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megmatii

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Tout ce qui a été posté par megmatii

  1. Ce renard britannique, recueilli à 4 mois, se comporte aujourd'hui comme un chien. L’occasion de rappeler les réflexes à connaître en cas de découverte d’un animal sauvage trop jeune ou blessé. Dans les campagnes, on connaît surtout les renards pour leur aptitude à saccager les poulaillers. Et pourtant, eux aussi peuvent se comporter comme de grands chiots, avec une éducation adéquate. Recueilli à l'âge de 4 mois au Royaume-Uni, Todd le renard roux (Vulpes vulpes) a côtoyé des chiens. Et se prend désormais pour l'un d'entre eux, allant jusqu'à remuer la queue et à se laisser promener en laisse ! Semra HD 17mars2015 Les velléités de domestication du renard ne sont cependant pas nouvelles. Dès les années 50, une expérience menée par le russe Dmitri Belaïev visait à croiser des générations successives de renards de Sibérie (forme argentée de vulpes vulpes) en vue de leur domestication. En devenant plus dociles, les renards avaient alors développé des traits comportementaux, et même morphologiques, typiquement canins. L'expérience a toutefois mal tourné, faute de financement. Le nombre de renard avait alors dû être considérablement réduit, et le "surplus" vendu à l'international... en guise d'animaux de compagnie. En France toutefois, la détention d'un renard comme animal de compagnie est proscrite, l'animal étant toujours considéré comme nuisible (sauf en Savoie et en Corse, où sa chasse est dès lors interdite) "à cause des prédations qu’il commet sur les espèces sauvages et domestiques et des maladies qu'il peut véhiculer", selon l'Office National des Forêts. Il peut notamment être vecteur de la rage. Rappelons de l'Article R215-4 du code rural, selon lequel : "Est puni d'amende le fait pour toute personne qui détient des animaux sauvages en captivité de les placer et de les maintenir dans un habitat ou un environnement susceptible d'être, en raison de son exiguïté, de sa situation inapproprié aux conditions climatiques supportables par l'espèce considérée ou de l'inadaptation des matériels, installations ou agencements utilisés, une cause de souffrance, de blessures ou d'accidents et de les priver de la nourriture nécessaire à la satisfaction des besoins physiologiques propres à leur espèce et à leur degré de développement, d'adaptation ou de domestication". Que faire face à un animal sauvage ? : Que faire si vous croisez le chemin d'un renard (ou d'un autre animal sauvage) au détour d'un fourré ? Pour l'association pour la promotion de la santé animale (APSANA) :"Si vous trouvez un renard, méfiez-vous des morsures. Un animal blessé peut devenir agressif". L'association recommande également de porter des gants avant de manipuler l'animal, et de ne lui prodiguer ni soin ni alimentation avant d'avoir demandé l'avis d'un spécialiste. Il convient de le mener chez un vétérinaire ou mieux, un centre de sauvegarde de l'office de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Et si vous découvrez un jeune, sachez qu'il n'est pas nécessairement abandonné. Ainsi l'association de protection des animaux sauvages (ASPAS) indique qu'un animal juvénile peut rester jusqu'à 3 heures au même endroit, en attendant le retour de sa mère. Elle recommande ainsi de ne pas le toucher, et de ne pas attendre le retour des parents, ce qui pourrait être compromis par l'odeur humaine. "Si vous avez un doute, revenez au même endroit 2 ou 3 heures plus tard, ou le lendemain". Voir des photos sur le site du DailyMail. S et A 16 juillet 2015
  2. Un confetti de bonheur sur la planète Terre ? Un îlot de paix et de prospérité dans un monde violent et pollué ? Le dernier paradis terrestre où il ferait bon vivre ? Et si le Costa Rica était plutôt le premier pays à montrer l'exemple en empruntant une voie que beaucoup d'autres devraient suivre ? Le président Luis Guillermo Solís, élu en 2014, fait bien des envieux dans les sommets internationaux... Carte du Costa Rica par CIA World Factbook / domaine public Seul pays au monde à avoir constitutionnellement supprimé son armée après la guerre civile de 1948, cet État d'Amérique centrale de près de 5 millions d'habitants a alloué ses crédits militaires aux secteurs de l'éducation et de la santé ! Premier exportateur de hautes technologies d'Amérique latine, le Costa Rica attire les investisseurs du monde entier grâce à sa population bien formée et soignée. La côte costaricainne, province de Puntarenas. N@ldo / domaine public Il fait bon vieillir au pays des Ticos, l'équipe nationale de football qui a fait sensation lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Pour son 50e numéro, le magazine Un œil sur la planète est notamment allé sur la péninsule de Nicoya, où vivent de très nombreux centenaires en pleine forme. Quel est donc leur secret de longue vie ? Le climat ? La politique sociale ? La bonne humeur ? 6% de la biodiversité mondiale ! Cette république centraméricaine, représentant 0,03% des terres émergées du globe, est en pointe dans la protection de l'environnement. Près du tiers de son territoire est déjà occupé par des parcs nationaux et elle abrite 6% de la biodiversité mondiale. Le Costa Rica a également le projet de devenir le premier pays "carbone neutre" au monde... Une "démocratie verte" où tout n'est pourtant pas si rose...(Photo forêt pluviale. N@ldo / domaine public) Au sommaire du magazine Un œil sur la planète : Le paradis terrestre ? Le Costa Rica a été récemment classé deux fois champion du monde du bonheur. Un tiers de son territoire est occupé par des parcs naturels et 6% de la biodiversité mondiale y a élu domicile ! On y vient du monde entier pratiquer l'écotourisme... sans forcément voir les zones où producteurs d'ananas et cultivateurs de bananes déversent leurs pesticides... Un reportage de Stéphanie Lebrun, Sébastien Daguerressar et François Cardona. Un pays sans armée. Le Costa Rica est le premier pays à avoir constitutionnellement aboli l'armée après la guerre civile de 1948. Les crédits qui auraient été alloués au budget de la Défense sont depuis consacrés aux secteurs de l'éducation et de la santé. Le président de la République, Luis Guillermo Solís, estime que "ne pas avoir d'armée est une source de paix et de tranquillité". Un reportage de Nolwenn Hervé. La "Suisse de l’Amérique centrale". Dépourvu de ressources naturelles, le Costa Rica joue la carte de l'innovation technologique. Beaucoup d'entreprises s'y installent pour bénéficier d'une main-d'œuvre qualifiée. Le voisin nord-américain y investit massivement et la Chine apprécie de plus en plus ce pays où de nombreux habitants, dès le plus jeune âge, se sont mis au mandarin… Un reportage de Stéphanie Lebrun, Sébastien Daguerressar et François Cardona. Le secret de la longévité. La péninsule de Nicoya, bordée par l'océan Pacifique au nord-ouest du Costa Rica, est un des endroits au monde où l'on vit le plus vieux. On y rencontre des centenaires avec des enfants de plus de 90 ans... Et certains continuent de travailler avec entrain... Ont-ils trouvé la fontaine de jouvence au fond d'une forêt ? Quel est donc ce mystère de longue vie ? Un reportage de Stéphanie Perez et Nolwenn Hervé. Rendez-vous le 11 mai 2015 à 23h05 FranceTVInfo 5mai2015
  3. megmatii

    Danser avec les oiseaux

    Après avoir dansé avec des cygnes dans son dernier spectacle, Luc Petton revient sur scène en compagnie de grues. Ce chorégraphe utilise une méthode particulière pour collaborer avec les oiseaux : l'imprégnation. Quatre grues se pavanent sur le plateau, long cou ondulant, petit œil curieux posé sur les quatre danseurs, sans qu'on sache jamais ce qui va se passer : "Light Bird", le dernier spectacle de Luc Petton créé du 5 au 13 mai 2015 au Théâtre national de Chaillot, s'annonce imprévisible. "Les grues sont spécialement joueuses, c'est un animal joyeux. Elle peuvent être dangereuses ou câlines, je suis sur le fil avec elles", raconte-t-il à quelques jours de la première le 5 mai à Chaillot. Fâchées, elle peuvent piquer ou frapper avec leurs pattes. Bien lunées, elle "viennent sur moi, me fouillent les poches, elles m'enlèvent ma fermeture éclair", sourit-il. espacejeanlegendre 9février2015 Ce Breton de 58 ans, né dans un village en face de l'île d'Ouessant, est amoureux des oiseaux : en 2004, il se lance dans l'aventure de "La confidence des oiseaux", qui fait se côtoyer danseurs et pies, geais et corneilles. En 2012 c'est "Swan" avec des cygnes. "Mes premières émotions enfant ont été des émotions de pleine nature. Un jour je me suis dit que j'avais envie de tenter une aventure poétique et j'ai mis tous mes moyens pour réaliser la Confidence des oiseaux", raconte-t-il. Le spectacle connait un succès retentissant, notamment au Festival d'Avignon, et tourne 5 ans. Pour Luc Petton, "les oiseaux ont quelque chose de très proche du danseur, presque un cousinage : ils dépendent véritablement de leurs corps pour s'exprimer, ils sont à la fois le chant, la vitesse, le mouvement, la forme, la couleur, ils font fi des frontières, un peu comme le langage de la danse". Les grues de Mandchourie lui ont été signalées par Eric Bureau, grand spécialiste des oiseaux. Elles sont naturellement élégantes, avec leurs mouvements amples, elles ont presque la taille et la longévité humaine (60 ans). Comme toujours, Luc Petton commence le projet ... dans l'oeuf. Depuis deux ans. Il parle et fait écouter de la musique aux oisillons, avant même l'éclosion. "J'ai découvert les travaux de l'Autrichien Konrad Lorenz dans les années 50 sur l'imprégnation", explique-t-il. "Je commence à échanger avec eux dans l'oeuf de façon à ce qu'il n'y ait pas de choc dans la relation". Mais sa démarche est "à l'opposé du dressage, où on prévoit ce que l'animal va faire. Là, les oiseaux sont libres. On ne peut pas avoir de main mise sur eux, il faut s'avouer faible et coexister avec eux". Contrairement aux mammifères, les oiseaux n'aiment pas être caressés, il sont "imprenables et impalpables". Luc Petton danse avec des grues dans son nouveau spectacle Light Birds. ALAIN JULIEN / AFP Le spectacle est donc différent chaque soir. "Le public a aussi une responsabilité, on dit toujours au début du spectacle qu'il faut être particulièrement silencieux et attentif, comme on le serait dans la nature. On n'a pas accès à la magie du vivant simplement parce qu'on a payé sa place !" Des oiseaux, les quatre danseurs - deux femmes et deux hommes, dont Petton - ont copié les petits mouvements de cou, les pliés d'échassier, les ondulations. "On a beaucoup observé les oiseaux, et après, l'imaginaire de chacun se met en marche. Les danseurs participent à l'écriture du spectacle". Les oiseaux, eux... font ce qu'ils veulent. "C'est exactement ce que je veux montrer, que l'Homme n'est pas au centre de la création, il doit partager le temps et l'espace avec les êtres vivants autour de lui et il n'a pas toujours le dernier mot". Le trajet aléatoire des grues, leur indifférence parfaite aux hommes à certains moments peuvent dérouter. "Ceux qui s'attendent à un spectacle millimétré vont être déçus. Mais la magie apparaît toujours au moment où on ne s'y attend pas, au détour d'un chemin", espère Luc Petton. SCIENCES ET AVENIR 5 MAI 2015
  4. Un nouveau rapport publié par le WWF estime à 170 millions d’hectares la portion de forêt qui disparaitra de la surface de la planète d’ici 2030, si rien n’est fait jusque-là. Le développement des activités humaines engendre des dommages considérables sur les écosystèmes. Malheureusement, cette tendance ne va pas en s’arrangeant. C'est ce que suggère un rapport publié récemment par le WWF qui estime à 170 millions d’hectares la portion de forêt qui disparaitra de la surface de la planète d’ici 2030. Une estimation particulièrement préoccupante. Gentside 30/4/2015 "Imaginez une forêt s'étendant à travers l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Portugal détruite en seulement 20 ans", explique dans un communiqué Rod Taylor pour rendre compte de l’ampleur du phénomène. Pour en arriver là, le directeur du programme des forêts de WWF a mené avec ses collègues une étude approfondie sur la déforestation à travers le monde en se basant sur les tendances passées. Les résultats de l’enquête mettent en évidence 11 zones les plus critiques, concentrant à elles seules 80% de la perte des forêts. Parmi ces régions, dix sont tropicales. Celles-ci se situent notamment en Amazonie, à Bornéo, le bassin du Congo, et à Sumatra. Les zones sensibles sont également l’habitat d’un certain nombre d'espèces menacées, comme les tigres et les orangs-outans. Actuellement, les principales causes de la déforestation sont l'expansion de l'agriculture et les élevages de bétail qui remplacent peu à peu les forêts naturelles. Mais l'exploitation minière, la collecte de bois de chauffage, l'exploitation non durable des forêts et les barrages hydroélectriques sont également des facteurs importants qui menacent les arbres de la planète. Selon le WWF, des décisions collectives sont de mise pour contrer ce phénomène. L'arrêt de la déforestation et de la dégradation des forêts "ne se produira pas par accident. Cela nécessitera un énorme effort collectif ainsi que des changements de politiques de la part des gouvernement et de l'industrie", indique le rapport. Le document a été publié à l'occasion du Sommet des paysages tropicaux qui se déroule à Jakarta en Indonésie. Rod Taylor a quant à lui, appelé à la collaboration afin que des mesures soient prises à travers le monde pour limiter les activités menaçant les forêts. Maxisciences 30/4/2015
  5. Près de 1 500 nouvelles créatures ont été recensées en 2014 dans les océans du monde, dont un dauphin bossu et une méduse géante, et les scientifiques responsables de cette étude pensent que la plupart des espèces marines restent encore à découvrir. Dans leurs travaux publiés jeudi, ces experts du Registre mondial des espèces marines (WoRMS, selon l'acronyme anglais de World Register of Marine Species) ont recensé au total 228 450 espèces dans les mers du globe, des algues aux baleines bleues. Ils estiment qu'entre 500 000 et deux millions d'organismes marins multicellulaires leur demeurent inconnus. « Les abysses ont été faiblement explorés jusqu'à présent », a dit Jan Mees, coprésident du WoRMS. De nombreuses espèces vont probablement s'éteindre avant même d'avoir été découvertes, en raison de la pollution, du changement climatique et de l'acidification des océans, a-t-il ajouté. Inia aranguaiaensis, le dauphin d'eau douce découvert au Brésil. Worms photo gallery Nicole Dutra, 2015 En 2014, ces chercheurs ont identifié 1 451 nouvelles espèces marines, dont un dauphin bossu, un dauphin d'eau douce découvert au Brésil, 139 éponges ou encore une méduse géante venimeuse de 50 cm de long, dépourvue de tentacule, découverte au large de l'Australie. Depuis son lancement en 2008, le projet WoRMS a permis de recenser un millier de nouvelles espèces de poissons, qui sont désormais au nombre d'environ 18 000. Parallèlement, environ 190 000 espèces marines ont été supprimées de la liste établie par WoRMS car elles étaient répertoriées sous différentes formes, ce qui a ramené leur nombre total à 228 450. Le cas le plus extrême porte sur un bigorneau décrit sous 113 formes différentes par des chercheurs ignorant qu'il avait été identifié une première fois par un scientifique italien à Venise en 1792. Le Monde 12 mars 2015
  6. Tandis qu'approche le jour de la décision du statut de la Grande Barrière de corail, le WWF et l’Australian Marine Conservation Society (AMCS) annoncent que le gouvernement australien devrait légiférer sur une interdiction de tout dépôt des boues de dragage à échelle industrielle sur ce site fragile inscrit au patrimoine de l'Unesco. L’année dernière, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco s'était avoué inquiet de la pratique qui consiste à déposer des millions de tonnes de boues de dragage dans les eaux du récif. En juin, le comité décidera ou non de classer la Grande Barrière de corail sur la liste du patrimoine mondial en péril. L'interdiction de dépôt des boues de dragage pourrait convaincre l'Unesco de ne pas modifier le statut de la Grande Barrière de corail. Troy Mayne « Le gouvernement fédéral australien va devoir faire un effort en matière de protection de la Grande Barrière. S'il ne signe pas d'engagements majeurs, parmi lesquels des lois interdisant le dépôt des boues de dragage, le classement du récif au patrimoine mondial de l'Unesco est menacé » a déclaré le directeur du WWF Dermot O’Gorman. Le mois dernier, le gouvernement fédéral australien a exprimé à l'Unesco ses craintes quant à l'avenir de l'écosystème de la Grande Barrière. D'ici la fin du mois, on s'attend à ce que le gouvernement présente à l'Unesco les actions qu'il envisage d'entreprendre afin d’inverser cette tendance. Dans un courrier commun adressé à l'Unesco, le WWF et l’AMCS déclarent que « la Grande Barrière fait face à des menaces majeures à sa survie à long terme » et qu' « à ce jour, la réponse de l'Australie à cette sombre réalité a été plus qu'inadéquate ». Un recensement gouvernemental officiel publié l'année dernière a montré que de très nombreuses espèces vivant aux abords du récif, comme les coraux, les prairies marines et les dugongs, mammifères rares sont en danger et font désormais partie des espèces menacées. Dans les deux tiers méridionaux de la Grande Barrière de corail, la population de dugongs a lourdement souffert : elle est passée de 3000 individus en 1987 à seulement 600 en 2011. Ce recensement a également indiqué que les tortues marines étaient elles aussi victimes de cette détérioration. Le récif abrite six des sept espèces de tortues marines existant sur notre planète ; trois d'entre elles sont menacées ou en danger critique d'extinction. Comme l'a publié un analyste du WWF en janvier dernier, le dragage et le dépôt des fonds marins liés à la croissance d'immenses unités portuaires a eu des impacts dévastateurs sur la Grande Barrière. « Le dragage et le dépôt des boues détruit le corail, les prairies marines et les habitats du plancher océanique. Ses conséquences sur la vie marine sont immenses », indique son rapport. Plus de 120 000 personnes ont signé la pétition du WWF qui demande à l'Australie de cesser la destruction industrielle de cet écosystème marin très riche. En plus de légiférer sur l’interdiction fédérale de tout dépôt de boues de dragage dans les eaux de la Grande Barrière de corail classées au patrimoine mondial de l'Unesco, le WWF demande au gouvernement australien : - d'éviter tout dragage inutile sur le site de la Grande barrière de corail classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et de minimiser l'impact du dragage d'entretien. - d'inverser le déclin de la qualité des eaux dans les 10 ans à venir grâce à des réformes et des investissements majeurs pour réduire la pollution terrestre et rétablir les bassins versants. - de tenir ses engagements en tant que partie à la Convention du patrimoine mondial en entretenant et en protégeant pleinement la valeur universelle exceptionnelle de la Grande Barrière. WWF 11/3/2015
  7. S'ils sont capables de distinguer les ennemis des membres de leur nid à leur odeur, des guêpes d'Asie du Sud-Est peuvent également recourir à leur vue. Suivant les situations, ils privilégient un sens sur l'autre pour repousser au mieux les indésirables. D'extraordinaires capacités sensorielles et comportementales pour un animal pourvu d'un si petit cerveau. Certaines guêpes arrivent à distinguer les membres ne faisant pas partie de leur espèce. D'autres vont plus loin et identifient les intrus qui se seraient trompés de nid. Arturo, Flickr CC by nc sa 2.0 Minuscules, certes, mais bien équipés. Certains insectes n'en finissent pas de nous surprendre. Une petite guêpe vivant en groupes dans les forêts tropicales de Malaisie est ainsi capable de départager visuellement les membres de son groupe des étrangers. Si Liostenogaster flavolineata recourt également à son odorat, elle priorise tout de même la vision pour minimiser l'intrusion d'ennemis en se basant sur leur motif facial, indique une étude parue dans Proceedings of the Royal Society B. Les colonies de Liostenogaster flavolineata se composent parfois de dizaines de nids distincts. Aussi, les occasions ne manquent pas de voir atterrir à domicile un étranger pour y déposer ses œufs ou y voler de la nourriture. On savait déjà que chaque nid est couvert d'un mélange d'hydrocarbures cuticulaires similaires à ceux trouvés sur la cuticule (carapace) des résidents. Les jeunes guêpes apprennent donc à reconnaître « l'odeur de la maison » et s'en servent de référentiel olfactif pour discriminer chaque individu croisé. Une autre espèce étudiée, Polistes fuscatus, est quant à elle capable d'apprendre au cours de sa vie à distinguer ses congénères d'autres espèces de guêpe. Portraits de différents modèles faciaux de femelles de Liostenogaster flavolineata. La barre noire indique une échelle de 1 mm. David Baracchi et al., Proceedings of the Royal Society B. Dans le présent article, la reconnaissance visuelle et la reconnaissance olfactive sont pour la première fois étudiées de concert chez L. flavolineata. Les scientifiques découvrent tout d'abord une efficacité relative des modes sensoriels : les indices visuels seuls provoquent une hausse d'attaques erronées sur des membres du groupe. Néanmoins, ces fausses alertes sont rapidement stoppées et n'engendrent pas de graves blessures aux victimes. À leur tour présentés isolément, les indices olfactifs font augmenter les erreurs de diagnostic conduisant à l'acceptation d'ennemis dans le groupe. Aussi, en vue de minimiser l'entrée d'intrus et lorsque les stimuli visuels et chimiques sont disponibles en même temps, les guêpes retiennent prioritairement le motif facial des individus croisés sans tenir compte des indices olfactifs. « Ces guêpes peuvent utiliser à la fois la reconnaissance du visage et l'odeur pour déterminer si une autre guêpe est amie ou ennemie », précise David Baracchi, chercheur à l'université de Londres et auteur principal de l'article. « Malheureusement, ni la vue ni l'odeur ne sont infaillibles, ajoute-t-il, de sorte qu'elles ne semblent prendre aucun risque et attaquent tout individu dont elles ne reconnaissent pas la face. » Ces résultats qui enrichissent les données sur les capacités cognitives et comportementales de ce petit animal serviront peut-être au développement d'applications telles que des robots miniatures ou des logiciels de reconnaissance faciale. F - S 10 février 2015
  8. L'UNICEF a lancé jeudi à Genève un appel pour obtenir 3,1 milliards de dollars (2,8 milliards de francs) afin de venir en aide à 62 millions d'enfants dans le monde. Cela représente un bond d'un milliard de dollars par rapport aux besoins de l'an dernier. De plus en plus d'enfants sont confrontés à des conflits complexes et destructeurs, à des catastrophes naturelles et à d'autres situations d'urgence, a affirmé la directrice des programmes d'urgence de l'UNICEF Afshan Khan. "Les enfants sont confrontés à une nouvelle génération de crises humanitaires", a-t-elle dit. Ces crises les placent dans des situations de risque extraordinaire, que ce soit à cause de la violence, de la faim, des maladies. Il est impératif d'augmenter les ressources disponibles pour atténuer leur impact. (Logo Unicef) La plus grande partie de l'appel concerne la Syrie et les pays voisins. L'UNICEF a besoin de 903 millions de dollars pour apporter une aide indispensable, comme les vaccinations, de l'eau potable, des moyens d'assainissement, un soutien à l'éducation. L'agence de l'ONU prévoit d'investir 500 millions pour aider les populations frappées par le virus Ebola en Afrique de l'Ouest. Il faut intensifier les efforts pour isoler et traiter rapidement tous les cas et prévenir de nouvelles flambées. L'épidémie a touché 22'057 personnes et fait 8795 morts, selon le dernier bilan de l'OMS publié jeudi. Train aux couleurs de l’Unicef à Aalen (Allemagne). T. Rohrbacher ccby-sa3.0 Un an après le début du conflit en Ukraine, l'UNICEF a besoin de 32,5 millions de dollars pour y affronter "une grave crise humanitaire": 5,2 millions de personnes vivent dans les zones de conflit, plus de 600'000 sont déplacées à l'intérieur du pays et quelque 1,7 million d'enfants sont touchés. L'UNICEF demande en outre 26,5 millions de dollars pour contribuer à aider un million de personnes déplacées par les attaques des groupes armés dans le nord-est du Nigeria. L'agence de l'ONU veut aussi continuer de répondre à des crises oubliées. En Afghanistan, les besoins n'ont été financés qu'à hauteur de 35% l'an dernier, au Niger seulement à hauteur de 35%. Dans les Territoires palestiniens, les donateurs n'ont couvert que 23% des besoins de l'UNICEF. Au total, l'appel est destiné à aider 98 millions de personnes dans 71 pays cette année. Pour faire un DON à l'Unicef ROMANDIE.COM 29 janvier 2015 - Les photos et vidéos disponibles sur le site de l'Unicef sont réservées à l'utilisation des grands médias et encore sous réserve que celles-ci soient utilisées dans le contexte des situations dans lesquelles photos et vidéos ont été prises...
  9. Le Grand Trou Bleu, une dépression circulaire située au large du Belize fournit de précieuses informations sur l'histoire climatique de la région. Grâce à lui, des scientifiques pensent aujourd'hui avoir percé le mystère du déclin de la civilisation Maya. L’histoire et l’archéologie peuvent trouver des réponses un peu partout, y compris dans un site de plongée sous-marine mondialement réputé. Le Grand Trou Bleu, situé au large du Belize en Amérique centrale, pourrait en effet permettre de résoudre une énigme qui taraude les chercheurs depuis des siècles : pourquoi la civilisation Maya s'est-elle effondrée autour des IXème et Xème siècles ? Mark Young 2/3/2009 Gentside 5 janvier 2015
  10. L'organisation écologique Sea Shepherd a annoncé vendredi qu'elle pourchassait depuis trois semaines un navire «braconnier» pour tenter de l'empêcher de pêcher illégalement dans l'océan Austral. Peter Hammarstedt, capitaine du Bob Barker, navire-amiral de l'ONG, a expliqué que son équipage était lancé aux trousses du bateau immatriculé au Nigeria depuis 22 jours, la plus longue traque jamais menée par l'organisation contre un navire soupçonné de pêche illégale. Le dernier né des navires de l'organisation écologique Sea Sheperd, le 21 août 2013 à Sydney - William West AFP «Quand nous sommes tombés sur eux, ils pêchaient activement», a-t-il déclaré à l'AFP. Le Bob Barker se trouvait vendredi à environ 900 milles nautiques environ (1.650 kilomètres) des côtes sud-est de l'Afrique du Sud. La course-poursuite a commencé à 2.300 milles de l'Afrique du Sud dans une zone où la pêche est réglementée par la Commission pour la conservation des ressources marines de l'Antarctique (CCAMLR). «Je les ai contactés par radio et leur ai indiqué qu'ils étaient en infraction... C'était il y a 22 jours et depuis ils nous entraînent dans des eaux glacées et démontées», a déclaré Peter Hammarstedt. «Nous sommes prêts à traquer ces braconniers jusqu'au bout de la terre si c'est nécessaire,» a-t-il ajouté, précisant que l'équipage du bateau nigérian, le The Thunder, avait tenté de les semer en naviguant au milieu de blocs de glace. Le bateau nigérian figure sur une liste établie des bâtiments soupçonnés de pêche illégale ou irrégulière établie par la CCAMLR. En l’occurrence, son équipage est soupçonné de pêcher en Antarctique la légine de Patagonie et d'autres espèces rares. Sea Shepherd a récupéré deux filets abandonnés par le The Thunder, qui contenaient plus de 700 légines et autres animaux marins morts, a ajouté l'organisation. 20' 9 janvier 2015
  11. La hausse de la température des océans dans le Pacifique nord, due en partie au courant El Niño, entraîne un stress sans précédent dans les prairies coralliennes. Les coraux du Pacifique nord connaissent actuellement un phénomène de blanchissement inédit par son ampleur en raison d'un épisode de type El Niño qui fait monter la température des océans, ont annoncé lundi 22 décembre 2014 des scientifiques. La température de surface est en effet d'environ un demi degré supérieure à la normale depuis quelques mois, un écart suffisant pour provoquer un stress délétère chez les coraux. Le corail du Pacifique nord subit un blanchissement inédit (c) Afp La situation est la plus spectaculaire dans les îles Marshall où le blanchissement corallien observé depuis la mi-septembre est "le pire jamais enregistré", a indiqué à l'AFP Karl Fellenius, un océanographe de l'université de Hawaii basé à Majuro, capitale des Marshall. Selon Mark Eakin, responsable de la surveillance des récifs coralliens à l'Agence nationale américaine Océanique et Atmosphérique (NOAA), l'ensemble du Pacifique nord est touché. "Un important blanchissement a été constaté à Guam, aux îles Mariannes du nord, aux îles hawaïennes du nord-ouest, aux îles Marshall et aux Kiribati, a-t-il expliqué en invoquant des nouveaux records de stress thermique" dans la partie septentrionale du Pacifique. Le blanchissement corallien est un phénomène naturel survenant dans des endroits où l'eau circule peu, en période de marées de faible amplitude et de fortes chaleurs, à de petites profondeurs. Mais l'ampleur du phénomène étudié ne peut s'expliquer que par "les émissions de gaz à effet de serre qui font monter la température des océans", affirme Karl Fellenius. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a prévenu en décembre au sommet de Lima que les températures relevées entre janvier et octobre autour du globe, sur terre et mer, pourraient faire de 2014 l'année la plus chaude depuis 1880 dans le monde. El Niño est un courant chaud du Pacifique qui apparaît généralement tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe. L'OMM estimait en septembre à 70% les chances qu'El Niño refasse son apparition entre novembre et février. Sciences et Avenir 22 décembre 2014
  12. Les Pays-Bas ont dévoilé mercredi la première piste cyclable solaire au monde, un projet révolutionnaire qui pourrait permettre selon ses concepteurs de recharger vélos et véhicules électriques sur l'ensemble du réseau routier néerlandais (140.000 km, 25.000 km de pistes cyclables). Nommée «SolaRoad», la piste cyclable a été construite sur 70 m au nord d'Amsterdam grâce à plusieurs modules en béton de 2,5 mètres sur 3,5 mètres recouverts de panneaux solaires. Ceux-ci ont été recouverts de verre trempé, anti-dérapant afin d'éviter les accidents. Des cyclistes roulent sur la "SolaRoad", à Krommenie aux Pays-Bas, le 12 novembre 2014 - Evert Elzinga ANP Les vélos et véhicules électriques pourraient un jour être capables de recharger leurs batteries depuis la route ou la piste cyclable, sans fil ou fiche électrique, assure à l'AFP Stefen De Wit, un scientifique ayant participé au projet. En 16 jours de service, la piste cyclable a produit 140 kilowatt par heure, soit l'équivalent de 140 cycles de machines à laver, affirme la porte-parole du projet, Jannemieke van Dieren. 20Minutes 12nov2014 Pour l'instant, l'électricité générée est injectée dans le réseau électrique mais pourrait aussi être utilisée dans le futur pour éclairer la voie publique. Le projet a pour l'instant coûté quelques trois millions d'euros, notamment en frais de recherche et développement, assure SolaRoad, refusant néanmoins d'indiquer quel est le prix au kilomètre. Inaugurant la piste, le ministre néerlandais de l'Economie, Henk Kamp, a roulé à vélo sur les 70 mètres de piste cyclable, située sur un chemin qui accueille quelques 2.000 cyclistes par jour. «Les Pays-Bas sont ambitieux sur les énergies renouvelables», a assuré le ministre à l'AFP : «cette innovation est une part importante de cette ambition» Le pays de près de 17 millions d'habitants, où le vélo est extrêmement populaire, espère tripler la part des énergies renouvelables dans sa consommation électrique d'ici à 2020 et être «énergiquement neutre» d'ici à 2050, a affirmé M. Kamp. SolaRoad va être testé pendant deux ans. Le but du projet est de pouvoir installer d'ici à cinq ans une route solaire viable commercialement, alors que le nombre de voitures et vélos électriques ne cesse d'augmenter. «Nous sommes confiants quant au fait que d'ici cinq ans, nous aurons un produit applicable à grande échelle», affirme M. De Wit. 20 Minutes 12novembre2014
  13. «Il n’y aurait plus que de 20 à 30 requins blancs en Méditerranée», s'inquiète le biologiste italien Primo Micarelli... Pour trouver des requins blancs, pas besoin de partir à l’autre bout du monde. Ils sont plus proches que vous ne le croyez. A l’occasion d’une conférence sur les requins en Méditteranée qui se tiendra mercredi à la Maison des Océans à Paris, 20 Minutes a interrogé le biologiste Primo Micarelli, fondateur du centre des requins au sein de l’aquarium Mondo Marino en Toscane. Photographie d'un Grand requin blanc (Carcharodon carcharias) de 3,5 mètres environ, prise à l'île Guadalupe en août 2006. Terry Goss, ccby-sa Leur présence chute. On parle même d’une possible extinction. Selon les dernières évaluations, il n’y aurait plus que de 20 à 30 requins blancs en Méditerranée. Mais nous manquons encore de données précises sur le sujet. Un indice cependant sur l’état de la population. Dans les années 70, il y avait une à deux attaques de requins blancs par an. La dernière remonte à 1988 en Toscane. S’il n’y a plus d’attaque, une des hypothèses, c’est qu’il y a de moins en moins de requins blancs. Les causes sont multiples. D’une part, la pêche des requins blancs qui était autorisée jusqu’en l’an 2.000. Une mâchoire de cet animal pouvait être vendue pour 20.000 euros. D’autre part, les requins blancs voient leurs proies diminuer comme les phoques moines, le thon ou l’espadon. Enfin dernière explication : la pollution de la Méditerranée qui affecte les proies donc, par ricochet, les requins blancs en affaiblissant leur système immunitaire. Il est au sommet de la chaîne alimentaire et permet donc de la contrôler. En Afrique du Sud où nous faisons des études sur les requins blancs, ceux-ci contrôlent notamment la population de lions de mer. Entre 1970 et 1995, en raison d’une pêche importante du requin blanc, il y a eu deux effets immédiats : une augmentation des animaux malades, auparavant mangés par les requins, qui ont contaminé les colonies de lion de mer, mais aussi une baisse du poisson disponible pour les pêcheurs avec l’augmentation de la population de lions de mer. Même si nous manquons de données sur le requin blanc en Méditerranée pour mesurer les conséquences exactes, sa disparition pourrait déséquilibrer la chaîne alimentaire. Je ne peux pas dire qu’il n’y a aucun risque. Mais au regard de mon expérience, je constate que le grand requin blanc attaque s’il se sent provoqué. Nous ne faisons pas partie de leur alimentation. On a plus de chance de gagner au casino que de le rencontrer même si on passe une semaine dans la Méditerranée. Ce que dit l'article de Wikipedia consacré au requin blanc : On trouve le grand requin blanc dans toutes les mers tempérées du globe et parfois même dans les mers tropicales, suivant probablement les migrations des baleines qui viennent y mettre bas. Il est particulièrement présent en Australie, en Afrique du Sud, et en Californie ainsi que dans les Caraïbes. Le grand requin blanc est également présent dans l'océan Pacifique, notamment au large des côtes hawaiiennes, du Japon aux Philippines, de la Nouvelle-Calédonie à la Nouvelle-Zélande. Il a même été observé au large des côtes d'Alaska. Il est devenu rare en mer Méditerranée, conséquence directe de l'intensification du trafic commercial entre l'Europe et l'Afrique du Nord dont la pollution engendrée perturbait son habitat (Rapport février 2008 de Greenpeace). [...] Une récente étude génétique montre que les spécimens présents en Méditerranée sont arrivés d'Australie il y a 450 000 ans. 20 Minutes 12novembre 2014
  14. Le génome du chat domestique vient d'être décrypté et comparé à celui d'autres animaux, dont le chat sauvage. Il révèle trois clés ayant permis sa domestication par l'homme. L'étude du génome du chat révèle trois clés sur la domestication ou plutôt semi-domestication des chats. Ici Chance, un chaton sauvé des roues d'un autobus cet été et âgé de maintenant 3mois 1/2... Photo Admin Le projet de séquençage du génome du chat, financé par le National Human Genome Research Institute, et le National Institutes of Health (NIH), a débuté en 2007. L'objectif initial de ce projet était d'étudier les maladies héréditaires chez les chats domestiques, qui sont similaires dans certains cas, à celles qui affligent les humains, y compris les troubles neurologiques et les maladies infectieuses et métaboliques. Des chercheurs de l'Université Washington de Saint-Louis (Missouri, États-Unis) ont séquencé et analysé le génome du chat domestique, afin de mieux comprendre comment cet animal est devenu notre cher compagnon. Leurs résultats mettent en évidence trois clés ayant conduit à une "semi-domestication". En effet, "les chats, contrairement aux chiens, sont en réalité seulement semi-domestiqués, explique l'auteur principal Wes Warren, professeur associé de génétique à l'Institut de génomique de l'Université Washington. Ils ne se sont distingués que récemment des chats sauvages, et certains se reproduisent même encore avec leurs parents sauvages. C'est pourquoi nous avons été surpris de trouver des preuves ADN de leur domestication". Fox, un joli chaton devenu un adorable chat avec ses congénères, aujourd'hui âgé de 5 ans. Photo Admin Pour ce faire, les chercheurs ont comparé le génome de chats domestiques et celui de chats sauvages. C'est alors qu'ils ont trouvé des régions spécifiques du génome du chat domestique, qui diffèrent significativement de celles des sauvages. Plus précisément, les scientifiques ont constaté que ces changements concernaient des gènes impliqués dans des comportements tels que la mémoire, la peur, et la recherche de récompense. C'est cette dernière clé que les chercheurs supposent la plus importante dans le long processus de la domestication. "L'hypothèse la plus probable est que les êtres humains ont accueilli les chats car ceux-ci contrôlaient les populations de rongeurs qui consommaient leurs récoltes de céréale, avance Wes Warren. Nous émettons l'hypothèse que les humains ont offert aux chats de la nourriture comme une récompense les encourageant à rester dans les parages". Les chats et les hommes auraient vécu ensemble il y a près de 10 000 ans, comme en témoigne une tombe de Chypre où le défunt a été enseveli avec un chat. Mais la preuve de la domestication du petit félin ne date que de 5 300 ans et aurait eu lieu en Chine, comme le suggère une étude antérieure de l'Université Washington de Saint-Louis. Depuis, les matous ont envahi la toile. Et le chat est le deuxième animal de compagnie dans le cœur des Français - ils sont près de 11,4 millions à ronronner dans nos chaumières. Mais ce n'est rien, comparé aux chiens, dont la domestication remonterait à près de 20 000 ans. S & A 12novembre 2014
  15. Certains rêvent de se dorer la pilule aux Bahamas, d’autres de voyages plus «exotiques». Pour satisfaire des clients au voyeurisme malsain, des agences de voyage péruviennes organisent des safaris humains pour partir à la rencontre des tribus indiennes isolées. Au risque de menacer leur survie. Partir en vacances solidaires avec pour seul bagage l’envie d’entrer en contact avec les populations locales. Un projet louable qui intéresse chaque année de plus en plus de voyageurs, avides de nouveaux horizons. La tribu des Mashco Piro subit une véritable intrusion dans son milieu de vie, les obligeant à s'enfoncer de plus en plus dans la forêt amazonienne pour fuir les touristes. AFP PHOTO / CORDIER SYLVAIN Au Pérou, les agences de tourisme ont trouvé le bon filon. A Cuzco, au sud-est du pays, les voyagistes proposent des incursions clandestines dans la réserve Madre de Dios. Une zone protégée en pleine forêt amazonienne où près de 600 Indiens de la tribu Mashco Piro ont élu domicile. La Fenamad, l’organisation de défense des droits des peuples indiens, raconte qu’une patrouille de surveillance a aperçu début septembre 2014 deux embarcations au nom d’une société de tourisme avec des groupes de personnes à bord. «Les touristes prennent des photos, filment, tentent d’entrer en communication avec la population. Ils vont même jusqu’à leur apporter des vêtements, de la nourriture et de la bière.» Des cadeaux empoisonnés pour ces ethnies qui refusent tout contact avec le monde moderne. Les Mashco Piro, l'une des 15 tribus péruviennes qui n'ont aucun contact avec le monde extérieur, sont menacés par l'arrivée des agences de voyage dans la réserve Madre de Dios. PHOTO REUTERS / STRINGER Traqués «comme des jaguars pendant un safari», les Mashco Piro risquent d’être sacrifiés sur l’autel du tourisme. Comme ces Indiens sont particulièrement vulnérables aux maladies qu’ils pourraient contracter, le gouvernement péruvien a donc interdit dès 1990 d’entrer en relation avec les membres de cette ethnie. Un moyen pour l’Etat d'éloigner la menace sanitaire. En cas de manquement à la loi, les agences de tourisme ainsi que leurs clients sont passibles d’une peine de prison. «Les gouvernements doivent prendre des mesures pour protéger les communautés indiennes, les voyagistes doivent respecter un code de conduite et les touristes doivent être informés et avertis», explique Mark Watson, directeur de Tourism Concern. Les organisations de défense des droits des peuples isolés en appellent à l’Etat péruvien pour augmenter la présence des autorités dans la région. Jusqu’à présent, leurs alertes sont restées lettre morte. Le patron local du service national des zones naturelles protégées, le Sernanp, dit qu’il n’a pas connaissance de ces pratiques et que selon lui, aucune agence ne proposerait ce type de prestations. Pourtant, les safaris de ce genre ne datent pas d’hier, que ce soit en Amérique latine ou dans le reste du monde. Ces pratiques ne sont pas sans rappeler le début du XXème siècle où, en France comme ailleurs, on exhibait des hommes tels des bêtes de foire dans des zoos humains. Mal nourris, vêtus de pseudo costumes traditionnels, ils étaient là pour satisfaire la curiosité des badauds. Aujourd’hui, cette curiosité touche les Mashco Piro. Cette ethnie, déjà repoussée au nord du pays par des sociétés exploitant du caoutchouc, se voit encore une fois obligée de migrer. Cette fois-ci vers des endroits encore plus éloignés, à la frontière avec le Brésil, pour échapper à ces touristes un peu trop voyeurs. Pour plus d'informations : Page Facebook de la Fenamad Francetv info 26 septembre 2014
  16. Nations unies (Etats-Unis) - Les droits de l'homme et l'Etat de droit sont attaqués partout dans le monde, a affirmé mercredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en ouvrant la session annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU. Il a énuméré tous les conflits en cours, de Gaza à la Syrie et l'Irak en passant par l'Ukraine ou la Centrafrique, déplorant une année terrible pour les principes inscrits dans la Charte des Nations unies. Des barils explosifs (utilisés en Syrie) aux décapitations (d'otages en Irak) en passant par les attaques contre des hôpitaux, refuges de l'ONU et convois humanitaires ou les tentatives pour affamer les civils, les droits de l'homme et l'Etat de droit sont attaqués, a-t-il déploré. Ces turbulences mettent à l'épreuve le système multilatéral, a averti M. Ban devant les représentants des 193 pays membres de l'ONU, dont de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement. Nous devons faire davantage pour anticiper les problèmes et parvenir rapidement à un consensus politique, leur a-t-il lancé en déplorant des divisions persistantes à propos de la Syrie. L'horizon s'est assombri (...) les fantômes de la Guerre froide sont revenus nous hanter (et) beaucoup d'espoirs suscités par le Printemps arabe ont sombré dans la violence, a encore déclaré M. Ban. Le nombre de réfugiés et de déplacés est au plus haut depuis la fin de la Seconde guerre mondiale et l'ONU doit faire face à un nombre record d'urgences humanitaires, a-t-il noté. Il a aussi mis l'accent sur la propagation foudroyante de l'épidémie d'Ebola en Afrique, qualifiée de crise sans précédent. Il faut multiplier par vingt l'aide aux pays les plus affectés (notamment le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone), a-t-il affirmé. Evoquant la menace jihadiste en Syrie et en Irak, il a estimé qu'elle nécessitait une réponse internationale multiforme, ainsi qu'une action décisive pour mettre fin aux atrocités commises par le groupe Etat islamique et ses affiliés. Ces groupes extrémistes représentent clairement une menace pour la paix et la sécurité internationale, a-t-il réaffirmé. Nous affrontons aujourd'hui des défis croissants (...), l'ONU doit répondre à l'appel des populations, a conclu M. Ban avant de passer la parole aux dirigeants qui vont se succéder à la tribune ce mercredi, dont Barack Obama et le président français François Hollande. Romandie.com 24 septembre2014
  17. Parc national du Kruger (Afrique du Sud) (AFP) - Plastique de rêve et jolie voix, la diva vietnamienne Hong Nhung en pleurerait d'être venue en Afrique du Sud: en plein parc Kruger, la scène de vie sauvage qu'on l'a conviée à voir en tant qu'ambassadrice des rhinocéros est une horreur. Au milieu d'un coin de savane idyllique, un jeune mâle, tué trois jours plus tôt par des braconniers qui lui ont volé sa corne, gît les quatre fers en l'air, ensanglanté et la face mutilée. Une enquêtrice de la police scientifique passe un détecteur de métal sur la carcasse d'un rhinocéros tué par des braconniers, le 12 septembre 2014 au parc Kruger, en Afrique du Sud (c) Afp Plus de 700 de ses congénères ont subi le même sort depuis janvier, et plus d'un millier l'an dernier, dont les cornes ont ensuite pris la destination de l'Asie du sud-est pour finir en décoction miracle. Méthodiquement, sous les yeux de la star, des enquêteurs du plus célèbre parc naturel sud-africain, assistés d'une gradée de la police scientifique, vont inspecter la carcasse de l'animal au détecteur de métal puis lui découper la peau dans un crissement atroce que la chanteuse, également vedette de cinéma, n'est pas près d'oublier. "C'est trop triste", confie-t-elle avec une grimace, par l'intermédiaire d'un interprète, tandis que les enquêteurs poursuivent leur autopsie de la pauvre bête d'où émergent les tripes en décomposition. Malgré l'odeur insoutenable, ils s'appliquent à prélever l'ADN du mammifère et à récupérer les balles de gros calibre qui l'ont tué. Plus tard, si les douaniers font correctement leur travail et saisissent la corne, entière ou coupée en morceaux, dans un bagage, ces pièces à conviction permettront de confondre le trafiquant et peut-être de faire tomber son réseau. "Il faut que les gens apprennent chez moi qu'on a besoin de conserver ces animaux pour les générations à venir et ne pas les laisser disparaître", ajoute la jeune starlette, qui a troqué ses robes de scène pour une élégante tenue de brousse kaki. "On va passer le message pour dire que c'est mal d'utiliser des produits à base de rhinocéros parce que ces bêtes sont tuées de cette horrible manière", dit-elle. Un compatriote vietnamien, vice-président de l'unité anti-contrebande des douanes dans son pays, Nguyen Hung Anh, a lui aussi été invité pour ce safari de l'horreur organisé par les autorités sud-africaines pour tenter de décourager le braconnage et le trafic de corne de rhinocéros à destination du Vietnam. Le but est de frapper les esprits et sensibiliser la jet-set et l'administration vietnamiennes. L'investissement semble payant, même si la guerre aux braconniers est loin d'être gagnée. M. Nguyen affirme en effet que son gouvernement envisage désormais de durcir la réglementation alors qu'il n'y a pour l'instant aucune disposition spécifique prévue pour réprimer le trafic de corne. Les contrevenants s'en tirent souvent avec des peines légères. "Le gouvernement vietnamien a conscience de l'impact du trafic, et nous sommes convaincus qu'il faut des sanctions plus sévères", indique M. Nguyen. Il mesure cependant le chemin qui reste à parcourir pour que le Vietnam change. La poudre de corne de rhinocéros, qui contient essentiellement de la kératine comme dans les cheveux ou les ongles humains, est prisée dans toute l'Asie du sud-est pour ses prétendues vertus curatives, par exemple contre le cancer. Revendue au prix de l'or, la corne de rhinocéros en poudre confère quasiment au consommateur un statut social, tel un produit d'une marque de luxe. C'est chic, cher et à la mode: elle est généralement bue diluée dans un verre d'eau, comme une potion détoxifiante. "C'est comme posséder un diamant", explique M. Nguyen. "Il faut des lois plus strictes et éduquer les gens". En attendant, l'Afrique du Sud semble prête à tout pour sauver ses rhinos. Elle projette d'en exfiltrer des centaines du Kruger pour les parquer dans d'autres réserves, et réfléchit même à développer l'élevage industriel de rhinocéros pour vendre la corne. Sciences et avenir 18/9/2014
  18. Le génome du café a été séquencé Parue ce 5 septembre dans Science, l'étude du génome du caféier montre une grande proximité avec l’espèce ancestrale de toutes les plantes à fleurs apparues il y a 120 à 150 millions d’années. Caféier couvert de fruits. FCRebelo CC BY-SA 3.0 Les chercheurs de l’IRD, du CIRAD, du CNRS et de l’université de Buffalo, ont déterminé pour la première fois les séquences du génome des caféiers. Pour ce faire, les chercheurs ont travaillé sur une espèce possédant le moins complexe des patrimoines génétiques. La variété de café robusta sélectionnée par l’IRD dans les années 80 pour la Côte d’Ivoire a été ainsi choisie parce que son génome a une taille moyenne de 710 millions de paires de bases, qu’elle a un caractère diploïde (c’est-à-dire qu’elle possède deux lots de chacun de ses 11 chromosomes) et qu’enfin ces deux lots sont identiques. La tâche aurait été autrement compliquée avec un café arabica à caractère tétraploïde (4 jeux de chromosomes) et hétérozygotes (aucun des chromosomes n’est identique). Le résultat publié vendredi 5 septembre dans Science a permis de produire un catalogue de gènes de référence pour tous les caféiers, c’est-à-dire un patrimoine génétique commun. Ce catalogue a également permis de faire des comparaisons avec les autres familles de plantes à fleurs : "l’organisation du génome du caféier se révèle ainsi très proche de celle de l’espèce ancestrale dont dérive toutes les plantes à fleurs. Le caféier partage ce trait avec la vigne" détaille Philippe Lashermes, directeur de recherche à l’IRD et principal auteur de l’étude. Le caféier robusta (Coffea canephora) est un arbuste de la famille des Rubiacées. Dbenbenn CC BY-SA 3.0 Ce travail confirme également que les plantes ayant un génome tétraploïde s’adaptent mieux aux conditions climatiques d’altitude que les diploïdes : "le robusta pousse en plaine à partir de 50 mètres d’altitude et supporte beaucoup moins les basses températures que l’arabica qui ne s’épanouit qu’entre 18 et 23°C et pousse donc à des altitudes supérieures" poursuit Philippe Lashermes. Cette recherche fondamentale sur l’évolution des plantes et leurs multiples variations génétiques au cours des millions d’années va également déboucher sur des applications agronomiques. La détermination de gènes de résistance aux maladies et aux stress climatiques comme la sécheresse, ainsi que ceux responsables de la qualité des baies devrait déboucher –comme pour de nombreuses plantes cultivées - à une agriculture qui puisse se passer des pesticides et engrais tout en restant aussi productive. Tous les jours, plus de 2,25 milliards de tasses de café sont consommées dans le monde. En 2013, 8,7 millions de tonnes de café ont été produites, soit la plus grosse récolte jamais réalisée, selon l’Organisation internationale du café. 40% proviennent de l’Amérique du Sud, devant l’Asie-Océanie (30%). Le Brésil est le premier pays producteur, devant le Vietnam. Sur les 126 espèces répertoriées dans le monde, seules deux sont cultivées : Caffea arabica et Caffea canephora qui donne le robusta. 2/3 de la production est de l’arabica. A noter : Ces gènes sont différents des gènes liés à la caféine dans le chocolat, ce qui indique que la capacité à produire de la caféine a évolué au moins deux fois. Sciences et avenir 5/9/2014
  19. Ces cas de cancer, confirmés ou fortement soupçonnés, ne permettent pas d'établir avec certitude un lien avec le désastre atomique. Une étude sur l'impact des radiations de la catastrophe de Fukushima a révélé que 103 enfants et adolescents de la région, âgés de moins de 18 ans au moment de l'accident, avaient développé un cancer de la thyroïde confirmé par chirurgie ou fortement soupçonné, mais le lien avec le désastre atomique n'est pas pour autant établi. Le nombre de cancers confirmés après une intervention chirurgicale s'établit désormais à 57. TOSHIFUMI KITAMURA / AFP Des tests ont été effectués sur près de 300.000 jeunes de la province de Fukushima (nord-est) par un comité de suivi de la santé des habitants. Le nombre de cancers confirmés après une intervention chirurgicale s'établit désormais à 57. Les 46 cas restants ne sont pas encore sûrs à 100 % mais la probabilité est très élevée. Un autre adolescent a été opéré mais le nodule prélevé était bénin. La proportion d'enfants de la province de Fukushima atteints est donc de l'ordre de 30 pour 100.000, mais il n'y a pas de base référentielle existante pour cette région, ce qui empêche d'en déduire qu'il y a une hausse due à l'accident atomique de mars 2011. Les spécialistes mandatés par les autorités préfectorales tendent à penser que ces cancers ne sont pas directement liés à ce désastre. "On peut difficilement établir un lien de cause à effets mais il faut néanmoins continuer les examens, car la proportion de découverte de tumeurs augmente avec l'âge, même en temps normal", a déclaré le professeur Shunichi Suzuki de l'université de médecine de la préfecture de Fukushima, lors de la présentation des résultats de l'étude le 24 août. Cet avis est entre autres fondé sur des données comparatives, notamment dans le cas de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986 en Ukraine. Toutefois, les parents des enfants concernés ne peuvent s'empêcher de penser que la cause est bel et bien l'exposition aux rayonnements (et notamment à l'iode 131) lors des premiers jours suivant le sinistre. Depuis peu, les autorités nippones ont décidé de distribuer de l'iode stable aux habitants les plus proches des réacteurs qui pourraient redémarrer dans un proche avenir, à commencer par ceux appelés Sendai 1 et 2 dans le sud-ouest. Pour le moment, le parc japonais de 48 unités est arrêté (sans compter les six de Fukushima Daiichi saccagés et condamnés au démantèlement). Thyroïde. La thyroïde est une éponge à iode (matière première pour la fabrication des hormones thyroïdiennes), en particulier chez l'enfant en croissance. Cette glande est donc particulièrement vulnérable aux émissions d'iode 131 radioactif, en cas d'accident nucléaire. C'est pourquoi l'on recommande alors l'absorption d'iode stable afin de rassasier et même saturer au préalable la thyroïde. Toutefois, dans le cas de Fukushima, cette mesure n'a pas été prise. (Image Glande thyroïde. Arnavaz /domaine public) Sciences et avenir 25/8/2014
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