a ouvert ses portes samedi dernier ? Car depuis la dernière édition, de nouvelles publications ont secoué le cocotier. Les pesticides ont-ils été correctement évalués ? C’est, en substance, la question soulevée par la dernière étude du controversé Gilles-Éric Séralini. - C’est d’abord l’Inserm qui a frappé, à la mi-juin 2013. Après avoir mené une vaste méta-analyse sur la question, il a été révélé que l’utilisation de ces pesticides pouvait engendrer de nombreuses pathologies. Neurologiques déjà, comme la maladie de Parkinson. Mais également différents cancers, prostatiques ou hématopoïétiques, ainsi que des troubles de la reproduction et de la fertilité pour les parents, et des risques de malformations congénitales pour leurs enfants. - Puis, après le vote d’une loi à l’Assemblée nationale interdisant les produits phytosanitaires dans les espaces verts publics à partir de 2020, et interdisant leur utilisation en dehors d’un contexte professionnel en 2022, 1.200 médecins lançaient un appel pour mettre en garde contre ces produits chimiques. Ils réclament notamment l’arrêt des épandages aériens et la reconnaissance par l’État de nouvelles maladies professionnelles agricoles, liées à l’utilisation des pesticides, ainsi qu’une expertise par des laboratoires indépendants avant la mise sur le marché du produit. Un groupe de 1.200 médecins a appelé à l’arrêt de l’épandage des pesticides sur les champs, du fait des dangers auxquels ils exposent. Joost J. Bakker, Flickr, cc by sa 2.0 - Quasiment au même moment, le jeudi 30 janvier dernier, une nouvelle étude, française encore, relançait la polémique. Elle est l’œuvre du très controversé Gilles-Éric Séralini, biologiste à l’université de Caen et président du conseil scientifique du Criigen. Le chercheur avait créé la polémique sur les dangers des OGM alimentaires sur le long terme en septembre 2012, très critiquée par une partie de la communauté scientifique, puis finalement retirée par la revue. Cette fois, point d’organisme génétiquement modifié, mais un autre problème soulevé : d’après leurs conclusions, les pesticides pourraient être jusqu’à 1.000 fois plus nocifs que les évaluations le laissaient penser. Comment en arriver à un tel écart dans les mesures ? En ne testant pas tout à fait le même produit. D’après Robin Mesnage, premier auteur de cette étude, « les pesticides sont toujours vendus en formulations composées d’un principe actif et d’adjuvants qui permettent l’activité pesticide en agissant en synergie. C’est un peu comme avec les vaccins : des adjuvants sont ajoutés pour permettre la pénétration des molécules thérapeutiques. Ils ne sont pas aussi actifs l’un sans l’autre » précise-t-il à Futura-Sciences. Or, ajoute-t-il, « les pesticides ne font jamais l’objet de tests à long terme tels qu’ils sont vendus et utilisés. Seuls les principes actifs sont testés in vivo sur le long terme et font l’objet de doses journalières admissibles, négligeant les adjuvants toxiques qui sont, eux, évalués à part ». Une affirmation que nos recherches n’ont pas pu infirmer. Partant de ce constat, ces scientifiques ont donc entrepris de tester les formulations dans leur entier. Extrait du Magazine de la Santé au Quotidien. Le danger des pesticides pour la santé et l'environnement. Méfaits du Round-Up et alternatives écologiques. Dangers Alimentaires 30/3/2011 - Plus d'informations : http://www.dangersalimentaires.com Dans ce travail publié dans Biomed Research International, neuf pesticides parmi les plus commercialisés en Europe (trois herbicides, trois insecticides et trois fongicides) ont été répandus sur différentes lignées cellulaires. En comparant la toxicité du principe actif avec celle de la formulation complète, les auteurs ont conclu à une nocivité de 2 à 1.000 fois plus importante dans ce deuxième cas de figure pour huit des produits testés. À titre indicatif, le célèbre Roundup serait 125 fois plus dangereux que le glyphosate seul selon leurs résultats. Des chiffres alarmants ? Gilles-Éric Séralini (quatrième en partant de la gauche) est entouré de son équipe, et notamment Robin Mesnage (premier en partant de la gauche). DR Comme toujours avec Gilles-Éric Séralini, les critiques de la communauté scientifique sur son travail fusent. Les remarques portent notamment sur la méthode : les cellules humaines ne constituent pas le modèle idéal pour ce genre de travail (!), et les doses utilisées restent supérieures à celles rencontrées dans la réalité. Un toxicologue britannique, Michael Coleman, précise même dans ScienceInsider que « tout est toxique à forte concentration, et la vraie question consiste à déterminer à quel point la toxicité est pertinente aux niveaux auxquels on ingère ces agents, chose à laquelle cet article ne répond pas ». Face à la honte ressentie à la publication d’un article signé du nom de Séralini dans la revue pour laquelle il collabore, le biologiste végétal allemand Ralf Reski a même démissionné de ses fonctions au sein du journal. C'est dire si le chercheur normand a mauvaise presse... Robin Mesnage le reconnaît sans sourciller : leurs « résultats ne peuvent en rien modifier la réglementation, car l’étude ne répond pas aux normes en vigueur. Un tel protocole exigerait un budget énorme, que nous n’avons pas. Alors nous avons eu recours à des cellules humaines, beaucoup moins chères. Il s’agit simplement d’un modèle, avec sa pertinence et ses limites, de la même façon que certaines équipes travaillent sur des drosophiles avant d’extrapoler leurs conclusions à d’autres espèces ». Une démarche soumise aux critiques donc... mais qui ne déplaît pas sur tous ses aspects. C'est pas sorcier 22/5/2013 - L'agriculture française est l'une des plus grosses consommatrices de produits phytosanitaires, plus couramment appelés pesticides. Ces pesticides ont commencé à être utilisés massivement après la seconde guerre mondiale pour pouvoir produire plus et nourrir tout le monde. Leur utilisation par les agriculteurs est très réglementée... Et pourtant, on retrouve des résidus de pesticides un peu partout dans la nature. Sur notre santé, ces produits peuvent aussi avoir des impacts et même provoquer des maladies graves comme des cancers. Car malgré les biais mentionnés, ces mêmes chercheurs virulents reconnaissent aussi l’intérêt du problème soulevé : celui du manque d’évaluation des pesticides. Michael Coleman précise que c’est un « angle qui justifie une enquête » et reconnaît qu’une telle recherche serait la bienvenue. Même son de cloche au niveau de certaines instances sanitaires, que ce soit en Allemagne ou en France, qui reconnaissent un manque de données pertinentes sur les effets chroniques des pesticides dans leur formulation complète à long terme. Les erreurs de protocole ne se retrouvent peut-être pas toutes du même côté… sprudhomme 19/4/2008 - Plaidoyer pour une agriculture qui n'exploite ni la terre ni l'homme. Au cours de sa conférence Gilles-Éric Séralini, qui est considéré comme l'un des premiers scientifiques qui a osé parler des dangers liés aux OGM, a analysé les impacts sur la santé et la biodiversité des OGM et des pesticides, dont les grands producteurs forcent l'utilisation massive. Les risques ont-ils été bien évalués? Les tests de contrôle avant la commercialisation sont-ils correctement effectués? Bref, ce virulent débat entre scientifiques taxés d’activisme et leurs pairs critiques, accusés d’être à la botte du lobby de l’agroalimentaire, n’est pas prêt de prendre fin. Mais manifestement, des questions restent en suspens, et même l’Inserm invite à la prudence. Reste à savoir qui aura la volonté et se donnera les moyens de réaliser une vraie étude indépendante et irréprochable sur le sujet. Futura Sciences 24/2/2014
  8. Les moustiques anophèles sont les vecteurs du paludisme, une maladie qui fait chaque année des centaines de milliers de morts, particulièrement en Afrique. La principale stratégie pour combattre l'épidémie repose sur l'éradication des moustiques par la pulvérisation d'insecticides, une stratégie menacée par l'émergence de souches de moustiques résistantes. En effet, une seule et unique mutation génétique suffit à rendre un moustique résistant à la fois au DDT et à d'autres types d'insecticides utilisés dans la lutte contre le paludisme, ont découvert des chercheurs britanniques qui publient leurs résultats mardi 25 février dans la revue Genome Biology. C'est bien le moustique l'animal le plus dangereux sur terre. En transmettant le paludisme, il cause chaque année 1 million de décès. Andreas Lander/DPA/AFP "Nous avons trouvé une population de moustiques qui était totalement résistante non seulement au DDT mais aussi aux pyréthrinoïdes", une classe d'insecticides couramment utilisée dans les moustiquaires imprégnées. "Nous avons donc voulu élucider les mécanismes moléculaires à l'origine de cette résistance", explique dans un communiqué le Dr Charles Wondji, qui a mené l'enquête pour l'Ecole de médecine tropicale de Liverpool (Royaume-Uni). Les chercheurs britanniques ont commencé par prélever, dans une zone côtière du Bénin, des moustiques anophèles résistants à ces deux types d'insecticides et ont comparé leur génome avec celui d'une souche similaire élevée en laboratoire et n'ayant pas développé ces résistances. Ils ont découvert qu'un gène, baptisé "GSTe2", était particulièrement actif chez les moustiques béninois. Des analyses plus poussées ont révélé qu'une seule mutation ("L119F") suffisait à rendre résistante une version de ce gène GSTe2 qui ne l'était pas auparavant. Les chercheurs ont alors élaboré un test ADN pour mettre en évidence la présence de cette mutation et l'ont appliqué à différentes populations de moustiques de par le monde. À chaque fois, les moustiques résistants au DDT étaient porteurs de la mutation alors qu'elle était totalement absente chez les autres. Mieux encore, en soumettant la protéine codée par le gène GSTe2 à un examen par cristallographie aux rayons X, ils ont pu comprendre comment elle permettait aux moustiques de résister aux insecticides : en découpant et en décomposant les molécules de DDT pour les transformer en des substances inoffensives. Preuve que la seule présence de cette mutation génétique suffit à protéger un moustique contre ces insecticides, les biologistes ont introduit un gène mutant chez des mouches drosophiles, qui ont à leur tour développé une résistance. "Pour la première fois, nous avons pu identifier les marqueurs moléculaires de la résistance chez les moustiques et concevoir un test ADN pour la dépister. De tels outils permettront aux programmes de contrôle des moustiques de détecter la résistance aux insecticides très en amont sur le terrain" et aussi d'éviter que ces gènes ne se transmettent d'une population à une autre, résume le Dr Wondji. Sciences et avenir 25/2/2014
  9. A entendre ses concepteurs, Garance aurait vraiment peu de défauts : croquante, goûteuse, plus riche en lycophène qui lui donne un cœur plus rouge, la nouvelle variété résiste par ailleurs aux huit maladies principales des tomates, qu’elles soient d’origine virale, bactérienne ou fongique. «Nous avons utilisé les caractéristiques de texture et de goût déjà sélectionnées dès les années cinquante dans des variétés créées par l’Inra comme la Montfavet 63-5 que les jardiniers connaissent bien, explique Véronique Lefebvre, directrice de l’unité Génétique et Amélioration des fruits et légumes (GAFL). Nous avons ensuite recherché les gènes de résistance aux maladies dans des espèces apparentées à la tomate, généralement présentes en Amérique Latine, son continent d’origine ». Au Salon de l’Agriculture, la nouvelle variété hybride créée par l’Inra cherche à séduire agriculteurs bio et jardiniers amateurs. Inra Des années de développement, plus de 60 croisements et l’utilisation notamment d’une autre variété créée par l’Inra dans les années 80, la Ferline, ont permis d’accoucher de Garance qui va connaître sa première saison d’été chez les jardiniers. Lesquels pourront tester une autre caractéristique du fruit : il peut être stocké pendant huit jours à température ambiante sans perdre de sa consistance. L’arrivée de Garance donne une solution nouvelle pour l’agriculture bio qui s’interdit les pesticides. Mais c’est aussi une chance pour les jardiniers amateurs. Le 23 janvier dernier, le Parlement a en effet adopté l’interdiction définitive des produits chimiques dans les jardins à l’horizon 2020. Il faut donc trouver dès maintenant des solutions alternatives, d’autant plus importantes pour la tomate, que les jardiniers amateurs représentent 20% de la production estivale. shannaux 26/3/2010 Sciences et avenir 25/2/2014
  10. Au-delà de la perte d’espèces, l’Homme réduit considérablement la diversité des fonctions assurées par les communautés de poissons ainsi que la richesse de leur histoire évolutive. C'est ce que révèle une enquête menée par les chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et publiée dans la revue Current Biology. Quand on parle de biodiversité, on associe généralement ce terme au nombre d’espèces vivant dans un écosystème donné. Mais il existe aussi une forme de diversité fonctionnelle rarement pris en compte dans les études. Photo : SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Ainsi, au cœur des récifs coralliens, plus que la richesse en espèces, il est important de comprendre si les poissons récifaux assurent leurs rôles clés dans le fonctionnement de ce milieu si particulier : régulation de la compétition entre les algues et les colonies coralliennes, création d’espaces favorables au recrutement des larves de coraux par bioérosion… Grâce à un échantillonnage de 1.553 communautés de poissons réalisé en comptages sous-marins dans 17 pays du Pacifique Sud, les chercheurs ont pu évaluer l’impact de la densité humaine sur la diversité fonctionnelle et phylogénétique des récifs. Les résultats montrent une chute très importante des niveaux de diversité au-delà de 20 habitants au km2 de récif, alors que la richesse en espèces reste très peu affectée. Ainsi, lorsque la densité de population humaine atteint 1.700 habitants au km2, l’impact sur les niveaux de diversité fonctionnelle (-46 % ) est plus important que sur la richesse en espèces (- 2 %). Ces travaux soulignent que le nombre d’espèces est un indicateur peu sensible à la pression anthropique, alors que deux autres composantes de la biodiversité se trouvent bien plus affectées par la densité humaine. Sciences et avenir 24/2/2014
  11. Des militants de l'organisation écologique Sea Shepherd ont affirmé lundi 24 février 2014 avoir été la cible "d'une violente attaque" de la part de bateaux japonais, qui pêchent la baleine dans l'Antarctique. Sea Shepherd (Berger des mers) a indiqué que deux harponniers avaient attaqué leur bateau, le Bob Barker, dans la nuit de dimanche à lundi, en utilisant des câbles en acier pour enrayer les moteurs et en s'approchant au-delà des distances réglementaires. Peter Hammarstedt, capitaine du bateau des écologistes, a déclaré qu'il pistait depuis dimanche matin le navire usine nippon Nisshin Maru, mais que l'équipage de ce dernier avait attendu qu'il fasse nuit pour lancer son attaque. Une photo prise le 23 février 2014, délivrée par l'ONG Sea Shepherd. On y voit leur navire Bob Barker (le plus petit des deux) aux prises avec un baleinier japonais. Simon Ager/ Shea Shepherd/ AFP À Tokyo, un responsable de l'Agence japonaise des pêches a démenti et accusé en retour les militants écologistes d'avoir agressé les navires nippons. "Les deux bateaux japonais ont subi une manoeuvre dangereuse de Sea Shepherd dimanche", a indiqué se responsable en requérant l'anonymat. "L'hélice a été prise dans un câble jeté par Sea Shepherd et la coque a été endommagée. Personne n'a été blessé et notre navigation n'a pas été perturbée", a-t-il assuré. "La pêche à la baleine continue. Nous déclinons toute responsabilité. Les responsables, ce sont les (militants) de Sea Shepherd", a-t-il conclu. Peu après minuit, le 2 Février 2014 Le Bob Barker et le Steve Irwin ont été pris en embuscade par trois navires harponneurs braconniers des baleines dans le Sanctuaire Baleinier de l'Océan Austral. Pendant plus de 9 heures, les harponneurs ont traversé86 fois l'avant des navires de Sea Shepherd , traînant derrière eux des câbles d'acier. Cette attaque a été orchestrée après 8 jours de succès des navires de Sea Shepherd ayant pris position au niveau de la cale de halage du Nisshin Maru, empêchant la flottre baleinière de braconner les baleines. Nos équipes de bénévoles sont alimentés par la passion et le dévouement à respecter le droit international de la conservation et sont déterminés à continuer à protéger l'inviolabilité du sanctuaire baleinier de l'océan Austral. seashepherd 3/2/2014 Les heurts en haute mer sont fréquents entre Sea Sheperd et la flotte de baleiniers japonais, qui chasse dans les eaux de l'Antarctique sous couvert de recherche scientifique, profitant d'une lacune dans le texte du moratoire international sur la chasse à la baleine. Il s'agit du deuxième incident en un mois. Sea Shepherd allègue que deux navires baleiniers ont traîné un câble d'acier en direction du Bob Barker, en essayant d'endommager le gouvernail et les hélices. ITN 24/2/2014 "Nous sommes plus déterminés que jamais face aux attaques de plus en plus vicieuses des braconniers, c'est la dernière ligne de défense entre ces criminels et les baleines protégées qu'ils veulent tuer", a indiqué Peter Hammarstedt. Il a précisé qu'il avait contacté par radio les bateaux japonais pour les informer que les opérations de Sea Shepherd étaient "complètement légales et que toute action agressive de leur part serait signalée aux gouvernements d'Australie et de Nouvelle-Zélande et aux services de la sécurité maritime". "J'ai neuf Australiens et un Néo-zélandais dans mon courageux équipage, qui a essuyé cette attaque sans merci", a-t-il déclaré. Sea Shepherd a également indiqué que le navire-usine japonais était maintenant traqué par deux autres bateaux de l'organisation, le Sam Simon et le Steve Irwin, tandis que le Bob Barker continue de pister les harponniers, qui ne seraient "plus en mesure de chasser". Tokyo a confirmé cette collision, mais a accusé Sea Shepherd d'avoir lancé des cordes sur les bateaux. Sciences et avenir 24/2/2014
  12. LONDRES: Le premier traité international juridiquement contraignant au monde pour réduire les rejets de mercure dans l'environnement a été officiellement signé le 9 octobre. Une coalition d'ONG* a exhorté les pays à prendre des mesures immédiates pour remédier aux risques encourus par les consommateurs de produits de baleines et de dauphins, particulièrement contaminés. «Pendant trop longtemps, les communautés côtières à travers le monde ont été autorisées à consommer de la viande de baleine, de dauphin et de marsouin, contaminée par le mercure, dont beaucoup ignorent les risques encourus», a déclaré Clare Perry, responsable de campagne au Royaume-Uni de l'agence d'enquête environnementale (EIE). "Maintenant les signataires du nouveau traité doivent faire en sorte que les communautés dans des endroits aussi éloignés que le Japon et les îles Féroé soient conscientes des risques très graves pour la santé humaine si elles venaient à manger de la viande de cétacés" HumanRightsWatch 6/10/2013 - Les gouvernements du monde entier devraient signer immédiatement la nouvelle, révolutionnaire Convention de Minamata sur le mercure. Les fonctionnaires du monde entier se réuniront à Kumamoto, au Japon à partir du 7 Octobre 2013, pour adopter formellement le traité. Une fois adopté, il sera ouvert à la signature et à la ratification. Le mercure est un métal toxique qui peut causer des problèmes de santé, l'handicap et la mort. La convention oblige les gouvernements à réduire l'utilisation du mercure et de ses émissions dans un éventail d'industries et procédés. Pour plus d'informations : http://www.hrw.org/news/2013/10/06/groundbreaking-treaty-toxic-mercury La Convention de Minamata sur le mercure était adoptée dans la foulée, lors de la Conférence de plénipotentiaires à Minamata et Kumamoto au Japon. Le choix du lieu est significatif parce que Minamata a été la scène d'un empoisonnement de masse au mercure, le plus grave survenu dans le monde. L'épidémie a débuté en 1956 après que du méthylmercure, rejetée dans la merpar l'usine Chisso Corporation, se soit accumulé dans les poissons et fruits de mer et soit entré dans la chaîne alimentaire humaine. Les symptômes de l'empoisonnement au mercure peuvent inclure la perte de coordination musculaire, engourdissement des extrémités, des dommages à l'ouïe et de la parole, des dommages au développement du fœtus, la paralysie et la mort. Dans la viande de dauphin vendue pour la consommation au Japon, il a été trouvé à des niveaux aussi élevés que 98,9 parties par million, soit environ un taux 250 fois plus élevé que le niveau de réglementation du gouvernement et plus élevés que les niveaux généralement trouvés dans le poisson qui a causé la maladie de Minamata mercure. «Les gouvernements ont longtemps été bien conscients des dangers pour la santé humaine pour ceux qui viennent à manger de la viande de baleine et de dauphin contaminée par du mercure et d'autres polluants. Mais, dans certains cas, ils se sont montrés négligents pour protéger correctement leurs citoyens contre les risques», dit Sakae Hemmi, de l'ONG japonaise Elsa Nature Conservancy. Après plus de 20 années d'études médicales dans les îles Féroé, les scientifiques recommandent maintenant que la viande des baleines pilotes tuées soit impropre à la consommation - mais les recommandations n'ont pas été suvies . En 2012, la Commission baleinière internationale (CBI) a adopté par consensus une résolution notant ces préoccupations et exhortant les gouvernements à prendre des mesures. Birgith Sloth, de la Société pour la conservation des mammifères marins au Danemark, a ajouté: «Accroître la sensibilisation de l'avis scientifique a conduit de nombreux personnes dans les îles Féroé à rejeter la viande de baleine pilote. Malgré cela, plus de 1300 baleines pilotes et dauphins à flancs blancs ont été tués dans les îles Féroé en 2013, ce qui suggère que certaines personnes consomment des quantités énormes viande de baleine et de dauphin. Le Gouvernement des îles Féroé doit suivre les conseils de ses propres scientifiques et appliquer une stricte interdiction de la consommation de viande de baleine toxique ». *La coalition d'ONG comprend l'Agence environnementale d'investigation (UK & US), Animal Welfare Institute (Etats-Unis), Campaign Whale (Royaume-Uni), Elsa Nature Conservancy (Japon), OceanCare (Suisse), ProWildlife (Allemagne) et Society for the Conservation of Marine Mammals (Danemark). EIE 9/10/2013
  13. LILLE - Un incident de niveau 1 (sur une échelle de 7) s'est produit le 7 février 2014 à la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes), a rapporté vendredi EDF sur son site internet. Un élément du système d'isolement de la ventilation générale de l'unité en déconstruction de Chooz A ne s'est pas fermé à la suite d'un ordre automatique intempestif, indique l'opérateur. Dès la détection de cet écart, les travaux en cours ont été arrêtés pour trouver l'origine exacte de l'indisponibilité du système. Les investigations menées par les équipes ont mis évidence la défaillance d'un contacteur dans une armoire électrique, explique le communiqué. L'incident a été d'abord déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le 11 février 2014, au niveau 0 de l'échelle INES, qui en compte 7. Après échanges avec l'ASN, la direction de la centrale a décidé de reclasser cet événement, le 20 février, au niveau 1 de l'échelle INES, précise EDF. Le 17 février, le système d'isolement de la ventilation a été remis en fonctionnement, précise EDF, qui assure que cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement. Romandie 21/2/2014
  14. Pernik (Bulgarie) (AFP) - "On étouffe, surtout les soirées d'hiver, la plupart des habitants brûlent du charbon, mais aussi des pneus et des bouteilles en plastique" pour se chauffer, soupire Kalina Hristova, une vendeuse de 32 ans à Pernik, à l'ouest de la Bulgarie. Cette ville industrielle de 80.000 habitants située à 30 km de Sofia a remporté la "palme" de la ville la plus polluée de l'Union européenne dans le dernier classement effectué par l'Agence européenne de l'Environnement (EEA). Tuto4You 2/3/2011 Les normes écologiques de l’UE y sont dépassées la moitié de l'année, avait souligné l'agence en octobre. Pour comparaison, ces normes ne devraient être dépassées que 35 jours par an, et le sont 15 jours à Paris et 29 jours en Belgique, selon l’EAA. La pollution est mesurée par la concentration de particules fines, ressemblant à la poussière, émis par la combustion (voitures, chauffage, usines etc..). Ces particules aggravent les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, ont un effet néfaste sur le système nerveux et reproductif et peuvent causer des cancers ou une mort prématurée, a mis en garde l'EEA. Les habitudes décrites par la jeune femme se retrouvent un peu partout en Bulgarie, pays le plus pauvre de l'Union européenne. Quatre des cinq villes de l'UE les plus polluées pour 2011 sont bulgares, selon les dernières données comparatives de l'EEA. La ville polonaise de Cracovie tient le troisième rang. Classée 11e, Sofia est la capitale la plus polluée d'Europe, loin devant Bucarest (57e) ou encore Ljubljana (75e). Après la Bulgarie, l'Estonie, la Hongrie, la Grèce et le Portugal tiennent la tête du classement européen de pollution urbaine, selon l'EEA. Le chauffage au charbon ou au bois utilisés par les plus pauvres constitue la principale cause de pollution (58%) en Bulgarie, selon l'Agence de l'Environnement du pays. Vesela Ruseva 4/8/2012 Vratsa, ville de 70.000 habitants de la région très pauvre du nord-ouest, dispose d'un système de chauffage central et d'un réseau gazier. Mais il est trop cher pour l'écrasante majorité de la population. "A peine 250 ménages se sont raccordés au réseau de gaz, car il faut dépenser de l'argent pour des équipements et appareils électroménagers adaptés", explique à l'AFP Dimitar Dimitrov, un responsable chargé de la supervision du réseau. Se chauffer au bois revient moins cher. "Nous avons arrêté le chauffage central de notre appartement et brûlons du bois que nous entreposons sur notre balcon", témoigne Evdokia Slavova, une enseignante à la retraite. Des Roms, majoritairement au chômage, n'hésitent pas à régulièrement risquer leur vie pour se procurer du charbon, en pénétrant dans des mines fermées. L'entreprise chimique qui "empoisonnait" Vratsa, située au pied des Balkans, est fermée depuis la fin du communisme. Mais sa mort a plongé la ville dans le chômage et la pauvreté. "Maintenant nous empoisonnons l'air nous-mêmes", constate Evdokia. Mais le chauffage des particuliers n'est pas le seul fléau pour l'air du pays. Greenpeace Bulgaria montre aussi du doigt les centrales thermiques, qui fournissent 43% de l'énergie du pays. Selon l'ONG, 2.000 décès précoces sont liés chaque année à une trop forte concentration de particules et de dioxyde de soufre, issus notamment de ces centrales. La Bulgarie est première en Europe, par les taux d'oxyde de carbone et de dioxyde de souffre issus de l'industrie et du trafic automobile, relève Ivaylo Popov de l'ONG For the Earth. L'air dans les 30 municipalités est sale! Burgas Novinite BG 6/7/2012 Entourée de montagnes, Sofia est régulièrement noyée dans un épais smog. Dans la capitale, la pollution est essentiellement liée au parc automobile vétuste et à une mauvaise gestion du trafic. Sur 250.000 voitures achetées en 2013, à peine 20.000 sont neuves, selon Lubomir Dorossiev, président de l'association des vendeurs d'automobiles d'occasion. A Sofia et dans la ville proche de Doupnitsa (sud-ouest) se tiennent régulièrement de grands marchés de voitures d'occasion, dont certaines partent au prix de 1.500-2.000 euros. "Nous sommes devenus le cimetière automobile de l'Europe depuis que le catalyseur est obligatoire dans les pays développés. Et sous prétexte de ménager les pauvres, les autorités n'encouragent pas l'achat de voitures neuves", témoigne Krastio Peev, un garagiste de Sofia. La capitale souffre aussi d'embouteillages chroniques. "A chaque carrefour, un feu rouge vous arrête. Les conducteurs attendent, leur moteur allumé, sans penser qu'ils respireront cet air", s'indigne Gueorgui Koudev, un chauffeur de taxi. Les rues de Sofia sont rarement lavées, même en centre-ville. Et dans les quartiers périphériques, les habitants n'ont la chance de voir des rues propres qu'à l'approche d'élections municipales. PangayaTV 17/12/2013 - [i]Le dialogue entre cinq jeunes filles touche beaucoup de problèmes liés à l'environnement, comme la pollution, le gaspillage des ressources et les actions que chacun entre nous peuvent entreprendre afin d'y apporter des solutions.[/i] Sciences et avenir 23/2/2014
  15. Delft (Pays-Bas) (AFP) - Des scientifiques néerlandais ont développé le plus petit "insecte-drone" au monde, un sosie robotique d'une libellule avec une vision 3D qui pourrait révolutionner un vaste éventail d'activités, des concerts à l'agriculture ou aux premiers secours. "Ceci est le DelFly Explorer, le plus petit drone au monde qui peut battre des ailes pour voler et éviter les obstacles de manière indépendante", présente fièrement à l'AFP l'un des concepteurs, Guido de Croon, de l'université technique de Delft, dans l'ouest des Pays-Bas. Des scientifiques néerlandais ont développé le plus petit "insecte-drone" au monde, un sosie robotique d'une libellule avec une vision 3D qui pourrait révolutionner un vaste éventail d'activités, des concerts à l'agriculture ou aux premiers secours. (c) Afp Pesant à peine 20 grammes, soit le poids de quatre feuilles de papier A4, cette libellule robotique pourrait être utilisée dans des situation où d'autres drones à quatre hélices, plus lourds, seraient dangereux. Le DelFly Explorer pourrait ainsi être utilisé pour filmer une foule rassemblée pour un concert ou un évènement sportif. Quand il bat des ailes et s'envole, l'appareil, qui a une envergure d'ailes de 28 centimètres, a recours à deux caméras miniatures à basse résolution qui reproduisent la vision humaine en 3D pour se repérer. Les images sont transmises à un ordinateur de bord, qui examine les alentours, et via un algorithme spécialement développé, transmet des décisions instantanées qui permettent au DelFly d'éviter les obstacles. microuav 15/12/2013 Le drone, tout comme un véritable insecte, pourrait également se sentir comme chez lui au sein de plantes : "il pourrait être utilisé pour voler dans des serres et repérer les fruits qui sont mûrs", assure M. de Croon, lorgnant d'un œil sur le vaste marché de production de fruits et légumes sous serre des Pays-Bas. "Ou, pourquoi pas, il y aurait peut-être, pour la première fois, une fée qui vole de manière autonome dans un parc d'attraction", assure le professeur. Contrairement à d'autres drones qui utilisent des hélices rotatives et qui pèsent parfois un poids des centaines de fois supérieur à celui de cette libellule robotique, l'Explorer a deux ailes de chaque côté qui battent l'air de manière très rapide pour créer son envol. "Nous nous sommes inspirés de vrais insectes minuscules", explique M. de Croon. Alors que d'autres drones nés du même concept existent, comme "l'abeille-robot" développée par des étudiants de l'université d'Harvard, aux Etats-Unis, ils sont reliés par des câbles pour l'énergie, le contrôle et le traitement des données et sont donc loin d'être autonomes. L'Explorer a, lui, sa propre batterie au lithium polymère qui lui permet de voler pendant environ neuf minutes. Il dispose également de capteurs: des accéléromètres similaires à ceux trouvés dans les smartphones et des baromètres l'aidant à calculer sa position. microuav 15/12/2013 Des algorithmes différents lui permettraient de remplir différentes fonctions, et grâce à son autonomie et sa petite taille, il pourrait par exemple pénétrer des endroits clos ou difficiles d'accès comme des buildings qui se sont effondrés ou des puits de mines afin de repérer victimes et dangers éventuels. "Le DelFly sait précisément où sont localisées les obstacles", souligne M. de Croon alors que l'appareil, qui volait vers le mur de cette pièce de l'université, vient d'effectuer de lui-même un élégant virage vers la gauche pour l'éviter. L'idée de construire un drone avec des ailes plutôt qu'avec des hélices est née il y a environ neuf ans avec le DelFly I créé par des étudiants en ingénierie aéronautique de l'université. Au cours des années qui suivirent, les recherches ont continué et la machine est devenue de plus en plus petite, assure Sjoerd Tijmons, 28 ans, qui a aidé à créer l’algorithme qui opère le "cerveau" de la dernière version du Delfly Explorer. Une des précédentes versions, le DelFly Micro avait même été enregistré en 2008 par le Guinness comme "le plus petit objet volant équipé de caméras dans le monde". Mais même Guido de Croon admet que les humains ne sont pas encore capables de produire en masse ce genre de drones, ou d'en réduire la taille à celles d’abeilles ou de mouches, notamment à cause de restrictions sur l'autonomie des batteries. "Il reste beaucoup de défis à relever et si je devais chiffrer le temps nécessaire pour ce faire, je dirais quelques décennies", assure-t-il. Sciences et avenir 23/2/2014
  16. New York (AFP) - Sur un toit du Bronx, avec au loin les gratte-ciel de Manhattan, 4.760 panneaux solaires captent les maigres rayons du soleil hivernal. "C'est l'installation la plus importante de l'histoire de New York", s'enorgueillit son responsable Bob Kline. C'est aussi tout un symbole. Celui du boom du solaire à New York. L'installation de 1,6 mégawatt sur le toit du grossiste en alimentation Jetro Cash and Carry, a été achevée en décembre, montrée en exemple par le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo, qui pousse à coup de subventions le développement du solaire dans son Etat. En 2012, il a lancé le programme NY-Sun Initiative, avec 800 millions de dollars d'investissement jusqu'en 2015. Près de 300 mégawatts de capacité solaire ont depuis été installés dans l'Etat, plus que durant les dix années précédentes. M. Cuomo cherche désormais à étendre le programme jusqu'en 2023, avec un financement additionnel de près d'un milliard de dollars et un objectif de 3.000 mégawatt. De quoi créer 13.000 emplois et réduire les gaz à effet de serre de 2,3 millions de tonnes par an, selon certains analystes. New York est encore très loin de la Californie, ou même du New Jersey voisin et du Massachusetts, qui avec l'Arizona concentrent plus de 80% de toutes les installations solaires aux Etats-Unis, selon Cory Honeyman, spécialiste du solaire chez GTM research. Mais c'est "l'un des marchés les plus prometteurs actuellement", souligne-t-il. "Nous y attendons une accélération des projets, à la fois dans le secteur résidentiel et commercial". Une aubaine pour les 411 entreprises spécialisées qui se partagent ce marché en pleine expansion. Dans le Bronx, l'une d'elles, OnForce Solar, a vu ainsi ses revenus tripler l'an dernier, et espère les doubler encore cette année, avec des effectifs qui suivent le même rythme, confie à l'AFP son PDG Charles Feit. OnForce Solar a reçu plusieurs millions en subventions. "Politiquement, on a le vent dans le dos", se réjouit Charles Feit, depuis ses vastes locaux, où plusieurs bureaux neufs sont en cours d'installation. David Sandbank, son président, également vice-président de l'Association des entreprises du solaire de New York (NYSEIA), est tout aussi optimiste, détaillant les crédits d'impôts qui aident au développement du solaire. "Il y a tellement de possibilités à New York", dit-il. A Manhattan, de telles installations peuvent être compliquées par des régulations strictes, "mais dans les autres arrondissements, il y a beaucoup de grands toits propices au solaire". "La NY-Sun Initiative a créé de la stabilité et de la longévité pour le solaire", se réjouit-il, soulignant que certaines entreprises spécialisées viennent même de Californie pour s'installer à New York. "Cela a complètement changé la structure de nos affaires", ajoute-t-il, parlant de 3.300 emplois créés. Selon lui, avec la baisse des prix des panneaux photovoltaïques, le solaire est d'autant plus prometteur que l'électricité coûte plus cher dans l'Etat de New York que dans la plupart des autres Etats américains. Jetro Cash and Carry espère économiser chaque année 40% de sa facture d'électricité soit quelque 250.000 dollars, confirme Bob Kline, directeur des ventes chez Ross Solar group, qui a réalisé l'installation. Et les projets abondent. M. Cuomo a récemment promis des aides financières aux écoles qui voudraient installer des panneaux solaires. mayorbloomberg 25/11/2013 L'ancien maire de New York Michael Bloomberg avait annoncé peu avant son départ que quelque 35.000 panneaux solaires seraient installés en 2015 sur 9 hectares à Fresh Kills, ancienne décharge de Staten Island en cours de transformation. Cette usine solaire sera la plus importante à New York, capable de produire 10 mégawatts d'électricité (vidéo ci-dessus). Ces projets new-yorkais interviennent dans un climat général de poussée du solaire aux Etats-Unis. Ce marché a crû de près de 30% entre 2012 et 2013. Cette année pour la première fois en 15 ans, les Etats-Unis pourraient dépasser l'Allemagne, leader mondial, en terme de nouvelles installations, affirme Cory Honeyman. "Nous sommes à un tournant décisif", estime-t-il. Le solaire ne représente aux Etats-Unis que 1% de la production d'énergie renouvelable, qui elle même ne représente que 12% de la production totale d'électricité, selon l'agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA). Sciences et avenir 22/2/2014
  17. Paris (AFP) - Le ralentissement du réchauffement climatique constaté depuis une quinzaine d'années est lié en partie à l'activité volcanique, assure une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience. Alors que les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent de croître, le rythme du réchauffement est de + 0,05°C par décennie depuis 1998, contre + 0,12°C en moyenne depuis 1951. Pour les climatologues du groupe d'experts du Giec, ce ralentissement ne remet pas en cause les projections à long terme, avec un thermomètre qui pourrait augmenter encore de jusqu'à 4,8°C d'ici la fin du siècle. Le ralentissement du réchauffement climatique constaté depuis une quinzaine d'années est lié en partie à l'activité volcanique, assure une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience. (c) Afp Mais les climato-sceptiques se sont saisis de ce phénomène pour remettre en cause les modèles climatiques, voire contester le rôle de l'homme dans le réchauffement. Selon une nouvelle étude basée sur des données satellitaires, un lien peut être établi entre la température à la surface du globe et une vingtaine d'éruptions volcaniques depuis l'an 2000. TOOHOTFORTV 24/7/2012 Le ralentissement du réchauffement depuis 1998 "a plusieurs causes" et "les éruptions volcaniques du début du XXIè siècle sont l'une d'elles", explique à l'AFP le co-auteur de l'étude, Ben Santer, climatologue du Lawrence Livermore National Laboratory en Californie. Ce phénomène a été noté après d'énormes éruptions comme celle du volcan Krakatoa en 1883 en Indonésie ou, référence la plus récente, en 1991 du Pinatubo aux Philippines. Cette dernière gigantesque irruption avait fait baisser la température moyenne à la surface de la planète de 0,5°C l'année suivante. Les cendres et dioxyde de soufre projetés dans la stratosphère lors d'une éruption se transforment en gouttelettes d'acide sulfurique, des aérosols qui reflètent une partie des rayons du soleil, entraînant une baisse provisoire des températures. LaChaineCASDEN 12/12/2012 L'impact des éruptions récentes, bien moindres, est plus difficile à évaluer. Mais selon les chercheurs, elles sont responsables jusqu'à 15% du décalage existant entre les températures attendues et celles enregistrées entre 1998 et 2012. "Il faut de meilleures observations des propriétés des aérosols volcaniques et une meilleure représentation de ce phénomène dans les simulations des modèles climatiques", écrivent les chercheurs. D'autres études récentes mettent en avant le rôle des océans dans la "pause" du réchauffement, avec une absorption accrue de chaleur en profondeur. En février, une étude de chercheurs australiens pointait du doigt l'augmentation sans précédent des alizés sur le Pacifique, entraînant la convergence de l'eau chaude vers l'intérieur de la mer et emprisonnant sous la surface de l'océan l'énergie dégagée par les gaz à effet de serre. Sciences et avenir 23/2/2014
  18. Bruxelles (AFP) - Tapis rouge et présence du Premier ministre sur le tarmac de l'aéroport de Bruxelles: la Belgique a réservé dimanche un accueil de stars à Hao Hao et Xing Hui, un couple de pandas géants prêté pour 15 ans par la Chine. "Nous sommes très honorés et fiers que la Chine ait accepté de prêter à la Belgique deux de ses trésors nationaux", a déclaré le chef du gouvernement belge, Elio Di Rupo. "Ils seront ici comme chez eux", a promis le chef du gouvernement belge, qui s'attend à ce que des centaines de milliers de visiteurs viennent admirer les deux ursidés dans leur nouvelle demeure, un espace reproduisant leur habitat naturel spécialement créé pour eux au sein du parc animalier Pairi Daiza, situé à une soixantaine de kilomètres de la capitale de l'Europe. Deux pandas géants, prêtés pour 15 ans à la Belgique par la Chine, sont arrivés dimanche à l'aéroport de Bruxelles, où ils ont été officiellement accueillis par le Premier ministre Elio Di Rupo. (c) Afp "Ils ont survolé mille montagnes et mille rivières pour arriver en Belgique", a relevé, lyrique, l'ambassadeur de Chine en Belgique, Liao Liqiang. Plus prosaïquement, Hao Hao, la femelle de quatre ans dont le nom signifie "Gentille", et Xing Hui ("Étoile scintillante"), un mâle du même âge, ont effectué un vol de 15 heures depuis Chengdu, dans la province chinoise du Sichuan (sud-ouest), à bord d'une avion cargo affrété par une compagnie de courrier express. L'avion, décoré de l'image des deux précieux animaux --ils sont chacun assurés pour une valeur d'un million de dollars-- a atterri sur le coup de midi sur le sol belge, sous un soleil d'hiver et par une température d'une dizaine de degrés. AFP 23/2/2014 Les pompiers de l'aéroport ont formé une grande arche liquide avec leurs lances à eau, sous lequel l'avion s'est glissé avant de s'immobiliser près de hangars, salué par les cris de joie d'une cinquantaine d'enfants d'une école voisine et observés par une centaine de journalistes, dont plusieurs équipes de la télévision chinoise. Après l'inspection des services vétérinaires et de la douane, les portes de l'avion cargo se sont enfin ouvertes, laissant apparaître deux cages surmontées de toits semblables à ceux couvrant les pagodes chinoises. Les deux pandas, qui pèsent chacun plus de 110 kg, paraissaient détendus, la femelle, Hao Hao, effectuant même quelques galipettes, tandis que Xing Hui restait plus placide. "Ils vont très bien. La femelle et le mâle ont été très calmes durant tout le trajet. Ils ont beaucoup mangé et dormi durant le transport", a expliqué le patron du parc, Eric Domb. Ils ont ensuite été transportés à bord de deux camions, escortés par des motards de la police, jusqu'à Pairi Daiza. Ils y sont arrivés deux heures plus tard et ont été accueillis par quelque 2.000 personnes, qui n'ont, comme prévu, pas pu les apercevoir. Le parc avait en effet prévenu qu'il faudrait attendre la fin de leur mise en quarantaine, en principe le 5 avril, pour les admirer. Pairi Daiza, une société privée qui a vu son action bondir en Bourse depuis l'annonce du prêt, a investi quelque 8 à 10 millions d'euros pour la construction d'installations ultramodernes au sein de son "jardin chinois", avec un espace dédié de 5.300 m2, un temple bouddhiste, des milliers de plants de thé, deux enclos et deux chambre intérieures. Sans oublier les plants de bambou chinois, nourriture préférée des pandas. SIPAMEDIA 23/2/2014 Le parc devra également payer un "loyer" annuel d'environ un million de dollars aux autorités chinoises, qui ont fait de ces animaux à l'énorme capital de sympathie leurs ambassadeurs de charme. Créateur du parc il y a 20 ans, Eric Domb, à qui il a été reproché en Flandre d'avoir brûlé la politesse au zoo d'Anvers, le plus vieux et le plus réputé du pays, a souhaité faire taire ces critiques en s'adressant d'abord en néerlandais à ses deux nouvelles vedettes. "Gentille" et "Étoile scintillante" sont ici pour nous faire des petits", a-t-il ensuite expliqué. "Si nous avons la chance d'en avoir, nous pourrons les garder pendant quatre ans avant de les envoyer en Chine", a ajouté le patron de Pairi Daiza. Les pandas géants constituent une espèce en danger: il ne reste plus que 1.600 individus à l'état sauvage en Chine et 300 en captivité à travers le monde. Sciences et avenir 23/2/2014
  19. Près de 2 millions d’espèces sont décrites dans le monde, mais nous sommes très loin d’une connaissance exhaustive. En effet, d’après une étude menée en 2011 par des chercheurs américains, anglais et canadiens, 86% des espèces terrestres et 91% des espèces marines seraient encore à répertorier. Un gigantesque défi pour la connaissance du vivant, mais aussi pour sa préservation. sciencesetavenir 21/2/2014 Pour répondre à cet impératif, mais aussi parce qu’il est du devoir de l’Etat de dresser un inventaire complet du patrimoine naturel (art. L411-5), le Muséum national d’Histoire naturelle a lancé, dès 2003, l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Cela, afin de référencer le plus d’espèces animales et végétales actuellement présentes en France, et de diffuser au maximum ces résultats. Ingénieur de recherche à l’INRA à Rennes, Olivier Lorvelec revient sur l’inégale répartition entre les espèces bien connues et celles qui échappent encore à notre connaissance. Et nous explique comment les spécialistes ont pu évaluer le nombre d’espèces restant à découvrir. Sciences et avenir 23/2/2014
  20. Les rapports montent que la mafia de l'ivoire est devenue hors de contrôle à Odisha en Inde du Nord. Quatre éléphants (Elephas maximus indicus) ont été tués la semaine dernière dans une des populations vitales mais fragiles de l'Inde. Ils sont abattus et leur tête est coupée, de sorte que, plus loin, leurs défenses entières peuvent être retirées rapidement. Spoiler: Photo Elephant Family mise sous spoiler (caché), celle-ci pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes et notamment des jeunes lecteurs. Quatre peut ne pas sembler beaucoup, mais en s'en prenant aux mâles de cette population c'est une condamnation à mort pour les éléphants d'Odisha, ils ne peuvent pas se reproduire sans eux et chaque individu perdu est le compte à rebours de leur extermination. A ce propos, sachez que chez l'éléphant d'Asie, plus petit que son cousin africain, seul les mâles possèdent des défenses, celle-ci étant absentes chez les femelles... Comme vous le montre la vidéo ci-dessous. WildFilmsIndia 29/3/2013 Les braconniers adoptent de nouvelles techniques - l'utilisation des téléphones intelligents pour le support de GPS pour l'équipement de leurs véhicules et utilisent des armes de pointe pour tuer. La sophistication et l'efficacité sont terrifiantes ! - Nous devons assurer le financement de nos équipes anti-braconnage. Ils agissent comme nos yeux et nos oreilles, sur le terrain, là où c'est le plus important - ils sont les gardiens d'éléphants. - Nous avons besoin de former et d'équiper plus de gardes pour faire appliquer la loi contre ces criminels hautement organisés. Pour y arriver Elephant Family a besoin de notre soutien continu afin d'assurer l'avenir des éléphants d'Asie avant de les perdre à jamais. On peut faire un don une seule fois, décider de ou faire un don régulier. On a la possibilité de faire ses dons via PAYPAL. Elephant Familytravaille avec la Wildlife Protection Society of India (WPSI), dans le Kerala. L'organisation a financé des systèmes de communication pour les unités anti-braconnage, ainsi que la formation des gardes sur les dernières méthodes utilisées par les braconniers. En réponse à des incidents de braconnage dans le parc national Simlipal, Orissa, Elephant Family a lancé une campagne de sensibilisation en partenariat avec WPSI et a contribué à créer 100 comités villageois pour devenir les yeux et les oreilles de la forêt, des rapports de braconnage ou activité illégale, permettant ainsi au Département des forêts d'intervenir rapidement. Elephant Family est aussi membre actif de Species Survival Network (SSN). C'est une coalition de conservation internationale, fédérant des organisations de protection de l'environnement et des animaux, pour l'amélioration et l'application stricte de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES) sauvages menacées d'extinction. Suivez Elephant Family sur Facebook et Twitter et inscrivez-vous à sa lettre d'informations (News)pour être informé(e) des dernières mises à jour sur l'association : événements, et des collectes de fonds... Les éléphants pleurent... Suivre la migration annuelle des troupeaux d'éléphants d'Asie en Inde, et un aperçu des mesures prises pour permettre aux animaux de rester en liberté. Ember121Scorpio 31/10/2010 Lire aussi : La dynastie d'Ivoire: Un rapport sur ​​l'explosion de la demande pour les éléphants et l'ivoire dans le sud de la Chine (pdf) Cette vidéo met à l'honneur Joyraj, un vieil éléphant de 72 ans. Il est la fierté du parc national de Kaziranga, dans l'Assam. Il est suivi quotidiennement par une équipe de vétérinaires pour l'aider à surmonter sa faiblesse due à l'âge... NDTV 10/8/2013 ----->J'ai été alertée de la situation par un message sur ma page Facebook. Elephant Family 22/2/2014
  21. Les animaux de l'Arctique sont aujourd'hui menacés par de nouveaux pathogènes qui se mettent à voyager du sud vers le nord, et inversement. Un phénomène qui serait dû à la fonte accélérée des glaces arctiques d'après les scientifiques. C'est une nouvelle conséquence inattendue du réchauffement climatique et de la fonte des glaces. Si ces phénomènes menacent de nombreux animaux, les exposant à des conditions auxquelles ils ne sont pas adaptés, d'autres espèces en profitent. C'est le cas des bactéries et autres agents pathogènes, d'après les scientifiques. par Gentside17/2/2014 En effet, en Arctique, les animaux sont désormais exposés à des maladies auxquels ils n'avaient jamais fait face auparavant. "Avec le changement climatique, nous réalisons qu'il existe une possibilité sans précédent pour que des agents pathogènes se déplacent vers de nouveaux environnements et y provoquent des maladies", a expliqué à la presse Michael Grigg, parasitologue à l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses. Et cette perspective aurait déjà commencé à s'exprimer à travers plusieurs exemples. Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert chez des baleines blanches ou bélugas le Toxoplasmose gondii, du jamais vu. Ce parasite est responsable de la toxoplasmose et est, entre autres, retrouvé chez le chat. Aujourd'hui, le parasite infecterait jusqu'à 10% de la population de bélugas se trouvant dans la mer de Beaufort dans le nord du Canada, selon une étude de l'Université de Colombie-Britannique (UBC). "Cette découverte il y a quelques années, a déclenché une alerte sanitaire chez les populations Inuits qui traditionnellement se nourrissent de la viande de ces baleines", a expliqué Michael Grigg repris par l'AFP. La toxoplasmose est la principale cause de cécité infectieuse chez les humains et peut être mortelle pour les fœtus ainsi que les personnes et animaux dont le système immunitaire est affaibli. Le parasite se propage surtout par la consommation de viande insuffisamment cuite ou de l'eau qui a été en contact avec des sols contaminés. Toutefois, ce parasite n'est pas le seul à avoir fait son apparition. Une nouvelle souche du Sarcocystis appelée pinnipedi a aussi émergé et provoqué une mortalité étendue chez des phoques gris et d'autres mammifères de l’Arctique, de l'Alaska et ce jusque dans le sud de la Colombie Britannique au Canada. "Il s'agit d'un nouvel agent pathogène qui est endémique dans l'Arctique et qui a tué 406 phoques gris, pourtant en bonne condition physique, dans l'Atlantique Nord en 2012", a précisé Michael Grigg indiquant que ce parasite lui, est inoffensif pour les humains. Pour le scientifique, il s'agit du premier exemple de parasite venu du Nord et migrant vers le Sud. Un schéma qui pourrait rappeler, selon lui, la peste noire en Europe au Moyen-Age qui a décimé un tiers de la population qui n'avait jamais été exposée à ce pathogène. Comment ces pathogènes sont-ils arrivés là ? Grâce au dégel des glaces dans lesquels ils étaient piégés, expliquent les scientifiques. C'est le cas du Sarcocystis qui était jusque là séquestrées dans les glaces avant d'être libérés. En 2012, un rapport du Scientific American estimait que des espèces indénombrables de parasites et bactéries étaient piégés dans les glaces, certains depuis plus de 700.000 ans. "La glace est une énorme barrière écologique pour les agents pathogènes et avec l'augmentation des températures dans l'Arctique ils peuvent survivre et accéder à de nouveaux hôtes vulnérables qui n'ont pas développé d'immunité contre ces microbes et parasites faute d'y avoir été exposés auparavant", a expliqué le parasitologue lors de la conférence annuelle de la Société américaine pour le progrès de la science (AAAS). par soleil(fly)levant32bis 24/8/2013 Ces dernières années, l'Arctique a perdu environ 75% de ses glaces pérennes. Un changement majeur qui impacte forcément la vie des organismes qui y vivent. Aussi, "les mammifères marins peuvent agir comme de bonnes sentinelles de l'écosystème dans l'Arctique où ils dépendent de la glace pour survivre et répondent ainsi au changement climatique en changeant de lieux où ils s'alimentent", a relevé Sue Moore, une biologiste océanographe de la NOAA. "Ils émettent des signaux et nous devons en améliorer notre interprétation", a-t-elle jugé. "Nous savons très peu de choses quant à la capacité des végétaux, des animaux et des humains à répondre au rythme incroyablement rapide du changement climatique", a ajouté de son côté Christopher Field de l'Université de Stanford. Selon lui, le rythme actuel est d'une rapidité sans commune mesure avec celle du précédent grand changement climatique, le refroidissement de la planète il y a plus de 50 millions d'années. Maxisciences 17/2/2014
  22. Ils doivent se remettre prochainement autour de la table pour discuter à la fois de l'avenir de l'ours des Pyrénées, espèce protégée, et de celle du pastoralisme dans le massif. Mais les points de vue semblent figés. par francetv info 20/2/2014 Les ours ne subsistent plus en France que dans les Pyrénées, où ils menaçaient de totalement disparaître dans les années 90. Avec les lâchers commencés en 1996, ils sont aujourd'hui une vingtaine. Les derniers lâchers d'ours, qui remontent à 2005 et 2006, avaient suscité une forte mobilisation des opposants, qui accusent l'animal de fragiliser encore davantage le pastoralisme de montagne, à cause notamment des dégâts causés aux troupeaux. Les pro et anti-ours doivent se remettre prochainement autour de la table pour discuter à la fois de l'avenir de l'ours des Pyrénées, espèce protégée, et de celle du pastoralisme dans le massif. Le rapport sur l'ours commandé en mai dernier au Museum national d'histoire naturelle de Paris doit être rendu public d'ici quelques jours. Selon des indiscrétions, il préconise de lâcher plusieurs femelles dans le massif des Pyrénées. France TV info 20/2/2014
  23. Mais seulement, voilà : ces rongeurs sont tellement portés sur "la chose" qu'ils en meurent. En 2013, des antechinus cousins (genre de marsupial qui ne vit qu'en Australie) avaient déjà fait l'actualité : des chercheurs avaient remarqué que les mâles mourraient massivement à la fin de la saison d'accouplement, rapporte The Guardian(en anglais), jeudi 20 février. "Pendant cette période, leur activité sexuelle est tel que leur corps se désintègre en raison du stress", écrit le quotidien britannique. Les scientifiques ont ainsi demandé à ce que l'antechinus à queue noire (en anglais) l'une des trois nouvelles espèces identifiées, soit inscrit dans la liste des espèces menacées, raconte le journal de biologie Zootaxa (en anglais). Un marsupial du Queensland (Australie). (NICOLAS-ALAIN PETIT / BIOSPHOTO / AFP) La découverte de trois nouvelles espèces par des scientifiques du Queensland est exceptionnelle, a expliqué le docteur Andrew Baker, meneur de ces travaux. Et pour cause : "On ne trouve en général que deux nouvelles espèces chaque année à travers le monde. Alors trois nouvelles espèces d'un coup, rien que dans le sud-est du Queensland..." L'antechinus à queue noire est pensé vivre en haute altitude, dans les zones humides du le parc national de Springbrook. Photo: Gary Cranitch / Queensland Museum Pour Andrew Baker, "il est extrêmement probable" que ces nouvelles espèces se comportent de la même manière que leur cousin de la région découvert plus tôt. C'est-à-dire qu'ils auraient le même système de reproduction, dit "big bang" ou de sémelparité. En d'autres termes, ils se reproduisent jusqu'à ce que mort s'en suive. Les marsupiaux passent d'un partenaire à l'autre pour des séances qui peuvent durer jusqu'à 14 heures, poursuit The Guardian. "A la fin de la saison des amours, des mâles qui se désintègrent physiquement courent frénétiquement à la recherche d'une ultime opportunité d'accouplement", expliquait en 2013 Diana Fisher, de l'université du Queensland, à National Geographic. De récentes recherches citées par The Guardian indiquent que cette attitude participe d'une stratégie d'évolution : "Ces antechinus qui font le plus l'amour sont ceux qui ont le plus de progénitures. La copulation compétitive, même jusqu'à la mort, était un moyen d'assurer la pérennité des gênes de ces mâles", explique le quotidien. Francetv info 20/2/2014
  24. Deux hommes ont été interpellés, mercredi 20 février au large de la Martinique, dans le cadre d'une saisie record de lambis, un mollusque protégé. Les 1 852 kilos de coquillages ont été interceptés sur un bateau naviguant au large des côtes de l'île. Deux tonnes de ce coquillage protégé ont été saisies, le 19 février 2014, au large de la Martinique. (ANTOINE LORGNIER / ONLY FRANCE / AFP) Dérouté par l'hélicoptère des gardes-côtes vers le port de Cosmi, à Trinité, dans l'est de la Martinique, le bateau a pu être contrôlé et la saisie effectuée. Il s'agit d'une "saisie record" selon Olivier Mornet, directeur de la Mer en Martinique. La majorité des lambis saisis pesaient "moins de 250 grammes", le poids réglementaire pour autoriser leur pêche et leur commercialisation. AtlantisTVGuadeloupe 6/10/2012 L'opération, coordonnée entre la Direction régionale des gardes-côtes de la douane et la Direction de la mer, a mobilisé "quatre équipes terrestres ainsi que l'hélicoptère des douanes" et est l'aboutissement de plusieurs mois d'enquête. Les deux suspects interpellés sont "le patron de pêche et l'importateur, qui est le donneur d'ordre et a reconnu les faits", selon Olivier Mornet. Université des Antilles et de la Guyane 2/12/2010 FranceTv info 21/2/2014
  25. C'est ce qu'indique un sondage publié samedi, jour de mobilisation des opposants à ce projet. Le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL) n'emballe pas l'opinion. Alors que les opposants à ce projet organisent samedi 22 février une manifestation à Nantes (Loire-Atlantique), un sondage Ifop indique qu'une majorité de Français se déclare contre la construction de cet aéroport. Des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes défilent près de Nantes (Loire-Atlantique), le 6 septembre 2013. (ALAIN LE BOT / PHOTONONSTOP / AFP) Cette étude a été réalisée pour le compte d'Agir pour l'environnement, d'Attac et de l'Acipa (association locale) et a consisté en une seule question : - "en considérant les incidences économiques, écologiques et climatiques d'un tel projet, estimez-vous que la construction du nouvel aéroport Notre-Dames-des-Landes doit être maintenue ou non ?". Si 20% ont répondu ne pas savoir, 8% ont dit "oui certainement", 16% "oui probablement", tandis que 21% ont dit "non probablement pas" et 35% "non certainement pas". Commentant le résultat du sondage, le porte-parole de l'Acipa, a appelé le gouvernement "à entendre l'opposition qui s'exprime depuis plusieurs années à l'encontre de ce projet et à l'abandonner définitivement". Agir pour l'environnement, relève pour sa part qu'à "l'inutilité intrinsèque d'un tel projet, s'ajoute une véritable impopularité". La publication de cette étude intervient alors que les anti-NNDL organisent samedi une démonstration de force dans les rues de Nantes. Plusieurs milliers de personnes sont attendues en début d'après-midi : des associations comme l'Acipa, agriculteurs proches de la confédération paysanne, mais aussi des personnalités politiques et des militants anti-capitalistes. Parmi les personnalités politiques annoncées, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, plusieurs personnalités d'Europe Ecologie - Les Verts parmi lesquelles José Bové, Eva Joly, mais aussi, à titre personnel, Christian Troadec, le maire DVG de Carhaix (Finistère) et leader des Bonnets rouges. Les autorités semblent en tout cas redouter des débordements. La préfecture de Loire-Atlantique a en effet imposé vendredi une modification du tracé du défilé : l'hypercentre commerçant de la ville sera interdit aux manifestants. Le sondage a été réalisé du 12 au 14 février selon la méthode des quotas, auprès de 1 011 personnes âgées d'au moins 18 ans. FRANCETV INFO 222/2014
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