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voici cette nouvelle- En date d'aujourd'hui, le trappeur en a tué 29- --------------------------------------------------------------------- Des coyotes ou des loups? On ne peut pas se fier qu’à la couleur du pelage Claude Auger a capturé 28 coyotes dans les environs Claude Auger, tenant l’un des dix coyotes qui ont été capturés dans le secteur de la Côte-Saint-Louis, à Blainville. http://www.linfonet.com/niframe.cfm À la suite de la publication d’un article paru en décembre dernier dans le Nord Info, le trappeur Claude Auger a capturé, à l’aide de collets (comme ceux que l’on utilise pour attraper les lièvres), pas moins de dix coyotes dans le secteur Côte-Saint-Louis, à Blainville, où se trouve la terre du producteur maraîcher Léopold Bigras. ...... ...... Dans les environs de Mirabel, Sainte-Anne-des-Plaines et Blainville, M. Auger aura trappé cette année pas moins de 28 coyotes. Ce dernier déplore le fait que le coyote ne soit pas assez chassé au Québec, tout en reconnaissant qu’il n’est pas facile de le capturer et que sa fourrure ne se vend pas à fort coût. Difficile, la chasse aux coyotes… Selon ce trappeur expérimenté, le coyote est un animal rusé. Il faut bien connaître ses habitudes pour le déjouer. Il faut également être bien équipé pour faire en sorte qu’il ne puisse pas flairer la présence humaine. Pour ce faire, M. Auger tend des appâts, installe ses collets avec câble d’acier et tente d’anticiper les agissements des coyotes. Une fois qu’ils sont pris au collet, dix ou quinze minutes plus tard, ils s’éteignent par strangulation. Pourquoi ne pas simplement les capturer et les transporter vers un autre lieu? M. Auger répond que le problème de surpopulation est présent dans toutes les Laurentides et que cela ne ferait que le repousser plus loin. Le coyote n’a pas de prédateur. C’est important, d’après Claude Auger, de maintenir un équilibre dans la nature. «Depuis qu’il y a des coyotes en grand nombre, il n’y a plus de renard. Quand ils sont trop nombreux, ils font des ravages, jusqu’à s’attaquer aux animaux de la ferme et aux chiens, qu’ils voient comme des compétiteurs», affirme M. Auger. Comment Claude Auger est-il devenu trappeur? «J’avais 10 ou 12 ans. Mon père était chasseur et mon arrière-grand-père était trappeur. Les animaux et les fourrures, je trouvais ça beau», dit-il, précisant que chasser ne l’empêche pas d’aimer les animaux, au contraire. L’été, M. Auger va à la pêche. L’automne, il chasse, et l’hiver, il trappe. M. Auger écorche, dégraisse, fait sécher la fourrure et la vend. «L’automne prochain, je vais continuer de trapper les coyotes et m’assurer qu’ils ne soient pas en trop grand nombre dans ce secteur», conclut le trappeur qui est aussi un résidant de Blainville. Source: nord-Info 3 février 2007 TOUT L'ARTICLE: http://www.linfonet.com/niframe.cfm
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5 février 2007- 29 coyotes piégés et tués par un trappeur à Blainville Aux nouvelles de ce soir, on disait que le fier trappeur venait d'en tuer un 29ième.... ---------------------------------------------------------------- voici cette nouvelle: Des coyotes ou des loups? On ne peut pas se fier qu’à la couleur du pelage Claude Auger a capturé 28 coyotes dans les environs Claude Auger, tenant l’un des dix coyotes qui ont été capturés dans le secteur de la Côte-Saint-Louis, à Blainville. À la suite de la publication d’un article paru en décembre dernier dans le Nord Info, le trappeur Claude Auger a capturé, à l’aide de collets (comme ceux que l’on utilise pour attraper les lièvres), pas moins de dix coyotes dans le secteur Côte-Saint-Louis, à Blainville, où se trouve la terre du producteur maraîcher Léopold Bigras. Le trappeur a confirmé que ce sont bel et bien des coyotes et non pas des loups. Les loups ont de plus grosses pattes et sont de plus grande taille. Toutefois, il a indiqué qu’il est facile de les confondre, comme l’ont fait M. Bigras et les résidants des environs, puisque certains ont une fourrure d’un gris pâle qui s’apparente à celle du loup. «Les coyotes américains sont plus petits et plus maigres. Ici, au Québec, les coyotes ne sont pas exactement pareils. Ils ont peut-être été croisés avec des loups», précise M. Auger. Pour ce dernier, qui chasse depuis des années le castor, le renard et le coyote, la rencontre avec M. Bigras et son labrador noir est à la source de sa motivation de capturer les coyotes qui osent s’aventurer près des résidences et des fermes. Il a dit vouloir venger l’attaque que le chien a subie, en octobre dernier, et qui a obligé son propriétaire à le conduire chez le vétérinaire pour traiter une infection due à une morsure profonde à la fesse. Les coyotes capturés proviennent de la forêt du Camp Bouchard. Selon M. Auger, le fait qu’ils s’aventurent dans un secteur urbanisé démontre qu’ils sont en surpopulation. «Ce n’est pas normal de voir des coyotes à la journée longue. Quand on commence à en voir circuler le jour en dehors des forêts, c’est signe qu’il y a surpopulation», de dire M. Auger, précisant que, pour une question de sécurité, il est important de trapper les coyotes qui peuvent avoir la rage et s’attaquer à la population et aux autres animaux. Il a l’intention de laisser ses installations en forêt et de trapper les coyotes jusqu’à la fin de février. La période officielle pour chasser ce genre de proies prend fin au mois de mars. Il soutient que trop peu de chasseurs s’intéressent à ces animaux et que la température clémente (ils ne meurent pas de froid ou par manque de nourriture) ne permet pas d’en éliminer un nombre suffisant par année, ce qui explique leur présence en trop grand nombre dans nos forêts. En outre, en février, c’est la période d’accouplement. Les coyotes se déplacent davantage. C’est un temps propice pour les chasser. Dans les environs de Mirabel, Sainte-Anne-des-Plaines et Blainville, M. Auger aura trappé cette année pas moins de 28 coyotes. Ce dernier déplore le fait que le coyote ne soit pas assez chassé au Québec, tout en reconnaissant qu’il n’est pas facile de le capturer et que sa fourrure ne se vend pas à fort coût. Difficile, la chasse aux coyotes… Selon ce trappeur expérimenté, le coyote est un animal rusé. Il faut bien connaître ses habitudes pour le déjouer. Il faut également être bien équipé pour faire en sorte qu’il ne puisse pas flairer la présence humaine. Pour ce faire, M. Auger tend des appâts, installe ses collets avec câble d’acier et tente d’anticiper les agissements des coyotes. Une fois qu’ils sont pris au collet, dix ou quinze minutes plus tard, ils s’éteignent par strangulation. Pourquoi ne pas simplement les capturer et les transporter vers un autre lieu? M. Auger répond que le problème de surpopulation est présent dans toutes les Laurentides et que cela ne ferait que le repousser plus loin. Le coyote n’a pas de prédateur. C’est important, d’après Claude Auger, de maintenir un équilibre dans la nature. «Depuis qu’il y a des coyotes en grand nombre, il n’y a plus de renard. Quand ils sont trop nombreux, ils font des ravages, jusqu’à s’attaquer aux animaux de la ferme et aux chiens, qu’ils voient comme des compétiteurs», affirme M. Auger. Comment Claude Auger est-il devenu trappeur? «J’avais 10 ou 12 ans. Mon père était chasseur et mon arrière-grand-père était trappeur. Les animaux et les fourrures, je trouvais ça beau», dit-il, précisant que chasser ne l’empêche pas d’aimer les animaux, au contraire. L’été, M. Auger va à la pêche. L’automne, il chasse, et l’hiver, il trappe. M. Auger écorche, dégraisse, fait sécher la fourrure et la vend. «L’automne prochain, je vais continuer de trapper les coyotes et m’assurer qu’ils ne soient pas en trop grand nombre dans ce secteur», conclut le trappeur qui est aussi un résidant de Blainville. Source: nord-Info 3 février 2007 http://www.linfonet.com/niframe.cfm ------------------------------- Les canidés sont plus nombreux dans nos forêts Marie Grenon Le pelage des loups varie beaucoup, allant du blanc au noir, en passant par le brun roux et le gris. «Ce n’est pas totalement impossible qu’il s’agisse de loups, mais ce serait plus plausible que ce soit des coyotes», a indiqué Alain Cusson, du bureau régional du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, après avoir pris connaissance de l’article paru la fin de semaine dernière dans lequel on faisait état de la présence possible de loups dans le secteur de la Côte-Saint-Louis, à Blainville. Ce dernier a précisé qu’il est normal que ce type d’animal s’attaque aux chevreuils. Il a expliqué que plus on note la présence en grand nombre de proies, plus la population de coyotes tend à augmenter. «Le coyote se nourrit de n’importe quoi», a indiqué M. Cusson, en précisant qu’il peut même intégrer les abeilles à son alimentation. Pour M. Cusson, il ne seraitt pas étonnant qu’un tel animal s’en prenne à un chien, comme ce fut le cas pour le labrador de Léopold Bigras. On se souviendra que le producteur maraîcher Léopold Bigras a tenu à aviser la population de Blainville de la présence de loups dans les environs de sa terre. Son chien labrador a été attaqué sur sa ferme, d’après ce qu’il en déduit, par un loup. Une infection due à une morsure profonde sur la fesse de l’animal, subie une semaine auparavant, a nécessité une visite chez le vétérinaire, le 6 octobre dernier. Selon M. Cusson, il est facile de confondre un loup et un coyote pour le commun des mortels. Cependant, le coyote est plus petit. Il rappelle qu’une personne ne peut capturer un animal sauvage, sauf si c’est pour empêcher un dommage matériel ou encore pour se défendre. «On veut éviter ainsi les abus. On ne veut pas faire abattre les animaux pour rien», de dire M. Cusson, précisant qu’il y a des coyotes un peu partout. Cependant, pour une question de sécurité, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune détient une liste de trappeurs fournie par l’Association des trappeurs du Québec, lesquels sont en mesure de chasser les canidés nuisibles. À ce sujet, Léopold Bigras, en entrevue téléphonique quelques jours après la parution de l’article, dit avoir rencontré un trappeur qui a abattu un coyote dans le secteur. Différences entre un coyote et un loup La plupart des coyotes et des loups ont le même pelage gris brunâtre. Cependant, celui des loups varie beaucoup, allant du blanc au noir, en passant par le brun roux et le gris. Les loups de la vallée du Saint-Laurent pèsent environ 40 kg, alors que les coyotes pèsent dans les 23 kg. Ces deux espèces peuvent s’accoupler entre elles et avec les chiens. Le cri typique du coyote consiste en un hurlement suivi d’une série de jappements, alors que les loups ne font que hurler. Les principales différences entre les deux espèces se situent au niveau de la posture, du cri et de l’organisation sociale. Les coyotes sont solitaires de nature et ils chassent habituellement seuls ou, parfois, en groupe familial. Les loups, de leur côté, forment des groupes sociaux très organisés qui chassent ensemble, ce qui leur permet de tuer des proies assez grosses. L’alimentation des coyotes se compose principalement de souris, de rongeurs de taille moyenne et de lapins à queue blanche. Celle des loups se compose habituellement de castors, de chevreuils et d’orignaux. Source: nord-info 16 décembre 2006 http://www.linfonet.com/articles/nordinfo/061216/art7/index.html
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Allo ma belle Cé, D'après ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, il s'agit d'une spécialité qui vient d'un canton de la Suisse qui s'appelle Grison et nulle part on ne parle d'autre chose que de viande de boeuf, mais tu as raison de dire que le grison est également un âne ou un baudet et comme tout est possible, on pourrait bien fabriquer de la viande d'âne au Québec, mais ça m'étonnerais quand-même .... J'ai l'impression que vu que cette viande est préparée ailleurs qu'en Suisse, (mais selon la même recette) Métro ou autres magasins d'alimentation qui en vendent ne peuvent pas utiliser l'appellation «Viande des Grisons» et qu'ils appellent ça «viande de grison» Mais pour en avoir le coeur net, il faudrait demander à Métro... ------------------------------------------------------ La viande des Grisons La véritable viande des Grisons est un pur produit naturel, fabriqué à partir des parties maigres de la cuisse de boeuf, assaisonné par un mélange d'épices, séché à l'air pur et vivifiant des hautes vallées des Grisons, le plus grand canton de la Suisse. La matière de base sont les plus beaux morceaux de viande de boeuf auxquels on ajoute du sel, des herbes des Alpes et un mélange d'épices dont la composition est tenue secrète. Ces morceaux sont superposés par couches dans un récipient où ils sont conservés pendant 3 à 5 semaines à une température voisine de zéro. Chaque semaine, l'ordre des couches de ces morceaux de viande est changé alternativement afin que le sel et l'assaisonnement en épices soient justement répartis. http://www.restocours.net/Bac2/Techno/Europe/suisse.pdf ---------------------------------------------------- Comment fabrique-t-on la viande des Grisons? Trois douzaines de phases de fabrication jusqu'au point culminant La matière de base sont les plus beaux morceaux de viande de boeuf auxquels on ajoute du sel, des herbes des Alpes et un mélange d'épices dont la composition est tenue secrète. Ces morceaux sont superposés par couches dans un récipient où ils sont conservés pendant 3 à 5 semaines à une température voisine de zéro. Chaque semaine, l'ordre des couches de ces morceaux de viande est changé alternativement afin que le sel et l'assaisonnement en épices soient justement répartis. C'est à ce moment-là que s'opère également une première perte d'eau. Pendant la deuxième partie du processus de maturation s'opère le séchage de la viande à des températures entre neuf et quatorze degrés Celsius. Pour ce faire, les morceaux de viande sont enveloppés de filets et séchés à l'air pur et riche en oxygène des montagnes et des forêts grisonnes. Un contrôle permanent veille soigneusement à l'accomplissement de ces phases. Entre-temps, les morceaux de viande sont pressés à plusieurs reprises des deux côtés. Le but du pressage sert moins à donner une forme, comme on le présume souvent, qu'à répartir de façon régulière l'humidité inhérente aux morceaux de viande. La viande de boeuf perd environ la moitié de son poids initial pendant tout le temps de la fabrication. Celle-ci comprend en tout trois douzaines de phases de travail, accomplies aujourd'hui comme naguère en grande partie par le travail manuel d'employés qualifiés. http://www.grischuna.ch/productsF.html#Comment http://www.grischuna.ch/productsF.html#Que
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au 6 février, 30 coyotes ont été tués par ce trappeur... ------------------------- Le lundi 05 février 2007 Aux nouvelles du Grand Journal TQS de ce soir: Une meute de 29 coyotes a été abattue par un trappeur près d'une ferme de Blainville (Québec) ... C'est l'agriculteur qui a fait appel à un trappeur qu'on nous présentera demain soir au Grand Journal TQS. On a pu voir quelques images horribles et sanguignolantes des exploits de ce fier trappeur ! http://www.tqs.ca/infos/grand-journal/
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Le lundi 05 février 2007 Un Bombardier sur la route .... Le Roadster Can-Am Spyder devrait ravir les amateurs de motocyclette en offrant plus de sécurité. BRP vient de lancer un véhicule récréatif pour la route à trois roues qui sera assemblé à Valcourt. Pour faire avancer le prototype, le gouvernment du Québec a fournit 17,8 millions de dollars sous forme de prêt. Plusieurs des des 2700 employés de BRP s'étaient déplacés pour voir le bolide. Ils n'ont toutefois pas reçu de promesse quand à la création ou même la consolidation d'emplois dans l'entreprise. Impossible pour l'instant de savoir combien de Spyders sortiront de l'usine dans les prochains mois, mais les concepteurs ont de grandes ambitions. Le spyder sera mis en vente au Québec en Ontario, en Colombie-Britannique, en Alberta et dans 12 États américains pour la saison 2007 au coût de 18 500$ , mais les dirigeants de BRP espèrent qu'il fera rapidement du chemin et qu'il sera connu à l'échelle mondiale d'ici 3 ou 4 ans. Réagissez à cette nouvelle http://www.tqs.ca/infos/estrie/2007/02/Un-Bombardier-sur-la-route-5191.php
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Je viens de trouver l'adresse pour voir les circulaires de Métro -- Circulaire du 5 février au 11 février http://www.metro.ca/fr/circulaire.html?flyerPage=0&imgSize=0 Si tu cliques en haut à droite sur les pages, tu pourras voir le contenu du circulaire... Je n'ai pas vu d'annonce de viande d'âne, seulement de viande de grison- C'était peut-être dans le circulaire précédent...
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Est-ce que nos gouvernements devraient s’intéresser d’avantage au problème de la cruauté envers les animaux? Oui : 91% Non : 9% http://www.hebdos.net/jdc/ Voici Hope dans toute sa maigreur. En mortaise, les plaies au cou, l’oeil est particulièrement tuméfié. Hope s’en sortira malgré tout. (Photos: André Corbeïl) Ce grand danois arlequin est une femelle, peut-être la dernière à avoir donné une portée de chiots à l’exploitante du ranch Les Aventuriers de Saint-Mathieu-de-Laprairie. Quand on a nettoyé cette petite chienne et qu’on lui a fait une taille convenable de son poil, on s’est rendu compte que son collier jamais ajusté était en train de l’étouffer. Elle en porte des marques très visibles. Sous alimenté, confiné, livré à lui-même Hopele danois reprend du mieux mais il n’est pas sorti du bois… Jacques St-Onge Collaboration spéciale Parce qu’on ne pouvait savoir son nom, le danois rescapé a été rebaptisé «Hope» par les gens de l’équipe de la Société pour la prévention de la cruauté envers la animaux, SPCA, basée à Sainte-Angèle-de-Monnoir, en retrait du chemin du Vide. «Hope», un reproducteur, n’a plus que la peau et les os mais il porte en lui l’espoir de vivre pour lequel il se bat avec 31 de ses semblables soustraits in-extrémis aux mauvais traitements qu’on leur infligeait dans un chenil clandestin, une petite usine à chiots de Saint-Mathieu-de-Laprairie Le 18 janvier, au bout d’un va-et-vient incessant de quatre jours des gens de la SPCA Montérégie à Saint-Mathieu, les policiers de la Régie intermunicipale de Roussillon munis d’un mandat, faisaient irruption dans une grange délabrée et non chauffée du rang Saint-Pierre. À l’intérieur du bâtiment, des chiens reproducteurs hurlaient de désespoir confinés par couple dans des stalles fermées, piétinant leurs excréments, totalement privés d’eau. À l’extérieur, d’autres chiens, des husky attachés sans nourriture, tiraient de rage sur leurs chaînes pour qu’on vienne s’occuper d’eux. C’est du reste leurs jappements continuels qui ont alerté des résidants du secteur. L’anormalité de la situation a été signalée à la SPCA Montérégie dont la responsable, Linda Robertson, a enquêté sur le cas durant quatre jours, constatant sur place que personne n’était venu s’occuper des chiens durant cette période. Depuis combien de temps étaient-ils abandonnés? Nul ne le sait précisément mais dans le cas de «Hope», on peut dire qu’il était minuit moins une. Il s’est est fallu de peu qu’on ne trouve que son cadavre, explique-t-on à la SPCA. Lorsque les représentants du Journal se sont présentés chemin du Vide à Sainte-Angèle jeudi dernier pour prendre des nouvelles des rescapés, la préposée à la chatterie, Karine, avait dû délaisser son activité coutumière pour s’occuper des chiens sortis de l’enfer qui réclament une assistance de tous les instants. Nettoyés, nourris et examinés un à un par le vétérinaire, ils s’accommodent bien dans l’ensemble à leur nouvelle vie et plusieurs d’entre eux trouveront sans trop de difficultés une famille d’accueil. «Nous avons eu des centaines d’appels d’appuis, de sympathie et d’intérêt pour une adoption», nous a assuré Mme Robertson. Si tous vont s’en sortir puisqu’aucun chien du ranch Les Aventuriers (!) ne sera effectivement euthanasié, quelques uns garderont longtemps des séquelles de nature à influencer leur comportement. Ainsi, depuis son arrivée dans les locaux de la SPCA, un dobberman noir renommé Montana s’est réfugié sous un bureau, tapi dans l’ombre, refusant d’en sortir. «Nous l’avons trouvé dans un coin de la grange, seul et apeuré, et nous avons dû tirer fort sur la laisse pour le sortir de là. C’est un chien qui, pour un motif que nous ne connaissons pas, est terrorisé par quelque chose et c’est fortement imprégné en lui», indique-t-on à la SPCA. Hope est une plaie vivante. Hope est fatigué et il a toujours froid même au chaud. S’il s’est prêté de bonne grâce à une séance photo - l’animal est dépourvu d’agressivité - il n’a qu’une seule hâte, se rouler en boule sur le coussin le museau enfoui dans ses pattes, trouver sa chaleur et dormir. Qu’importe le tapage et le va-et-vient continu des autres chiens autour. Hope, qui peine à se tenir sur ses pattes, fuit la douleur qui ravage son corps. Le poitrail du danois, son cou, la partie gauche de la tête, l’œil gauche surtout, semblent être brûlés à l’acide mais en réalité c’est à force de se frotter contre le muret de son enclos à la recherche d’eau ou d’un peu d’affection, n’ayant d’autre possibilité que de s’étendre dans ses propres déjections, que la peau a été mise à vif et que des plaies sanguinolentes sont apparues. Le cas de Hope est loin d’être unique au Québec. Les usines à chiens pullulent en Montérégie, cachées dans des fonds de rangs de campagne bien à l’abri des sanctions, des lois et règlements qui tardent à être édictés aussi bien à Québec qu’à Ottawa. Les exploitants de ces usines ne se perçoivent pas comme des monstres malgré l’horreur et la désapprobation publique que chaque découverte d’un de ces lieux suscite. Ils agissent en gens beaucoup plus soucieux du profit qu’ils retireront de chacune des portées de chiots que du bien-être même minimal des parents reproducteurs. En ne protégeant pas les couples, en leur imposant des régimes de vie aussi cruels, bien des chiots en portent la marque et succomberont quelques mois après leur achat dans une animalerie. Le faux n’est pas rare dans ce type de commerce; même les certificats de santé du petit animal présumé avoir été vacciné, etc, peuvent avoir été signés par des vétérinaires qui n’existent pas…On retire trop vite les chiots de la mère, on les lave, on les enduit de poudre bonne odeur et en route pour l’animalerie. Ainsi tourne la roue pour l’homme qui n’est pas l’ami des chiens. Le Journal de Chambly - Édition du 30 janvier 2007 http://www.hebdos.net/jdc/edition52007/articles.asp?article_id=158186
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Isn't Man An Amazing Animal? "Isn't man an amazing animal? He kills wildlife -- birds, kangaroos, deer, all kinds of cats, coyotes, beavers, groundhogs, mice and foxes by the million--in order to protect his domestic animals and their feed. Then he kills his domestic animals by the billion and eats them. This in turns kills men by the million, because eating all those animals leads to degenerative--and fatal--health conditions like heart disease, kidney disease, and cancer. So then man tortures and kills millions more animals to look for cures to these diseases. Elsewhere, millions of other human beings are being killed by hunger and malnutrition because food they could eat is being used to fatten domestic animals. Meanwhile, some people are dying of sad laughter at the absurdity of man, who kills so easily and so violently, and once a year sends out cards praying for 'Peace on Earth'" from Old MacDonald's Factory Farm by C. David Coats http://www.drconnie.net/articles/man_amazing_animal.htm
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New law on Animal Welfare in Spain Sun, 28 Jan 2007 The new Spanish law on Animal Welfare will include fines for those who ill-treat domestic pets. Fines of upto 100,000 € can be imposed on individuals or companies. The new law was approved in the Cabinet on Friday, and controls the transport, upkeep and conditions of animals on farms and in medical research. The most serious abuses will be considered as unjustified ill-treatment where the 100,000 € will apply. The law makes no mention of bullfighting however, or the use of animals in traditional Spanish fiestas. © typicallyspanish.com
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January 22, 2007 Jewish Vegetarians of North America (JVNA) announced today a campaign to urge the Jewish community to use the environmentally-related holiday of Tu B'Shvat as an opportunity to shift toward diets that are far less harmful to the environment, as a major step to avoid a worldwide catastrophe from global climate change and other environmental threats. http://jewishveg.blogspot.com/
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Oklahoma Ranch: A Scene of Horror January 22, 2007 The HSUS By Rhonda Lucas Donald The HSUS Disaster Animal Response Team helped the Craig County Sheriff’s Office save nearly 1,600 sheep, goats, cattle and horses from starving and freezing when they arrived on a ranch near Vinta, Okla. Jan 19. More than 600 animals had already died. HSUS Director of Field Rescue Response Jeff Eyre described what he and the team found on the scene of one of the largest animal cruelty cases known in the United States. “I saw no animals until we came to the house,” he said. “Then we saw bodies of animals lying on the porch and scattered around the house and yard. A closer look and it became clear this was a serious animal welfare issue. The sheep had huddled against the house as though looking for warmth, and that is where they died.” One sheep even became lodged in an all-terrain vehicle attempting to find shelter. View the Slideshow See what the team encountered (caution: graphic, disturbing images). In the freezing weather, the animals, already weakened from an apparent lack of food, appeared not to be able to generate enough body heat to survive. Dale Fullerton of the Oklahoma State Board of Veterinary Medical Examiners was part of the investigation. What he and other investigators found was that most of the water available to the animals was frozen, as was the pasture. With no hay or grain, the animals were slowly starving. “There was a sheep that died against a fence. He just collapsed from inability to go on. It just really breaks my heart to think of the hours and days that these animals must have suffered prior to their deaths,” said Cynthia Armstrong,state program manager for the Southwest Regional Office of The HSUS. Over the course of the next five days, the team helped the sheriff’s office remove the surviving animals. Ranch owner David Bell has been charged with animal cruelty, a felony in Oklahoma, and other charges are pending. This case may be the first in the state to which a bond law enacted last November will apply. Under the law, animal owners may be liable for the cost of animal care during a case’s adjudication unless they forfeit the animals. A nearby rancher agreed to take care of the remaining animals until the case is resolved, and The HSUS was coordinating and overseeing volunteers who will continue to help in their care. Lucky gets rescued. Amid such suffering, though, was one little miracle. While examining the dead animals on the porch, Eyre found a small puppy, hungry and dehydrated, but otherwise healthy. He became a source of inspiration for the team. “I didn’t realize how important he would become,” Eyre said. “It’s very rewarding to save an animal amidst such carnage.” Fullerton took the puppy, dubbed Lucky, under his wing and reported that he was doing fine. The HSUS team commends the Craig County Sheriff’s Office, the local community, and the state of Oklahoma for their tremendous efforts in responding to this crisis. Updated Jan. 24, 2007
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5 février 2007 Revu et corrigé Le Guide alimentaire canadien critiqué Nouvelle du 2 janvier 2007 La révision du guide alimentaire a été entamée en 2004. Une nouvelle édition du Guide alimentaire canadien, qui n'avait pas été modifié depuis 1992, sera rendue publique lundi. L'objectif premier de ce document de référence est de combattre l'obésité, dont le taux continue de croître au Canada. Selon Nathalie Jobin, nutritionniste qui a participé aux discussions ayant mené à l'élaboration de ce nouveau guide, on y retrouvera notamment un menu varié, des portions plus petites et des incontournables comme les fruits et les légumes. Le Dr Yoni Freedhoff de l'Institut Bariatric Medical, spécialiste en nutrition qui a pu jeter un coup d'oeil sur le Guide au début de janvier, a été très critique à son égard, affirmant notamment qu'il proposait des menus trop riches en calories. Plusieurs groupes de consommateurs craignent, pour leur part, que le lobby de certains secteurs de l'Industrie agroalimentaire, la viande et les produits laitiers entre autres, ait fait plier Santé Canada. Charles Tanguay de l'Union des consommateurs du Québec craint, par exemple, que l'industrie laitière qui voulait qu'on enlève le soya, ait réussi à convaincre le gouvernement. Le Guide alimentaire canadien est la deuxième publication gouvernementale en importance après les rapports d'impôts. Saviez-vous que? Le premier guide alimentaire canadien, connu sous le titre Règles alimentaires officielles au Canada, a été publié en 1942. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2007/02/04/002-guide-alimentaire-canadien.shtml
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Mise à jour: 04/02/2007 19h05 LCN Laval Des vaccins seront testés sur des singes Un nouveau projet de l'Institut national de recherche scientifique ne fait pas l'affaire de tout le monde. L'institut va ouvrir un nouveau centre expérimental à Laval, pour tester des vaccins sur des singes. Le projet de 23 millions de dollars est financé par les deux paliers de gouvernement. Les protecteurs des droits des animaux sont loin d'applaudir cette initiative. La Fondation Fauna, à Carignan, récupère certains de ces animaux pour leur offrir une vie meilleure après les tests en laboratoire. Plusieurs sont atteints du SIDA. En vidéo, écoutez le reportage de Maryse Gagnon.
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05 Feb 2007 LIVE TURKEYS USED AS TARGETS In what an investigator called "the most gutless act of cruelty," 40 live turkeys, weighing 20 to 25 pounds each, were fastened to straw bales by their feet. Contestants including children, paid $12 for three attempts to hit one of the turkeys with an arrow, with those drawing blood winning the bird. "None of the ones I saw shot were killed instantly," said Keith Mohler, a local humane officer with Farm Sanctuary. "They all flapped and squawked, he said. Afterwards, the 40 wounded turkeys were beheaded. Tipped off by a female member of the 2,000-member Elstonville (Pennsylvania) Sportsmen's Association, Mohler attended the September 9th event as her guest. After taking photos, he called the state police. Club members were “outraged” when they shut the event down. Mohler cited the club for 8 anti-cruelty counts and 4 counts of offering live animals as contest prizes. Each cruelty charge carries a maximum fine of $750, the other charges a maximum fine of $250. The club plans to contest the charges. The case has been reported on CNN and as far away as Taiwan. SPORTSMEN’S GROUP CITED FOR TURKEY KILL Intelligencer Journal, Brett Lovelace, Jan. 26, 2007 http://local.lancasteronline.com/4/29722 SPORTSMEN TO FIGHT CRUELTY CHARGES FOR TURKEY SHOOT Lancaster New Era, Ad Crable, Jan. 31, 2007 http://local.lancasteronline.com/4/200282 -------------------------------------------------- Sportsmen’s group cited for turkey kill Tied down live birds in archery contest By Brett Lovelace Intelligencer Journal Published: Jan 26, 2007 2:02 AM EST LANCASTER COUNTY, PA - Investigators have charged an Elstonville sportsmen’s group with violating state animal-cruelty laws for using live turkeys mounted on targets during a September archery contest. Participants whose arrows hit the turkeys won the animals as prizes. Farm Sanctuary of Pennsylvania Humane Society Officer Keith Mohler spent about four months investigating the Sept. 9 event at Elstonville Sportsman’s Association, 3133 Pinch Road. The club could be fined up to $4,000 for the violations. Mohler worked undercover at the event and photographed the archers and turkeys impaled with arrows. The turkeys, weighing 20 to 25 pounds each, were fastened to straw bales by their feet. They were able to move their wings. After the turkeys were wounded, they were beheaded, Mohler said. “This case is not a hunting issue, and it is not about the killing of animals for food,” Mohler said. “This is about certain individuals seeking amusement from the senseless torture of animals.” “It was unnecessary, unsportsmanlike and perhaps the most gutless act of cruelty I’ve seen.” Members of the club’s board of directors did not immediately return telephone calls seeking comment Thursday. “Using live animals as prizes is illegal. It’s animal cruelty,” said Christine L. Wilson, the Lancaster County assistant district attorney prosecuting the case. “This type of conduct is against the law and will be prosecuted.” Mohler attended the turkey shoot after a female club member complained to him. The woman escorted Mohler to the club grounds, where contestants, including children, paid $12 for three attempts to hit a turkey with an arrow. The archers fired from three spots at turkeys mounted on the bales. Children were allowed to shoot from less than 50 feet, Mohler said. “If you drew blood, you won the turkey,” Mohler said. “Then the turkey’s head was cut off, and someone processed it on site.” Alcohol was served at the contest, which began about 7:30 a.m. Mohler arrived around 2 p.m. and saw three turkeys killed. Overall, 40 turkeys died, he said. “The turkeys were hit with body shots,” Mohler said. “They squawked and cried out. They were not killed instantly.” Mohler called state police, and troopers shut down the event, prompting complaints from club members. “They were outraged at the state police,” Mohler said. “They didn’t think they did anything wrong. Just because something is used for food is not a free pass to torture.” During his investigation, Mohler interviewed several club members and the man who supplied and processed the turkeys. The club was cited for eight summary violations of state animal cruelty laws, including four counts of cruel or ill treatment of animals and four counts of offering live animals as prizes in a contest. The cruel or ill treatment charges carry maximum fines of $750 each. The other charges carry maximum fines of $250. District Judge John C. Winters issued a summons to the club Monday. A club representative can plead guilty and pay fines set by the judge or plead not guilty and request a hearing before Winters. The club, which has about 1,500 members, charges an annual membership fee of $40 and conducts block shoots, sporting clays, 3-D archery and cowboy action shoots. A Super Bowl party and Valentine’s Day dance are scheduled for next month at the club, which includes a dining room and bar.
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Mise à jour: 04/02/2007 19h05 LCN Laval Des vaccins seront testés sur des singes Un nouveau projet de l'Institut national de recherche scientifique ne fait pas l'affaire de tout le monde. L'institut va ouvrir un nouveau centre expérimental à Laval, pour tester des vaccins sur des singes. Le projet de 23 millions de dollars est financé par les deux paliers de gouvernement. Les protecteurs des droits des animaux sont loin d'applaudir cette initiative. La Fondation Fauna, à Carignan, récupère certains de ces animaux pour leur offrir une vie meilleure après les tests en laboratoire. Plusieurs sont atteints du SIDA. En vidéo, écoutez le reportage de Maryse Gagnon. http://lcn.canoe.com/lcn/sciencesetmedecine/sciences/archives/2007/02/20070204-190536.html
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Allo ma belle Cé, j'ai refait plusieurs modifications en + de tes corrections. Revoici dont le texte complet... (note personnelle: recontacter Lucie Savard pour traduction vers le 10 février 2007- mettre une note sur la page des usines PDC...) --------------------------------------------------------------- Usines à chiots, chenils et animaleries du Québec Animaux Victimes du Profit Pour enrayer ce fléau, dénoncez les chenils illégaux ! Dans cette province canadienne, n'importe qui peut se lancer dans l'élevage de chiots. On peut retrouver des élevages dans un hangar, un garage, une remise intérieure ou extérieure, un sous-sol, un fond de cour, etc. etc. Le 19 janvier 2005, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) a finalement annoncé l'entrée en vigueur du règlement qui permet l'inspection des lieux de garde, d'élevage et de vente de chiens et de chats. Ce mandat a été confié à ANIMA-Québec en décembre 2004. Ainsi, la section portant sur la sécurité et le bien-être animal de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (Loi P-42) est désormais en vigueur. Toutefois, ANIMA-Québec ne dispose à l'heure actuelle, que de trois (3) inspecteurs pour patrouiller toute la province. D'autre part, dans les cas extrêmes de cruauté animale, le Code criminel (articles 444 à 447) s'applique, mais malheureusement, plusieurs des dispositions du Code criminel datent du 19ième siècle et considèrent toujours l'animal comme un objet, ce que déplorent la Fédération canadienne des sociétés d’assistance aux animaux et ses sociétés-membres ( SPCA, SPA, etc.). Selon le Code criminel, seuls les cas pris en flagrant délit et les cas les plus extrêmes de cruauté et de négligence sont considérés. Ainsi, pour obtenir un mandat de perquisition, émis uniquement par un juge, les inspecteurs d'une SPA doivent avoir des preuves formelles et visuelles d'une situation de négligence ou de cruauté. Ils doivent d'abord obtenir une déposition de plainte signée par le témoin qui fait appel à leurs services. Une simple plainte anonyme venant d'un citoyen qui suspecte que des animaux sont victimes de négligence ou de cruauté est insuffisante. La plupart des éleveurs sans scrupules proviennent de diverses provinces du Canada, là où l'élevage intensif de chiots est interdit. Ils acquièrent des parcelles de terrain ou des fermes situées dans des régions rurales du Québec, près des frontières et éloignées des voisins. Au Québec, des milliers d'éleveurs se "spécialisent" dans la production massive de chiens. Plus de 400,000 chiots naissent chaque année dans des élevages surpeuplés et insalubres. La moitié de ces animaux sont vendus au Québec, les autres sont expédiés aux États-Unis et dans divers endroits du Canada. À travers le Québec, plus de 2,000 personnes opèrent des usines à chiots. Presque toutes les usines d'animaux sont des endroits insalubres où les chiens ne sont pas nourris à heures régulières et où plusieurs n'ont même pas accès à de l'eau. Le seul motif de leurs mauvais traitements est le profit. Certains producteurs peuvent élever jusqu'à 70 races de chiens à la fois. Ils font souvent affaire avec d'autres éleveurs, ou importateurs et exportateurs, vendeurs intermédiaires, courtiers, vendeurs de rue, de marchés aux puces. Leur identité n’est pas connue, ou partiellement connue, et les ventes sont conclues en argent liquide. D'autres producteurs vendent leurs chiots en publiant une annonce dans le journal ou sur Internet. Ils rencontrent alors un acheteur potentiel à un endroit précis, qui peut aussi bien être le stationnement d’un centre d’achats ou un parc. De " faux papiers " signés par des vétérinaires " fictifs " affichent leur parfaite santé. Plusieurs chiots souffrent de coccidiose ou de divers virus, très fréquents dans ces usines. Pendant les 10 premières semaines de la vie d'un chiot, la propreté est pourtant extrêmement importante pour lui permettre de se développer en santé. La misérable vie d'une chienne d'usine à chiots Situés soit à l'intérieur d'un bâtiment, soit à l'extérieur, ces hangars ou entrepôts peuvent contenir plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de cages, empilées les unes sur les autres. Les excréments et l'urine tombent souvent dans les cages du dessous. Ces endroits sont rarement chauffés en hiver et durant l'été la chaleur y est suffocante. Vers l'âge de 5 mois, on enferme une chienne dans une petite cage de métal, de bois ou de plastique où elle y passera toute sa vie. Puis, lorsqu'elle commence ses chaleurs, elle est accouplée avec un mâle provenant de la même usine ou d'une usine semblable à la sienne. Environ 60 jours plus tard, elle donne naissance à ses chiots. S'il s'agit d'un grand établissement, la mère mettra bas à même le sol grillagé de sa cage. Mis à part les élevages à grande échelle, il existe aussi des élevages plus petits ou en milieu «familial». Dans ce genre d'élevage, une ou plusieurs chiennes reproductrices peuvent être détenues de diverses façons: en box, bac, boîte en plastique, cage de transport, en liberté à l'intérieur d'une résidence ou encore dans un enclos extérieur. Dans tous les cas, afin d'éviter tout frais superflus au propriétaire, la chienne et ses chiots ne bénéficient d’aucun suivi vétérinaire. Le Transport des Chiots Quand les petits atteignent l'âge de 3 semaines, parfois même plus jeunes, ils sont retirés à leur mère. Placés dans des cages de transport, empilées les unes sur les autres, les chiots sont placés à l'intérieur d'un camion qui peut parcourir des milliers de kilomètres. Étés comme hivers, sans chauffage ou ventilation, sans eau ni nourriture, les chiots arrivent dans un entrepôt où un préposé se charge de retirer les chiots qui n'ont pas survécu au voyage, puis il fait le tri par race. Les survivants sont embarqués à nouveau dans un autre camion qui les livre dans diverses animaleries de la province. La Mise en Vente Une fois rendus à destination, les chiots sont lavés et parfumés afin qu'ils aient l'air attrayant lorsqu'ils seront exposés dans une vitrine de magasin. La majorité de ces chiots sont tatoués à l’oreille et ils possèdent tous des documents qui certifient la «pureté» de leur race - documents vétérinaires falsifiés par certains vendeurs peu scrupuleux. S'il arrive que des chiots malades soient soignés par des vétérinaires, d'autres ne le sont pas car cela reviendrait trop cher au propriétaire de l'animalerie. On les laisse donc mourir. Pour les autres, l'avenir est incertain: plusieurs d'entre eux, traumatisés par la perte de leur mère, les longs transports et le manque de soins souffriront de divers problèmes émotionnels et auront du mal à s'adapter. Séparé trop tôt de sa mère, un chiot, privé en plus de contact humain, peut devenir associable. Il ne s'entend pas avec les autres chiens et n'est pas toujours gentil envers les jeunes enfants. Ces chiots nécessiteront beaucoup d'efforts de la part du maître et plusieurs ne parviendront pas à s’en occuper convenablement. Si certains chiots ont la chance d'être adoptés par des gens soucieux et prêts à les faire soigner et leur consacrer le temps et la patience nécessaires à leur adaptation, d’autres finiront rapidement dans un refuge, un chenil ou seront à nouveau vendus, ou donnés, ou tout simplement abandonnés. La petite chienne d'usine, quant à elle, continuera à vivre dans sa misérable cage. Elle aura tous les ans deux portées, laissant ses mamelles distendues et enflées. Faute de nourriture appropriée, d'exercices et de soins, chaque fois qu'elle donnera naissance à des petits, elle s'affaiblira d’avantage. Maigre et sale, elle souffrira de maladies de la peau, de déformations aux pattes, elle perdra ses poils par plaques... Et, après 5 ou 6 ans, devenue incapable de produire d'autres chiots, elle sera tuée par de quelconques méthodes douteuses, noyée par exemple, ou envoyée dans des laboratoires de recherches. Il en ira ainsi des chiens non vendus ou malades. Lorsque vous achetez un chiot, un chaton, ou tout autre animal dans une animalerie, un marché aux puces, un chenil, ou par Internet, vous risquez sans le savoir, de financer un commerce extrêmement cruel ! Il n'est pas rare de retrouver dans des animaleries, des chiots beaucoup trop jeunes, ou d'autres devenus trop gros pour leur cage. Certains ont les yeux qui coulent, d'autres ont la diarrhée, d'autres pleurent sans arrêt ou ont développé des comportements anormaux. Ces endroits sont souvent surchauffés ou trop climatisés et les chiots n'ont pas toujours accès à de l'eau pour se désaltérer. Dans certaines animaleries, les animaux ne peuvent faire aucun exercice et sont confinés dans de toutes petites cages accessibles aux passants qui peuvent constamment les manipuler. Les gens qui s’imaginent sauver un petit chien en l'achetant dans une animalerie ne font bien souvent que perpétuer un commerce cruel. Chaque fois qu’un chiot est vendu, il est aussitôt remplacé par un autre. Plusieurs chiots achetés dans des animaleries sont ramenés pour diverses raisons: problèmes congénitaux, respiratoires, insuffisance rénale, dysplasie de la hanche, diarrhée, surdité, problèmes de comportement... Si le chiot est malade ou meurt peu après l'achat, la majorité des propriétaires d'animaleries offriront un autre chiot au client plutôt qu'un remboursement.Si vous tenez absolument à posséder un chien, visitez un éleveur réputé, sérieux et fiable qui se soucie des chiens qu'il élève, qui les aime et les fait soigner quand ils en ont besoin. Même si ces chiots coûtent un peu plus cher, vous aurez au moins la garantie que celui que vous achetez est en bonne santé. Vous seriez également étonnés du nombre de chiots ou de chiens de race que l'on peut retrouver dans les refuges et les SPA. En adoptant dans un refuge, vous contribueriez ainsi à sauver la vie d'un animal qui autrement serait euthanasié. Créé en 1994 par A.D. Leiba pour le site Pas de Caméras S.V.P.! Revu et mis à jour ce .. février 2007 Bientôt en version anglaise