Muriel14

Il n'est pas rentré dans les détails mais m'a conseillé d'incorporer plus de pas, plus de petit trot de travail tranquille (sans rien demander de particulier) et plus de pauses dans ma séance de travail. Mais dans mon cas, la jument est jeune et pas encore prête à être rassemblée (même si elle en donne parfois l'impression).

Je pense que oui, car tous les gens que je connais qui en prennent ressentent une meilleure flexibilité des articulations. Bien sûr ça ne soigne pas car l'arthrose est incurable. Mais, ça limite la progression et soulage. Chez les chevaux qui en reçoivent, on constate souvent une amélioration de la locomotion.

C'est un complément alimentaire intéressant pour lubrifier les articulations et lutter contre les raideurs articulaires et l'arthrose.

Je suis exactement dans le même cas avec ma jument Valentine (qui est aussi une ibérique). J'ai posé la question à mon véto lors de sa dernière visite. D'emblée il m'a dit que c'était typique à ce type de cheval et que c'est purement émotif. Il l'a bien auscultée pour éliminer un problème cardiaque ou respiratoire. Pour lui, il n'y avait pas de problème de ce côté-là selon l'examen de base (il y a moyen de réaliser un véritable test à l'effort en clinique mais il n'a pas jugé utile de le conseiller vu que l'examen de base était bon). Pour lui, c'est donc purement émotif. Lors d'un effort physique, lié à un exercice difficile ou nouveau pour le cheval, il y a automatiquement une montée de stress qui peut provoquer l'essouflement. Il m'a conseillé de demander un peu moins. Pour lui cette caractéristique est typique des PRE ou lusitaniens ou chevaux de ce type qui ont tendance à mettre "trop de coeur à l'ouvrage" (Expression à prendre au propre comme au figuré !!!). Leur tendance à réagir avec vivacité et vélocité, les font vite monter dans les tours. Il m'a donc demandé d'adapter le travail, de revenir un peu en arrière pour que tout se passe dans le calme et de travailler un peu plus l'endurance (euh...pas dans le sens de faire de l'endurance en tant que sport, mais de travailler la capacité respiratoire et cardiaque avant d'y mettre de l'émotion). M'enfin, c'est pas toujours facile, parce que parfois ça démarre tout seul ...

Je ne suis pas du tout fan du monde des courses, mais je trouve ton reportage passionnant et c'est super intéressant de suivre les débuts d'une belle carrière.

Si j'avais un étalon, je ne pourrais pas imaginer pour lui autre chose qu'une vie en prairie (avec clôtures adéquates) et qu'il puisse pratiquer la monte naturelle. Et si de plus, il avait la possibilité de vivre avec ses juments, ce serait pour moi les conditions idéales. Marthe Kiley Worthington, une éthologue scientifique anglaise a offert ce style de vie à son étalon pur-sang arabe, ce qui ne l'empêche d'aller le chercher en prairie tous les jours pour une séance de travail.

Je suis 100% pour que les chevaux vivent en prairie. Mais là, j'hésiterais... D'abord, il y a l'avis du véto. Ensuite, il me semble que la position du cheval qui broute empêche le "repos" de l'omoplate. Or, s'il y a suspicion de fracture, l'immobilité et le repos totals sont indispensable. Bien sûr c'est une longue immobilisation, le cheval s'ennuie à mort et ça fait mal au coeur mais il faut se dire que, dans ce cas-ci, c'est pour son bien. Si le cheval bouge au box, le mieux est peut-être de l'attacher et de l'occuper au mieux dans l'immobilité (lui rendre de fréquentes visites, lui mettre de la musique, fractionner ses repas,...).

A mon avis, tu vas recevoir pas mal de mp car je connais plusieurs personnes de ce forum qui opté pour la gélatine. C'est mon cas et je songe même à en prendre pour moi ! Et tu voudrais quoi comme info en mp ?

Je trouve la réponse de D. D'Esmé un peu fort basique ! Elle ne parle que des jambes. Poussinette a bien complété en disant : avancer les mains pour ne pas faire obstacle au mouvement en avant. Mais on oublie quand même le plus important : l'assiette ! Un assiette "à l'envers" ou trop passive induira facilement un blocage chez le cheval, voire même une mauvaise posture de son dos (surtout chez le jeune cheval). Quant à la jambe, il ne faut pas oublier que l'action de celle-ci commence en haut de la cuisse et se termine EVENTUELLEMENT au niveau de l'éperon.

Eh oui, je reconnais bien là le mélange proposé à une autre cliente (qui se reconnaîtra ! ) du Dr Lamolle. Il semblerait effectivement que la combinaison gélatine/levure soit intéressante dans le cas de problème articulaires. En ce qui concerne ton cheval Marjo, je pense comme d'autres qu'une visite véto s'impose car l'arthrose est une maladie évolutive qui nécessite des adaptations de traitement. Depuis bientôt 10 ans, mon véto et moi soignons au mieux l'arthrose de mon vieux papy de 29 ans. Après étude et analyse de tous les traitements envisageables, je me suis tournée vers l'homéopathie avec beaucoup de succès. Mon papy reçoit régulièrement (une à deux fois par an) une cure homéopathique de 30 jours composés d'éléments variables déterminés par mon véto en fonction du cheval, de son état, de la saison, etc. Je suis fort impressionnée par les résultats après chaque cure. Entre les cures, je complète avec la gélatine.

Vu le peu de temps à l'herbe, je ne changerais pas grand chose aux habitudes alimentaires de ton loulou. Simplement diminuer un peu le grain en fonction de la quantité d'herbe ingérée (à évaluer selon le temps de pâturage et l'état de la prairie). Par contre, si tu tombes à court de foin, c'est plus embêtant. Compléter par du préalpin c'est pas mal (car c'est plus ou moins la même valeur nutrive que le foin mais en plus concentré) et un peu de paille pour occuper ton cheval puisqu'il est sur copeaux. Mais l'idéal serait quand même de lui trouver du foin. Il n'y a pas un fermier du coin qui pourrait t'en livrer quelques ballots ?

Waow ! quel bêêêêêête !

Si ça revient à intervalles plutôt régulier, c'est peut-être une petite mycose. Pour être sûr, un peu de Daktarin.

:cheers: :cheers: :cheers: :cheers: Ca Y est !!!! Les chevaux sont à l'herbe

Bon, ok, je vais tenter le coup

Gloups ! faut du courage quand même pour avaler ça "tout cru". Tu précises dans de l'eau froide car il faut éviter de faire chauffer la gélatine ? Je demande ça parce que j'avais imaginé l'incorporer dans un plat cuisiné, histoire de la camoufler.

Les exercices à pieds tant latéraux que longitudinaux demandent une grande mobilité et font travailler les tendons. Je ne le ferais certainement pas. Par contre, les prochains six mois seront propice au pâturage et si ta jument à l'occasion d'être au pré, elle ne s'ennuyera certainement pas.

Merci pour ces récits toujours plein de vie. On s'y croirait. Caro, ne t'inquiète pas, ta puce va sûrement vite s'en remettre.

Chez nous, en préventif on tartine régulièrement un peu de crème de trayon et en curatif, une pommade faite maison ou la pommade dite de la Croix Rouge (pas cher et qui marche du tonnerre).

Tu la dilue dans quelque chose ? (tu ne la prends quand même pas comme ça pure ?)

Ah ça c'est certain !! Merci beaucoup, je crois que je vais pas mal me concentrer là dessus aussi parce que c'est quelque chose qu'on me disait beaucoup en reprise et auquel je ne pensais plus. Pour apprendre à y penser et pour faire progresser sa capacité respiratoire, il faut compter. Au trot par exemple tu commences par compter une inspiration sur deux foulées et puis une expiration sur quatre foulées. Ainsi tu prends conscience du temps de la respiration et tu évites qu'elle soit trop rapide. Quant tu seras à l'aise sur ce rythme, tu pourras essayer de l'espacer. Compter le rythme de sa respiration permet aussi de se concentrer et de se décontracter

Sally Swift était une jeune fille à l'esprit sportif mais atteinte de la polio. Elle a commencé sa carrière sportive par le ski et est venue ensuite à l'équitation. Son handicap l'a amenée à avoir une grande conscience corporelle et l'a amenée à trouver des moyens pour optimiser la mobilisation de son corps handicapé. Cela lui a valu de développer une grande mobilité et une grande efficacité à cheval. Son language est très imagé et permet selon moi d'avoir une meilleure représentation mentale de son corps dans l'espace. Elle insiste beaucoup sur la position du squelette. Trop souvent on se concentre sur sa musulature et on en oublie que le squelette est un ensemble de "blocs", comme des légos qui nous permettent d'avoir une posture. Trop souvent négligée, la bonne posture (en équilibre au-dessus de ses pieds) entraîne un travail musculaire excessif et inutile de compensation. La méthode de Sally Swift vise à se débarrasser des contractions parasites afin de pouvoir maintenir en selle une bonne position sans effort et sans gêner le cheval. Son livre l'Equitation centrée, est comparable à un précis de kiné imagé et son deuxième livre La nouvelle équitation centrée est basé sur une série d'exercice pratique pour travailler la position, l'équilibre et l'efficacité à cheval. Elle ne parle pas spécifiquement du balancier global, elle parle plus d'une attitude globale qui à mon avis, induit un travail proche du balancier global. Pour moi, le balancier global c'est juste un mot un peu pompeux pour dire l'importance d'utiliser la souplesse de son bassin (l'articulation coxo-fémorale) afin de soulager le travail des vertèbres dorsales et lombaires, souvent sources de contractures. Enfin, c'est peut-être plus complexe que ça ...

Le plus efficace a déjà été cité : des séances sans étriers, des séances en longe et des séances à cru. Mais peut-être que ton problème d'équilibre vient d'un manque de souplesse en général. Si c'est le cas, un peu de gym te fera le plus grand bien (en insistant sur les exercices d'assouplissements et plus particulièrement du bassin). Un bon livre pourrait t'aider à mieux visualiser la bonne position à cheval et à mieux l'intégrer dans la pratique : L'équitation centrée de Sally Swift.

Les dentistes équins enlèvent le tartre avec un petit crochet.