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Les plus vieilles latrines au monde fréquentées par des reptiles
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Paris (AFP) - Chez de nombreux mammifères, déféquer dans des latrines communes est de la plus haute importance, non seulement d'un point de vue biologique mais aussi social. Certains reptiles l'avaient déjà compris voici 240 millions d'années en Argentine, révèle une étude. La définition scientifique des latrines communes? "Des lieux où des individus multiples défèquent à maintes reprises et de façon répétée, produisant des amas de crottin", rappelle cette étude, publiée jeudi dans la revue britannique Scientific Reports. Les biologistes ont constaté de telles pratiques chez de nombreux mammifères actuels - carnivores, primates, rongeurs - et même des marsupiaux. L'usage des latrines communes est particulièrement fréquent dans les troupeaux de grands herbivores (d'un poids supérieur à 100 kg), comme les équidés, les antilopes, les rhinocéros, les éléphants et les camélidés d'Amérique du Sud. Chez de nombreux mammifères, déféquer dans des latrines communes est de la plus haute importance, non seulement d'un point de vue biologique mais aussi social. Certains reptiles l'avaient déjà compris voici 240 millions d'années en Argentine, révèle une étude. (c) Afp Pour ces animaux sociaux, un tel comportement est une affaire d'hygiène ainsi qu'un moyen de promouvoir la communication au sein du groupe et donc aussi la reproduction. Il permet également une meilleure défense contre les prédateurs. Il s'agit d'une pratique ancestrale, comme en témoignent les crottes minéralisées ("coprolithes") découvertes dans certains gisements fossiles, chez les hyènes préhistoriques notamment. Une mine de renseignements sur les habitudes des auteurs de ces crottes et sur le milieu dans lequel ils vivaient. Les plus vieilles latrines identifiées à ce jour étaient datées de 220 millions d'années et toutes avaient été fréquentées par des mammifères. Jusqu'à ce que des chercheurs exhument, dans le nord-ouest de l'Argentine, un trésor jonché de crottes fossiles, jusqu'à une centaine d'étrons par mètre carré à certains endroits. De formes et de tailles variées (0,5 à 35 cm de diamètre), les 30.000 coprolithes, répartis sur plusieurs sites, ne laissent aucun doute sur le fait qu'il s'agissait bien de latrines communes, vieilles de quelque 240 millions d'années. Et d'après l'analyse minutieuse effectuée par Lucas Fiorelli et son équipe, ces bouses préhistoriques ont été produites par de grands reptiles de la famille des Dicynodontes, des herbivores géants ("mégaherbivores") qui côtoyaient les premiers dinosaures. "Cela indique que ce comportement complexe, typique des mammifères, était déjà présent chez une espèce qui précède de beaucoup les mammifères", dont les premiers seraient apparus voici environ 225 millions d'années, conclut l'étude. Sciences et Avenir 28/11/2013 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
En septembre 2012, l’étude de Gilles-Eric Séralini, de l’université de Caen, publiée dans Food and Chemical toxicology, a soulevé un tollé : elle laissait supposer que des rats nourris à vie entière (2 ans) avec du maïs NK603 (fabriqué par Monsanto et tolérant à l’herbicide Round-Up) développaient nombre de pathologies et tumeurs. Le chercheur a été rapidement invité, par deux fois, à s’expliquer devant l’Assemblée nationale - et notamment devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, autour de Jean-Yves Le Déaut, déjà président de la conférence de citoyens sur les OGM en 1998. OGM - AFFAIRE SERALINI, Christian VELOT*, un chercheur opposé aux OGM, décrypte les enjeux cachés. Par Joel N / Youtube 26/1/2013 Toutes les agences sanitaires françaises et internationales ont décortiqué l’étude... Et souligné ses faiblesses. Mais sa médiatisation a fait bouger les lignes. Quelques mois avant que n’éclate l’"affaire Séralini", une méta-analyse française, (c’est-à-dire l’analyse de la littérature scientifique sur le sujet) avait passé au crible 24 études de longue durée (mais non à vie entière) : elle ne mettait en évidence aucun problème chez les animaux ainsi nourris. Au moment où Séralini publie son étude - en septembre 2012 - l’Europe avait lancé de son côté le programme GRACE pour vérifier notamment la pertinence des tests à 90 jours. Et donc poser la question : ces tests, répandus mais non encore obligatoires et où l’on nourrit d'OGM des animaux pendant trois mois, sont-ils des sentinelles efficaces pour apprécier le risque de toxicité ? Dans le même temps, l’Europe lançait également le programme MARLON, qui constituera le premier travail de suivi vétérinaire au monde des animaux consommant des OGM tout au long de leur vie. Notons que les premières études vie entière ont été lancées à partir de 2008 seulement, et qu’à ce jour seules trois sont connues, dont celle de Gilles-Eric Séralini (voir articles précédents -parmi les premiers messages-). "La publication, mercredi 19 septembre 2012, de l'étude sur les OGM menée par le Professeur Gilles-Éric Séralini change notre regard sur le sujet. A cette occasion, France 5 a diffusé un document inédit qui retrace l'aventure de cette étude... par Sauvegarde des requins / Youtube 27/3/2013 D’une certaine façon, l’étude de Séralini a obligé les médias et surtout les Agences de sécurité sanitaires à recenser les études menées au plan international. Soit : - zéro étude sur la santé humaine - 12 études seulement au-delà de 90 jours sur des animaux - 12 études portant sur plusieurs générations de cobayes - 3 études à long terme (toujours sur des animaux) - zéro suivi vétérinaire des animaux nourris aux PGM (plantes génétiquement modifiées). QUAND L'AFFAIRE ÉCLATE : Le discours général, calqué sur celui des toxicologues, était alors «les études à 90 jours sont des assurances, même si elles ne sont pas des garanties absolues d’innocuité. Si les OGM étaient des poisons, on observerait des effets à 28 jours et à fortiori à 90 jours». En France, l’Anses, l’agence nationale responsable de la sécurité alimentaire, a démoli techniquement l’étude de Séralini avec des arguments puissants mais lui a reconnu une «originalité» et a recommandé «de nouvelles recherches sur les effets à long terme des OGM», dans la lignée de celle de l’équipe de Caen. Le comité scientifique du HCB, le Haut Conseil des biotechnologies, a pulvérisé l’étude de Séralini. Reste que son Comité économique, éthique et social (CEES) a recommandé de mener une nouvelle étude de long terme en y associant même l’équipe de Séralini. DEPUIS LA PUBLICATION : L’Europe a lancé un appel d’offre pour mener une étude à deux ans (sur le maïs OGM NK603 pour un budget de 3 millions d’euros). L’EFSA, autorité sanitaire européenne de sécurité des aliments, qui était très opposée à des études à vie entière, a finalement publié des directives pour pouvoir mener une telle étude. La France a publié un appel à création de consortium pour mener une étude complémentaire à deux ans également. Son budget serait de 2,5 millions euros. Un des objectifs de Gilles-Eric Séralini était-il de pointer la faiblesse des tests (durée des tests, OGM sans les pesticides associés, pesticides évalués uniquement au niveau de leur principe actif…) utilisés pour évaluer les plantes génétiquement modifiées mises sur le marché ? Dans ce cas, il aura réussi ce pari. Du moins si les agences française et européenne se donnent les moyens de mener ces études à terme. * Christian VELOT est Docteur en Biologie et Enseignant-Chercheur en génétique moléculaire à l'Université Paris-Sud 11. Il est responsable d'une équipe de recherche située sur le Centre Scientifique d'Orsay et rattachée au « Pôle Risques » de l'Université de Caen. Membre du Conseil Scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie Génétique Génétique : http://www.criigen.org/ ) et administrateur de Fondation Sciences Cityoyennes (FSC :http://sciencescitoyennes.org/ ), il est aussi co-fondateur et Vice-Président d'un réseau de chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale (réseau ENSSER :http://www.ensser.org). Christian Vélot fait partie de ces lanceurs d'alerte qui oeuvrent pour faire valoir la réalité de certains risques et engager des débats démocratiques, là où l'obscurité et l'opacité sont de règle. Il est l'auteur des ouvrages « OGM : tout s'explique » (Editions Goutte de Sable, 2009) et « OGM, un choix de société » (Editions de l'Aube, 2011). Liens connexes : - Séralini répond à ses détracteurs http://www.reporterre.net/spip.php?ar... - Etude OGM: Séralini se dit prêt à publier ses données, sous condition http://www.20minutes.fr/article/10805... - OGM : Le Professeur Séralini contre-attaque Agriculturemardi 15 janvier 2013 http://www.ouest-france.fr/actu/Agric... Sciences et avenir 28/11/2013 -
GAZA (Territoires palestiniens) - Un enfant de dix ans mène sa charrette tirée par un âne entre les ordures qui s'amoncellent dans les rues de Gaza. Le territoire palestinien en est revenu à la traction animale pour suppléer les véhicules des éboueurs immobilisés par la pénurie de carburant. Le garçon, Alaa, pieds nus, aide son père, Mahmoud Abou Jabal, 55 ans, à collecter les détritus dans ce quartier huppé de Gaza, où son attelage était jusqu'alors indésirable. Au début, nous ramassions les ordures autour de l'hôpital Al-Chifa, mais à présent nous le faisons aussi devant les maisons et les magasins, explique le père. Sans cette pénurie de carburant, nous n'aurions pas cette opportunité, ils nous payent 700 shekels (140 euros) par mois ce n'est pas assez pour répondre à nos besoins, mais c'est mieux que rien, raconte Mahmoud Abou Jabal, je dois nourrir mes 12 enfants et l'âne. Gaza la pénurie de carburant entrave la collecte des déchets. Les municipalités ont commencé à utiliser des ânes pour la collecte des déchets des villes et des villages de la région. PressTV Videos / Youtube 25/11/2013 Le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a mis en garde mercredi contre les conséquences du tarissement du trafic de carburant égyptien par les tunnels de contrebande sous la frontière avec la bande de Gaza, d'environ un million de litres par jour en juin, à entre 10.000 et 20.000 litres par semaine. Cette pénurie, due à la démolition de centaines de tunnels par l'armée égyptienne, à la suite de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet, a entraîné l'arrêt le 1er novembre de l'unique centrale électrique de Gaza, où les coupures de courant atteignent désormais 16 heures par jour. Le secteur le plus touché est celui de l'eau et de l'hygiène, précise l'Ocha, soulignant que, faute d'électricité, l'une des principales stations de traitement des eaux de Gaza a cessé de fonctionner le 13 novembre, et plus de 35.000 m3 d'eaux d'égout ont débordé dans les rues d'un quartier de la ville. Les enfants autour (quand ce n'est pas dans) ses eaux usées dans les rues de Al Sabra, de l'Est la ville de Gaza suite à la pénurie du carburant pour faire fonctionner les stations de pompage des eaux usées. theIMEU / Youtube 15/11/2013 Le ministre des Municipalités du gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza, a annoncé dimanche l'arrêt, faute de carburant, du ramassage des ordures par les véhicules des éboueurs, qui collectaient 1.700 tonnes par jour. Les autorités ont retenu une partie des salaires de leurs fonctionnaires pour employer 430 véhicules à traction animale, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse devant une décharge publique à proximité d'un stade du centre ville, remarquant les risques sanitaires de la situation. Les résidents sont obligés de passer par ou dans la boue sale qui déborde dans les rues à chaque fois que la plante se met en veille et le gaspillage n'est pas traitée. Une catastrophe humanitaire risque de s'imposer dans la bande de Gaza causée par les crues dues aux fortes pluies mais aussi et surtout les eaux usées. evidancenews6 / Youtube 14/11/2013 Le directeur général de la santé et de l'environnement de la municipalité de Gaza, Abderrahim Abou al-Qoumbaz, s'alarme du fait que des centaines de milliers de tonnes de déchets s'entassent maintenant dans les rues de Gaza, attirant des nuées de mouches comme on n'en a jamais vu. Une institutrice, Rim Abou Safia, doit empêcher ses élèves de s'approcher des déchets qui s'entassent près de son école par crainte des maladies. L'ONU prévient que d'autres stations de pompage des eaux usées dans le nord et le centre du territoire palestinien risquent de s'arrêter à leur tour, aggravant la situation. En outre, le blocus israélien, qui affecte l'approvisionnement en pièces de rechange de matériaux de construction, menace la capacité des municipalités à entretenir les générateurs, de plus en plus sollicités depuis l'arrêt de la centrale, explique-t-elle. Après la capture en juin 2006 d'un de ses soldats - libéré en 2011 - Israël a imposé un blocus à Gaza, renforcé en juin 2007 lors de la prise de contrôle de l'enclave par le Hamas. Nous supportons la pression du travail, aussi forte soit-elle, pour pouvoir vivre, soupire Mohammad Taramsa, 21 ans du camp de réfugiés de Chati, qui nourrit son âne avec les légumes trouvés dans les ordures, pendant que le contenu de sa charrette est vidé dans un grand container à côté d'une école... romandie 28/11/2013
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Un séisme de moyenne ampleur, d'une magnitude de 5,7 sur l'échelle de Richter, a secoué la région côtière de Bouchehr, où est située la seule centrale nucléaire civile d'Iran, qui n'a pas été touchée selon les autorités. Selon un dernier bilan, ce tremblement de terre a causé la mort d'au moins huit personnes, et près de deux cents autres ont été blessées. Environ deux cent cinquante« résidences et commerces » ont été détruits par la secousse, ont annoncé des médias. La centrale nucléaire de Bouchehr, en octobre 2010. | AP/Majid Asgaripour L'épicentre du séisme est situé près de la ville de Borazjan, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Bouchehr. Plus tôt, le gouverneur de la province du Dashtestan, Alireza Khorani, avait évoqué « des maisons et des pylônes électriques endommagés », ajoutant que des équipes de secours avaient été déployées dans la zone. Les pays arabes du Golfe se sont inquiétés à plusieurs reprises de la fiabilité de la centrale de Bouchehr et des risques de pollution radioactive en cas d'accident ou de séisme majeur. Mais l'Iran et la Russie, qui a terminé la construction de l'installation, ont toujours affirmé que cette centrale respectait les normes internationales et qu'elle était sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Située sur plusieurs failles sismiques importantes, la République islamique d'Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le séisme le plus meurtrier de ces dernières années a fait, en décembre 2003, vingt-six mille morts à Bam, soit un quart de la population de cette ville du sud du pays. En août 2012, deux puissantes secousses avaient fait trois cent six morts près de la ville de Tabriz (Nord-Ouest). Le Monde 285/11/2013
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Genève (awp/ats) - L'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a lancé jeudi à Genève une base de données sur les technologies vertes. Ce nouveau marché en ligne a pour but de contribuer à lutter contre le changement climatique. La base de données WIPO GREEN" met en présence les propriétaires de nouvelles technologies et les particuliers ou les entreprises qui cherchent à commercialiser, concéder sous licence ou distribuer d'une autre manière une technologie verte. L'objectif est d'accélérer l'innovation et la diffusion des technologies vertes, a expliqué l'OMPI (WIPO en anglais). "Les nouvelles technologies vertes ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Notre objectif est de faire de WIPO GREEN une plate-forme privilégiée d'accès à ces technologies, grâce à notre réseau croissant de partenaires et à des accords de collaboration novateurs avec les grandes bases de données mondiales de technologie", a déclaré le directeur général de l'OMPI Francis Gurry. WIPO GREEN a reçu quelque 1000 contributions au cours d'une phase pilote, notamment dans le cadre des partenariats établis avec l'Association of University Technology Managers (AUTM) et l'East Africa Climate Innovation Network. Le programme compte d'ores et déjà plus de 35 partenaires, dont l'Association japonaise pour la propriété intellectuelle (JIPA). "Les technologies visant à réduire l'impact environnemental contribuent à la fois à la croissance économique et à l'amélioration du niveau de vie. WIPO GREEN est un vecteur prometteur pour la multiplication des transferts de technologies durables", a affirmé Klaus Helmrich, membre du conseil d'administration de Siemens et également partenaire de cette initiative. La base de données WIPO GREEN donne accès à un large éventail de produits, services et actifs de propriété intellectuelle verts et permet également aux particuliers et aux entreprises de faire part de leurs besoins en matière de technologies vertes. L'accès est gratuit moyennant une inscription unique à l'adresse www.wipo.int/green. Conférence de presse pour annoncer le lancement de WIPO GREEN par wipo / Youtube 28/11/2013 romandie 28/11/2013
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Hess Oil et ses permis dans le Bassin parisien
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
PARIS - Le ministre français de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin a refusé jeudi d'accorder à Hess Oil la propriété de sept permis pétroliers dans le bassin parisien, craignant malgré les assurances de la compagnie américaine qu'elle recoure à la fracturation hydraulique, bannie en France. M. Martin a décidé de refuser d'autoriser la mutation (transfert de propriété, NDLR) au profit de Hess Oil de sept permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures, délivrés par le gouvernement précédent à la société Toréador et rachetés depuis par la compagnie américaine, a indiqué son ministère dans un communiqué. Selon le ministère, une partie au moins de ces permis concernant la Seine-et-Marne, l'Aisne, l'Aube, la Marne, le Loiret et l'Yonne ciblaient initialement du pétrole de schiste, dont l'exploitation nécessite le recours à la fracturation hydraulique. Cette technique, controversée pour les risques qu'elle fait courir à l'environnement, est interdite en France par une loi de juillet 2011, validée en octobre dernier par le Conseil constitutionnel. Hess s'est à l'origine installé en France pour chercher ce type de pétrole non conventionnel. Même si la société Hess Oil a déclaré, afin de se conformer à cette loi, qu'elle ne l'utiliserait pas, les roches mères visées par cette société dans ses demandes de mutation ne pourraient être explorées que par cette technique interdite sur le territoire national, a souligné le ministère dans un communiqué. Dans ces conditions, les permis concernés ne peuvent plus déboucher sur une exploration effective, notamment sur aucun forage pilote, a-t-il ajouté, rappelant avoir déjà dû interdire au début de l'année à Hess Oil d'effectuer un forage horizontal, une technologie généralement associée à la fracturation hydraulique. Ces soupçons sont rejetés en bloc par Hess Oil France, qui s'est dit dans un communiqué étonné par les intentions qui lui sont prêtées. Sur ces permis d'exploration (...), seules des techniques conventionnelles d'exploration ont été utilisées par Hess Oil France sans dommage sur l'environnement et en pleine transparence avec les services de l'Etat et les collectivités locales concernées, a indiqué l'entreprise. Selon le ministère, deux autres permis étaient expirés, et donc non transférables à un nouveau titulaire. Plus généralement, le gouvernement a estimé que la filiale française de Hess Oil, qui a déposé les demandes de mutation, est une coquille vide qui ne dispose pas des compétences techniques propres, qui sont requises par le droit minier. M. Martin, lui-même un farouche opposant à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste, assume au passage le risque que l'Etat doive payer des indemnités à Hess, qui réclame environ 30.000 euros par permis. Je prends mes décisions en connaissance de cause et je les assume, a-t-il insisté dans le communiqué. Le ministère demandera en justice, le 6 décembre, une remise de cette somme. Celle-ci doit toutefois être mise en perspective avec le coût environnemental et sociétal qu'aurait impliqué cette exploration de notre sous-sol, a estimé Philippe Martin dans un entretien au quotidien Le Parisien. Concernant la réforme à venir du code minier, repoussée à plusieurs reprises par le gouvernement et qui pourrait conduire à une modification des procédures d'attribution des permis, Philippe Martin souligne qu'un rapport lui sera remis le 10 décembre. Les sept permis faisaient l'objet, comme le prévoit le code minier, d'une demande de mutation auprès du ministère. Celui-ci, qui refusait d'accorder son feu vert, avait été condamné fin septembre par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), sous peine d'astreintes, à réexaminer les demandes de Hess Oil. Les projets de la compagnie américaine suscitent une vive opposition chez des ONG, des élus et des collectivités, qui ont salué la décision de Philippe Martin. L'environnement en Ile-de-France est en ce sens préservé, a souligné le président du Conseil général de la région, Jean-Paul Huchon. La signature de ces permis aurait constitué un dangereux précédent, a estimé le député PS Denis Baupin. C'est une victoire de la mobilisation citoyenne face à la guérilla juridique menée contre l'Etat par le lobby des gaz de schiste pour contourner la loi interdisant la fracturation hydraulique, a renchéri la députée PS et ex-ministre de l'Ecologie Delphine Batho. La controverse sur les gaz et pétrole de schiste avait été ranimée mercredi par un rapport parlementaire favorable à une exploration expérimentale de ces énergies fossiles hautement contestées. romandie 27/11/2013 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
C’est un moment délicat que vit Food and chemical toxicology, une revue à comité de lecture du Groupe d’édition néerlandais Elsevier. Violemment critiquée par une grande partie de la communauté scientifique pour avoir accepté l’article de Gilles-Eric Séralini sur la possible toxicité du maïs OGM NK 603, inondée de lettres et de pétitions de protestation comme de soutien (1) (voir notre article « les acteurs d’une violente controverse »), elle n’évitera pas une nouvelle polémique en demandant au chercheur de l’université de Caen de retirer son papier. L'étude de Séralini, même imparfaite, peut pousser à revoir les protocoles de toutes les études sur les OGM. Florence Durand /SIPA Et pour cause. L’article initial avait été accepté par l’un de ses éditeurs associés, le catalan José Luis Domingo, professeur de toxicologie à l’université de saint Llorenc, en Espagne… lui-même auteur en 2007 puis 2011 de deux analyses très critiques des procédures d’évaluation des plantes génétiquement modifiées et surtout « de leurs lacunes ». Il n’aurait pas été associé au second examen de l'article incluant les données brutes fournies depuis par Gilles-Eric Séralini. Or, après que la controverse a éclaté, la revue FCT aurait engagé début 2013 un ancien employé de Monsanto, Richard E. Goodman, comme « rédacteur en chef associé ». Spécialiste des allergies alimentaires à l’université du Nebraska (États-Unis), ce dernier œuvre aussi à l’ILSI (International Life Science Institute), un lobby financé par les industriels de la chimie et de l’alimentation (dont Bayer CropScience, BASF et Monsanto..). Les liens de ce lobby avec l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) ont déjà fait scandale. Dès le mois de mai dernier, des observateurs anti-OGM s’inquiétaient de la possible influence de Richard Goodman, favorable aux biotechnologies, sur la politique de la revue FCT(2) : ils auront beau jeu aujourd’hui de crier à la censure, quand bien même FCT aurait fait scrupuleusement son deuxième travail de lecture critique. Déjà, un autre article, brésilien celui-là, sur la toxicité d'un OGM aurait été retiré, en toute discrétion, les chercheurs concernés n’ayant pas souhaité-contrairement au Pr Séralini- médiatiser l’histoire. La situation est-elle devenue inextricable ? Va-t-elle contribuer à radicaliser encore les deux camps ? « Cette revue va peut-être avoir besoin de faire un sacré ménage » note un observateur proche de l’ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, un peu étonné des arguments invoqués par la revue pour justifier la rétractation du papier de Gilles-Eric Séralini. « Il n’y a pas eu tromperie, souligne cet expert, habitué à éplucher la littérature scientifique en toxicologie. Et cette revue a déjà publié d’autres travaux portant sur un faible nombre de rats. Des études de ce type, inédites, sont intéressantes pour détecter des signaux biologiques, documenter de faibles niveaux d’exposition, produire des données qui interpellent les décideurs. C’est utile quand on s’intéresse aux perturbateurs endocriniens, aux ondes électromagnétiques. Il faut simplement les prendre pour ce qu’elles sont : un indice, un signal... qu’il faut interpréter à sa juste valeur-via une analyse statistique- éventuellement creuser, chercher à répliquer. On ne peut exiger que toutes les études adoptent les protocoles des études réglementaires qui supportent des dossiers d’homologation et de réglementation : cela tuerait les démarches innovantes !». Rappelons que l’ANSES avait fin 2012 vivement critiqué l’absence d’analyse statistique des données de Séralini mais souligné le caractère original de son travail (À venir un article « ce que l’affaire Séralini a changé »), plaidant pour que d’autres études à vie entière soit menées. (1) Déclaration de FCT à la suite de la publicationhttp://cdn.elsevier.com/promis_misc/food_and_chemical_toxicology_homepage_statement.pdf (2) The Goodman affair: Monsanto targets the heart of Science. Independent Science News and Earth Open Source. Sciences et avenir 28/11/2013 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Paris (AFP) - Le directeur général délégué de l'Ifremer, Patrick Vincent, a estimé que les données étaient insuffisantes pour conclure à la durabilité de la pêche profonde, prenant ainsi des distances avec la position de cet organisme affichée en 2012, relève mercredi l'ONG Bloom. Lors d'une table ronde mardi à l'Assemblée nationale, organisée à deux semaines d'un vote sur le sujet au Parlement européen, M. Vincent a souhaité s'expliquer sur un texte "que tout le monde cite". Scapêche : Journée vérité sur la pêche profonde (L'Orient) par tebeo / Youtube 26/11/2013 "Dans ce papier, on lit que trois espèces sont au rendement maximum durable : doit-on conclure qu'il y a durabilité ?", a-t-il interrogé. "Cela veut simplement dire que pour certains stocks, l'exercice a été conduit de façon maximale" et "pour les autres stocks, nous avons un défaut de connaissance qui ne permet pas de porter les mêmes conclusions", a-t-il dit. "En résumé, sur certains stocks, il y a durabilité, sur d'autres stocks, la connaissance est insuffisante", a-t-il ajouté. Ce texte "avait une intention pédagogique (...) avec des raccourcis, et probablement trop de raccourcis" et il n'était pas "scientifiquement suffisamment précis", a-t-il fait valoir. L'ONG Bloom, qui milite pour un plus stricte encadrement de la pêche profonde, a estimé mercredi dans un communiqué que le directeur général délégué de l'Ifremer avait "mis fin à une imposture scientifique française (...) en réfutant l'imaginaire durabilité des pêches profondes au chalut". L'association considère qu'à 15 jours du vote en plénière au Parlement européen, l'Ifremer "retire la maigre caution scientifique aux lobbies de la pêche profonde". Dans le texte de juillet 2012, l'Ifremer écrivait que "l'exploitation des stocks de poissons profonds a été amenée à un niveau soutenable, après la surexploitation au début des années 2000". Ce document rappelait que des mesures (quotas, aires de protection) ont été prises à partir de 2003 pour endiguer le déclin des espèces profondes (empereur, certains requins, grenadier, sabre lingue bleue, mulet noir, grande argentine, etc.) et estimait que "la gestion des pêches actuelle (avait) déjà mis fin à l'essentiel de la surexploitation des poissons profonds". Le Parlement européen se prononcera le 10 décembre sur un nouveau règlement encadrant la pêche en eaux profondes, mais en commission Pêche les parlementaires n'ont pas suivi la Commission qui souhaitait interdire la technique de chalutage profond. La France et l'Espagne s'opposaient à cette interdiction. Sciences et Avenir 27/11/2013 -
Déchets : traitement des déchets
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les déchets - tri des déchets
PARIS - La société Sita UK, filiale de Suez Environnement, a remporté en consortium un contrat de partenariat public-privé à Londres pour la valorisation des déchets résiduels en énergie, qui doit lui rapporter 900 millions d'euros sur 25 ans. Le contrat a été remporté en consortium avec également Scottish Widows Investment Partners et Itochu Corporation, selon un communiqué commun. Il porte sur la conception, le financement, la construction et l'exploitation d'une usine de valorisation énergétique d'une capacité de 300.000 tonnes de déchets ménagers résiduels par an. Il va générer au total 1,42 milliard de livres (1,7 milliard d'euros) sur la période du contrat, et nécessitera un investissement pour de nouvelles infrastructures de 270 millions d'euros. Les travaux, qui devraient générer 200 emplois, doivent commencer en décembre pour s'achever en 2016. L'usine devrait employer 53 personnes en permanence. Les déchets résiduels n'ayant pu être recyclés seront acheminés par train dans cette nouvelle unité de valorisation énergétique, Severnside Energy Recovery Centre (SERC), située dans le Sud du Gloucestershire, dont le permis de construire a déjà été délivré, a relevé le communiqué. L'installation de 34 mégawatts produira suffisamment d'énergie pour alimenter l'équivalent de 50.000 foyers et d'alimenter en eau chaude les entreprises locales, grâce aux déchets ménagers de 1,6 million d'habitants des quartiers ouest de Londres (Brent, Ealing, Harrow, Hillingdon, Hounslow, Richmond-upon-Thames). Ce dispositif va permettre à la West London Waste Authority, qui gère les déchets de l'ouest londonien, de réorienter 96% des déchets habituellement envoyés vers des sites d'enfouissement, a relevé le communiqué. romandie 28/11/2013 -
Thanksgiving : Obama gracie deux dindes... se passant de l'accord du Congrès
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
Etes-vous #teamPopcorn ou #teamCaramel? C'est la question que posait ces derniers jours la Maison Blanche aux internautes. Une question n'a pas eu le goût de plaire à tout le monde. Selon une tradition ancrée à la Maison Blanche depuis la fin des années 1980, le président des Etats-Unis gracie une dinde la veille de Thanksgiving. Une dinde qui ne finira donc pas au menu d'une tablée de cette fête de ce 4e jeudi de novembre... L’administration américaine a –comme l'année dernière avec Cobbler et Gobbler– demandé aux citoyens de choisir le volatile national symboliquement épargné en votant pour l'un des deux grassouillets spécimens en compétition. Capture d'écran du site de la Maison-Blanche Les internautes pouvaient consulter sur le site officiel de la Maison Blanche toutes les caractéristiques des dindes concurrentes pour 2013, Popcorn et Caramel: poids, date de naissance, sexe (ce sont deux mâles), nourriture favorite, musique préférée (Beyoncé versus Lady Gaga). Et l'on pouvait même écouter les gloussements des compétitrices, pour juger quel animal méritait la grâce présidentielle. Une fois bien renseigné, on pouvait donc voter sur Facebook, Instagram ou Twitter (#teampopcorn contre #teamcaramel). Les supporters de Popcorn ont été plus nombreux... Le volatile a été symboliquement gracié par Obama mercredi. Mais en réalité, que les fans se rassurent, Caramel sera épargné aussi (contrairement à 45 millions de dindes qui finiront dans les assiettes pour Thanksgiving). Les deux petits chanceux vont être envoyés dans une ferme de Mount Vernon pour couler des jours heureux. Pas pour très longtemps: l’espérance de vie de ces animaux complètement gavés est courte. Les dindes graciées l’année dernière sont déjà mortes. En tous cas, tout le monde ne trouve pas ça très rigolo, comme [url=http://nation.time.com/2013/11/27/president-obama-should-save-his-pardon-and-eat-the-turkeys/?iid=tsmodule' target=_blank]Alex Fitzpatrick sur le site du Time:[/url] Lorraine Millot, correspondante de Libération à Washington, écrit sur son blog qu’il s’agit d’une «cérémonie publique particulièrement absurde mais très appréciée par les conseillers en com de la Maison Blanche ou le lobby volailler». Et souligne que les associations de défense des animaux dénoncent ce rituel faisant un bon coup de pub à une industrie ravageuse. Brad Plumer, dans le Washington Pos relève qu'il ne s'agit même pas d'une vraie tradition. La National Turkey Federation donne deux dindes à la Maison Blanche depuis 1947, mais Harry Truman et Dwight D. Eisenhower ont mangé les dindes, par exemple. Emma Roller, sur Slate.com, pense qu’au lieu de sauver des dindes, le président ferait mieux de s’occuper des humains. Elle souligne qu’Obama a gracié peu de condamnés par rapport à ses prédecesseurs: Brad Plumer va dans son sens avec un tableau imparable. Ce jeudi, Obama aura en tout «gracié» 10 dindes et gracié ou commué la peine de 40 personnes. Quand Ronald Reagan avait pardonné 313 personnes et Harry Truman 1.537 personnes. Barack Obama détient le record des présidents modernes: Slate.fr 28/11/2013 -
JAPON / OCEAN : les répercussions des retombées radioactives
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
Autour de la centrale sinistrée de Fukushima, il existe, même en dehors de la zone interdite, des endroits où les débits de dose annuels dépassent parfois la limite de 20 millisieverts (mSv) fixée par les autorités japonaises. Cela en raison du lessivage des terres par les pluies, qui transportent vers les rivières, puis l'océan Pacifique, des particules de sol contaminées. Un processus dans lequel les typhons jouent un rôle déterminant. C'est ce que montrent les travaux menés conjointement par des chercheurs français du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CEA-CNRS-Université de Versailles Saint-Quentin) et une équipe japonaise de l'Université de Tsukuba. Entre novembre 2011 et mai 2013, ils ont réalisé quatre campagnes de mesures, dans un périmètre de 3000 km2 situé au nord de Fukushima et affecté par les retombées radioactives de la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011. Ce qui leur a permis de connaître l'évolution, dans l'espace et dans le temps, de la dispersion des polluants radioactifs. Photo Le Monde / Reuters « Lors de l'accident de Fukushima, des radionucléides se sont échappés du combustible nucléaire et ont été relâchés dans l'atmosphère », explique Olivier Evrard, du LSCE. Parmi eux, du césium 134 et du césium 137, particulièrement tenaces puisque leur radioactivité diminue de moitié au bout de respectivement deux et trente ans. « Ces radio-isotopes ont la particularité de se fixer fortement et quasi irréversiblement aux particules du sol et aux sédiments, poursuit le chercheur. Sous l'effet de l'érosion, les particules du sol et les radionucléides qu'elles transportent peuvent être transférés dans les rivières, puis exportée progressivement vers l'océan Pacifique en traversant des plaines côtières. » Dans les sédiments des principales rivières – l'Ota, la Mano et la Nitta – irrigant cette zone, « les débits de dose ont pu dépasser localement 20 mSv par an », indique Olivier Evrard. Et atteindre par moments jusqu'à 75 mSv. Ce n'est pas tout. D'une campagne à l'autre, les débits de dose ont fluctué. Le niveau de contamination des rivières, plus élevé à l'automne 2011, a baissé en 2012 et au printemps 2013. Explication principale de cette décrue : les violents typhons, accompagnés de pluies, qui ont balayé ce secteur durant l'été 2011, entraînant un transfert des polluants radioactifs vers l'aval. A l'inverse, des typhons moins nombreux et moins intenses ont été enregistrés pendant l'été 2012, d'où une moindre migration des radioéléments vers les plaines côtières. C'est la preuve que « les typhons contribuent très fortement à redistribuer la contamination sur le territoire ». Les chercheurs, qui viennent de réaliser une cinquième campagne de mesures, dont les résultats ne sont pas encore publiés, s'attendent, du fait de typhons plus nombreux et plus violents en 2013 qu'en 2012, à une nouvelle hausse de la contamination des sédiments dans les cours d'eau. D'autres facteurs entrent aussi en ligne de compte. D'abord, la présence ou non de barrages. Ceux-ci forment « des zones de stockage temporaire de la contamination », mais, après des pluies abondantes, des lâchers d'eau sont nécessaires, ce qui provoque un surcroît de pollution radioactive. Ensuite, le changement d'occupation des sols. L'interdiction de cultiver les terres marquées par les panaches radioactifs a en effet favorisé le développement d'une végétation plus dense, qui protège les terres contre l'érosion. Mais cette protection, mettent en garde les chercheurs, serait compromise par une reprise de l'activité rizicole. Si ces travaux permettent de mieux comprendre les mécanismes de transfert de polluants dans la région de Fukushima, ils ne conduisent pas à remettre en cause le périmètre de la zone d'exclusion autour de la centrale. « De manière générale, les zones à accès interdit ou restreint définies par les autorités correspondent bien à celles où les débits de dose annuels dans les sols et les sédiments des rivières dépassent 20 mSv », notent les chercheurs. Mais, alors que l'attention s'est focalisée ces derniers mois sur les rejets d'eau contaminée de la centrale vers l'océan, l'étude franco-japonaise met l'accent sur la persistance de la pollution océanique d'origine terrestre. En juillet, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) rappelait que « les rejets dans l'atmosphère et l'océan dus à l'accident de mars 2011 ont été estimés respectivement à environ 60 et 27 pétabecquerels (millions de milliards de becquerels) ». Et que, du fait du lessivage des dépôts dans l'environnement qui ont suivi l'accident, « l'océan reçoit encore actuellement une radioactivité importante, estimée à plusieurs térabecquerels (millions de millions de becquerels) par an ». Or, souligne Olivier Evrard, si le niveau de contamination « décroît globalement », la source de pollution des rivières et de l'océan va perdurer pendant « plusieurs décennies ». Monde Planète 28/11/2013 -
Hess Oil et ses permis dans le Bassin parisien
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin annonce jeudi, dans une interview au Parisien, son refus de valider une demande de cession de sept permis de recherche de gaz de schiste dans le bassin parisien déposée par la société américaine Hess Oil. Ces permis avaient été attribués en 2010 par le gouvernement précédent à la société Toreador. Rachetés par Hess Oil, ils n'avaient pas été clairement annulés après la loi de 2011 interdisant la fracturation hydraulique, en raison du flou qui entourait le recours ou non à cette technique. En l'absence de réponse du ministère de la Justice à sa demande de mutation, Hess Oil a saisi la justice. "Pouvais-je valider ces mutations de permis alors que leur objectif initial était exclusivement d'explorer des gaz de schiste et que la société américaine qui les a rachetés est spécialisée dans l'extraction de gaz de schiste ?", dit le ministre de l'Energie dans les colonnes du Parisien. "Vu les couches géologiques visées par ces forages, cela implique forcément d'avoir recours à la fracturation hydraulique", ajoute-t-il. Hess Oil réclame environ 30.000 euros par permis annulé, a rappelé Philippe Martin, précisant qu'il tenterait d'obtenir une réduction de ces indemnités lors d'une audience le 6 décembre. Le ministre critique également rapport parlementaire publié mercredi sur la fracturation hydraulique, qui propose de forer quelques dizaines de puits expérimentaux avec cette technique pour mieux connaître les éventuelles ressources françaises en gaz de schiste. A ce propos, Philippe Martin dit se méfier des "VRP des hydrocarbures" à l'heure où la France veut réduire de 30% sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030. "Et ce serait terrible pour l'image de la France à l'étranger. Imaginez les retransmissions du tour de France montrant des milliers de derricks au coeur des paysages magnifiques du Gard, du Gers ou de la Lozère", ajoute Philippe Martin, lui-même député du Gers avant de devenir ministre. Yahoo actualités 28/11/2013 -
Dolines - Fontis - sinkholes
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
Sanica, un petit village du Nord-Ouest de la Bosnie, a été victime d'un événement naturel très surprenant. Une doline s'est formée à l'endroit même de l'étang du village aspirant tout le liquide, les poissons et les arbres aux alentours. Les villageois y vont déjà de leurs petites légendes populaires... Ces catastrophes naturelles sont toujours impressionnantes. Il s'agit des dolines, ces trous profonds de plusieurs mètres et qui peuvent mettre plusieurs personnes en danger si elles se trouvent à l'endroit même de la dissolution des calcaires de surface. Sanica, un petit village dans le Nord-Ouest de la Bosnie en a été victime récemment. Par Gentside 27/11/2013 Les images filmées sur place sont assez impressionnantes. Le trou présente un diamètre de 20 mètres et huit mètres de profondeur. "J'étais assis à cet endroit à peine un jour avant que cela n'arrive, je sirotais mon petit brandy à la prune" a indiqué Cemal Hasan, un habitant du village, à Associated Press. "Ensuite, ça a été la panique totale" a-t-il ajouté. Il faut dire que la veille, les enfants s'amusaient et pêchaient au bord de ce trou géant. Effectivement, avant que cela n'apparaisse comme une doline le tout n'était qu'un simple étang. Mais lorsque la dissolution des calcaires a débuté, le trou géant a avalé tout le contenu de la masse d'eau ; aussi bien le liquide que les poissons qui y vivaient. "Les poissons sautaient dans tous les sens, un énorme prunier y a été attiré comme si quelqu'un l'avait arraché d'un coup sec" a expliqué Cemal Hasan. 87musicbox / Youtube 17/11/2013 Le plus étonnant est qu'en l'espace de quelques heures, le diamètre et la profondeur de départ ont largement augmenté. A ce jour, le trou géant présente un diamètre de 50 mètres et une profondeur de 30 mètres. Pour les scientifiques, si l'existence de dolines n'est pas étonnante ni surprenante, le fait que l'eau, les poissons et les arbres aient été aspirés d'un seul coup présente une réelle énigme. brahim Dedić / Youtube 18/11/2013 Toutefois, les habitants de Sanica ont leurs propres théories populaires. La première étant celle d'une bombe allemande datant de la Seconde Guerre Mondiale qui aurait explosé. Effectivement, selon l'histoire du village une femme aurait déposé une bombe à la fin de la Guerre. "D'ailleurs, elle-même est décédée après qu'une bombe lui ait explosé dans les mains" a indiqué Cemal Hasan. La seconde théorie populaire serait celle que le propriétaire de l'étang, décédé il y a un mois, aurait décidé d'emporter sa propriété avec lui. "Avant sa mort, il avait expliqué que quand il mourrait il emportera tout avec lui. [...] Sa fille l'a vu marcher sur l'étang la nuit où il est mort" a expliqué Rezak Motanic, un autre habitant du village bosniaque. SAgent47 / Youtube 16/11/2013 mAXISCIENCES 27/11/2013 -
Face à un scandale déclenché par une vidéo montrant des lapins écorchés vivants, la chaîne a annoncé l'arrêt de sa production de fourrure, sans toutefois retirer les produits des rayons. Des chaînes de prêt-à-porter suédoises, dont H&M, ont annoncé, mercredi 27 novembre, qu'elles arrêtaient la production d'articles contenant de la fourrure angora, à cause des mauvais traitements infligés à des lapins en Chine. Cette décision a été prise une semaine après la publication par l'association de défense des animaux PETA d'une vidéo montrant des lapins écorchés vivants, qui agonisent en gémissant. Capture d'écran d'une vidéo diffusée, le 19 novembre 2013, par l'association PETA montrant des lapins égorgés vivants. (YOUTUBE) Nous arrêtons la production" de produits angora, a indiqué la chaîne, sans toutefois retirer ces mêmes produits des rayons. "Nous devons faire des contrôles pour être sûrs que les producteurs se conforment à nos normes", a-t-elle ajouté. La méthode décriée permet de gagner du temps par rapport à la tonte ou à l'épilation et a l'avantage de fournir des poils longs et de meilleure qualité, selon les sources de l'association. H&M fait volte-face, cinq jours après avoir assuré qu'il ne se fournissait qu'auprès de fermes respectueuses du bien-être de l'animal, auxquelles il rendait des visites de contrôle inopinées. L'enseigne avait été critiquée par les défenseurs des animaux en Suède. D'après eux, ces contrôles ne peuvent pas être efficaces à 100% et l'angora devrait être purement et simplement banni. ]Cliquez ICI pour voir la vidéo... Attention, cette vidéo contient des images inappropriées pour les personnes sensibles et les jeunes lecteurs... C'est la raison pour laquelle je ne l'ai pas inséré dans cet article. L'image ci-dessus en dit long sur le calvaire subit par ces pauvres animaux... ]fRANCEtV INFO 27/11/2013
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Une nouvelle espèce de crustacé a été identifiée au large de la Californie. Elle appartient à la famille des caprelles, ces étranges sortes de crevettes fantômes, au corps si translucide qu’on y voit en détail ses organes. Les anglophones se plaisent à les appeler les ghost shrimps, soit les crevettes fantômes en français. Mais dans notre pays, on leur préfère le nom de « caprelles ». Ce sont de tout petits crustacés, à la peau translucide dont la forme rappelle celle de la mante religieuse. Ces carnivores mesurent en général seulement quelques millimètres, et la famille est si méconnue que l’on découvre encore régulièrement des espèces. À gauche une femelle et à droite un mâle de l'espèce Liropus minusculus, appartenant à la famille des caprelles et récemment identifiée dans les eaux californiennes. Sinc, cc by 3.0 Dans un article paru dans le journal Zootaxa, l’équipe du professeur José Manuel Guerra García, décrit une nouvelle et étrange espèce de caprelle découverte en Californie. Le petit crustacé ne dépasse pas les 3,3 mm pour le mâle et les 2,1 mm pour la femelle. L’espèce appartient au genre Liropus, que l’on peut trouver en Atlantique et en Méditerranée, mais on en ignorait l’existence dans le Pacifique. L’équipe, de l’université de Séville, l’a baptisée Liropus minusculus en raison de sa minuscule taille. «Cette nouvelle espèce présente des différences par rapport à d'autres exemples du même genre dans les protubérances dorsales sur son corps : sur ses pattes, son abdomen et ses pinces», détaille José Manuel Guerra García dans la revue Sinc. Si certaines espèces de Liropus ont été identifiées en Méditerranée et en Atlantique, cette nouvelle espèce du Pacifique aidera les taxonomistes à en apprendre plus sur leur origine et leur évolution. La tête, les antennes et les pinces d'un mâle Liropus minusculus en détail. Les pinces permettent au mâle de maintenir la femelle durant l'accouplement. Sinc, cc by 3.0 Sur ces dix dernières années, le professeur José Manuel Guerra García a décrit plus de 62 espèces et huit genres de caprelles. Ce groupe de crustacés est un bel exemple de l’inconnu qui nous entoure. On estime en effet que l’Homme n’a connaissance que de 5 à 10 % des espèces vivant sur Terre. Certaines caprelles sont considérées comme envahissantes. Dans un article paru dans le journal Helgoland Marine Research, le spécialiste José Manuel Guerra García identifie deux espèces natives des eaux brésiliennes au large des côtes espagnoles. Les espèces Caprella scaura et Paracaprella pusilla ont probablement été transportées dans les ballasts de navires ou bien grâce au fouling sur les coques. Mais aujourd’hui, seule la première espèce est réellement considérée comme invasive. En effet, pour démontrer qu’une espèce exotique est envahissante, il faut mettre en évidence qu’elle cause des dommages à l’environnement d’accueil. Une chose est sûre, les caprelles n’ont pas fini de faire parler d’elles. Male and female "ghost shrimp" by snotbog1 / Youtube 15/4/2009 Crevettes fantômes et bébés crevettes... dans un aquarium. bY ppplll000999 / Youtube 27/4/2009 Futura Sciences 27/11/2013
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Quand l'industrie s'inspire ou imite le monde animal et de la nature !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
U-CAT. C’est le nom, inattendu, de ce nouveau robot se déplaçant comme une tortue marine et conçu pour l’exploration des espaces confinés sous-marins comme les épaves ou les grottes. «Ce robot peut se déplacer sans remuer l’eau et soulever le limon, ce qui réduit la visibilité à l’intérieur des épaves» précise Taavi Salumäe, concepteur du U-Cat. U-Cat est entraîné par quatre nageoires indépendantes qui lui permettent de se déplacer en avant et en arrière, de haut en bas. Il peut aussi tourner sur lui-même dans toutes les directions. L'engin est aussi équipé d’une caméra et l’enregistrement peut être utilisé plus tard pour reconstruire les sites visités. « Les robots biomimétiques qui sont basés sur des formes animales ou des plantes sont en vogue dans la robotique. Ils permettent de surmonter les goulots d'étranglement technologiques en optant pour d'autres solutions techniques fournies par la nature » explique le professeur Maarja Kruusmaa, responsable du Centre pour la biorobotique de Tallinn, en Estonie. u CAT, Centre for Biorobotics par mihkell / Youtube 24/11/2013 Les robots sous-marins sont aujourd'hui principalement exploités par l'industrie du pétrole et du gaz et les militaires. Ces robots sont trop gros et trop chers pour être utilisés à l'intérieur d’épaves. Elles sont actuellement explorées par des plongeurs, mais c'est une procédure longue et coûteuse et souvent dangereuse. U-Cat est pour offrir une alternative abordable aux plongeurs humains. Il sera prochainement testé en Méditerranée et en Baltique. Sciences et Avenir 27/11/2013 -
Dans trois des douze villes brésiliennes (Fortaleza, Natal et Salvador) où auront lieu les matchs de la prochaine coupe du monde, l’épidémie de dengue sera à son apogée durant la période du tournoi. L'avertissement vient de la revue Nature, où Simon Hay, un expert en maladies infectieuses appelle les autorités brésiliennes à prendre des mesures. La dengue menace la prochaine coupe du monde au Brésil. FIFA "Je ne veux dissuader personne d'aller à la Coupe du monde, ni stigmatiser le Brésil, qui est l'un des 100 pays qui luttent contre la dengue dans le monde entier. Mon objectif est d'informer les spectateurs non avertis sur les risques" précise le chercheur. DengueInfo / Youtube 13/4/2012 «La dengue pourrait être un problème important dans certaines villes l’été prochain et des mesures préventives sont nécessaires», souligne Simon Hay. «La FIFA, les autorités brésiliennes et les sponsors de la Coupe du Monde doivent user de leur influence et communiquer sur ce risque». Pour évaluer le risque que représente la dengue, le scientifique a analysé les cartes de répartition de la maladie au Brésil ainsi que des modèles de variations saisonnières. Il a constaté que le risque de dengue sera maximal dans trois villes hôtes durant la coupe du monde : Fortaleza, Natal et Salvador toutes situées dans le Nord-ouest du pays. La dengue est une maladie virale transmise à l’être humain par un moustique, du genre Aedes, qui est porteur du virus. Cette espèce s’est adaptée au milieu urbain et les villes constituent donc maintenant des zones où le risque de contracter la dengue est devenu élevé. Fièvres, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires sont les symptômes les plus fréquents de la dengue. Cependant, il existe une forme hémorragique sévère, plus rare, potentiellement mortelle. L'incidence mondiale de la dengue progresse de façon spectaculaire selon l’organisation Mondiale de la Santé. Aujourd’hui cette maladie est fréquente dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines. Sciences et avenir 27/11/2013
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La Banque mondiale n'envisage pas d'investir dans le nucléaire
BelleMuezza a posté un sujet dans Le NUCLEAIRE (énergie)
NEW YORK (Etats-Unis) - La Banque mondiale et l'ONU ont réclamé mercredi des milliards de dollars pour fournir de l'électricité aux pays pauvres mais en excluant tout investissement dans l'énergie nucléaire. Nous ne nous occupons pas d'énergie nucléaire, a souligné le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim au cours d'une conférence de presse commune avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-mon. M. Kim a estimé entre 600 et 800 milliards de dollars par an les fonds nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par l'ONU et la Banque d'ici à 2030: accès universel à l'électricité et doublement de la part des énergies renouvelables. Pour l'instant, cette campagne n'a recueilli qu'un peu moins de deux milliards, promis par l'OPEP, Bank of America et la Norvège. Nous allons montrer aux investisseurs que l'énergie durable est une occasion à ne pas manquer, a affirmé M. Kim. La Banque mondiale prépare des plans énergétique pour 42 pays qui seront prêts en juin mais ne concerneront que les nouvelles sources d'énergie. Selon son président, l'énergie nucléaire est une question très politique dont la Banque mondiale ne s'occupe pas, préférant favoriser l'hydraulique, la géothermie, le solaire et l'éolien. Il a mis en exergue des projets énergétiques financés sur fonds privés au Nigeria, en Côte d'Ivoire et en Birmanie. Nous nous efforçons de permettre à la Birmanie de toucher rapidement les dividendes de la démocratie, a-t-il expliqué. romandie 27/11/2013 -
Le début des ambitions pétrolières aux Comores
BelleMuezza a posté un sujet dans Actu - Infos PETROLE
MORONI - Rien ne prouve qu'il y a du pétrole aux Comores, ou assez pour les présenter comme un futur Qatar, mais la prospection s'apprête à débuter suscitant un optimisme prudent dans le pays, voisin du département français de Mayotte. La probabilité de l'existence d'hydrocarbures en offshore est élevée, souligne Naoildine Houmadi, chef du bureau géologique créé par Moroni en 2010 pour développer et valoriser les ressources énergétiques. Maintenant, il faut le prouver par un travail scientifique sérieux pour convaincre les compagnies pétrolières. A part les fantasmes et spéculations, souvent alimentés par des politiques, aucune étude sérieuse ne permet pour l'instant d'évaluer le potentiel d'hydrocarbures et d'affirmer s'il y a dans les eaux comoriennes un gros gisement, commercialement viable ou pas. Nous ne sommes qu'au tout début de l'aventure, à la première phase. La phase de prospection peut durer jusqu'à dix ans. Raisonnablement, il faut entre quatre et six ans pour être affirmatif, ajoute-t-il. Je suis optimiste mais pas sûr et certain, affirme de même à l'AFP le ministre de l'Energie, Abdou Nassur Madi. Les études dont nous disposons sont des simulations: pourquoi le Mozambique, la Tanzanie, Madagascar en ont (du pétrole ou du gaz), et pas nous?, ajoute le ministre, citant des pays voisins avec qui les Comores partagent la même histoire géologique. L'économie de l'archipel, fragilisée par l'instabilité politique et un manque de moyens, dépend beaucoup de l'argent envoyé par les émigrés et des exportations agricoles ou investissements étrangers dans les routes et ports. Contrairement aux Seychelles, autre archipel de l'océan Indien situé à environ 1.500 kilomètres au nord-est, le tourisme y reste embryonnaire. La perspective d'avoir de l'or noir, et la possibilité d'avoir de premiers revenus en 2018, a poussé les Comores à se doter en février d'un code pétrolier. L'archipel voit ces derniers temps débarquer des hommes d'affaire d'un nouveau type, comme Manoel Murilo Silva, un directeur Afrique de Petrobras, qui y a séjourné début novembre. Ils sont intéressés, affirme le ministre Nassur Madi à propos du géant brésilien. L'entreprise kényane Bahari Ressources, associée à Discover Exploration plc, une société cote à Londres déjà active en Afrique de l'est, n'attend que l'autorisation pour entamer l'exploration, selon le bureau géologique. D'une superficie de 18.000 km2 répartis en trois blocs, la zone convoitée par Bahari Resources n'est distante que de 150 kilomètres du bloc 4 où opère la société italienne Eni au Mozambique. En octobre, le contrat de partage de production (CPP) signé avec le gouvernement a cependant été récusé par l'Assemblée fédérale de l'archipel pour vice de forme. Un député qui a requis l'anonymat explique ce retrait par une clause qui exonérait la société de verser un bonus de 5 millions de dollars si la profondeur excède 2.000 mètres. Or, celle-ci serait de 2.500 mètres. Le gouvernement suspecte Bahari Resources d'avoir obtenu cette information à son insu et voudrait renégocier le contrat, confie le député, qui n'exclut pas qu'un gros pot-de-vin ait été déjà versé sous un gouvernement précédent. D'autres sociétés sont sur les rangs, la société émiratie RAK Gas présente dans la région (Somalie, Tanzanie, Seychelles, Madagascar, Kenya). Ou encore le groupe de l'entrepreneur mauricien Jean-Raymond Boulle qui affirme avoir les droits de production et d'exploration dans les eaux territoriales des Comores mais est en litige avec le gouvernement. Si l'or noir peut ouvrir un nouveau chapitre économique dans ce pays pauvre, il posera d'autres problèmes. L'absence de vision stratégique à long terme de la part des pouvoirs publics en matière de développement durable et de gestion optimale des ressources naturelles ont entraîné une dégradation accélérée des principales ressources formant la base économique du pays (terres, biodiversité et ressources marines), note déjà le rapport 2013 de plusieurs institutions économiques internationales (OCDE, PNUD, BAD). Le pétrole pourrait aussi raviver la question de Mayotte, quatrième île à l'est de l'archipel, devenue le 101e département français en 2009 mais toujours revendiquée par Moroni. Le ministre interrogé a préféré éluder: les études n'ont été effectuées qu'à l'ouest. romandie 27/1/2013 -
VARSOVIE - L'exploitation commerciale du gaz de schiste en Pologne commencera en 2014, a annoncé mercredi le vice-ministre de l'Environnement. Après les résultats que j'ai vus, la première exploitation commerciale commencera en Pologne l'an prochain, a déclaré Piotr Wozniak, après la publication par San Leon Energy, une société cotée à la Bourse de Londres, des premiers résultats d'un forage dans le nord de la Pologne. Selon un communiqué du groupe, les résultats ont de loin dépassé les attentes. Le résultat est très bon, a souligné le ministre, cité par l'agence PAP, espérant que d'autres sociétés pourront également lancer l'exploitation commerciale l'an prochain. Soucieuse de garantir son indépendance énergétique, la Pologne compte sur le gaz de schiste dont les réserves sont évaluées à entre 800 et 2.000 milliards de m3. Une première extraction, à titre expérimental, avait été lancée en juillet. Le gouvernement prévoit d'investir 12,5 milliards d'euros d'ici à 2020 pour exploiter ces gisements. Ce pays de 38 millions d'habitants, la première économie d'Europe centre-orientale, consomme actuellement 14 milliards de m3 de gaz par an, dont deux tiers sont importés de Russie. Actuellement, 91% de l'électricité en Pologne est produite à partir de la houille et du lignite, dont les réserves pourraient couvrir les besoins du pays pendant 150 ans, selon les estimations. Le chef du gouvernement Donald Tusk a remplacé la semaine dernière, en pleine conférence de l'ONU sur le climat, le ministre de l'Environnement Marcin Korolec. Le nouveau ministre Maciej Grabowski avait, dès sa nomination, annoncé que l'exploitation du gaz de schiste en Pologne allait être sa priorité. romandie 27/11/2013
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L'okapi rejoint la liste rouge des espèces menacées
BelleMuezza a posté un sujet dans Les espèces menacées
L'okapi, ou "girafe des forêts", a rejoint la liste rouge des espèces menacées établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il en resterait moins de 5000 spécimens qui vivent cachés dans les forêts. Okapi dans une réserve faunique au Congo (RDC) dans la forêt d'Ituri. Par WildlifeDirect / Youtube 28/3/2007 - Visitez www.wildlifedirect.org / okapireserve pour plus d'informations. L'espèce est "proche de la catégorie la plus élevée de risque d'extinction", a annoncé l'UICN, une organisation internationale basée en Suisse. Les principales raisons du déclin des populations d'okapis sont le braconnage, la perte des habitats naturels, ainsi que la présence de rebelles et de mineurs illégaux sur leurs zones de vie. L'okapi (L'okapi, ou "girafe des forêts", a rejoint la liste rouge des espèces menacées établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il en resterait moins de 5000 spécimens qui vivent cachés dans les forêts. L'espèce est présente dans plus d'une quarantaine de zoos et parcs animaliers dans le monde... Par musselshell / Youtube 17/1/2012 L'okapi (Okapia johnstoni), animal mystérieux à la morphologie étrange évoquant à la fois le zèbre et la girafe, vit uniquement dans les forêts tropicales de la République démocratique du Congo (RDC) dont il est le symbole national.), animal mystérieux à la morphologie étrange évoquant à la fois le zèbre et la girafe, vit uniquement dans les forêts tropicales de la République démocratique du Congo (RDC) dont il est le symbole national. Rencontre rare d'un okapi. Actuellement, les populations les plus importantes sont censées être dans la forêt de l'Ituri et le parc national de la Maiko. Par TheForgottenParks / Youtube 5/11/2013 romandie 27/11/2013 -
Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Paris (AFP) - Des parlementaires ont rouvert mercredi le dossier polémique du gaz de schiste, avec un rapport favorable à une exploration expérimentale de cette ressource énergétique au moyen de la fracturation hydraulique "améliorée" ou de méthodes alternatives à cette technique interdite en France. "Nous constatons que le dossier du gaz de schiste a été diabolisé en France", a regretté le sénateur UMP de l'Orne Jean-Claude Lenoir, qui a dirigé le rapport avec le député socialiste du Nord Christian Bataille. Des parlementaires ont rouvert mercredi le dossier polémique du gaz de schiste, avec un rapport favorable à une exploration expérimentale de cette ressource énergétique au moyen de la fracturation hydraulique "améliorée" ou de méthodes alternatives à cette technique interdite en France. (c) Afp "Nous ne disons pas qu'il faut consommer plus d'hydrocarbures. Nous disons qu'il faut consommer moins d'hydrocarbures progressivement, mais que les hydrocarbures que nous consommons doivent en priorité venir de notre sous- sol si ces ressources sont avérées", a-t-il ajouté. Pour évaluer les ressources françaises en gaz et en pétrole de schiste, les deux co-rapporteurs du texte plaident pour "quelques dizaines de forages expérimentaux" en France afin de tester "la fracturation hydraulique améliorée ou des techniques alternatives". Les deux parlementaires avaient été chargés en début d'année d'étudier les "techniques alternatives" à la fracturation hydraulique par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), organisme qui rassemble des élus de tous bords. La fracturation hydraulique, très controversée en raison des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, a été interdite par une loi de juillet 2011, validée en octobre dernier par le Conseil constitutionnel. Mais depuis l'adoption de cette loi, les recherches sur cette technologie et d'autres techniques ont évolué "très rapidement", a constaté M. Lenoir. "La fracturation hydraulique est aujourd'hui la méthode la plus employée, mais ce n'est pas la seule technique disponible et on peut envisager d'autres techniques", comme la fracturation au propane, déjà opérationnelle. "Malheureusement, la recherche se développe partout sauf en France", a-t-il ajouté. Les auteurs du rapport ont fait remarquer que la loi de juillet 2011 prévoyait également des expérimentations scientifiques, et ont réclamé qu'elle soit "pleinement" appliquée. "S'opposer à la recherche, c'est de l'obscurantisme", s'est insurgé Christian Bataille. Sciences et avenir 27/11/2013 -
CHEVRON / Texaco condamné à une lourde amende
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Quito (AFP) - Le gouvernement équatorien a mis mardi au défi le géant pétrolier américain Chevron de prouver son accusation de fraude lors du jugement qui l'a condamné à une amende record pour pollution en Amazonie. "Ils disent que le jugement a été mal fait, qu'ils le prouvent. C'est leur défi. A eux de le prouver devant les instances de leur choix", a déclaré le ministre équatorien des Affaires étrangères Ricardo Patiño lors d'une conférence de presse. La compagnie américaine a accusé mardi l'Equateur, devant un tribunal new-yorkais, d'avoir usé de manœuvres frauduleuses pour la faire condamner pour des dégâts dont elle réfute la responsabilité. Les dégâts dans la forêt amazonienne remontent à l'exploitation pétrolière par la compagnie américaine Texaco qui a opéré en Equateur entre 1964 et 1990, avant d'être rachetée par Chevron. La plus haute instance judiciaire d'Equateur a récemment confirmé de manière définitive la condamnation de Chevron, réduisant toutefois de moitié son amende, ainsi ramenée à 9,5 milliards de dollars. "L'indemnisation est arrêtée et le principal est résolu. Le jugement est clos dans notre pays", a commenté M. Patiño. Attaqué à l'origine par des communautés implantées dans la région polluée, Chevron a affirmé à New York que les plaignants avaient participé à la rédaction du rapport d'évaluation des dommages censé être indépendant et que des pots-de-vins ont été distribués aux magistrats. Dirigeant socialiste au ton critique envers Washington, le président équatorien Rafael Correa, qui a lancé une campagne contre Chevron en ralliant diverses personnalités, dont la petite fille de l'explorateur français Jacques-Yves Cousteau, a affirmé la semaine dernière qu'il était prêt à démissionner si Chevron prouvait une ingérence de son gouvernement. La compagnie américaine a également saisi la Cour permanente d'arbitrage de La Haye pour tenter de faire annuler sa condamnation. Son amende en Equateur représente l'une des plus fortes dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989 ou celle de 4,5 milliards visant BP pour la pollution du Golfe du Mexique en avril 2010. Chevron/ Texaco : Polution forêt amazonienne par ajpleroux2815 / Youtube 5/1/2012. Depuis la publication de cette vidéo, l'amende a été divisée par deux... Sciences et avenir 27/11/2013 -
France : L'herbier du Muséum reprend des couleurs
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Les chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle ont procédé à la numérisation de 8 millions de spécimens de la galerie de botanique. Ce travail exceptionnel, sur l'une des collections les plus riches du monde, est présenté au public à l'occasion de la réouverture officielle du bâtiment de botanique. Il aura fallu 4 ans pour restaurer et numériser en haute définition tous les échantillons du grand herbier du Museum National d'Histoire Naturelle.Carlos Munoz Yague / Lookatsciences Ceux qui n'auront pas l'occasion de s'y déplacer peuvent vivre cette extraordinaire aventure scientifique à distance, grâce au travail de la société de production Look at Sciences. Pendant 4 ans, les réalisateurs et photographes Anne-France Sion, Carlos Muñoz Yagüe et Vincent Gaullier ont suivi la métamorphose de l'Herbier du Muséum. En parallèle de ces travaux, les scientifiques ont continué leurs recherches et fait, parfois, des découvertes... Système de tapis roulant qui permet de scanner les planches d'herbier à la chaîne. Carlos Munoz Yague / Lookatsciences C'est cette histoire de la biodiversité en chantier qui est racontée en 40 chroniques vidéo et photo dans le webdocumentaire Herbier 2.0, visible à partir du 28 novembre sur le site www.webdoc-herbier.com. Pour voir le teaser de ce documentaire : Herbarium reloaded - Teaser from Look at Sciences on Vimeo. Les échantillons numérisés sont ensuite classés. Carlos Munoz Yague / Lookatsciences Sciences et Avenir 27/11/2013 -
Solenopsis invicta : C’est le nom scientifique des fourmis de feu, l’une des espèces les plus agressives de fourmi dont la morsure n’est pas spécialement douloureuse (classée au stade 1 de l’échelle de Schmidt) du moins quand un seul insecte pique. Problème : une fois qu’une fourmi déclenche une attaque c’est tout la colonie qui suit ! Et là, ça peut faire très mal… l’autre particularité des fourmis de feu c’est de pouvoir se rassembler pour former une grosse boule, sorte de radeau capable de flotter sur l'eau. Une colonie entière peut ainsi se déplacer ou résister aux inondations fréquentes dans leur habitat d’origine, l’Amérique du Sud. Les propriétés étonnantes des radeaux de fourmis de feu par sciencesetavenir 27/11/2013 Zhongyang Liu, ingénieur en mécanique à Georgia Tech et David Hu, biologiste, ont étudié ces radeaux de fourmis et découvert qu’ils se comportaient de la même façon que les substances dites viscoélastiques. Un matériau de ce type se comporte à la fois comme un liquide épais (du miel par exemple) mais il possède aussi la capacité de reprendre sa forme initiale après avoir été déformé, comme un élastique. On en utilise par exemple dans la composition des bouchons d’oreille qui s’adaptent à la morphologie du tympan et qui reprennent leur forme initiale après utilisation. Le radeau de fourmi continue de flotter même quand il est poussé par une branche. Nathon Mlot Et les propriétés inhabituelles de fourmi-feu radeaux ne s'arrêtent pas là. Avec un outil appelé un rhéomètre - qui mesure la résistance d'un matériau à un mouvement et est utilisé pour vérifier la viscosité des produits de consommation tels que le shampooing et le chocolat - l'équipe a mesuré et comparé les caractéristiques physiques de radeaux composés de fourmis de feu mortes et vivantes. Les chercheurs ont constaté que les radeaux réorganisent activement leur structure, un exploit qui leur permet de se protéger plus efficacement contre les forces de contraintes, telles que les coups de boutoir des gouttes de pluie ou les surtensions des vagues. « La structure de liaison qu’elles forment est semblable à une structure en treillis élastique et est en mesure de soutenir les forces externes » explique Zhongyang Liu. Des propriétés que ne possèdent pas les radeaux composés de fourmis mortes. Cependant, la structure d'un radeau est loin d'être figée. En effet, il est en constante évolution car les fourmis s’accrochent et se décrochent en permanence. Grâce à ces réarrangements, les chercheurs ont découvert que le radeau est en mesure de stocker de l'énergie (comme un matériau élastique) et de la dissiper (comme une matière visqueuse) à des degrés équivalents. « C'est notre découverte la plus importante » déclare Zhongyang Liu, qui explique que l'intelligence que l'essaim de fourmis utilise pour former leur construction pourrait être appliquée à la recherche en robotique. En outre, a-t-il conclut, « la structure particulière formée par les fourmis pourrait inspirer de nouvelles recherches en science des matériaux. » Documentaire (en français) sur la fourmi de feu par FruitDuSavoir / Youtube 24/9/2013 Sciences et Avenir 27/11/2013