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catou1111

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  1. PROBLÈMES DE SÉCURITÉ ET DE SANTÉ PUBLIQUES La présence d’animaux dans les cirques présente un danger réel, tant pour le personnel qui y travaille que pour le public. N’est-il pas naturel qu’à un moment donné ou à un autre, un animal captif, battu, maltraité, bref qui souffre, cherche à se soustraire à cette souffrance soit en s’évadant – ce qui comporte des risques pour ceux qui croisent le chemin de l’animal en fuite – soit en attaquant ceux qui entravent sa liberté, qui le maltraitent, le brutalisent et l’humilient, notamment les dompteurs? Les rébellions d’animaux captifs peuvent occasionner au personnel des cirques ou au public des blessures bénignes ou plus graves, mais aussi la mort. Les animaux rebelles sont souvent abattus même si leur seule faute consiste à défendre ce qui leur reste de dignité. Voici quelques chiffres à propos d’incidents survenus de 1990 à 2003 dans le monde, et impliquant des animaux captifs (Source : PETA) : OURS : 26 ours ont été tués; 14 morts humaines (8 enfants) et plus de 40 humains blessés GRANDS FÉLINS : 87 grands félins ont été tués; 53 morts humaines et plus 180 humains blessés. ÉLÉPHANTS : 65 morts humaines et plus de 130 humains blessés. PRIMATES : 450 primates ont été tués; 2 morts humaines et plus de 130 humains blessés Tyke, une femelle éléphant en fuite et en détresse qui fut tirée 87 fois avant de s’effondrer... Elle se vengea de son dresseur en le tuant (elle le piétina) en pleine représentation, blessa grièvement deux autres dresseurs qui voulurent l’arrêter ainsi que douze spectateurs qui se trouvaient sur son parcours avant de s’échapper hors du chapiteau, en pleine rue à Honolulu. Ceci se passa en août 1994. On trouva des traces de cocaïne et d’alcool dans le sang de son dresseur, Allen Campbell, réputé pour sa brutalité envers les éléphants. Par ailleurs, un autre type de danger menace le personnel des cirques et le public en général. En effet, depuis 1996, au moins 18 cas de tuberculose ont été diagnostiqués chez les éléphants dans les cirques aux États-Unis, et il faut savoir que Mycobacterium tuberculosis ou le bacille de Koch – le nom de cette souche de tuberculose – est transmissible des éléphants aux humains, et inversement. Il est difficile d’évaluer avec exactitude la situation globale prévalant chez les éléphants captifs puisque les tests de dépistage ne sont pas suffisamment fiables (les éléphants « porteurs » – dont le bacille est en état de latence dans leurs organismes – ne pouvant être diagnostiqués). En outre, certains cirques falsifient ces tests ou tentent de ne pas s’y soumettre. Plusieurs cas de cette souche ont notamment été détectés dans le troupeau de la compagnie Hawthorne, une entreprise qui loue et vend ses éléphants un peu partout en Amérique. Hawthorne Corporation est réputée pour son manquement aux règles les plus minimales du bien-être animal. La tuberculose a également été diagnostiquée chez plusieurs employés de cirque, particulièrement chez ceux en contact plus étroit avec les éléphants. Il n’y a évidemment pas que les employés de cirque à risque, mais aussi le public. Pour gonfler leurs recettes, certains cirques font faire des tours sur le dos de leurs éléphants, permettent aux gens de s’en approcher, voire de les nourrir. Les enfants plus vulnérables aux infections à cause de la faiblesse de leur système immunitaire, peuvent contracter, s’ils sont infectés, la méningite tuberculeuse. PROMOTION DES CIRQUES SANS ANIMAUX Il est plus que temps à l’aube du troisième millénaire que l’exploitation des animaux dans les spectacles itinérants prenne fin. Depuis environ les années 1980, plusieurs cirques d’un tout nouveau style, tel le renommé Cirque du Soleil, ont fait leur apparition et ne misent que sur les performances humaines. En outre, des cirques préexistants se sont réformés et ont évolué en délaissant l’utilisation des animaux. Cette évolution des cirques semble aller de pair avec l’augmentation croissante des villes et pays qui ont limité ou banni l’utilisation des animaux dans les cirques. Voici des liens qui présentent des listes de cirques sans présence animale : http://www.gan.ca/en/campaigns/entertainment/circus/factsheets/animal_free_circuses.htm http://www.cirques.org/actions/sans_animaux.html http://www.gaia.be/fr/cirquesliste.html http://www.circuses.com/pdfs/AnimalFreeCircuses.pdf http://www.hsus.org/wildlife/issues_facing_wildlife/circuses/animalfree_circuses_and_entertainment/a_list_of_animalfree_circuses.html INTERDICTION DES CIRQUES AVEC ANIMAUX Interdire l’utilisation des animaux dans les cirques, c’est combattre non seulement la cruauté inhérente au type d’existence imposé à ces animaux, c’est du même coup refuser que leur esclavage se perpétue sous le fallacieux prétexte que les humains seraient supérieurs, qu’ils auraient ainsi le « droit » de les asservir au gré d’une volonté dominatrice exécrable. C’est également combattre les problèmes de santé et de sécurité publiques connexes à une telle déviation de la part de l’humanité. Les animaux sont innocents et bien des humains sont encore manipulés à croire qu’il est juste d’emprisonner les animaux et de les « dresser » pour les divertir. Plusieurs pays ont interdit la présence d’animaux sauvages dans les cirques : Autriche Brésil Costa Rica Danemark Finlande Inde Israël Norvège Singapour Suède Suisse Un grand nombre de villes ont également légiféré pour interdire la présence d’animaux sauvages dans les cirques. Pour notre pays le Canada, voici ces municipalités : Québec: Ville Saint-Laurent Ville de Mont-Royal Colombie-Britannique: Burnaby Chilliwack Coquitlam (ville) Cowichan Delta (municipalité) Kamloops Kelowna Langley Maple Ridge Nanaimo (ville) Nanaimo (district régional) New Westminster North Cowichan North Vancouver Parksville Saanich Salmon Arm Surrey (ville) Vancouver (ville) Victoria Terre-Neuve: St-John’s Nouvelle-Écosse: Argyle Bridgewater Digby Shelburne Yarmouth Aux États-Unis, 16 juridictions municipales ont banni les cirques avec animaux sauvages. Plusieurs autres ont interdit certains numéros comme les tours d’éléphants ou les combats d’ours. Pour plus de détails, voir : http://www.circuses.com/pdfs/AnimalActs_Legislation.pdf En Grande-Bretagne, c’est plus de 220 municipalités ou comtés qui ont interdit sur leur territoire de tels spectacles. L’interdiction touche dans certains cas non seulement les animaux sauvages, mais toutes les espèces d’animaux. En Australie de l’ouest, 14 juridictions municipales ont banni les cirques avec animaux sauvages. En Australie du sud, la ville de Tea Tree Gully a emboîté le pas. Enfin, cette interdiction s’étend à tout le territoire de la capitale de l’Australie, Canberra. LÉGISLATIONS DÉFICIENTES Aucun pays n’est actuellement doté de lois justes à l’égard de nos égaux de fait, les animaux. Quelques-uns manifestent une certaine hardiesse législative, telle l’Allemagne, mais cela demeure tout à fait insuffisant dans une optique d’abolition des pratiques discriminatoires et dominatrices à l’endroit des animaux. Il serait bon de nous rappeler que nous sommes aussi des animaux et que se montrer solidaires d’eux, c’est reconnaître cette commune identité. Les variations entre les espèces animales ainsi qu’entre les individus qui les constituent devraient être perçues comme une richesse, un mystère, comme l’expression diverse, voire infinie du phénomène de la vie. Elles sont tragiquement perçues comme des motifs de dépréciation des différences, de justification d’actes violents et destructeurs. L’humanité doit de toute urgence prendre conscience de ses manières erronées de se concevoir et de concevoir tout ce avec qui ou quoi elle est en relation, il y va de la vie en général et de sa survie. Dans l’immédiat, soyons toutefois pragmatiques. Pour les animaux martyrisés dans les cirques, on peut agir. Pour cela, il faut connaître la législation en cours dans le pays que nous habitons. En ce qui concerne le Canada, le Réseau action globale (Global Action Network) est en mesure de fournir l’information et l’aide nécessaire à quiconque veut agir pour faire disparaître l’exploitation des animaux dans les cirques. http://www.gan.ca/en/campaigns/entertainment/circus/whatyoucando.htm Pour la France, One Voice constitue la meilleure référence en la matière. http://www.cirques.org/etat_des_lieux/legislation.html En Belgique, se référer à GAIA qui mène une campagne exemplaire malgré des revirements de situations qui en disent long… http://www.gaia.be/fr/circus.html Pour les États-Unis, l’incontournable PETA s’avère un guide de premier choix. http://www.circuses.com/getactive.asp PETA offre de plus la possibilité de visionner plusieurs vidéos sur les animaux utilisés dans les divertissements : http://www.petatv.com/circ.html Catherine Pelchat ___________________________________ (1) CITES : « La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre États. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. » (2) « Game farm » : Lieu où l’on peut se divertir en abattant des animaux et/ou l’on peut avoir accès à des viandes exotiques.
  2. LES CIRQUES AVEC ANIMAUX: L'ENVERS DU DÉCOR Quel indigne et grotesque spectacle que celui de la mise en scène d’animaux sauvages sous les chapiteaux des cirques. Quiconque sait ce qu’endurent ces animaux dans le but de leur faire faire des numéros d’adresse, n’ira jamais dépenser la moindre somme d’argent pour assister à de telles mascarades qui ne peuvent en mettre plein la vue qu’à ceux qui ignorent encore ce que cachent tous ces oripeaux d’un autre temps... UN PEU D’HISTOIRE Qui n’a jamais entendu parler des jeux du cirque sous l’empire romain?... Ainsi le terme « cirque » dérive du latin circus qui signifie « circulaire » par allusion à la forme de l’enceinte où se déroulaient les jeux publics de la Rome antique. Ces jeux, ainsi que les montreurs d’ours et les ménageries privées furent à l’origine du cirque moderne apparu en 1768 lorsque Philippe Astley, de la cavalerie britannique, eut l’idée de créer une piste ronde à Londres pour le dressage des chevaux de voltige. Cet espace ouvert, ne permettant aucun trucage, fut adopté par les funambules, équilibristes et jongleurs qui produiront leurs numéros les uns à la suite des autres sans autre but que celui d’attirer un public avide de distractions, de sensations fortes, mais aussi de merveilleux et d’enchantement. Plus tard, vers 1820, furent introduits les chapiteaux, ce qui favorisa la mobilité des cirques. Tous les cirques ne se produisent toutefois pas sous chapiteau. Une dizaine d’années plus tard vint l’ère coloniale, période pendant laquelle on commença à importer en grand nombre des animaux sauvages d’Afrique et d’Asie. Les cirques les exhibèrent d’abord dans des cages roulantes placées autour de leurs chapiteaux. Le public qui venait d’abord observer ces animaux exotiques, assister aux repas des fauves ou à l’entrée des dompteurs dans les cages, vint ensuite - consécutivement à l’invention de la cage démontable - sous le chapiteau assister au dressage des fauves au centre de la piste. Durant cette période honteuse de l’histoire occidentale - mais est-elle vraiment derrière nous? - on exhiba et collectionna aussi des humains « exotiques » (indigènes) ou « monstrueux » (nains, géants, obèses, individus difformes) dans un but soi-disant éducatif… Le cirque traditionnel commença à perdre de sa popularité après la seconde guerre mondiale. Entre 1970 et 1980, de grandes enseignes disparurent et les faillites se succédèrent. Parallèlement, une nouvelle forme de cirque émergea au cours des années 1980, une forme de beaucoup plus recherchée sur les plans de la créativité et de l’esthétisme, et qui – il n’est pas trop tôt! – tourne le dos à l’utilisation des animaux tant sauvages que domestiques. L’ancienne forme perdure mais poursuit heureusement son déclin grâce notamment aux protestations d’un public plus civilisé et averti. PROVENANCE DES ANIMAUX Les ménageries des cirques et des zoos se sont constituées d’abord en pillant la nature des pays sous domination coloniale. Aujourd’hui, malgré qu’il soit plus complexe d’importer des animaux grâce à la CITES(1), nombre de cirques ne peuvent présenter les documents attestant l’origine des animaux qu’ils détiennent. Ce qui laisse entrevoir que les animaux exotiques d’origines illégales sont encore très nombreux. En fait, la plupart des éléphants par exemple, seraient capturés dans leur habitat naturel. Rappelons à cet effet que les éléphants, de même que les tigres et les primates sont des espèces menacées d’extinction. Une partie des animaux dans les cirques provient néanmoins des naissances en captivité dans les cirques mêmes, mais plus souvent des zoos. CONDITIONS DE VIE MISÉRABLES L’existence des animaux, comme la nôtre, comporte un éventail de besoins dont la satisfaction est source de plaisir, et la frustration, source de douleur. Les conditions de vie des animaux sauvages détenus dans les cirques sont absolument incompatibles avec leurs besoins physiologiques et éthologiques, et totalement irrespectueuses de leur dignité. Lorsqu’ils ne sont pas en train d’être dressés, traumatisés, cassés ou brisés, à force de privations de nourriture, d’eau ou de repos, à force de menaces et de mises à exécution des menaces (crochets, bâtons électriques, fouets, et autres « outils » d’asservissement), ou lorsqu’ils ne sont pas en spectacle, adoptant des postures contre-nature, souvent douloureuses (éléphants se tenant sur la tête), effectuant des acrobaties pénibles, voire dangereuses (ours sur bicyclette, tigres bondissant à travers des cerceaux enflammés) ou des pitreries vulgaires (singes affublés de déguisements), les animaux sont soit confinés dans des installations exiguës souvent peu ou mal entretenues, soit entravés ou enchaînés. De plus, ils ne mangent ni ne boivent en fonction de leurs besoins réels, mais en fonction des impératifs économiques, de dressage, de transport ou de spectacle. Ainsi, on n’abreuve pas adéquatement les éléphants afin d’éviter qu’ils n’urinent en pleine représentation… Source: PETA Ce n’est pas tout puisqu’à toutes ces misères s’ajoute celle des transports répétés à longueur d’année, fréquemment sur de longues distances, dans des véhicules inadaptés, non climatisés, occasionnant inconfort, stress et blessures. Comment une girafe peut-elle être déplacée selon vous? En la forçant à voyager le cou courbé… Seriez-vous capable pendant des heures d’être debout dans un véhicule motorisé sans possibilité de vous tenir, des chaînes aux pieds, sans pouvoir assouvir votre faim, votre soif, obligés d’uriner et de déféquer sur place? C’est pourtant notamment cela le lot des éléphants sous le joug du show business. Leur lot est aussi pour bon nombre d’entre eux de passer la majeure partie de leur vie attachés. Une étude relative aux cirques itinérants a observé un éléphant qui passait 96% avec des chaînes. Les tigres et les lions pour leur part, vivent et voyagent dans des cages de 4 pieds de haut par 7 pieds de long et 7 pieds de large; on les place en outre par deux dans ces cages… Les grands félins, les ours et les primates sont obligés de manger, boire, dormir, déféquer et uriner dans ces étroites cages. Source: PETA La maltraitance est systématique dans les cirques et atteint parfois des sommets comme cette histoire d’un chameau mort de soif dans un cirque en France durant l’été 2003... La canicule sévissant à cette période ne peut expliquer la mort d’un animal supportant les températures extrêmes du désert. En fait, selon des témoins, les animaux du cirque franco-belge Muller n’étaient pas abreuvés, ce sont certaines personnes choquées par cette situation qui leur apportaient un peu d’eau pour les soulager… Éléphant mort d’un coup de chaleur, la température de la remorque s’étant élevée au-delà de 120 degrés Farenheit (Source : PETA) Les impératifs biologiques des espèces sauvages, les besoins et intérêts des individus des espèces exploitées dans les cirques ne sont donc pas pris en considération ou ne pèsent qu’au minimum dans la balance des circassiens. Les soins vétérinaires qualifiés sont en outre souvent déficients. Les animaux exploités dans les cirques sont traités comme des esclaves, de simples moyens dont leurs maîtres tirent bénéfice. Voilà la vérité nue et accablante. Le tableau d’ensemble est loin d’être rose même si sous les projecteurs ceux qui tirent profit d’un tel mépris de la vie animale veulent faire croire aux gens de bonne foi que les animaux sous leur emprise sont heureux. “THE BIG LIE BEHIND THE BIG TOP” « Tirer de temps à autre un petit bout de sucre de votre poche, l’offrir à grignoter : votre élève donne une excellente impression au public. Il se persuade que le sujet prend plaisir à exécuter un numéro, qu’il est câliné et dorloté par un maître du soir au matin, et qu’il aime ce maître, à en mourir. Ce sont là des trucs nécessaires pour dissimuler les cruautés du métier. Si on se doutait de celles-ci, tous nos numéros seraient interdits » Harry Collins, dresseur. Éléphanteau forcé de se tenir sur les pattes avant (Source GAIA – Matthias Schnellmann) Il y a ce type d’illusion qui est entretenu. Il y en a d’autres. Ainsi, on inverse aussi les rôles : l’agresseur (le dompteur) devient l’agressé et le captif (l’animal sauvage) le dominant qu’il faut maîtriser. Ainsi on tente d’épater le public, de prouver sa force, son courage, son « magnétisme »… Les animaux « exotiques » ont servi et servent encore d’appât pour attirer le public. On ne se contente pas de les exhiber comme dans les premiers temps de la colonisation, on les instrumentalise afin d’amuser ou émerveiller le public à travers des comportements contre-nature qu’on leur impose par la violence physique ou psychologique. Certains animaux sont muselés ou ont les dents arrachées, d’autres sont drogués pour les rendre plus malléables, pour mieux les contraindre, pour réussir à leur imposer un exercice, une posture, voire une cohabitation (prédateur-proie) contraires à leur nature. Tous les moyens sont bons pour obtenir leur soumission totale et permanente, type de soumission obtenue d’abord et avant tout par la peur, voire la terreur. Il arrive assez régulièrement que les animaux résistent, ce qui est tout à fait sain de leur part. Toutefois ces animaux récalcitrants s’exposent alors à des répressions plus brutales, à des corrections plus rudes, à la mise au rancart, voire à la mort. On essaie ainsi de leur faire comprendre qu’ils n’ont plus la moindre chance d’échapper à leur horrible destin. Certains finissent quand même par exploser, par se révolter : les évasions et agressions des animaux martyrisés sous les chapiteaux témoignent qu’il est faux de penser qu’il est sécuritaire de fréquenter les cirques ou que les animaux sous leur « tutelle » sont sous parfait contrôle. Ces actions parfois terriblement sensationnelles témoignent surtout que les cirques ne devraient plus détenir des animaux qui devraient être libres. Le fait de ne pas être libres de mener l’existence qui est la leur, génère des troubles comportementaux chez ces animaux, tels les stéréotypies (mouvements répétitifs). Ces indicateurs de mal-être profond sont répandus chez bon nombre d’animaux captifs des cirques. La frustration des besoins fondamentaux de ces animaux est telle et les méthodes de dressage si brutales, qu’il s’ensuit dépression, soumission et passivité. Même en faisant abstraction de la brutalité inhérente au dressage, la détention des animaux dans les cirques est source de grande souffrance pour eux. Prenons seulement l’exemple des éléphants. Leur habitat naturel consiste en de vastes territoires (des centaines de kilomètres) de savanes et de forêts en Afrique ou en Asie. Dans les cirques, ils sont dans la quasi-impossibilité de se déplacer, puisqu’ils sont presque toujours attachés. Dans leur environnement naturel, ils dorment entre 2 et 5 heures, debout ou couchés sur le côté. Généralement, les attaches croisées ou trop courtes qui les emprisonnent dans les cirques les empêchent de se coucher. Il leur est en outre impossible de procéder à leur toilette alors que normalement ils peuvent se baigner 2 heures par jour en moyenne, prendre des bains de boue, se frotter contre les arbres et se coucher dans la poussière. En liberté, ils passent environ 16 heures à rechercher leur nourriture et à manger, alors que dans les cirques ils ne sont alimentés que le matin et le soir uniquement. Dans leur habitat naturel, ils s’abreuvent fréquemment alors que les circassiens ne leur laissent à peu près jamais en permanence d’eau afin d’éviter les « dégâts d’eau » sur la piste. Les éléphants nés en captivité sont retirés trop tôt – vers l’âge de trois ans, parfois de un an seulement – de la protection et la supervision de leurs mères, attachés avec des cordes qui blessent souvent leurs pattes, et placés à l’écart, isolés, jusqu’à ce qu’ils apprennent à craindre leurs dresseurs. Les choses se passeraient évidemment tout autrement si ces éléphanteaux étaient nés libres. Ils auraient pu passer jusqu’à 15 ans sous la tutelle de leurs mères. En Belgique, l’association GAIA a produit récemment un rapport mettant en évidence que les conditions de vie des animaux sauvages dans les cirques ne rencontrent même pas les conditions minimales de bien-être animal imposées aux zoos belges… LES RETRAITES Comment dispose-t-on des animaux qui ne performent plus? Quel type de retraite leur offre-t-on? Là encore - ce n’est que suite logique - leur sort n’a généralement rien d’enviable. Beaucoup sont euthanasiés, notamment les fauves. Plusieurs sont relégués dans ce que l’on appelle les quartiers d’hiver des cirques (souvent enchaînés ou encagés jusqu’à leur mort), certains sont vendus à d’autres cirques, à des ménageries privées ou à des zoos, voire à des laboratoires de recherche ou à des « game farms »(2)...
  3. Merci et bravo Cé d'avoir participé à cette manifestation. J'étais en esprit avec vous hier matin, alors que je pensais à cette manifestation, ainsi qu'au froid qu'il faisait... Je me suis mise également à chercher des images pour mon texte sur les cirques, et chemin faisant, j'ai visionné un vidéo de la HSUS. Est-il nécessaire de vous dire que mes larmes ont coulé abondamment sachant trop bien maintenant le genre d'enfer dans lequel sont plongés ces pauvres animaux... Je devrais très bientôt pouvoir vous soumettre ce texte. Bonne fin de soirée!
  4. Ils sont véritablement odieux! Pauvres animaux!!! Vous devriez mettre cet échange sur le site en illustration de la cruauté du trappage et des trappeurs... Je vous encourage vivement à le faire même si cela ne constitue pas une "preuve écrite". Nous sommes de bonne foi, nous n'inventons rien. La seule chose qu'ils peuvent faire pour se défendre c'est de nier et faire disparaître toute trace de ces discussions pour le moins compromettantes.
  5. Effectivement, si le statut d'organisme de bienfaisance devait être refusé ou retiré, il serait juste de dénoncer les "partis pris" (ah qu'elle est loin la soit-disant neutralité ou objectivité!...) du gouvernement sur le site d'Aequo Animo, voire dans les médias. Je trouve encourageant que du côté anglophone on commence à bouger à cet égard. Bonne soirée!
  6. En effet, ne leur donnons pas matière à refuser le statut d'organisme de bienfaisance à Aequo Animo. Une fois qu'ils auront décidé d'accorder ce statut, je ne pense pas qu'ils feront des enquêtes consécutivement à leur décision - à moins qu'ils reçoivent des plaintes ou que nous soyions espionnées et dénoncées par des agents secrets engagés pour lutter contre le terrorisme... Le pire serait alors qu'ils enlèvent le statut d'organisme de bienfaisance à Aequo Animo, auquel cas ce ne serait quand même pas une tragédie. Qui risque rien n'a rien...
  7. Si je comprends bien les propos assez ahurissants du fonctionnaire de la Division des organismes de bienfaisance, il semble indispensable de mentir pour faire d'Aequo Animo un organisme de bienfaisance. Je ne connais pas les objectifs précis de vos lettres patentes, mais vous est-il possible (en regard de ces objectifs, et cela sans risques d'être pris en défaut) de ruser à bon escient? Si oui, allez-y sans gêne. :twisted: La libération animale serait certainement un "avantage public", un "bien" (horreur! un terme axiologique...) pour tout le monde mais peu sont aptes à le comprendre pour le moment, et certainement pas ces bureaucrates au service de Big Brother... Je croise les doigts...
  8. "Expérimentation animale, honte et échecs de la médecine." (en français) Ruesch H., préface de Mailhebiau P. (1991) environ 15 €. Nouvelles Presses Internationales. 316 pages. ISBN : 2-906956-03-1 L’expérimentation animale, aussi folle dans ses principes que dans son application, tue chaque année environ 800 millions d’animaux avec pour justification fallacieuse, le fait de fournir aux laboratoires qui mettent sur le marché de nouveaux médicaments, une couverture en cas d’accidents. Bien qu’étant immorale, inutile et en plus dangereuse, la vivisection se poursuit néanmoins, engloutissant des sommes considérables d’argent. C’est pourquoi, face à un corps médical médiatiquement bien structuré, il est nécessaire que les arguments de ceux qui souhaitent l’interdiction de l’expérimentation animale soient étayés par des données sérieuses et objectives plutôt qu’alimentées par une dialectique passionnelle peu apte à contrecarrer une argumentation qui se veut rationnelle.
  9. Ne nous laissons pas démonter! Ce sont des cons, des sans-coeurs, des tout ce que vous voudrez. N'attendons rien d'intelligent et de noble de la part des politiciens en général. Il faut conserver le focus sur les individus qui composent la société et qui peuvent faire la différence s'ils sont suffisamment ouverts, sensibles, critiques et de bonne volonté. Nos efforts doivent s'orienter vers la conscientisation de cette catégorie d'individus. Dites-vous que si rien ne change pour le mieux, le piégeage disparaîtra de toute façon, parce que les "cons" (et les "bons" aussi malheureusement) vont disparaître de la surface de Gaia. De cela je suis assurée. Ce n'est pas une grande consolation je sais, mais c'est quand même cela. Corbeil et cie sont trop bornés, trop centrés sur leur ego, pour voir que l'espèce humaine et toutes les autres formes de vie se trouvent au bord du précipice à cause de leur mentalité de barbares. Je les exècre et en même temps je ressens qu'il nous faut nous hausser à un autre niveau pour secourir leurs victimes. Nos sentiments hostiles sapent nos énergies. Laissons-nous plutôt porter et inspirer par la compassion profonde qui nous anime, je suis persuadée que cela aidera davantage tous les innocents qui comptent sur nous. Incarnons notre idéal, nos valeurs, à travers nos pensées, paroles et actions, et laissons cela opérer. Soyons autant que nous le pouvons des modèles d'humanité pour nos semblables. Bonne nuit mes amies,
  10. Juste encore pour dire qu'il existe des thérapies efficaces pour traiter les phobies, mais probablement le savez-vous déjà. Personnellement, ma phobie des guêpes et abeilles ne m'occasionne pas beaucoup de désagréments. Toutefois, je trouve malheureux que certaines peurs deviennent de véritables entraves. Ainsi, je trouve triste Buteo que tu ne puisses te sentir détendue d'être au grand air le jour lors de la belle saison au point d'éviter le plus possible de sortir durant cette période. J'espère que tu arriveras à surmonter tes craintes.
  11. Pauvre Buteo! Alors que j'avais 16 ans, j'ai également commencé à avoir des maux de tête quotidiens. Au début je pensais que c'était à cause d'une sinusite qui avait mal tourné puisque j'avais un kyste dans un sinus (qui a disparu je ne sais quand). Mais malgré la prise de certains médicaments, cela ne se résorbait pas. Un an plus tard, une clinique de chiropratique a ouvert dans ma localité. Dans leur publicité, on disait que les maux de tête pouvaient disparaître grâce aux traitements chiropratiques. Je suis allée consulter et suite à des radiographies de ma colonne vertébrale, il était clair que la courbure cervicale de ma colonne était altérée. Pourquoi? À cause principalement d'une posture que j'avais adoptée en dormant (sur le ventre, la tête toujours tournée du même côté) suite à cette sinusite, pour contrer la sensation de congestion qui perdurait. En quelques traitements, les maux de tête ont disparu. Tout cela Buteo pour savoir si tu as investigué dans cette direction. Ce sont peut-être des subluxations vertébrales qui sont la source de tes migraines. Si c'est le cas, les chances de guérison me semblent élevées. Moi j'ai une phobie des guêpes et des abeilles (sauf certaines espèces comme les bourdons) car enfant j'ai été piquée quelques fois, et j'en ai gardé une crainte que je ne peux facilement contrôler. Si un de ces insectes m'approche, généralement je pars en courant, affolée, parfois je crie. J'ai l'air vraiment ridicule. Par contre, et plus particulièrement depuis que je vis à la campagne, je ne cesse de rescaper des insectes de toutes sortes (mouches, araignées, vers de terre, bourdons, papillons, criquets, sauterelles, coccinelles, carabes, trémex, punaises, pucerons, pseudo-scorpions, etc.). Avec Phil. mon amoureux et enthomologiste amateur, je découvre avec émerveillement ce vaste univers des insectes, j'apprends à les connaître et à les aimer.
  12. :cyclops: :cyclops: Mais non Cé, c'est clair comme du cristal ton charabia. :lol:
  13. C'est un plaisir de pouvoir aider. Peut-être le terme "vivisectionniste" est-il d'un usage encore trop récent ou trop dérangeant pour l'establishment? :afro: :
  14. Effectivement, Cé, ce serait même préférable d'utiliser de la ponctuation. Peut-être avais-je trop en tête des slogans d'affiches... L'histoire de ces deux religieuses montre bien qu'il ne faut pas mettre tous les "catho" dans le même panier, donc qu'il vaut peut-être mieux ne pas les "agresser" par des formules "blasphématoires"... :bom:
  15. En parcourant le site Stop Vivisection, j'ai trouvé les définitions suivantes: Vivisection : pratique d’expérimentation conduite sur des animaux vivants. Les euphémismes "recherche fondamentale" et "recherche sur modèles" sont plus communément utilisés par les vivisecteurs et vivisectionnistes. Vivisecteur : chercheur, étudiant et employé de laboratoire qui exécutent ces expérimentations ou y participent. Vivisectionniste : désigne un défenseur de la vivisection. Pour ce qui est du titre du texte de Buteo, je ne sais s'il est judicieux de faire ainsi référence à la religion chrétienne. Des "chrétiens" pourraient s'en offusquer et se détourner de la cause des animaux. J'opterais plutôt pour quelque chose du style: Vivisection = Horreur éthique + Erreur scientifique
  16. Bonjour à toutes, Pour répondre aux questions concernant mon "petit nouveau", je vais devoir d'abord clarifier les choses. Tao (7 ans, adopté à sa naissance) et Bibi (12 ans, adopté à l'âge de 8 ans) sont mes "anciens". Sacha qui, selon le vétérinaire, a maintenant environ 10-11 mois est celui que j'ai secouru au mois de juillet. Il habite avec nous depuis la mi-août. Lorsque je l'ai secouru, il était affamé et très malade (peut-être le virus de la leucémie). Je l'ai nourri, traité aux antibiotiques et l'ai ensuite fait stériliser, vermifuger et traiter contre les puces (il était infesté de vers et de puces). Peu à peu, sa santé s'est améliorée, sauf que suite à l'infection virale, son oeil droit est recouvert d'une membrane gélatineuse qui affecte sa vue. En plus, toujours possiblement à cause de cette infection, ces incisives du bas sont déchaussées, ce qui crée de la gingivite à cet endroit. Le vétérinaire nous a dit qu'elles tomberaient éventuellement. En dehors de cela, Sacha se porte très bien. Il aime beaucoup jouer, ce qui parfois dérange Tao et Bibi qui ne conservent que bien peu de leur ludicité d'antan, et qui surtout n'apprécient guère le chamaillage que les jeux de Sacha peuvent générer. On essaie donc de distraire notre jeune ami en lui confectionnant des jeux ou en jouant directement avec lui. Il est ADORABLE comme le sont presque toujours les jeunes chats. Depuis qu'il est avec nous, il n'est guère sorti dehors car nous voulons protéger les oiseaux et surtout les rongeurs qui sont très nombreux sur notre terrain. Bibi, le plus âgé, sort beaucoup lorsque la température est clémente car il n'est guère chasseur ni très habile pour chasser. En fait, c'est bien la première année de sa vie qu'il jouit d'une telle liberté. Avant, lorsque je vivais en ville, je le laissais sortir environ 1 heure par jour à un moment propice, i.e. lorsque le voisinage était majoritairement endormi. Je faisais de même avec Tao, sauf que celui-ci était plus explorateur. Tao est malheureusement très enclin à chasser et, comme ici c'est la manne, je dois sortir avec lui pour éviter qu'il ne commette des carnages. Sauf durant la saison froide, je sors presque tous les jours pour accompagner Tao. Pour Sacha, c'est une autre histoire, car je n'ai pas suffisamment d'autorité sur lui pour le contraindre à rester sur le terrain et à ne pas chasser. Pour l'instant c'est comme ça. Peut-être cela changera-t-il. Phil et moi avons décidé de le laisser sortir l'hiver car les risques qu'il attrape un petit animal sont faibles. En outre, la température froide ne l'incite guère à demeurer très longtemps à l'extérieur. Cela lui fait quand même plaisir de retrouver le grand large, et cela n'occasionne pas de préjudices à d'autres animaux (ou alors très rarement). Maintenant, quand vous parlez de notre petit nouveau, vous faites peut-être référence au dernier que nous avons secouru, Mistik. Celui-ci a été adopté par la mère de Phil. Aux dernières nouvelles, tout allait bien pour lui. Lui aussi est un jeune chat, à peine un an. Il a perdu un bout d'oreille, probablement à cause d'une engelure. C'est un chat très agile, très doux avec les humains (le soir où nous l'avons accueilli dans notre maison, il s'est laissé couper les griffes sans réagir). Avec les autres chats, il a cependant de fortes tendances dominatrices. La mère de Phil lui a fait prodiguer tous les soins essentiels, et depuis peu, elle le laisse s'aventurer à l'extérieur. Elle habite un quartier résidentiel en banlieue de Joliette, donc il n'y a pas trop de soucis à se faire pour les rongeurs sans doute guère nombreux dans ce type de milieu, mais on ne peut cependant faire fi de la présence des oiseaux... Tel que promis, voici une photographie de ce chanceux de Mistik. Il l'a en effet échappé belle, ce qui n'est malheureusement pas le cas de bon nombre d'"animaux de compagnie". Voici une autre photo de Bibi, comme la Fannie de Do, il adore les petites boîtes. A+ :D Catou xxx et ses amis
  17. Une médaille d'or à nos deux championnes!
  18. Beau travail de recherche et de rédaction. Un excellent article! Je suis un peu accaparée par d'autres activités ces jours-ci, mais je viens quand même faire mon petit tour quasi-quotidien afin de ne rien manquer des développements. Il se peut que moi-même je me lance dans la recherche d'informations et la rédaction d'un (ou plusieurs?) article concernant les animaux exploités dans les divertissements. Dès que ce sera certain, je vous dirai sur quoi portera le texte. Mais avant, ce serait bien de savoir si vous avez déjà des textes de prêts à ce sujet comme celui sur le rodéo. Merci et bonne journée! Cathou xxx
  19. C'est horrible!!! Faut vraiment être prêts à tout!!! Ils veulent en outre que la responsabilité de leurs crimes atroces retombent sur les épaules des "amis des animaux". Ces monstres se plaignent des "méfaits" des renards à l'égard des poules, mais est-ce par compassion pour les poules qu'ils se plaignent? Bien sûr que non, c'est parce que cela les empêche de torturer ces pauvres poules pour en tirer profit. Et bien sûr, leur trancher la tête ou les envoyer à l'abattoir, cela ne les gêne pas. Eux ils connaissent ça les animaux, c'est le moins qu'on puisse dire... Malheureusement, ces menaces risquent d'êtres mises à exécution. En espérant toutefois que ces sans-coeur soient arrêtés avant...
  20. catou1111

    Piégeage

    Tu as raison Do de dire qu'il faut mettre tout cela en lumière. D'autre part, je pense que nous pouvons aussi nous réjouir de tous ces efforts d'incitation dans la mesure où cela est un indicateur que ces activités barbares sont sur leur déclin. Par contre, pour le moment, l'automne demeure en effet une saison des plus terribles pour les animaux sauvages. Dans mon coin, un voisin disait que pour compenser le manque de relève, le gouvernement autorisait les chasseurs à tuer plus de bêtes... :evil: Une amie m'a raconté récemment que sa mère était allée faire du tourisme aux Iles-de-la Madeleine durant l'été, et qu'une guide touristique du coin leur avait dit que les phoques n'étaient pas massacrés, que tout cela avait été inventé par BB parce que cette dernière avait des intérêts financiers dans la production et/ou la vente de fourrures synthétiques... Mensonges que tout cela. Personne n'a réagi à de telles sornettes parce que trop peu savent vraiment ce qu'il en est. Donc, beaucoup de travail de sensibilisation et d'information au programme...
  21. Que dire de plus après les commentaires de Do... Bravo et grand merci Buteo, quel exploit! C'est vrai qu'on laisse trop dans l'ombre le calvaire des rongeurs, et nous savons toutes pourquoi il en est ainsi. Pourtant en termes de nombre, ce sont eux qui sont à l'avant-scène des supplices infligés dans les salles de torture de la vivisection. Très expressives photographies, très touchantes pour moi
  22. Tu as sans doute raison Do, je pense que je vais cesser de tenter de le "convertir" à une éthique plus évoluée... Ce n'est pas parce que je n'ai pas essayé en tout cas. C'est vraiment désolant de constater les effets désastreux de ces "lavages de cerveaux". Je ne dis pas que tout est pourri et faux dans ces croyances, mais... En tout cas, je rends grâce à Dieu que tu ne sois pas devenue une "religieuse", c'est une bénédiction pour les animaux! :twisted:
  23. Moi non plus je ne crois pas que je mangerais des humains même s'ils étaient déjà morts. Une répulsion plus forte que ma faim m'en empêcherait sans doute. Je me rappelle cet écrasement d'avion dans les Andes, je crois qu'un film avait été tiré de cette triste histoire peu ragoûtante... Que les membres du clergé aient critiqué le comportement des survivants ne me surprend guère... J'ai en abomination les religions chrétiennes "instituées", dogmatiques, antropocentristes, hypocrites, etc. Je vis actuellement une confrontation avec mon père, un catholique hyper conservateur... Cela m'attriste et me dégoûte profondément parce que je sais que c'est en bonne partie à cause de cette "satanée" religion qu'il s'obstine à continuer à concevoir les animaux comme des "inférieurs", et donc à les traiter comme tels même s'il prétend les "aimer"... Trouver l'erreur... Si cela vous intéresse, un lien des plus éclairants sur les origines du christianisme et la recherche du Jésus-Christ historique: http://www.truthbeknown.com/francais.htm Je suis bien heureuse que mon courriel puisse servir à étoffer votre site, et d'autant plus que mon témoignage se trouve sous mon tendre Bibi... J'espère également qu'il attirera beaucoup de personnes à venir le visiter.
  24. Merci du fond du coeur pour vos compliments. Do, tu peux évidemment mettre cette lettre dans la section "Témoignages" (section "Animaux"). :D Je rajouterai "piégeage" après "chasse". Merci beaucoup pour la suggestion. Comme Buteo l'a relevé, je ne "tolère" la tuerie des animaux que dans les cas où il est impossible de survivre autrement, soit qu'il s'agisse de se défendre contre une agression potentiellement mortelle, soit qu'il s'agisse de ne pas mourir de faim. Personnellement, je préfèrerais sans doute mourir de faim, mais disons que ce crime est allégé par des "circonstances atténuantes". Par contre, tuerions-nous des humains si nous étions affamés, et qu'il n'y avait aucun autre moyen de survivre que de s'en nourrir? Mais bon, je sais bien que la très grande majorité des lecteurs éventuels de ce courriel n'en est pas rendu à ces "extrêmes" dans la réflexion et l'action...
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