Muriel14

Essentiellement aux poils de chevaux, aux poussières de papier et aux pollens. Vu que je travaille dans un bureau et que je m'occupe de mes chevaux plusieurs heures par jour, je suis souvent en contact avec les allergènes.

Guérie non, mais stabilisée oui. J'ai appris mieux gérer les symptômes ou à vivre avec et à prendre quelques précautions par rapport aux allergènes. Sinon, je pense que l'homéopathie m'a bien aidée dans l'ensemble (en plus de la médecine traditionnelle).

Je pense au contraire que le Rescue est tout indiqué dans son cas. De plus le Rescue a l'avantage d'être un mélange prêt à la consommation, pas trop cher et qu'il permettrait justement de voir si Mysou est réceptive à ce type de produit ou pas. Certains individus sont tout à fait réceptifs à ce type de produit et d'autres pas du tout. Bien sûr on peut toujours incriminer l'effet placebo, mais après tout, si cela fonctionne, l'important c'est le résultat. Voici un lien vers un site pour en savoir plus sur le sujet : http://www.fleursdebach.fr/ Quant à savoir quel mélange de fleurs personalisé conviendrait à Mysou pour le long terme, je pense que seul un médecin homéopathe formé à l'utilisation de ces produits pourrait la conseiller.

Je viens de faire le test de la ficelle avec une latte sur mon écran ! Bonjour la précision ! D'après ce test - qui n'est pas toujours garanti - il n'aurait plus grand chose à prendre. Mais d'après la photo, j'ai l'impression qu'il doit encore sortir son garrot. D'un autre côté, 1m60 pour un espagnol, c'est déjà pas mal. Quand on dit que les ibériques sont tardifs ce n'est pas forcément parce qu'ils doivent encore beaucoup grandir mais c'est souvent qu'ils mettent du temps à s'étoffer. Mais d'après la photo il a déjà l'air bien costaud (à moins que ça soit seulement de l'embonpoint).

Bon, j'ai pas super tout lu mais je voulais juste préciser qu'une foubure à l'effort est, comme son nom l'indique, une fourbure qui apparaît suite à un effort trop prolongé ou à un effort violent et de courte durée. Cela peut aller très vite. J'ai vu ce type de fourbure chez un cheval qui s'était défoulé simplement quelques minutes mais sur un sol trop dur ou encore sur un autre cheval qui avait été poursuivit pendant une longue durée par un "copain" de prairie. Dans les deux cas, seul du repos (repos total) avait été prescrit et la nourriture n'avait pas été incriminée. Dans les deux cas, il a fallu plusieurs mois de prairie pour que les chevaux retrouvent une meilleure santé.

Concernant les plantes, j'ai relevé des trucs un peu erronés par rapport aux effets de certaines plantes que je connais. Notamment, la bardane qui est avant tout un drainant hépathique, un hypoglycémiant et un drainant de la peau ou la camomille qui est intéressante dans les problèmes digestifs. C'est pourquoi, je me permets de joindre ici le lien d'un site assez bien fait et complet sur les plantes : http://larodz.chez-alice.fr/plantes/angelique.html (le site commence par la première plante par ordre alphabétique et puis il faut glisser en bas de page pour accéder aux plantes suivantes. Ce post est très intéressant mais, petite mise en garde générale : donner des compléments alimentaires n'est pas un acte anodin, il faut prendre en compte beaucoup de facteurs généraux concernant le cheval, son utilisation et son style de vie; il faut aussi faire attention que ce qui vaut pour un cheval ne vaut pas forcément pour un autre; donc, avant de se décider, il vaut toujours mieux prendre l'avis du vétérinaire qui connaît bien le cheval.

Super post, chouette photos que je découvre seulement maintenant !

Tout à fait. Dès que possible ! Ah oui ! Et puis, il faudra faire le reportage de son débourrage ! Quant à Tyson, je lui transmets vos compliments dès ce soir. Il va encore avoir la grosse tête ! :afro:

Donc, elle donnait bien ses pieds et subitement, elle ne donne plus l'antérieur droit ? Il s'est passé qqch entretemps ? Blessure ?

Il ne faut négliger le système immunitaire de chaque individu qui peut être fort ou faible pour diverses raisons et qui fait qu'un individu tombera malade alors qu'un autre, dans les mêmes conditions d'environnement, pourra mieux se défendre et ne pas attraper la maladie.

Maud a bien développé, à mon sens, l'idée de l'utilité des vaccins en général. Concernant le cas exposé par Caliche, j'ai vécu une situation tout à fait similaire par le passé et j'ai posé la question à mon véto qui m'a répondu que si mes chevaux étaient vaccinés ils ne risquaient rien de la part du cheval non vacciné de l'écurie mais que par contre, le cheval non vacciné risquait fort bien de se choper tous les microbes qui traînent, puisqu'il était le seul non protégé et donc, qu'il était le seul à offrir un terrain beaucoup plus favorables au microbes. Il m'a aussi précisé que l'environnement où vivent les chevaux étaient déterminant dans le développement des maladies microbiennes, bactériennes ou autres. En effet, tout ce petit monde de crasses trouve plus facilement refuge dans les endroits fermés comme les boxes par exemple. Alors qu'exposé au grand air ils sont moins résistants. C'est pour cela qu'il faut penser à aérer ses boxes et qu'il y a moins de risque pour un cheval en prairie de tomber malade (pour autant qu'il ait de quoi s'abriter des intempéries). Quant au vaccins contre la rhino, il est fort controversé. Mon véto ne le conseille plus car trop de réactions allergiques ou d'effets secondaires ont été observés et la couverture de ce vaccin est la moins performante comparée à celle de la grippe ou du tétanos.

Whaaa, trop fort ta photo Zzz !

La graine de lin contient l'huile de lin. Donner des graines de lin, c'est donner l'huile et la graine donc, le propriétés de l'huile et de la graine. Ne donner que l'huile de lin c'est donner uniquement les propriétés de l'huile. la graine de lin est très riche en fibre et en huile polyinsaturée, elle assure donc une double action sur l'organisme. La graine de lin accélère le transit intestinal, tout en lubrifiant les selles et en augmentant leur volume. La graine de lin représente un laxatif naturel et efficace, mais reste douce pour l'appareil digestif, puisqu'elle a aussi la particularité de soigner les douleurs abdominales et les colites. L'huile qu'elle contient dans ses graines, plus de 45 %, est l'une des huiles les plus riches en AGE omega 3 (acides gras essentiels). L'huile de lin en participant à la nutrition du cerveau, fluidifie également les membranes qui améliorent les échanges cellulaires et l'équilibre nerveux. Les graines de lin peuvent aussi être prise pour renforcer la qualité du poil et de la peau.

Merci Maud pour ce chouette reportage qui illustre bien la bonne journée passée en famille. Même si je n'ai pas monté, je me suis super bien amusée avec ton APN et je suis contente d'avoir pu consacrer mon temps à mes neveux tout en admirant mes chevaux au travail !

Le test de la ficelle est valable ... à tout âge. Si tu fais ce test sur un cheval adulte, très souvent, on s'aperçoit que la longueur de ficelle boulet-pointe du coude et reportée à partir de la pointe du coude correspond à la hauteur du garrot, dans le cas d'un cheval "dit" bien proportionné.

S'il y a t° c'est qu'il y a infection donc l'antibiothérapie est indispensable mais il faudra sûrement qques jours pour observer une amélioration.

C'est la dose moyenne recommandée pour un humain.

L'harpago en teinture-mère c'est un traitement homéopatique. Les dosages sont toujours les mêmes quel que soit le produit : 2ml par prise (soit environ 80 gouttes). En cure d'attaque, 2ml matin et soir. En cure d'entretien, 2ml par jour. L'harpago en poudre c'est de la phytothérapie et là, le dosage dépend du produit et du poids moyen de l'animal.

Les molettes tendineuses indiquent que les articulations sont en souffrance car trop sollicitées. S'il ne s'agit pas d'un excès de travail ou d'un problème alimentaire (surpoids par exemple) cela peut provenir aussi d'un défaut de posture (voir si qqch n'est pas coincé ailleurs qui puisse entraîner une compensation au niveau des membres, d'un défaut d'allure ou de locomotion (son déplacement est-il équilibré ?, se porte-elle suffisamment ?) Le vétérinaire n'a rien mentionné de particulier par rapport à sa locomotion ?

Pour mon vieux pur sang qui a aussi tendance à vite consommer ses calories et perdre du poids, mon véto a conseillé de rajouter du maïs floconné à sa ration. Depuis, il est bien charnu, juste ce qu'il faut.

Oui oui, ça fait bien partie de mes prochains projets. Mais j'attendais que les chemins sèchent un peu car - à ce qu'on m'a dit - c'est un peu dégueu-savonette en ce moment. Mais je prévois sûrement une sortie par chez vous après Carnaval.

L’alezan venait de terminer sa leçon et le cheval suivant n’était pas encore entré en piste. C’était donc l’occasion de nous présenter au maître et de tenter d’entamer la conversation. Ce ne fut pas bien difficile ! l’homme se montra très disponible et disposé à bavarder longuement. J’ai essayé de lui demander de se situer par rapport à mes références habituelles telles que Baucher, Beudant, Oliveira ou plus proche de nous Henriquet et Karl. Il semble qu’en fait il ne se réclame d’aucun de ces courants et pas plus non plus d’une équitation dite allemande. En fait je crois tout simplement que PLR est PLR avec son expérience personnelle à disposition des couples chevaux-cavaliers. Ce qui semble certain en tout cas c’est qu’il adapte sa vision des choses et ses conseils en fonction des couples qu’il a sous les yeux. J’ai beaucoup apprécié également son ouverture d’esprit par rapport au fait qu’il dit apprécier autant donner cours à un cavalier de loisir montant un ibérique qu’à un cavalier de concours montant un grand cheval allemand. C’est, selon moi, tout à son honneur. Notre conversation s’interrompit avec l’entrée en piste d’une véritable merveille. Un magnifique cheval bai foncé avec une jolie liste blanche. Un cheval de taille moyenne avec des proportions et une morphologie de rêve. Des rondeurs toutes en muscles, pas un poil de graisse (enfin, sûrement un peu tout de même). Un cheval d’origine allemande nous a-t-on précisé. A peine la cavalière fut-elle en selle que le cheval se montra fort nerveux et très inquiet. Il faut dire que dehors, la tempête faisait rage et que les parois et la porte de la piste couverte faisaient grand bruit. La cavalière tenta d’empoigner le cheval entre ses jambes afin de l’exorter à prendre sa place sur la piste. Sans doute était-elle un peu stressée à l’idée de se montrer efficace en selle face au maître, ce qui est bien compréhensible. « Ne l’empoigner pas comme ça » corriga le maître, « laissez-lui le temps, carressez-le, parlez-lui ». Il lui demanda ensuite de se mettre sur un cercle au centre de la piste et de prendre le trot afin que le cheval puisse relâcher un peu de pression, tout en se sentant en sécurité sur son cercle. Le cheval n’émit aucune objection à prendre le trot car, avant même de se mettre en route, il montrait déjà les signes de son désir de se porter en avant. Cette mise en avant sans compression donnait au cheval le sentiment qu’il pourrait s’enfuir si besoin était et donc, son envie de fuite s’est fortement atténuée. Au trot, sur son petit cercle, il était bien évident que l’effort demandé allait donner envie au cheval de l’élargir et donc de se rapprocher de l’objet de ses craintes : les bords du manège et la porte. Par un mouvement elliptique régulier et dans un trot cadencé, la cavalière mena son cheval petit à petit sur toute la piste sans presque que le cheval, concentré sur son effort, s’en rende compte. Il faisait si bien les bords de piste que PLR précisa : « Ne venez quand même l’asseoir sur nos genoux ! » Ce petit cheval trottait avec une grâce magnifique qui allait de pair avec sa morphologie parfaite. La puissance de son arrière-main le rendait naturellement très léger. Les conseils de PLR allait dans le sens de ne pas déranger ce mouvement naturellement équilibré. Petit à petit, la cavalière rajusta sa position. Elle finit donc par être totalement avec son cheval. Ils travaillèrent ensuite sur des transitions dans le trot. Un peu d’assiette restrictive ou poussive suffisait à faire varier le trot du cheval. Au fur et à mesure des variations, bien que le cheval était très jeune et pas encore mis à cet exercice, il se mettait à passager. Ce qui était magnifique c’est qu’on voyait clairement qu’il exécutait cet exercice de son plein gré, totalement naturellement. Il n’y avait plus grand chose à dire. C’est après ce moment magique et profitant d’une petite pause que, totalement transies de froid, nous avons décidé de lever le camp, bien décidées à revenir une autre fois ... sans doute pour une vraie leçon !

Pfffff... en ce qui me concerne, les balades hivernales se résument à nos petits tours le w-e dans notre plate et morne campagne et je commence sérieusement à en avoir RAZ-LE-BOL ! Je pense donc qu'une prochaine escapade en terrain boisé se profile sérieusement à l'horizon bien avant le début du printemps ! En plus, les chevaux sont tout à fait prêt. Bien entraînés un peu chaque jour, ils pètent la forme dans une zen attitude très positive, un régal ! Quant à la passerelle, c'est le genre "d'obstacle" que Tyson ne craint pas du tout. Par contre, moi, je craindrais un effondrement de terrain sous notre passage ! Profitez bien de vos beaux bois et de vos campagnes vallonnées et ayez une pensée pour nous dans notre morne plaine !

Je ne connaissais pas ce monsieur et je l’ai donc découvert en même temps que Maud ce dimanche-là. Nous avons pénétrer dans ce manège couvert avec la plus grande discrétion et nous sommes assises sur des chaises à disposition à côté du maître. Une leçon était en cours. Nous avons donc pris le train en marche. « Colle tes jambes, mais colle tes jambes » anonait le maître à l’élève qui semblait déplacer une montagne sur un cheval immense fort difficile à mener. « Colle tes jambes comme des morpions sur les couilles du Pape ! » répéta-t-il. Ce langage, le ton employé et la dégaine du maître me laissèrent particulièrement perplexe. Me voilà donc d’emblée avec une impression négative. Quel dommage après tout ce que j’avais entendu de bien sur l’homme de l’art. Mais en continuant à observer ce cheval qui semblait particulièrement difficile, j’ai commencé peu à peu à comprendre le but de la manoeuvre. Ce cheval chatouilleux (aux dire du maître lui-même) supportait mal les petits battements répétés des jambes de la cavalière. Battements qui étaient d’autant plus amplifiés par les foulées amples, sèches et peu confortables de ce cheval. Dès que la cavalière arrivait à fixer sa jambe, le cheval semblait moins contrarié et plus préoccupé par son mouvement en avant que par le fait de se défendre. Il nous fut confirmé après coup que le cheval était particulièrement difficile. Puis un autre cheval entra un piste. Un grand alezan lui aussi, mais au physique beaucoup plus équilibré que le précédent. Une cavalière d’obstacle montant ce cheval de concours avec une selle d’obstacle mais qui souhaitait apparemment se perfectionner sur le plat. Le travail démarra directement et le maître se concentra sur des choses très simples mais indispensables. Faire en sorte que le cheval soit en avant, à l’aise et décontracté. Son ton, ainsi que ses conseils étaient beaucoup plus axés sur la douceur que pour le cheval précédent. Je commençais à apprécier. L’échauffement a commencé avec un cheval assez libre. Le maître répéta à plusieurs reprises à la jeune fille « prends un contact et garde ce que tu as ». Ce conseil avait pour but d’éviter que la jeune fille ne place le cheval dans une attitude trop fermée. Il lui fut simplement demandé qu’elle « mette son cheval en avant tout en gardant ce qu’elle avait » sous entendu, ce qu’elle avait comme contact à ce moment-là. C’est au fur et à mesure de son échauffement que le cheval viendrait de lui-même se mettre à la disposition de la main de la cavalière. PLR insista bien sur la position des bras et du buste de la jeune fille, lui demandant de ne pas rejeter les épaules trop en arrière, de garder le dos bien droit, les coudes fléchis et surtout de garder les bras dans le prolongement de ses rênes en veillant à ne pas fléchir les poignets. C’était déjà en soi tout un programme. Au fur et à mesure des cercles, des changements de direction et des variations de trots, on voyait clairement que le cheval venait se mettre à la disposition de sa cavalière avec beaucoup de fluidité. Elle-même, mieux échauffée, paraissait de plus en plus souple. Puis, commença le travail du galop. Le cheval avait manifestement bien appris les départs au galop qui étaient fort fluides. Par contre, il n’avait pas encore beaucoup travaillé la transition descendante galop-arrêt. C’est sur ce point que PLR insista. Il lui conseilla de demander l’arrêt au départ du galop en fermant sa main et en la gardant bien fermée et un peu reculée et de faire un effet d’ensemble en descendant bien les jambes. Puis, un troisième cheval entra en piste et là, j’ai vraiment bien aimé...mais le récit viendra tout à l’heure.

J'ai voté pour la photo de Maud. Je ne sais trop pourquoi, il y a dans l'oeil de ce cheval quelque chose qui m'émeut au plus haut point... C'est peut-être simplement parce que c'est le mien !