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5 plantes pour prendre soin de son foie après les fêtes
megmatii a répondu à un(e) sujet de megmatii dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Les feuilles d'artichaut stimulent la production de bile par la vésicule biliaire et contribuent ainsi à la digestion des graisses alimentaires en facilitant leur évacuation vers l'intestin. Par ailleurs, certaines études indiquent que les feuilles d'artichaut peuvent faire baisser le taux de lipides dans le sang (dont le cholestérol), ce qui semble bienvenu après les fêtes et contribue à la protection cardio-vasculaire. Fleur d'artichaut CC-BY-SA-3.0-migrated On peut les utiliser en infusion à raison d'une cuillère à café par tasse et d'une à trois tasses par jour avant les repas. Des gélules ou un extrait fluide de plantes seront peut-être plus adaptés à ceux que le goût amer de la tisane rebute. En cas de calculs dans les voies biliaires ou d'allergie aux astéracées (arnica, pissenlit, tournesol...), il faut cependant l'éviter. Artichaut sur pied de Wagner2005 CC-BY-3.0 A savoir : L'artichaut lui-même est un chardon domestiqué et cultivé. Il serait originaire d'Afrique du Nord, d'Égypte ou d'Éthiopie. En France, les mois de consommation idéale de l'artichaut sont : juin, juillet, août et septembre. Le Point 26 décembre 2013 -
Après la succession de festivités, se refaire une santé fait partie des bonnes résolutions de l'année. Voici 5 plantes pour drainer et régénérer votre foie. Fatigue, maux de tête ou nausées : après quelques verres d'alcool, la gueule de bois nous guette et la succession d'agapes de fin d'année laisse notre foie débordé dans son travail d'élimination. Quelques conseils permettent de prévenir les dégâts : boire doucement et jamais à jeun, éviter les mélanges, les spiritueux de couleur foncée, limiter les quantités d'alcool, l'excès de graisses et la déshydratation en buvant régulièrement de l'eau. Après les fêtes, on peut retrouver plus vite la pleine santé en prenant soin de se reposer, de marcher, en buvant beaucoup d'eau, de bouillons ou de tisanes et en se mettant à la diète avec des aliments faciles à digérer, comme une salade de cresson ou de roquette, qui sont de très bons dépuratifs. Enfin, quelques plantes sont connues pour leurs propriétés drainantes et régénérantes pour le foie, comme le chardon-Marie, l'artichaut, le radis noir... Le Point 26 décembre 2013
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Le whale watching met en danger les baleines à bosse d'Hawaï
megmatii a posté un sujet dans Les baleines
Observer les baleines dans leur milieu naturel est une expérience exceptionnelle, mais n’est pas sans conséquence. Dans les régions où les cétacés migrent pour mettre bas, de plus en plus de bateaux les approchent et heurtent les baleineaux. À Hawaï, malgré une réglementation bien établie, le nombre de collisions est dangereusement croissant. Ce baleineau a été percuté par un bateau et sa nageoire caudale droite est abîmée. E. Lyman, NOAA Humpback Whale Sanctuary Les baleines s’étranglent dans les lignes de pêche abandonnées en plein océan ou meurent de faim, l’estomac obstrué de plastique. En mars 2013 par exemple, un cachalot, échoué sur les côtes espagnoles, avait 17 kg de plastique dans son estomac. Il était si obstrué qu’il s’est percé. Par ailleurs, certains cétacés, les baleines de Cuvier notamment, s’échouent sur les plages, complètement déboussolées par les sons des sonars, tandis que d’autres sont chassés de façon illégale par certains pays. L’augmentation des activités anthropiques sur les océans menace sérieusement les cétacés, et dans certaines régions, les collisions entre les bateaux et les baleines sont la première source de menace. Ici en Argentine, le bâteau est bien trop près de la baleine... aubrey12345 19/8/2008 Actuellement, le nord-est de l’océan Atlantique est parcouru quotidiennement par près de 80.000 navires de pêche. Le phénomène de surpêche s’accentue, la quantité de bateaux augmente et les baleines doivent de plus en plus se frayer un chemin entre ces engins. Mais ce n’est pas seulement l’activité de pêche qui augmente. Dans certaines régions du globe, l’observation des baleines dans leur milieu naturel, le whale watching, se développe à grande vitesse. La forme commerciale de cette pratique s’est intensifiée ces 20 dernières années, des quantités de structures lucratives ont émergé, en particulier dans les régions où les femelles mettent bas et couvent leurs petits. Un bateau de whale watching doit se trouver au moins à 90 m (100 yards) de la baleine. Il doit veiller à ne jamais se trouver sur la trajectoire du cétacé, ne jamais l'encercler avec plusieurs bateaux, et ne jamais se positionner entre la baleine et son petit. NOAA On peut notamment observer les baleines franches australes à la Péninsule Valdés en Argentine, ou bien les baleines à bosse en été dans le lagon de Nouvelle-Calédonie, ou en hiver à proximité des côtes hawaïennes. La saison de mise bas démarre tout juste du côté de l’archipel d’Hawaï, et dans ce contexte, la NOAA attire l’attention sur les quelques mesures de précaution à respecter dans l’étonnant sanctuaire que représentent ces eaux. Le problème des collisions entre petits ou moyens bateaux et les cétacés est croissant, il devient la principale menace pour l’espèce. D’après un rapport, publié dans le Journal of Cetacean Research and Management, des scientifiques de la NOAA dressent une analyse des enregistrements historiques des collisions survenues entre les baleines et les bateaux durant la période 1975-2011. Voilà ce que l'on ne devrait jamais voir. En touchant ces mytiques animaux, on leur transmet des germes qui peuvent être mortels pour les baleines. Dolphin Safari 18/2/2013 Ces 36 dernières années, 68 collisions ont été rapportées. Toutes impliquaient des bateaux de moins de 22 m, c’est-à-dire des tailles correspondant aux bateaux de whale watching. Dans 63 % des cas, ce sont des baleineaux ou de jeunes adultes qui ont été percutés. Ces derniers remontent plus souvent à la surface pour respirer, ce qui les expose probablement plus aux collisions. Les scientifiques ne sont toutefois pas en mesure de déterminer le nombre de baleines tuées. Il est difficile d’évaluer l’impact sur le taux de mortalité puisque ces collisions se produisent au large des côtes, et les cétacés ne meurent pas toujours sur le coup. Dans ce sanctuaire de baleines, comme dans beaucoup d’autres, les bateaux n’ont pas le droit d’approcher les mammifères marins à moins de 100 m, et les avions à 300 m de hauteur. Mais bien souvent, par l’appât du gain, les agences de whale whatching n’hésitent pas à transgresser ces règles. Et s’ils les respectent, c’est la vitesse de navigation qui est régulièrement mise en cause. En effet, ces bateaux se déplacent à 10-15 nœuds, une vitesse trop importante pour éviter une collision si une baleine surgit de façon inattendue. L’observation des baleines dans leur milieu naturel est devenue une véritable industrie. En 2009, l’IFAW rapportait que l’activité avait généré pour l’année 1,7 milliard d’euros de bénéfices. En moins de 20 ans, une dizaine de pays en développement, comme le Nicaragua, le Laos ou le Cambodge, ont peu à peu développé cette nouvelle forme d’activité touristique. Bon nombre de pays émergents, bénéficiant de la présence de cétacés dans leurs eaux territoriales, pourraient bien s’y mettre dans les prochaines années. Face à un tel marché en expansion, il devient donc urgent de responsabiliser ces activités. === Il existe des règles, mais rien qu'à regarder de nombreuses vidéos on s'aperçoit aisément qu'elles ne sont pas systématiquement respectées.=== Futura sciences 27 décembre 2013 -
Rhinocéros de Java : Espoir ?
megmatii a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos sur les Rhinocéros
Ils ne sont plus qu'une cinquantaine et beaucoup les considèrent condamnés à la disparition : pourtant, un nouveau refuge en Indonésie fait le pari de sauver les derniers rhinocéros de Java. Sur un chemin de brousse surmontant des rizières sur l'île de Java, le rhinocéros le plus rare de la planète a laissé une empreinte dans la boue et des traces de morsures dans l'épais feuillage. C'est très souvent tout ce qui pourra être aperçu du rhinocéros de Java : l'espèce comptait jadis des milliers de membres, jusqu'en Inde et en Chine, mais le braconnage et la déforestation ont eu raison du pachyderme. Capture d'écran publiée par le Fonds mondial pour la nature d'un rhinocéros de Java et de son petit filmés par des caméras cachées du parc national d'Ujung Kulon dans le sud-ouest de l'île de Java en Indonésie (c) Afp Aujourd'hui considéré comme le plus rare des grands mammifères de la planète, le rhinocéros de Java ne compte plus qu'une cinquantaine d'individus, retranchés dans le parc Ujung Kulon, dans l'extrême ouest de Java. L'espèce "livre sa dernière bataille", estime l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), première organisation environnementale mondiale créée en 1948. C'est pour l'aider à gagner que les autorités indonésiennes, après des années d'atermoiements, ouvriront en mars un refuge de 5.100 hectares dans le parc Ujung Kulon, une des rares forêts primaires encore préservées en Indonésie et classée patrimoine mondial par l'Unesco."Nous espérons que ce refuge va accélérer la reproduction et mener à un plus grand nombre de naissances", a indiqué à l'AFP le responsable du parc, Moh Haryono. "Dans un espace plus clos, les mâles et les femelles ont plus d'opportunités pour s'accoupler", explique-t-il. De AFP 28/2/2011 Les rhinocéros de Java, reconnaissables aux plies de leur peau qui forment comme une cuirasse, occupaient déjà le parc mais ils se cantonnaient jusqu'alors à une petite partie, cernés par l'activité humaine. Le refuge va constituer une plus grande zone, interdite à l'homme. Les paysans vivant dans cet endroit ont été relocalisés. Le refuge est géré par l'Etat indonésien mais il est entièrement subventionné par l'International Rhino Foundation, une organisation américaine. Il aura pourtant fallu des années de tergiversations, comme souvent en Indonésie, pour faire aboutir le projet. Normalement prévu pour ouvrir en 2011, il a été freiné par la bureaucratie kafkaïenne qui sévit en Indonésie, avant de se retrouver en butte aux revendications des fermiers locaux, qui demandaient des indemnités pour déménager. Les responsables du parc évaluent exactement à 51 le nombre de rhinocéros présents en 2012, dont huit petits, selon des images de caméras dissimulées. Mais ils espèrent que leur nombre dépasse en fait les 70. De AFP 24/12/2013 La situation de l'espèce javanaise est emblématique de la grave menace qui pèse sur l'ensemble des rhinocéros dans le monde. En Indonésie, une autre espèce de rhinocéros, ceux de l'île de Sumatra (nord-ouest), est également menacée: il en reste moins de cent à l'état sauvage. En 2011, l'UICN a déjà déclaré disparu le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, tandis son cousin, le rhinocéros blanc d'Afrique centrale est "probablement disparu". Leur corne atteint des fortunes au marché noir, surtout en Asie où la poudre de corne de rhinocéros fait partie de la médecine traditionnelle. Et la déforestation galopante rogne de plus en plus leur habitat. L'Indonésie a ainsi perdu 20.000 km2 de forêts environ par an en 2011 et 2012, soit le double des 10.000 km2 perdus en moyenne annuelle entre 2000 et 2003. C'est le taux le plus élevé au monde dans la période 2000-2012, selon une étude menée par 15 universités dans le monde et publiée récemment dans la revue Science. Un moratoire interdit tout défrichement de forêts primaires depuis 2011 mais il est largement considéré comme un échec, en particulier du fait d'une corruption endémique. En octobre, une réunion de pays asiatiques tenue sur l'île de Sumatra a abouti à des engagements des nations présentes, dont l'Indonésie, l'Inde et le Népal, de faire croître leur population de rhinocéros de 3% par an. Sur l'île de Java en tout cas, on ne veut pas voir mourir le rhinocéros local, considéré comme sacré. "Nous devons tout faire pour empêcher la disparition d'Abah Gede", estime Subaya, un paysan de 67 ans, utilisant le nom local de l'animal, "L'Illustre Père". "Les gens ici croient que si Abah Gede disparaît, une catastrophe va nous arriver", explique le fermier. Sciences et avenir 25 décembre 2013 -
By upsdave151 17 APR.2011 La déforestation massive modifie sensiblement le cycle du carbone, menace la préservation de la biodiversité terrestre mais impacte également les coraux côtiers. Protéger les forêts préserve les écosystèmes terrestres et serait aussi avantageux pour la santé des coraux. Préserver les forêts côtières pour sauver les coraux. Si le lien entre les deux écosystèmes n’est pas évident, il est pourtant avéré. Les activités humaines terrestres impactent les océans, Charles Moore, spécialiste de la pollution plastique des océans, les définit comme la bouche de notre civilisation. Un dixième de la production annuelle de plastique finit en mer et certaines activités humaines engendrent une augmentation des eaux de ruissellement (et des sédiments associés), l'apport de nutriments et de produits chimiques. Les récifs coralliens côtiers sont les premiers organismes à en subir les conséquences. Si les coraux sont grandement menacés par la pollution, l’acidification des océans et plus largement le changement climatique, il n’en reste pas moins que la préservation de la végétation est impératif pour leur conservation. À l’image, la baie du Santal à Lifou, où les pins colonnaires se dessinent sur les côtes. Bahnfrend, cc by sa 3.0 Le constat n’est pas nouveau, le cas de l’île de Madagascar est souvent cité. Le pays a perdu plus de 90 % de sa couverture forestière en 2.000 ans d’histoire humaine. La déforestation a favorisé le déchargement des sédiments par les rivières à leur embouchure. Cette matière en suspension agit comme un écran, la turbidité de l’eau réduit l’apport de lumière, inhibe les blooms phytoplanctoniques, principale nourriture des coraux. Les réserves forestières à proximité des côtes sont primordiales, elles sont évidemment nécessaires pour préserver la biodiversité continentale, mais sont aussi connectées aux écosystèmes océaniques. Dans la majorité des cas, les aires terrestres protégées sont créées uniquement en vue de protéger les espèces terrestres et leur écosystème. La plupart des gestionnaires savent pourtant que les écosystèmes marins en dépendent, mais peu de réserves sont conçues en fonction de l’écosystème marin. Dans ce contexte, la Wildlife Conservation Society (WCS), associée à l’université du Queensland, a mené une vaste étude pour évaluer l’influence de futures aires terrestres protégées dans les Fidji sur les coraux. Dans une étude, quatre bassins versants de Madagascar ont été analysés. Ils sont représentés en nuances de vert sur la carte, et les récifs coralliens en rose. Les photos a et b montrent les dégâts occasionnés par la déforestation, et les photos c et d l'état actuel de sédimentation des récifs. Joseph Maina et al., Nature Communications Aujourd’hui aux Fidji, seuls 3 % de la superficie du pays sont protégés. Ces réserves ont essentiellement été fondées sur la valeur culturelle de ces espaces plutôt que sur la réelle volonté de protéger la biodiversité. Mais en 2008, le gouvernement a créé un comité qui devra pour l’horizon 2020 protéger 20 % des terres. Les chercheurs de la WCS ont alors étudié, pour chaque espace candidat, six scénarios différents afin de cerner comment chaque approche protège différents types de forêts et minimise le ruissellement des sédiments vers les récifs coralliens en aval.By ThePackardFoundation 21 NOV.2013 Le but de chaque approche était soit d’atteindre des objectifs terrestres de conservation (par exemple, représentent 40 % de chaque type de végétation), soit de maximiser les avantages pour les récifs coralliens. D’après leurs résultats, publiés dans la revue Marine Policy, lorsque la conservation terrestre était l'objectif premier, les avantages potentiels pour l'état des récifs coralliens étaient de 7,7 à 10,4 % plus importants que ceux du réseau de zones protégées déjà existants. Lorsque la protection des récifs était l'objectif principal, les avantages pour les coraux étaient de 1,1 à 2,8 fois par unité de surface plus importants. Mais dans ce cas 31 à 44 % des objectifs de conservation terrestre ne seront pas atteints. L’étude a eu un impact sur les décisions du comité, et les futures aires terrestres protégées prendront en compte la connectivité entre les terres et les coraux. « Les résultats de notre étude confirment que les forêts que le comité envisageait de protéger peuvent offrir des avantages significatifs en aval pour les récifs coralliens, commente la chercheuse Stacy Jupiter, co-auteur de l’étude. Cependant, nous avons été surpris de constater que ces lieux ne comprennent pas beaucoup des principaux types de végétation de forêt menacés. Nous avons donc recommandé au comité d'ajouter quelques forêts supplémentaires à leur registre national des lieux prioritaires pour la protection », conclue-t-elle. By Planugwa 14 AUG.2013 Agence Française de Développement 9 JUL.2010 By Adam Choi 4 NOV.2012 Futura sciences 21/12/2013
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L’Antarctique abrite décidément bien des trésors. La preuve : des dépôts de kimberlites ont été localisés dans la partie orientale du continent gelé. Or, les diamants sont entre autres extraits de ces roches ignées ! Inutile de prévoir un séjour sur place avec une pioche, les activités minières y sont interdites jusqu’en 2041 au minimum. Les diamants se forment dans le manteau terrestre, à plus de 150 km de profondeur. De fait, la synthèse de ces cristaux de carbone nécessite une forte pression (entre 4,5 et 6 gigapascals) et une température élevée (entre 1.100 °C et 1.400 °C). Il peut se passer des millions d’années avant qu’ils ne soient ensuite emportés, au sein du magma et dans le cadre d’une forte activité volcanique, vers la surface de notre planète. Ils y seront alors emprisonnés dans des roches magmatiques bleutées bien précises : les kimberlites. L’Antarctique est le continent le plus sec, le plus froid et le plus venteux de la planète. Il est à 98 % recouvert de glace (épaisseur moyenne de 1,6 km). Bref, ces conditions ont de quoi refréner les ardeurs des personnes désireuses d’aller y chercher des diamants. Rita Willaert, Flickr, cc by nc 2.0 Jusqu’au 17 décembre 2013, des dépôts de ces roches ignées avaient été trouvés sur tous les continents, hormis en Antarctique. Dorénavant, cette exception n’a plus lieu d’être. Des chercheurs menés par Gregory Yaxley de l’université nationale australienne viennent d’annoncer, dans la revue Nature Communications, la découverte de kimberlites dans la partie orientale du continent gelé. Les kimberlites doivent leur nom à la ville sud-africaine de Kimberley. C’est là qu’elle a pour la première fois été observée et décrite. Cette ville est née d’une ruée vers le diamant qui a eu lieu en 1871. Hypocentre, Flickr, cc by nc sa 2.0 Les dépôts se situent autour du mont Meredith, dans la partie nord des montagnes Prince Charles. Ils se seraient formés voici 120 millions d’années, au Crétacé, comme la majorité des autres sites diamantifères connus. À cette époque, le supercontinent Gondwanase fracture de toutes parts, donnant ainsi naissance à plusieurs des continents ou régions continentales actuels, comme l’Afrique, l’Australie, l’Antarctique ou l’Inde. Or, ils abritent tous des dépôts de kimberlites. Ainsi, cette découverte accroît l’étendue de ce que les scientifiques appellent la Gondwanan kimberlite province. La question doit être posée : une ruée vers le diamant est-elle à craindre ? La réponse est négative pour plusieurs raisons : - Premièrement, la découverte est ici scientifique. Elle ne signifie en aucun cas que les dépôts sont économiquement exploitables. D’ailleurs, dans le monde, seul un gisement sur dix aurait un intérêt commercial. C’est ce qu’a confié Teal Riley du British Antarctic Survey (BAS) au site redOrbit. - Deuxièmement, un traité international interdit actuellement toute exploitation minière en Antarctique. Ce document a été signé en 1991 par une cinquantaine de pays, dont les États-Unis et la Chine, dans le but de préserver l’environnement. Il est valable 50 ans, ce qui signifie qu’il prendra fin en 2041. Les scientifiques espèrent déjà qu’il sera reconduit, mais ils doivent faire face à de nombreuses convoitises. En effet, des gisements de platine, d'or, de cuivre, de fer et de charbon ont également été localisés sur le continent ces dernières années. GeoBeats News 19/12/2013 D’ici là, les kimberlites pourraient être étudiées pour mieux comprendre les réactions chimiques qui ont cours dans le manteau terrestre profond, ou utilisées comme indicateurs pour retracer plus précisément la dérive des continents. Quoi qu’il en soit, les chercheurs ont déjà précisé qu’elles avaient une texture, une minéralogie et des caractéristiques géochimiques propres au groupe 1. Il s’agit donc de roches ignées ultrabasiques, potassiques, riches en espèces volatiles tel le CO2 et qui possèdent des microcristaux (voire parfois des macrocristaux) pris dans une matrice à grain fin. simonbsoton86 6/4/2008 Futura Sciences 19 décembre 2013
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A Washington, une clinique pour écureuils, opossums ou pigeons
megmatii a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Washington (AFP) - A l'abri dans sa caisse, une tortue de terre se remet d'une patte blessée, près d'un écureuil orphelin ou d'une mouette à l'aile malade: à Washington, les petits animaux sauvages ont leur clinique où ils seront soignés avant d'être relâchés. A l'abri dans sa caisse, une tortue de terre se remet d'une patte blessée, près d'un écureuil orphelin ou d'une mouette à l'aile malade: à Washington, les petits animaux sauvages ont leur clinique où ils seront soignés avant d'être relâchés. (c) Afp "Elle était toute mouillée et frigorifiée quand elle est arrivée", dit à l'AFP Alicia DeMay devant la cage où saute de barre en barre un petit écureuil femelle, recueilli bébé au pied de l'arbre d'où il était tombé. Cette ancienne assistante vétérinaire est la directrice de City Wildlife, la première clinique ouverte, il y a un an, à Washington pour soigner les petits animaux sauvages blessés par un environnement urbain, une voiture ou une chute. AFP news agency 18 dec. 2013 Le centre de soins, à statut associatif et fonds privés, peut accueillir 1.500 animaux par an et en a rassemblé à certaines périodes l'an passé jusqu'à 300 en même temps, dit Mme DeMay. Car paradoxalement, la capitale des Etats-Unis qui abrite les prestigieux bâtiments de la Maison Blanche, du Congrès ou de la Banque mondiale, regorge aussi de milliers d'écureuils, cerfs, rapaces, oiseaux de mer, opossums ou même d'ours qui y font des incursions périodiques. Par MsFizzy77 16 nov. 2012 La ville de Washington "est entourée d'un écosystème avec des marécages et de nombreux chemins forestiers qui traversent la ville" et abrite ainsi une vaste population animale, explique Raymond Noll, l'un des responsables de la Washington Humane Society. Cette branche locale de la plus grande association américaine de protection des animaux patrouille jour et nuit et répond à l'appel, gratuitement, des habitants qui trouvent des animaux en détresse. Une équipière, Cindy Velasquez, vient ainsi de partir pour une maison particulière où un écureuil, entré par une cheminée, est bloqué dans une pièce. Les mains protégées de gants, la jeune femme met dix minutes à attraper la petite bête terrorisée qui sera ensuite relâchée dans le jardin. "Hier, c'était une chauve-souris dont les ailes frigorifiées étaient collées à un mur" et qui, une fois libérée, a pu s'envoler. En revanche, si l'animal sauvage est blessé, il prend la direction de City Wildlife, au nord-ouest de la ville. Le bâtiment en retrait de la route, ouvert tous les jours, abrite une nurserie avec des incubateurs, une pharmacie, deux salles emplies de cages et une salle d'examen où l'animal est "laissé d'abord tranquille pendant 30 minutes pour déstresser" après sa capture, dit Mme DeMay. Il sera ensuite nourri et soigné pendant des jours, voire des mois, avant d'être relâché au plus près de son habitat d'origine. Le centre a ainsi abrité un bébé colibri à peine plus gros qu'une pièce de monnaie, attaqué par un chat, "qui devait être nourri toutes les quinze minutes", dit Mme DeMay, et un balbuzard, gros oiseau rapace. En revanche, tout animal plus gros, comme un cerf, ou d'une race éventuellement porteuse de la rage, comme un raton-laveur, sera euthanasié. A la mi-décembre, une vingtaine de pensionnaires sont maternés: une mouette à l'aile malade et sous antibiotiques "mais ça va mieux", rassure Mme DeMay, un corbeau heurté par une voiture, plusieurs tortues à la patte ou la carapace blessées, de nombreux écureuils orphelins. Dans une cage, deux opossums se pelotonnent l'un contre l'autre. Ils sont arrivés bébés à la clinique, pesant 60 grammes chacun. "Quelque chose a dû arriver à la mère", dit la biologiste Abby Hehmeyer, une des trois salariés du centre. Les cages sont souvent recouvertes de draps noirs, il est recommandé de parler le moins possible dans les pièces, et à voix basse, pour éviter au maximum toute proximité entre l'humain et l'animal sauvage, explique Mme DeMay. Sur une cage, une note prévient qu'il "faut porter des gants. L'écureuil qui y est enfermé attaque quand on ouvre la porte". "C'est très bien, on préfère qu'ils ne soient pas commodes", s'amuse-t-elle. Et aucun nom de baptême: "Ce sont des animaux sauvages, pas des animaux de compagnie", dit-elle. Ma question : pourquoi les plus gros animaux sont euthanasiés ? Un problème de structure ou un manque de formation ou un problème de budget ??? Sciences et Avenir 18 décembre 2013 -
Il était une forêt : film de Luc Jacquet : sortie 13 novembre 2013
megmatii a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Qu'allait donner la rencontre entre un botaniste passionné par les forêts tropicales, Francis Hallé, un des pères du Radeau des cimes, et Luc Jacquet, le réalisateur du cultissime La marche de l’empereur ? Un documentaire merveilleux ! Il était une forêt, c'est son nom, met en scène les arbres comme des personnages, chacun cherchant sa place dans une forêt primaire comme il n'en existe presque plus. Sorti dans les salles le 13 novembre 2013, le film sera présenté au festival DocumenTerre 2013, dont Francis Hallé est le parrain et dont Futura-Sciences est partenaire. À qui le chercheur raconte le film, mais aussi les forêts si rares et si précieuses. Francis Hallé, perché en haut de la canopée des forêts du Gabon, en plein tournage du documentaire Il était une forêt. Sarah Del Ben, Wild-Touch, 2013 Pour sa cinquième édition, le festival DocumenTerre, organisé par l’association CinéToile à Montignac, en Dordogne, se consacre à la forêt, après le vent, l'eau, le feu et la Terre. Le festival a démarré vendredi 29 novembre, et s'est termine dimanche 1er décembre. Futura Sciencesveut vous faire partager cet événement, dont il est partenaire. Après Coline Serreau en 2012, c'est logiquement Francis Hallé qui est parrain de cette nouvelle édition que vous pouvez suivre sur le blog de DocumenTerre. Ce botaniste hors norme passe sa vie à admirer les plantes, et en particulier les forêts dont il a été un des premiers à étudier la canopée avec un radeau volant. Aujourd'hui, le scientifique s'inquiète de voir les forêts tropicales primaires, c’est-à-dire celles qui n’ont jamais été exploitées par l’Homme, s’effacer peu à peu de la surface du globe. La situation est préoccupante. Selon lui, toutes les forêts primaires devraient avoir disparu d’ici une dizaine d’années. Elles sont pourtant essentielles au bon équilibre de la vie sur Terre, et contiennent la plus grande biodiversité de la planète. Dans Il était une forêt, le botaniste a voulu partager sa passion avec le public et lui dévoiler la beauté de ce qu’il est en train de perdre. Le documentaire nous raconte la fabuleuse histoire de la naissance d’une forêt tropicale. Assis sur les plus hautes branches des arbres, le botaniste est le seul être humain présent à l’écran. Il dessine les arbres et décrit en voix off la régénération progressive des plantes au cours des siècles. À l’aide de drones spécialement conçus pour l’occasion et de superbes images numériques, le talentueux réalisateur Luc Jacquet fait grandir la forêt tropicale à toute allure sur une terre dévastée. Au cours du documentaire, on peut apercevoir Francis Hallé assis sur les branches en train de dessiner les arbres. Sarah Del Ben, Wild-Touch, 2013 Il était une forêt est un voyage unique au cœur des forêts tropicales. Petit à petit, les arbres poussent, chacun cherchant sa place au soleil, et les animaux, petits et grands, à poils, à plumes ou à cuticule, s’installent dans les hauteurs de la canopée. La forêt devient le refuge d’une énorme biodiversité. Chaque organisme, qu’il soit petit ou grand, joue un rôle essentiel dans la reconstruction de la forêt. Ce documentaire original et fascinant offre une plongée hors du commun dans le monde sauvage et magnifique des forêts tropicales. Francis Hallé et Luc Jacquet pendant le tournage du film Il était une forêt. Bonne Pioche Cinéma, Tristan Jeanne-Valès, 2013 Futura-Sciences : Pourquoi vous intéressez-vous particulièrement aux forêts tropicales ? Francis Hallé : Tout simplement parce que l’on y trouve la plus grande biodiversité de la planète. Il est estimé que 75 % des espèces végétales et animales peuplent les forêts tropicales. On les retrouve en grande majorité dans la canopée, l’étage supérieur de la forêt, où se côtoient un nombre astronomique d’animaux, et en particulier d'insectes, que l’on croise par millions. Bien sûr, l’accès n’y est pas simple. Depuis 1986, avec une équipe de scientifiques, nous avons réalisé une série d’expéditions du Radeau des cimes, dans lesquelles nous avons voyagé au cœur des canopées du monde entier grâce à un ballon dirigeable à air chaud. Ces missions nous ont permis d’étudier ces écosystèmes comme jamais auparavant. Mais il reste encore beaucoup de choses à découvrir ! Le parc national de Manú, situé dans le sud-est du Pérou, héberge une biodiversité extraordinaire. On y trouve entre autres des tapirs, des jaguars, de très nombreuses espèces d’oiseaux et surtout des millions d’insectes. C’est aussi un des rares endroits de la planète qui contient encore des forêts primaires. Francis Hallé, Luc Jacquet et son équipe ont filmé certaines séquences d’Il était une forêt au sein de ce parc magnifique. funkz, Flickr, cc by 2.0 Les forêts primaires n’ont jamais été abîmées par l’Homme. Comment peut-on les reconnaître ? Francis Hallé : C’est très simple. Dans une forêt primaire, il est possible de courir ou de faire du vélo sans problème. Dans les sous-bois, tout est très sombre et il n’y a pas beaucoup d’activité, car la canopée ne laisse qu’une infime parcelle de lumière parvenir jusqu’au sol. C’est dans les hauteurs que la vie foisonne. D’où est venue l’idée du film Il était une forêt ? Francis Hallé : Au cours de ma carrière, j’ai progressivement vu disparaître les forêts primaires. C’est de ce constat qu’est née l’idée du film, qui me trotte dans la tête depuis 25 ans environ. Lorsqu’une forêt est ravagée, il lui faut sept siècles pour revenir à son état initial. Le scénario est venu de là : faire naître une forêt primaire sous les yeux des spectateurs et leur dévoiler la beauté de ce phénomène. Comment avez-vous rencontré le réalisateur Luc Jacquet ? Francis Hallé : Pour que mon projet prenne forme, j’ai contacté de nombreux cinéastes très compétents, mais ils étaient souvent occupés à autre chose ou n’avaient pas les moyens de financer le film. Jacques Perrin, par exemple, m’a dit qu’il aimait beaucoup le scénario, mais à l’époque, il travaillait sur le documentaire Océans. En 2010, par un heureux hasard, j’ai fait la connaissance de Luc Jacquet à Angers et nous avons pu discuter de mon projet. Afin qu’il se fasse une idée plus précise du sujet, nous sommes allés ensemble au cœur de la forêt tropicale de Guyane, là où se trouve la station de recherche des Nouragues du CNRS. Il a été immédiatement enthousiasmé par l’atmosphère et la beauté qui règnent dans ces écosystèmes, et a accepté de réaliser le film. Le tournage a-t-il été difficile ? Francis Hallé : Il a fallu à peu près trois ans de travail pour aboutir à ce film. La première année pour écrire le scénario, la seconde pour le tournage et enfin la troisième pour le montage et la mise au point. Personnellement, je suis très content du résultat. Nous avons voyagé dans les magnifiques forêts du Gabon et dans le parc national de Manú au Pérou, où l’on trouve la plus grande biodiversité du monde. Il y avait de quoi faire ! Nous avions à notre disposition des hélicoptères et des drones, ce qui nous a permis de filmer la canopée d’en haut et d’obtenir de magnifiques images de la faune et de la flore des forêts tropicales. Avez-vous filmé des forêts primaires ? Francis Hallé : Malheureusement non... Il y a 20 ans, cela aurait été tout à fait possible, mais ces forêts sont aujourd’hui très peu nombreuses et très difficiles d’accès. Un petit groupe pas trop chargé, déterminé, qui remonte une rivière et s’enfonce dans les profondeurs pendant plusieurs jours peut éventuellement pénétrer dans une forêt primaire. En revanche, avec une équipe de tournage de 60 personnes, l’entreprise n’était techniquement pas réalisable. Qu'avez-vous voulu montrer avec ce film ? Francis Hallé : Dans Il était une forêt, Luc Jacquet et moi-même avons choisi de ne pas parler de la déforestation. Nous pensons que ce problème a déjà été abondamment discuté dans d’autres films, et nous voulions plutôt faire passer un message optimiste en mettant l’accent sur la renaissance des forêts. J’aimerais que les spectateurs se rendent compte de la beauté des forêts tropicales et qu’ils oublient le mythe de l’enfer vert. La forêt tropicale n’est pas une jungle inhospitalière et dangereuse. C’est un endroit superbe qu’il faut à tout prix protéger. Avec ce documentaire, nous souhaiterions que le public ait une idée de la splendeur qui est en train de disparaître. Futura Sciences 15 décembre 2013 -
L’origine des lémuriens remise en question par la découverte d’un fossile
megmatii a posté un sujet dans Les Lémuriens
Une équipe de chercheurs franco-tunisienne a découvert les fossiles d’un petit primate qui vivait il y a 50 millions d'années : le Djebelemur. Cet animal remet en question plusieurs hypothèses sur l'origine des lémurs de Madagascar, des loris afro-asiatiques et des galagos africains. Le Djebelemur (dont on voit ici une reconstruction artistique) serait un lointain cousin des primates à peigne dentaire ou strepsirhiniens. Photo : Laurence MESLIN / CNRS, Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier Les primates à peigne dentaire (ou strepsirhiniens) comprennent deux grands types d’espèces : les Lémuriens et les Lorisiformes, des petits primates parmi lesquels on distingue notamment les loris et les galagos. Ces animaux possèdent tous des dents antérieures en forme de peigne leur permettant de faire leur toilette et de bien saisir les gommes dont ils se nourrissent. Bien que ces connaissances soient depuis longtemps établies, les primatologues ne sont pas tous d’accord quant à la date d’apparition des strepsirhiniens. Les données génétiques récentes font remonter l'origine des lémurs et des loris au tout début de l'Ère tertiaire, juste après la disparition des dinosaures, il y a soit 65 millions d'années, soit 80 millions d’années selon les experts, explique le CNRS. Djebelemur martinezi, reconstructions artistiques réalisées à partir des traits d'histoire de vie qui ont pu être déduits de l'étude des nouveaux restes fossiles. Pourtant, les informations paléontologiques ne collent pas. Tout d'abord, le plus ancien fossile de lorisiforme connu date d'il y a 37 millions d'années seulement. Par ailleurs, Institut des sciences de l'évolution de Montpellier (CNRS/Université Montpellier 2/IRD) et l'Office national des mines de Tunis ont retrouvé en Tunisie de nouveaux fossiles qui ne vont pas non plus dans ce sens. Les fossiles datés de 50 millions d'années, appartiennent à un petit primate appelé Djebelemur (le lémur du Djebel). Selon les scientifiques, cet animal nocturne de 70 g seulement aurait été un insectivore vivant dans les arbres. Surtout, les fossiles retrouvés donnent à penser que ce Djebelemur est un lointain parent des lémurs, des loris et des galagos. Seule différence notable, il ne possédait pas de peigne dentaire. Néanmoins, il présentait une structure dentaire déjà transformée, une ébauche de la dentition antérieure des strepsirhiniens actuels. Djebelemur serait alors une espèce transitoire se situant avant la divergence Lorisiformes-Lémuriformes et menant à l'apparition de ces primates. Composites « crâne et mâchoire inférieure » de deux modèles digitaux 3D réalisés à partir de scans surfaciques (par rayons X) d'un crâne de primate actuel à peigne dentaire et des fragments fossiles (maxillaire, mandibule, et oreille interne) attribués à Djebelemur. Echelle : 1 cm. Laurence MESLIN / CNRS, Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISE-M). Si cela est confirmé, les primates à peigne dentaire seraient apparus bien plus récemment que ne l'estimaient les biologistes, c’est à dire il y a moins de 50 millions d'années, l'âge du fossile de Djebelemur. Les travaux publiés dans la revue PLOS ONE permettent ainsi de reconstruire un chapitre de l'histoire évolutive de cette lignée. Mais ils pourraient également aider à affiner les modèles issus de la génétique, ajoute le CNRS. Gentisde 14 décembre 2013 -
Après Hong-Kong, qui a pris une décision similaire en septembre dernier, les défenseurs des animaux se félicitaient lundi 9 décembre 2013 de la décision prise par le régime communiste chinois de bannir la soupe d'ailerons de requin des réceptions officielles, en espérant que cette protection s'élargisse à d'autres espèces menacées. "Voilà une décision appréciable et courageuse que vient de prendre le gouvernement chinois", a salué Alex Hofford, de l'organisation MyOcean, basée à Hong Kong. "Cela va avoir des conséquences importantes sur la société (chinoise), car quand le gouvernement montre une voie, le secteur privé ne tarde pas à la suivre", a-t-il ajouté. Les défenseurs des animaux se félicitaient lundi de la décision prise par le régime communiste chinois de bannir la soupe d'ailerons de requin des réceptions officielles, en espérant que cette protection s'élargisse à d'autres espèces menacées. (c) Afp Dimanche 8 décembre, le Conseil des affaires de l'État (gouvernement) et le Comité central du Parti communiste chinois (PCC), l'organe dirigeant du pays, ont publié une directive interdisant de "servir des plats contenant des ailerons de requin, des nids d'hirondelle et des produits issus d'animaux sauvages dans les dîners et réceptions officiels". "Les organisateurs de visites officielles ou de visites d'affaires devront préparer leurs repas en tenant compte de normes de dépense pertinentes. Les hôtes locaux sont autorisés à organiser un seul dîner officiel si cela est nécessaire", ajoute la circulaire. Depuis des siècles, les ailerons de requin mijotés en soupe sont considérés comme un mets raffiné en Chine et leur prix atteint un niveau très élevé sur les marchés, notamment à Hong Kong. Cette tradition a entraîné une surpêche des requins dans le monde, les ailerons étant découpés sur les squales encore vivants qui sont ensuite rejetés mutilés en mer où ils agonisent. Mais ces dernières années, sous la pression d'ONG et d'institutions internationales, de plus en plus de personnalités chinoises ou d'hôtels et restaurants en Chine ont déclaré renoncer aux ailerons de requin. Ce fut le cas par exemple de la star chinoise du basket-ball, Yao Ming, géant retraité des terrains mais dont chaque fait et geste continue d'être suivi par des millions de Chinois. C'est davantage le coût exorbitant de la soupe parfumée aux ailerons que la conscience des menaces pesant sur les requins qui ont motivé la décision des autorités communistes, explique Gary Stokes, un responsable de l'ONG Sea Shepherd. "La principale raison sont les économies à réaliser dans le cadre du plan d'austérité. Mais les conséquences que cela va avoir sont énormes pour la protection des requins - Gary Stokes" Le numéro un chinois Xi Jinping a juré d'imposer un train de vie plus sobre aux cadres communistes et la commission centrale de contrôle de la discipline, gendarme du parti unique, a énuméré en septembre des dépenses à proscrire, citant les banquets, les clubs de gym, les présents de bouche ou les activités de loisirs n'ayant aucun rapport avec les fonctions des officiels. La fin des mets délicats et luxueux s'inscrit dans cette campagne. La décision annoncée dimanche "est cruciale pour toutes sortes de raisons", a de son côté commenté Matthew Durnin, un expert des espèces en danger qui a travaillé vingt ans en Chine. "Cela crée un précédent dont on avait besoin", a-t-il dit à l'AFP. Sciences et Avenir 9/12/2013
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Un plan d'urgence international pour sauver les éléphants d'Afrique
megmatii a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos Les Eléphants
Paris (AFP) - Les stocks illégaux d'ivoire saisis par la France seront "systématiquement" détruits, a annoncé jeudi Philippe Martin, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, à l'issue d'une table ronde à Paris avec 20 pays africains sur le braconnage d'espèces menacées. "Nous avions déjà prévu de détruire trois tonnes d'ivoire au moment du Sommet de Londres" des 12 et 13 février, qui sera consacré au trafic d'espèces menacées, comme les éléphants, les rhinocéros ou les primates, a-t-il également affirmé. ckoenen 17/5/2013 Jusqu'ici la France ne détruisait pas l'ivoire saisie sur son territoire. Les tribunaux étaient libres de l'affecter à des musées pour des recherches ou dans un but éducatif. Du coup, l'ivoire issu de ces saisies est dispersé sur le territoire et une évaluation de ces stocks est en cours. Des échantillons des stocks détruits seront conservés pour un usage scientifique ou pédagogique. Les trois tonnes qui seront détruites par la France sont issues de nombreuses saisies. L'ONG Robin des Bois, qui réclamait la destruction des stocks s'est félicité de cette décision, rappelant que d'autres pays avaient pris ce type de décision, comme les Etats-Unis, les Philippines et l'Etat du Maharashtra en Inde. Le Gabon a aussi détruit une partie de son stock. Philippe Martin a rappelé le renforcement des mesures de lutte, annoncé un peu plus tôt par François Hollande, et notamment la multiplication des amendes par dix. Les infractions simples passeront de 15.000 à 150.000 euros et celles commises en bande organisée pourront être punies d'amendes allant jusqu'à 750.000 euros. La France donnera également aux policiers enquêtant sur le trafic d'espèces menacées les mêmes moyens techniques (mises sur écoute, infiltrations, etc.) que ceux utilisés contre le trafic de drogue, a indiqué le ministre de l'Ecologie. La politique d'aide au développement sera aussi davantage articulée avec la lutte contre le braconnage et le trafic d'espèces menacées. Dans ce cadre, des accords de reconversion de dette ont été conclus avec le Gabon (à hauteur de 10 millions) et le Mozambique (4 millions) pour financer ce type de lutte. Les éléphants et les rhinocéros sont la cible de braconniers, parfois intégrés à des bandes criminelles qui financent ainsi leurs activités. "La table ronde d'aujourd'hui acte que ce type de trafic est un sujet géopolitique" a déclaré Nicolas Hulot, l'envoyé de François Hollande pour la protection de la planète. "Ce n'est pas une simple question d'environnement mais de sécurité", a-t-il ajouté en se félicitant d'un soutien de haut niveau politique. Sept chefs d'Etats et deux Premiers ministres ont participé à la table ronde jeudi, à la veille du Sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique. Les rhinocéros aussi sont victimes du braconnage... AFP 9 NOVEMBRE 2013 S et A. 5 décembre 2013 -
Typhon Haiyan : Philippines, Vietnam...
megmatii a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
MANILLE (Reuters) - La reconstruction dans les zones balayées par le typhon Haiyan ce mois-ci aux Philippines pourrait prendre jusqu'à dix ans, ont estimé mercredi des experts. Les travaux risquent ainsi de durer plus longtemps que la reconstruction sur le littoral de la province indonésienne d'Aceh frappé durement par le tsunami de 2004, selon ces experts. Reuters/Reuters - A Barangay San Antonio, aux Philippines. Selon des experts, la reconstruction dans les zones balayées par le typhon Haiyan ce mois-ci pourrait prendre jusqu'à dix ans. /Photo prise le 25 novembre …plus 2013/REUTERS/Athit Perawongmetha Le super-typhon Haiyan a balayé ou endommagé pratiquement tout sur son passage le 8 novembre dans le centre des Philippines, avec des vagues de sept mètres qui ont envahi la ville de Tacloban, dans la province de Leyte, et détruit 90% des constructions. Haiyan a fait au moins 5.500 morts, et plus de 1.700 personnes sont toujours portées disparues. Quatre millions de personnes ont été déplacées du fait de ce cataclysme, et le coût des destructions infligées aux récoltes et aux infrastructures a été chiffré à 563 millions de dollars. "L'énormité de cette catastrophe est sans précédent au moins dans la région Asie-Pacifique(...)", a déclaré Sanny Jegillos, du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). "C'est beaucoup, beaucoup plus ample que le tsunami à Aceh". Selon les premières estimations établies par le gouvernement, le coût de la reconstruction serait de 250 milliards de pesos philippins, soit 5,7 milliards de dollars. La reconstruction d'Aceh, échelonnée sur huit ans, était revenue à près de sept milliards de dollars, financés par le gouvernement indonésien et par des donateurs internationaux. Manille a déclaré que les nouvelles structures dans les zones sujettes à des typhons devaient être en mesure de résister à des vents de l'ordre de 300 km/h, niveau proche du maximum atteint par les vents de Haiyan lorsqu'ils ont malmené la province de Samar Oriental avant de traverser le centre de l'archipel philippin. Yahoo actualités 28/11/2013 -
Biodiversité : la liste rouge des espèces menacées s'allonge
megmatii a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
La destruction des habitats naturels et le développement des activités humaines causent le déclin de centaines d'espèces animales. Résultat ? Plusieurs d'entre elles viennent de faire leur entrée sur la Liste Rouge de l'Union internationale pour la Conservation de la nature (UICN). La Liste Rouge des espèces menacées continue, malheureusement, de s'allonger. C'est ce que vient de confirmer l'Union internationale pour la Conservation de la nature (UICN) qui a publié une mise à jour de sa triste mais utile liste. Et comme chaque année, cette dernière mentionne le nom d'espèces qui n'y figuraient pas jusqu'ici. C'est le cas de l'okapi, symbole national de la République du Congo, et le râle à miroir, l'un des plus rares oiseaux d'Afrique, tout deux au bord de l'extinction. Mais le tableau n'est pas complètement noir puisque cette mise à jour montre également que les politiques de conservation mises en place pour certaines espèces ont enfin porté leurs fruits. En effet, la tortue luth, deux espèces d'albatros et le renard gris insulaire, bien que toujours menacés, ont augmenté leur population. "Cette mise à jour de la Liste Rouge montre de magnifiques succès de conservation que nous devons suivre. Toutefois, l'ensemble reste peu réjouissant", explique Jane Smart, directrice de l'UICN. "À chaque mise à jour, alors que certaines espèces sont en voie de rétablissement, un nombre beaucoup plus grand d'espèces apparaissent dans les catégories menacées. Le monde doit, de toute urgence, améliorer ses efforts pour inverser cette tendance", assure t-elle. Désormais, la Liste Rouge contient plus de 71.500 espèces de mammifères, d'amphibiens et d'oiseaux, classés selon leur degré de menace. La dernière mise à jour, à elle seule, a ajouté plus de 1.000 espèces à cette liste déjà longue. Et, parmi les espèces pour lesquelles les scientifiques ont assez de données, plus d'un tiers sont menacées. "Ce phénomène a plutôt tendance à s'aggraver. Il est encore possible d'inverser la tendance, mais il faut agir rapidement", précise Craig Hilton-Taylor, responsable de la Liste Rouge de l'IUCN, à Cambridge, repris par The Guardian. La destruction des habitats naturels mais aussi la chasse, le braconnage ou encore l'introduction de prédateur non natifs du milieu… Tous ces facteurs contribuent à la baisse des populations observée actuellement, qui constitue l'extinction la plus massive d'espèces sur la Terre depuis celle des dinosaures il y a 65 millions d'années. Parmi les espèces en danger ajoutées à la liste rouge 2013: L'okapi : Cette timide "girafe des forêts" est confinée dans les forêts de plus en plus petites de la République Démocratique du Congo. Et sa population ne cesse de se réduire. "C'est le symbole national, mais malheureusement, le Congo est en pleine guerre civile et ravagée par la pauvreté depuis presque 20 ans", explique Noëlle Kümpel, membre du groupe spécialisé Girafe et Okapi de l'IUCN. Possédant une langue bleue et des rayures similaires à celles du zèbre, l'okapi est très difficile à protéger car il vit dans une région parcourue par des braconniers et des mineurs. En 2012, des rebelles armés ont attaqué le quartier général de la Réserve Naturelle Okapi et ont tué sept personnes et 14 animaux. Le râle à miroir : Ce mystérieux oiseaux des zones humides d'Afrique est largement menacé par l'agriculture. "Les habitants traitent les zones humides comme des terrains en friche qu'il faut assécher", s'indigne Craig Hilton-Taylor. Désormais, le râle à miroir est classé comme "Endangered" sur la Liste Rouge, c'est-à-dire que le risque d'extinction des spécimens sauvages est élevé. L'anguilla bank skink : En 2013, les chercheurs ont découvert 24 nouvelles espèces de lézards, dans les Caraïbes. Alors que les premières estimations ont été réalisées, les scientifiques se sont aperçus qu'il était déjà trop tard. "Nous sommes allés sur place pour les chercher, mais il n'y avait aucune trace d'eux", déplore Craig Hilton-Taylor. La plupart des spécimens pourraient même déjà être éteints, victimes des mangoustes, introduites par l'homme pour éliminer un autre animal non-natif, le rat. L'aigle martial : Cet oiseau de proie sub-saharien est menacé par la chasse. Mais, il est aussi bien souvent empoisonné ou abattu par les fermiers qui défendent leur bétail. À cela, il faut combiner son besoin de grands espaces et son taux de reproduction très lent. Ainsi, depuis 20 ans, la population de l'aigle martial a chuté de 60%. Très larges et possédant une vision ultra-précise, c'est l'un des oiseaux de proie les plus puissants au monde. Les abeilles : Le déclin de nombreuses espèces est dû au développement des activités humaines. "Mais attention, de nombreuses personnes dépendent également de la vie sauvage", avertit Craig Hilton-Taylor. Selon lui, les abeilles et autres pollinisateurs sont en large déclin dans le monde. 83 espèces de bourdons ont été ajoutés à la Liste Rouge de l'UICN, et plusieurs centaines devraient suivre. "Sans pollinisateur, la plupart des cultures ne poussent pas", ajoute-il. Côté plante, L'aloès : L'aloès est l'un des végétaux qui souffre le plus de l'activité humaine. "Chaque espèce d'aloès est réellement utilisée pour ses vertus en médecine. Si elles disparaissent, les pays les plus pauvres perdront alors leur principale source de soins", estime-il. L'aloe vera, par exemple, la plus utilisée, est considérée comme éteinte à l'état sauvage. Quelques espèces pour lesquelles on note une amélioration :Grâce à de nombreux efforts de conservation, les populations de certaines espèces commencent à reprendre du poil de la bête... Parmi celles-ci : La tortue luth : Très présente dans les océans du monde, les tortues luth souffrent de la perte de leurs œufs et petits. Pondus et enfouis dans le sable, ils sont souvent ramassés illégalement. À cela, il faut ajouter les filets de pêche industriels dans lesquels se prennent les tortues. La protection des plages de l'Atlantique a permis à leur population de doubler en deux ans. Toutefois, les tortues du Pacifique restent en déclin sévère. L'albatros : Parcourant des milliers de kilomètres, les albatros à sourcils noirs et les albatros à pieds noirs semblent de nouveau s'épanouir. La raison ? Des actions menées contre l'industrie de la pêche. En effet, les longues lignes de pêche équipée de multiples appâts attirent et piègent plusieurs centaines d'individus par an. Toutefois, ces deux espèces d'albatros sont désormais classés sous le statut NT "Near Threatened", soit quasi-menacées. L'UICN a recensé entre 1,1 et 1,4 millions d'albatros à sourcils noirs matures et 129.000 albatros à pieds noirs matures. Le renard gris insulaire : Il y a 20 ans, le renard gris insulaire était en déclin sévère avec moins de 1.500 individus vivant dans la nature. Natifs des Channel Islands, au large de la Californie, ces petits renards (parfois à peine aussi grand qu'un chat) étaient menacés par les espèces invasives comme les aigles dorés et les rats. Ces derniers ont largement surpassé la population de renards à laquelle ils ont transmis de nombreuses maladies. Désormais, les aigles dorés, se nourrissant des renards, ont été délocalisés vers d'autres secteurs. Les scientifiques ont ensuite reproduit et réintroduit les renards. Tout cela à été accompagné par une campagne de vaccination contre les maladies canines. Résultat ? Environ 5.500 renards gris peuplent ces îles désormais. Maxisciences 27/11/2013 -
Les aires marines protégées couvrent désormais 2,8% des océans - une superficie plus grande que l'Europe - selon la carte officielle issue de la base de données mondiale sur les aires protégées, gérée par l'UICN et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). La carte mondiale des aires océaniques protégées permet, pour la première fois, de géolocaliser facilement les aires marines protégées dans le monde, pour tout public. En outre, elle offre la possibilité de suivre les progrès réalisés pour la protection des océans et d'identifier les zones qui mériteraient d'être incluses. Elle matérialise ainsi les progrès obtenus ces dernières années grâce à la création de grandes aires marines protégées en mer, en complément des nombreux sites de plus petite taille qui existent dans les eaux côtières de nombreux pays. Ces évolutions sont particulièrement visibles autour des eaux territoriales de l'Australie, de la France et de l'Afrique occidentale. Elle prend en compte les données officielles de WDPA (World Database on Protected Areas) et un certain nombre d'autres données concernant les aires marines protégées (AMP), comme les parcs naturels marins, sur le point d'être désignées. Ainsi, la carte montre une augmentation de 0,6% de la superficie des zones protégées depuis 2012. Carte mondiale des aires océaniques protégées en octobre 2013 - IUCN / UNEP-WCMC (Oct 2013) "Il est encourageant de constater les progrès que nous avons réalisés jusqu'à présent", a déclaré Carl Gustaf Lundin, Directeur du Programme mondial marin et polaire de l'UICN. "Protéger moins de 3% de l'océan n'est pas encore suffisant pour assurer sa conservation durable. Toutefois, si nous continuons à augmenter cette superficie de un pour cent chaque année, nous devrions être en mesure d'atteindre l'objectif de 10% d'ici 2020. Nous espérons que cette carte va rendre ce processus beaucoup plus efficace". En effet, l'objectif 11 d'Aïchi (Objectifs de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique[1]) vise à atteindre 10% de surfaces protégées dans l'espace océanique mondial d'ici 2020. Cette carte a été présentée au 3ème Congrès mondial des aires marines protégées (IMPAC 3) qui s'est déroulé fin octobre 2013 à Marseille. Co-organisé par l'UICN, l'Agence des aires marines protégées et la Ville de Marseille, IMPAC 3 a rassemblé plus de 1 200 spécialistes et personnalités du monde entier dans le but d'évaluer les progrès réalisés et de proposer de nouvelles solutions pour la conservation et le développement durable des océans. "La carte et les statistiques sur la couverture des aires marines protégées seront mises à jour régulièrement, au fur et à mesure que les actions de protection progresseront un peu partout dans le monde", explique Brian Mac Sharry du Programme des aires protégées du Centre mondial de surveillance de la conservation de la nature du PNUE. La carte des aires marines protégées est disponible sous deux formats : statique et interactif. Agence des aires marines protégées / Dailymotion En parallèle du Congrès IMPAC3 à Marseille, Nausicaá – Centre National de la Mer a organisé le 24 octobre une rencontre-débat sur le thème des aires marines protégées. Ce fut l'occasion d'une présentation du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale par des membres du conseil de gestion. Dans un second temps, des jeunes ayant participé au forum des jeunes du projet PANACHE ont raconté le déroulement de cet évènement. Enfin, M. Vallette, directeur de Nausicaá, est intervenu en direct téléphonique depuis Marseille, afin de replacer l'importance de la création d'aires marines protégées dans un contexte global et d'évoquer le concept de Blue Society. La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un traité international juridiquement contraignant qui a trois principaux objectifs : la conservation de la diversité biologique ; l'utilisation durable de la diversité biologique ; le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Son but général est d'encourager des mesures qui conduiront à un avenir durable. Source : Presque 3% des océans aujourd'hui protégés - UICN / Notre Planète Info 19/11/2013
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GAZA (Territoires palestiniens) (AFP) - Deux lions nés lundi dans la bande de Gaza gouvernée par le Hamas, et baptisés en référence aux hostilités de novembre 2012 contre l'armée israélienne, sont décédés jeudi, a affirmé à l'AFP un responsable du zoo. "Les lionceaux nommés Fajr et Sijil (aube et argile, en arabe, NDLR) sont décédés aujourd'hui en raison d'une détérioration de leur état de santé à la naissance", a précisé à l'AFP Chadi Hamad, en charge de la supervision des animaux au parc d'attractions "Bissane", qui dépend du ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas. Deux lions nés lundi dans la bande de Gaza gouvernée par le Hamas, et baptisés en référence aux hostilités de novembre 2012 contre l'armée israélienne, sont décédés jeudi, a affirmé à l'AFP un responsable du zoo. (c) Afp "La cause de la mort est le manque d'expérience et de moyens pour donner naissance à des lionceaux et les soigner. La nourriture et les médicaments nécessaires pour une telle situation ne sont pas disponibles", dans la bande de Gaza sous blocus israélien, a expliqué M. Hamad. "C'est la première fois que des lions naissent dans la bande de Gaza". "Nous avons essayé de contacter des services compétents en Egypte. Mais ce sont des conditions de blocus!", a-t-il déploré, sans autre indication. L'armée égyptienne a détruit, depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet, la quasi totalité des tunnels de contrebande sous la frontière qui approvisionnaient Gaza de toutes les marchandises prohibées d'importation dans le territoire palestinien par Israël. Le directeur du parc, Nahed al-Majdoub, avait annoncé la naissance lundi "de deux lionceaux, un mâle et une femelle", dans son zoo, soulignant que les deux parents avaient été importés d'Egypte il y a quatre ans. "Ils ont été nommés Fajr et Sijil", en référence aux roquettes Fajr tirées sur Israël il y a un an et à la bataille "Boule d'argile", comme le Hamas l'avait baptisée, avait-il ajouté. A la suite de cet article, je m'interroge sur le fait que l'on tripote ainsi des lionceaux nouveau-nés, au risque de leur transmettre des bactéries ou virus humains, sachant que l'on ne dispose des médicaments nécessaires pour les combattre. C'est bien plus qu'un manque d'expérience qui m'interpelle... Car il naît des dans la nature des lionceaux (loin des humains et donc de leurs médicaments) ou dans d'autres parcs (ou zoos) animaliers sans qu'il y ait des suites aussi terribles pour les bébés (sauf éventuelle malformation). s ET a 21 NOVEMBRE 2013
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Un système pour aider de petits animaux à sortir de l'eau
megmatii a posté un sujet dans Reptiles, amphibiens....
C'est certainement une vidéo publicitaire, n'empêche que le système muni d'une rampe permet à de petits animaux arrivés ou tombés accidentellement dans une piscine peuvent en ressortir en vie. Sans cette idée de rampe, ils ne pourraient pas sortir et finiraient par se noyer d'épuisement ! C'est plutôt ingénieux !!! -
Je ne sais pas si le raton laveur appartient à la personne qui a posté cette vidéo. Toujours est-il que l'animal en question profite de l'absence des propriétaires des lieux pour tout démolir !!! AU secours... J'aime bien les ratons laveurs mais je ne savais pas qu'ils pouvaient être de tels destructeurs !!!
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Le ligre ou ligron est un félin issu de l'accouplement d'un lion mâle avec une tigresse. Le tigron ou tiglon est, lui, le résultat de l'accouplement d'un tigre mâle avec une lionne. Le nom de l'animal qui en résulte est selon le géniteur mâle. Favorisée par l'homme, cette hybridation est aussi la conséquence de la promiscuité de ces animaux dans les zoos et parcs animaliers car dans la nature de telles rencontres relèvent du domaine de l'impossible, ces animaux vivant dans des régions / pays différents et ont des comportements également différents. Le plus imposant entre le tigron et le ligron, c'est le premier nommé... La preuve en vidéo ! Impressionnant !!! ----->Ici, pour les informations même si je pense que certaines choses devraient être revues.
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Le top 10 des animaux aquatiques les plus dangereux
megmatii a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Le top 10 des animaux aquatiques les plus dangereux. La liste de ces animaux n'est pas une liste établie scientifiquement. Elle est le fait d'un internaute qui juge ces animaux comme étant les plus dangereux... leur dangerosité est relevée du fait des risques de morsures et/ou de piqûres. A mon humble avis, il y a des animaux marins plus dangereux !!!! que certains de la vidéo. -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
megmatii a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
BRUXELLES - Six pays de l'UE ont appelé vendredi les députés européens à voter mardi prochain en faveur d'une mesure destinée à relever le prix de la tonne de CO2 et sauver huit années de lutte contre le réchauffement du climat. La mobilisation des ministres de l'Environnement français, allemand, britannique, suédois, danois et italien répond à la consigne lancée par le groupe du Parti populaire européen (PPE, droite), la première force du Parlement européen, de voter contre cette mesure. La commissaire en charge du Climat, Connie Hedegaard, propose de geler 900 millions de tonnes de CO2 sur les 8,5 milliards de quotas qui seront mis aux enchères durant la période 2013-2020 afin de faire remonter le prix tombé à moins de 5 euros la tonne. Les députés européens doivent se prononcer sur cette mesure lors d'un vote prévu mardi prochain. Nous sommes déterminés à rejeter cette proposition et ce vote est important, a annoncé l'eurodéputée finlandaise PPE Eija Ritta Korhola. Le groupe PPE a décidé de présenter un amendement pour rejeter la proposition. Le PPE, qui représente un tiers des 754 élus du Parlement européen, compte sur les soutiens d'autres groupes. Le ministre polonais de l'Environnement, Marcin Korolec, farouche opposant du relèvement du prix du CO2, a salué le bon sens du PPE, dans un message sur son compte twitter. Dans ce cas, huit années d'actions contre le réchauffement du climat seront perdues, déplorent les six ministres dans leur lettre ouverte. Nous avons besoin d'un signal efficace sur les prix si nous ne voulons pas mettre en péril nos objectifs à long terme, insistent-ils. Principal instrument des engagements climatiques européens, le marché des quotas d'émission de CO2 (ETS) est en pleine crise. Le prix de la tonne de carbone est descendu à 4,80 euros, contre dix euros il y a un an. Mme Hedegaard a déjà mis en garde contre l'instauration de mesures nationales dans les Etats membres qui auraient comme conséquence des distorsions de concurrence. Le vote en plénière est entre les mains du PPE, souligne son entourage. Le vote sera très très serré. Nous croisons les doigts et si la proposition est adoptée elle le sera à une très faible majorité, ajoute-t-on. Business Europe, qui représente l'industrie européenne à Bruxelles, a appelé a voter contre la proposition de Connie Hedegaard. Mais 42 grands groupes dont des groupes énergétiques comme E.On et EDF, mais aussi Shell, Ikea et Alstom, ont signé un appel à la soutenir. L'appel doit être rendu public lundi. Un rejet de la proposition par le Parlement européen sonnerait le glas des ambitions européennes en matière de lutte contre le réchauffement climatique, car il priverait l'UE d'une importante source de financement pour les investissements dans les énergies renouvelables, a reconnu une source européenne. Les 12.000 entreprises parties prenantes doivent depuis cette année acheter leurs droits à polluer, alors qu'ils leur étaient auparavant alloués gratuitement par les Etats. Les entreprises les plus polluantes, notamment la sidérurgie, ont tout intérêt à un prix du CO2 très bas, souligne-t-on de source européenne. D'autant qu'elles ont un trésor de 2 milliards de quotas non utilisés qui vont leur permettre de polluer gratuitement pendants des années, a-t-on précisé. L'UE s'est astreinte à trois objectifs pour 2020: réduire ses émissions de gaz a effet de serre, dont le CO2, de 20% par rapport à leurs niveaux de 1990, porter à 20% la part des énergies renouvelables et réaliser 20% d'économies dans sa consommation d'énergie. Elle devrait porter son effort de réduction à 40% en 2030 et à 60% en 2040. ROMANDIE.COM 12 avril 2013 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
megmatii a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
PARIS - Nombre de pêcheries dotées du label du MSC, le plus répandu dans le monde, ne respectent pas les critères de la pêche durable, affirme une étude publiée mercredi dans la revue scientifique Biological Conservation. La définition du durable peut être édulcorée jusqu'à devenir pratiquement dénuée de sens. Avec le label MSC, c'est la seconde option qui a été maintes fois choisie, déclare Jennifer Jacquet, professeur adjoint à l'Université de New-York et l'un des 11 auteurs de l'étude, citée dans un communiqué de l'ONG Bloom. Les chercheurs se sont penchés sur 19 objections formulées par des ONG à des certifications label Marine Stewardship Council (MSC), projet conjoint entre l'ONG WWF et le groupe Unilever, né en 1997, aujourd'hui délivré à 190 pêcheries. Le MSC est en passe de labelliser près de 10% du total dans le monde. Les labels contestés portaient sur 35% de la totalité des produits de la mer labellisés MSC. Evaluées par un arbitre indépendant désigné par le MSC, 18 des certifications ont été maintenues. Notre étude indique que, même si elles ont reçu leur certification, de nombreuses pêcheries ne respectent pas les principes de la certification du MSC. Elle est trop clémente et discrétionnaire, résument-ils. Pour Claire Nouvian, directrice de Bloom et co-auteur de l'étude, toutes les objections étaient justifiées. On montre qu'en fait, il y a un vrai problème avec la biomasse des poissons (durabilité des stocks, ndlr), les incidences sur les écosystèmes ou des prises accidentelles, les trois critères retenus pour accorder le label, explique-t-elle à l'AFP. Au moins un des trois aspects est vraiment mis en cause dans chaque cas, assure-t-elle. L'étude donne l'exemple de la pêche à la palangre ciblant l'espadon au Canada. Selon elle, pour 20.000 espadons capturés par an, 100.000 requins, 1.200 tortues caoucannes menacées et 170 tortues luth en voie de disparitions sont pêchées. Le MSC reste le seul label sérieux et transparent, et on voudrait que ses défauts soient corrigés de façon satisfaisante, tient néanmoins à souligner Claire Nouvian. Réagissant à cet article, le MSC met en avant un conflit d'intérêt de certains auteurs et des problèmes de méthodologie. Plus d'un tiers des objections citées ont été présentées par les co-auteurs ou des institutions qui les emploient, déclare-t-il dans un communiqué. Les conclusions de cette étude se basent sur des critiques déjà formulées par des ONG de défense de l'environnement qui se sont avérées être fausses, poursuit-il. ROMANDIE.COM 12 avril 2013 -
TOKYO - L'irradiation interne des habitants de Fukushima due à la consommation d'aliments contenant du césium radioactif s'avère plus faible qu'on ne pouvait le craindre en se fondant sur les connaissances issues de l'accident de Tchernobyl, selon une étude universitaire publiée jeudi. Après avoir examiné près de 33.000 personnes pendant plus d'un an, entre octobre 2011 et novembre 2012, une équipe de l'Université de Tokyo n'a trouvé de césium 137 ou 134 que parmi 1% des individus sondés. Les chercheurs, qui ont utilisé des équipements spéciaux permettant de détecter les rayonnements à l'intérieur du corps, affirment en outre qu'aucun des 10.237 enfants d'une école primaire de la région n'a laissé apparaître de trace de césium radioactif. Les résultats sont, selon eux, meilleurs qu'on ne pouvait le craindre compte tenu des estimations réalisables à partir du précédent que fut le désastre de Tchernobyl en Ukraine en 1986. Cette étude montre que le niveau d'irradiation interne due à la nourriture est extrêmement bas, insiste l'équipe du professeur Ryugo Hayano. Cela s'expliquerait par le fait que les contrôles auraient été efficaces pour exclure des circuits alimentaires les produits contaminés. Les chercheurs jugent toutefois qu'il ne faut pas en rester là et que la surveillance de la nourriture doit se poursuivre de même que les contrôles des personnes, sachant que si la radioactivité du césium 134 peut disparaître en deux ans, il n'en va pas de même pour le césium 137 qui, lui, reste contaminant durant 30 ans. Cette étude va dans le sens des informations délivrées par les autorités japonaises, mais des associations militant contre l'énergie nucléaire contestent les méthodes et les conclusions gouvernementales, selon elles destinées à démontrer que la catastrophe de Fukushima, provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est, n'aurait pas causé de dégâts par irradiations sur les personnes. ROMANDIE 11/4/2013
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TOKYO - L'irradiation interne des habitants de Fukushima due à la consommation d'aliments contenant du césium radioactif s'avère plus faible qu'on ne pouvait le craindre en se fondant sur les connaissances issues de l'accident de Tchernobyl, selon une étude universitaire publiée jeudi. Après avoir examiné près de 33.000 personnes pendant plus d'un an, entre octobre 2011 et novembre 2012, une équipe de l'Université de Tokyo n'a trouvé de césium 137 ou 134 que parmi 1% des individus sondés. Les chercheurs, qui ont utilisé des équipements spéciaux permettant de détecter les rayonnements à l'intérieur du corps, affirment en outre qu'aucun des 10.237 enfants d'une école primaire de la région n'a laissé apparaître de trace de césium radioactif. Les résultats sont, selon eux, meilleurs qu'on ne pouvait le craindre compte tenu des estimations réalisables à partir du précédent que fut le désastre de Tchernobyl en Ukraine en 1986. Cette étude montre que le niveau d'irradiation interne due à la nourriture est extrêmement bas, insiste l'équipe du professeur Ryugo Hayano. Cela s'expliquerait par le fait que les contrôles auraient été efficaces pour exclure des circuits alimentaires les produits contaminés. Les chercheurs jugent toutefois qu'il ne faut pas en rester là et que la surveillance de la nourriture doit se poursuivre de même que les contrôles des personnes, sachant que si la radioactivité du césium 134 peut disparaître en deux ans, il n'en va pas de même pour le césium 137 qui, lui, reste contaminant durant 30 ans. Cette étude va dans le sens des informations délivrées par les autorités japonaises, mais des associations militant contre l'énergie nucléaire contestent les méthodes et les conclusions gouvernementales, selon elles destinées à démontrer que la catastrophe de Fukushima, provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est, n'aurait pas causé de dégâts par irradiations sur les personnes. ROMANDIE 11/4/2013
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FRANCE : Comment bien cultiver sur les toits? Une école d'ingénieurs teste à Paris
megmatii a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
PARIS - La plus grande toiture végétalisée de Paris, étendue sur 7.000 m2, soit l'équivalent d'un stade de football, a été inaugurée jeudi au sommet du centre commercial Beaugrenelle (XVe) en cours de réhabilitation, a constaté une journaliste de l'AFP. Une épaisseur de 40 cm de terre a été répandue sur une partie de cette surface, où ont été semées des graminées et des plantes à bulbe, qui ne sont pas encore totalement sorties de terre. D'ici quelques mois, le tout devrait donner à cet espace le visage d'un jardin suspendu au-dessus de la Seine et entouré de tours d'immeuble bien plus hautes. Le public n'aura pas accès à ce lieu mais un espace de 800 m2 sera réservé à un jardin géré par une association du quartier. C'est un projet significatif, de la taille d'un terrain de football, et qui représente à lui seul environ 10% de l'objectif de végétalisation des toits de Paris à l'horizon 2020, a déclaré Bernard Michel, le PDG de Gecina, propriétaire du centre commercial. Avec un projet de cette taille, les toitures végétalisées ne sont plus que du végétal, ce sont aussi des animaux, a ajouté le chef d'entreprise, en soulignant la volonté de Gecina d'intégrer la biodiversité dans sa manière de penser ses projets. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a été associée à ce projet, inédit en France pour un centre commercial, qui est destiné à accueillir à partir de l'automne quelque 120 boutiques, une dizaine de restaurants et un cinéma. On ne va pas avoir une forêt vierge en haut du centre commercial, mais une multitude d'insectes et nous l'espérons des oiseaux communs pour la région comme les mésanges, les rouge-gorges, les pinçons et même des oiseaux migrateurs qui pourraient y faire halte, a déclaré Alain Bougrain Dubourg, président de la LPO. Des nichoirs vont être également installés et voisineront avec une dizaine de ruches. Anne Hidalgo, première adjointe PS du maire de Paris, a déclaré lors de la visite d'inauguration qu'il n'était plus possible aujourd'hui de concevoir la ville sans également concevoir la place de la nature et que la nature devait être partout en ville. Ce projet montre que l'on peut concilier urbanisme et biodiversité, s'est réjouie la candidate à la succession de Bertrand Delanoë. ROMANDIE 4 avril 2013