Muriel14

Ils ont l'air tous bien en forme. Et O'R, c'est comme t'as dit. Il grandit tant qu'on ne le reconnaîtra bientôt plus.

c'est chouette, il s'entraîne tout seul pour les sauts de haute école !

:cheers: :cheers:

C'est tout à fait normal comme attitude. Ne t'inquiète pas, ça va passer. Continue à travailler normalement, cela passera tout seul. Au besoin, repousse un peu la date de tes premiers concours.

Houlà, ça semble être la grosse panne, là. La loi de Murphy comme on dit : un truc qui va pas puis tout s'enchaîne pour que ça n'aille pas. Le positif dans ces périodes c'est qu'après avoir eu toutes les merdes en même temps, ça ne peut qu'aller bien !

C'est super gentil!Merciii beaucoup, à priori je devrais pouvoir remonter de facon régulière à partir de cette semaine..avec le soleil en prime, je vais peter de snaté et de moral vte fait! Aah ben voilà, ça va alors...

Je suis fière de ma photo Je lui dirai que sa sauveuse la trouve toute belle Tu as raison d'être fière de la photo mais tu peux aussi être fière de la manière dont tu as géré la remise en état de la jument. Elle pète la forme et son regard est d'un vif !

Clémot, l'erreur est humaine, on est tous passés par là pour apprendre. Sam, tu es en manque d'équitation, tu peux venir par chez moi ...

Un ventre de prairie n'est pas la même chose qu'un ventre de paille. Un ventre de prairie, visuellement est un ventre qui pend vers le bas, rempli d'eau et d'herbe et entraîne une digestion lente (et saine si le cheval n'a pas fait le glouton). Un ventre de paille, visuellement est un ventre qui est gonflé au niveau des flancs, plus particulièrement du côté gauche avec une fermentation excessive qui entraîne une difficulté métabolique au niveau de la digestion (et peut aller jusqu'à la colique). Bien sûr la paille est nécessaire à la bonne digestion en raison de sa contenance en cellulose, mais si elle est ingérée à l'excès (souvent dû à une gloutonnerie d'ennui) elle entraîne un gonflement du ventre.

Disons qu'entre deux maux, il faut choisir le moindre : - les céréales entières sont les plus intéressantes car elles bénéficient du germe contenant intactes toutes les vitamines des céréales mais les chevaux les engloutissent souvent trop vite sans prendre la peine de les mastiquer convenablement. Elles ressortent donc non digérée et n'apporte aucun élément nutritif au corps; - les floconnés perdent beaucoup de leur valeurs nutritives mais sont mieux digérées donc apportent plus au final bien qu'elles soient plus grasses du fait de leur traitement. Elles ne surchargeront le foie que si elles sont données en trop grande quantité chez un cheval inactif (ne pas oublier que les céréales floconnées ou autres ne sont qu'un complément alimentaire), l'aliment principal étant les fourrages. Et finalement l'huile, en trop grande quantité, risque tout autant de surcharger le foie.

Il est vrai que la paille en elle-même n'a pas une haute valeur nutritionnelle. Mais, consommée à l'excès, elle entraîne des ballonnements (fait gonfler le ventre, entraîne des fermentations) et empêche la bonne digestion des autres aliments. Donc, au final, fait grossir !

Waow, MA-GNI-FI-QUE !

Eh bien c'est moche. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour vous et vos chevaux !

Je pense aussi que Jill s'en remettra bien vite avec quelques semaines de repos et une alimentation équilibrée et simple : - en ce qui concerne les grains, le mélange de type "manège" en quantité raisonable et étudiée en fonction de l'activité du cheval me paraît la meilleure option car ce type de mélange est composé souvent de céréales assez simples et contient déjà des vitamines. L'élément moins intéressant dans ce type de mélange c'est qu'il se présente généralement sous forme floconnée. C'est bien pratique pour l'ingestion des aliments, mais le fait d'être floconné diminue la qualité des nutriments car ainsi traitée, les grains ont perdu leur germe (la partie qui se trouve à l'intérieur des céréales et qui contient énormément de bonnes choses). C'est pourquoi il est intéressant de compléter l'alimentation de grain avec des graines germées (on vend notamment chez Vital Herbs de l'orge déjà germé). - en ce qui concerne le fourrage, comme dit Maud, le foin 2007 est assez moche partout et en plus, il arrive en fin de saison donc, il ne suffit vraiment plus. le préfané du style horse dinner me paraît alors intéressant (faute de mieux) ou encore le Préalpin (produit qui réussi très bien à mes chevaux). Ces produits permettront d'attendre l'herbe printanière (à intégrer progressivement dans l'alimentation, bien sûr) - en ce qui concerne les compléments, je ne donnerais rien de spécial à part un peu de vinaigre de cidre qui contient énormément de vitamines et une petite cure de plantes drainantes pour remettre le métabolisme en place.

Evénement capital pour nous hier : après une petite séance en piste d'1/2h pour dire qu'on fait un peu de dressâââââââââge, on a pris la direction du parking et puis hop, un petit tour dans les campagnes. C'est le premier grand événement très attendu de la saison : notre première sortie en extérieur un soir de semaine après le boulot, à la lumière du jour !!! L'autre événement très attendu lui aussi : le retour à l'herbe !!! La prairie d'hiver est définitivement amochée, l'engrais a été mis dans les prairies d'été il y a une bonne semaine, tout sent le printemps, j'ai déjà commencé une réhabituation à l'herbe à raison de quelques heures semaines dans une belle jachère. Les chevaux sont sur les starting blocks pour aller brouter... comme on dit en colombophilie : "les convoyeurs attendent !"

Tous ces commentaires sont très judicieux. Il faudrait quelques détails sur le cas en question, je crois.

Comme dit Ptiteblue, du vinaigre dans la paille et mélanger la paille fraîche avec de la paille un peu souillée.

Létalon fraîchement castré reste fertile pendant 4 à 8 semaines après l'opération. Son ardeur s'estompera progressivement au cours de cette période mais pourra persister jusqu'à 6 mois après l'opération (voir plus dans certains cas). Sa capacité d'érection diminuera progressivement également, mais il y a des hongres qui gardent cette capacité toute leur vie (les bienheureux!).

Vu que la jument vient de déménager profite-en pour la réhabituer à une alimentation normale et régulière. Donc, commence par lui trouver du bon foin et donne-lui en à volonté. Ensuite, complémente d'abord avec des céréales simples : un peu d'orge, d'épeautre, un peu de Maïs floconné (parce qu'elle est un peu maigre) et quelques vitamines, on trouve cela dans la plupart des mélanges dits "manèges" de type floconné. Commence par un kg par repas et augmente ensuite progressivement si tu constates qu'elle en a besoin. Ensuite dès que possible, met-la au pré, l'herbe printanière contient tout et même plus que ce dont le cheval a besoin et elle reprendra vite de l'état. Mais attention, là aussi, il faut procéder à une remise à l'herbe progressive.

N'y aurait-il pas moyen de discuter avec les proprios de ces chevaux plus "délicats" pour, par exemple déferrer les postérieurs et de négocier avec la patronne pour une introduction progressive des nouveaux. En ce qui me concerne, chaque fois que j'ai changé d'écurie, j'ai toujours fait déferrer Moon au moment de son introduction dans un nouveau troupeau et jusqu'à ce qu'une nouvelle hiérarchie se soit mise en place. (Mes autres chevaux n'étant pas ferrés, le problème ne se posait pas). Et d'autre part le patron du manège introduit toujours progressivement les nouveaux : Il le(s) met d'abord dans une prairie voisine de celle du troupeau pendant une quinzaine de jours et puis, si ça se passe bien il intègre le nouveau au troupeau, de préférence dans une parcelle bien riche (ce qui atténue le risque de bagarres puisque tout le monde ne pense qu'à manger), ou s'il juge qu'il y a un risque, il transferre certains chevaux momentanément, le temps que tout se mette en place. Bref, comme il connaît bien le troupeau, il essaie de faire au mieux et ça se passe généralement bien.

Qu'il s'agisse de promenades ou de travail en piste, l'important c'est un travail régulier avec un cheval décontracté mentalement mais actif physiquement, en avant et dans le bon sens. L'idéal étant un travail quotidien de courte durée en incluant petit à petit des séances plus longues.

Pour moi c'est très clair. Si j'ai voulu pour mes chevaux, une vie "au naturel", en prairie et en troupeau, la logique veut que j'en accepte aussi les risques, même si cela peut coûter cher (au propre comme au figuré).

Supeeer ! Ca va bien entre vous deux alors maintenant !

Tu résumes bien la problématique, Maud. L'alimentation du cheval est une question pour laquelle je me documente beaucoup parce que ce n'est pas une chose facile. Qu'il s'agisse de chevaux de sports, de chevaux de loisirs ou de vieux retraités, l'alimentation du cheval pose question. Comme tu le dis, le plus difficile étant de trouver le meilleur équilibre, entre vie naturel, intervention de l'homme, période de travail et de repos. Tout ça est à mettre dans un même sac et apprendre à bien gérer. La difficulté est d'autant plus grande que le cheval est un patient qui s'exprime avec ses moyens auxquels nous ne prêtons pas toujours la meilleure attention. C'est pourquoi, comme tu le soulignes, je regarde minutieusement et dans le détails mes chevaux, tous les jours afin d'adapter au mieux, avec mes petits moyens leur conditions de vie, de travail et leur alimentation afin de les avoir au mieux de leur forme en toute saison. Cependant, je suis certaine qu'avec les bons conseils de Maud et les bons soins de Clemot, le petit passage à vide de Jill sera bien vite oublié.

Ah voilà, j'ai enfin l'occasion de les voir ! Mais qu'ils sont mignons ces ptits nouveaux ! Et O'Rumel, je vois ce que tu voulais dire, effectivement, il s'éclate !