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BelleMuezza

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  1. Au Salon de l’agriculture, la grande école européenne de formation des ingénieurs du vivant défend la production de fruits, légumes, œufs et même viande au sein des villes. AgroParisTech présente jusqu’au 2 mars au Salon de l’agriculture (Pavillon 4, allée C, stand 134), une série d’animation autour du thème «Agriculture urbaine et société». Le sujet peut paraître décalé dans le cadre de «la plus grande ferme de France», événement tout à la gloire de la ruralité. Un exemple de rizière urbaine pensée par le Laboratoire Urbain d'Agriculture (LUA) Pasona Urban Farm / Kono Design Pourtant, les projets d’agriculture urbaine se multiplient, notamment en France. AgroParisTech organise donc des jeux pour grands et petits, présente des réalisations, diffuse des films et organise des débats sur des thèmes comme «quels potagers pour Paris?», ou encore «agricultures urbaines, utopie ou réalités?». Une occasion de découvrir les différentes formes que recouvre le retour pas si surréaliste que cela du paysan de Paris. pretapousser 15/10/2013 Les jardins partagés constituent la forme la plus répandue d’agriculture urbaine. Un réseau national de ces espaces existe depuis 1997. Il fédère toutes les initiatives de quartiers. Car l’esprit du jardin partagé est de créer du lien social avant de produire fruits et légumes. Cette initiative prend en partie ses racines sur les jardins ouvriers nés à la fin du XIXème siècle. AgroParisTech a quelque légitimité à s’emparer du sujet bien qu’elle forme des ingénieurs destinés à travailler dans le monde agricole. Jardins collectifs L’école organise régulièrement des débats sur la question. Mais surtout, elle exploite depuis cinq ans un jardin situé sur ses toits. La production de tomates, plantes aromatiques mais aussi légumes locaux oubliés comme la courgette jaune d’Orgeval ou le chou d’Aubervilliers est revendue à un restaurant de ce quartier du 5ème arrondissement de Paris. Le jardin est géré par une association, les «Topagers» dont le but est de diffuser les techniques et bonnes pratiques qui permettent d’engranger les bonnes récoltes. Un exemple de design pensé par le LUA Plus avant-gardiste, le laboratoire urbain d’agriculture (LUA ) explore toutes les solutions architecturales, urbanistiques, techniques et agronomiques qui permettent de faire entrer l’agriculture dans la ville. En utilisant toutes les possibilités de nouveaux matériaux plus résistants, plus transparents, mais aussi plus léger, ses ingénieurs proposent du jardin potager jusqu’aux fermes entières aptes à coloniser les terrasses, balcons, toits des centres urbains. On vous conseille de flâner sur les projets de fermes qui mûrissent actuellement dans les villes françaises. Reste que le poids du substrat est souvent rédhibitoire. La terre, c’est lourd: pas sûr que beaucoup de bâtiments puissent supporter cette surcharge. La solution : l’agriculture hors-sol. On en trouve un bon exemple depuis deux ans à Paris, avec le Up-cycle de Cédric Péchard. Cet ingénieur agricole a eu l’idée d’utiliser un container pour y faire pousser des pleurotes dans un substrat composé en majorité de… marc de café. Exemple de concept de ferme verticale. Crédit : Vertical Farm La source est inépuisable. A Paris, chaque bistrot en produit quatre tonnes par an. Avec ce terreau ensaché et semé du mycélium de pleurotes, Up-cycle produit 5 tonnes de champignon par an pour un seul container. Avec 10 containers, c’est la production d’une ferme! Cédric Péchard va encore plus loin. Il propose désormais aux particuliers des kits permettant de faire pousser chez soi des pleurotes avec son propre marc de café… Le stade ultime, c’est l’hydroponie. Plus besoin de sol, les plantes reçoivent directement et en atmosphère contrôlée, la lumière, les nutriments et l’eau qui lui est nécessaire. Avantage : l’agriculteur n’est plus dépendant ni de la météo, ni des saisons. Inconvénient, cela demande de l’énergie. Cela n’arrête pas les promoteurs américains, au premier rang desquels, on trouve Dickson Despommier de l’Université de Colombia, père du concept de ferme verticale. Quand les architectes s’emparent de l’idée, cela donne des réalisations complètement folles, parmi lesquelles, celles de l’architecte belge Vincent Callebaut pour la ville de New York. La ville vivrière Au bout du raisonnement, une utopie : la ville qui se nourrit elle-même. Est-ce possible ? A priori non: il manque de place et l’air est pollué. Pourtant, la foire à idée est vraiment ouverte et quand la mairie de Paris ouvre en 2013 un appel à projet, cela donne 30 propositions de futurs «agriculteurs» bien décidé à exploiter le moindre espace de liberté. Chiche ? Sciences et avenir 21/2/2014
  2. Paris (AFP) - Vitrine d'une modernité triomphante, le Salon international de l'agriculture de Paris promeut un secteur industrialisé, porté par la technologie et la mécanisation. Mais 80% de la production agricole mondiale reste assurée par les exploitations familiales.. Si les deux modèles coexistent, ils risquent de cohabiter de plus en plus difficilement à l'avenir, en concurrence l'un et l'autre pour la terre et l'eau, comme sur les coûts de production. Vitrine d'une modernité triomphante, le Salon international de l'agriculture de Paris promeut un secteur industrialisé, porté par la technologie et la mécanisation. Mais 80% de la production agricole mondiale reste assurée par les exploitations familiales. (c) Afp Pour la première fois la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation, née après-guerre sur un schéma productiviste motivé par l'urgence, a consacré 2014 l'année de l'agriculture familiale : une façon de la "remettre au centre des politiques agricoles" et d'attirer l'attention sur sa "contribution significative à l'éradication de la faim et de la pauvreté" annonce-t-elle. Pour l'agronome Marc Dufumier, professeur émérite à AgroParisTech, l'agriculture paysanne fixe justement la main d’œuvre sur ses terres quand la mécanisation a tendance à vider les campagnes - "quand le chômage rural s'installe, c'est direct le bidonville" résume-t-il. Or, "les Etats n'ont pas assez investi dans l'agriculture ces dernières décennies et les paysans étaient trop pauvres pour le faire", regrette-t-il. D'autant que "nos exportations leur causent du tort: entre le riz de Madagascar et celui de Camargue ou de Louisiane, il y a 200 fois plus de travail agricole" note-t-il. Comment lutter ? A la place, "les dirigeants ont fait appel aux capitaux étrangers qui vont chercher avant tout le retour sur investissement" fustige M. Dufumier. "La FAO se réveille un peu tard", confie aussi Ward Enseeuw, chercheur du Centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) à Pretoria, qui évoque une forme de neutralité bienveillante, à la FAO comme à la Banque mondiale, envers les grands investisseurs. "Même si, dans sa grande majorité, l'agriculture en Afrique reste familiale, en Afrique du Sud et ses voisins, comme le Mozambique, le Zimbabwe ou la Zambie, le modèle est en train de changer", constate-t-il. "Les plus petites exploitations vont vers des marchés de niche, du bio, des productions fragiles comme le raisin et certains fruits. Et les plus grandes contractualisent leur production auprès de grands groupes". Ce qui signifie que le statut de l'exploitant change: "l'agriculteur devient salarié sur sa propre terre, ou un rentier qui ne travaille même plus sur l'exploitation". Ce modèle, explique-t-il, devenu fréquent en Afrique du Sud qui héberge de nombreux fonds d'investissements, des instruments financiers sophistiqués, un marché à terme, des assurances... se rencontre désormais ailleurs, en Afrique australe et de l'est. M. Anseeuw étudie le développement de ces "entreprises inclusives: comment des acteurs dominants peuvent intégrer les petites productions", surtout dans les fruits et légumes, ou la canne à sucre - des secteurs gourmands en main d'oeuvre que les grands investisseurs préfèrent sous-traiter. Ce nouveau paradigme permettrait alors de soutenir les deux types d'agriculture, indique-t-il. Tout en promouvant aussi des "filières fermées", de la production à la transformation entièrement gérées par des investisseurs extérieurs. Le chercheur en cite des exemples dans le secteur des céréales et celui de la brasserie (le groupe d'origine sud-africaine SABMiller est numéro 2 mondial). Ou encore Zambeef: le géant zambien du bœuf qui gère tout, des pâtures aux plats préparés. "La juxtaposition des exploitations familiales et industrielles devient très compliquée. Le petit agriculteur n'a pas beaucoup de place, ou alors subordonnée, avec des marges de manœuvre étroites". Et cette forme-là d'agriculture emploie très peu de main d’œuvre: sept personnes par exploitation, contre plusieurs centaines auparavant sur une ferme moyenne de 2.000 hectares. "Ce n'est pas encore le modèle dominant, mais c'est en cours", prévient Ward Anseuuw. Le Brésil a réussi sous la présidence de Lula à développer l'agriculture familiale simultanément à l'agrobusiness triomphant, avance en revanche Paolo Groppo, spécialiste du développement rural à la FAO et du Brésil qu'il connaît bien. "L'énorme fossé qui existait avant 2001 entre les deux a été réduit". Le pays a pris conscience de l'urgence à maintenir un emploi rural qui rend aussi d'autres services à la société, de gestion des territoires et protection de l'environnement. "C'est un long chemin, conclut-il. Mais les révolutions ne se font pas en un jour". Sciences et avenir 20/2/2014
  3. Strasbourg (AFP) - Le centre de protection de la faune sauvage Athenas de Lons-le-Saunier a fait état jeudi de la mort d'un lynx victime du braconnage dans le département du Jura, qui abrite la quasi totalité de la population française du félin. L'animal a été tué d'une balle qui lui a traversé le thorax, a-t-on indiqué. La dépouille du prédateur, une femelle adulte de plus de trois ans, a été découverte le 27 janvier par un promeneur en contrebas d'une falaise à Granges-de-Ladoye. Son corps avait semble-t-il été jeté du haut d'un belvédère à proximité. Le centre de protection de la faune sauvage Athenas de Lons-le-Saunier a fait état jeudi de la mort d'un lynx victime du braconnage dans le département du Jura, qui abrite la quasi totalité de la population française du félin. (c) Afp "C'était une femelle qui s'était reproduite l'an dernier. Elle avait avec elle deux jeunes non émancipés", a précisé à l'AFP Gilles Moyne, responsable au centre Athenas, qui a dénoncé un nouvel acte de braconnage. "Le lynx est une espèce protégée par la Convention de Berne et la réglementation française, sa destruction constitue un délit", a-t-il rappelé. F ab fotojura 18/6/2010 Le centre de protection affirme que ce cas représente "la partie visible du braconnage". "Il y a de façon récurrente des individus qui disparaissent. C'est un phénomène qui nous inquiète", a ajouté M. Moyne. Deux cas avec de "fortes présomptions de braconnage" ont été recensés dans le département en 2013. Le centre d'alerte a lancé un appel à témoins et n'exclut aucune piste. "Certains supportent mal la concurrence avec un grand prédateur. Il y a aussi des éleveurs qui pourraient avoir subi des dégâts" sur leur bétail, a expliqué son responsable. ecranlocal 17/10/2009 Une enquête a été ouverte et confiée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le Jura abrite la quasi totalité de la population française de lynx, soit une quarantaine d'individus. Ces derniers sont issus d'une population reconstituée en Suisse après la réintroduction du félin dans la confédération helvétique dans les années 1970. Guillaume FRANCOIS 15/10/2013 ----->Cela pourrait être aussi une victime colatérale d'une partie de chasse ? RIP pour ce fabuleux animal qu'est le lynx. Du fait de sa position dans la hiérarchie des prédateurs, il contribue largement à la santé du milieu dans lequel il vit ! Sciences et avenir 20/2/2014
  4. Le varan crocodile s'installe à Pierrelatte (Drôme) ->Le plus grand des lézards 2 varans crocodiles, des reptiles rarement vus dans les parcs zoologiques européens, emménagent à partir du 5 mars dans un terrarium de Pierrelatte. C'est le plus grand des lézards. Varanus salvadorii- ou varan crocodile - se caractérise notamment par son immense queue, deux fois plus longue que le reste de son corps. L'imposant appendice l'aide à grimper aux arbres, et lui sert de balancier quand l'animal saute de branche en branche. Un "coup de main" qui vaut au varan d'être surnommé le crocodile des arbres. Varanus salvadorii au zoo de Madrid, Espagne. Photo Drow_male GFDL CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0 Cet animal est rarement présenté dans les parcs zoologiques européens. Mais à partir du 5 mars 2014, un couple va prendre possession de son nouveau terrarium à la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte (Drôme). Ce mâle et cette femelle ont trois ans. Ils proviennent tous deux d’un élevage espagnol. À ce jour, le mâle mesure presque deux mètres, et la femelle, plus petite, mesure un mètre vingt. Comme tous les crocodiles, ils grandiront toute leur vie ; le mâle pourrait atteindre plus de trois mètres de long. Dans la nature il est le premier prédateur de Nouvelle-Guinée, se nourrissant d'oiseaux, d'œufs, de petits animaux et de charognes. Il existe également des rapports d'habitants autochtones de la région rapportant qu'ils peuvent attraper des porcs, des chevreuils et des chiens de chasse. Ils emmèneraient leur proie dans la canopée pour la consommer. Son seul concurrent en Nouvelle-Guinée est le chien chanteur. Les spécimens en captivité se nourrissent de poissons, de grenouilles, de rongeurs, de poulets et d'aliments pour chiens. V. salvadorii est actuellement protégé en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) Annexe II, mais n'est pas répertorié dans la loi sur les espèces menacées d'extinction. Il est pourtant menacé par la déforestation et le braconnage Sciences et avenir 20/2/2014 - Wikipedia
  5. D'énormes quantités d’hélium datant de centaines de millions d’année sont relarguées par les nombreux geysers du parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis. Panaches de vapeur s'élevant des geysers de Yellostone. Ken McGee, U.S. Geological Survey Le parc de Yellowstone est célèbre pour son supervolcan mais aussi pour ses phénomènes géothermiques ; il contient deux tiers des geysers de la planète et de nombreuses sources chaudes. Ces structures crachent dans l’atmosphère d’importantes quantités d’hélium, des scientifiques de l’US Geological Survey révèlent dans la revue Nature son origine. Prélèvement de gaz sur une source d'eau chaude. J. Lowenstern, U.S. Geological Survey. Une grande partie de l’hélium émis est un isotope (4He) produit par la désintégration radioactive d’autres éléments dans la croûte terrestre. Les scientifiques ont mesuré le taux d’émission de l’hélium 4 et démontrent qu’il est produit en trop grande quantité pour n’être généré que par l’activité immédiate de la croûte terrestre. Leurs résultats suggèrent que cet hélium a été stocké pendant des centaines de millions d'années, et les auteurs estiment que les émissions récentes sont induites par l'activité volcanique de Yellowstone. Un phénomène qui se produit tout de même depuis deux millions d’années ! En apprendre davantage sur la façon dont l'hélium est stocké et libéré par la croûte est utile car l'hélium est un traceur important dans le domaine des sciences de la Terre, il est utilisé pour la datation des eaux souterraines et mesurer la dérive des continents. Cela dit, les geysers les geysers du parc national de Yellowstone, outre ses sources chaudes, fumerolles et autres caractéristiques hydrothermales éjectent une collection de gaz venant du plus profond de la Terre : dioxyde de carbone, méthane, néon, argon et hélium puisque c'est le sujet de ce message. Infographie sur Yellowstone et son supervolcan En principe, l'hélium provient de bulles de roches volcaniques qui animent l'activité hydrothermale , mais à Yellowstone, il provient, paraît-il, des profondeurs, là où il a été stocké depuis des centaines de millions d'années. A savoir : L'hélium est le deuxième élément le plus abondant dans l'univers, il est formé par la fusion nucléaire d'atomes d'hydrogène, un processus qui alimente également les étoiles, mais c'est assez rare sur Terre. Hélium sur Terre peut être trouvé sous deux formes principales : Presque tout est sous la forme d'hélium-4 (ainsi nommé parce qu'il a deux protons et deux neutrons ), qui peut être produit lors de la désintégration radioactive des éléments lourds comme l'uranium. Une petite fraction (environ un sur un million) sous forme d'hélium-3 (deux protons et un neutron), dont la plupart est présente sur terre depuis la formation de la planète et est un vestige de la matière qui est à son origine. Pietro Pecco 21/3/2011 Le rapport de l'hélium-3 à l'hélium- 4, bien que variant légèrement, les scientifiques peut, grâce à cette différence, déterminer la source approximative de laquelle l'hélium provient. L'Uranium et autres éléments lourds sont plus incompatibles avec les minéraux trouvés dans le manteau de la Terre, de sorte que ces éléments filtrent jusqu'à la croûte, où leur décomposition produit de l'hélium-4. Les matériaux du manteau, qui contiennent moins de ces éléments radioactifs lourds, ne produisent pas autant d'hélium-4 , de sorte que le hélium présent est la plupart du temps sous la forme de d'hélium-3. Le système hydrothermal dans le parc national de Yellowstone a une quantité relativement élevée de l'hélium-3 , et les scientifiques considèrent que cela est la preuve que l'hélium éjecté du parc de Yellowstone provient du manteau profond par un chemin relativement direct. Il semble, toutefois, que l' hélium-4 a un parcours plus complexe vers la surface. Des chercheurs de l'USGS recueillent des échantillons de gaz à Yellowstone depuis une décennie et effectuent des analyses isotopiques de l' hélium, du dioxyde de carbone et d'autres gaz. La quantité d'hélium-4 qui est émise dans Yellowstone, dépasse largement la quantité qu'ils s'attendaient à trouver. Et, selon les chercheurs, la plupart de cet a au moins des centaines de millions, peut-être même des milliards d'années ! Selon les scientifiques, cette découverte pourrait avoir des répercussions importantes. En effet, l'hélium et autres gaz nobles servent à estimer, par exemple, la "résidence" des eaux souterraines. Ils pensent que plus il y a d'helium-4 dans l'eau, plus l'eau est proche ou est restée près des rochers qui l'entourent. La totalité de l'article ICI (en anglais). Sciences et avenir 19/2/2014 - Smithsonian - LiveScience
  6. Amborella trichopoda. Le séquençage de son génome permet de placer cette plante arbustive de Nouvelle-Calédonie très haut dans l'arbre évolutif. Des fleurs bizarres, une morphologie bancroche: pas de doute, Amborella trichopoda est l'ornithorynque des fleurs ! Comme le célèbre pondeur d'œuf est l'ancêtre des mammifères, l'arbuste néo-calédonien est l'aïeul des plantes à fleurs (angiospermes). L'arbuste est désormais cultivé sous serre en Nouvelle-Calédonie. DR Le séquençage de son génome vient d'en apporter la preuve. Sa position dans l'arbre évolutif (voir l'infographie ci-dessous) en fait un témoin de choix de ce que Darwin dénonçait comme un "abominable mystère": l'émergence et l'immense succès des angiospermes. Infographie Sciences et Avenir Amborella est une plante arbustive endémique des sous-bois de la forêt dense et humide du centre de la Nouvelle-Calédonie. Ses particularités ont alerté les botanistes dès le début du XXe siècle. "Des fleurs très rudimentaires différenciées mâles et femelles, des vaisseaux conducteurs de sève imparfaits : ces caractères trahissent une plante archaïque qui aurait pu être présente sur Terre peu de temps après l'émergence des plantes à fleurs il y a environ 140 millions d'années", expose Alexandre de Kochko, responsable du Laboratoire évolution et dynamique des génomes à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). UMR DIADE 9/1/2013 Pour parvenir jusqu'à nous à travers de multiples évolutions, la plante a réussi à survivre à la submersion de la Nouvelle-Calédonie entre -100 millions et -37 millions d'années (vraisemblablement en se réfugiant sur des îles voisines aujourd'hui disparues et/ou en Australie) et à traverser de nombreuses périodes glaciaires. "Lors de la dernière glaciation il y a environ 21 000 ans, 95 % de son habitat a disparu, poursuit Alexandre de Kochko. Nous avons pu déterminer deux lieux montagneux calédoniens qui lui ont servi de refuge." Feuille Stan Shebs GFDL CC-BY-SA-3.0, CC-BY-SA-2.5d'Amborella. Le séquençage de son génome, piloté par l'université de Pennsylvanie (Etats-Unis), a permis de déterminer que vers -200 millions d'années, l'ancêtre des plantes à fleurs a vu son génome doubler, évènement trahi par 14 000 gènes d'Amborella. Ce phénomène de duplication a été le moteur de l'acquisition de nouvelles fonctions comme celles de produire des fleurs et de pouvoir stocker des réserves nutritives importantes dans les graines. Autre surprise: l'analyse de l'ADN mitochondrial a révélé l'intégration de six génomes étrangers appartenant aussi bien à des mousses et des algues vertes qu'à d'autres plantes à fleurs. "Nous devrons étudier ce phénomène mal compris notamment par la comparaison avec le génome de plantes sans fleur", anticipe Alexandre de Kochko. Amborella et L'origine des fleurs. Hilary Hart 18/12/2013 Sciences et avenir 20/2/2014
  7. LES PIEUX (France) - Les premiers essais à blanc - sans combustible - de l'EPR en construction à Flamanville (Manche) auront lieu au second semestre 2015, a annoncé mercredi EDF, tablant toujours sur une mise en service en 2016 du réacteur nucléaire à eau pressurisée en retard de quatre ans. Les premiers essais d'ensemble sans combustible auront lieu au second semestre 2015, a indiqué le directeur du chantier Antoine Ménager lors d'une réunion de la commission locale d'information (CLI) qui réunit aux Pieux, près de Flamanville, représentants d'EDF et élus locaux. EDF 21/1/2014 Les essais avec combustible, la première production d'électricité, la mise en service sont toujours prévus pour 2016, a ajouté l'ingénieur d'EDF, maître d'oeuvre du chantier. L'année 2014 sera celle des premiers essais mais partiels, par secteur, a aussi indiqué M. Ménager. Le gros de la construction, à partir de mi 2015, sera derrière nous. Donc il y aura une décroissance sensible des effectifs, a-t-il précisé en réponse à des journalistes. Fin 2013, 2.850 personnes employées par des sous-traitants d'EDF et 725 agents d'EDF travaillaient sur le chantier. 2014 verra l'effectif des entreprises sous traitantes se stabiliser à 3.000, selon EDF. Avec une mise en service prévue en 2016, le chantier de l'EPR de Flamanville accuse un retard de quatre ans et son coût prévisible a presque triplé à 8,5 milliards d'euros. Il s'agit d'un des tout premiers EPR en construction dans le monde, avec celui d'Olkiluoto en Finlande et les deux de Taïshan en Chine qui sont les plus avancés. BFMTV 16/7/2013 Selon le quotidien Le Monde, l'Elysée étudie la possibilité de remplacer plusieurs centrales vieillissantes par des EPR. Et Areva, concepteur de l'EPR, a signé en octobre avec EDF un accord pour la construction de deux unités à Hinkley Point au Royaume-Uni. La Commission européenne est en train d'en vérifier la conformité en matière d'aides publiques. Romandie 19/2/2014
  8. Après une semaine d'un incendie continu causé par l’explosion inexpliquée de deux de ses puits de gaz de schiste, à Dunkard, en Pennsylvanie (Est des Etats-Unis), la société Chevron a eu une drôle d'idée pour se faire pardonner des riverains : elle leur a envoyé un bon d’achat pour une pizza, rapporte mardi 18 février le site Reporterre.net. WheepingWillow2 11/2/2014 Le feu a pris mardi 11 février après une explosion dans laquelle un salarié a été blessé et un autre est aujourd'hui présumé mort, poursuit Reporterre. L'incendie "s’est communiqué le 14 février à un puit voisin", avant d'être éteint par les pompiers trois jours plus tard. Tout ce temps, les riverains des puits n'ont eu aucune information sur l'évolution de la situation, explique le site spécialisé. Jusqu'à ce curieux courrier, reçu par Jason Santucci, habitant du village de Dunkard, en Pennsylvanie et daté du 16 février. "Un employé de Chevron est passé à notre domicile pendant notre absence et a déposé un bon d’achat pour une pizza", a-t-il raconté à Reporterre.net. WTAE-TV Pittsburgh 11/2/2014 Il s'agit plus précisement d'"une grande pizza" et d'"une boisson de deux litres valables jusqu’au 1er mai 2014 à Bobtown Pizza, à quelques kilomètres au nord de Dunkard", écrit le site. Le tout accompagné d'une lettre qui commence ainsi : "Cher voisin, nous sommes désolés de ne pas avoir été plus prévenant à votre égard. Nous souhaitions vous tenir informé des derniers éléments sur l’incident du 11 février qui s’est déroulé sur la plate-forme de forage (...) et savoir si vous aviez des questions auxquelles nous pourrions répondre... France tv info 18/2/2014
  9. Un éléphant tente de se défaire de la chaîne qui l'entrave près du temple bouddhiste de Gangaramay à Colombo, où plus de 50 éléphants participent à un défilé de rue pour le festival annuel de Perahera. Lequel est suivi d'une procession nocturne avec danseurs et musiciens traditionnels ainsi que des twirlers (bâtons de feu). Dinuka Liyanawatte / Reuters ----->Il me semble avoir signé une pétition sur Care2 à ce sujet. Si tel est le cas et si je la retrouve, je l'ajouterai.. Je peux comprendre l'utilisation de certains animaux sur le plan culturel. En revanche, je ne comprends pas qu'on leur inflige la souffrance ou les enchaîner, voire pire, pour une question de culture. Yahoo actus 14/2/2014
  10. Des archéologues ont découvert au Mexique les squelettes d'une dizaine de chiens enterrés les uns à côté des autres. C'est la première fois qu'un tel site remontant à l'époque des Aztèques est découvert. C'est une découverte "exceptionnelle" que vient d'annoncer le National Institute of Anthropology and History (INAH) de Mexico. A proximité d'un ensemble de logements, des archéologues ont mis au jour ce qui pourrait être le premier cimetière animalier connu remontant à l'époque des Aztèques. En fouillant, l'équipe a en effet découvert 12 squelettes de chiens, enterrés à proximité dans un petit puits profond de deux mètres. Photo : INAH D'après les estimations, les squelettes remonterait à entre 1350 et 1520 qui correspond à l'apogée de l'empire Aztèque. A l'époque, le chien était déjà considéré comme le meilleur ami de l'homme dans de nombreuses cultures et la culture aztèque n'y échappait pas. Le chien faisait même figure de compagnon indispensable pour guider l'âme d'un défunt dans l'au-delà. Aussi, les archéologues ont déjà retrouvé par le passé de nombreux squelettes de chien. Le plus souvent, ils étaient enterrés aux côtés de celui d'un humain, probablement son propriétaire. Parfois, ils semblaient également avoir servi d'offrande. Toutefois, c'est la première fois qu'une découverte comme celle annoncée vendredi est faite. "C'est définitivement une trouvaille particulière en raison du nombre de chiens et du fait que nous n'avons pas trouvé de connexion avec le bâtiment ou un défunt", a indiqué l'archéologue Rocio Morales Sanchez. Gentside 17/2/2014 L'équipe d'archéologues a déterminé que les chiens ont été enterrés avec des céramiques et d'autres objets trouvés dans les puits à proximité d'un ensemble de logements dans la municipalité d'Aztacapozalco, selon Morales Sanchez. Les os ont été trouvés dans des orientations variées suggérant que les chiens n'ont pas été enterrés dans une position particulière. Pour l'heure, les archéologues ignorent pourquoi cet endroit a été choisi pour abriter un tel cimetière. Mais ils espèrent en apprendre davantage en poursuivant les fouilles. La découverte d'autres objets notamment pourrait leur permettre d'élaborer de nouvelles hypothèses. Ajouté à cela, les os des chiens seront prochainement minutieusement analysés. "Ce travail nous dira la race de ces chiens et peut-être comment ils sont morts", a commenté Morales Sanchez. "La pleine signification de ces trouvailles est rarement évidente au moment de l'excavation; l'analyse racontera toute l'histoire", a t-il ajouté dans un communiqué de l'INAH. Il s'agit d'une très ancienne représentation espagnole d'un chien Techichi , l'espèce a disparu.Photo : Hairless Chiwawa L'archéologue Antonio Zamora qui participe aux fouilles, a déclaré qu'un biologiste avait dit à l'équipe que les restes appartenaient à des chiens de taille moyenne avec un ensemble complet de dents, comme les chiens communs. Or, les Aztèques appréciaient tout particulièrement les chiens techichi, une race présentant de courts pattes considéré comme un ancêtre probable du chihuahua, ainsi que les Xoloitzcuintlis, des chiens plus massifs et nu dont les restes peuvent être identifiés du fait de la perte de quelques unes de leurs dents au cours de l'âge adulte. Au vu des ossements retrouvés, les squelettes n'appartiendrait donc pas à ces deux races. Un Xoloitzcuintli. Contrairement au techichi, l'espèce n'a pas disparu. Photo : www.imagejuicy.com A proximité du cimetière, les archéologues ont également retrouvé des objets de maison comme un instrument de musique ainsi que le squelette d'un très jeune garçon, environ âgé de 3 ans. mAXISCIENCES 17/2/2014
  11. Paris (AFP) - Des producteurs de maïs du sud-ouest de la France pourraient planter du maïs transgénique MON810 cette année, puisque le moratoire qui l'interdisait a été suspendu, a-t-on appris lundi auprès de l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM). "Il y a des producteurs qui manifestent encore leur intérêt pour le MON810, principalement en Midi-Pyrénées ou en Aquitaine. Car le MON810 résiste à plusieurs insectes dont la pyrale qui touche particulièrement 400.000 à 450.000 hectares dans ces régions", a expliqué à l'AFP Luc Esprit, directeur général de l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM), branche spécialisée de la FNSEA, principal syndicat agricole du pays. Des producteurs de maïs du sud-ouest de la France pourraient planter du maïs transgénique MON810 cette année, puisque le moratoire qui l'interdisait a été suspendu et qu'aucune nouvelle interdiction ne devrait être prononcée avant le début des semis, a-t-on appris lundi. (c) Afp Le Conseil d'État a annulé l'été dernier le moratoire sur la culture du MON810 de l'américain Monsanto dans l'Hexagone pour non-conformité au droit européen. Le gouvernement ne pouvait donc pas prononcer à nouveau un moratoire, qui aurait été caduc juridiquement. Le sénateur socialiste de l'Aveyron Alain Fauconnier, soutenu par le gouvernement, a donc déposé le 4 février une proposition de loi visant à interdire la culture de tous les maïs transgéniques dans l'Hexagone. Son examen a commencé lundi au Sénat, mais son adoption par le Parlement ne devrait pas se faire avant le 10 avril, c'est-à-dire juste après la pause parlementaire liée aux élections municipales. Or les semis de maïs vont commencer le 15 mars, affirme Luc Esprit. Et après une année de retard végétatif lié au froid du printemps dernier, il y a fort à parier que les producteurs vont anticiper cette année et semer tôt, selon lui. Donc, il est possible que des producteurs sèment du MON810 avant que ne soit prononcée une nouvelle interdiction. "La question va se poser", assure le représentant des producteurs. Et si Monsanto refuse de fournir des semences MON810 aux producteurs, ils sauront aller les chercher, notamment en Espagne où il est cultivé, laisse entendre Luc Esprit. Contacté par l'AFP, le ministère de l'Agriculture affirme néanmoins qu'un arrêté ministériel d'interdiction va être prononcé par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, en lien avec son homologue de l’Écologie Philippe Martin avant le début des semis, afin d'anticiper le calendrier parlementaire. Ce texte a été publié lundi sur le site du ministère de l'Agriculture. Il doit maintenant être soumis à avis du public jusqu'au 9 mars, comme c'est le cas pour tous les arrêtés relatifs à des questions environnementales. Il devrait ensuite être publié au Journal Officiel, soit juste avant le 15 mars. Cet arrêté, une fois entré en vigueur, pourra néanmoins encore être contesté devant le Conseil d’État. Sciences et avenir 17/2/2014
  12. Des chutes de neige historiques ont tué 19 personnes depuis vendredi au Japon, selon les derniers chiffres publiés lundi par la presse japonaise. Les victimes sont mortes dans des accidents provoqués par la neige et des vents très puissants qui ont frappé une large partie du pays. Les intempéries ont également fait au moins 1650 blessés. Des milliers de dérapages de véhicules ont aussi été signalés à travers tout l'archipel. kanadajin3 16/2/2014 Des tronçons d'autoroutes restaient encore fermés à la circulation lundi aux premières heures, des trains supprimés et des vols annulés dans le nord du pays. Plus de 900 véhicules ont été coincés dimanche sur plusieurs grands axes routiers qui traversent les préfectures du centre et du nord du Japon. Quelque 900 personnes sont restées 24 heures dans des rames de trains immobilisées dans le centre du pays également, selon la chaîne publique NHK. La neige n'a cessé de tomber depuis vendredi en se déplaçant d'ouest en est puis vers le nord. Un manteau de 20 centimètres a recouvert les trottoirs et rues de Tokyo entre vendredi et samedi, une semaine après une épaisseur de neige de 27 cm qui ne s'était pas vue depuis 45 ans. La dépression s'est dirigée à partir de dimanche vers le nord et devrait continuer d'occasionner des chutes de neige dans le centre et le nord au moins jusqu'à mardi. De nouvelles intempéries sont redoutées sur la région de Tokyo mercredi et jeudi, a prévenu l'agence météo du Japon. Elle maintenait une mise en garde sur de nombreuses préfectures lundi matin et une alerte rouge sur la pointe nord de l'île septentrionale d'Hokkaïdo. Il y a une semaine, onze personnes sont déjà mortes à travers le Japon à cause de cette météorologie exceptionnelle, même si le mois de février est généralement l'un des plus froids, surtout à Tokyo. Romandie 17/2/2014
  13. BREST - La vigilance orange crues a été levée lundi pour le Morbihan, la Loire-Atlantique et l'Ille-et-Vilaine trois jours après le passage de la tempête Ulla, alors que 5.000 foyers sont toujours privés d'electricité courant dans le Finistère et les Côtes-d'Armor, a-t-on appris auprès de Météo France et d'ERDF. Les trois départements traversés par la Vilaine aval sont désormais placés en vigilance jaune pour les crues, indique sur son site Vigicrues, qui souligne que la décrue est en cours sur l'ensemble des cours d'eau de la région. BFMTV 16/2/2014 D'abondantes pluies s'abattent sur la région depuis deux mois, gorgeant les sols d'eau et élevant le niveau des cours d'eau, tandis que les tempêtes se suivent à intervalles réguliers. La dernière en date, Ulla, la plus forte de l'hiver selon Météo France, a frappé vendredi le nord-ouest du pays. Elle s'est éloignée progressivement samedi de la Bretagne et du Cotentin en direction de la mer du Nord, après avoir fait un mort sur un paquebot, et privé, au plus fort, jusqu'à 115.000 clients d'électricité. Lundi, 5.000 de ces foyers sont toujours privés de courant en Bretagne, 3.000 dans le Finistère et 2.000 dans les Côtes-d'Armor, selon Electricité Réseau Distribution France. Les chantiers sont beaucoup plus longs et compliqués que prévu, a expliqué à l'AFP une responsable d'ERDF, mettant en cause la force des vents qui ont balayé la région et qui ont parfois atteint les 150km/h, selon Météo France. BFMTV 16/2/2014 En outre, la ligne ferroviaire entre Brest et Morlaix est perturbée lundi en raison de la présence de sel sur les isolateurs, les éléments alimentant les caténaires en électricité, a-t-on appris auprès de la SNCF, qui a précisé que le problème concerne le tronçon de voie situé près de la rade de Brest. Romandie 17/2/2014
  14. Le castor a beau être utile, notamment en favorisant les zones humides, il a été et fait parfois encore l'objet de menaces... Les constructions des castors, et leurs inondations peuvent entraîner des dégâts aux constructions humaines, d'où risque de conflits. Leur mode de vie et d'alimentation peut également entrer en conflit avec les pratiques sylvicoles (populicultures non protégées par une clôture ou des grillages en pied d'arbre) ou agricole (le castor ne dédaigne pas manger dans les champs quand ils sont cultivés près d'une berge). Le castor, dont les incisives sont aussi aiguisées qu'un bon ciseau à bois peut couper des arbres assez épais, mais il s'agit alors d'essences à bois tendre. Photo Nadine Klose CC-BY-SA-2.0 La chasse a été la première menace pour l'espèce. Ces animaux, faciles à piéger, ont été chassés depuis l'antiquité pour leur fourrure qui servait notamment à produire des chapeaux, leur chair et pour le castoréum, une substance huileuse sécrétée par des glandes sexuelles situées en dessous de la queue (assimilées à tort aux testicules). Cette chasse les a conduits à l'extinction sur une grande partie de leur aire naturelle de répartition avant même le milieu du xxe siècle. Au Moyen Âge, le castor européen a été largement chassé pour sa chair, car les chrétiens étaient autorisés à en manger le vendredi, celle-ci étant assimilée à celle du poisson et non à de la viande, en raison de la vie aquatique de l'animal. Il a aussi été chassé pour le castoréum. Alors que le castor avait déjà presque disparu en Europe de l'Ouest, aux xviiie et xixe siècles, la demande de fourrure se reporte vers le castor canadien qui est aussi chassé pour son castoréum) par les trappeurs, au point qu'il a rapidement disparu d'une grande partie de l'Amérique du Nord. L'impact écologique de sa disparition a déclenché le lancement de programmes de réintroduction, qui lui ont permis de réintégrer certaines zones desquelles il avait disparu. Bien qu'il soit un des symboles nationaux du Canada, le castor y est considéré dans plusieurs régions comme un animal localement envahissant. Après son retour ou sa réintroduction, il peut à nouveau inonder des zones, ce qui diminue le risque d'incendie de forêt, mais peut causer l'inondation de zones où l'on a entre temps construit des routes ou planté des champs. On contrôle alors le niveau d'eau au moyen de siphons auto-amorcés silencieux (car c'est le bruit de l'eau qui coule, qui est le stimulus déclenchant l'acte instinctif de construire ou colmater un barrage). Ragondin nageant dans le canal de la Bruche en Alsace. Photo Nicolas Herrmann GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-2.5 Dans de nombreux pays, il pâtit de sa ressemblance avec le ragondin (aussi appelé myocastor) et avec le rat musqué, espèces invasives et considérées comme nuisibles car dégradant fortement les berges. Il est parfois aussi empoisonné par les appâts empoisonnés destinés à éliminer les rats musqués. Des mesures permettant de protéger les castors de ces appâts sont expérimentées. Rat musqué (Ondatra zibethicus). Photo Dave Menke Fish and Wildlife Service des États-Unis / domaine public Les mesures de protection ou de réintroduction : Le castor est l'un des mammifères sauvages qui a fait le plus l'objet de réintroduction ou de translocations. Le castor européen est aujourd'hui protégé par la Convention de Berne – Annexe 3. Il est aussi en cours de réintroduction ou de confortement de populations dans plusieurs pays d'Europe, dont en Suisse, Allemagne, Belgique, Pays-Bas. Il a été réintroduit dans toutes les régions françaises métropolitaines, sauf la région parisienne et le Nord/Pas de Calais. Depuis les années 1980, une attention croissante est porté à la diversité génétique des populations européennes, issues d'un petit nombre d'individus, ce qui induit un risque important de dérive génétique et de problèmes de consanguinité. Certains castors ont été équipés de puces, d'étiquettes ou de radioémetteurs (externes ou internes) permettant de les suivre après qu'ils aient été réintroduits. A noter : L'habitat du castor a fortement été modifié en Europe (rectification du tracé des rivières, barrage, culture…). Le castor semble bien résister aux polluants organiques. La qualité de l'eau ne constituerait pas un facteur limitant. Il semble cependant plus exposé à la pollution aux métaux lourds, tel le cadmium accumulé par les saules qui constituent son alimentation de base. wikipedia février 2014
  15. Comme on l'a vu avec l'article : "Le castor, l'arme secrète des Britanniques contre les inondations", les informations qui suivent vont permettre d'en comprendre la raison... Le castor, à la fois « bûcheron », « hydraulicien » et « terrassier » est un animal qui présente des caractéristiques particulières et inhabituelles d'aménageur de son écosystème : Contrairement à une idée répandue, le castor n'a pas toujours besoin d'un milieu densément boisé ni d’une eau de très bonne qualité. Ici (en Lituanie) il a colonisé des fossés agricoles de drainage qu'il contribue à maintenir en eau en été. Photo Algirdas / domaine public - En "ouvrant" à la lumière les ripisylves, les forêts galeries, et les fonds de vallées, et en inondant certains terrains, les familles de castors recréent et entretiennent des chapelets de zones humides s'alimentant gravitairement de l'amont vers l'aval. Ces milieux sont propices à l'épuration de l'eau (grâce notamment au pouvoir désinfectant des UV). Ils sont aussi facteurs d'hétérogénéisation et de complexification des cours d'eau et de leurs écotones, et au développement de la faune et de la flore (fleurs sauvages, insectes, batraciens, oiseaux, algues, poissons…). Ces barrages, s'ils sont assez nombreux et importants et si le fond est percolant (ceci ne vaut pas sur les rivières entamant un socle granitique) renforcent fortement l'alimentation des nappes phréatiques (Cf. Loi de Darcy) et favorisent une remontée du niveau de sources périphériques et une alimentation plus régulière des sources (moins d'à sec de ruisseaux en été, et débits d'étiage plus réguliers et importants). Barrage caractéristique de castor, ici dans le Lassen Volcanic National Park (Canada). Dans les milieux boisés alluviaux, le castor « ouvre » de petites clairières inondées, ce qui favorise une biodiversité plus importante. Photo Walter Siegmund GFDL CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-2.5 Si les ressources en écorce viennent à manquer localement, la famille de castors cherche un autre endroit où s'installer en aval ou en amont, laissant le temps aux arbres de repousser avant un nouveau retour. Si une famille disparaît (déplacement, prédation, maladie…), le barrage se dégrade rapidement entrainant une baisse du plan d'eau qui laisse un nouvel espace ensoleillé ouvert à la colonisation des plantes pionnières. Ces cycles sont favorables à l'entretien d'une biodiversité plus élevée que s'il n'était pas présent et à un cycle biogéochimique plus complexe. ecranlocal 14/10/2009 - En régulant le débit des cours de l'eau de l'amont des grands cours d'eau, et en conservant des quantités importantes d'eau près du haut des bassins versants, il diminue également, et très efficacement, les risques de sécheresse en amont de ses barrages, et d'inondations en aval de ceux-ci, lors des crues. Au Canada, la réintroduction decastor canadensis dans l'Alberta, grâce aux petits barrages qu'il construit et entretient a permis de faire localement fortement reculer le risque d'incendie et le stress hydrique des arbres (facteur de maladies ou parasitoses). Dans 90 % des cas la présence d'eau s'est avérée liée aux castors, plus qu'aux variations locales de température et deprécipitations. --- On a aussi noté qu'en Europe, là où le castor était revenu, les populations de rat musqué régressaient. --- On a noté qu'après l'extinction de plusieurs de ses populations dans plusieurs régions du Canada, la disparition de ses barrages a entrainé un important déficit en eau, puis des sécheresses et des incendies de forêts. Ces conséquences ont entraîné la décision de le réintroduire dans plusieurs zones où les incendies ont effectivement été réduits par la réapparition des barrages. J érôme Seigneuret 2/9/2011 Toutes les essences autochtones européennes et nord-américaines d'arbres poussant dans les zones humides ont coévolué avec le castor : coupées par le castor, elles recèpent facilement et produiront des taillis et des racines qui continueront à stabiliser les berges, tout en laissant plus de lumière éclairer la zone du barrage. Dans leur milieu, les populations naturelles de castor ne font donc pas de dégâts dans l'écosystèmes forestier. Le castor est maintenant présent en Amérique du Sud où il a été introduit (ici près d'Ushuaïa en Argentine). Les arbres sud-américains, à la différence des arbres de l'hémisphère nord ne recèpent pas (ou mal) quand ils sont coupés par le castor. Photo IlyaHaykinson CC-BY-SA-1.0. A noter, d'après plus articles lus sur le web, le castor est chassé pour sa viande... Inversement, les arbres coupés par les castors récemment introduits en Amérique du Sud pour leur fourrure ne recèpent pas. Dans ce dernier cas, loin de son habitat naturel, le castor devient un déprédateur, avec des effets négatifs pour la biodiversité. Il pourrait même peut-être un jour y devenir invasif. C'est néanmoins une espèce qui sur les petits cours d'eau est très facile à piéger. Les barrages de castor semblent globalement très favorables à la biodiversité et à de nombreuses espèces menacées des zones humides, mais - localement - ils peuvent aussi défavoriser certaines espèces rares ou menacées. Ce pourrait être le cas, en amont de certains barrages, d'espèces inféodées à des zones de fort courant et/ou à des fonds de gravier propre comme le sont les mulettes (ou moules d'eau douce). bohemioe 26/1/2011 Cependant le castor fait spontanément ses barrages sur des zones où de la terre est disponible (car il en a besoin pour colmater les nombreux trous de ses barrages), zones qui sont justement propices aux apports de limons sur le fond et réputées non propices à ces moules. Sur les cours d’eau où les castors font des barrages (ils n’en font pas au travers des grandes rivières ou des grands fleuves ni en zone très rocheuse), un barrage situé en aval d'une forêt galerie favorise des accumulations automnales de feuilles mortes en amont du barrage. Ces feuilles nourrissent de nombreux invertébrés (copépodes et crustacés telles que lesdaphnies notamment, qui sont une des bases de la pyramide alimentaire) mais en couvrant le fond, elles défavorisent d'autre formes de vie inféodées aux zones de courant de fond et/ou de lumière. Il a été suggéré en Amérique du Nord que les grands barrages du castor canadien soient aussi des obstacles partiels à la migration d’espèces de poissons qui sont hôtes des moules d'eau douce. Sur la zone amont d'un barrage (et plusieurs barrages se succèdent parfois sur de courtes distances) certaines populations de moules peuvent donc régresser ou disparaître. Néanmoins divers indices fossiles montrent que durant trois interglaciaires, ces mulettes et les castors ont coexisté en Amérique du Nord, comme en Europe, mais peut-être pas aux mêmes endroits. Bûche et copeaux non consommés serviront d'aliment à de nombreux invertébrés et champignons et formeront un humus propice à la repousse des arbres. Photo Beentree CC-BY-SA-3.0-migrated Pour toutes ces raisons, le castor est de plus en plus considéré comme un auxiliaire efficace de l'homme dans ses opérations de renaturation, de génie écologique et de gestion différenciée des berges, ou de manière générale pour une bonne gestion des cours d'eau et la restauration quantitative et qualitative de cette ressource, quand les questions de coexistence avec les agriculteurs ou sylviculteurs riverains ont été préparées et résolues. En termes de bilan global, la présence de castors semble avantageuse pour l'écosystème, et pour l'Homme. (La condition est de lui laisser un nombre suffisant d'arbres, tiges et branches à ronger). Les peupleraies ou les arbres qu'on souhaite conserver en lisière de cours d'eau peuvent être préservés par un simple grillage bas posé autour de l'arbre, ou quelques fils électrifiés. De plus, à la différence de la loutre, il est peu exigeant sur la qualité de l'eau et peut ainsi recoloniser certaines zones de qualité médiocre qu'il contribuera à écologiquement restaurer. Wikipedia février 2014
  16. Les mœurs aquatiques du castor, sa queue écailleuse (près des trois quarts du cuir de la queue est recouvert d'« écailles » cornées sombres) et ses pattes postérieures palmées ont longtemps fait penser que sa partie postérieure était apparentée aux poissons. En 1737, Georges Buffon disait alors que le castor est «le seul qui ressemble aux animaux terrestres par les parties antérieures de son corps, et paraisse en même temps aquatique par les parties postérieures. Il fait la nuance des quadrupèdes aux poissons». Principalement actif la nuit, le castor est réputé pour avoir une mauvaise vue, mais un bon odorat et l'ouïe fine. Un arbre abattu par un castor. Photo Christof Angst, Service Conseil Castor www.be.ch Le castor est exclusivement herbivore. Il est caecotrophe (comme la marmotte), c’est-à-dire qu'il digère deux fois ses aliments en ravalant ses crottes molles. Selon les saisons, il se nourrit d'écorces tendres, de pousses, de fruits, d'herbe, de feuilles… Il abat les arbres pour accéder aux feuilles en utilisant ses incisives très puissantes. Il peut abattre des arbres ayant jusqu'à un mètre de diamètre. Ses incisives poussent en permanence et il les aiguise en frottant celles du haut contre celles du bas, comme tous les rongeurs. En hiver, le castor se nourrit de branches qu'il a accumulées dans une réserve sous l'eau. Le castor est une espèce qui aménage son habitat. Son milieu de vie est principalement aquatique. Bien qu'il puisse rester sous l'eau 15 minutes en apnée, un castor ne s'éloigne jamais de plus de 30 mètres du rivage. Afin de construire son habitat, le castor abat principalement les arbres à bois tendre tels le bouleau, le saule, le peuplier, et le tremble, mais apprécie également des bois plus durs comme le chêne ou le frêne. Il ne ronge que rarement les résineux, et quasiment jamais les aulnes. Vue d'une hutte de castor dans le Jämtland suédois. Photo : écosociosystème Le castor vit dans une hutte, qui est généralement appuyée à la berge. Elle est construite avec des branches de bois et de la terre. Cette hutte est en général composée d'une entrée et de deux chambres. L'accès s'y fait essentiellement sous l'eau, mais la chambre principale est sous terre. Afin de renouveler l'air et de sécher la litière qu'il y amène, le castor intègre à sa hutte des conduites d'aération. Un castor prêt à être lâché près du barrage de Port (Suisse). Photo Romeo De Monaco, surveillance de la chasse www.be.ch Sur un même site, on trouve plusieurs huttes de tailles différentes, et dont la fonction varie selon les périodes de l'année. En hiver, c'est la hutte la plus proche d'une zone d'abattage qui sera le plus souvent utilisée, tandis qu'au printemps, certaines huttes seront plus occupées lors de la reproduction. Barrage d'un castor, République tchèque, mai 2005. Photo Jiri Bohdal Les castors vivent en famille sur un territoire bien déterminé. Lorsqu'un territoire est épuisé, la famille se déplace pour chercher une nouvelle zone riche en nourriture. Les berges délaissées se reboiseront progressivement pour redonner après quelques années un nouveau territoire nourrissant. Lorsque les petits sont chassés de la cellule familiale, ils partent à la recherche de nouvelles zones à coloniser, et d'un(e) partenaire pour fonder une nouvelle famille. Le castor fabrique des barrages, qui peuvent atteindre plus de 75 mètres de long et plus de 1 mètre de haut. Le plus grand barrage découvert mesure 850 mètres de long, il se situe dans le Parc national Wood Buffalo, dans le nord de l'Alberta au Canada. Il construit ces barrages afin de retenir l'eau, et créer ainsi des zones dans lesquelles il peut se déplacer en toute sécurité. Le castor n'apprécie pas de circuler sur terre mais il doit malgré tout s'y rendre afin d'y chercher sa nourriture. Du printemps à l'automne le castor consomme de nombreuses plantes aquatiques, dont les nymphéas, qui ici entourent sa Hutte-île (l'une des formes que le castor peut donner à son gîte). Dans ces réservoirs d'eau, la diversité floristique augmente, et en particulier celle des plantes qu'il consomme (jeunes tiges de saules, peupliers et aulnes, plantes aquatiques). Pour accéder à leur hutte (voire terrier), les castors doivent passer sous l'eau. Photo Paulyang CCBY-SA3.0 Ces retenues d'eau lui permettent donc de se rendre à la nage sur les divers sites de son territoire. Cela lui permet également de ramener vers sa hutte le bois qu'il mangera, ou qui lui servira dans différents travaux de réparation, ou de construction, d'une de ses huttes ou barrages. Un castor dans son élément... Photo Romeo De Monaco, surveillance de la chasse www.be.ch Le castor se crée des réserves de nourriture, sous l'eau, à l'entrée de sa hutte en prévision des grands froids (gel). Il a besoin d'un minimum de 30 cm d'eau pour se déplacer aisément. Les barrages et les huttes sont construits avec du bois de différents diamètres, et le tout est colmaté avec de la terre qu'il tasse avec ses mains (et non pas avec la queue comme on l'a longtemps cru). Une famille de castors... Photo Denis Simonin Lire aussi : Concept castor (Suisse) : Pour une cohabitation harmonieuse durable avec cette espèce animale (le castor). Attention : Pour ceux qui pourraient penser que le castor, avec ses allures débonnaires, voire lourdaudes, est un animal doux et facile à observer, à approcher ou à apprivoiser, ils se trompent. Les castors sont très souvent vindicatifs, même au sein de leur propre colonie et peuvent infliger des morsures profondes et même mortelles ! (écosociosystème). Wikipedia février 2014 - Ici de superbes photos - Photos de famille (castors)
  17. Le genre Castor est le seul, au sein de la famille des Castoridae, à contenir des espèces non éteintes de ces rongeurs semi-aquatiques : le Castor européen (Castor fiber), présent en Eurasie, et le Castor du Canada (Castor canadensis), naturellement présent en Amérique du Nord et récemment introduit en Amérique du Sud. Cliquez ICI pour lire la description détaillée du castor européen (castor fiber). Cliquez ICI pour lire la description détaillée du castor canadien (Castor canadensis). Quelle que soit l'espèce à laquelle il appartient, le castor est particulièrement bien adapté à la vie amphibie. Il possède des narines obturables, une épaisse fourrure imperméable, de grandes pattes postérieures palmées et une queue large et aplatie en forme de truelle, couverte d'écailles qui lui sert de gouvernail lors de la nage. Il n'existe pas de différences externes notables entre mâle et femelle. C'est le plus grand rongeur d'Eurasie et d'Amérique du Nord. Il peut atteindre un mètre de long pour un poids de 20 à 30 kg et vivre jusqu'à 26 ans. C'est le deuxième plus gros rongeur au monde après le capybara qui pèse 50 kg et vit en Amérique du Sud. Le Castor canadien est morphologiquement proche de son cousin européen, mais possède huit chromosomes de moins, présente un pelage plus foncé et un os nasal crânien aux bords plus convexes. Il est réputé pour ses barrages de bois colmatés par de la terre qu'il construit dans les rivières où il vit. Ils sont une bonne vision nocturne et sont assistés dans leurs déplacement nocturnes ou dans la hutte ou le terrier d'un excellent odorat, d'une bonne ouïe et de moustaches et vibrisses situées sur les sourcils. La vision des deux espèces existantes de castor a été étudiée. Les castors semblent peu s'intéresser aux couleurs lors des expériences faites avec eux, mais les discriminent, ce qui confirme qu'ils ne sont pas à classer parmi les animaux nocturnes comme le laisse penser leur activité estivale et leur adaptation aux milieux boréaux ou en été le soleil de minuit éclaire presque 24h/24. La mâchoire et la denture du castor sont parfaitement adaptées à la fois à l'écorçage et à la coupe du bois. C'est unique dans le monde des mammifères. Sylvain Haye CC-BY-SA-3.0 Comme on peut s'y attendre, la denture du castor est typique des rongeurs. Il ne possède pas de canines et ses incisives particulièrement développées, à croissance continue et taillées en biseau, lui permettent d'efficacement ronger le bois des arbres. Photo ONCFS prise dans le cadre du déplacement d'une famille de castors Le castor est monogame. Il reste fidèle à sa partenaire tout au long de sa vie. La maturité sexuelle arrive vers l'âge de trois ans, moment auquel les jeunes castors sont alors chassés de leur cellule familiale. L'accouplement a lieu dans l'eau entre janvier et février/mars chez les deux espèces, après quoi la gestation dure un peu plus de cent jours. Une portée comporte généralement entre deux et quatre petits qui naissent avec une fourrure complète et les yeux ouverts, à l'intérieur de la hutte. WIKIPEDI février 2014
  18. L’affaire avait fait grand bruit en mai 2012, quand «La Dépêche du Midi» révélait l’acte de cruauté dont avait été victime un chien boxer de 8 mois. Attaché au pare-chocs arrière d’une voiture, il avait été traîné sur plus d’un kilomètre dans Montauban. C’est à une station-service de la route de Bordeaux que les policiers municipaux et le vétérinaire des sapeurs-pompiers récupéraient un animal littéralement déchiqueté par le bitume. Qui fut confié à la SPA du Ramier, opéré à plusieurs reprises dans une clinique vétérinaire et sauvé. Gary au lendemain des actes de cruauté et avant l'intervention . /Photo DDM mai 2012 , archives Grâce à un énorme élan de solidarité de milliers de lecteurs et internautes (plus de 100.000 visiteurs sur le site de «La Dépêche. fr») qui suivirent cette pénible affaire loin d’être glorifiante pour le trio de jeunes se trouvant à l’intérieur de la voiture : un conducteur et deux passagers avant et arrière. Après une longue phase d’auditions et d’instructions, les rapports de gendarmerie aboutissaient à la convocation en justice hier matin des deux principaux acteurs de cette pénible affaire. Qui étaient convoqués à l’audience à juge unique pour répondre de : «sévices graves ou actes de cruauté envers un animal apprivoisé». À l’appel du rôle, ils brillaient par leurs absences, mais les deux avocats des parties civiles dont Xavier Bacquet du barreau de Paris intervenant au nom de l’association «30 millions d’amis» convenaient d’attendre un peu au cas où… Le délai fixé étant dépassé, le président Birgy en l’absence du duo cité donnait lecture des faits et des passages les plus significatifs des interrogatoires des prévenus. Un des deux ne se souvenant plus depuis quand le chien avait été attaché à la voiture (peut-être depuis la veille ?). Maître Xavier Bacquet lors de sa plaidoirie faisait remarquer d’emblée «Combien les deux cités font peu de cas de ce dossier.» Puis il développait sur les éléments imparables prouvant le caractère intentionnel de cet acte, d’autant qu’au moins le passager arrière du véhicule aurait pu se rendre compte qu’il y avait une présence anormale, vivante et attachée liée à la voiture. Puis après avoir démontré qu’il n’existait pas de version plausible pour accréditer un oubli, il demandait que le tribunal entre en condamnation car Gary (c’est le nom du boxer) pour lui a été intentionnellement traîné. Réclamant pour «30 millions d’amis» 500 € de dommages et intérêts et 500€ au titre de l’article 475-1. Laure Bergès intervenait ensuite en défendant les intérêts de quatre parties civiles dont la fondation Brigitte Bardot, la SPA de Tarn-et-Garonne et la confédération des SPA de France. Elle argumentait sur la scène insoutenable que découvraient pompiers et policiers sur le parking de la station-service avec ce petit chien sanguinolent après avoir été traîné depuis les Albarèdes jusqu’à la route de Bordeaux sur plus d’un kilomètre. Elle revenait sur l’immense chaîne de solidarité qui s’était faite jour après la publication des articles relayés par la blogosphère et d’autres sites des amis des animaux. Rééditant dans ses demandes que le tribunal entre en condamnation et attribue diverses sommes au titre des dommages et intérêts et de l’article 475-1. Au nom du ministère public le vice-procureur Pierre Vignolles reconnaissait les sévices graves, soulignait que l’on ne pouvait condamner sur la foi d’un article de presse… Il relevait les explications contradictoires des interrogés, n’arrivant pas à bien déterminer comment le chien s’est retrouvé attaché derrière le véhicule. Il estimait qu’un des deux prévenus Sony F. en tant que passager du véhicule ne peut pas être condamné. Par contre B. Y (qui n’a pas de casier judiciaire) qui était au volant, doit être sanctionné mais pas qu’avec de la prison ferme. Il requérait à son encontre un an de prison dont six mois ferme et il lui faisait interdiction d’avoir un animal de compagnie. Le président Birgy mettait en délibéré le jugement au vendredi 21 février à 8 h 30. La Dépêche 15/2/2014
  19. Début : 5/6/2012 - Fin : 5/6/2014 Auteur : sarane Cible : ville de Montauban A votre attention : cette pétition refait surface suite au procès des invidividus... qui ne se sont même pas déplacés à l'audience ! Si vous n'avez pas signé cette pétition, il est encore temps de le faire. Merci pour Gary ! Voir article de la Dépêche, après ce message. Source et photo de Gary: La Dépêche 23/5/2012 Voici l'article que je viens de lire, et là on ne peut que réagir ... "Un jeune chien de race Boxer âgé de 6 mois a vécu récemment un traitement laissant peu de doutes sur la qualité de leurs auteurs qu'on a du mal à qualifier « d'humains ». Attaché derrière un véhicule, ce jeune chien a été traîné sur plus d'un kilomètre par une voiture avec trois personnes à bord. Il a finalement été sauvé par des sapeurs pompiers de Montauban quand ces derniers ont intercepté ce délirant attelage sur une station-service route de Bordeaux. L'animal, littéralement déchiqueté par le bitume, a été confié au vétérinaire du CSP qui utilisera plus de 7 mètres de fil pour le recoudre. 7 mètres de fil pour recoudre : Le chien qui a été confié à la SPA du Ramier n'est plus en mesure de se déplacer car ses deux genoux sont partiellement, voire totalement détruits, l'un ayant été littéralement raboté sur la chaussée. De lourdes opérations sont à prévoir (1), sans présager du résultat final. Une plainte pour cruauté a été déposée auprès du Commissariat contre les auteurs qui ont été identifiés. « La cruauté de ces agissements envers un jeune chien sans défense est révoltante et abjecte », commente Marlène Robert, présidente de la SPA de Montauban. Au refuge du Ramier comme auprès de tous ceux qui ont une once d'humanité en eux, cet acte de cruauté a provoqué un profond sentiment de dégoût vis-à-vis des auteurs d'un acte lâche et condamnable que la justice aura à cœur de sanctionner sous peine de cautionner l'insupportable. (1) La SPA- Refuge du Ramier (chemin de Tauge) lance un appel aux dons pour la soutenir dans le financement de cette opération coûteuse. Tel : 0563208032. S.P.A. Refuge du Ramier 1772 chemin de Tauge - 82 000 Montauban Tel : 05.63.20.80.32 - Fax : 05.63.20.16.21 Lien pour un don direct en ligne: http://www.spa-ramier.fr/p_contact.php Site Internet: www.spa-ramier.fr Adresse e-mail: spa.ramier@free.fr CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Mes Opinions
  20. Papeete (France) (AFP) - Un effondrement majeur sur l’atoll de Moruroa, où ont eu lieu 138 essais nucléaires français, est "extrêmement peu probable" mais ne peut cependant "pas être totalement exclu", a affirmé à l'AFP le contre-amiral Anne Cullere, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française. Si un tel phénomène - appelé techniquement "glissement d’une loupe de carbonates" - avait lieu, il provoquerait sur l’atoll une vague qui pourrait s’élever jusqu’à 20 mètres. Cette vague pourrait encore atteindre 3 mètres en arrivant à la barrière corallienne de l’atoll habité le plus proche, Tureia, à 100 km au nord. Toutefois, l'armée assure que la surveillance géomécanique de Moruroa permet d’anticiper ce phénomène de "plusieurs semaines", selon l'armée, qui a emmené la presse sur l'atoll. Un effondrement majeur sur l’atoll de Moruroa, où ont eu lieu 138 essais nucléaires français, est "extrêmement peu probable" mais ne peut cependant "pas être totalement exclu" (c) Afp La dispersion de déchets nucléaires dans le Pacifique est jugée "très improbable" et même si elle advenait, les risques pour la santé humaine sont jugés "insignifiants". "Les scenarii les plus pessimistes ont imaginé qu'une cavité de tir complète, plus une deuxième, partiraient dans l’océan", a déclaré à l’AFP le contre-amiral Cullere. "Les études montrent qu’il n’y a aucune conséquence sur la santé humaine, c’est-à-dire que la dose qui serait éventuellement ingurgitée n’est pas supérieure à la radioactivité ambiante", a-t-elle assuré. Moruroa est un atoll de 28 km de longueur et 11 km de largeur maximales pour une superficie de terres émergées d'environ 15 km2 situé à 1 250 km au sud-est de Tahiti. L'atoll est composé de plusieurs motus de tailles variées. D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de 295 mètres) du sommet d'un des plus importants monts volcaniques sous-marins de la trainée des Tuamotu (d'un volume de 8 514 km3), qui mesure 3 325 mètres depuis le plancher océanique et qui s'est formé il y a entre 32,9 et 42,6 millions d'années. Les essais nucléaires du Pacifique se sont achevés en 1996. Trente-cinq militaires vivent sur l’atoll en permanence pour l'entretien et dissuader toute intrusion. Le système Telsite, installé en 1997, permet de surveiller les mouvements des sols. Ce dispositif comprend des capteurs en surface et souterrains ainsi que des sismomètres et des balises GPS. Leurs données sont transmises en continu par satellite en métropole, au Commissariat à l'énergie atomique. Selon l'armée, le dispositif "montre des signes de vieillissement" et sera donc modernisé. Le chantier, qui débutera à la fin de l'année, doit s’achever en 2017. Son coût global n'a pas encore été évalué, mais l’armée estime qu'il pourrait dépasser les 50 millions d'euros. La plupart des travaux seront confiés à des entreprises polynésiennes. Les premiers mois du chantier seront consacrés à la construction d'une base de vie, car l’atoll n’est habité que par des militaires. Jusqu’à 180 ouvriers, pour la plupart polynésiens, sont attendus sur place. Sciences et avenir 14/2/2014 - Wikipedia
  21. Une nouvelle étude montre que les dernières grandes populations de tortues luth sont en danger à en empruntant leurs routes migratoires dans l'océan Atlantique à cause de la pêche industrielle. Les chercheurs ont utilisé des données provenant d'émetteurs satellites fixés aux tortues pour suivre leurs déplacements à travers l'océan Atlantique. Ces mouvements ont ensuite été croisés avec des informations concernant les zones de pêche industrielle déclarées, afin de déterminer où les tortues ont davantage de risques de s'emmêler dans les filets et donc de se noyer. Plus de quatre milliards de crochets ont été jetés dans l'ensemble de l'océan Atlantique entre 1995 et 2010. Image: Phil Doherty L'étude internationale, menée conjointement par le Dr Matthew Witt de l'Université d'Exeter et le Dr Sabrina Fossette de l'Université de Swansea, constate que des efforts internationaux urgents sont nécessaires pour protéger cette espèce emblématique. Entre 1995 et 2010, un total de 106 tortues luth ont été suivies par satellite dans l'Atlantique et l'océan Indien. Les informations en résultant ont été croisées avec les lieux de pêche à la palangre et neuf zones les plus à risques que les tortues luths fassent partie des "prises accessoires" ont été identifiées. La carte établie sur les déplacements quotidiens des tortues dans l'Atlantique révèle qu'elles vont dans les eaux internationales (plus de 200 miles marins des côtes) comme dans les eaux côtières. La variabilité des déplacements montre un schéma complexe de l'utilisation de l'habitat.... Et plus de quatre milliards de crochets ont été jetés dans l'ensemble de l'océan Atlantique par les pêcheries industrielles entre 1995 et 2010, soit l'équivalent de 730. 000 hameçons par jour. Le Dr Witt, (Environment and Sustainability Institute) de l'Université de Penryn à Cornwall, a déclaré: «Cette étude souligne clairement le caractère transfrontalier des déplacements saisonniers de la tortue luth. Il est nécessaire de concevoir un effort multinational pour prendre des mesures pour protéger cette espèce emblématique des activités de pêche". Des efforts importants sont nécessaires de toute urgence pour combler le fossé entre les scientifiques et l'industrie de la pêche afin de garantir les résultats futurs". L'étude, publiée dans Proceedings of the Royal Society B, montre que des neuf zones de haute sensibilité pour la tortue luth, quatre sont dans l'Atlantique Nord et cinq dans l'Atlantique Sud / équatoriale. Certaines de ces zones sont en haute mer, mais chevauchent également des zones économiques exclusives du Royaume-Uni, des États-Unis , de Cap-Vert, de Gambie, de Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal, de l'Espagne, du Sahara occidental, de l'Angola, du Brésil et de la Namibie. Les tortues luth de l'Atlantique nord passent régulièrement dans les eaux nationales du Royaume-Uni, en particulier au cours de notre été, alors que celles se déplaçant dans l'Atlantique sud passent par les eaux territoriales britanniques d'outre-mer de l'île de l'Ascension et Sainte-Hélène entre mars et mai, alors qu'elles migrent vers l'Amérique du Sud. Le Professeur Brendan Godley (Centre for Ecology and Conservation) de l'Université de Penryn, à Cornwall, est l'auteur principal du document et co-fondateur de la base de données sur le Web du site Seaturtle.org, ce qui a facilité cette étude multinationale impliquant 12 pays de quatre continents. Il a dit: "L'intégration de ces vastes ensembles de données met clairement en évidence les zones où la pêche doit être faire l'objet d'un examen approfondi. Nous devons éviter la tragédie qui pourrait s'ensuivre là où la pêche des pays riches a un impact négatif sur la biodiversité marine des pays en développement, dont beaucoup travaillent ardemment pour essayer de protéger leurs environnements côtiers et offshore". Voir la totalité de l'article ICI (accès libre et en anglais) University of Exeter 12/02/2014
  22. Tout comme les cheveux et la peau, nos ongles méritent le plus grand soin. Alors, à vos limes et autres petites astuces afin de rester belles jusqu’au bout des doigts. Même en plein hiver… SyloliBe 4/6/2013 Voici quelques conseils afin de laisser pousser vos ongles sans les fragiliser. Avant de vous précipiter chez la manucure, vous pouvez très bien en prendre soin à la maison ! Commencez par chasser les mauvais réflexes du quotidien. Comme par exemple, la fâcheuse habitude de se ronger les ongles. Ce geste inélégant casse complètement la forme arrondie de l’ongle. Et agresse le bout de vos doigts, alors exposés aux agressions de l’extérieur. L’application de faux ongles, de pansements ou de vernis peut freiner cette envie parfois incontrôlable. utileTV 11/2/2013 L’usage répété de certains savons à main et de produits d’hygiène fragilise les ongles. Préférez donc les savons naturels ou à pH neutre pour limiter l’agression cutanée. Rappelons aussi que les ongles sont le miroir de notre bonne santé. Tout comme les cheveux ternes et plats, une peau pâle et fatiguée, des ongles ramollis peuvent en effet indiquer un état de fatigue ou de stress prolongé, ainsi que des carences alimentaires. Notamment en micronutriments, fer, magnésium et vitamines A, B5 et B8. Minute Beauté 16/5/2013 Autre point, le processus de kératinisation – protégeant nos ongles et nos cheveux (phanères) – est mis en danger par le froid de l’hiver. Conséquence : les ongles cassent, se dédoublent. Voici donc quelques conseils d’hygiène et de soins. byreo 14/3/2013 - Commencez par brosser vos ongles à l’eau chaude et au savon blanc afin d’ôter tous les résidus coincés dessous ; - Plongez-les dans un bain d’eau tiède dans laquelle vous aurez versé quelques gouttes d’huile d’olive pour renforcer la kératine; - Humectez quelques gouttes de jus de citron à l’aide d’un coton afin de blanchir l’extrémité des ongles ; - Massez à l’aide d’une crème nourrissante le pourtour de vos ongles pour éviter les stries et raffermir la commissure fragilisée par le froid ; - Appliquez une base protectrice avant un vernis transparent, ivoire ou coloré. Optez pour des tenues « longue durée » afin de renforcer vos ongles et d’éviter l’aspect crayeux ; NailartisEasy 18/6/2013 - Privilégiez les dissolvants sans acétone, moins agressifs pour la peau. Et veillez à bien rincer vos mains à l’eau tiède après usage pour enlever toute trace qui, accumulée, assèche l’ongle ; - Coupez vos ongles à l’aide d’un ciseau fin ou d’un coupe-ongles en dessinant l’arrondi. Et limez le tout selon l’angle de votre choix sans précipitation aucune. Mieux vaut les limer régulièrement plutôt que d’attendre que vos ongles ne se cassent avant de les couper. ladiescd 31/7/2012 A noter : Chaque personne a son truc pour entretenir ses ongles et ses mains... Ce qui marche pour l'une ne "marchera" pas forcément sur une autre... question de qualité d'ongle... Dans certains cas une consultation dermatologique peut s'imposer... Personnellement, je masse mes ongles plus ou moins régulièrement avec un mélange d'huile d'argan, d'huile d'olive, de miel et quelques gouttes de citron... Destination santé 12/2/2014
  23. PARIS - L'extinction obligatoire des vitrines, magasins, bureaux et façades instaurée à l'été 2013 a permis des progrès pour redonner leur place aux étoiles et alléger la facture d'électricité mais est encore loin d'être appliquée partout, selon un premier bilan établi jeudi par une association. Bâtiment des archives départementales à Bourges (18) Heure : 2h35 Décembre 2013. Photo : A. Corroyer / ANPCEN L'ANPCEN, association engagée sur les questions de pollution nocturne, constate de vrais progrès, avec des bâtiments désormais éteints la nuit, mais aussi de réelles inerties, ni contrôlées, ni sanctionnées dans cet état des lieux réalisé par quelque 70 correspondants dans plusieurs villes françaises entre l'automne 2013 et février 2014. Christophe ACHTE 27/10/2012 Des villes comme Angers, par exemple, figurent parmi les bons élèves avec la quasi-totalité des vitrines et des bâtiments publics éteints la nuit, alors que d'autres, comme Bourges, doivent faire mieux puisque de nombreux bâtiments publics (archives départementales, cathédrale, gare, conseil général, office de tourisme) restent illuminés au coeur de la nuit, selon cet état des lieux qui sera mis en ligne, photos à l'appui (CLIQUEZ ICI). Halle du marché aux légumes de Chartres (28) Heure : 01h16 Décembre 2013. Photo : C. Martin-Brisset / ANPCEN Depuis le 1er juillet 2013, l'éclairage des façades des bâtiments non résidentiels, comme les monuments, mairies, écoles, gares, entreprises ou encore entrepôts, doit être coupé au plus tard à 01H00 du matin. Idem pour les vitrines de magasins entre 01H00 et 07H00 du matin, ou une heure après la fermeture lorsque l'activité se poursuit après 01H00. Christophe ACHTE 23/10/2012 Des dérogations sont possibles pour certaines zones touristiques et au moment des fêtes. Cette obligation se veut d'abord pédagogique, pour redonner toute sa place à la nuit pour des raisons notamment de biodiversité, voire de santé, mais aussi alléger un peu la facture d'électricité. Néanmoins, les contrevenants risquent théoriquement jusqu'à 750 euros d'amende, les contrôles revenant aux maires et aux préfets. Bibliothèque nationale universitaire à Strasbourg (67) Heure : 1h17 Février 2014. Photo : J.-M. Lazou / ANPCEN De nombreuses agences immobilières, par exemple, semblent rester allumées toute la nuit alors qu'on n'achète pas des appartements à 04H00 du matin, indique à l'AFP la présidente de l'ANCPEN, Anne-Marie Ducroux, qui cite aussi le cas d'une boutique de photographe restant allumée alors que les appareils sont retirés des présentoirs la nuit. Christophe ACHTE 27/10/2012 Mais le fait que des mairies restent elles aussi parfois éclairées au-delà des horaires légaux montre aussi que les élus eux-mêmes ont encore des progrès à faire, ajoute la responsable, qui doit être reçue la semaine prochaine par le ministre de l'Ecologie Philippe Martin pour tirer un premier bilan de cette mesure issue des engagements du Grenelle de l'environnement en 2007. Romandie 13/2/2014
  24. La mission Bicose, destinée à l’exploration des grands fonds marins océaniques, vient de s’achever après un voyage d’un mois. Futura-Sciences revient sur l’objectif de cette campagne scientifique et sur quelques-unes des découvertes fabuleuses de cet univers encore peu connu. Ifremer 29/1/2014 Qui aurait pu croire que les fonds sous-marins seraient aujourd'hui moins bien connus que le Système solaire ? Et pourtant, le milieu abyssal couvre 307 millions de kilomètres carrés, soit les deux tiers de la surface du globe ! Dans cet univers, où règnent le froid et l'obscurité, les scientifiques ont longtemps pensé que la vie n’avait pas sa place. Mais une expédition sous-marine réalisée en 1977 à 2.500 mètres de profondeur sur la crête dorsale des Galápagos a bouleversé cette idée reçue. Ébahis, les géologues ont soudain découvert une profusion de vie autour des sources chaudes des abysses. Ainsi, contrairement à toute attente, le désert abyssal pouvait fleurir, un peu comme le font les oasis au milieu du désert. Image de cheminées hydrothermales, autour desquelles la vie s'est développée à foison. Victor 6000, Ifremer, nc nd Les milieux sous-marins très profonds n’ont pourtant rien de particulièrement favorable à la vie : une pression énorme, pas de lumière, une température souvent faible et des doses massives de sulfures, de métaux lourds ou de plomb. Mais les êtres vivants sont bien là, vers gigantesques et poissons dignes de films d’horreur évoluent à côté de crustacés et de très nombreuses colonies microbiennes. Les microbes représentent d’ailleurs un maillon crucial de cet écosystème, car ils apportent par chimiosynthèse des composés nutritifs aux animaux marins, là où la photosynthèse n’existe pas, faute de lumière. Depuis cette découverte fascinante, de nombreuses équipes sont parties explorer le monde sous-marin des grandes profondeurs et révèlent peu à peu leurs secrets. Mais l’ampleur de la tâche est immense et nous sommes encore bien loin de tout connaître. Suivant les estimations, il resterait en effet encore 10 à 30 millions d'espèces à découvrir ! La vie à plus de 3.000 mètres de profondeur est loin d’être inexistante. La preuve sur cette photo où crevettes, mollusques et bactéries cohabitent. Victor 6000, Ifremer, nc nd C’est ainsi que la mission Bicose a vu le jour. Une équipe d’une trentaine de chercheurs de l’Ifremer a appareillé de Guadeloupe à bord du Pourquoi pas ?, le plus grand navire scientifique de l’institut. Grâce à cette campagne, les scientifiques espèrent mieux connaître ces environnements extrêmes afin de mieux les protéger contre l’exploitation intensive. Ils ont d’ailleurs partagé avec le public leurs aventures sous-marines dans un blog mis à jour régulièrement. Ifremer 19/12/2013 En un mois environ, les chercheurs ont fouillé les fonds de deux sites océanographiques, le Snake Pit et le TAG, situés à 3.600 mètres de profondeur sur la ride médioatlantique, au milieu de cet océan. L’exploration est réalisée par un robot appelé Victor 6000 qui, comme son nom l’indique, peut travailler à 6.000 mètres de profondeur pendant de nombreuses heures. Au cours de ses périples sous-marins, il effectue des prélèvements de roches, d’animaux et de liquides, réalise des relevés topographiques des fonds, mesure la température de l’eau et prend des photos de l’environnement. Les images sont alors envoyées en direct sur des écrans situés sur le navire. Ce qu’ils ont découvert ne les a pas déçus. « C'est absolument grandiose, avec des jeux de lumière magnifiques et beaucoup de contrastes de couleurs sur les cheminées hydrothermales, qui vont du blanc au gris et au noir, rehaussés par de l’orange », a raconté au site Lemonde.fr Marie-Anne Cambon-Bonavita, la directrice de la mission. Le Victor 6000 est alimenté en énergie et commandé via un câble enroulé sur un treuil. Le pilotage s’effectue du bord à partir d’un poste de commande solidement arrimé sur le pont extérieur du navire. Grâce à ses deux bras téléguidés, il peut réaliser différentes manipulations comme effectuer des prélèvements et prendre des photos. Il peut plonger jusqu’à 6.000 mètres de profondeur et a la capacité de couvrir 97 % de la surface des fonds océaniques. Michel Gouillou, Ifremer, nc nd Les cheminées présentent dans ces endroits ne sont pas des fumeurs, qui délivrent des fluides à très haute température (400 °C) mais des diffuseurs, qui émettent des liquides plus froids, à 50 °C environ. Autour de ces sources hydrothermales cohabitent anémones de mer, moules, crevettes, poissons, vers et bien sûr de nombreuses colonies microbiennes. Les chercheurs ont effectué des prélèvements un peu plus loin des sources, là où vivent probablement des organismes encore inconnus. Ifremer 19/12/2014 Cette exploration de l’Ifremer permet d’en savoir un peu plus sur ce monde si mystérieux et encore si peu exploré. Mais les scientifiques ne sont pas au bout de leurs peines. Ils doivent maintenant analyser scrupuleusement les nombreux échantillons d’animaux, de roches, de sédiments et de fluides dans leur laboratoire. Les relevés cartographiques vont également être étudiés en détail. « Les derniers relevés effectués dans ce secteur et les dernières cartes datent d'une vingtaine d'années, explique la chercheuse. L'emprise de la zone hydrothermale au fond était mal connue. Un travail de cartographie très fine doit donc être fait. » Essaim de crevettes hydrothermales Rimicaris exoculata. Victor 6000, Ifremer, nc nd Et le projet ne s’arrête pas là. Les zones hydrothermales ultraprofondes sont très riches en ressources minérales. « Notre campagne a également pour but une reconnaissance scientifique dans la perspective d'un éventuel dépôt de permis minier par la France dans cette zone », indique la chercheuse. Une chose est certaine en tout cas, il y aura des nouveautés. Et les prochaines publications scientifiques nous les révéleront sûrement d’ici quelques années… Futura Sciences 9/2/2014
  25. Début Février 2014 - Fin ? Auteur : Comité de médecins pour une médecine responsable (PCRM) Cible : M. Roy Wilson, MD, MS, président de Wayne State Les études épidémiologiques, telles que l'étude de Framingham et étude méthodiste, continuent de donner aux chercheurs un aperçu des causes de l'insuffisance cardiaque, alors que les essais cliniques sur les humains fournissent des options de traitement et de prévention. S'il vous plaît dire à M. Roy Wilson, MD, MS, président de Wayne State de mettre fin à ces expériences immédiatement et de se concentrer sur la recherche pertinente sur l'homme. Signez la pétitionou, mieux, contactez directement l'intéressé (pour les USA) : M. Roy Wilson, MD, MS Bureau du Président Faculté / Administration Building 656 W. Kirby, 4200 Detroit, MI 48202 Téléphone (313) 577-2230 president@wayne.edu Photo : All creatures.org Un exemple parmi les autres... Rogue, une chienne brun, noir, et blanc, a enduré des mois de chirurgies expérimentales, ayant jusqu'à neuf appareils implantés dans son corps et a été forcée de courir sur un tapis roulant. À l'âge de seulement 15 mois, elle est morte en Octobre 2012 dans un laboratoire de l'Université Wayne State à Detroit, où elle a été utilisée dans des expériences cruelles. Malheureusement, Rogue n'était ni le premier ni le dernier chien à souffrir et à mourir comme ça, mais avec votre aide, nous pouvons mettre fin à ces expériences une fois pour toute. Les expériences dans lesquelles Rogue a été utilisée sont menées depuis plus de 20 ans à Wayne State. Pendant tout ce temps, des centaines de chiens ont été utilisés et tués sans aucun bénéfice pour la santé humaine. Depuis 2000, plus de 8 millions de dollars en financement -distribués par les National Institutes of Health (en provenance des contribuables) - sont allés à ces expériences. Les études épidémiologiques, tels que l'étude de Framingham et étude méthodiste, continuent de donner aux chercheurs un aperçu des causes de l'insuffisance cardiaque, alors que les essais cliniques sur les humains fournissent des options de traitements et de prévention. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Merci pour tout ce que vous faites pour les animaux! Origine (en anglais): All creatures.org 12/2/2014
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