Muriel14

Pour nous les sorties printanières de ma semaine de congé de Pâques furent de petites promprom entre vents et pluies, comme j'adore ! On a terminé dimanche en apothéose avec une sortie de trois heures dont, une heure de pas actif et deux heures de broutage en main ! Ben quoi, c'est une sortie passive mais une sortie quand même, hein !

Chez la mienne, je le vois tout de suite : son regard change, devient ombrageux, elle est de mauvaise humeur, nerveuse et impatiente, ne supporte pas la pression sur ses flancs et colle tous les garçons (même hongres) qu'elle trouve sur son chemin. Ce comportement contraste énormément avec son tempérament habituel, car en temps normal, c'est une vraie crème toute en douceur et en tendresse.

Oui, c'est mon cas !

Au manège où nous sommes, l'assurance spéciale de l'écurie n'intervient qu'au cas où une erreur de maniuplation ou un mauvais entretien des lieux pourraient être à l'origine d'un accident, mais il faut que cette responsabilité puisse être clairement établie. En ce qui concerne les accidents de mise en prairie ou survenant en prairie, il y a une clause dans notre contrat de pension qui décharge la responsabilité du manège. Ca veut dire que, en principe, le propriétaire du cheval blessé prend tous les frais à sa charge, sauf si des témoins peuvent identifier le cheval responsable de la blessure (auquel cas l'assurance en resp. civile du proprio du cheval responsable pourrait jouer selon les circonstances) et sauf si la faute peut être imputée au responsable du manège ou à ses employés (clôture en mauvais état, présence d'objets tranchants ou erreur de manipulation par exemple) auquel cas, c'est l'assurance spécial manège qui joue.

Mon véto m'a dit la même chose pas plus tard qu'hier soir !

La dilution que je connais c'est une cuillière à café dans un grand verre d'eau tiède. Mais c'est un remède controversé car il aurait (au conditionnel donc !) des effets secondaires au niveau de la glande tyroïde. Je lui préfère l'utilisation externe qui consiste à badigeonner un coton imbibé de teinture d'iode sous la gorge et l'auge du cheval. Cela calme nettement la toux. Un truc qui fonctionne très bien aussi contre la toux : un jus de citron avec un peu d'huile d'olive et du miel (1/3 de chaque). On peut aussi remplacer le citron par du vinaigre de pomme ou de cidre. A donner tel quel ou mélanger à la ration.

C'était une chouette après-midi, très intéressante, malgré le froid !

Merci Florence pour ton récit clair et ... concis ! N'empêche que j'ai bien pensé à vous au coeur de la tempête hivernale, ainsi qu'à Maud dans cette Bretagne aux vents sauvages. Je vous ai trouvées bien courageuse !

Les périodes à risque sont liées au cycle de vie des insectes (apparition dès le début du printemps pour certaines espèces, développement et vie active tout l'été et jusqu'à la fin de l'automne pour certaines espèces). Il y a des centaines d'espèces différentes et qui sont de plus en plus résistantes, de quoi remplir presque toute l'année ! Les endroits à risques sont aussi liées à l'habitat favori de ces insectes (humides et chaud, souvent à proximité d'étangs, de sources et de cours d'eau). Et enfin, les périodes à risques sont aussi liées à leur mode de vie. Ils sont surtout actifs en fonction de la luminosité. Le matin ils se lèvent avec le soleil et partent à la recherche d'un "petit déjeuner" et avant le coucher du soleil ils partent à la recherche d'un petit "souper". Mais beaucoup restent actifs tout au long de la journée. Il n'y a vraiment que la nuit qu'ils laissent les chevaux tranquilles.

Pour moi, barrer un cheval c'est monter la barre au moment où il saute.

Je suis convaincue de ça aussi ! J'ai beaucoup de grandes histoires d'amour équestre à mon actif, même plusieurs en même temps et avec des chevaux pourtant très différents.

Clémot (et Florence), J'attends de votre part un compte rendu détaillé !! Comme si on était ! oké ?

Comme pour toutes les maladies de type allergique, l'origine de cette maladie est encore malconnue. Certaines études tendent à démontrer qu'il s'agirait d'un problème héréditaire, d'autres disent qu'il s'agit essentiellement d'une faiblesse du système immunitaire et du fonctionnement du foie et enfin, d'autres mettent en avant des incidences liés à l'environnement (pollution, mutation des insectes, etc.) D'une manière générale, les chevaux dont le système immunitaire est faible sont plus sujets à ces allergies. Cette maladie est donc très liée au métabolisme. L'alimentation joue donc un rôle important dans le développement ou non de cette maladie. Je pense que la prévention pour les chevaux n'étant pas atteint par cette maladie se trouve dans une alimentation équilibrée, des conditions de vie saines et des apports de compléments favorisants l'immunité et le drainage du foie.

Effectivement, on dirait bien qu'avec Rolex il y a un cumul de difficultés ! Et ça ne doit pas être tous les jours une cinécure, je l'imagine bien. Or, monter à cheval est et doit rester avant tout un plaisir. Bien sûr, il y a des phases ou des époques de la vie d'un couple cheval/cavalier qui sont plus ou moins heureuses et il y a toujours des hauts et des bas. Mais quand les "bas" persistent, ce n'est vraiment pas gai.

Mon petit Yvero vit en troupeau, il est impossible de lui faire porter une couverture sans qu'il ne se fasse attaquer par les autres. J'ai donc opté pour un plan d'action général en soignant l'intérieur et l'extérieur : 1. Suppression de l'orge dans son alimentation (outre le fait que les analyses ont démontré que mon poulain était à allergique à l'orge, des études ont démontré que l'assimilation de l'orge avait un aspect irritant qui amplifiait les réactions aux piqûres d'insectes chez les chevaux sensibles. 2. Il termine bientôt une cure homéopathique mise au point par les laboratoires de la firme Mijten (qui a aussi mit au point un mélange de nourriture spéciale pour les chevaux atteints de DERE). Yvero reçoit la cure + le mélange spécial. Mais je n'ai pas assez de recul pour évaluer les bienfaits de cette cure (dont le protocole d'administration est particulièrement fastidieux). 3. 10 jours après sa cure homéopathique, il recevra une cure de plantes personalisée (dont la composition a été élaborée entre mon véto et l'herboriste). Cette cure est destinée à drainer le foie et à augmenter l'immunité (permettant au corps de mieux lutter contre les agressions extérieures) 4. En traitement local préventif je vaporise du répulsif insectes à base d'huile essentielles (vaporisé avec parcimonie car produit très concentré, vaporisé sous la crinière et la queue le soir, ce produit reste efficace 2 jours s'il ne pleut pas). Le produit c'est Dermit Oil de Horse Oil Diffusion. 5. En traitement curatif local, le matin, application de vinaigre de cidre sur les endroits atteints (le vinaigre de cidre, qui ne pique pas, calme très fort les démangeaisons et réduit les réactions cutanées aux piqûres d'insectes). 6. En traitement curatif le soir (pour éviter tout problème de photosensibilisation) application d'une pommade désinfectante, cicatrisante et calmante. L'essai de cette saison porte sur la pommade Bio-Hautol de Leovet. Voilà, avec tout ça, j'espère qu'on pourra limiter les dégâts cette année encore (Je constate une nette régression de la maladie depuis deux ans).

Mon véto homéopathe vient de faire une piqûre à ma jument (dont les humeurs sont fort marquées au moment des chaleurs). C'est une piqûre homéopathique à faire au début du printemps qui régule les chaleurs et atténuent les "effets secondaires". Ce traitement homéopathique n'empêche pas les chaleurs mais il les régule. Il existe par contre d'autres traitements qui empêche les chaleurs mais ce sont des traitements à base d'hormone.

Ben voilà, tu le dis avant qu'on te le dise. C'est de l'auto-correction, la manière la pus efficace de se corriger !

J'ai mis longtemps aussi à oublier une jument avec laquelle j'ai vécu l'osmose. Malheureusement, elle ne m'appartenait pas et ses propriétaires n'ont jamais voulu me la vendre. J'ai mis plusieurs années avant de retrouver des sensations semblables à celle que j'avais eue avec elle. Mais, même aujourd'hui, j'y pense encore. Quelles sont tes difficultés avec Rolex ? Sont-elles spécifiques au cheval ou est-ce l'inévitable comparaison qui pose problème ?

Je disais industriel parce qu'ils ont une usine quand même. Je ne dis pas du tout que ce ne sont pas de bons produits. J'ai déjà utilisé leur mélange pour les voies respiratoires. Mais j'amais mieux le côté artisanal de Miecke ou d'une petite boutique dont le nom m'échappe, dans les Ardennes. Encore que, je ne sais pas si Miecke fait autant de mélanges différents qu'eux ou si elle peut produire de l'harpago pure. Faudrait demander à Maud.

Ah ouais, okééééééé ! Je connaissais pas son âge en fait. Bonne et longue continuation avec lui donc. Et pour l'heure de la retraite, je suis sûre que le jour où cela arrivera, tu t'en rendras certainement compte.

Bon voyage !

Ce sont de bons produits, un peu cher. Ce sont des mélanges d'herbes de type "industriels". Je leur préfère les mélanges artisanaux.

A utiliser avec parcimonie, 2 ou 3 fois à intervalles de quelques jours et après avoir bien nettoyer le pied : un mélange à demander en pharmacie composé d'1/3 de formol et 2/3 de glycérine.

Mon véto m'a toujours dit que lorsqu'une plaie à vif laisse apparaître des tissus profonds comme les os, les tendons et muscles, le risque d'infection est beaucoup plus grands et donc, par précaution on fait un traitement anti-biotique, voire même des soins avec anti-biotiques locaux en couvrant la blessure pendant les premiers jours, surtout si la blessure se trouve au niveau de la jambe (en raison des souillures du boxe ou de la boue). Un véto appelé d'urgence pour un blessure chez un de mes poulains m'avait aussi proposé de faire les piqûres d'anti-biotiques moi-même pour m'éviter de grands frais. Mais j'ai refusé et j'ai préféré faire venir le véto tous les jours pour les piqûres.

Si c'est pas dégonflé aujourd'hui : véto !