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BelleMuezza

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  1. QUITO - Loin du point final, la condamnation définitive de Chevron à une amende record pour pollution en Equateur n'est qu'un épisode dans le feuilleton politico-judiciaire né dans la forêt amazonienne pour se poursuivre devant les cours internationales. Le combat entre le géant pétrolier américain et le plus petit membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) vient de rebondir avec la confirmation de la responsabilité de la compagnie par la Cour suprême de Quito, qui a toutefois divisé de moitié son amende, la ramenant à 9,5 milliards de dollars. Tchernobyl amazonien Chevron-Texaco. mistercarbone / Youtube 29/5/2011 Les dégâts dans la forêt amazonienne remontent à l'exploitation pétrolière par la compagnie américaine Texaco, qui a opéré en Equateur entre 1964 et 1990, avant d'être rachetée par Chevron, qui juge illégitime cette sanction. Les deux camps vont lutter à mort dans une série de contentieux juridiques jusqu'à ce que plusieurs juges décident qui a raison. C'est un rapport de force. Et cela ne fait que commencer, estime auprès de l'AFP Xavier Andrade, professeur spécialisé dans les arbitrages à l'Université San Francisco de Quito. Le pétrolier, qui incrimine la compagnie d'État équatorienne Petroecuador dans les dégâts environnementaux, a porté l'affaire devant une cour de New York et un tribunal d'arbitrage international de La Haye, où Chevron assure avoir été exonéré de toute poursuite collective, version réfutée par Quito. Sa défense est devenue plus agressive puisque la compagnie met en cause la corruption d'un magistrat équatorien et l'ingérence du gouvernement. Selon M. Andrade, le conflit est tellement acéré qu'il s'est invité sur le terrain diplomatique et politique. Le président Rafael Correa, dirigeant socialiste aux relations conflictuelles avec les États-Unis, a lancé une campagne internationale de boycottage contre Chevron, accusé d'être responsable d'un des pires désastres environnementaux de la planète. L'affaire a même pris une tournure rocambolesque, le chef de l'Etat ayant affirmé que ses courriers personnels avaient été interceptés puis utilisés par Chevron pour plaider sa cause. Poursuivie à l'origine par quelque 30.000 indigènes de la région souillée par du brut, la compagnie avait été condamnée en 2011 par la cour de la province amazonienne de Sucumbios (nord) à une amende de 9 milliards de dollars. Le montant avait été doublé au motif qu'elle n'avait pas présenté d'excuses. Ce qu'a finalement infirmé la Cour suprême, tout en maintenant l'obligation de Chevron d'indemniser le Front de défense de l'Amazonie, qui regroupe les plaignants. Ces derniers ont annoncé leur intention de multiplier les procédures pour obtenir un gel sur les actifs de la compagnie dans une trentaine de pays, dont le Brésil et le Canada. Une décision qu'avait déjà prise un magistrat en Argentine, avant d'être finalement annulée. La décision de la justice équatorienne renforce les actions des plaignants pour l'exécution de la sentence dans plusieurs pays, estime leur avocat Juan Pablo Saenz. En Equateur, un magistrat a ordonné une saisie des marques de Chevron, mais cela demeure symbolique: la deuxième compagnie des Etats-Unis, qui a fait 11,5 milliards de dollars de bénéfice au premier semestre 2013, n'opère plus dans le pays, où elle n'a pas d'actifs. Face au risque de perdre sur le terrain judiciaire, le pays latino-américain a déjà tiré la sonnette d'alarme. Une sentence en défaveur de l'Équateur devant le tribunal de La Haye pourrait ruiner le pays, a clamé le mois dernier le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patiño. La possibilité d'un arrangement à l'amiable s'éloigne ainsi de plus en plus. Il n'y a pas de jugement qui puisse prévaloir sur un autre. Et les parties vont donc se lancer dans une longue course d'endurance, confie à l'AFP sous couvert d'anonymat un avocat internationaliste. Même réduite de moitié, l'amende infligée à Chevron en Equateur représente l'une des plus fortes dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989. romandie 14/11/2013
  2. Paris (AFP) - "Il était une forêt", en salles mercredi, montre la forêt tropicale "comme on ne l'a jamais filmée", se réjouit le botaniste Francis Hallé, qui parcourt la planète depuis 50 ans pour étudier ce monde luxuriant mais menacé. "Ces forêts ont été calomniées. L'enfer vert, c'est un vieux poncif datant de l'époque coloniale qu'il est grand temps de faire tomber par terre, l'objectif du film, c'est de montrer à quel point c'est beau, intéressant et pas dangereux!", explique à l'AFP le botaniste, inspirateur et seul personnage humain du film. Le scientifique connaît parfaitement les forêts tropicales dont il a pris l'habitude d'arpenter la canopée à bord d'un "radeau des cimes" et a su convaincre le réalisateur Luc Jacquet, oscarisé en 2006 avec "La Marche de l'Empereur", de faire découvrir ces géants des tropiques. "C'est la forêt comme on ne l'a jamais filmée", se réjouit Francis Hallé, 75 ans, qui se bat contre la "disparition de son objet d'étude" depuis les années 60. Mais plutôt qu'un énième manifeste contre la déforestation galopante - 13 millions d'hectares de forêts, principalement tropicales, disparaissent chaque année pour être converties en terres agricoles selon la FAO -, les deux hommes ont choisi de rendre hommage à la beauté de ces arbres et de raconter la génèse d'une forêt primaire, ces forêts jamais abîmées par l'homme qui ont aujourd'hui disparu ou presque. Pour cette "évocation poétique et esthétique" de la forêt, tournée au Gabon et au Pérou, le "grand défi" est précisément d'avoir dû "faire un film avec des arbres, c'est-à-dire ce dont les cinéastes ont le plus peur", souligne Francis Hallé. "C'est immobile, silencieux et cela ne rentre pas dans le format du cinéma." Ce défi a "stimulé la créativité" du réalisateur, qui a mis au point un système de cordages sophistiqué, baptisé "Arbacam", permettant des travellings très souples le long d'arbres pouvant atteindre 70 mètres de haut, et utilisé un drone pour des vues aériennes magnifiques. Il était une fois ... Luc Jacquet - Reportage exclusif - Disney Channel. HaberTR10002 / Youtube 12/11/2013 Le parti pris du film: sensibiliser le spectateur à travers l'émotion plutôt qu'un cours magistral sur la géographie ou l'économie de forêts grignotées année après année par l'exploitation du bois, l'élevage, la culture de céréales ou l'extraction minière et pétrolière... "Ce n'est pas un film pour les puristes de la science, mais il n'y a pas de contre-vérités scientifiques", souligne le botaniste, que le film montre constamment en train de dessiner plantes et branches, installé au sommet des plus grands arbres. "Dans la canopée, je me sens vraiment très bien... L'être humain, en tant qu'espèce zoologique, est originaire de là-haut, on y est bien peut-être parce qu'on renoue avec nos origines", dit-il. Pour un biologiste, "aller là-haut, c'est normal", ajoute-t-il. "Dans les sous-bois, comme il y a très peu de lumière, il y a très peu de plantes donc très peu d'animaux... Tout se passe là-haut! Les branches d'arbres sont couvertes de jardins suspendus... Il y a des montagnes de fleurs là-haut", raconte Francis Hallé, toujours aussi fasciné par un monde qu'il a découvert à 22 ans en Côte-d'Ivoire. Et de s'enthousiasmer: "Les arbres, ce sont eux qui gouvernent la forêt alors qu'ils n'ont pas de cerveau! Les animaux sont à leur service. Ils arrivent à les faire venir quand ils en ont besoin, à les chasser quand ils n'en plus besoin... Ce qu'on a voulu faire, c'est un peu une réhabilitation de la fonction de l'arbre." La forêt tropicale, même si elle est se réduit peu à peu, "ne va pas disparaître" totalement, selon Francis Hallé. Mais "le vrai problème, c'est la transformation des forêts primaires en forêts secondaires (des forêts regénérées)... Or la forêt primaire est à la forêt secondaire ce qu'un champagne millésimé servi frappé dans une coupe de cristal est à un soda tiède dans un gobelet en plastique", conclut le botaniste pour illustrer la perte de diversité biologique due à la disparition de ces forêts primaires qui mettent 700 ans à pousser. Source : Lien / link
  3. Tokyo (AFP) - Le Japon s'apprête à assouplir les conditions du retour des habitants dans la région contaminée autour de la centrale accidentée de Fukushima, via un changement des moyens d'évaluation de l'exposition à la radioactivité. Lundi, lors d'une réunion d'un groupe de travail sur cette question, les membres ont proposé de changer la façon de mesurer la dose des radiations reçues par les personnes, en les dotant chacune d'un dosimètre, au lieu de se fier simplement au niveau de radioactivité dans l'air en un endroit donné. Fukushima, une population sacrifiée (documentaire). sdnbugey / Youtube 10/6/2012 Ce mode de mesure individuelle aboutit généralement à des doses moins élevées que le calcul effectué avec une mesure générale. Par ailleurs, la volonté de ramener à moins de 1 millisievert par an la dose d'exposition (en plus de la radioactivité naturelle) "est un objectif à long terme" (qui prendra plusieurs décennies) et non une condition stricte pour le retour des habitants, précise le rapport qui doit être officiellement approuvé dans le courant du mois par l'Autorité de régulation nucléaire. 7 jours BFM: retour à Fukushima. BFMTV / Youtube 10/3/2013 Il ajoute que la norme communément admise dans le monde de 1 millisievert/an n'est pas une limite de sécurité et ne signifie pas qu'une dose supérieure à ce niveau soit synonyme de danger. Selon le document du groupe de travail, le retour des habitants peut être envisagé à partir du moment où la radioactivité dans l'air est strictement inférieure à 20 millisieverts par an. En cela, les autorités japonaises suivent les recommandations récentes d'une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui avait dit au gouvernement nippon qu'il n'était "pas nécessaire d'attendre que le niveau des régions évacuées et décontaminées repasse sous 1 millisievert/an pour autoriser les habitants à revenir". "Dans les situations d'assainissement, n'importe quel niveau de dose de rayonnement individuel de l'ordre de 1 à 20 mSv/an est acceptable et conforme aux normes internationales", avait précisé l'AIEA. L'assouplissement qui en découle va aussi alléger la tâche (et les dépenses) de décontamination puisque l'objectif visé se trouve de facto relevé. Toutefois, les conditions précises de retour dans les ville et villages évacués seront in fine déterminées au cas par cas, les situations étant très variables concernant le type d'habitat, l'état des infrastructures, la disponibilité d'équipes médicales, etc. De plus, parce que le sujet est extrêmement sensible et divise population et experts, l'idée du retour doit être le fruit d'un dialogue et compromis entre l’État et la société civile, insiste les spécialistes de la radioprotection. Quelque 160.000 personnes ont dû quitter précipitamment leur domicile et abandonner tous leurs biens dans les jours et semaines qui ont suivi l'accident atomique de Fukushima provoqué le 11 mars 2011 par un violent séisme et un gigantesque tsunami qui a tué plus de 18.000 personnes de la région du Tohoku (nord-est), touchant plus particulièrement les préfectures de Miyagi, Fukushima et Iwate. Source : lien / link 12/11/2013
  4. Adorable boule de poils appréciée pour sa drôle de silhouette, le Welsh Corgi Pembroke serait menacé de disparition... Le nombre de naissances est tout du moins en déclin au Royaume-Uni, pays d'origine de cette race. Une bien triste nouvelle pour tous les amoureux de ces si jolis petits chiens aux pattes courtes, tant aimés de la reine d'Angleterre, qui a toujours vécu auprès de Corgis. Depuis ses 18 ans, âge auquel son père le roi George VI lui a offert son premier chien, Dookie, elle en a élevé une trentaine. Crédit photo : evocateur - Flickr La race a en effet été inscrite sur la liste des espèces à surveiller par le Kennel Club, l'association cynologique la plus importante du Royaume-Uni. Seules 241 naissances ont été enregistrées par l'organisation depuis le début de l'année. Et si ce chiffre n'atteint pas les 300 d'ici au 31 décembre 2013, le Corgi deviendra "une race autochtone menacée". La première fois où ce bébé se voit dans un miroir... Mocha Corgi / yOUTUBE 30/12/2012 Pour le Daily Telegraph, ce déclin est dû à l'ancien gouvernement travailliste, qui a interdit en 2007 la coupe des queues des petits chiens préférés d'Elizabeth II. Une décision qui aurait "changé leur allure", et donc nuit à l'attrait des Britanniques pour le petit chien au caractère joyeux. dustbunni007 / yOUTUBE 28/1/2010 Le Kennel Club note en outre qu'une race étrangère tend à remplacer le Corgi dans le coeur des Britanniques. Il s'agit d'un chien très populaire aussi dans l'hexagone, dont il est originaire : le Bouledogue français. Un chiot de quelques mois avec la totalité de sa queue... SVbloke / yOUTUBE 30/4/2012 "Les petits chiens deviennent de plus en plus populaires. Si souvent, c'est parce qu'ils correspondent mieux à certains modes de vie, c'est aussi parce que les gens achètent sur un coup de coeur, en suivant la mode" déplore Caroline Kisko, la Secrétaire du Kennel Club. "Nous espérons que les gens prendront le temps de s'arrêter sur le Welsh Corgi Pembroke puisqu'il semble en passe de devenir une race vulnérable" ajoute-t-elle. En savoir plus sur le Welsh Corgi WAMIZ 8/11/2013
  5. Gentside Découvertes a pu découvrir en avant-première le nouveau film de Luc Jacquet "Il était une forêt". En collaboration avec le botaniste Francis Hallé, le réalisateur nous offre une merveilleuse plongée dans la forêt tropicale, un monde sauvage aujourd'hui menacé. Il était une forêt - Bande Annonce Cinemas Gaumont Pathe Des arbres aux formes et espèces variées, réunis par centaines, par milliers, pour former une majestueuse forêt. Mais d'où vient une telle étendue boisée ? Comment nait-elle ? C'est le sujet du nouveau film de Luc Jacquet "Il était une forêt" qui sortira en salles le 13 novembre prochain. Après La Marche de l'empereur et le Renard et l'enfant, le réalisateur a décidé de poser ses caméras dans les forêts tropicales du Pérou et du Gabon pour nous conter l'histoire de ces merveilleuses étendues. Le film est né de la rencontre avec un amoureux des forêts : le botaniste Francis Hallé, un scientifique engagé qui s'inquiète de voir les forêts primaires des tropiques s'effacer à vue d'oeil. Chaque année, environ l'équivalent de 86% de l'espace forestier français (qui est de 16,3 millions d'hectares) disparaissent de la surface de la Terre. Une déforestation qui touche à plus de 90% les forêts tropicales, notamment au Brésil et en Indonésie. Là bas, les arbres sont abattus pour laisser place à des surface agricoles afin d'élever du bétail, cultiver du soja ou planter des palmiers à huile. A ce rythme, toutes les forêts tropicales primaires pourraient disparaitre d'ici 10 ans, selon Francis Hallé. Une perspective préoccupante quand on sait le rôle primordial que ces étendues boisées jouent. Couvrant 6% des terres émergées de part et d'autre de l'équateur, les forêts tropicales primaires n'ont jamais été modifiées par l'homme. Il était une forêt : Regards d'artistes - Film Factory FR / Youtube 20/9/2013 Elles abritent ainsi la plus grande part de la biodiversité terrestre : 70% des espèces végétales et 80% des espèces vertébrées mondialement connues. Mais pour en arriver là, ces forêts ont passé des dizaines, des centaines d'années à se développer peu à peu. C'est cette formidable naissance que nous fait découvrir "Il était une forêt" en nous faisant assister à la reconstruction d'une forêt sur une terre dévastée. "De la première pousse à l'épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s'écouler. Pour la première fois, une forêt tropicale va naitre sous nos yeux". Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le voyage est aussi dépaysant que fascinant. Le réalisateur et le botaniste nous emmènent des racines aux cimes des arbres, pour nous offrir une vue imprenable sur la nature. Aussi immobiles qu'ils puissent paraitre, tous les organismes des plus petits aux plus grands, jouent un rôle dans la reconstruction d'une forêt,"semblable à un château de cartes dans lequel chaque carte est indispensable pour qu'il tienne debout". "L'idée est de faire comprendre que dans cet écosystème tout est imbriqué de l'infiniment petit à l'infiniment grand, comme des poupées russes vivant les unes dans les autres", explique le réalisateur. Il était une forêt : interview - CinemasGaumontPathe / Youtube 14/10/2013 L'originalité du film demeure dans la représentation de la forêt. Comment faire naitre une gigantesque forêt sous les yeux du spectateur alors qu'il lui faut normalement plusieurs siècles pour se développer ? Pour faire grandir peu à peu cette forêt, le réalisateur a savamment mélangé les véritables images de forêt, des animations et les superbes dessins réalisés par Francis Hallé, guide et conteur de cette aventure. Alors que la pression exercée sur les forêts tropicales augmente d'année en année, la nécessité de la protéger devient de plus en plus urgente. C'est pourquoi, "j'ai eu envie de raconter la beauté, la richesse et la fabuleuse ingéniosité de la forêt", explique Luc Jacquet qui lui-même n'était jamais allé en forêt tropicale avant cela. Le but ? émouvoir les personnes qui n'ont pas la chance d'être touchées directement par le charme incroyable des forêts. CinemasGaumontPathe / Youtube 13/11/2013 "On protège mieux ce que l'on aime", clame le slogan de l'association Wild Touch que le réalisateur a fondée en 2010. Sur son site, celle-ci publie d'ailleurs le journal de bord écrit par l'équipe lors du tournage ainsi qu'un web-feuilleton. "Il était une forêt est une invitation à la découverte. Venez regarder les forêts tropicales primaires. Rendez-vous compte de la richesse de ces milieux. Arrêtons de les considérer comme un ailleurs, mais plutôt comme un chez nous, patrimoine de l'Humanité". Il était une forêt de Luc Jacquet sortira en salles le 13 novembre. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel. Maxisciences 10/11/2013
  6. Affilié au piranha, le pacu est un poisson dulçaquicole herbivore ou omnivore. Sa caractéristique la plus impressionnante ? Ses dents carrées et alignées, similaires à celles des humains. Ce qui les différencie également des piranhas. Le pacu, de la famille des Serrasalminae, vit principalement dans les rivières et les cours du bassin de l'Amazonie. Certains spécimens ont aussi été trouvés en Papouasie, en Suède et en France. colossoma macropomum - AlejandroLinaresGarcia / CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0 Le pacu (nom provenant des Amérindiens du Brésil) est un terme commun utilisé pour désigner différentes espèces de poissons dulçaquicoles vivant en Amérique du Sud regroupés dans la sous-famille des Serrasalminae, et affiliés aux piranhas, mais herbivore ou omnivore. Les deux espèces principales sont le tambaqui Colossoma macropomum et le pacu véritable ou pacu rouge Piaractus brachypomus. Comparaison des dents du Pacu avec celles des humains. evolvingcomplexityii stuffedchicken420 / Youtube 2/12/2010 Maxisciences 8/11/2013 - WIKIPEDIA
  7. Paris (AFP) - Les variations dans l'activité solaire n'ont joué qu'un rôle mineur, pour moins de 10%, dans le réchauffement global de la planète observé au XXe siècle, contrairement à une hypothèse avancée par certains spécialistes, estime une étude publiée vendredi. Si la hausse des températures observée depuis plus d'un siècle est principalement attribuée à la concentration croissante de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, certains avancent que la contribution de l'activité solaire dans le réchauffement est "sous-estimée", rappellent les deux chercheurs basés en Grande-Bretagne, dans la revue Environmental Research Letters. Les variations dans l'activité solaire n'ont joué qu'un rôle mineur, pour moins de 10%, dans le réchauffement global de la planète observé au XXe siècle, contrairement à une hypothèse avancée par certains spécialistes, estime une étude publiée vendredi. (c) Afp La variation de l'activité solaire a été évoquée comme une cause du réchauffement, directement à travers la quantité d'énergie reçue du soleil soit indirectement via le rayonnement cosmique. Ces rayons influeraient sur la formation des nuages, lesquels jouent un rôle sur la quantité de chaleur qui arrive jusqu'à la Terre. Selon cette hypothèse, en période d'intense activité solaire, moins de rayons cosmiques entreraient dans l'atmosphère, moins de nuages se formeraient et donc la température de la Terre augmenterait, exposent les chercheurs dans un communiqué. Pour tenter de mieux quantifier l'impact réel des variations de l'activité solaire sur les températures en surface du globe, Terry Sloan (Université de Lancaster) et Arnold Wolfendale (Université de Durham), ont donc comparé le niveau de rayonnement entrant dans l'atmosphère avec les relevés de températures en remontant à 1955. Bilan, selon eux : ni les variations de l'activité solaire ni son impact en termes de rayonnement cosmique ne peuvent avoir contribué significativement au réchauffement. Cette contribution a probablement été inférieure à 10% au XXe siècle, concluent-ils, dans une étude qui s'inscrit dans ligne des récentes conclusions des scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) publiées en septembre. Sciences et avenir 8/11/2013
  8. Une nouvelle espèce de félin, le chat de Diard a été reconnue en 2013, bien que celle-ci ait été découverte déjà depuis une centaine d'année. Elle était jusqu'à récemment confondue avec la panthère nébuleuse à qui elle ressemble. Ce sont des tests génétiques qui ont révélé leurs disparités. Toutes les informations ICI
  9. Des caméras cachées dans la forêt tropicale de l’île de Bornéo ont enregistré des images de chats bais, une espèce de félin extrêmement rare. Etrangement, les spécimens ont été repérés dans une des zones les plus exploitées de la région. Plusieurs spécimens de chat bai (Pardofelis badia), une espèce de félin extrêmement rare, ont été repérés à Bornéo à l’aide de caméras cachées. De manière surprenante, les images ont été enregistrées dans l’une des zones les plus exploitées de la forêt tropicale, au Nord de l’île. Arrêt sur image : le discret chat bai de Bornéo. Imperial College de Londres / Youtube 5/11/2013 Pour les chercheurs, la découverte est aussi déconcertante qu’encourageante. "Nous avons été réellement surpris de voir autant de chats bai dans ces sites de Bornéo où les forêts naturelles ont été si lourdement exploitées pour le commerce du bois" explique dans un communiqué Robert Ewers, chercheur à l’Imperial College London. Contrairement à d'autres pièges photographiques qui sont souvent mis en place à des endroits stratégiques, ceux-ci ont été disposées à différents points de manière aléatoire. "Nous avons découvert que les caméras placées au hasard ont une grande influence sur les espèces répertoriées" indique Oliver Wearn, chercheur au sein de la Zoological Society of London (ZSL). Parce qu’ils sont discrets, menacés et en très faible densité, les chats bai sont les félins les moins connus au monde. A ce jour, les écologistes n’en savent que très peu sur leur mode de vie. Selon la ZSL, un spécimen a été photographié pour la première fois à l’état sauvage en 2003. Depuis, seule une poignée d’images et quelques séquences vidéo ont été capturées à l’aide de pièges photographiques. 

En 2008, la population sauvage a été estimée à moins de 2.500 individus. Toutefois, ce nombre devrait chuter de plus de 20% au cours des douze prochaines années, selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Ultra-rare un chat bai capturé par une caméra à Borneo - The Cosmos News / Youtube 5/11/2013 Par ailleurs, quatre autres espèces de félins ont été répertoriés dans cette zone exploitée : Le Chat Diard (Neofelis diardi) ((ou Panthère nébuleuse de Bornéo ou Léopard tacheté de Bornéo)), le Chat léopard du Bengale (Prionailurus bengalensis), le Chat à tête plate (Prionailurus planiceps) et le Chat marbré (Pardofelis marmorata). Trois de ces espèces sont considérée comme menacées d’extinction par l’UICN. 

 Ces travaux de recensement s’inscrivent dans le projet SAFE, qui œuvre à la conservation de la forêt tropicale de Bornéo. Maxisciences 6/11/2013
  10. Pour lutter contre la dengue, les chercheurs ne manquent pas d’imagination. En implantant une bactérie pathogène dans les moustiques, ils ont pu bloquer le développement du virus. Reste à savoir si ces insectes modifiés pourront s’installer durablement dans l’environnement et limiter la progression de la maladie. La dengue est une infection virale transmise par les moustiques de type Aedes. Elle menace trois milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, en particulier celles habitant dans les régions tropicales et subtropicales. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 390 millions d’individus seraient touchés par la dengue chaque année dans le monde. Récemment, la maladie s’est étendue à de nombreux pays et a même atteint l’Europe. Le moustique-tigre, originaire d'Asie, prend progressivement la place de ses congénères européens. Ce moustique est responsable de la transmission de nombreux virus, dont celui de la dengue. James Gathany, Centers for Disease Control and Prevention, DP Les symptômes de la dengue sont de type grippal et incluent de la fièvre, des douleurs musculaires, de la fatigue et des nausées. La guérison survient en général en une semaine, mais certaines formes peuvent évoluer vers des complications plus sérieuses, parfois mortelles. Malheureusement, il n’existe pas encore de traitement spécifique. Un vaccin est en cours de développement, mais ses performances sont limitées. Afin de combattre cette maladie infectieuse et freiner sa propagation, les scientifiques sont à la recherche de solutions alternatives. Une équipe internationale de chercheurs appartenant au programme Eliminate Dengue est sur une piste intéressante. En modifiant la flore bactérienne du moustique, ils ont réussi à empêcher la multiplication du virus de la dengue. Les scientifiques ont relâché ces moustiques dans plusieurs régions du monde, notamment au Vietnam, un pays particulièrement touché. Reste à voir si cette stratégie permet de limiter la propagation de la maladie. Répartition mondiale des zones infestées par le moustique-tigre Aedes aegypti (jaune) et des épidémies de dengue (rouge) en 2000. Wikimedia Commons, Sanao, DP La solution pour bloquer la multiplication du virus de la dengue chez les moustiques est arrivée par hasard. Des chercheurs de l’université Monash en Australie s’intéressaient à une bactérie pathogène d’insecte appelée Wolbachia. Ils voulaient implanter ce germe dans les moustiques afin de diminuer leur durée de vie. En 2008, après de multiples tentatives, leurs efforts ont enfin porté leurs fruits et ils ont réussi à introduire la bactérie de façon stable dans la flore bactérienne du moustique, de sorte qu’elle soit transmise aux générations futures de l’insecte. Comme ils s’y attendaient, le moustique modifié avait une durée de vie plus courte que ses congénères. Mais les chercheurs n’étaient pas au bout de leurs surprises. En plus de vivre moins longtemps, le moustique était devenu résistant au virus de la dengue. En d’autres termes, il n’était plus capable d’accueillir et de permettre à l’agent infectieux de se développer. « Le virus de la dengue ne peut pas se multiplier dans le moustique si Wolbachia est déjà présente, la maladie ne peut donc plus être transmise à l’Homme à partir de ces insectes », s’enthousiasme Scott O'Neill, le directeur de l’équipe. Les Wolbachia constituent un genre bactérien qui infecte essentiellement des arthropodes, ainsi que certaines espèces de nématodes. Une fois dans le moustique, elles empêchent le développement du virus de la dengue. AJ Cann, Flickr, cc by nc sa 2.0 Or, prouver une chose en laboratoire n’est qu’une première étape. Les chercheurs veulent introduire ces moustiques dans la nature pour que les Wolbachia se développent et qu’elles empêchent la transmission de la dengue. Dans un premier temps, ils ont libéré les moustiques modifiés dans plusieurs régions d’Australie. Les résultats sont très prometteurs, car après deux ans et demi, 95 % des moustiques de ces zones contenaient la bactérie bienfaitrice. Cette stratégie fonctionnera-t-elle dans une région infestée par le virus de la dengue ? Pour le savoir, les scientifiques australiens ont collaboré avec l’équipe de Nguyen Thi Yen, une entomologiste au Vietnam’s National Institute of Hygiene and Epidemiology. Les moustiques infectés par Wolbachia ont été libérés dans l’île de Tri Nguyen au Vietnam, qui abrite 3.500 personnes. Les scientifiques n’ont maintenant plus qu’à croiser les doigts et à espérer que les moustiques modifiés prennent le dessus et limitent les épidémies de dengue. Pour le moment, les résultats sont assez bons, même si le taux de ces moustiques tend à diminuer. Les chercheurs testent différentes espèces de Wolbachia afin de trouver la plus adaptée. « Wolbachia bloque également d’autres maladies transmises par les moustiques, comme la fièvre jaune, le paludisme ou le chikungunya », explique Nguyen Thi Yen. Si la méthode fonctionne, elle pourrait donc être utilisée pour lutter contre d’autres pathologies portées par ces insectes. Cependant, de nombreuses recherches sont encore nécessaires pour évaluer l’efficacité de cette stratégie et pour estimer l’impact de l’introduction des moustiques infectés sur l’écosystème. FUTURA SCIENCES 7/11/2013
  11. Un apiculteur landais a eu l’idée d’utiliser des poules pour lutter contre le frelon asiatique. Une technique d’une redoutable efficacité bénéfique aux abeilles, aux poules comme à l'apiculteur. Le frelon asiatique est aujourd’hui parfaitement implanté en Europe. Il occupe 60 départements français et se retrouve en Belgique, en Espagne et au Portugal tout en continuant à se propager. Cet insecte attaque les abeilles et les tue pour s'en nourrir. L'espèce invasive est ainsi capable de décimer des ruches entières. Il faut dire que les ouvrières constituent pour lui une source abondante de protéines. Malheureusement, ce prédateur est difficile à combattre. Le frelon asiatique a son prédateur.... le "poulet" - ITHURBURU Francis / Youtube 28/8/2013 En septembre dernier, un arrêté est paru afin de fournir une nouvelle arme aux apiculteurs aux prises avec le frelon asiatique : le dioxyde de soufre. Un gaz jugé particulièrement efficace pour lutter contre les frelons, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire. Injecté dans le nid, le dioxyde de soufre tue les insectes en les asphyxiant. Mais un apiculteur landais semble lui avoir déniché une toute autre méthode pour protéger ses abeilles de l'espèce invasive. Une méthode aussi naturelle qu'efficace : les poules. En effet, Francis Ithurburu, un jeune retraité passionné d’apiculture, a étudié de près l’insecte notamment grâce à des vidéos, et s'est souvenu qu’autrefois les poules côtoyaient les ruches. Il a ainsi eu l’idée de tenter l’expérience en mettant des poules à côté de ses ruches et en observant leur comportement tandis qu'elles se promenaient là (vidéo ci-dessus). Il a alors constaté que les volailles étaient une arme tout à efficace. Cité par Sud Ouest, il raconte : "introduit dans le rucher, le jeune poulet vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont il se tient à distance mesurée". Or, si la volaille mange "quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie", elle se nourrit surtout de "tous les frelons qui se présentent devant les ruches" et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu'une bouchée des prédateurs. Les mois suivants l'expérience, Francis Ithurburu a constaté qu’aux abords du rucher, le nombre de nids avortés de frelons était bien supérieur à la moyenne, allant jusqu’à l’absence de colonies proches. En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher. "L'intérêt est qu'au printemps, les poules attrapent les premières fondatrices qui sont en train de construire leur premier nid. On a donc déjà des nids avortés en plus grand nombre autour d'un rucher", explique Francis Ithurburu à France 3 TV. Si les poules attrapent si facilement le frelon asiatique, c'est que, contrairement au frelon commun, il est capable de rester en vol stationnaire. Tout en se méfiant de la ruche, les poules peuvent donc d'un coup de bec, capter l'insecte. Et les avantages de cette méthode ne concernent pas que les abeilles et l'apiculteur car les poules aussi y trouvent leur compte. En effet, les frelons dont l'abdomen est plein de protéines constituent un "complément alimentaire particulièrement intéressant" pour les poulets, souligne le Landais. Avec une telle efficacité, cette solution naturelle et écologique pourrait bien faire des émules chez les apiculteurs, parmi lesquels certains ont abandonné leur élevage face à l'invasion du frelon. Ils pourraient alors également adopter des patrouilleurs à plumes pour protéger leurs butineuses. Maxisciences 5/11/2013
  12. Les chances de contenir le réchauffement climatique à 2°C au cours du siècle diminuent sensiblement, met en garde un nouveau rapport des Nations unies mardi, publié avant la conférence annuelle sur le climat à Varsovie. "Cet objectif d'une hausse maximum de 2° est de plus en plus hors de portée", a commenté le secrétaire exécutif du Programme des nations unies pour l'environnement (Pnue), l'Allemand Achim Steiner, en présentant ce rapport lors d'une conférence de presse à Berlin. "Le défi auquel nous faisons face n'est pas technique (...), il est politique", a-t-il assuré dans ce texte. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) seront de 8 à 12 milliards de tonnes au-dessus des objectifs en 2020, même si les pays étudiés adhèrent aux accords sur la limitation des émissions, selon ce rapport. Les scientifiques estiment que si le réchauffement était contenu sous les 2 degrés celsius, les pires conséquences du changement climatique pourraient être évitées, mais selon ce rapport cela impliquerait de réduire les émissions de GES de 14% d'ici à 2020. Selon ce rapport annuel 2013, les émissions de GES atteindront environ 59 milliards de tonnes d'ici à 2020, un milliard de tonnes de plus que ce qu'estimait l'édition 2012. L'augmentation est due notamment à de nouvelles données concernant la Chine et à une actualisation de la modélisation. "Atteindre l'objectif 2°C est d'année en année moins réalisable. Les émissions augmentent constamment, alors qu'elle devraient chuter fortement", a expliqué à l'AFP Oliver Geden, chercheur à la Fondation (allemande) science et politique (SWP). M.Geden a qualifié cet objectif d'"irréaliste", et milite pour son abandon ou sa modification". Le PNUE estime toutefois qu'il est techniquement encore possible d'atteindre cet objectif. Le rapport note que le secteur agricole, responsable de 11% des émissions de GES, n'est presque pas mis à contribution dans les projets de réduction de ces émissions. Réduire les surfaces labourées et planter des arbres ou des buissons pourrait permettre d'éviter l'émission de 4 milliards de tonnes de GES, selon lui. Lors de sa conférence de presse, M. Steiner a souligné également la nécessité d'un soutien financier international pour permettre aux pays en voie de développement de constuire ds sources d'énergie renouvelable. "Si l'Afrique est contrainte, faute d'alternative, de prendre le chemin des énergies fossiles, on ajoute sur les 20 ou 30 ans à venir l'équivalent d'une nouvelle économie chinoise au budget carbone de la planète, au marché mondial du gaz et du pétrole", a-t-il assuré. Les objectifs fixés pour 2020 semblant de plus en plus difficiles à atteindre, les solutions pour pallier les conséquences du réchauffement climatique vont devenir de plus en plus compliquées et coûteuses, analyse le rapport. "A partir du moment où nous devrons déployer des technologies que le marché ne peut tout simplement pas supporter, ce sera au contribuable de payer", a averti M. Steiner. Plus de 190 Etats se retrouvent, la semaine prochaine à Varsovie, pour la Conférence climat annuelle, au cours de laquelle ils vont continuer leurs laborieuses négociations qui doivent déboucher en 2015 sur un accord global entrant en vigueur en 2020. Sciences et avenir 5/11/2013
  13. Aujourd'hui les océans profonds sont dévastés par des chaluts géants lestés qui raclent les fonds tels d'immenses bulldozers. La dizaine de navires industriels français œuvrant en eaux profondes détruit une surface équivalente à Rennes en moins d’une journée! La pêche profonde au chalut exploite des espèces qui sont exsangues et dont certaines sont déjà menacées d'extinction. Pour 3 espèces ciblées, 100 autres sont sacrifiées, rejetées mortes à la mer. A l’abri des regards dans le silence et l’obscurité des fonds marins, la vie disparaît. A qui profite cette politique de la terre brûlée? Les pêches industrielles françaises n'existeraient pas si elles n'étaient pas financées par nos impôts. Ces flottes de pêche, en particulier celle d'Intermarché qui est la plus importante de toutes, sont chroniquement déficitaires et ne survivent que grâce au cadeau de l'Etat: des millions d'euros d'argent public leur sont versés qui pourraient servir à maintenir les emplois du secteur de la petite pêche au lieu de détruire les zones les plus vulnérables des océans. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation ubuesque où l'argent des Français sert à augmenter les bénéfices d'Intermarché en détruisant les océans, c'est un scandale et un gâchis inacceptable! *=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=* APPEL A Mme ISABELLE THOMAS et Monsieur ALAIN CADEC: [i]Aider la pêche française ce n'est pas faire tapis rouge aux lobbies industriels avec l’argent des citoyens français.[/i] Nous comptons sur vous pour voter NON au chalutage profond et aux pêches prédatrices des ressources publiques, qui enfoncent le secteur de la pêche dans une crise sociale et économique toujours plus grave. Votez pour mettre fin au scandale des pêches industrielles profondes destructrices, subventionnées et malgré tout déficitaires! Sans subventions, elles disparaîtraient. Mettez fin à cette aberration pour honorer vos électeurs. Si Sea Shepherd, en tant qu’association de défense des océans, ne fait l’apologie d’aucune forme de pêche, nous partageons un objectif commun avec ces petits pêcheurs de père en fils: celui de garder une mer vivante. Nous vous demandons donc de vous positionner en leur faveur et en opposition à ces lobbies industriels qui pillent les océans sans égard et qui détruisent à leur seul profit, un patrimoine commun à tous. Rappelez-vous que vous représentez la Bretagne, pas la flotte d'Intermarché. Votez avec ambition le 4 novembre au Parlement européen. Votez NON au chalutage en grande profondeur et assurez que le règlement pêche profonde soit voté en plénière par les 766 députés européens. Note à nos sympathisants: ne laissez pas l’avenir des grands fonds marins se décider sans vous, écrivez massivement à Madame Isabelle Thomas et Monsieur Alain Cadec pour leur demander de voter POUR les océans et donc CONTRE le chalutage profond: @Isabel_thomasEUisabelle.thomas@europarl.europa.eualain.cadec@europarl.europa.eu Si vous ne l’avez pas encore fait, pensez à signer et à diffuser la pétition de BLOOM pour faire interdire le chalutage profond: http://petition.bloomassociation.org/stop-the-destruction-of-deep-sea/ Sea Sheperd 31/10/2013
  14. DAKAR - La Banque mondiale (BM) a plaidé jeudi à Dakar pour la relance de l'agriculture irriguée au Sahel pour accélérer la croissance dans cette région en proie à de récurrentes crises alimentaires et où, selon elle, les cultures dépendent à 95% de la pluie. Irriguer pour combattre la faim dans le Kanem. Food and Agriculture Organization of the UN / Youtube 20/11/2012 Au Sahel, l'agriculture contribue dans certains pays de la zone à plus de 45% du PIB (produit intérieur brut) mais elle demeure à 95% dépendante de la pluie et donc, directement tributaire des aléas climatiques, a déclaré le vice-président de la BM pour l'Afrique, Makhtar Diop, lors d'un forum sur l'agriculture. oxfaminternational / Youtube 8/5/2012 Dans notre sous-région du Sahel, nous sommes véritablement en face d'un défi de la généralisation de la maîtrise de l'eau pour l'agriculture sahélienne. (...) Aujourd'hui, peu ou prou, le Sahel compte 400.000 hectares irrigués. Faire passer ce nombre à 1 million d'hectares en 2020, c'est le défi que je nous lance à tous, a ajouté M. Diop. L'irrigation au Sahel était le thème spécifique du forum de Dakar, ouvert en présence du chef de l'Etat sénégalais Macky Sall et organisé par la BM et le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss). Cette rencontre était la deuxième du genre en moins d'une semaine, un premier forum sur l'élevage s'étant tenu mardi à Nouakchott. Dans son discours dont une copie a été transmise à l'AFP par le bureau régional de la BM à Dakar, Makhtar Diop a exhorté à forger la résilience et accélérer la croissance au Sahel par une forte relance de l'agriculture irriguée. En dépit des conditions rudes et dures dans le Sahel, cette région offre de vraies opportunités. Elle est traversée par de vastes fleuves internationaux: Sénégal, Niger notamment, et la maîtrise de l'eau pour l'agriculture est un défi concret que nous devons relever ensemble, a affirmé M. Diop, en lançant un appel à une coalition pour une amélioration durable de la condition des populations du Sahel. Pour lui, il faudrait cependant tirer aussi les leçons du passé car, a-t-il expliqué, l'irrigation au Sahel a fait l'objet d'importants financements dans les décennies 1970-1990, financements qui se sont taris pour de multiples raisons, notamment un retour sur investissement jugé décevant. faowater / Youtube 2/7/2009 Il est maintenant temps de se réengager pour relancer ce secteur à la lumière de facteurs objectifs: extrême vulnérabilité des cultures pluviales, augmentation toujours très forte de la population, augmentation des prix agricoles au plan international, etc. Il faut donc oeuvrer sur plusieurs fronts pour inverser les contre-performances des décennies passées, a poursuivi M. Diop. Selon lui, cela est possible notamment en réduisant les coûts d'investissement, en créant environnement favorable aux acteurs publics et privés, ou encore en intégrant les producteurs de cultures irriguées dans des filières agricoles compétitives. Le président sénégalais Macky Sall a aussi souligné dans son discours le paradoxe de la région sahélienne qui compte d'importantes ressources en eau mais peine à les maîtriser, d'après l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle). Seules 3% des terres arables sont irriguées dans l'espace sahélien, a noté M. Sall. A la fin du forum, des représentants du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad) ont adopté une déclaration dans laquelle ils invitent leurs dirigeants à augmenter les investissements pour l'irrigation pour relever le défi lancé par M. Diop: faire passer les terres irriguées au Sahel de 400.000 ha actuellement à 1 million d'ha en 2020, d'après l'APS. Selon eux, seulement 20% du potentiel d'irrigation est actuellement exploité dans les pays du Sahel et un grand nombre des systèmes existants ont besoin d'être réparés. D'après un document de la BM, en 2012, environ 17 millions de personnes dans le Sahel ont été confrontées à l'insécurité alimentaire due à une combinaison de la sécheresse, l'accessibilité limitée aux denrées alimentaires, les prix élevés des céréales, la dégradation de l'environnement, les déplacements et les conflits. romandie 1/11/2013
  15. WASHINGTON - Un séisme de magnitude 6,6 s'est produit jeudi au large des côtes chiliennes, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), sans qu'il soit fait immédiatement état d'éventuels dégâts. Le séisme a eu lieu à 23H03 GMT et son épicentre se situe dans l'océan Pacifique à 54 kilomètres au sud-ouest de Coquimbo, au Chili, et à 363 km au nord/nord-ouest de Santiago, précise l'USGS. Il s'est produit à environ 10 km de profondeur. Le Centre d'observation des tsunami dans le Pacifique, basé à Hawaï, n'a pas émis d'alerte au tsunami et n'a pas signalé de dégâts importants. Le Chili est situé sur ce que les géologues appellent la ceinture de feu du Pacifique, où l'activité sismique est particulièrement intense. Le pays avait été la proie d'un important séisme de magnitude 8,8 en février 2010, qui avait coûté la vie à 200 personnes et détruit de nombreux bâtiments. romandie 1/11/2013
  16. Des drones pour lutter contre l'expansion du frelon asiatique en France ? C'est l'initiative testée actuellement dans les Landes. Arrivé en France au début des années 2000, le frelon asiatique y a déjà tué plusieurs personnes. Piloté comme un jouet, un prototype de drone permet d'injecter de l'insecticide dans les nids de frelons les plus haut perchés. La poudre envoyée dans le repaire des insectes permet de paralyser leur système nerveux en moins de dix minutes. Les drones, déjà utilisés dans plusieurs domaines, pourraient donc trouver une nouvelle utilité. Département Landes / Youtube 30/10/2013 Pour l'instant, la chasse au frelon asiatique se fait avec d'épaisses combinaisons et de longues perches, mais cela reste insuffisant pour atteindre certaines colonies. L'objectif, pour les concepteurs de ce nouveau drone, est d'obtenir une homologation avant le printemps 2014. Démonstration du prototype de mini drone chasseur de frelon asiatique 21 octobre 2013. info wad / Youtube 30/10/2013 FranceTv Info 30/10/2013
  17. Un lama dans le tramway. C'est la drôle de surprise qu'a eue, jeudi 31 octobre au matin, le conducteur d'une rame à Bordeaux. Sud Ouest raconte que tout commence à la sortie d'une discothèque de la ville. Cinq jeunes en état d'ivresse passent devant un cirque franco-italien, où ils aperçoivent un lama dans une cage. Ils l'ouvrent alors et s'enfuient avec l'animal. Le lama volé, le 31 octobre 2013 à Bordeaux (Gironde). (XAVIER CAPPELAERE / TWITTER.COM) Ils le promènent ensuite dans les rues de Bordeaux, avant de le faire monter dans le tramway, à l'arrêt Bassins à flot, sous le regard médusé des passagers. Deux d'entre eux postent une photo sur Twitter. Xavier CAPPELAERE Tram de Bordeaux, ligne B ce matin. Un lama dans le tramway. Les cinq jeunes voleurs de lama ont été interpellés et placés en garde à vue. L'animal a été rendu à son propriétaire. Il va bien, précise Sud Ouest. Le quotidien ajoute que le lama se prénomme... Serge. Adrien Scipion - Les 5 bordelais ivres avec le lama. FranceTv Info 31/10/2013
  18. Le police indonésienne enquêtant sur le meurtre d'une jeune femme a découvert une véritable ménagerie exotique dans une luxueuse villa près de la capitale Jakarta où vivait notamment un "ligre", rarissime croisement d'un lion et d'une tigresse. La jeune femme de 23 ans aurait été tuée par un ouvrier d'entretien dans la propriété, au sud de Jakarta, après avoir refusé ses avances. "Quand les policiers sont arrivés sur place pour récupérer le corps et arrêter le suspect, ils ont découvert un mini zoo", a expliqué mercredi Didik Purwanto, inspecteur en chef du district de Bogor. Un tigre, plusieurs espèces de singes, des paons de Java, quatre daims du Timor, des oies et des chiens composaient la ménagerie. Mais l'animal le plus extraordinaire est un "ligre", résultat de l'union entre un lion et une tigresse, le plus gros félin vivant connu sur la planète. Il existe un nombre infime d'individus, probablement tous nés en captivité car le lion et le tigre ne partagent pas le même habitat. "Le ligre est le produit d'une intervention humaine et nous n'avons connaissance d'aucun autre cas en Indonésie. Le relâcher dans la nature serait problématique", a souligné l'officier de police Sunardi. Le ligre, le plus grand félin du monde... Replay_Video_Joker / Youtube 17/10/2013 Le Point 30/10/2013
  19. Les amours de Martin le zèbre et Giada l'ânesse dans la romantique cité de Florence ont donné naissance à un bébé très rare, un "zonkey", qui attire les foules dans son refuge pour animaux exotiques. AnimalWire / Youtube 31/7/2013 A trois mois, Ippo est déjà une star: plusieurs sociétés ont voulu acquérir les droits sur son image, notamment une entreprise de peluches et Disney qui voudrait en faire la vedette d'un prochain film. IPPO, le bébé de Gaïa est déjà une star... rtv38 / Youtube 23/7/2013 "Il est très rare qu'un zèbre et une ânesse s'accouplent et se reproduisent", explique à l'AFP Serena Aglietti, fille de la propriétaire de ce refuge situé en plein centre de Florence, à deux pas de monuments célèbres dans le monde entier. Cette ferme accueille des animaux confisqués car maltraités par des cirques ou des particuliers, ou entrés illégalement sur le territoire. A ce jour, elle compte 170 animaux, dont des chameaux, des lamas et des cochons vietnamiens. Tout a commencé par une belle nuit d'été, il y a un peu plus d'un an. Martin - qui a été retiré il y a plusieurs années d'un zoo en faillite où il était maltraité- a sauté par dessus la barrière de son enclos. Avec son museau, il est parvenu à relever le loquet de l'étable des ânes. C'est là qu'il a consommé son amour avec Giada, une ânesse de l'Amiata, une espèce protégée, amenée au refuge pour y être élevée, apparemment peu gêné par la présence de l'âne mâle dans les parages. Martin ne s'est pas attardé en câlins et est reparti aussi vite qu'il était venu. Le pot aux roses n'a été découvert que douze mois -durée de gestation chez les ânes- plus tard. Ippo, un animal pas comme les autres. afpfr / Youtube 30/10/2013 "On assistait à la naissance. On a vu d'abord ses sabots noirs, puis les jambes rayées. On était sidérés", raconte Mme Aglietti. "Il a été contrôlé par des vétérinaires, il n'a aucun problème de santé. Il est turbulent mais très gentil avec les enfants. Il est encore allaité mais mange aussi des carottes", précise-t-elle. Avec son corps beige uni et ses pattes rayées noir et blanc, Ippo attire des centaines de visiteurs dans cette arche de Noé florentine. "On était curieux de voir cet animal si mignon. C'est très bien pour les enfants", commente Patricia, 67 ans, en visite avec sa famille. Fabrizio, habitant dans la région, ne cache pas sa surprise. "C'est la première fois que je le vois. Ce n'est pas naturel mais la nature l'a rendu possible", philosophe-t-il. Ippo a tout du zèbre-âne, mais les quelques exemples de zonkey -contraction de "zebra" et "donkey" en anglais- dans le monde, en Chine, au Japon et aux Etats-Unis, montrent qu'en grandissant ces animaux deviennent soit l'un soit l'autre. The Telegraph / Youtube 5/7/2011 - Zoo de Xiamen Haicang dans le sud-est de la Chine Officiellement, Ippo est un "zebroid", nom qui désigne le croisement d'un zèbre et de tout autre équidé. Selon Mme Aglietti, on saura en novembre si Ippo peut se reproduire ou pas. Mais la décision n'a pas été prise de savoir s'il convenait de le croiser avec un zèbre, un âne... ou un autre animal : "s'il est fertile, il pourra choisir avec qui lier relation parmi tous les animaux que nous avons ici". EquineLove4Ever / Youtube 9/5/2008 Le Point 31/10/2013
  20. Les lignes de champ magnétique de la Terre ne restent pas constantes dans le temps. Elles subissent notamment des variations séculaires, et l’on ne comprenait pas en particulier leur dérive vers l'ouest à la surface de la Terre. Des chercheurs de l’institut de Physique du Globe de Paris et du National Space Institute (université technique du Danemark) viennent de proposer une solution à cette énigme. Les Grecs connaissaient l’existence du magnétisme grâce aux roches se trouvant dans la région de la ville de Magnésie. Mais c’est le médecin et physicien britannique William Gilbert qui a le premier mentionné l’hypothèse que la Terre était un gigantesque aimant dans son ouvrage publié en 1600 : De Magnete. On sait aujourd’hui que cela n’est pas vraiment le cas. En effet, la température des roches augmente au fur et à mesure que l’on s’enfonce à l’intérieur de la Terre. Or, il existe une température limite de 500 à 600 °C, la température de Curie, au-delà de laquelle un aimant perd ses propriétés d’aimantation lors d'une transition de phase. Le champ magnétique de la Terre présente des anomalies qui le font dériver lentement vers l’ouest à une vitesse d’environ 20 km par an. Est représenté une visualisation du modèle numérique (informatique) simulant la géodynamo, vue du pôle Nord (la Terre en médaillon donne l'angle de vue). Les rubans grisés représentent le mouvement général vers l'ouest du fluide dans le noyau. Le plan équatorial figure le motif de cet écoulement : en bleu, le fluide allant vers l'ouest, en rouge, le fluide allant vers l'est. J. Aubert et al., 2013, Insu, CNRS Mais avant ces découvertes, les différents navigateurs européens qui parcouraient la Planète en utilisant des boussoles, avaient noté qu’en fonction de leur position sur la Terre, l’angle que faisait l’aiguille d’une boussole avec la verticale du lieu (l’inclinaison), ou avec la direction du pôle nord géographique (la déclinaison), variait. En 1702, l’astronome Edmond Halley, célèbre pour sa fameuse comète, avait publié la tabula nautica, la première carte des variations des déclinaisons du champ magnétique à la surface de la Terre. Cette carte compilait des données fournies par les carnets des navigateurs qui y notaient leurs observations. De telles cartes dressées au cours des années montraient que les directions du champ magnétique en un lieu variaient dans le temps. Avant la construction des observatoires permanents du champ magnétique de la Terre à partir des années 1840, Halley avait même découvert en 1692 que les lignes de champ magnétique semblaient se déplacer sur la surface de notre Planète. C’était la première fois que les géophysiciens se sont retrouvés confrontés à l’énigme de la dérive géomagnétique, laquelle repose sur le déplacement vers l'ouest de lignes le long desquelles le nord magnétique observé correspond exactement au nord géographique. Pour tenter de comprendre l'origine de ce curieux phénomène, il était tout d'abord nécessaire d'élucider le mécanisme capable de donner à notre Planète un champ magnétique, qui plus est variable dans le temps. Il a fallu pour cela attendre 1906 et la découverte du noyau de la Terre par Richard Dixon Oldham, au moyen d'une nouvelle science, la sismologie. La Danoise Inge Lehman précisera sa structure une première fois en 1936, en démontrant qu’à l’intérieur du noyau (que l’on pensait alors entièrement liquide et dont le diamètre est de 7.000 km) se trouve aussi une zone sphérique solide de 1.400 km de diamètre. Cette partie s’appelle la graine. Une coupe de l'intérieur de la Terre avec certaines des lignes de champ magnétique engendrées dans le noyau. La graine, composée d'un alliage de fer et de nickel solide est bien visible au centre. C'est dans le noyau que des courants turbulents de ce même alliage, mais liquide donc, engendrent le champ magnétique de la Terre selon la théorie de la géodynamo. Julien Aubert Les températures qui règnent dans le noyau sont particulièrement élevées et l’on pense même qu’elles peuvent atteindre celle de la surface du Soleil, c'est-à-dire 6.000 K. La partie fluide est parcourue par des mouvements turbulents et des courants électriques. Nous savons maintenant que c'est précisément à ce niveau qu’est généré le champ magnétique terrestre, avec le fameux effet de dynamo autoexcitée récemment reproduit en laboratoire par l’expérience VKS. Mais jusqu’à présent, même avec les progrès récents des ordinateurs héritiers des travaux de Turing, l’on était incapables de rendre compte de la dérive géomagnétique vers l’ouest alors que l’on était en mesure montrer des inversions intermittentes du champ magnétique de la Terre. Cela vient de changer suite à la publication dans Nature d’un article par des chercheurs de l’institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) et du National Space Institute (université technique du Danemark). Julien Aubert, Alexandre Fournier et Christopher C. Finlay ont trouvé la clé de l’énigme de dérive géomagnétique vers l’ouest : la force de Coriolis. On sait que les vents sont déviés par la force de Coriolis vers la gauche dans l’hémisphère sud, et vers la droite dans l’hémisphère nord. Dans les océans, des courants, qui vont parfois d’un continent à l’autre, peuvent s’enrouler en formant des boucles : emportées par la force de Coriolis, elles s’appellent des gyres ou des tourbillons. Bien sûr, comme il s’agit en fait d’une pseudo-force apparaissant dans un référentiel en rotation, la force de Coriolis agit aussi sur les courants de matière fluide dans le noyau de la Terre. Puisqu’elle dévie les panaches convectifs montants du sommet de la graine, on peut montrer qu’elle doit conduire la partie liquide du noyau à tourner un peu plus vite vers l’est que le reste de la Planète. Mais comme ces courants sont magnétiquement couplés à la graine, celle-ci est aussi entraînée vers l’est. On en concluait généralement, jusqu’ici, que la graine devait tourner plus vite que le manteau. Gustave Gaspard de Coriolis (1792-1843) est un mathématicien et ingénieur français. On le connaît surtout pour les découvertes de l'accélération de Coriolis et à la force de Coriolis. Elles affectent le mouvement des corps dans un milieu en rotation, par exemple les vents dans l'atmosphère de la Terre ou les courants dans les océans. Archives de l’École Polytechnique, DP Mais selon les auteurs de l’article de Nature, c’était négliger les forces de gravité entre les inhomogénéités de distributions de masse du manteau et celles de la graine. Elles introduisent un couplage entre le manteau et la graine de sorte que le manteau tourne en réalité à la même vitesse que la graine. Le bilan total de tous ces mouvements et forces fait que le noyau liquide est perçu comme dérivant vers l’ouest pour les observateurs attachés au manteau. Les nouvelles simulations numériques conduites par les trois géophysiciens non seulement reproduisent bien la dérive géomagnétique vers l’ouest, mais elles le font avec une excellente précision pour les 400 ans d’observations scientifiques du champ magnétique de la Terre. À un tel point que l’on peut envisager une « météo du noyau », avec l’équivalent de la prédiction du climat de la Terre sur le long terme, à savoir un siècle. futura sciences 31/10/2013
  21. Les chauves-souris et les cachalots ont évolué dans des milieux complètement différents et ont pourtant développé la même méthode de chasse. Tous deux utilisent l’écholocation pour détecter leur proie. Une nouvelle étude montre de plus qu’ils ont des sonorités identiques… Chez les chauves-souris et les baleines, certaines espèces utilisent exactement la même technique de chasse. Ce constat est plutôt surprenant puisque leurs lignées se sont séparées voilà plus de 200 millions d’années. Les rois des mers et les inspirateurs des vampires ont évolué indépendamment au fil du temps, dans des milieux aux conditions franchement différentes mais ont tout de même développé la même technique de chasse, l’écholocation. Plus étonnant encore, une étude montre que leurs caractéristiques fonctionnelles sont similaires. Les cétacés qui utilisent le système d’écholocation sont les odontocètes (les baleines à dents). Les baleines à bosse par exemple, qui disposent de fanons, emploient des techniques directes de chasse. Parmi les chauves-souris, seules les microchiroptères font appel à la réflexion des ondes acoustiques pour repérer une proie. Et c’est bien là l'étonnant, les deux lignées ne partagent pas grand-chose si ce n’est qu’elles sont des mammifères. C’est un exemple typique de ce que l’on appelle l’évolution convergente. Par la sélection naturelle, ces animaux aux lignées évolutives différentes ont développé une aptitude (l’écholocation) similaire, et ce parce qu’ils sont soumis à des conditions environnementales équivalentes (ici un fluide et des objets non visibles). Dans une étude, dont les résultats ont récemment été publiés dans la revue Physiology des chercheurs rapportent que les systèmes d’écholocation des deux lignées sont encore plus similaires qu’on ne le pensait. Les chauves-souris et les cachalots par exemple, émettent des sons dans la même gamme de fréquence, cela en dépit de la différence de milieu acoustique. Ils ont développé des caractéristiques fonctionnelles si proches que leurs sons sont presqu’identiques. L’écholocation est un mécanisme ondulatoire qui permet de détecter une proie. L’animal émet une onde acoustique, qui se propage dans le milieu et est réfléchie par la proie. L’émetteur perçoit et analyse l’écho. Ainsi, suivant le temps de retour de l’onde, il est capable de déterminer la distance à laquelle se trouve la cible. Si les odontocètes et les microchiroptères ont des sonorités aussi proches, c’est d’abord parce que chez les mammifères, les oreilles ont globalement la même structure. Par ailleurs, d’après l’étude menée par les chercheurs Peter Madsen et Annemarie Surlykke, les caractéristiques physiques des deux milieux dans lesquels ces mammifères vivent sont très différents mais l'écart de densité entre l'air et l'eau se trouve en quelque sorte compensé. D'abord par les tailles respectives des animaux. Parce qu'une chauve-souris est bien plus petite qu’une baleine, tout comme sa proie, elle devrait émettre des sons de fréquences plus hautes pour déterminer la position et la taille de sa victime avec la même précision qu’un cachalot ou une orque. Mais ce n'est pas le cas car les ondes sonores se propagent cinq fois moins rapidement dans l’air que dans l’eau. Les auteurs ont déterminé que les microchiroptères et les baleines à dents émettent dans la même gamme de fréquences, entre 10 et 200 kHz, et donc la distance d’écholocation diffère. Un cachalot peut repérer une proie jusqu'à 500 mètres, tandis que la distance de l'écholocation de la chauve-souris est de seulement deux à dix mètres. Les microchiroptères sont rapides, repérer et attraper une cible ne leur prend rarement pas plus d’une seconde. Les baleines sont beaucoup plus lentes et ont une plus grande distance d’écholocation. C’est probablement pour cela que l’on observe dans la nature que les cétacés prennent le temps de choisir leur proie, tandis que les chauves-souris semblent foncer coûte que coûte. FUTURA SCIENCES 31/10/2013
  22. Brest (AFP) - Le portique écotaxe de Pont-de-Buis (Finistère), autour duquel s'est déroulée samedi dernier une violente manifestation d'opposants à cette taxe, a été démonté jeudi matin, a constaté un photographe de l'AFP. Des grues sont arrivées sur place peu après 10H00 et la circulation sur la nationale a été détournée dans la foulée. La partie supérieure du portique, situé entre Quimper et Brest, a été déposée peu après 11H30. La circulation ne devait toutefois pas reprendre avant 15H00, selon une source policière. Le portique écotaxe de Pont-de-Buis (Finistère), autour duquel s'est déroulée une violente manifestation, samedi dernier, d'opposants à l'écotaxe. (c) Afp La préfecture du Finistère avait annoncé ce démontage mercredi, une décision de la société Ecomouv, gestionnaire du portique, avait précisé à l'AFP le préfet, Jean-Luc Videlaine. Il s'agit du dernier des trois portiques écotaxe en état de fonctionner dans le département du Finistère. Les deux autres avaient été démontés ou sabotés. "Il s'agit d'une sage décision puisque ce portique était devenu un lieu d'affrontements et un symbole vécu par certains comme provoquant", avait-il commenté. Samedi après-midi, un millier de manifestants, opposés à l'écotaxe, ont tenté de faire tomber ce portique. Ils se sont heurtés violemment aux forces de l'ordre qui le protégeaient. Un homme a eu une main arrachée. La semaine précédente, une manifestation avait déjà eu lieu au même endroit, réunissant environ 350 personnes. Quelques incidents avaient émaillé ce rassemblement, les CRS répliquant par des tirs de grenades lacrymogènes à des jets de fusée de détresse et à des tentatives de forcer le grillage empêchant l'accès au portique. Le gouvernement a décidé mardi de suspendre l'écotaxe sur l'ensemble du territoire. Les opposants, qui demandent sa suppression, doivent à nouveau manifester, cette fois à Quimper samedi prochain à 15H00. BFMTV / Youtube 31/10/2013 Sciences et avenir 31/10/2013
  23. Paris (AFP) - La hausse des émissions de CO2 dans le monde s'est ralentie en 2012, indique jeudi une étude de l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL) qui l'explique notamment par le recours des Etats-Unis au gaz de schiste à la place du charbon, plus polluant. Les émissions du principal gaz à effet de serre ont augmenté de 1,1% l'an dernier alors que la moyenne annuelle sur la dernière décennie est de 2,9%. L'étude note un "découplage" entre la hausse des émissions de CO2 et celle de la croissance mondiale qui était de 3,5% l'an dernier. La hausse des émissions de CO2 dans le monde s'est ralentie en 2012, indique jeudi une étude de l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL) qui l'explique notamment par le recours des Etats-Unis au gaz de schiste à la place du charbon, plus polluant. (c) Afp Cela marque "un changement vers des activités moins intensives en énergies fossiles, un recours accru aux énergies renouvelables et plus d'économies d'énergie", écrivent PBL et le Joint research center de la Commission européenne. Dans le même temps, la consommation d'énergies fossiles a aussi augmenté en 2012: +2,2% pour le gaz naturel, + 0,9% pour le pétrole, et + 0,6% pour le charbon. En 2012, les plus gros pollueurs étaient la Chine (29%), les Etats-Unis (16%), l'Union européenne (11%), l'Inde (6%), la Russie (5%) et le Japon (4%). Les émissions de la Chine ont augmenté de 3%, une hausse bien inférieure à sa moyenne annuelle de 10% sur la dernière décennie. L'intensité énergétique (la consommation d'énergie par point de PIB) a baissé de 3,6% en 2012, deux fois plus vite qu'en 2011, et Pékin a augmenté sa capacité hydroélectrique, avec une production en hausse de 23% en 2012. Les Etats-Unis, eux, ont enregistré une baisse de leurs rejets de CO2 de 4%, avec une croissance économique de 2%. Ceci s'explique principalement par un recours accru au gaz, notamment de schiste. Il s'agit du plus bas niveau d'émission des Etats-Unis depuis 1993. Sciences et Avenir 31/10/2013
  24. Paris (AFP) - Un quart de la production agricole mondiale est issu de régions subissant un fort stress hydrique et 40% de l'alimentation disponible provient déjà de cultures irriguées, selon l'étude d'un institut américain publiée jeudi. Pour le World Ressource Initiative (WRI), - [url(http://www.wri.org/applications/maps/agriculturemap)](http://www.wri.org/applications/maps/agriculturemap) [/url] - "cette étude illustre les tensions entre la disponibilité en eau et la production agricole" et la nécessité de "trouver un équilibre entre ces deux ressources essentielles alors que la population mondiale ne cesse d'augmenter". Un quart de la production agricole mondiale est issu de régions subissant un fort stress hydrique et 40% de l'alimentation disponible provient déjà de cultures irriguées, selon l'étude d'un institut américain publiée jeudi. (c) Afp L'agriculture compte déjà pour 70% des usages de l'eau sur la planète. Bien sûr, notent les auteurs, toutes les cultures ne sont exposées de la même manière. Plus de 40% du blé est cultivé dans des régions exposées à des stress hydriques "élevés ou extrêmement élevés" (centre des Etats-Unis, Sud de l'Europe, Inde du Nord, Chine), mais une plante textile comme le coton est déjà concernée pour moitié de sa production (sud des USA, Asie orientale...). De même, toutes les cultures n'ont pas la même consommation: les racines et tubercules comme les carottes, betteraves ou pommes de terre requièrent moins d'un demi-litre d'eau pour produire une calorie. Quand les lentilles ou les haricots en nécessitent 1,2 litre/calorie, selon les travaux de l'Université de Twente aux Pays-Bas et le Water Footprint Network. Et si l'irrigation permet d'augmenter la production de façon spectaculaire, la crainte à terme "est de voir toutes les rivières et toutes les nappes aquifères sous tension croissante". "Le véritable problème est de voir les conflits d'usage s'intensifier", estime le WRI: dans des conditions inchangées, "la demande en eau va croître de 50% d'ici 2030 mais la disponibilité ne peut pas augmenter dans la même proportion", prévient-il. L'agriculture représentera la moitié de cette demande supplémentaire à elle seule puisqu'il faut selon les prévisions augmenter la production de calories de 69% d'ici 2050 pour nourrir les 9,6 milliards d'humains projetés par l'ONU. Une carte interactive permet de constater, par culture (du cacao au riz, du caoutchouc au soja) et par région, où se situent les points les plus brûlants. Sciences et avenir 31/10/2013
  25. Paris (AFP) - Des représentants d'une trentaine d'associations se sont symboliquement mis dans une cellule de prison jeudi après-midi place de la République à Paris, le temps d'un rassemblement pour les trente militants de Greenpeace détenus en Russie, a constaté l'AFP. "Cette affaire n'a que trop duré, ils n'ont rien fait d'autre que manifester pacifiquement", a souligné Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, alors que le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault est jeudi et vendredi en Russie. Des représentants d'une trentaine d'associations se sont symboliquement mis dans une cellule de prison jeudi après-midi place de la République à Paris, le temps d'un rassemblement pour les trente militants de Greenpeace détenus en Russie, a constaté l'AFP. (c) Afp Le responsable de Greenpeace a invité les représentants d'une trentaine d'ONG de défense de l'environnement et des droits de l'Homme, dont Amnesty International, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) ou Reporters sans frontières (RSF), à prendre place dans une cage installée sur la place. "Ce n'est pas un combat pour l'écologie, c'est un combat pour la démocratie", a estimé le photographe Yann Arthus-Bertrand, président fondateur de la Fondation GoodPlanet, avant de s'installer derrière les barreaux avec une photo de l'un des trente militants de Greenpeace emprisonnés en Russie. Les militants de Greenpeace sont "courageux, têtus, déterminés" mais "d'une non-violence absolue", a jugé Susan George, présidente d'honneur d'Attac, en appelant au "courage" de M. Ayrault pour interpeller les autorités russes lors de son déplacement à Moscou. Un navire de Greenpeace, Arctic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre par un commando russe après que des militants eurent tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom pour en dénoncer les risques écologiques. Les 30 membres d'équipage et deux journalistes freelance, dont 26 étrangers, ont été incarcérés à Mourmansk (nord-ouest) et inculpés de "hooliganisme", un crime passible de 7 ans de prison en Russie. Un Français, Francesco Pisanu, 38 ans, figure parmi eux. Vidéo d'une manifestation précédente afpfr / Youtube 5/10/2013 Sciences et avenir 31/10/2013
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