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Poussinette1111

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Tout ce qui a été posté par Poussinette1111

  1. C'est ce que beaucoup d'écuyer décrivent par "déglutition" : la langue qui frôle le mors, le remonte comme pour l'avaler et retourne vers les incisives. On dit aussi qu'il "mâche" son mors. Mais, là, il y a encore des différences propre à chaque cheval : certains vont fortement manifester cette décontraction, d'autres très peu. De là vient aussi la "bave" du cheval mais là, il paraîtrait qu'il existe deux types de bave, celle de décontraction et celle de stress. Il serait intéressant d'avoir un avis véto ou de quelqu'un qui connaît la physiologie du cheval car je pense que cette info est à vérifier. Ce serait aussi intéressant de savoir si des circuits neuronaux se déclenchent quand le cheval déglutit (comme chez nous, par exemple, le circuit dopaminergique lorsqu'on mange qui nous fait ressentir un bien-être). Mais en tout cas, une chose est sûre : si votre cheval est en état de stress ou de contraction, donnez-lui un bonbon et il y a de forte chance qu'il se détendra car le fait de mâcher occasionne une réaction de détente (dans la nature, le cheval mange lorsqu'il ne se sent pas en danger et... le poulain "mâche" dans les airs pour montrer sa soumission, ce dont se sert Monty Roberts dans son join-up). L'acte de mâcher, de déglutir, est inscrit dans la nature même du cheval, elle est reliée si pas biologiquement du moins comportementalement à certains paramètres que le cavalier recherche. Mais, pour cela encore faut-il que le serrage de la muserolle permette au cheval de déglutir... Ce qui est sûr, c'est qu'une bouche contractée, même si pour le spectateur le cheval semble délié et souple, est un signe de non acceptation et de non dialogue avec cavalier. Peut-être est-ce pour cela que la main est si taboue en équitation, que beaucoup essayent de la contourner par d'autres moyens (licol étho...) ou par la valorisation d'autres aides (jambes, assiette...) et qu'elle est connotée si négativement (allez dire à des cavaliers qui s'y connaissent un tant soit peu que vous employez SURTOUT vos mains quand vous montez : on va vous prendre pour un débile qui monte très mal et tire dans la bouche, j'en suis certaine ; on n'ose PAS parler de la main et encore moins lui reconnaître de l'importance). Donc la main est passée aux oubliettes parce qu'elle fait peur et... qu'on ne sait pas quoi en faire ou... que s'en servir semble trop facile? Autre signe de ce tabou : dans les années 90, la FEI a ôté de son règlement l'obligation de voir un cheval mâcher son mors. Pourtant, même si cela ne figure plus dans le règlement, cela reste bel et bien présent dans le fait que le cheval accepte ou non son cavalier. Pourtant, quand on travaille à pied ou aux longues rênes, tout se fait essentiellement sur la bouche - de manière fine évidemment! employer sa main ne veut pas dire arracher cinq dents, c'est savoir mettre en pratique un doigté subtil, varié et nuancé - (même si la place du corps du cavalier à pied joue et que la cravache est utilisée - or, en travail à pied, on gagne 2/3 des résistances dues à la présence du cavalier en selle) mais n'est-ce pas normal après tout que, même à cheval, la main soit si importante? N'est-ce pas la partie de notre corps la plus habile, la plus fine, celle qui est capable de détails et de nuances que ne peuvent avoir les jambes ou le poids du corps? Le vrai défi, est-ce de mener un cheval à un bon équilibre monté sans mors dès le début ou est-ce de l'y mener avec un mors QU'IL ACCEPTE et dont, du coup, on peut quasiment se passer (et même alors monter en licol dans un équilibre très finalisé)? car un mors accepté par le cheval et qui est manipulé par un cavalier cohérent dans ses aides (main sans jambes, jambes sans main), qui pratique la descente de la main et des jambes (je n'agis plus tant que cela se passe bien) et qui a une excellente assiette (et donc que, pour lui ni rênes ni jambes ne servent à "rester assis" sur le cheval), est à mon avis un mors qui ne sert pas beaucoup et dont les action sont quasiment minimales et du coup, invisibles.
  2. Poussinette1111

    "Racourcir" son encolure

    Des années de travail visant le rassembler... L'enroulement de l'encolure est une conséquence des exercices et du travail de l'équilibre, ce n'est pas une attitude que l'on obtient directement sauf... - si le cheval est très bien construit - si on l'emboutit.
  3. Il avait quel âge quand elle l'a eu? Si vous avez des photos, même d'autres cavaliers, c'est toujours bienvenu il avait 7 ans qd elle l'a eu En effet, c'est du mérite de commencer tout l'apprentissage d'un cheval à 7 ans. Bravo! Quel âge a-t-il maintenant?
  4. Il avait quel âge quand elle l'a eu? Si vous avez des photos, même d'autres cavaliers, c'est toujours bienvenu
  5. Sans entrer dans les détails techniques et les débats sur le cheval qui bavarde ou non, pour moi (et cela n'engage que moi) la décontraction commence par l'acceptation du mors dans la bouche et donc par l'acceptation de la main du cavalier. De là s'ensuit l'acceptation totale du cavalier. Le mors est la seule pièce de l'équipement qui est "intrusive" chez le cheval, toutes les autres (selle, tapis, guêtres...) lui sont extérieures et ne font que toucher ou enserrer son épiderme. De même, seule la main est une aide intrusive, toutes les autres sont extérieures au cheval et sont le fruit de l'établissement d'un code : exemples : jambes = en avant poids du cavalier = tourne alors que la main doit faire l'effet d'une acceptation mais n'occasionne pas de code (généralement il y a toujours lutte chez le cheval débutant face au mors qui se traduit par soit retrait soit appui ou tentative de traverser l'effet du mors). Tout ce qui ressort des tourners, mise en main... sont des canalisations de cette relation main-bouche, de cette réaction face au mors. Ce ne sont pas des codes mis en place. Soit c'est une acceptation soit non. Evidemment, les jambes, le poids du cavalier... sont, on pourrait le dire aussi, le fruit d'une acceptation mais cette acceptation-là relève plus d'une désensibilisation et de la mise en place d'un code que de la manière dont les actions de mains sont communiquées au cheval. Et c'est là la grande mode de la "monte au naturel" qui se fait en licol => on contourne cette relation intrusive main-bouche, ce qui permet d'avoir un cheval souvent plus à l'écoute et plus coopératif car le cheval ne parvient jamais à surmonter des actions de main qui le contractent. Donc, pour moi, la décontraction première, c'est celle de la bouche, de la muqueuse sensible sur laquelle nos mains agissent. Un cheval contracté dans sa bouche se contracte dans tout son corps, il devient "dur" à tout. Par contre, je pense qu'un cheval décontracté dans sa bouche se rééquilibre, voir garde sa décontraction même si le cavalier fait une courte erreur d'assiette ou de jambes et qu'il ne s'accroche pas à cause de cela au mors. Mais bon, avoir de réussir à avoir une bonne main, il faut que le cavalier ait une bonne position et une bonne assiette (et donc des jambes souples qui ne servent pas à se tenir en selle) donc pour moi en tout cas, la route reste longue...
  6. Poussinette1111

    cheval sur les epaules

    /dressage-f11/cheval-sur-les-epaules-t7899.htm?highlight=sur+les+%E9paules /dressage-f11/probleme-poids-sur-l-arriere-main-comment-faire-t13340.htm Cela devrait déjà t'aider à t'y retrouver et à avoir quelques pistes.
  7. Ces exercices me semblent très bien et visent justement à corriger la dissymétrie du cheval. Mais je pense que des exercices bien menés peuvent rendre un cheval souple aux deux mains (ambidextre si on veut) et parvenir à le tenir droit sur une ligne droite sans aide des parois et ce, dans le reculer aussi, même si c'est un mouvement rétrograde. Mais bon, cela reste mon avis et il n'y a pas qu'une seule manière de dresser un cheval
  8. Très joli travail, cela fait toujours plaisir de voir un cheval de type "ordinaire" donner des choses à son cavalier sans être cadenassé dans des aides fortes. Bonne expérience, j'espère que tu en profiteras encore.
  9. Demander un pli au reculer est nécessaire quand on ne s'attaque pas à la dissymétrie du cheval. C'est un "truc" qui ne fait que camoufler les conséquences sans s'attaquer à la cause. Perso, je n'aime pas car, pour moi,ce n'est pas du dressage mais du "sauvons les apparences". Le cheval devait avoir un problème de rectitude. + Il faudrait voir comment le cavalier demande le galop en temps normal.
  10. Rien ne t'empêche (d'autres également) de participer à ce qui a déjà été dit
  11. Oui, Marie Odile, "Soigner son cheval par l'ostéopathie" mais c'est assez ardu. Je dirais plutôt de commencer par "les chevaux m'ont dit" de Giniaux (moins cher et plus accessible).
  12. Visiblement, beaucoup visent la décontraction, mais comment vous la comprenez? C'est quoi pour vous la décontraction? A quoi vous la voyez, la sentez? Quels sont vos "indices"?
  13. Lol, ta compréhension fait heure du thé avec le chapelier fou... Pour la gestion, je pense qu'elle se fait avec les moyens du bord de manière à ce que les chevaux puissent sortir et profiter le plus possible de ce qu'il y a à disposition.
  14. Epaule et contre épaule en dedans: http://www.cheval-haute-ecole.com/ Appuyer, tête et croupe au mur: http://www.cheval-haute-ecole.com/ Zut, cela a mal mis les liens. Il faut aller dans "thématique" puis "epaule en dedans" ou "appuyer".
  15. Ce sont de petites parcelles à partager avec plusieurs chevaux => attente d'une certaine "taille" de l'herbe.
  16. Si tu te situes par rapport aux murs du manège : OUI pour la contre épaule, non pour la tête au mur MAIS... on parle toujours par rapport au pli du cheval => dans la contre épaule, travail du postérieur interne (au pli) même si c'est celui du côté du mur et dans la tête au mur du postérieur externe (au pli) et c'est celui du côté du mur. C'est toujours le postérieur qui va sous la masse qui est le plus gymnastiqué. Le but des pas de côté, c'est de travailler aux 2 mains pour faire travailler chaque postérieur l'un après l'autre. Le différence d'effet entre ces deux exercices vient du changement de pli : la tête au mur rassemblera plus le cheval que la contre épaule.
  17. Contre épaule en dedans : Epaule en dedans dirigée vers le mur extérieur du manège (cheval en croissant vers l'extérieur, hanches à l'intérieur, épaules sur la piste, il ne regarde pas où il va). (source : cheval-par-max : ) Tête au mur : Appuyer le long de la piste (cheval en croissant vers l'extérieur, hanches à l'intérieur, épaules sur la piste, il regarde où il va). (Source : idem : ) Pour l'aspect biomécanique, c'est très compliqué, je renverrais au livre de Sautel qui, même s'il n'est pas vraiment accessible, détaille très bien les exercices montés en deux pistes.
  18. Elles te l'ont dit ?? Je pense qu'elle veut dire rentrée en box puisque la 2ème ligne dit
  19. Qu'entends-tu par motricité? Juste à quoi cela ressemble (où le cheval met sa tête...) ou quels muscles et quelles articulations cela met en jeu?
  20. Ha ha, il y avait des photos!
  21. J'ai eu un cheval qui a eu cette réaction après un vermifuge. C'est très impressionnant. Le véto peut donner un anti-histaminique.
  22. Poussinette1111

    Deux étalons

    Note : pas oublier que les étalons pifs sont plus nerveux et plus caractériels que des étalons qui ne le sont pas.
  23. Les personnes qui feront le débourrage sont-ils professionnels? ou ce sont des gens qui pensent y connaître quelque chose et qui se clament professionnels? (je dis cela car c'est très courant en équitation...)
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