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Guillie

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Tout ce qui a été posté par Guillie

  1. Oh purée, je suis morte de rire, ma loulette était presque comme ça il n'y a pas si longtemps... Bon, je vais l'envoyé à Eliott pour qu'elle lui expliquer
  2. Bon, ce soir Vitany a mangé 250 g ??? :grandelangue: Alors les pros des Akitas, dites moi ce que vous en pensez
  3. Géniale les photos Katia... Une énorme pensée pour Tamashi, ça me fait tout drôle de la revoir :triste1:
  4. C'est une sacrée coquine, car à midi, elle ne nous a pas quitté lorsque nous mangions. Et comme elle avait l'habitude finir l'assiète à Baptiste, elle m'a vue me lever avec, est devenue fine folle, la queue qui remuait dans tous les sens, elle se lèchait les babines, et hop, la vilaine maîtresse, elle a jeter à la poubelle les pâtes de Baptiste.... Mon mari m'a dit, écoute, elle a faim, donne lui 200 g... Aussitôt je me suis exécutée, et ben la charogne, elle est même pas venue renifler sa gamelle, niette, ceinture... Si ça c'est pas de la malice :tire langue:
  5. Les escargots Connaître et maîtriser la population des escargots Introduction Les escargots sont souvent une source d’inquiétude pour les possesseurs d’aquariums car leur population est difficilement contrôlable : ils apparaissent sans raison apparente et se reproduisent parfois sans que l’on puisse facilement en limiter le nombre. Le but de ce chapitre est de présenter ces animaux et les différents types que l’on pourra trouver dans nos aquariums tropicaux ainsi que les moyens de contrôler leur population. Généralités Les escargots apparaissent dans nos aquariums par le biais des plantes qui hébergent leurs oeufs ou de minuscules escargots. En quantité raisonnable, les escargots sont utiles et signe d’un bon équilibre général de l’aquarium. Ils mangent les déchets de plantes et de nourriture, les algues, les cadavres de poissons et aèrent le sol évitant que des poches de gaz dangereux se forment. La grande majorité des espèces d’escargots présentes dans nos aquariums sont bénéfiques à l’équilibre de ce dernier. Nous détaillerons plus loin ces différents types d’escargots. Les escargots adaptent leur développement aux conditions de vie dans l’aquarium. Une prolifération d’escargots est en revanche un signe d’un mauvais entretien, d’une abondance anormale de nourriture et déchets organiques. En trop grand nombre, ils peuvent également s’attaquer aux plantes à feuilles tendres en plus des déchets de plantes ! C’est le principal inconvénient de cette prolifération (et le fait qu’elle est un signe d’un déséquilibre de l’aquarium). Dans le même ordre d’idée, la disparition brutale de toute une colonie d’escargots est également un signe de déséquilibre grave et brutal. Une migration de l’ensemble des escargots vers la surface et le signe d’un manque d’oxygène dans le bac. Pour éviter et limiter une telle prolifération il faut : Nourrir moins : la nourriture distribuée doit impérativement être absorbée par les poissons en moins de 5 minute, si ce n’est pas le cas c’est que les quantités distribuées sont trop élevées ; Nettoyer le sol grâce à une cloche d’aspiration ou un petit aspirateur à piles ou électrique toutes les semaines ; Tailler les feuilles malades ou abîmées des plantes chaque semaine ; Éviter d’introduire de nouveau escargots ou oeufs dans les plantes nouvellement introduites : un rinçage soigneux à l’eau courante est moyennement efficace, une désinfection est préférable mais peut fortement affaiblir les plantes : Acheter en pharmacie du permanganate de potassium. Mélanger soigneusement un gramme de permanganate à un litre d’eau. Prélever 5 ml de cette préparation et l’ajouter à dix litres d’eau claire. Faire tremper les plantes dans cette solution durant une demi-heure. Bien rincer à l’eau courante les plantes traitées ; Se procurer de l’eau de javel liquide (non concentrée). Mélanger dix-neuf part d’eau avec une part de javel, soit neuf litres et demi d’eau pour un demi litre d’eau de javel. Faire tremper les plantes dans cette solution durant une minute maximum. Bien rincer à l’eau courante les plantes ainsi traitées. Pour éliminer rapidement un grand nombre d’escargots : Piéger les escargots en surnombre en introduisant une assiette sur laquelle sera disposée une feuille de salade pochée le soir, après l’extinction des lumières. Le matin, les escargots seront regroupés sur l’assiette. Il est également possible d’utiliser le même procédé avec une épuisette. Utiliser des pièges en plastique spécial escargot. Ces pièges ne conviennent pas si vous avez également de petits poissons de fond (corydoras, ancistrus, ...). A ne jamais faire : Utiliser des produits chimiques : ces produits sont dangereux pour certains poissons (ex : Corydoras, Ancistrus...) de l’aquarium et pour l’équilibre du bac. Il tuent également très rapidement les crevettes d’eau douce (si vous en avez). Que vont devenir les cadavre d’escargots ? Polluer le bac ? Comme toujours, le recours aux produits chimiques apporte plus de problèmes que de solutions. Mettre du cuivre dans l’aquarium. Le cuivre est le constituant principal de la plupart des produits chimique anti-escargots. Il a les même inconvénients que les produits chimiques : dangereux pour certain poissons et crevettes, toxiques à haute dose pour tous les autre poissons. Pollue durablement le bac. Utiliser des poissons réputés comme étant des mangeurs d’escargots (Botia, Tétraodons, crabes, ...). En effet, comme tout poisson il faut être sûr de pouvoir les accueillir dans de bonnes conditions : pH, dureté adapté a leurs besoins, bac non surpeuplé, autres poissons compatibles, poissons vivant en bancs... Par exemple les Botias doivent vivre par groupe de 4 à 6 individus et dans un bac d’au moins 250 litres. Ils sont remuants et atteignent facilement 20 cm à l’age adulte. Si la qualité de l’eau ou les conditions de vie ne sont pas conformes à leur besoins, il peuvent devenir agressif et développer des maladies. Autre point important : il faut être conscient que ces poissons élimineront jusqu’au dernier escargot, ce qui est regrettable étant donné les avantages de ces animaux sur l’élimination des algues, des déchets et l’aération du sol. Autre exemple : les Tétraodons sont des poissons d'eau saumâtre qui deviennent très fragiles si n'ont pas un peu de sel dans l'eau. Les différents types d'escargots Les Ampullaires Les ampullaires sont de gros escargots qui peuvent atteindre (pour les plus gros spécimens) la taille d'une balle de ping-pong et sont jaunes, rouges, oranges ou bruns. Ils ont besoin d'une bonne qualité d'eau et ne peuvent cohabiter avec des poissons carnivores qui risquent de prendre leurs trompes (utilisée pour la respiration) pour un ver. Étant donné la taille impressionnante de ce animaux, il est fortement préférable qu'aucun ne meure sans que l'on s'en aperçoive car ils créeraient une forte pollution de l'eau. Ils mangent les restes de nourriture, quelques algues et les cadavres des poissons. Ils sont pacifiques. Ils peuvent s'enfermer dans leur coquille durant plusieurs jours ou même semaines : c'est un comportement d'hibernation normal, du moment que leur opercule est fermé, l'animal est en vie. Ce sont des poissons sexués qui n'hésitent pas à se reproduire si la qualité de l'eau est bonne. Il pondent au dessus de l'eau de petites grappes d'oeufs roses-jaunes. Ils éclosent après une dizaine de jours et tombent dans le bac : le risque qu'ils se fassent dévorer par les poissons est grand. Si l'on veut les préserver, il convient de les récupérer et de les mettre dans un bac d'élevage spécifique. La variété Pomacea bridgesi (de couleur jaune) est en général sans danger pour les plantes tandis que Pomacea Canaliculata (coquille brune striée) est attiré par les plantes tendres. Les Malais ou mélanoïdes Ce sont des escargots a coquille pointue de 1 à 2 cm de long. Ils sont utiles car ils ne cessent de fouiller le sol et permettent de l'aérer. Ils sont surtout visibles et actifs la nuit : ils labourent le sol (voir photo ci-après) et remontent le long des vitres de l'aquarium. Ils se nourrissent de déchets et d'algues et n'attaquent pas les plantes. Ils respirent par des branchies et peuvent se retirer dans leur coquille qui se ferme avec un opercule. Les Planorbes. Les planorbes sont des escargots à la coquille rondes et plate, brune, orange ou noire. Ils sont principalement herbivores et mangent aussi bien des algues vertes et rouges mais également les plantes tendres. Nuisibles en trop grande quantité, il convient d'en limiter le nombre Les Lymnées Ce sont de petits escargots à la coquille en forme de goutte d'eau (ou presque). Les petits individus ne sont pas dangereux tandis que les plus gros s'attaquent facilement aux plantes et ne mangent pratiquement pas de déchets. Les Physes Les physes ont une coquille brune et pointue. Ce sont des escargots qui mangent des algues ou des plantes en mauvais état.
  6. Gnathonemus Petersii Poisson-éléphant Famille : Mormyridae Habitat : Rivières d'Afrique occidentale et centrale. Description : Poisson a corps plat et tout en longueur. Sa coloration est noire avec des tendances bleu anthracite ou brun sombre. Au niveau de ses nageoires dorsale et anale, très en arrières du corps, se trouve un dessin plus clair en forme de parenthèse. La nageoire caudale est en forme de V. L'orifice buccal, rond d'un diamètre d'un millimètre, est situé au-dessus du rostre buccal prolongeant la mâchoire inférieure. Leur queue est le siège d'un organe électrique leur permettant de se diriger et de repérer leurs proies. Le rostre est un appendice tactile permettant de fouiller dans le sol. L'œil est rond et vitreux et brille comme ceux des chats dans l'obscurité. Il est à noter que ce poisson est fort probablement doté d'une intelligence supérieure et le ratio poids du cerveau/poids total est fortement inhabituel (3.1%). 60% des besoins en oxygène du poisson sont utilisés par son cerveau (contre 20% chez l'homme !). Taille : Jusqu'à 35 cm à l'age adulte mais seulement 25 cm en aquarium. Différences Sexuelles : Le mâle a une échancrure à la limite de la nageoire anale avec le corps. Chez la femelle ce bord est droit. Si on caresse cette nageoire chez le mâle mature, on obtient une ondulation de la nageoire. Température : Entre 25 et 28°C pH : 7.0, eaux très douces dans lesquelles leur système électrosensorimoteur est plus performant. Eclairement : Poisson nocturne, se cache durant la journée, sauf si la lumière est faible ou tamisée par des plantes flottantes. Sol : Sol mou, idéalement du sable fin de rivière afin qu'il n'abîme pas son rostre. Décor : Le décor doit fournir de nombreuses cachette (pierres, racines, ...) et se rapprocher d'un décor de rivière. La végétation doit être dense et des plantes flottantes doivent filtrer la lumière qui ne doit pas être directe. Il faut un bac d'au moins 300L pour qu'ils se sentent bien. Nourriture : Ces poissons n'acceptent pas de nourriture en flocons ou granulés, ils mangent principalement des vers de vase, des larves de moustiques, des tubifex, des artémias et des daphnies vivants. Ils ont, semble-t-il, une vue médiocre et ils repèrent la nourriture très lentement (entre 20 s et 3 mn sont souvent nécessaires, on m'a toutefois reporté qu'ils allaient plus vite que les cichlidés pour manger des artémias et des daphnies). Il est donc indispensable de les nourrir toujours au même endroit dans un endroit peu accessible aux autres poissons et de veiller à ce qu'ils ne soient pas dérangés durant leur festin. Ils acceptent également en remplacement de la nourriture vivante, du surgelé (vers de vase décongelés préalablement). On peut, provisoirement, leur donner des vers de vase rouge séchés à condition de les mettre dans une coupelle (5 cm de diamètre) renversée et plantée dans le sol (car ces poissons ne s'alimentent pas en surface et la nourriture séchée flotte !). Enfin, il est préférable de les nourrir le soir car se sont des poissons nocturnes. Reproduction : Ces poissons ne se reproduisent pas en aquarium, certains Mormyridae ont pu être reproduits mais cela reste toujours très délicat. Comportement : C'est un poisson nocturne (peu actifs le jour), territorial et individualiste qui doit avoir sa propre cachette. Il peut être maintenu dans ces conditions soit tout seul, soit en petit groupe d'au moins 6 exemplaires. En plus petit nombre, il est possible que l'individu dominant chasse inlassablement les autres individus, plus faibles, jusqu'à leur mort. Ils passent leur temps (lorsqu'ils ne se cachent pas) à fureter, le rostre contre le sol, en quête de nourriture. Ils aiment se déplacer dans des anfractuosités ou des galeries. Ce ne sont pas des poissons très vifs bien qu'ils sachent nager avec dextérité. Lorsqu'ils sont immobiles, on peut observer leur arrière-train qui dodeline en permanence. Leur air placide leur donne une image très sympathique. Pacifiques, ils sont néanmoins capables de chasser rapidement un congénère qui s'est aventuré près leur antre. S'ils aiment se cacher ce ne sont pas pour autant des poissons peureux : la lumière et les vibrations ne les effraient pas trop (ils ont une mauvaise vue et une mauvaise ouie). Il arrive, lorsqu'on les change de bac, qu'ils se dressent sur leur queue comme des dauphins (auxquels ils ressemblent un peu d'ailleurs) dans ce cas, attention aux chutes hors de l'eau qui leur seront mortelles. Il est donc prudent d'avoir un bac fermé. En temps normal ils évoluent dans la moitié inférieure du bac. Autre point commun avec les dauphins, Ils sont capables d'apprentissage et de comportement qui rappellent le jeu. Si vous tapotez systématiquement sur l'aquarium, ou vous leurs parlez, ou allumez une lumière etc. avant de les nourrir, ils apprendront à réagir à cet appel ! Compatibilité : Peut éventuellement cohabiter avec des espèces calmes, pacifiques, lentes et pas trop avides de nourriture. Ne doit pas être maintenu avec d'autres poissons de fond. Il est néanmoins très fortement conseillé de le maintenir en bac spécifique et d'avoir une bonne expérience en aquariophilie : C'est un poisson d'expert à bannir absolument pour les débutants (n'oubliez pas qu'il se nourrit presque exclusivement de vers vivants ou, au pire, surgelés). Médicaments : Attention ces poissons ne supportent pas la plupart des médicaments que l'on utilise en aquariophilie comme le vert de malachite. C'est pourquoi il est préférable de les maintenir dans un bac réservé à cet usage (ou en tout cas de posséder un bac hôpital). Notes : Les poissons-éléphants sont des poissons charmants et étonnants mais hélas très délicats et émotifs. Ils ne sont donc pas conseillés aux débutants et même aux passionnés car pour un individu en vente (ils ne se reproduisent pas en aquarium) des centaines ont été massacrés afin d'en capturer un vivant. Lors de l'achat, il est préférable de prendre les individus les plus dodus, ceux ayant un corps aplatis peuvent être des individus affaiblis ayant cessés de se nourrir. Ils ont néanmoins un grand intérêt scientifique et font l'objet de nombreuses études de part le monde. Voir le dossier de vulgarisation scientifique à ce sujet. Ils sont également utilisés dans l'industrie car leur état de santé indique immédiatement la qualité de l'eau dans laquelle ils évoluent. L'intérêt que l'on porte souvent à ce poisson, outre son allure étrange qui fait de lui une curiosité en aquariophilie, est l'organe électrique qu'il possède dans sa queue. Cet organe n'a pas encore révélé tous ses secrets et fait l'objet de nombreuses recherches à travers le monde. D'une manière générale, ce poisson est passionnant et fort méconnu des aquariophiles. Notez également que le poisson-éléphant ne nécessite pas une forte oxygénation de l'eau, il peut au contraire vivre dans des endroits à très faible concentration en O2 dans ce cas son métabolisme s'adapte à l'oxygène disponible. Organe Electrique L'organe électrique du poisson éléphant se situe dans son pédoncule caudal. Les récepteurs se trouvent quant à eux proche de la tête de l'animal. Cet organe électrique intéresse beaucoup de chercheurs à travers le monde et trouve des applications militaires ainsi qu'en médecine. Nous allons exposer ici quelques résultats de recherche. La principale fonction de cet organe électrique n'est pas l'attaque (le Gnathonemus Petersii est un poisson électrique à faible courant) mais un sens supplémentaire lui permettant de se repérer dans les eaux sombre et boueuses ainsi que de repérer ses proies. Les décharges électriques qu'ils émettent sont également un moyen de communication entre les individus Gnathonemus Petersii. Quelques chiffres Fréquence des impulsions : De 5 à 50 fois par seconde. Durée de l'impulsion : 1 milli-seconde environ. Amplitude des impulsions : De 5 à 20V au contact du poisson et entre 1 et 200 mV dans l'eau. Puissance des impulsions : Quelques milli-watts. Danger : Aucun pour l'homme, même en contact direct avec le poisson. Ces impulsions sont invisibles mais Il est possible de les transformer ces en quelque chose d'appréciable par des humains. On peut ainsi les transposer vers de l'audio ou les afficher sur un oscilloscope. Il est possible de réaliser soi-même ces transpositions. Exemple simple d'expérience mettant en évidence les décharges électriques : Avec l'amplificateur d'une chaîne HIFI. Trempez deux fils dénudés écartés de 2 cm, connectés à l'entrée microphone de l'amplificateur, directement dans l'eau à proximité des poissons. En réglant le volume sonore, il est possible d'entendre des crépitements qui sont en fait les décharges impulsionnelles transformées en son. Le bourdonnement continu du 50Hz peut être supprimé en mettant l'aquarium à la masse, ou en éteignant les équipements électriques de l'aquarium (néons, chauffage, pompe, ...). Déplacements nocturnes Les impulsions électriques générées par le poisson ont un rôle de "sonar". Le principe général est simple à énoncer : chaque objet (qui possède une résistance et une capacitance) se trouvant dans le champ électrique généré par l'impulsion provoque une distorsion de ce champ. Le poisson possède des capteurs permettant d'évaluer cette distorsion. La position de l'objet est évaluée en orientation et en distance. L'orientation est donnée grâce aux récepteurs : le flanc qui enregistre la plus grande distorsion indique si l'objet se trouve à la droite ou à la gauche du poisson. L'orientation précise de l'objet est trouvée par une évaluation de la direction de la perturbation. Enfin, la distance de l'objet est donnée par une évaluation de la force et du focus de la distorsion. Le monde en trois dimensions qui entoure le poisson est perçu comme une "projection" en deux dimensions de ce monde sur son corps. Il semblerait donc que la position d'un objet soit perçue comme un point plus ou moins intense et flou sur le corps du poisson. L'image perçue n'est donc pas sans ambiguïté. Ceci est en partie résolu par le fait que le flanc opposé à l'endroit ou se trouve l'objet est tout de même stimulé (faiblement) et apporte donc des informations supplémentaires mais insuffisantes néanmoins pour restituer une position en trois dimensions. Comme pour la vision binoculaire, une deuxième source d'information est nécessaire pour localiser les objets : c'est sûrement le but du mouvement permanent de la queue du poisson. Les divers angles qu'elle adopte offrent une multitude d'images supplémentaires (elle aussi en deux dimensions). En recoupant toutes ces informations, le poisson arrive à constituer une image en trois dimensions de son environnement. De même, le poisson arrive à déterminer ce qui bouge de ce qui est fixe en comparant deux "images" successives. La perception passive du faible champ électrique produit par les autres poissons (et proies) est une information intéressante. Recherche de nourriture La recherche de nourriture utilise les nombreux sens disponibles du poisson. L'usage des impulsions électriques est le sens majeure dans le noir ou dans un environnement complexe et inconnu. Mais lorsque c'est possible, la vision devient le sens dominant. Toutefois certains poissons n'apprécient pas du tout la lumière et ne sortent pas de leur cachettes les soirs de pleine lune. En captivité, cette peur de la lumière peut disparaître si l'on habitue le poisson à se nourrir lorsque la lumière est allumée. Dans un environnement sombre où les impulsions électriques sont inefficaces, le poisson se base alors sur les mouvements de ses proies. Ces mouvements sont perçus par des capteurs situés le long de la ligne latérale du poisson. Il est également en mesure d'évaluer les caractéristiques électriques des proies (c'est à dire leur résistance et leur capacitance). Il distingue ainsi aisément les objets inanimés des autres et identifie le type de la proie. Gnathonemus Petersii utilise également le toucher de son rostre ainsi qu'une analyse chimique pour déterminer la nature de sa proie. Evidemment, lorsque c'est possible, le poisson-éléphant utilise au mieux tous les sens qu'il dispose pour trouver ses proies rapidement. Mais chaque individu possède sa propre stratégie qui favorise tel ou tel sens en fonction de l'environnement et de son expérience. Communication entre poissons Lorsque deux poissons émettant des fréquences similaires entrent dans la même zone, chaque poisson adapte sa fréquence, évitant ainsi des interférences gênantes. L'un des poissons augmente sa fréquence tandis que l'autre l'abaisse. La nature de l'émission électrique dépend du sexe de l'animal. Ainsi, un poisson, en analysant l'émission d'un autre, connaît son sexe mais également son espèce et peut-être même l'identité de ce dernier. Chaque poisson a la possibilité d'indiquer aux autres son humeur (agressivité, bonne humeur, ...) en changeant les caractéristiques de ses impulsions.
  7. Hemichromis Lifalili Famille : Cichlidés. Habitat : Afrique centrale (bassin du Zaïre, Congo, République Centrafricaine) et Congo. Description : Poisson magnifique (souvent confondu avec l'Hemichromis bimaculatus). Le corps est épais, les nageoires amples, la coloration est a dominante rouge-orange accompagnée d'une myriade de tâches bleutées. Le corps comporte deux importantes tâches noire (une au niveau des branchies et l'autre vers le milieu du corps). Taille : De 10 à 13 cm. Différences Sexuelles : Les différences sexuelles ne sont pas évidentes, nous pouvons simplement dire que la femelle est en générale plus petite et a des flancs plus colorés (rouge vif, orange). Température : De 22 à 26°C. Eau : Eau douce et pH légèrement acide sont idéal mais l'animal est assez tolérant. TH : de 2 à 12°GH. Eau bien oxygénée. Eclairement : Eclairage faible ou fort mais tamisé par des plantes. Sol : Sable grossier et graviers. Décor : Le choix du décor est important : nombreuses plantes robustes (anubias...), une racine et des pierres plates (pour la reproduction). Nourriture : Ces animaux ne sont pas exigeants, ils acceptent aussi bien des paillettes que les granulés et les surgelés. Bien entendu la nourriture vivante est très appréciée même si elle n'est pas indispensable à l'animal. Reproduction : La reproduction ne pose pas de problème particulier à partir du moment ou un couple est formé. Le mâle est parfois difficile sur le choix de la femelle et l'on rapporte qu'un échec de la formation d'un couple peut se solder par la mort de l'un des deux. En période de reproduction, la femelle est particulièrement colorée (en rouge cerise) et a tendance à creuser le sol. Le mâle prend également de belles couleurs (moins vives) et a tendance à pourchasser violemment la femelle. La ponte à lieu sur substrat découvert : une grande pierre plate ou une racine. Le substrat est recouvert de 200 à 400 oeufs de petite taille organisés en chapelets de 20 oeufs. Les oeufs sont immédiatement fertilisés par le mâle. Les oeufs sont parfois déplacés plusieurs fois avant l'éclosion. Les parents surveillent activement les oeufs qui éclosent au bout de 3 jours. Une semaine après les alevins nagent librement formant un épais nuage surveillé de près par les parents. Ils doivent être nourris abondamment par des nauplies d'artémias et de la nourriture en poudre ultra fine. Si l'on veut que la majorité des alevins survivent dans un bac communautaire, il peut être intéressant de les élever dans un bac spécifique à l'abris de la prédation des autres occupants. Comportement : Il s'agit d'un animal paisible et pacifique à la nage lente (bien que capable de pointe de vitesse impressionnante). En période de reproduction, il devient particulièrement territorial et agressif. Il est donc primordial de le maintenir dans un bac non sur-peuplé où il pourra facilement établir son territoire. A part ce problème important, il s'agit d'un magnifique poisson aux couleurs chatoyantes et dont les conditions de maintenance sont simples (peu exigent sur la nourriture et tolérant sur les caractéristiques de l'eau). Compatibilité : Il est préférable de n'avoir qu'un couple de lifalili par aquarium (sauf dans le cas d'un aquarium très grand). Il est nécessaire de ne pas surpeupler l'aquarium afin que le couple puisse disposer de son espace réservé. Les lifalili peuvent être associés sans problème (si l'on respecte les conditions précédentes) à d'autres cichlidés comme les Chromidotilapia ou Pelvicachromis, à des poissons chats ou même des characidés. Médicaments : Pas d'incompatibilité particulière. Notes : Etant donné la taille et le poids de l'animal il vaut mieux prévoir un aquarium (communautaire) de 300 litres pour un couple d'hemichromis lifalili. Il faut prévoir un bon système de filtration car il s'agit d'un gros pollueur. Nécessite une eau très oxygénée : utilisez un diffuseur d'air.
  8. Melanotaenian Boesemani Poisson arc-en-ciel de Boeseman Famille : Melanotaeniidae. Habitat : Australie, Nouvelle-Guinée, Indonésie. Description : Souvent de couleur grisâtre dans le commerce, le poisson arc-en-ciel de Boeseman se colore fortement dès qu'il est maintenu dans de bonnes conditions. L'avant du corps est de couleur bleue à bleu-vert tandis que l'arrière va du jaune clair à l'orange vif. Lors des parades nuptiales, nous pouvons s'apercevoir que les nageoires ont un liseré bleu-électrique. La forme du corps est globalement ovale. Taille : De 8 à 20 cm. En général sa taille adulte est de 10 à 12 cm en aquarium. Différences Sexuelles : Femelles légèrement plus petites (de deux centimètres environ) et de coloration différente : mâle de couleur orange et bleue, femelle moins colorée à dominante argentée et verte. Température : De 26 à 30°C Eau : pH de 7 à 8. Dureté de 8 à 15° dGH. Eau de bonne qualité si l'on veut des poissons avec des couleurs vives ou si l'on veut les faire se reproduire : faire des changements d'eau de 30% chaque semaine et prévoir une excellente filtration et de forts courants d'eau (trois fois le volume du bac). L'eau doit être assez bien oxygénée. Eclairement : Un éclairage fort est nécessaire avec des zones ombragées obtenues par quelques plantes flottantes. Sol : Graviers recouverts de sable fin. Décor : Grand espace libre pour la nage mais avec de très nombreuses plantes à feuilles larges comme les Echinodorus mais également Vallisneria spiralis, Cryptocoryne wendtii, Vallisneria gigantea. Prévoir des racines, des pierres plates et divers cailloux. Dans la nature, ils vivent principalement dans les lacs de Ajamuru. Nourriture : Poisson dont la voracité peut nuire à sa santé : il est important de le nourrir au moins trois fois par jour en faible quantité et avec de la nourriture très variée : il mange de tout, nourriture végétale (algues principalement), animale (larves de moustiques, daphnies, mouches, etc), flocons, granulés, lyophilisée, vivante. La vivacité des couleurs de la robe du poisson atteste de son bien-être. Reproduction : La reproduction est aisée, il faut toutefois avoir une eau de bonne qualité et garnir l'aquarium de nombreuses plantes comme les mousses de Java, les fougères de Java, les Echinodorus, les Cabombas et les Anubias. Une nourriture en faible quantité mais très diversifiée est importante : flocons divers, aliments lyophilisés, granulés, aliments congelés et si possible nourriture vivante. Idéalement, la distribution de nourriture doit être faite cinq fois par jour. Vous pouvez donner de la nourriture congelée le matin, de la nourriture vivante le soir et le reste du temps utiliser un mélange de divers flocons et granulés distribués par un distributeur automatique de nourriture. La parade amoureuse se déroule en général le matin peu de temps après l'allumage des lumières. Les mâles arborent leurs plus belles couleurs pour séduire les femelles. Si une femelle est sensible au charme d'un mâle, elle se rapproche de ce dernier en ondulant le corps en nageant cote à cote avec le mâle. Après quelques instants de cette parade, le couple se sépare subitement : la femelle expulse ses ovules et le mâle en profite pour les féconder. Les oeufs sont pourvus de filaments qui adhèrent au décor. Dix jours après, les oeufs laissent apparaître par transparence les yeux des embryons. Cinq jours plus tard, les alevins nagent librement (taille de 2 à 3 mm de long). Ils vont immédiatement chercher de la nourriture en surface de l'aquarium. Il convient de récupérer les alevins pour les transférer dans un bac d'élevage spécifique équipé de mousse de java. Ce bac devra avoir une eau très proche de celle du bac de ponte (prendre, si besoin, de l'eau du bac de ponte). Les alevins peuvent être nourris avec de la nourriture en fine poudre, de la spiruline, des infusoires, des microvers et du plancton fin de mare ou artificiel (Microplan, APR). Après quinze jours cette nourriture peut être remplacée par des nauplies d'artémia ou des angillules de vinaigre. Les alevins mettent beaucoup de temps à devenir adultes, cela peut prendre plus d'une année ; Durant tout ce temps ils sont de couleur grise. Attention : les alevins sont petits et les changements d'eau doivent se faire avec prudence pour ne pas les aspirer. Comportement : Poissons pacifiques, vifs et grégaires à maintenir en groupe de 6 à 8 individus. Dans le groupe, il doit y avoir un nombre supérieur de femelles. Ces poissons occupent la partie supérieure du bac. Compatibilité : Très pacifique et bon nageur, il doit être maintenu avec des poissons de même caractéristiques et tailles. S'adapte très bien à d'autres poissons arc-en-ciel. Si l'on désire se lancer dans la reproduction, il faut veiller à ne maintenir que des poissons de la même espèce (ou de genre différent) car l'hybridation des poissons du même genre est très courante. Médicaments : Aucune incompatibilité connue. Notes : Ils ne peuvent être maintenus que dans des bacs d'au moins 300 litres : prévoire au moins entre 19 et 24 litres d'eau par poisson adulte. La nourriture congelée doit être rincée et décongelée à l'eau claire au préalable (voir la FAQ) sous peine de pollution de l'eau. S'ils sont maintenus dans de bonnes conditions, ces poissons pondent chaque jour.
  9. Labidochromis Caeruleus Labidochromis jaune Famille : Cichlidés. Habitat : Endémique du Lac Malawi et plus précisément de Nkhata Bay. Description : De couleur jaune vif (ou jaune bouton d'or), il en existe également de couleur bleu pâle cobalt (plus rare à trouver dans le commerce). Les nageoires pelviennes, dorsale et anales sont noires. Taille : Sa taille adulte va de 8 cm (dans la nature) à 15 cm (en aquarium). Différences Sexuelles : Il est impossible de différentier, avec certitude, les mâles des femelles. Les mâles sont en général plus territoriaux et dominateurs que les femelles mais ce n'est pas une règle générale. Il semble également que le mâle soit plus coloré que la femelle lors de la parade amoureuse et que les femelles aient des bandes noires plus fines sur leurs dorsales. Certains mâles ont des petites tâches oranges sur la nageoire anale et certaines femelles ont de discrètes rayures sombres et verticales sur le corps. Température : 23 à 28°C (26°C est l'optimum) pH : Eau alcaline pH entre 7,5 et 8,5 (8.2 est l'optimum) Éclairement : Prévoir environ 1 Watt pour 3 litres d'eau... Sol : Du sable fin de préférence car ils aiment fouiller dans le sol. Décor : Rocheux avec des grottes et cachettes. On retrouve cette espèce dans les fonds rocheux ainsi que dans les endroits herbeux où poussent les Vallisneria Aethiopica. Il n'y a pas beaucoup de plantes dans leur milieu naturel, mais cela ne pose pas de problème si le bac est planté (mousse de Java, Vallisneria...). Nourriture : Dans la nature, les labidochromis se nourrissent dans la couverture d'algues appelée Aufwuchs. Ils ne mangent pas vraiment les algues mais plutôt les invertébrés, les crustacés, les larves d'insectes ou les vers qui s'y cachent. En aquarium, le labidochromis mangera principalement des insectes, mais également paillettes, granulée, artémias, crevettes cuites, nourriture congelée diverse ainsi que des algues, épinards et laitue (dont ils sont friands)... Il est important de varier la nourriture de cet animal et qu'elle comporte une part végétale. En aquarium, comme dans la nature, vous remarquerez sa façon de s'alimenter : Il s'immobilise au-dessus d'un rocher, le corps penché en avant, cherche sa proie des yeux et soudain fonce sur elle. Reproduction : Comme il est impossible de distinguer le mâle de la femelle, ils sont à maintenir en petit groupe de 5 à 6 individus si l'on désire qu'ils se reproduisent. Il est intéressant de noter que le labidochromis jaune est polygame, il vaut donc mieux mettre plusieurs femelles pour un mâle si on sait les différencier ! La reproduction de cet incubateur buccal ne pose pas de problème si la qualité de l'eau leur convient. Lors de la parade amoureuse, le mâle peut virer vers un jaune oranger. La parade consiste en des frétillements du mâle. Si la femelle est intéressée, elle va rejoindre le mâle et tous deux vont réaliser des cercles pendant quelques instants. La femelle se met à pondre et récupère ses oeufs dans sa bouche. Elle est ensuite attirée par la nageoire anale du mâle qui, excité, libère sa laitance. La femelle récupère la laitance dans sa bouche, ce qui permet de féconder les oeufs. La femelle fonce se cacher dans une cavité rocheuse et n'en sortira plus avant que l'incubation soit finie. Elle ne mange donc pas durant l'incubation ! De dix à trente d'oeufs peuvent être incubés simultanément par la femelle et la durée de l'incubation oscille entre 18 et 28 jours (21 jours, en général, mais cela dépends de la température de l'eau). Il est préférable de mettre la femelle qui a la bouche pleine dans un bac isolé avant qu'elle ne recrache ses petits. Dans ce cas, il est recommandé de changer 10% de l'eau de la nurserie par jour. Les alevins qui sortent de la bouche de la mère n'ont que quelques millimètres de long (et sont déjà de couleur jaune) mais se développent rapidement : en 8 mois les alevins sont devenus des poissons matures de 5 cm de long et aptes à se reproduire. Vous pouvez nourrir les alevins avec des paillettes broyées ou des nauplies d'artémias vivantes. Après quelques semaines, les petits poissons peuvent être nourris de cyclops congelés. Comportement : D'un naturel calme, le labidochromis n'est pas territorial et ne s'attaque pas aux plantes. On dit de lui qu'il est le plus pacifique des cichlidés du lac Malawi. Compatibilité : Calme, il n'importune pas les autres espèces du bac, c'est donc un poisson de choix pour un aquarium communautaire. Il vaut mieux veiller, toutefois, à le mettre avec des espèces aussi pacifiques que lui. Médicaments : Pas d'incompatibilité connue. Notes : Nécessite un bac d'au moins 150 litres et une bonne filtration (3 à 4 fois le volume du bac par heure). Des changements d'eau partiels et réguliers sont nécessaires pour le bien-être du poisson. Il s'agit d'un poisson classique, mais très intéressant aussi bien pour les débutants que pour les experts.
  10. Betta Splendens Le poisson combattant Famille : Belontiidae. Habitat : Thaïlande, Cambodge. Description : Les formes sauvages sont nettement moins belles que celles, domestiques, que nous trouvons dans le commerce. Les magnifiques couleurs des variétés du commerce ont été obtenues grâce à une sélection génétique opérée durant plusieurs centaines d'années. Les Betta Splendens que nous connaissons ont un corps ovale avec des nageoires amples et colorées. La coloration est très variable : Nous pouvons trouver des individus bleus, rouge, verts, jaunes, blancs, noirs ou multicolores. Taille : De 5 cm pour la femelle à 7 cm pour le mâle. Différences Sexuelles : Le mâle a des nageoires très développées et une forte coloration contrairement à la femelle. Température : De 24°C à 30°C. L'optimum étant 26°C à 27°C. Eau : Le pH doit être situé entre 6 à 8. La dureté doit être comprise entre 6 et 25° dGH. Eclairement : Lumière tamisée par des plantes flottantes. Sol : Un sol sombre met particulièrement bien en valeur les couleurs merveilleuses du poisson. Décor : Les plantes adaptées sont les cryptocorynes ainsi que des plantes flottantes. Nourriture : Carnivore. Adorent les proies vivantes mais acceptent tant bien que mal les nourritures en flocons. Il est toutefois nécessaire de varier autant que possible la nourriture avec un apport régulier de vivant ou, à défaut, de surgelé : nauplies d'artémias, artémias adultes, daphnies, larves de moustiques, enchytrés, viande de boeuf ou de volaille... Les Betta ont une grande capacité de jeune mais il vaut mieux éviter cela car c'est assez préjudiciable pour leur santé. Reproduction : La reproduction est possible si l'on s'y prend bien. Une semaine avant le début souhaité de la reproduction, nourrir les animaux avec du vivant (ou du congelé). Seuls les poissons d'âge supérieur à trois mois donneront de bons résultats. L'idéal est d'utiliser un bac spécifique de 30 litres avec une hauteur d'eau ne dépassant pas 15 cm et une température de 28°C. La pièce doit également être maintenue la plus proche possible de 27°C. Un air trop frais impliquerait la destruction du labyrinthe des alevins et leur mort. L'eau doit être de bonne qualité et des plantes peuvent être ajoutées. Ne pas mettre de bulleur et le rejet du filtre ne doit pas agiter la surface de l'eau. Il faut mettre 3 à 4 femelles pour un mâle, car si la femelle n'est pas au goût du mâle, il est capable de la poursuivre inlassablement jusqu'à sa mort. Lorsque le mâle à choisi sa femelle, il va ensuite construire un nid de bulles à la surface de l'eau. Des plantes flottantes sont souhaitables. Le mâle féconde la femelle et récupère une centaine d'ovules pour son nid de bulles. Après la ponte, la température doit être abaissée à 27°C. Le mâle s'occupe seul des oeufs et peut devenir dangereux pour la femelle : il faut la retirer du bac. Au bout de 1 à 2 jours, les oeufs éclosent. Le mâle élimine les alevins trop faibles ou mal formés. Cinq jours plus tard, les alevins sont capables de nager. Il est alors nécessaire d'enlever également le mâle. Les alevins seront nourris à l'aide d'infusoires, de plancton, de nauplies d'artémias, d'anguillules du vinaigre, et de jaune d'oeuf. Trois repas par jours sont un minimum. Les alevins sont particulièrement fragiles les 10 premiers jours, lorsque ce cap est passé, il est possible de considérer que l'opération est un succès. S'ils sont correctement nourris et entretenus, les alevins seront devenus adultes en trois mois. Certains amateurs séparent le mâle, de la femelle par une paroi de verre le temps que le mâle se décide à construire son nid de bulles. La vision des femelles inaccessibles motive le mâle. La construction du nid peut prendre jusqu'à deux jours. Les Betta sont très appréciés de certains amateurs éclairés qui sélectionnent les reproducteurs afin d'obtenir telle ou telle variante de couleur ou une forme de nageoires particulière. Les vrais amateurs de Betta peuvent avoir jusqu'à 2000 Betta chez eux. Des concours sont ainsi organisés. Pour obtenir de belles variétés, la qualité des reproducteurs est primordiale (ces derniers font souvent l'objet d'échanges entre aquariophiles). Comportement : Les Betta ont une très bonne vision qui leur permet de repérer rapidement toute proie vivante. Si l'on respecte les règles de compatibilité données ci-dessous, ils sont des hôtes magnifiques et agréables pour un bac communautaire. Compatibilité : Les Betta ont un comportement intra-spécifique difficile. Plus la coloration du poisson est vive, plus le poisson est agressif. Les spécimens jaunes sont réputés les moins agressifs, tandis que les rouges le sont particulièrement. Les mâles se battent entre eux jusqu'à la mort (d'où le nom commun du poisson). Il est donc primordial de ne maintenir qu'un seul poisson mâle par aquarium. En ce qui concerne les femelles, si l'on désire en mettre, il faut veiller à en mettre de 3 à 4, car les mâles peuvent devenir agressifs avec une femelle qui ne leur convient pas... Il arrive également que les femelles se battent entre elles ! Des mâles de même âge, élevés ensembles seront moins agressifs entre eux. En ce qui concerne les autres espèces, il n'y a pas d'incompatibilité particulière, mais il est préférable de les maintenir avec de poissons de taille égale ou inférieure et d'éviter les guppy (certains rapportent des attaques de mâles prenant les guppy pour des Betta mâles). Il faut également éviter les poissons qui ont tendance à mordiller les nageoires comme les Barbus. Médicaments : . Notes : Souvent présentés dans le commerce dans des bocaux minuscules dont ils se satisfont grâce à leur labyrinthe (organe respiratoire annexe leur permettant de puiser l'air à la surface), ils ont naturellement besoins de plus d'espace et d'un meilleur environnement. Etre maintenu dans de si petite boite peut, à juste titre, être considéré comme une forme de torture... Notez qu'il existe 8 espèces de Betta mais que le plus commun est le Betta Splendens dont nous parlons dans cette fiche. Les Betta ont une durée de vie de deux ans environ. Les amateurs de Betta ont une association : C.I.L. : Communauté Internationale pour les Labyrinthidés, 35, rue André Malraux, 41000 Blois.
  11. http://aquafish.free.fr/poissons/images/platy.gif Famille : Poéciliidés. Habitat : Mexique et Guatemala. Description : De nombreuses variétés domestiques sont disponibles. Elles ont été obtenues par différents croisements et il est difficile de trouver des variétés sauvages dans le commerce. La coloration et la forme dépendent de ces différentes variétés. On trouve des platys rouges mais également bleu et noirs. Leur corps est assez large et haut, la nageoire dorsale peut être normale ou en forme de voile, la nageoire caudale peut être normale, en pinceau ou en pointe, ou même en lyre. Taille : De 5 à 7 cm. Le mâle atteint 5,5 cm tandis que la femelle a une taille de 7cm. Différences Sexuelles : Le mâle est plus petit que la femelle et possède un gonopode. Température : De 22 à 26°C pH : De 7 à 8. Dureté conseillée : moyenne. Des changements réguliers d'eau sont nécessaires : évitez les variations brutales de la qualité de l'eau. Changement de 30% de l'eau tous les 15 jours au moins. Débit de filtration : de une à deux fois le volume du bac par heure. Eclairement : Eclairage intense souhaitable. Sol : Fond sombre de préférence. Décor : Plantes aquatiques nombreuse et à feuilles dures (ex: anubias), quelques plantes flottantes. Il faut réserver un espace libre important pour la nage. Un volume de 80 à 100 litres est un minimum. Nourriture : Accepte les nourritures sèches (paillettes pour vivipares) mais adorent les proies vivantes ou même congelées. Il est préférable de leur donner de petites quantités plusieurs fois par jour, qu'une grosse quantité en une seule fois. Il aime picorer les algues vertes de l'aquarium mais également la laitue pochée et les épinards. Reproduction : La reproduction du platy est assez aisée en aquarium, le mâle étant très assidu. Il est préférable de mettre trois femelles pour un mâle. Il s'agit d'un poisson ovovivipare. La femelle se comporte comme celle des Guppys : elle a la possibilité de stocker le sperme du mâle afin de mettre bas plusieurs fois après une fécondation initiale. La femelle qui porte des alevins est reconnaissable à son embonpoint et à la tâche foncée qu'elle possède sur son abdomen. Trois semaines après une cinquantaine d'alevins apparaissent (au mieux). Il est préférable de les isoler de la mère (et des autres poissons) car cette dernière a tendance à dévorer ses petits. Il faut les nourrir avec de la nourriture en poudre fine pour alevins durant une semaine ou du plancton de mare. Ensuite ils pourront être nourris à l'aide de paillettes broyées. Evidemment ils adoreront également des nauplies d'artémia. Deux mois après environ, il est envisageable de le remettre dans le bac commun. Comportement : Poisson vif et pacifique à maintenir en bancs de quatre individus. Nagent en pleine eau et également sous la surface. Compatibilité : Poissons très sociables et donc parfaitement adapté à un bac communautaire. La cohabitation doit être faite avec des poissons pacifiques et de même taille : les autres espèces vivipares, les Characidés mexicains... Exemple de cohabitation courante : Porte-épée (Xipho) ou guppy. En revanche les mâles peuvent engager des combats qui restent, dans la majorité des cas, sans gravité. Medicaments : . Notes : Le platy ne doit pas être confondu avec le Xipho ou porte-épée (Xiphorus Helleri) auquel il ressemble parfois un peu. Les jeunes vendus dans le commerce ne sont pas très colorés, mais en grandissant, ils arboreront de magnifiques couleurs.
  12. Hyphessobrycon Serpae Serpae Famille : Characidés. Habitat : Bassin de l'Amazone, Rio Guapore, Paraguay. Description : Le corps du poisson est allongé, sa couleur est variée mais à dominante rouge qui passe au rouge sang lorsque le poisson est maintenu en bonnes conditions ou excité. La plus grande partie du corps est plus ou moins translucide et le dos tire au vert-olive. La ligne longitudinale a une coloration plus rouge que le reste du corps et qui s'élargie vers la queue. Toutes les nageoires sont rouges sauf la nageoire dorsale qui est noire avec un liseré blanc. Le poisson possède une tâche noire en forme de virgule sur ses flancs. Taille : De 3 à 5 cm. Différences Sexuelles : Pas très évidente : le mâle a une coloration rouge plus prononcée que la femelle dont les flancs sont un peu plus rebondis. Le mâle à également une vessie natoire plus pointue (on peut le voir par transparence). Température : De 21 à 25°C Eau : pH de 5,6 à 7,7. Eau de dureté moyenne, TH inférieur ou égal à 12° dGH idéalement (reproduction) mais il peut aller jusqu'à 24° dGH (hors reproduction). Eclairement : Lumière forte mais tamisée par une végétation dense occupant environ les deux tiers du bac. Sol : Eviter les sols trop clairs. Décor : Voir éclairement. Exemples de plantes adaptées : Cabomba, Limnophila aquatica, Ceratophyllum demersum. Nourriture : Omnivore. Nécessite une nourriture variée composée de petites proies vivantes. Le Serpae accepte également de la nourriture congelée lyophilisée ou en flocons mais il nécessite un apport régulier de nourriture vivante qui diminue leur agressivité. Reproduction : Possible si l'on emploie la bonne méthode : utiliser un bac spécifique pour la reproduction (de 30 à 60 litres). Stabiliser la température à 24 ou 25 °C, le pH vers 6,8 et la dureté vers 10° dGH. Une filtration sur tourbe est idéale. Mettre de la mousse de java et introduire un ou deux mâles. Le jour suivant introduire la femelle. Les nourrir avec des proies vivantes. La ponte donne lieu à environ cinq cents oeufs, il faut alors retirer les parents et obscurcir le bac. Les oeufs étant sensibles aux champignons, il peut être utile d'ajouter deux gouttes de bleu de méthylène à 5% pour dix litres d'eau. Le lendemain (ou le sur-lendemain) les oeufs éclosent déjà : Très progressivement dé-obscurcir l'aquarium (opération à mener sur plusieurs jours). Les alevins seront nourris avec du plancton de marre, des rotifères ou des infusoires pendant quelques jours puis par des nauplies d'artémia. Prêter une grande attention à la qualité de l'eau (changements d'eau fréquents et de faible ampleur) et à la température durant toute la croissance des alevins. Comportement : Poisson globalement pacifique qu'il faut maintenir en bancs d'au moins huit individus (l'optimum étant plutôt une dizaine) : en bancs plus petits il risque de devenir agressif et d'attaquer toutes longues nageoires passant à sa portée. Il vaut donc mieux, par prudence, éviter la cohabitation avec des poissons à longues nageoires. On reporte également des combats violent entre individus, mais cela n'arrive que si ses conditions de maintenance ne sont pas adaptées (alimentation, nombre d'individus du banc, surpopulation). Capable de déplacements rapides, il passe beaucoup de temps immobile parmi les plantes. Compatibilité : Poisson très sociable à maintenir avec des espèces pacifiques et actives de taille similaire ou avec d'autre Characidés. En revanche, il semble qu'il n'apprécie que modérément la compagnie de ses proches parents. Médicaments : Pas d'incompatibilité connue. Notes : Ne convient pas à des bacs de moins de 100 litres. Ce poisson robuste est néanmoins sensible aux changements d'eau (ainsi qu'aux changements de bacs). Sa durée de vie est de trois ans au plus. H. Serpae est souvent confondu avec H. Callistus (Tétra Sang) de forme et de couleur quasi-identique.
  13. Le Guppy Poecilia Reticulata Famille : Poecilidae (Cyprinodontidés ovovivipares). Habitat : Amérique du Sud : Vénézuela, Guyane, nord du Brésil ; Certaines îles des Caraïbes : Trinidad et Barbade. Description : Les variétés de Guppies que l'on trouve dans le commerce aujourd'hui sont exclusivement des poissons d'élevage qui n'ont plus grand chose à voir avec les variétés sauvages. En effet, de nombreux croisements ont été opérés par les pisciculteurs afin d'obtenir des individus plus colorés et plus "spectaculaires". Les yeux du Guppy sont grands et sa bouche est oblique. Leur queue possède différentes formes (queues en pelles, en épées, en herbes, larges, lyres...). Taille : 3 à 4 cm pour le mâle et jusqu'à 6 cm pour la femelle. Différences Sexuelles : La différenciation est simple. La femelle a une taille adulte plus grande et le mâle porte un gonopode à la place de la nageoire anale. Les mâles sont également plus colorés que les femelles et leurs nageoires caudales sont plus développées. Température : 20 à 25°C. Idéale à 23°C. pH : De 6.8 à 8. Dureté de 10 à 30 dGH. Aime plutôt les eaux dures à très dures mais peut vivre en eau très légèrement acide.. Eclairement : Aime les éclairages forts. Sol : Sans grande importance. Décor : Un bac très éclairé avec de nombreuses plantes et un espace de nage libre important surtout dans la partie supérieure de l'aquarium. Nourriture : N'est pas très exigeant mais apprécie énormément une nourriture variée sèche, congelée ou vivante : Paillettes, petits granulés, larves de moustiques, daphnies, artémias, tubifex et anguillules. Il apprécie également la salade pochée et d'une manière générale les végétaux tendres de l'aquarium. Un apport de vitamines permet de leur donner des couleurs resplendissantes. Attention aux doses de nourritures : les guppies sont des poissons voraces et il faut les restreindre au strict nécessaire. Donnez, en plusieurs fois si possible, une quantité de nourriture qui peut être absorbée en moins de 3 minutes. Reproduction : Poisson ovovivipare extrêmement prolifique. Ce poisson convient bien à une première expérience de reproduction en aquarium. Vu l'assiduité des mâles, il vaut mieux prévoir quatre femelles pour un mâle. Une femelle fécondée mettra en moyenne vingt jours (plus la température de l'eau est basse plus elle met de temps) pour expulser ses alevins. Lorsque la naissance des alevins est proche, la femelle reste immobile à la surface ou se cache dans les plantes. Nous pouvons espérer entre 20 et 80 alevins à chaque reproduction. Les femelles jeunes donnent naissance à moins d'alevins que les femelles plus âgées. Il est préférable d'isoler les petits dans un bac spécifique d'une cinquantaine de litres avec de la mousse de java car les parents ont tendance à les dévorer. Les alevins devront être nourris 2 à 3 fois par jours durant la première semaine. Des paillettes réduites en poudre fine peuvent convenir (ainsi que les comprimés INFUSIL) mais les nauplies d'artémia sont à conseiller fortement. La maturité sexuelle des petits poissons est atteinte dès un mois et demis, deux mois. Un risque majeur dans la reproduction des Guppies est la consanguinité : les mâles n'hésitent pas à féconder mère et sœurs donnant des alevins malades ou difformes. Autre particularité : les femelles peuvent, sans nouvelle intervention du mâle, donner naissance à des alevins deux à trois fois de plus. L'espacement entre les portées d'alevins vont de quatre à six semaines. Comportement : Poisson paisible mais très actif, nage de préférence dans la partie supérieure de l'aquarium. Le Guppy vit en bancs très dispersés, il ne faut pas maintenir d'individus seuls, un minimum de cinq individus est conseillé. Compatibilité : Espèce paisible convenant parfaitement à un aquarium communautaire pour débutant. En revanche, certains poissons peuvent porter atteinte au Guppy ou à ses nageoires. Evitez les poissons agressifs ou qui s'attaquent aux nageoires comme les Xiphos, les Barbus, les Scalaires et pratiquement tous les Cichlidés. La cohabitation ne pose aucun problème avec, par exemple, les Tetras, Black Mollies, Platties, Danios, Rasbora, Corydoras et les Locariidés (ancistrus...). Notes : Les guppies aiment les eaux légèrement saumâtres et il peut être nécessaire d'ajouter un peu de sel (non iodé) dans l'eau de l'aquarium. Les guppies sont des poissons très résistants et de ce fait, ils conviennent bien aux débutants. Attention si vous désirez faire se reproduire des poissons dans un bac communautaire contenant des guppies : ils aiment les sacs vitellins ! Le guppy est souvent utilisé dans la lutte contre les moustiques dans les pays sous-développés. Son grand appétit pour les larves de moustique fait du Guppy une arme de choix contre les moustiques et les maladies qu'ils véhiculent (malaria, etc.). Les débutants seront surpris par le nombre de petits alevins qu'ils vont obtenir sans aucun effort, le revers de la médaille est de savoir quoi faire avec cette nombreuse progéniture. Les poissons adultes peuvent les manger et il est possible d'en donner à des amis ou à un magasin ou bien encore à un club d'aquariophilie (voir liste sur le site). Quoi qu'il en soit c'est un problème auquel vous serez confronté et si cela ne vous convient pas, ne n'hébergez pas de guppys dans votre aquarium !
  14. Phenacogrammus Interruptus Tétra du Congo Famille : Alestidae. Habitat : Afrique Centrale, Bassin du Congo au Zaïre. Description : Long corps étroit avec de grosses écailles. La couleur dominante est bronze avec de reflets verts. Les flancs sont jaunes irisés de vert et de bleu. La partie inférieure du poisson jette des reflets violets. Le ventre est de couleur argentée. Les nageoires sont de couleur orangée à violet pâle. Taille : De 6cm (femelle) à 8,5 (mâle) cm. Jusqu'a 12 cm dans la nature. Différences Sexuelles : Le mâle est plus grand et plus coloré. La nageoire caudale du mâle est colorée de filets noirs. Les nageoires dorsales et caudales sont plus longues et ont un liseré blanc chez le mâle. Température : De 24 à 27°C Eau : pH de 6 à 7. L'idéal étant 6,2. L'eau doit être filtrée sur tourbe et être légèrement ambrée. La dureté doit être comprise entre 4 et 18° dGH. Poisson très sensible au calcaire ou aux nitrates : eau douce exclusivement et changements d'eau chaque semaine de 10 à 20% du volume. Filtration : deux fois le volume réel du bac par heure. Eclairement : Faible ou fort mais filtré par des plantes flottantes. Sol : Sol sombre qui fait ressortir ses couleurs. Décor : Le décor est principalement constitué de pierres et de très nombreuses plantes : Bolbitis Heudelotii (Fougères du Congo), Anubias Congensis, Anubias Nana... Nourriture : Omnivore, le Tétra du Congo adore les proies vivantes : Insectes, larves, drosophiles et mouches. Accepte également les aliments en flocons contenant une partie végétale, les aliments congelés et lyophilisés. Les Tétras du Congo s'attaquent parfois aux plantes tendres ou aux jeunes pousses de plantes. Reproduction : Poisson ovipare à la reproduction délicate qui nécessite un volume de 200 litres. Nécessite une température de 25°C et un pH de 6,5 et une eau très douce. La reproduction est souvent déclenchée par une augmentation forte de l'éclairage de l'aquarium ainsi qu'un changement d'eau important. Les oeufs sont au nombre de 200 à 300 et sont laissés à même le sol. Ils sont alors immédiatement fertilisés par le mâle. Il est alors nécessaire de les retirer du bac et d'appliquer un traitement antifongique. Au bout de six jours, les premières éclosions ont lieu. Le sac vitellin se résorbe en une journée. Les alevins peuvent être nourris avec des infusoires durant les deux premières semaines. Ensuite des nauplies d'artémias et des flocons broyés fin peuvent prendre le relais. Les alevins grandissent très vite. Comportement : Poisson paisible et vif ayant besoin d'un large espace de nage libre. S'il est stressé ou agressé, il devient particulièrement timide et craintif. Compatibilité : Poisson paisible et grégaire à maintenir en groupe de six individus au minimum. Peut cohabiter avec des poissons calme et qui ne sont pas agressifs. Médicaments : Pas d'incompatibilité connue. Notes : Nécessite un grand bac (200 litres est un volume idéal) car c'est un bon nageur ayant besoin d'espace libre. Si l'on dispose de l'eau de conduite appropriée et d'un aquarium de taille suffisante, le Tétra du Congo est un bon poisson pour débuter l'aquariophilie. Ce poisson est assez sensible aux sons et il faut éviter les environnements bruyants source de stress pour l'animal. Craint les variations subites de la lumière : un allumage progressif des néons est souhaitable. Ces poissons ont de minuscules petites dents invisibles à l'oeil nu.
  15. Corydoras sp. Corydoras, poisson de fond Famille : Callichthyidés. Habitat : Régions tropicales d'Amérique du Sud, Brésil, en Uruguay, au nord de l'Argentine, au Venezuela ainsi qu'en Colombie. Description : Poisson trapu et court, profil dorsal fortement bombé et ventre plat. Sa robe varie fortement suivant les espèces. Le corps est protégé par une double rangée de plaques osseuses. La bouche, assez étroite, est agrémentée d'une paire de barbillons assez raides. Les premiers rayons des nageoires pectorales et dorsales sont de redoutables épines défensives. Taille : De 2,5 (Coydoras habrosus et pygmaeus) à 12 cm (Corydoras barbatus). Différences Sexuelles : Délicate. La femelle est généralement plus forte et plus ventrue, vu de dessus, les femelles ont un corps plus large. Température : De 18 à 26°C. L'idéal étant 25°C. pH : Neutre (7 environ). Dureté moyenne. Eclairement : Moyen ou un peu plus. Sol : Grandes plages de sable riche en matière organique. Le sable doit être de préférence sombre et ne pas être coupant. Décor : Végétation dense avec de nombreuses cachettes mais également de vaste plages de sable qu'il pourra fouiller à loisir. Nourriture : Omnivore. Petit vers, insectes et larves. Un complément végétal est important. Reproduction : Plus ou moins difficile suivant les espèces. La température idéale pour la reproduction se situe autours de 24 à 25°C. Une chute de 2°C de la température du bac peut être le facteur déclenchant d'une ponte. La parade nuptiale est simple : le mâle poursuit la femelle tentant de lui toucher les flancs. Si la femelle est réceptive, elle va se coucher sur le flanc et laisser échapper quelques oeufs. La femelle recueille les oeufs dans une cavité située dans ses nageoires pelviennes, et les "colle" dans divers endroits qu'elle a choisis. La plupart de ces oeufs se trouvent collés sous les 8 premiers centimètres d'eau. La ponte est constitué d'une centaine d'oeufs environ. Le frai se nourrit de nauplies d'artémia ou de tubifex finement hachés. Progressivement vous pouvez leur donner de la nourriture en paillette écrasée. Comportement : Poisson toujours en mouvement vivant en bancs. Il faut les maintenir en groupe de 5 à 8 individus. Il est actif et aime fouiller sans arrêt dans le sol. Lors de l'introduction dans le bac, ce poisson peut mettre jusqu'à deux mois pour s'adapter à son nouvel environnement. Durant cette période d'adaptation, il fait de nombreux va et vient le long des vitres. Compatibilité : Poissons pacifiques s'accommodant bien de la présence d'autres espèces. Médicaments : Ils sont assez sensibles aux médicaments alors attention aux traitements médicamenteux dans un bac communautaire... Éviter les médicament ou traitements à base de cuivre. Notes : Aime les eaux lente mais non stagnante. Préfère un niveau d'eau assez bas et une eau claire sans nitrates. L'espérance de vie est de plus de sept années s'il est maintenu dans de bonnes conditions.
  16. Hyphessobrycon Rubrostigma H. Erythrostigma, H. Callistus rubrostigma, Coeur Saignant, Tétra Perez Famille : Characidés. Habitat : Colombie, bassin supérieur de l'Amazone. Description : Corps robuste et haut. Le poisson a une coloration transparente avec des nuances roses. Au centre du corps se situe une tâche rouge caractéristique du Coeur Saignant. Une strie noire et verticale barre l'oeil du poisson. La nageoire dorsale possède une bande noire, ourlée de blanc. Taille adulte : De 5 à 6 cm. Différences Sexuelles : La nageoire dorsale (et l'anale) est plus grande et exubérante chez le mâle. Température : De 24 à 28°C Eau : pH de 5,6 à 7,5. Dureté de l'eau de 5 à12° dGH. Bonne filtration. Il peut être utile de filtrer sur tourbe ou d'ajouter des extraits de tourbe à l'eau de l'aquarium afin d'obtenir l'équivalent d'une eau noire. Eclairement : Eclairage fort. Sol : De préférence sombre. Décor : Il faut prévoir beaucoup d'espace libre pour la nage du poisson et également une végétation aquatique dense au fond et sur les côtés. Nourriture : Préfère de loin la nourriture vivante, mais s'adapte s'il le faut à une nourriture en flocon, sèche ou surgelée. Dans tous les cas prévoir de temps en temps de la nourriture vivante, principalement des larves de moustiques. Reproduction : N'a jamais été réussie en aquarium. Comportement : Il s'agit d'un poisson grégaire et paisible vivant à mi-hauteur d'eau. Le maintenir en banc de cinq individus. Ce poisson, facile à trouver dans le commerce, est assez majestueux et facile à maintenir pour un débutant (seul bémol : prévoir régulièrement de la nourriture vivante). Compatibilité : Poisson pacifique à maintenir avec d'autres Characidés ou avec des espèces pacifiques et calmes vivant en bancs. Idéal pour un aquarium d'Amérique du sud. Poisson compatible avec des discus. Médicaments : Pas d'incompatibilité connue. Notes : Les variétés que nous trouvons dans le commerce s'adaptent assez bien au pH et à la dureté de l'eau. Si la filtration est efficace, il s'agit d'un poisson robuste.
  17. Tétra Cardinal ou Cardinalis Cheirodon axelrodi Famille : Characidés. Habitat : Les eaux noires des affluents du Rio Negro, en Amérique du sud et au vénézuéla. Il affectionne les petits cours d'eau et vit près des berges ou le courant est faible et la coloration ambrée de l'eau est dûe à la décomposition des végétaux. Description : De corps plus long et élancé que le Tétra-Néon (Paracheirodon innesi) avec lequel il est souvent confondu, sa ligne latérale rouge s'étend sur tout le corps de la queue à la tête. Taille : De 4 à 5 cm. Différences Sexuelles : La femelle est plus trapue. Température : Une eau fraîche de 20 à 25C. Reproduction à 26°C. Eau : pH de 6 à 7 (acide à neutre, mais jamais basique). Dureté totale maximum de 15°dGH). Eclairement : Aime une lumière tamisée. Sol : De préférence sombre. Décor : Grand espace libre pour la nage, nombreuses plantes aquatiques et racines. Nourriture : Omnivore à tendance insectivore. En aquarium il n'est pas exigeant : des paillettes, de la nourriture lyophilisée ou congelée (larves de moustiques et artémias) et de temps en temps de la nourriture vivante dont ils raffolent. Reproduction : La reproduction est simple si l'on dispose d'une eau qui leur convient. Si l'eau de conduite est trop dure, il faut impérativement utiliser de l'eau osmosée. La température de l'eau doit être fixée à 26°C. Le pH idéal est situé entre 6 et 6,8 et l'on doit effectuer de fréquents changements d'eau. L'emploi de tourbe dans le filtre peut aider. Une nourriture vivante (vers de vase, larves de moustiques) augmente les chances de reproduction. Les alevins sont transparents et se nourrissent les deux premiers jours de leur sac vitellin. Ils grandissent rapidement et peuvent être nourris dès le deuxième jour de nauplies d'artémias. Une touffe de mousse de java est une bonne idée. On peut espérer une cinquantaine d'alevins par ponte. Attention, le bac de ponte doit être obscurci et les jeunes alevins doivent rester dans la pénombre. Comportement : L'animal est a maintenir en groupe d'au moins 10 individus. Dans la nature il vit en bancs de plusieurs milliers d'individus. C'est un poisson vif qui a besoin d'espace de nage. Compatibilité : Poisson paisible, pas d'incompatibilité mais il faut respecter les paramètres de l'eau : pH<=7, eau douce. Il peut par exemple cohabiter avec des scalaires, des corydoras et des Apistogramma. Notes : Pour un aquarium de 100L on peut prévoir 15 individus environ. Ces poissons ne peuvent vivre longtemps dans une eau trop dure et ils attrapent rapidement toute sorte de maladies.
  18. Les Barbus de sumatra Barbus Tetrazona Famille : Cyprinidae. Habitat : Indonésie, Sumatra, Thaïlande et Bornéo. Description : Poisson trapu et haut avec une bouche étroite et puissante. Les flancs du poisson sont traversés par quatre larges bandes noires dont une traverse l'oeil. Sa robe est scintillante de coloration dorée et rouge-orangé. Les nageoires ventrales sont rouge vif ainsi que la bordure de la nageoire dorsale. Il s'agit d'un poisson à la livrée magnifique très populaire en aquarium. Les nombreux croisements réalisés sur ce poisson nous ont donné des variétés albinos et vert. Taille : De 5 à 7 cm. Différences Sexuelles : Le dimorphisme est peu apparent. Les femelles sont plus trapues et plus hautes, les mâles légèrement plus colorés. Température : De 23 à 26°C. L'idéal étant 25°C. pH : De 6,2 à 8. L'idéal étant une eau légèrement acide. Pour la reproduction un pH de 6,5 est nécessaire. L'eau doit être bien oxygénée. Eclairement : Tamisé par des plantes flottantes. Éviter les éclairages intenses qui rendent le poisson agressif et qui interdisent toute reproduction. Sol : Fin et non coupant, sombre de préférence. Décor : Nombreuses plantes à feuilles dures et cachettes mais un espace de nage libre important. Un bac de 100 litres est le minimum. Nourriture : Omnivore et avec un grand appétit, ils acceptent toute sorte de nourriture. Les paillettes peuvent convenir mais ils ont une grande préférence pour les proies vivantes ou, à défaut, congelées : artémias, tubifex, vers grindals, larves de moustiques, daphnies... Une part de leur alimentation doit être végétale sous forme d'algues (spiruline par exemple). Il faut veiller à ne pas les suralimenter vu leur appétit : toute la nourriture doit être absorbée en moins de 3 minutes. Reproduction : Elle ne pose pas de problème si l'on respecte quelques règles. Les périodes de reproduction sont ponctuées de combats de mâles. Les mâles les plus vigoureux obtiennent le droit de courtiser une femelle : la parade consiste à tourner autour des femelles. Le mâle durant toute la période de reproduction à un comportement agressif aussi bien envers les autres mâles et poissons de l'aquarium qu'envers la femelle courtisée. Cette agressivité peut mener à des drames et il est nécessaire que l'aquarium ait de nombreuses cachettes pour les poissons subissant agressivité. La femelle fécondée à un embonpoint caractéristique. Si tout se passe bien l'accouplement donne lieu à la ponte de 500 à 1000 oeufs d'un millimètre de diamètre ! Il faut alors immédiatement retirer ces oeufs car les parents aiment les consommer. Les oeufs seront mis dans un petit bac spécialisé avec une température de 28°C, un pH de 6,5 et une dureté inférieure à 10°dGH. Ces derniers étant adhésifs, ils pourront être collés le long des parois de verre. Il faudra attendre une trentaine d'heures pour voir apparaître les premiers alevins qui seront nourris avec du fin plancton de mare ou des infusoires durant les deux premiers jours. Ensuite les nauplies d'artémia prennent le relais. En quinze jours, les alevins font plus d'un centimètre de long. Comportement et compatibilité : Poisson grégaire qu'il faut maintenir en banc d'une dizaine d'individus (minimum cinq individus). Le comportement du banc est alors très vif et intéressant. En revanche, les barbus aiment faire la loi dans l'aquarium et passent une bonne partie de leur temps à la poursuite des autres occupants du bac. Il a également une fâcheuse tendance à mordre tout ce qui dépasse : une main, les barbillons d'un poisson ou même des nageoires. S'il est maintenu en trop petit groupe ou seul, ce poisson peut devenir agressif avec les autres occupants du bac. On ne le conseillera donc pas dans un aquarium communautaire. Si vous désirez tout de même le maintenir en aquarium communautaire, il faut à tout prix le maintenir en groupe d'au moins cinq individus et éviter de le mettre avec des poissons lents ou petits ou avec de grandes nageoires (guppy, scalaires) ou des barbillons (gouramis) ou avec des poissons trop pacifiques. Eviter la surpopulation du bac qui est, pour le barbus, un facteur de stress et donc d'agressivité. A part ces tristes restrictions, il s'agit d'un poisson superbe et d'un comportement enjoué et passionnant. Ce poisson aime de temps à autre fouiller dans le sable. Médicaments : Ce poisson est sensible à la maladie des trous (Ichthyosporidium) et à la maladie du velours (Oodiniose). Pour éviter ces maladies, il faut le maintenir en groupe (évite le stress), avoir une bonne filtration et effectuer des changements d'eau réguliers et suffisants. Notes : Il a une position de repos très particulière : Il reste immobile (ce qui est rare pour lui) et pique du nez vers le bas.
  19. Ancistrus sp. Ancistrus Dolichopterus et Hyplogenys Famille : Locariidés. Habitat : Les ancistrus vivent dans les bassins de l'Amazone, en Guyane et en Amérique du Sud. Description : Le corps, de couleur foncée, est parsemé de nombreux points clairs. Des plaques osseuses recouvrent entièrement le corps, exception faite de la région ventrale, constituant ainsi une cuirasse. Les nageoires sont largement développées. La bouche est dotée de lèvres charnues qui forment une puissante ventouse. Taille : De 8 à 13 cm (taille adulte). Différences Sexuelles : Les mâles sont facilement reconnaissables aux nombreuses petites épines (ou cornes) qui poussent sur leur museau. Les femelles n'en ont pas ou très peu. Température : De 23 à 27°C. pH : De 6 à 7,5. Il accepte une certaine tolérance en aquarium. Dureté comprise entre 5 et 20 Th. Décor et sol : Vraies plantes, racines, plages de sable libres et nombreuses cachettes. Nourriture : En liberté, ils se nourrissent de larves d'insectes et d'algues. En aquarium, l'ancistrus mange tous les restes de nourriture qui sont sur le sol. Il est primordial qu'ils aient dans leur alimentation une partie végétale. Le complément d'alimentation peut se faire sous forme de tablette (ou pastilles) de nourriture végétale que l'on immerge dès l'extinction des lumières. Ils sont friands de feuilles de laitue, de choux, de rondelles de concombres, de pommes de terre, de courgettes et de bananes. Une épaisse rondelle de concombre peut être entièrement dévorée en une journée par trois ancistrus affamés. Ne pas laisser ces végétaux (ou ce qu'il en reste) dans l'aquarium plus de deux jours sous peine de pollution de l'eau. La présence d'une racine est indispensable car la cellulose du bois facilite leur digestion. Reproduction : Poisson Ovipare. La reproduction est possible en aquarium (mais demande un minimum d'expérience). Les ancistrus sont arrivés à maturité sexuelle dès leur première année d'existence. La ponte donne lieu à des oeufs regroupés en grappes de couleur jaune-orangée et ils semblent gluants. C'est le mâle qui prend en charge la surveillance et de la ventilation des oeufs qui finissent par éclore deux à six jours après la ponte. Les oeufs sont en général gardés dans le creux d'une racine de tourbière. Le sac vitellin sert de nourriture durant la première semaine de vie. Après, les alevins sont en mesure de s'alimenter seuls : végétaux broyés et nauplies d'artémias. Pour favoriser la reproduction, il faut une température de 26 °C. Un changement d'eau important et une nourriture à base d'épinards, de courgettes et de spiruline peut être le facteur déclenchant. Comportement : Poisson paisible, se déplaçant rarement. Il passe le plus clair de son temps ventousé à une vitre, une racine ou une plante. Le mâle est très territorial avec ses congénères. Assez timide, c'est un animal plutôt nocturne qui aime se cacher. Dès qu'il se sent menacé ou en danger, il sort ses épines rétractiles : il n'est donc pas rare qu'il s'accroche fortement aux mailles d'une épuisette. Compatibilité : L'ancistrus ne doit pas être maintenu seul, un groupe de 2 ou 3 individus (avec une majorité de femelles) est le minimum. Convient parfaitement à un aquarium communautaire quelque soit la taille de ses co-locataires. Médicaments : Attention aux médicaments : les ancistrus ne supportent pas la pollution chimique du bac qui peut leur être fatale. Éviter, en particulier, les médicament ou traitements à base de cuivre. Notes : Il faut prévoir un bac d'au moins 80 litres avec des courants d'eau près du sol. On ne doit pas confondre les ancistrus et les plécostomus (ou plécos). Ces derniers deviennent énormes et ne sont pas d'aussi bons nettoyeurs que les ancistrus. Les ancistrus peuvent être facilement confondus avec les plécos : ces derniers sont de moins bons nettoyeurs et on un taille adulte bien plus grande (25 à 30 cm). Les plécos n'ont pas de barbillons et leur corps et moucheté en brun. Autre information importante : Les ancistrus sont réputés pour faire des dégât importants sur certaines plantes dont en particulier les Echinodorus dont ils ne laissent que la trame de la feuille !
  20. Trichogaster trichopterus Gourami bleu, gourami bleu albinos Famille : Belontiidae. Habitat : Asie du Sud-Est : Thailande, Birmanie, Vietnam, Malaisie. Archipel Indo-Australien. Java, Sumatra et Bornéo. Description : Poisson robuste, trapus, ovoïde et plat avec une nageoire dorsale courte prenant naissance au milieu du dos. Toutes les nageoires sont mouchetées de petites tâches blanches ou orangées. Les nageoires ventrales sont des filaments tactiles assez longs. La robe est de couleur orange et bleu très clair avec des tâches et zébrures noires de forme diverses suivant la variété. Il existe également une variété albinos très répandue dans le commerce qui a une magnifique livrée dorée et un oeil rouge vif (voir photo) mais qui est un peu plus fragile. Taille : De 9 à 15 cm et jusqu'à 20 cm dans la nature. Différences Sexuelles : Assez difficile : la dorsale du mâle allongée et pointue tandis qu'elle est courte et arrondie chez la femelle. Température : De 21 à 27°C. Eau : pH de 6 à 8,8. Dureté de 5 à 35 °dGH. Si possible, évitez les turbulences à la surface de l'eau. Changement d'eau hebdomadaire de 20% souhaitable. Eclairement : Lumière plutôt tamisée. Sol : Sans grande importance, une petite couche de limon sur le fond est un plus. Décor : Tout aménagement peut lui convenir. Aime les plantes aquatiques et flottantes. Aime que la végétation lui offre des cachettes. A besoin d'un peu d'espace libre pour la nage. Nourriture : Omnivore, cet animal accepte pratiquement toutes les nourritures pour poissons du commerce : paillette, granulés, flocons d'avoine, nourriture séchée, congelée et vivante. Il mange également des planaires (ce sont des vers blancs que l'on trouve parfois sur les vitres de l'aquarium) et des hydres. Il est friand de larves d'insectes et de vers de vase. Reproduction : Ne pose pas de difficulté particulière, il s'agit d'une espèce très prolifique. Le facteur déclenchant est de baisser le niveau de l'eau afin qu'il atteigne 15 cm. Le poisson construit alors un nid de bulles enrobées de salive avec sa bouche. Le nid est placé principalement à la surface de l'eau mais également sur les hautes feuilles des plantes, mais de toute manière dans un endroit tranquille de l'aquarium. La femelle désirée par le mâle est poursuivie sans relâche par ce dernier qui tente de la séduire par des parades mouvementées. La femelle séduite est amenée vers le nid où le mâle tente de diriger son ventre en direction du nid. La femelle expulse entre 700 et 800 oeufs qui sont aussitôt fécondés par le mâle. Il est souvent préférable d'enlever la femelle à la fin de la ponte car elle a tendance à se faire brutaliser par le mâle qui tient à s'occuper lui-même des oeufs. Quatre à cinq jours plus tard, les alevins éclosent. Il faut alors retirer le mâle également. Les alevins seront nourris d'infusoires (ou du fin plancton de mare) puis de nauplies d'artémias et de vers de vase. Vers la troisième semaine, les alevins viennent piper l'air à la surface de l'aquarium. Ce moment est critique car leur labyrinthe est encore très fragile et une trop grande différence de température entre l'air et l'eau leur serait fatale. Les juvéniles ont un comportement très intéressant et amusant. Comportement : Poisson très calme, lent, paisible et sociable. Sa nage est majestueuse mais si lente parfois qu'il peut paraître un peu ennuyeux. Il passe pas mal de son temps dans la partie supérieure de l'aquarium et près de la surface de l'eau. Compatibilité : Comme il s'agit d'un poisson paisible, il n'a pas d'incompatibilité notoire. Il est toutefois préférable de ne mettre qu'un seul mâle par aquarium. Il n'est pas conseillé de le maintenir avec des poissons trop vifs ou agressifs s'attaquant aux longues nageoires (comme des Barbus par exemple). Le gourami bleu est impressionné par des poissons plus gros que lui : il s'exile alors dans un coin de l'aquarium. Médicaments : Pas d'incompatibilité particulière. Poisson particulièrement robuste et peu exigent. Notes : Ce poisson est réputé très robuste et facile à maintenir (nourriture, qualité de l'eau, ...), il peut donc être un bon choix pour un premier aquarium, mais il faut tout de même 150 litres au moins (250 litres sont conseillés). Il possède un organe respiratoire supplémentaire appelé "labyrinthe" qui lui permet de vivre aisément dans les eaux stagnantes peu oxygénées.
  21. L'est trop belle, moi pas heureuse moi veux encore des photos
  22. Moi aussi, j'aime beaucoup Noisette, je trouve ça doux et que ça lui va super bien, en plus avec sa couleur... Et aussi j'adore les noisettes
  23. Encore une lapinette crop crognon, moi veut Bounty
  24. Oh non, ze craAaAaAaAaAqueuuuuuuu L'est crop crognon
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