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Le vendredi 04 avril 2008 Tragédie de «L'Acadien II»: Paul Watson met le feu aux poudres Paul Watson est président de la Sea Shepherd Conservation Society, une organisation qui milite contre la chasse aux phoques. Archives AP Daphnée Dion-Viens Le Soleil Québec Alors que les Îles-de-la-Madeleine s’apprêtent à enterrer leurs marins, la controverse entourant les propos de l’animaliste Paul Watson prend de l’ampleur. Hier, à Saint-Pierre-et-Miquelon, des pêcheurs en colère ont attaqué son bateau, chassant son équipe militant contre la chasse aux phoques. Mais le capitaine Watson persiste et signe. Il va même jusqu’à accuser le ministre fédéral des Pêches, Loyola Hearn, d’être responsable de la mort des quatre Madelinots. Paul Watson est président de la Sea Shepherd Conservation Society, une organisation qui milite contre la chasse aux phoques. Depuis des années, il suit les chasseurs sur la banquise pour dénoncer leurs activités. Depuis mercredi, son navire était amarré au port de Saint-Pierre dans les îles françaises au large de Terre-Neuve. Mais les récentes déclarations du capitaine Watson — qui a affirmé que le massacre de milliers de phoques est une tragédie plus grave que la mort en mer des quatre chasseurs — ont mis le feu aux poudres. Même la chef du Parti vert du Canada, Élizabeth May, a démissionné hier du comité consultatif de la Sea Shepherd Conservation Society auquel elle siégeait, en guise de protestation. Au port de Saint-Pierre, la colère a mené à la confrontation. Hier avant-midi, une trentaine de pêcheurs encouragés par plusieurs dizaines de personnes ont coupé les amarres du navire Farley Mowat à coups de hache, forçant le bateau à quitter le port. «On a fait ça par solidarité avec les chasseurs des Îles, a expliqué le pêcheur Stéphane Poirier au Soleil. On ne veut plus jamais les revoir ici. Plus jamais.» Même si la loi française interdit aux habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon de chasser les phoques, plusieurs pêcheurs côtoient régulièrement des chasseurs des Îles-de-la-Madeleine en mer. Au bout du fil, M. Poirier est resté évasif concernant le déroulement des incidents. Les images diffusées hier sur les ondes de Radio-Canada montraient des pêcheurs et des membres de l’équipage se lancer des roches en s’insultant de part et d’autre. De son côté, Paul Watson était à bord d’un avion en direction de Halifax lorsque les incidents se sont produits. Joint par Le Soleil, il s’est montré peu surpris par la réaction des pêcheurs et pourrait porter plainte contre eux. N’ayant aucune intention de s’excuser ou de suspendre ses activités, il a répété une fois de plus les propos qui ont semé la controverse. À ses yeux, une vie de phoque vaut bien une vie humaine. «Tous les êtres vivants sont égaux. C’est ce qu’on appelle la loi de la diversité. À ceux qui affirment que les phoques sont seulement des animaux, je leur réponds que nous sommes aussi des animaux. Nous le sommes tous.» M. Watson en a profité pour accuser le ministre fédéral des Pêches, Loyola Hearn, d’être responsable de la mort des quatre chasseurs qui ont péri dans le naufrage de L’Acadien II, alors que la petite embarcation était remorquée par la Garde côtière. «Loyola Hearn essaie d’utiliser ce naufrage pour faire oublier son incompétence. Il envoie dans les glaces des hommes dans de petites embarcations faites de bois et d’aluminium, dans des conditions très dangereuses, rendant un accident inévitable (asking for an accident). Ces hommes sont morts parce que Pêches et Océans Canada veut tuer des phoques. (…) Pour satisfaire ses ambitions politiques, Loyola Hearn pousse des gens à faire des choses très dangereuses.» Paul Watson n’en est pas à sa première controverse. La semaine dernière, son navire s’est approché trop près des chasseurs, ne respectant pas la zone réglementaire servant à séparer les observateurs et les chasseurs sur la banquise. Des accusations pourraient être portées contre l’équipage du capitaine Watson. Une déclaration délibérée Les propos de l’animaliste Paul Watson qui ont mis le feu aux poudres ne relèvent pas d’un écart de langage ou d’une déclaration spontanée au micro d’un journaliste. On peut y lire sensiblement la même chose dans un communiqué de presse daté du 2 avril et publié dans le site Internet de l’organisation : «La Sea Shepherd Conservation Society reconnaît que la mort des quatre chasseurs est une tragédie, mais l’organisation reconnaît aussi que le massacre de centaines de milliers de bébés phoques est une tragédie encore plus grave. “Un des chasseurs a affirmé qu’il se sentait absolument impuissant alors qu’il regardait le bateau couler avec les autres chasseurs à bord, a affirmé le capitaine Watson. Je ne peux penser à quelque chose qui définit mieux le sentiment d’impuissance et de peur d’un bébé phoque sur la banquise qui ne peut nager ou s’échapper alors que s’approche une brute, cigarette au bec, avec une matraque. Ces hommes sont des tueurs de bébés sadiques. Ces propos peuvent en offenser certains, mais il s’agit de la vérité crue. Ce sont des tueurs sournois qui cherchent la sympathie parce que quatre des leurs sont morts alors qu’ils pratiquaient une activité brutale et vicieuse.”» http://www.cyberpresse.ca/article/20080404/CPSOLEIL/80404148/6787/CPSOLEIL
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trouvé cette nouvelle dans le forum protection des animaux org. Dénoncer les dénonciateurs… 04-04-2008 00:00 Alors comme ça, certains « amis des animaux » ont osé se réjouir de la mort tragique des quatre pêcheurs de phoques des îles de la Madeleine. Incroyable. Cela dit, le temps est venu de dénoncer les dénonciateurs, de cafarder la désinformation. Pauvres vous. Vous les défenseurs des animaux qui criez haut et fort que des bébés phoques sont tués, alors que la chasse au blanchon a été abolie il y a plus d’une décennie. Vous qui appuyez la Bardot, qui pleure à chaudes larmes devant les caméras en traitant les chasseurs de phoques de barbares et de salopards. Vous qui vous laissez emporter par un sentiment d’impulsion maternel, au détriment de votre raison. Vous qui s’opposez à la chasse aux phoques alors si elle n’avait pas lieu, il n’y aurait plus de poissons. Vous qui dénoncez les coups d'hagapik sur la tête des phoques, prétextant que c’est un acharnement malsain, alors qu’il s’agit pourtant de la manière la plus rapide de tuer l’animal, beaucoup plus rapide, soit dit en passant, que l’abattoir à poulet. Vous qui perpétuez la dénonciation des groupes animalistes qui disposent de millions pour produire un reportage et qui se régalent, au fond, de voir couler le sang sur la banquise, alors que les chasseurs de phoques font tout ce qu’ils peuvent pour subvenir aux besoins de leur famille. Vous qui parlez sans savoir.Pour vous tous, le visionnement du documentaire « Phoques, le film », de Raoul Jomphe, s’impose. Sans attendre. Peut-être ainsi serez-vous capable, vous aussi, d’un peu de discernement. http://www.chamblymatin.com/content/view/3159/2/
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Juste un petit message électronique pour vous informer des nouvelles que beaucoup d'entre vous ont patiemment attendues. Madame Xiong (Littéralement Madame "ours" !), du Département de sylviculture du Sichuan, a tenu sa promesse de fermer une ferme avant la fin du mois de mars - et, dans les dernières heures de ce mois, nos ours nouvellement sauvés étaient ici ! A 8 h ce soir (lundi, horaire de la Chine), trois camions transportant 28 ours lune terrifiés, épuisés, mais qui seront bientôt libres, les conduisent aux portes de notre refuge à Chengdu, les amenant aux nouveaux membres de la famille "d'accueil". Les prochains jours et semaines vont être débordés alors que notre merveilleuse équipe de vétérinaires, d'infirmières, de gestionnaires et d'ouvriers s'attaque au probléme prioritaire pour ces ours dans le besoin le plus urgent d'une assistance médicale et commence sa magie pour réparer les corps endommagés ainsi que leur esprit. Comme toujours, il y a des hauts et des bas émotionnels et nous pleurons à l'intérieur de nous-mêmes pour les animaux qui ont passé des décennies dans des cages de fermes barbares mais nous devons mettre les larmes et la colère de côté pour redevenir des professionnels. Les ours ont besoin de nous. Notre première priorité a été d'assurer la sécurité de notre personnel en sécurisant les cages rouillées et délabrées de ces ours torturés, compréhensiblement agressifs, avant de leur offrir ces plaisirs simples qu'ils n'ont jamais connus dans les fermes. Libre accès à l'eau potable pour la première fois de leur vie, fruits savoureux et empilés, mélangés à des médicaments qui commenceront le processus de guérison - préparation pour les controles de leur santé et chirurgies majeures si nécessaire. Même la paille placée sur le toit de leur cruelles cages les a écrasés endommageant et traumatisant leurs corps osseux pendant des années. C'est la meilleure et la pire des époques pour tout le monde ici, à Chengdu - pas moins pour les ours - et, avec ce nouveau sauvetage, nous tenons à vous remercier d'avoir la foi pour rester avec nous, (et pour l'instant étant une partie profonde de ces dernières bonnes nouvelles ???). S’il vous plaît revenez visiter mon blog où vous pourrez voir des photos et des mises à jour à chaque fois que vous en aurez le temps au cours de cette semaine à venir. Prenez un petit déjeuner et visitez www.animalsasia.org/blog/ pour vous permettre de retrouver les ours alors qu' ensemble, nous commençons les premiers pas vers la liberté. Enfin, s’il vous plaît supportez-nous (excusez le jeu de mots) alors que nous essayons d'équilibrer les soins aux ours et le besoin de vous tenir informés. Je sais que vous aurez des questions, mais nous pourrions ne pas être en mesure de répondre individuellement à vous tous alors que nous commencerons à travailler sans relâche au sanctuaire. S’il vous plaît continuez à vérifier le blog et j'essaierai de répondre autant que possible. Ces ours ne peuvent pas "sourire" encore comme Jasper et ses amis - mais l'expérience nous dit que la plupart s'en sortiront…. avec un peu de chance et de temps. Bear embrassades, Jill Jill Robinson MBE Fondateur et PDG Animals Asia Foundation, à Hong Kong http://www.animalsasia.org/blog/
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"Poisson peiné" Le bien-être des poissons est une préoccupation assez récente, tant chez les activistes que les chanteurs pop, tant chez les chercheurs que les professionnels de la pisciculture. Jusqu’au début des années 2000, on pensait que le poisson était, en gros, un animal très con, sans mémoire, incapable de souffrir. Comment cette bête sans néocortex (partie du cerveau siège de fonctions complexes chez les mammifères) aurait-elle pu éprouver quoi que ce soit ? Depuis, plusieurs études ont démontré que ces hypothèses étaient fausses. En particulier, les travaux de la Britannique Lynne Sneddon ont révélé en 2003 la présence de nocicepteurs (récepteurs de la douleur) chez la truite, ainsi que des comportements dépourvus d’ambiguïté lorsque l’on lui injectait dans les lèvres du venin d’abeille ou de l’acide acétique. Douleur muette. Si bien qu’il existe désormais un consensus scientifique autour du fait que les poissons, comme les mammifères et les oiseaux, peuvent ressentir la douleur. A leur manière : muette. Conséquence, les attitudes changent progressivement, irréversiblement. Le premier secteur concerné est la pisciculture. Dès 2005, le Conseil de l’Europe a adopté une longue «Recommandation», détaillant les pratiques souhaitables dans cette industrie, «considérant à la lumière de l’expérience acquise et des connaissances scientifiques que les méthodes d’élevage et d’abattage utilisées actuellement dans les élevages commerciaux peuvent ne pas répondre à tous les besoins des animaux et, par conséquent, à leur bien-être». L’an dernier, l’Organisation mondiale de la santé animale (qui a conservé son ancien sigle d’OIE pour Organisation internationale des épizooties) a ébauché à son tour des «lignes directrices en faveur du bien-être des animaux aquatiques vivants», consignes très détaillées traitant des conditions de transport par bateau jusqu’à l’abattage. Aujourd’hui, plus aucune grande revue scientifique n’accepte de publier des travaux sur les poissons si les chercheurs ne sont en mesure de prouver que les animaux ont été traités de manière «éthiquement responsable» : pas de souffrance inutile, anesthésie des sujets lors des manipulations, habilitation de l’équipe à conduire ces travaux, etc. En Europe, ces préoccupations vont bientôt se traduire par des mesures concrètes et des normes. La Commission a demandé à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) de rendre d’ici fin juin un avis scientifique sur les conditions d’élevage de plusieurs espèces : saumon, truite, carpe, bar, daurade et anguille. L’EFSA s’appuiera elle-même sur les résultats de programmes européens de recherche lancés ces dernières années : Wealth, Wellfish, Seafoodplus, Benefish, etc. qui s’interrogent sur les bases biologiques du bien-être des poissons et tentent de définir des indicateurs comportementaux. De quelle manière telle espèce de poisson réagit-elle à tel type de stress ? Quelles sont les conditions environnementales les plus adaptées au confort de l’animal ? Ce sont des questions sur lesquelles il y avait à peu près tout à faire. Saturation gazeuse. Aux commandes de ce chantier, on trouve principalement des Scandinaves (Norvégiens et Danois) et des Anglo-Saxons, leurs pays respectifs étant ceux où le souci éthique est le plus grand… et la pisciculture la plus développée. Ici, éthique et productivité se rejoignent facilement puisque les poissons bien traités grandissent généralement mieux. Il en va tout autrement dans le secteur de la pêche, comme on le verra. En France, ce sont principalement l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) qui travaillent sur ces questions. Près de La Rochelle, dans le joli village de L’Houmeau, l’Ifremer a investi un ancien séminaire dans les caves duquel les chercheurs étudient actuellement les conditions du bien-être des bars et des daurades d’élevage. Des spécimens d’environ un an s’ébattent dans de grandes cuves en plastique équipées de self-feeders (les poissons fixent eux-mêmes l’heure des repas et les quantités en poussant de la tête sur une tige). La doctorante Sandie Millot étudie en ce moment leur comportement alimentaire après un «stress aigu» : une minute hors de l’eau, situation qui peut se produire dans un élevage lorsqu’on change les poissons de bassin. Stress suivi de trois semaines d’observation, puis rebelote. La réponse des bars est étonnante : ils se mettent à réclamer plus souvent de la nourriture, et en même temps ils en consomment moins. La chercheuse Marie-Laure Bégout supervise ces travaux. Cette spécialiste de l’écologie comportementale du poisson, qui participe à la coordination des travaux au niveau européen, estime que ces études répondent à la fois à une demande sociétale (un meilleur traitement des animaux), à la demande de normes voulues par la Commission et aux besoins des producteurs, qui ont travaillé jusqu’à présent avec des méthodes empiriques. «Les éleveurs savent dire en un coup d’œil si les poissons vont bien ou pas, rien qu’en les regardant nager. Mais parfois, en l’espace d’un quart d’heure, ils peuvent perdre tout leur cheptel, par exemple parce qu’un joint fissuré aura provoqué une sursaturation gazeuse de l’eau.» Les indicateurs fournis par les scientifiques leur seront donc précieux. Pieuvres malignes. Et l’éthique là-dedans ? «Notre premier souci, c’est que les poissons aillent bien», affirme Carole Di Poï, jeune chercheuse à l’université Jean-Monnet de Saint-Etienne (Laboratoire d’écologie et de neuro-éthologie sensorielles), qui examine entre autre les liens entre physiologie et relations sociales chez les bars, en collaboration avec l’équipe Ifremer de La Rochelle. «Il est difficile de déterminer le niveau de douleur chez un animal qui ne communique pas, il faut donc trouver des indicateurs physiologiques et comportementaux de son stress.» C’est moins simple que chez la poule ou le cochon. Au centre Ifremer de Brest, Jeannine Person travaille depuis plusieurs années avec diverses instances européennes sur l’amélioration des conditions d’élevage. Paradoxalement, l’apparition d’études sur la perception de la douleur chez le poisson n’a pas facilité la tâche. «Ces débats ont ralenti les travaux du Conseil de l’Europe. Car on parlait jusqu’alors en termes de stress et de situation d’inconfort. Subitement, avec la souffrance, c’est devenu plus complexe.» Peu importe désormais les termes employés : les acteurs de la pisciculture, témoignent Marie-Laure Bégout et Jeannine Person, sont soucieux de connaître pour chaque espèce les bonnes pratiques (densité d’élevage, alimentation, etc.) puisque c’est dans leur intérêt. Les pêcheurs sont plus réticents, pour le moins. Faudra-t-il un jour euthanasier les poissons dès la sortie du chalut, au lieu de les laisser suffoquer sur le pont ? Faudra-t-il arrêter la pêche aux espèces des grands fonds (empereur, sabre, grenadier, siki) parce que la remontée brutale provoque une décompression qui leur fait éclater la vessie et surgir les yeux des orbites ? Déjà aux prises avec la raréfaction de la ressource et l’explosion du prix du gas-oil, l’industrie de la pêche semble rigoler rien qu’à l’idée qu’on veuille lui donner des cours sur le bien-être des poissons. La pression pourrait venir des consommateurs. En Suisse, depuis septembre 2006, le distributeur Migros commercialise des poissons labellisés «Fair Fish» (respectant les directives édictées par l’association du même nom), ce qui signifie que chaque animal a été étourdi et tué immédiatement après sa sortie de l’eau. Une première mondiale ! Cela dit, seuls des pêcheurs côtiers du Sénégal ont accepté de se plier aux conditions imposées par le label… en échange d’un soutien à des projets locaux. Un meilleur abattage des poissons est pourtant susceptible de se traduire par une meilleure conservation : «On peut gagner jusqu’à trois semaines sur glace pour certaines espèces», indique Marie-Laure Bégout. Et les pêcheurs à la ligne ? Tous n’ont pas la même faculté d’empathie que Paul McCartney. Certains opposent même le bon sens à la science, avec des arguments du genre : «Si les poissons avaient mal, ils se laisseraient ramener au bord sans se débattre, pour soulager la douleur de l’hameçon, au lieu de filer vers la rive d’en face en tirant sur la ligne.» Ceux-là ne seront pas facile à ramener dans le camp de la «pêche éthique». Pour l’instant, aucune recommandation ou «ligne directrice» internationale ne se soucie du bien-être des crustacés et des céphalopodes (pieuvre, calmar, seiche), bref des invertébrés marins. Pourtant, là aussi, la recherche bouscule les idées reçues : les homards peuvent avoir des comportements complexes, les pieuvres sont plus malignes qu’on ne le croit. Peut-être que demain, la vue d’une langouste agonisant sur un étal de poissonnier nous deviendra insupportable. Quant à la balancer vivante dans un court-bouillon… Ceux qui ne sont pas encore convaincus que nos amis des mers et rivières sont tout à fait capables de passer de mauvais quarts d’heure se tourneront vers deux textes de référence : «Current Issues in Fish Welfare», article très accessible (quoiqu’en anglais) publié en février 2006 dans le Journal of Fish Biology (1), ou mieux encore, le livre Fish Welfare, paru en décembre dernier aux éditions Blackwell, qui regroupe les contributions des meilleurs spécialistes du domaine (welfare veut dire bien-être). Rien de tout cela ne doit empêcher de manger du poisson, pourvu qu’il ne soit pas cuisiné «au bleu», et donc découpé ou ébouillanté vivant. (1) Article consultable gratuitement sur www.blackwell-synergy.com, en entrant le titre de l’article dans le moteur de recherche.
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Je ne sais pas si ça fait chez toi, mais il est possible de se procurer des colliers pour chats qui sont élastiques donc sans danger qu'ils puissent s'étrangler avec... Je vais penser très fort à elle ma belle hop et lui envoyer des ondes pour qu'elle revienne au plus vite à la maison Pauvre toi, tu n'es vraiment pas chanceuse avec tes minets
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Suisse/Du macaque et des serpents fumés au menu
Animal a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Le vendredi 04 avril 2008 Du macaque et des serpents fumés au menu Lors de contrôles douaniers de routine le 28 mars, les garde-frontières suisses ont trouvé deux sacs de sport qui contenaient un macaque et plusieurs serpents fumés, ainsi que des chenilles et plusieurs kilos de diverses sortes de poissons d'espèces protégées. D'après la propriétaire des bagages, une touriste parisienne, la marchandise en provenance de Centrafrique était destinée à la confection d'un repas chez des amis en Suisse, a-t-on précisé de même source. La marchandise a été détruite par les douaniers qui ont infligé une amende à sa propriétaire. Autre prise insolite au poste frontière suisse des Verrières (est de la France): les douaniers ont intercepté lundi dans la glacière d'un automobiliste immatriculé en Hongrie deux serpents roi de Californie et cinq couleuvres, tous vivants. Les serpents ont été placés dans un vivarium. http://www.cyberpresse.ca/article/20080404/CPINSOLITE/80404122/5406/CPINSOLITE -
p.s.: Je ne me souviens pas si cet article a déjà été posté sur le forum... ------------------------------------------------------ lundi 31 mars 2008 Des phoques et des hommes Vendredi dernier, Cécile Gladel signait sur ce blogue un billet qui récoltait plus de 250 commentaires. Du jamais vu. Du coup, je me suis demandé quel sujet avait bien pu aborder ma collègue pour susciter autant de réactions... Je m'attendais à un texte terrible dans lequel Cécile aurait déclaré que les attaques du 11 septembre 2001 ont été organisées par le gouvernement américain. Après tout, c'est une position populaire ces temps-ci chez les Françaises de talent... Nenni. Cécile a parlé de la chasse aux phoques. Elle a repris le discours moderne voulant que cette chasse ne soit pas aussi barbare que les activistes voudraient bien le faire croire. Pourquoi cette question a-t-elle suscité autant de réactions? Peut-être parce qu'elle ravive ce perpétuel conflit qui existe entre la tête et le cœur. La tête dit que la chasse aux phoques ne menace pas les populations de phoques. Peu importe, le cœur ne peut s'empêcher d'y voir autre chose qu'un génocide mercantile de mignonnes petites bêtes. Chaque printemps, à la fin mars, le débat reprend dans les médias. Dans le jargon médiatique, on appelle ces sujets récurrents des « marronniers ». Au lendemain de Noël, nous avons les reportages sur le Boxing Day. À la rentrée scolaire, nous avons l'article sur les fournitures scolaires (toujours trop coûteuses). Autour du 1er juillet, l'incontournable reportage sur la période des déménagements. Et nous avons la lutte entre les chasseurs de phoques et les animalistes à la fin mars. Enfin, pas tout à fait cette année. La mort de quatre chasseurs de phoque aux îles de la Madeleine a chamboulé le programme habituel. Le drame des Madelinots est grand. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de penser que ces quatre chasseurs décédés auront tout de même permis, cette année, de donner un visage humain au rôle de bourreaux sanguinaires qui leur collent à la peau depuis trop longtemps. Cette année, le cœur a rejoint la tête. Publié par Steve Proulx à 6H54 http://evenement.branchez-vous.com/2008/03/des_phoques_et_des_hommes.html UN COMMENTAIRE PARMI D'AUTRES...: « Guy a dit le 31 mars 2008 à 7H17 Hâte de voir si les extrémistes du sujet précédent, vont avoir le même discours aujourd'hui. Je pari 5 cents que nous ne les lirons pas aujourd'hui.»
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Un ami des chasseurs de phoques madelinots défend la chasse à Paris Par Michel Dolbec, LA PRESSE CANADIENNE PARIS - Alors que les Iles-de-la-Madeleine s'apprêtent à célébrer samedi les funérailles des chasseurs de phoques qui ont perdu la vie dans le naufrage de L'Acadien II, un de leurs camarades, Denis Longuépée, a livré vendredi à Paris un vibrant plaidoyer en faveur de la chasse aux loups marins. Evoquant le "coeur gros" et les larmes aux yeux la mémoire de ses amis disparus, M. Longuépée, président de l'Association des chasseurs madelinots, a accusé les organisations de défense des animaux de s'enrichir grâce à cette cause. "J'aimerais ça être chez nous. J'ai quatre amis qui sont morts la semaine dernière, a-t-il dit devant un groupe de journalistes réunis au centre culturel canadien. Sur les sites Internet, vous savez ce qu'écrivent les abolitionnistes? Ils disent qu'il y a un Dieu pour les phoques et qu'ils espèrent que les phoques vont manger mon ami disparu. Vous pensez que ça ne nous choque pas? Ils profitent même de ces situations-là pour faire de l'argent." Fils, petit-fils et arrière petit-fils de chasseur de phoques, Longuépée, 37 ans, accompagne une délégation canadienne venue faire campagne à Londres, Bruxelles, Paris, Berlin et Vienne contre un probable embargo européen sur les produits de la chasse aux phoques. Leurs chances de renverser le courant semblent bien minces. Matraquée de photos sanglantes de blanchons (qu'on ne chasse plus depuis 20 ans) ou d'images de phoques "vivants crochetés et traînés à bord des bateaux" (diffusées vendredi encore par le Fonds international pour la protection des animaux), l'opinion française et européenne est sans doute très largement contre la chasse. "Ce n'est pas juste une question de loups marins, estime pour part Denis Longuépée. Ca n'a rien à voir avec les phoques ni avec la façon dont on les tue. Ils vont continuer leurs campagnes de désinformation parce qu'ils profitent de la situation pour faire des millions." Au cours des rencontres qu'il a eues à Londres, Bruxelles et Paris, Denis Longuépée a tenté de faire comprendre à ses interlocuteurs la réalité de la chasse aux phoques. "Les gens nous prennent pour des barbares, mais ils sont scandalisés quand ils découvrent la vérité et nous encouragent à nous battre", a raconté le jeune homme. A chacune des étapes de sa tournée, la délégation essaie de convaincre les médias que les méthodes de chasse ne sont "pas cruelles". Elle s'applique aussi à démontrer qu'un embargo éventuellement décrété sous prétexte que les phoques sont victimes de cruauté pourrait avoir des conséquences "indirectes sur d'autres activités de chasse, de pêche et d'élevage en Europe". "Si on interdit la chasse aux phoques, comment pourra-t-on permettre le gavage des oies ou la chasse aux sangliers?", demande un responsable. La Presse Canadienne, 2008 Publié le 2008-04-4 http://info.branchez-vous.com/Monde/080404/M040484AU.html
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04/04/2008 (30 ) Des témoignages de parents d'enfants végétaliens (vegans) "Les protéines sont faciles à trouver. Le calcium est facile à trouver. Comment les vaches trouvent-elles leur calcium ? Comment font les animaux qui deviennent si gros, les gorilles, les hippopotames, les rhinocéros, les girafes, les éléphants ? Comment deviennent-ils si gros ? Il y a des protéines et du calcium en abondance dans les végétaux." Joel Fuhrman, Docteur interviewé dans cette vidéo. http://minilien.fr/a0k930
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Pour moi, le végétalisme est un trouble du comportement alimentaire Alors qu'un couple a été écroué, jeudi, pour «privation d'aliments» après la mort de sa fillette de 11 mois, 20minutes.fr fait le point sur le végétalisme avec le Dr Arnaud Cocaul, nutritionniste attaché à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris 13e). Interview. En quoi consiste le végétalisme? C'est un régime qui s'apparente à celui de végétariens sauf qu'il est plus restrictif: alors que les premiers enlèvent la viande de leur alimentation, par convictions philosophiques, par peur sanitaire ou par respect des animaux, les seconds se privent de toutes les protéines animales. Il écartent donc aussi bien la viande et le poisson que leurs produits, comme le lait ou les oufs. Le régime végétalien induit-il des carences alimentaires? Etre uniquement végétalien c'est être carencé tôt ou tard. En se privant des protéines animales, les végétaliens se privent d'une source importante d'acides aminés essentiels. Ces acides sont comme les vitamines: nous en avons besoin pour vivre mais nous ne les produisons pas, nous devons donc les trouver dans notre alimentation. Les végétaliens se nourrissent exclusivement de végétaux, qui contiennent des acides aminés essentiels mais ne les concentrent pas autant que la viande. Les végétaliens peuvent donc trouver ces acides aminés dans les végétaux, comme dans les lentilles par exemple, mais ils doivent associer différents aliments entre eux pour obtenir autant d'acides que ceux contenus dans la viande. Cela suppose une grande connaissance des aliments et de leurs apports. A terme, le végétalisme peut entraîner une altération de l'état général, comme de la fatigue, des troubles hématologiques, comme de l'anémie, une perte musculaire importante et des troubles neurologiques. Le cas d'un patient végétalien carencé en vitamine B12 et devenu aveugle en six mois a même été observé. Pour moi, le végétalisme est un trouble du comportement alimentaire, au même titre que l'anorexie. Pour moi, c'est une dérive sectaire. Une personne qui ne s'alimente pas correctement est plus facilement sous influence, il est plus facile d'avoir un ascendant psychologique sur elle. Un enfant ne peut donc pas suivre ce type de régime? Certainement pas. Un enfant est un être en devenir, avec des besoins essentiels pour son cerveau, encore en formation, et son organisme, en pleine croissance. N'oublions pas que l'homme est un omnivore. Ce n'est pas par goût, c'est une nécessité humaine. Ne pas manger de la viande par conviction religieuse ou par peur sanitaire n'est pas grave mais il ne faut pas tomber dans l'extrémisme alimentaire. Propos recueillis par Sandrine Cochard 20Minutes.fr, éditions du 04/04/2008 - 18h28 http://www.20minutes.fr/article/223440/France-Pour-moi-le-vegetalisme-est-un-tro\ uble-du-comportement-alimentaire.php
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http://www.canada.com/vancouversun/news/editorial/story.html?id=6e432b26-6534-4f03-96c5-d4e5775ae70d Thursday » April 3 » 2008 Naked carrots won't win many converts to the cause The Ottawa Citizen Thursday, April 03, 2008 Veganism and animal rights activism are trendy political statements, but what's interesting about this growing community is its increasing tendency to use sex as a proselytizing strategy. No doubt this reflects a desire to attract men to the cause, but unfortunately it risks trivializing an otherwise serious philosophy, and sends an unhealthy message to young women: Use your body to get your point across, not your brain. In February, an Oregon vegan opened the Casa Diablo Gentlemen's Club, where the chimichangas are stuffed with soy instead of beef and the strippers wear fake leather known as "pleather." Members of the Los Angeles band Vegan Vixens flaunt their barely covered bodies at animal welfare fundraisers. The People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) routinely use sexual images in their campaigns, whether it's Pamela Anderson in a lettuce bikini or former adult film star Jenna Jameson encouraging people to "pleather themselves." Surely this ought to provoke some cognitive dissonance among members of the movement. Feminism and animal rights have both been associated, traditionally, with the political left. Yet Johnny Diablo, founder of the vegan strip club, referred to his employees as "sex-positive women (who) entertain others in their natural-born clothing." These so-called vegangelicals are simply new believers of an old concept, that sex sells, something advertisers and the entertainment industry have long known. In 2006, the U.S. pornography industry reaped about $13 billion in profits. By comparison, the Motion Picture Association of America reported that mainstream films finished the year with revenues of $9.5 billion. You don't have to be a marketing professor to realize that a political movement which is ostentatiously "sex-friendly" and features attractive spokespeople will have an advantage when it comes to recruiting young people, especially young men. A Norwegian environmental group that films its members having sex and charges Internet users $15 to watch on "the only 100-per-cent karma improving eco porn site" earns about $120,000 a year. Most of the money is poured into conservation projects, though some larger environmental organizations, like the World Wildlife Fund, have refused to accept money from the group. Surely, though, vegans and others who believe in ethical living will grow tired of having their way of life married to pornography. For many thoughtful environmentalists, vegans and animal rights advocates, their belief system is like a religion. It must be frustrating to see it being promoted like cheap beer. Indeed, some are finally expressing displeasure. On Internet sites and elsewhere, vegans and others are questioning whether such marketing games diminish the seriousness of their cause and values. Images of sex might be sufficient to draw momentary attention to a cause, but if the real goal is long-term commitment -- real attitudinal change -- ultimately these social movements need to be rooted in richer soil. Getting young men to ogle Pamela Anderson is easy. Promoting a movement ethically and respectfully, without gimmickry, takes time and effort, but in the end the movement will be stronger. ----------------------------------------------------- Debra Probert Executive Director Vancouver Humane Society 303-8623 Granville Street Vancouver, B.C. V6P 5A2 604-266-9744
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Abattoir Colbex-Levinoff Les producteurs de la région changent d'avis Mise à jour le vendredi 4 avril 2008, 13 h 14 . Les producteurs de boeuf et de lait de l'ensemble de la région ont finalement accepté de réinvestir dans l'abattoir Colbex-Lévinoff, de Saint-Cyrille-de-Wendover. Ceux-ci s'étaient d'abord prononcés contre un financement supplémentaire de cet abattoir, étant donné la conjoncture économique. Les producteurs de l'ensemble du Québec se sont donc entendus et verseront 54 $ par bête à l'entreprise. L'argent doit servir à diminuer la dette de l'abattoir. Les modalités de paiement restent à négocier avec les producteurs laitiers. Les producteurs de bovins ont acquis l'abattoir Colbex-Lévinoff, en 2004, au coût de 62 millions de dollars, afin d'écouler leurs vaches de réforme sur le marché québécois et ainsi obtenir de meilleurs prix pour leurs bêtes. Or, à l'époque, cette transaction avait été sous-financée et les producteurs sont maintenant sollicités pour réinvestir 30 millions de dollars. http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2008/04/04/007-abattoir-colbex.shtml
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la lettre hebdo de gérard charollois (30/03)
Animal a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
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Bœuf aux hormones laterre.ca 4 avril 2008 redaction@laterre.ca L’Organisation mondiale du commerce (OMC) tranche pour une troisième fois en faveur du Canada et des États-Unis dans le dossier du bœuf aux hormones qui les oppose à l’Union européenne (UE). Pour des raisons de santé humaine, l’UE interdit depuis 1989 les importations de viande de bœuf traité aux hormones de croissance. En guise de représailles, le Canada et les États-Unis infligent des mesures de rétorsion sur différents produits européens (porc, concombres, cornichons). Le 31 mars dernier, l’OMC confirmait une fois de plus que l’interdiction imposée par l’UE est contraire aux règles du commerce international. Le récent jugement permet donc au Canada et aux États-Unis de continuer à percevoir des tarifs douaniers en guise de représailles. L’OMC estime toutefois que ces deux pays auraient dû d’abord demander l’arbitrage devant son organe de règlement des différends avant d’imposer des surtaxes.
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Les trappeurs sont mieux structurés L'association défend maintenant toute la Haute Côte-Nord Paul Pygeon Faits divers - 2 avril 2008 Mise à jour à 15:01:54 ... Plusieurs changements structurels ont marqué la dernière assemblée générale de l'organisme représentant les trappeurs de la région. D'abord, le regroupement porte dorénavant le nom de «Association des trappeurs de la Haute Côte-Nord», afin d'être mieux identifié à tous ses membres dans la région. D'autre part, de nouveaux règlements généraux ont été adoptés, alors que le nombre d'administrateurs est porté à sept. Une vingtaine de participants sur la soixantaine de membres actifs étaient présents à l'assemblée générale. Les états financiers ont montré un surplus de 450 $, lequel pourrait être investi dans des activités de formation et pour favoriser la relève. D'ailleurs dans ce créneau, l'association est toujours à la recherche de jeunes entre 12 et 18 ans intéressés par la trappe. Inscrivez-vous avant le 1er juin auprès de l'association afin de profiter des avantages offerts, soit entre autres le remboursement d'une somme de 100 $ pour les frais de cours. Un ensemble de piégeage de départ est même offert aux nouveaux arrivants. ... http://pleinjourenhautecotenord.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=54526&catname=Faits+divers&classif=Nouvelles
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Je te comprends, c'est pas facile de garder le moral. Le problème c'est qu'il n'y a pas assez d'activistes au Québec pour leur faire fermer la trappe: Ils ont le beau jeu. Beaucoup de québécois disent aimer les animaux, mais ils ne manifestent que pour défendre les chiens et les chats. Pas facile de faire évoluer les choses dans ces conditions
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Les producteurs Gaspésiens aideront ceux du Rwanda ! Alain Lavoie Actualités régionales - 4 avril 2008 Le secteur agricole de la Gaspésie sera sollicité afin de générer des projets en vertu du protocole de coopération qui a été signé entre le Rwanda et la Conférence régionale des Élus de la Gaspésie, samedi dernier à Carleton. L'objectif premier de l'entente est de collaborer à la promotion et au développement des investissements et des exportations entre la République du Rwanda et la Gaspésie et les Îles de la Madeleine. Le secteur privé, les maisons d'enseignement et les différents paliers de gouvernement des deux pays seront impliqués dans ce protocole. L'entente de collaboration toucherait des domaines comme l'agriculture, la forêt, la pisciculture, etc. Le représentant au Canada de l'Office Rwandais pour la promotion des investissements et des exportations (RIEPA), M. Emmanuel Muhawenimana, a demandé à la présidente de la Fédération de l'UPAd e la Gaspésie et des Îles, Mme Nicole Lapointe, « des drafts ou un projet d'accord afin que nous puissions les acheminer le plus vite possible à nos producteurs agricoles au Rwanda. C'est comme ça qu'on fonctionne au Rwanda. Nous n'avons pas de temps à perdre. Nous sommes prêts. » Précisons que dans ce pays de l'Afrique, l'agriculture se vit quatre saisons par année. « On peut cultiver en été dans les marais et pendant la saison sèche dans la colline. On peut cultiver tout le temps. C'est toujours vert au Rwanda. Ce n'est pas le Sael, ce n'est pas le désert. Avec l'appui de l'UPA, on pourra développer l'agriculture. Cette fois-ci, nous passerons d'une agriculture de subsistance à une agriculture qui apportera la plus-value par la transformation de nos produits », ajoute le représentant au Canada du RIEPA. L'industrie agricole de la Gaspésie pourrait appuyer les agriculteurs Rwandais dans plusieurs domaines comme la transformation alimentaire des fruits et des légumes, de la viande de porc et de bœuf. « Il y a des secteurs que nous avons ciblés ici en Gaspésie. Surtout l'agro-alimentaire, la transformation et la conservation, tout ce qui touche la foresterie, l'environnement, le tourisme. Après cette première phase, on veut passer à la transformation et l'emballage des produits. On veut aussi développer la pisciculture au Rwanda. J'ai vu ici que les gens ont développé ce créneau. Nous avons des lacs intérieurs avec de l'eau douce. Nous voulons vraiment faire la culture du poisson dans ces eaux », précise M. Muhawenimana. Pour sa part, la présidente de l'UPA de la Gaspésie, Mme Nicole Lapointe est très confiante face à cette entente coopération. « C'est un dossier qui est très intéressant », reconnaît-elle. Elle précise que « les Rwandais ont la même vision, la même orientation de développement que nous. Ce qui sera intéressant, ce sera de partager nos savoirs mais aussi d'aller chercher leur savoir. C'est le partage qui sera intéressant parce qu'ils ont la même vision de développement que nous, ici en Gaspésie. » C'est la première fois que la Conférence régionale des élus de la Gaspésie et des Îles signe une entente de coopération avec un pays du continent africain. « Nous avons déjà des ententes avec les régions françaises de La Vendée et de Rhônes-Alpes. Là, nous venons d'en signer une troisième avec le Rwanda. On voit des opportunités d'échanges au niveau économique et culturel avec ce pays. Nous voulons collaborer et développer des partenariats avec ce pays », dit pour sa part le président de la CRÉ, Bertrand Berger. http://lechodelabaie.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=54736&catname=Actualit%E9s+r%E9gionales&classif=En+manchettes
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Réserve de Matane: Plus d’orignaux abattus pour préserver la ressource Brigitte Dubé Actualités - 4 avril 2008 Mise à jour à 09:16:17 Réserve de Matane: Plus d’orignaux abattus pour préserver la ressource Brigitte Dubé Actualités - 4 avril 2008 Mise à jour à 09:16:17 Photo: Brigitte Dubé Des chasseurs se sont montrés sceptiques face aux chiffres avancés par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la Sépaq. Selon le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), les orignaux sont beaucoup trop nombreux sur la réserve faunique de Matane. À tel point que l’avenir du cheptel en serait menacé. D’ici 2010, il propose d’abattre 2400 bêtes dont 1500 femelles. C’est ce qu’ont appris les quelque 100 personnes qui ont assisté à la réunion d’information tenue mardi dernier à la salle Albert-B.-Lavoie de la Polyvalente et organisée par le Ministère et la Sépaq (Société des établissements de plein air du Québec). «Si nous ne faisons rien, la nature va s’en charger» Selon un inventaire aérien effectué à l’hiver 2007, il y aurait 48 orignaux aux 10km carrés dans la réserve Matane. Du jamais vu au Québec. Il y en avait 20 aux 10km carrés en 1995. «Si nous ne faisons rien pour contrôler la population, la nature va se charger elle-même de le faire, a expliqué le biologiste Jean Lamoureux. La végétation ne suffira plus pour nourrir tous ces animaux et leur trop grand nombre va favoriser la prolifération de parasites, dont les tiques d’hiver qui s’attaquent par milliers aux orignaux et les tuent à petit feu en se nourrissant de leur sang. Dans l’espoir de ramener la concentration d’orignaux à 30/10km carrés (ce qui est encore beaucoup), la Sépaq proposera de nouveaux forfaits pour favoriser l’abattage de femelles. Il est connu que les chasseurs préfèrent les mâles et leur panache. Ce niveau de prélèvement demeurera en vigueur jusqu'à ce que les effets escomptés puissent être observés sur le cheptel. Le comité chasse de la Réserve Matane surveillera étroitement l’évolution des événements. Un fonds de 100 000$ voué à la survie de l’orignal La Sépaq prévoit investir 500 000$ sur trois ans dans les infrastructures de la réserve. Elle créera et financera un fonds de 100 000$ voué à la survie de l’orignal. Ce fonds sera administré par la Fondation de la faune du Québec et utilisé comme levier pour avoir accès à d'autres sources de financement de façon à en maximiser les retombées et la durée. Chasseurs sceptiques Les chasseurs présents qui se sont exprimés se sont montrés sceptiques face aux chiffres avancés par la Sépaq et le MRNF. Certains ont évoqué la presque disparition de la morue dans le golfe Saint-Laurent, victime de surpêche. D’autres en ont appelé à la prudence. «Faites-nous confiance, a répondu le Jean Lamoureux. Nous ne voulons pas tuer la poule aux œufs d’or.» Ceux qui chassent en territoire libre autour de la Réserve et profitent de l’effet de débordement de la trop grande population d’orignaux s’estiment lésés par ces mesures. Ils veulent que la richesse soit répartie naturellement. «La chasse sera concentrée au cœur de la Réserve, a répondu M. Lamoureux, ce qui ne devrait pas affecter la chasse tout autour.» http://lavantposte.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=54747&catname=Actualit%E9s&classif=Nouvelles