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Baccara11

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Tout ce qui a été posté par Baccara11

  1. Difficile de juger sans voir le contexte. Si c'est lorsque l'on s'approche du cheval qu'il détourne le regard, c'est un manque de confiance et parfois la préparation de la fuite (au pré par exemple). Il n'accepte pas qu'on s'introduise dans son espace personnel. Peut-être manque t'on de tacte dans l'approche. Si il tourne la tête en exposant son encolure quand on le caresse, c'est le contraire, il a confiance et apprécie la caresse.
  2. La cabrade n'est pas un vice, c'est une défense. Si le cheval se défend, c'est qu'il se sent agressé. Il faut chercher ce qu'il ressent comme une agression et lui proposer une autre alternative, comme le laisser tourner plutôt que de bloquer son mouvement. Si il est bloqué, il se lève puisqu'il ne sait plus aller en avant, ou en arrière, ou à gauche, ou a droite. Certains chevaux se laissent même tomber par panique. L'erreur : Quand il se défend et qu'il se lève, le cavalier lâche sa bouche (peur de se retourner) et lui donne du confort. Quand il retombe, le cavalier le sanctionne et lui donne de l'inconfort. Résultat, le cavalier lui apprend qu'il est plus confortable de se cabrer. Rééducation à pied : Le pousser à l'erreur et le sanctionné quand il est levé par exemple par un coup de stick sur la croupe. Dès qu'il retombe, on relâche la pression et le félicite par une caresse ou à la voix. Il faut lui expliquer ce qu'on attend de lui. Faites confiance à son intelligence. Quand il a compris, on teste à cheval et on travaille avec une rène de façon à ne jamais fermer toutes ses issues de secours. Ne jamais le coincer, ne jamais le forcer, juste le persuader par des demandes légères et précises. Un cheval fait toujours ce qu'on lui apprend, mais parfois ce n'est pas ce qu'on voulait lui apprendre. Si il fait mal, c'est qu'on lui demande mal.
  3. Tout changement perturbe l'organisation d'un groupe de chevaux (y compris la présence humaine). Ca peut prendre un ou deux jours pour se régulariser. Enlever un cheval une heure et le remettre ensuite dans le groupe suffit à relancer les mises au point hiérarchiques. Simplement, des chevaux qui se connaissent, se reconnaissent et savent vite qui est qui. Rassures-moi. Ils ne sont pas ferré aux postérieurs au moins ??
  4. Moi aussi je verrai certainement ta jument. Je lui ferai une caresse de ta part. Je vais de temps en temps au haras pour aider à l'éducation des poulains ou pour des propriétaires qui désirent apprendre les bons comportements avec leur cheval. Je sais que ta jument sera entre de bonnes mains. Nancy (c'est la patronne) est très gentille avec ses chevaux. Elle connait vraiment bien les chevaux et n'en a sûrement pas peur.
  5. Un cheval qui "bourre" à l'obstacle est un cheval en fuite et donc incontrolable. Il fuit l'inconfort (voir la douleur) produit par le saut ou le cavalier. C'est pas forcémment le cavalier ou l'obstacle actuel. Ca peut être un mauvais souvenir. La procédure expliquée par Lumière me semble être excellente pour rassurer ce cheval et le remettre en confiance sur les obstacles. Le principe pour rééduquer ces chevaux est de reprendre tout le travail sur le plat et puis à l'obstacle en décomposant la difficulté à chaque étape et en ne passant à la suivante que quand c'est bien acquis, dans le calme.
  6. Pour le titre de ton post, un cheval ne se moque jamais de toi, il a d'autres soucis. Donc, oui, le problème vient toujours de toi. Pour la main fixe, elle doit être fixe par rapport à la bouche du cheval et pas par rapport à un point fixe. Au pas, ta main suit le mouvement de la bouche et va donc en avant puis en arrière pour respecter le balancier de l'encolure. Les rênes ne doivent pas se tendre et se détendre à chaque foulée. Tu peux aussi "jouer" avec la bouche en pianiotant avec les doigts sur les rênes. Cela aide le cheval à se décontracter au niveau de la machoire. Et surtout penses que la bouche du cheval est sensible (comme la nôtre) et qu'il faut une main aussi douce que possible, pour avoir une bonne bouche. Les mains dures font les bouches dures.
  7. Baccara11

    eeeeh vos leçons de jambes....

    Si c'était les jambes qui faisaient avancer un cheval, les jockeys monteraient plus long (Pat Parelli)
  8. Baccara11

    Gros problème à la longe

    C'est peut-être tout simplement parce que quand tu cries tu utilises plus d'énergie. Essaies de mimer ce que tu fais quand tu cries mais sans la voix et tu verras qu'il réagira peut-être aussi bien. Les gens deviennent souvent assez fermes quand ils se fâchent sur leur cheval, alors ils croient qu'ils doivent se fâcher. En fait, on peut utiliser la même énergie sans se fâcher, sous contrôle et là, on pratique de l'équitation naturelle. C'est une question de "timing" comme chanter juste ou danser en harmonie avec son partenaire (cheval). Si l'un danse un "slow" et l'autre un "rock", le rythme des deux est faussé. Bouges avec lui et il bougera avec toi.
  9. Baccara11

    aider moi

    Dans ce cas ci, il semble s'agir d'un cheval "agresseur", donc c'est sûr qu'il ne faut pas lui donner une friandise avant qu'il ne soit plus respectueux, mais après, ton conseil sera bon. La friandise n'est pas une méthode de dressage, mais les chevaux se séduisent par le ventre. Si tous ceux qui ne savent pas approcher de leur chevaux au pré les habituaient à venir chercher leur friandise régulièrement, ils les verraient accourir de loin vers eux.
  10. Sans oublié le pire des risques: La bétise humaine.
  11. Baccara11

    l'harpagophytum

    A ma vieille jument, j'ai donné du "moulu" vendu en sellerie (sellerie de gozée). C'était une cuillère à café par jour dans sa ration.
  12. Ca devait être un cheval de propriétaire alors, parce que personne de l'extérieur ne monte les chevaux appartenant au haras. Je connais aussi les chevaux des proprios. Je suis étonné que tu ai eu un souci avec l'un d'eux. Ils sont tous zen pourtant. Ca venait du cheval ou de toi parce que si c'était de ta faute, c'est normal qu'elle te dise que c'est pas comme ça qu'il faut faire et puis, beaucoup de gens n'aiment pas qu'on les aide parce qu'ils ne veulent pas admettre qu'ils s'y prennent mal. Les propriétaires sont responsables de leur cheval. C'est pas au propriétaire du haras de faire les choses à leur place.
  13. Oui, je connais bien. Les chevaux y sont bien et la propriétaire est très compétente. C'est très conviviale et agréable comme endroit.
  14. Baccara11

    Que faire?

    Je comprends parfaitement ton point de vue, mais dès qu'on s'approche d'un cheval, on participe forcémment à son éducation et à son vécu. Encore plus si on veux le diriger en montant sur son dos. L'éducation est permanente et maléable. Ca s'apelle l'instinct grégaire. Seul un cheval qui à vraiment confiance et respect envers son cavalier ne s'interesse plus aux autres chevaux qui représentent pour lui une sécurité. Quand ils sont proches, il accroche aux autres, comme beaucoup de chevaux qui tournent dans les manèges, montés par des cavaliers peu expérimentés.
  15. Baccara11

    Que faire?

    Je suis tout à fait d'accord mais j'aimerais nuancer. Quand quelque chose ne va pas, le cheval n'a pas 36 moyen de nous faire comprendre son mal être. Si les signaux subtils ne sont pas compris, il faut bien que le cheval passe à un niveau au dessus pour se faire entendre. De là, les désobéissances peuvent être un appel à l'aide. Tout à fait.
  16. Baccara11

    Manque de respect

    Je cite Erell, juste pour rebondir sur sa phrase. Ce qui est amusant, c'est que des éthologues (scientifiques), qui ont critiqués les chuchoteurs et leurs méthodes, se sont mis à surfer sur la vague de cette "mode" pour eux aussi, donné des stages (commerciaux) à peu prèt identiques aux cliniques des chuchoteurs qu'ils critiquaient. La plupart des centres équestres qui, il y a quelques années se moquaient de ces méthodes et de leurs défenseurs, se revendiquent maintenant de travailler leurs chevaux en utilisant les méthodes "éthologiques". Comme quoi, on est souvent noirci par plus noir que soit.
  17. Baccara11

    Que faire?

    Un cheval fait toujours ce qu'on lui a appris. Donc si il ne fait pas ce que tu lui demandes, c'est parce qu'il ne comprend pas ce que tu lui demandes et certainement pas par mauvaise volonté. Soit, tu sais lui apprendre ce qu'il doit faire, soit tu ne sais pas. Dans ce dernier cas, tu te remets en question et tu apprends à apprendre aux chevaux, mais tu ne les accusent jamais de ton manque de connaissance. Ceci est ce que moi, j'ai appris de mon grand Maître, le cheval.
  18. Baccara11

    Pelham

    Pour info Floch, un cheval qui fonce sur la barre n'aime pas de sauter. Il se dépèche de se débarasser d'une situation désagréable pour lui. Les chevaux bien travaillés à l'obstacle arrivent dans une bonne cadence et sorte dans la même cadence.
  19. Baccara11

    Pelham

    Moi, je dirais que c'est pas l'outil qu'on utilise qui compte, mais la façon dont on s'en sert. Un gros filet peut faire souffrir un cheval autant, et même plus qu'un pelham, si la main du cavalier n'est pas experte. Allez voir ces photos sur le site de l'écuyer Nevzorov et vous comprendrez le mal qu'une mauvaise main peut faire : http://www.nevzorov-haute-ecole.com/en/horse_revolution.php?sid=57
  20. Baccara11

    Vetperf

    Encore un nouveau truc pour contraindre les chevaux dans des positions antinaturelles. C'est bizarre qu'on ne mette pas d'enrênements aux sportifs humains pour les muscler plus vite
  21. Je suis d'accord avec Erell. C'est pareil qu'un enfant qui ne s'intéresse pas au cours. Je donnerais le conseil suivant à son prof. : "Essayez de rendre votre cours plus intéressant". Si un cheval n'est pas attentif, c'est pas de sa faute, mais, de celle de la personne qui ne sait pas l'interesser. Mon conseil est de varier beaucoup les exercices pour ne pas blaser le cheval et de lui demander des exercices selon son niveau, c'est à dire qui soient facile à comprendre pour lui. Si le programme est progressif et varié, le cheval va certainement s'y intéresser, car les chevaux font toujours ce qu'on leur demande, si on sait leur demander.
  22. Baccara11

    reculer?

    Un poulain sait aussi bien reculer qu'un adulte. On n'a pas besoin de lui apprendre à reculer. Il faut simplement apprendre à le lui demander. Première leçon en licol. Tu exerces une lègère pression sur la longe dirigée vers le poitrail, si tu n'as pas de réaction, tu augmentes progressivement l'intensité de la pression. Dès que le poulain reporte son poids vers l'arrière, tu relaches très vite et tu félicites. Si il réagit autrement (secoue la tête, baisse la tête, avance, etc ....), tu penses : "Mauvaise réponse" et tu laisses la pression à l'identique, ni plus, ni moins, jusqu'à la "Bonne réponse" = report de poids vers l'arrière. Recommencer deux ou trois fois et la première leçon de reculé du poulain est terminée. A la seconde leçon, on lui demandera un pas en arrière, à la troisième, deux pas, etc.... Ne pas oublier de lâcher la pression à chaque pas. Trois pas de reculé = trois fois demander (légere pression) et trois fois céder (relacher la pression).
  23. C'est sûr qu'il est plus facile d'accuser le cheval que de reconnaître que c'est nous qui ne comprenons rien aux chevaux. Malheureusement, ce genre de réactions anthropomorphiques n'aident pas beaucoup le pauvre cheval qui reste avec ses peurs parce qu'il n'est pas né dans le bon monde, mais dans celui des humains, ou tout est artificiel, lui qui ne connait que le naturel.
  24. :( :( :( :( :( :albino: :rendeer: Et le Christ (du cheval) dit: "Père, pardonnez-leur, ils ne savent ce qu'ils font."
  25. Tout à fait d'accord avec toi. Il t'aura suffit d'être plus ferme pour que Diego comprenne où était son intéret. "Il faut être aussi doux que possible, mais aussi ferme que nécessaire" (je cite Parelli). Beaucoup de gens pensent que ces méthodes consistent à être gaga avec les chevaux alors qu'il s'agit d'être juste comme les chevaux le sont entre eux: Je demande, j'insiste, je menace, j'agis. Quatre phases qui s'enchainent sur une seconde. Dès la réponse adéquate, retour au calme. C'est cela la notion de confort et d'inconfort dans un bon timing. Beaucoup en parlent, mais peu savent vraiment l'utiliser correctement, alors ils accusent le cheval de tous les défauts au lieu de reconnaître qu'ils ne savent pas demander correctement aux chevaux. Les chevaux subissent sans cesse la démesure de notre égo. C'est cet aspect de l'équitation qui est dévalorisant pour l'intelligence humaine. On traite le cheval comme un idiot alors que les chevaux comprennent tout ce qu'on veut bien leur expliquer. Baucher le disait déjà: "La faute revient au cavalier, toujours au cavalier".
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