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buteo1

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Tout ce qui a été posté par buteo1

  1. Bonjour à vous, C'est pareil pour moi, Do, je ne vois pas les photos !
  2. buteo1

    Aequo Animo

    La plus petite des musaraignes fait dans les 3 à 6 cm ! J'ai laissé la porte ouverte jusqu'au soir. Je n'ai pas guetté tout le temps, je n'ai pas pu. Alors, je ne sais pas si elle est toujours là. Il est arrivé plusieurs fois que des musaraignes entrent, et se cachent et puis 1 ou 2 jours après, je les retrouve mortes de faim.
  3. buteo1

    Aequo Animo

    Ca fait plaisir de revoir le site ! :D Bon, je vais recommencer à guetter la musaraigne. J'ai vu passer cette petite puce tout à l'heure. Elle est si petite (si elle fait 3 cm, c'est le bout du monde) et si rapide que je n'ai pas réussi à l'attraper et elle s'est planquée. J'ai laissé la porte grande ouverte, dans l'espoir qu'elle sorte. Ces animaux doivent manger tout le temps pour survivre ! Allez, j'y retourne. Bonne journée
  4. buteo1

    Logo

    Très joli Do :D :D :D Je ne vois pas de commentaire à faire ! Je ne sais pas quelle couleurs, exactement, mais j'imagine des tons plutôt doux. Il y a quelque chose de très doux et agréable qui se dégage du site, dans les couleurs et la présentation générale, ce serait bien que cet aspect là se retrouve dans les coloris du logo...?
  5. Encore du boulot en perspective ! coucou à toutes, va bientôt être 3 h alors :sleep:
  6. Oups, mon post a croisé celui de Catou je crois aussi, comme Do, que...
  7. C'est vrai qu'il est tout à fait superbe ton texte ! :D Je crois aussi que ce serait mieux de tout indiquer plutôt que de mettre un lien...
  8. buteo1

    vivisection

    Mais de rien, Do :D Très bonne journée à vous trois !
  9. buteo1

    vivisection

    Les oiseaux sont utilisés dans les études de toxicité, les recherches sur la douleur, la peur, la vision, les malformations, l’athérosclérose, le vieillissement … Dans une série d’expériences menée à l’Université de l’Iowa, plusieurs centaines de poussins et de poulets (âgés de 1 à 15 jours) ont été enfermés dans des cages sur des plaques chauffantes. Les oiseaux sautent-ils plus vite à mesure que la chaleur de la plaque augmente ? Les oiseaux élevés en groupe sautent-ils plus vite que ceux élevés en isolation ? Ou encore ceux sous morphine sauteront-ils plus vite que ceux à qui l’on a administré de la codéine ? (s) Afin de vérifier si les contractions statiques des muscles augmentaient la pression artérielle chez les poulets, des chercheurs ont enfoncé des tubes dans la veine ulnaire (aile), l’artère carotide et la trachée de ces oiseaux. Ils ont percé leurs sacs aériens (partie du système respiratoire des oiseaux) et y ont injecté de l’oxygène, de l’azote et du dioxyde de carbone. Ils ont coupé leurs muscles, mis à nu le nerf sciatique avant de le "stimuler" avec de l’électricité. Dans le cadre de la recherche pour l’industrie de la viande, les oiseaux, ainsi que tous les autres animaux dits "de consommation", endurent toutes sortes d’expérimentations sur la privation de nourriture, les méthodes de débecquage, de castration, d’abattage, les effets des températures extrêmes, etc. Ainsi, des poulets dans leurs cages ont été placés dans des tunnels de ventilation pendant trois heures. La température était successivement baissée et augmentée et les oiseaux arrosés. (t) Certains oiseaux se figent en cas de danger. Pour reproduire artificiellement ce comportement : drogues et électrochocs. Au Royaume-Uni, dans une recherche menée pour le Ministère de la Défense sur les effets de l’ypérite (gaz moutarde) et sur leurs traitements, des cochons ont été exposés à cette arme chimique durant 3 à 4 jours; la peau des cochons, affreusement brûlée, était ensuite poncée avec des meules électriques (dermabrasion) jusqu’à ce qu’elle saigne. Ces animaux ont été abandonnés à leur sort, pendant des semaines, avant d’être tués. La recherche à des fins militaires tue et fait subir d’indicibles souffrances à ces animaux, en testant sur eux des virus et des vaccins, des armes chimiques, bactériologiques, des explosifs…Ce ne sont pas les seules victimes, les moutons, chèvres, chats, chiens, rats, lapins, primates, furets, oiseaux, batraciens, ne sont pas épargnés... Utilisés pour l’étude des maladies cardiaques, de l’hypertension, du diabète, de l’ulcère gastrique, de l’alcoolisme, de la chirurgie plastique et reconstructrice et pour l’enseignement des techniques chirurgicales, les cochons sont aussi victimes de diverses manipulations génétiques. La transgénèse consiste à ajouter, retirer ou rendre inactif un gène pour étudier son fonctionnement, créer des animaux porteurs de maladies spécifiques, ou des animaux « pharmaceutiques » : dont le lait - ou le sang - aurait des vertus thérapeutiques et produirait des protéines ou du plasma humains, ou encore des animaux transformés en réserves d’organes pour les xénogreffes : comme le cochon modifié avec de l’ADN humain, dans le but d’éviter les phénomènes de rejet. Les applications des modifications génétiques intéressent également l’industrie agroalimentaire en vue d’accroître le rendement animal : toujours plus de viande, plus de lait, plus d’œufs ou en vue "d’améliorer" sa production : viande moins grasse, lait plus digeste, œufs sans cholestérol… Les amphibiens, sont utilisés pour des tests sur la vision, l’audition, le système respiratoire, l’analgésie, la toxicologies, la régénération des tissus, les allergies, le système nerveuxet en endocrinologie. Les reptiles sont quant à eux utilisés pour des tests sur la vision, les fonctions du sommeil. Les poissons, également "objets" d’expérience sur la vision mais aussi empoisonnés lors de tests d’écotoxicité : des substances chimiques sont versées dans des aquariums. Le nombre de poissons qui meurt est relevé jour après jour et l’on mesure la concentration de produit capable de tuer 50 % des poissons… Et encore tant d’autres animaux non mentionnés ici sont et seront suppliciés sous couvert de recherche scientifique. Pour les bénéficiaires de cette institution criminelle, l’industrie pharmaceutique et ses satellites, ou encore les « vivisecteurs » en mal de publications et de reconnaissance, la souffrance et la mort de centaines de millions d’animaux n’est pas un obstacle, l’absurdité et l’inefficacité de leurs recherches et la dangerosité qui en découle pour la santé humaine non plus. Mais nous, nous pouvons être un obstacle en dénonçant leur pratiques révoltantes, immorales et frauduleuses et en soutenant les chercheurs qui oeuvrent pour une science fiable et éthique et ceci, jusqu’à ce que les cages soient enfin vides. Sources : * Interview 27 oct. 1974 - The Pittsburgh Press Roto. L’auteur de ces propos haineux, est l’initiateur des expériences de privation maternelle infligées, entre autres, à des singes. Son objectif, selon lui, était d’étudier "la nature de l’amour"! (a) St-Bartholomew Medical School, R.U. - Sce : NAVS (b) "Drunken Rats Used to Study Alcohol Effects". Newsday, 23 nov. 2004 (c) Jonathan Balcome, Ph.D « Stress and substance abuse : clearing up unethical research, Sce : Physicians Committee for Responsible Medicine (d) Unité Physiopathologie du comportement, à l’Inserm (e) Emory University. Sce : CNN.com. 3 déc. 2004 (f) St Mary’s Hospital Medical School de Londres. Sce : NAVS (g) Exposures - The absurdity of vivisection (h) Nottingham University. St-George Hospital Medical School . Sce : Animal Aid (j) Cambridge University, R.U. Sce : BUAV (i) Journal of Biomechanics 37 (7): 1053-1059 July 2004 - Sce : Uncaged campaigns (j) IDA (k) "Scientists reveal significant behavorial impacts of early life stress, study therapies". Sce : Science Daily - 10 oct. 2004 (l) Why animal experiment must stop - Vernon Coleman (m) The absurdity of vivisection (n) Hideous nonsense. Sce : IDA (o) Diary of Louise Wallis, SmithKline Beecham, Stock (R.U.) : enquête NAVS (p) Paralkar et al 2003. Sce : PCRM (q) Peta smoking animals.com (r) Relative effects of cigarette smoke and ethanol on acute platelet thrombus formation in stenosed canine coronary arteries. Keller JW, Folts JD. Department of Medicine, University of Wisconsin Medical School, Madison. (s) Expérience menée par R.A. Hugues et K.J. Sufka, département de psychologie - Sce : NEAVS (t) Animal Award for mad science 2000 - Sce : Animal Aid Animal Aid http://www.animalaid.org.uk/ Association Canadienne pour l’Avancement de la Recherche en Santé http://www.cah-research.com/frenchhome.html BUAV/British Union for the Abolition of Vivisection http://www.buav.org/ IDA/ In Defense of Animal http://www.vivisectioninfo.org NAVS/National Anti Vivisection Society http://www.navs.org/ NEAVS/New England Anti Vivisection Society http://www.neavs.org/ PCRM/Physicians Committee for Responsible Medicine http://www.pcrm.org/ PETA/People for the Ethical Treatment of Animals http://www.peta.org/ RDS/Resist Deadly Surgery http://www.rds-online.org/ The Absurdity of Vivisection http://vivisection-absurd.org.uk/
  10. buteo1

    vivisection

    Les chercheurs entraînèrent des singes tamarins à effectuer diverses tâches cognitives. Ensuite, ils endommagèrent leurs cerveaux (par ablation ou aspiration de parties du cerveau ou encore par injection de toxines). "Une technique classique consistait à mettre le singe sous anesthésie, immobiliser sa tête avec un appareil stéréotaxique (qui la maintenait fermement au niveau de la langue, des yeux et des oreilles), inciser, enlever la couche de muscle attaché au crâne et ouvrir le crâne avec une scie électrique afin de lui infliger des lésions. Un des chercheurs appelait cyniquement cette opération "ouvrir le couvercle". Cette opération provoquait chez les singes, outre la souffrance, ecchymoses, enflures, saignements, tremblements, vomissements, perte d’équilibre, de l’appétit, troubles de la vue et de la coordination, ou encore perte de l’usage d’un bras ou de tout un côté du corps. Les singes devaient ensuite répéter les tâches qu’ils avaient apprises afin de voir s’ils en étaient toujours capables. Ces expériences sont classées dans la catégorie "procédures causant une souffrance modérée".(j) Des expériences du même type furent conduites à l’Université d’Oxford. Six macaques subirent 32 lésions au cerveau. Dans une étude pilote, un des singes fut obligé, malgré un bras pratiquement paralysé, d’effectuer 2 000 tests cognitifs. Stephen Lisberger, à l’Université de Californie a pratiqué pendant 21 ans des expériences plus ou moins identiques sur des macaques : forant leur crâne pour y fixer des chevilles, des plaques de métal et des électrodes, aspirant des parties de leurs cerveaux, fixant avec du mastic des lunettes sur leurs têtes 3 mois durant pour déformer leurs visions. Pendant ces expériences, les singes sont immobilisés dans des chaises de contention 8 heures par jour, forcés d’effectuer des mouvements précis des yeux afin d’obtenir de quoi boire (pour les motiver, ils sont privés de tout liquide). Chaque macaque devait endurer ces expériences pendant 3 années ou plus. (j) A l’Université de New York, Lynne Kiorpes détériore chirurgicalement la vision de bébés singes, âgés de 10 jours à 2 mois. Certains sont tués après la première expérience, les autres doivent encore et encore, drogués et maintenus dans des appareils stéréotaxiques, "participer" à des épreuves. Les bonnes réponses sont "récompensées" par 1/5ème de cuillère à café de jus de pomme. D’autres singes, des électrodes plantés dans leurs cerveaux, subissent pendant 18 heures d’affilée des séances d’enregistrement électrophysiologique, après quoi ils sont tués et leur cerveaux sont disséqués. (j) Steve Cheung, chercheur à l’Université de Californie, ouvre le crâne de singes écureuils, y insère des électrodes, et ensuite leur inflige pendant 3 heures des sons atteignant 140 décibels (équivalent d’un jet au décollage). (j) Depuis des décennies on effectue des recherches sur les effets de la séparation des petits d’avec leurs mères sur des rats, des chiens, des chats et aussi des singes. Récemment deux chercheurs ont mené une énième étude sur le sujet, dans le but d’en affiner les résultats : ils ont séparé les enfants singes de leurs mères à des ages différents (une semaine, un mois, six mois) et les ont confiés à une mère « adoptive » après des périodes plus ou moins longues. Conclusion : plus tôt un enfant orphelin sera placé dans une famille d’accueil, moins il risquera de développer des problèmes émotionnels, relationnels, etc. (k) D’autres expériences ont été menées par le Pr Harlow, visant à mesurer la résistance de l’instinct maternel dans des conditions extrêmes : une mère singe avec son petit, enfermés dans une cage dont le sol est une plaque chauffante. A mesure que la température augmente, va-t-elle jeter le bébé, monter dessus pour se protéger ? Ou la dépression face à la maltraitance: on a donné à des bébés singes que l’on avait séparé de leurs mères, des mères de substitution : en fait, des mannequins pourvus de mécanismes divers contrôlés par les chercheurs. Ceux-ci, lorsque le petit singe allait vers sa mère pour se serrer contre elle, appuyaient sur un bouton et la "mère" projetait violemment le petit en l’air ou le secouait très brutalement. Les jeunes singes ne faisaient que s’accrocher plus fermement à leurs "mères". Ce n’était apparemment l’expérimentateur escomptait, aussi a-il fabriqué une mère porc-épic dont le corps s’érigeait de pointes en cuivre.(l) Afin de découvrir si les liens de parenté tenaient ou non un rôle dans le comportement altruiste, des chercheurs ont enfermé un macaque, à l’intérieur d’ une petite pièce dans laquelle il y avait 2 chaînes. Les macaques avaient appris auparavant à tirer sur l’une ou l’autre (selon la couleur d’un flash lumineux qui leur était envoyé) afin d’obtenir de la nourriture. Ensuite on a fait entrer un autre macaque dans la pièce attenante que l‘autre singe pouvait voir à travers une glace sans tain. Lorsque celui-ci tirait la chaîne, il obtenait toujours de la nourriture mais le macaque, en face, recevait une puissante décharge électrique. Très rapidement, la plupart des macaques ont refusé de tirer sur les chaînes. Dans l’une de ces expériences, 87 % des animaux ont préféré se passer de nourriture. Pour l’un d’eux, cela a duré 12 jours. Le fait que les macaques qui recevaient les décharges leur soient ou non apparentés, ne changeait rien à l’attitude des autres singes. Quant à ceux qui avaient subi ces décharges électriques, ils renonçaient plus vite encore à tirer sur ces chaînes. (m) Les expériences menées sur les chats concernent le système nerveux, la vision, l’ouïe, les fonctions du cerveau, le sommeil, la locomotion, les lésions de la moelle épinière, le cancer, le sida, la maladie de Parkinson. En clair, ces animaux sont écorchés, énucléés, des électrodes sont insérés dans leurs muscles mis à nu, dans leurs yeux, on leur sectionne la moelle épinière, les nerfs, on fixe sur l‘os de leur crâne des canules sur lesquelles sont plantées des électrodes ou encore des tubes déversant des substances chimiques directement dans leurs cerveaux... animalrightsmedia.com Pour étudier les réflexes et l’activité des vaisseaux sanguins, on a ouvert le poitrail de chats, écorché leurs pattes postérieures, introduit des tubes dans leur cou et leurs pattes, puis on leur a envoyé des décharges électriques et injecté du cyanure de sodium (menée par la British Heart Foundation). Michael Striker a mené pendant près de 40 ans des expériences sur des chats, des furets et des souris, censées renseigner sur les effets de la privation de sommeil. L’une d’elle consistait à implanter des électrodes, connectées à un ordinateur, dans le cerveau de chatons et à coudre et coller leurs paupières. Ensuite ces chatons étaient placés dans une cage avec un plancher rotatif. Dès que les chatons s’endormaient, l’ordinateur mettait en marche le tapis roulant, contraignant les chats à marcher. La privation de sommeil pouvait durer 24 heures, pendant lesquelles leur activité cérébrale était enregistrée. L’expérimentateur procédait à une dernière séance d’imagerie cérébrale après quoi, les chatons étaient tués. (n) Les chats sont souvent utilisés pour enseigner les techniques d‘intubation. Une classe entière d’étudiants inexpérimentés vont répéter et répéter encore cette opération traumatisante sur les mêmes animaux, qui bien ou mal anesthésiés souffrent toujours, par la suite, de contusions du larynx et de la trachée, de saignements et de toux persistantes. Il arrive aussi que certains animaux meurent d'avoir été mal intubés. On administra un barbiturique à un jeune chien mâle, on préleva de la moelle de son sternum et on l’emmena dans la salle d’autopsie. On mit le chien, toujours vivant, sur un égouttoir, sa tête au-dessus de l’évier et on lui trancha deux artères du cou. "Il régnait dans la pièce une atmosphère joyeuse tandis que l’équipe s’activait à tailler le chien en pièces tout en lançant des blagues. Quelques minutes avant le chien était en vie, regardant autour de lui et reniflant les odeurs; à présent il n’était plus qu’un paquet de chair. Ses yeux et tous ses organes vitaux furent extraits pour être analysés".(o) De nombreuses espèces animales sont utilisées dans des tests censés améliorer le traitement des fractures : des cochons, des moutons, des chèvres, des rats et des souris, mais plus particulièrement des chiens. Pour une de ces études on trancha les os des pattes de 66 beagles avec une scie circulaire. Sur la publication de cette étude, il n’est fait aucun état d’une quelconque anesthésie ou administration d’analgésique. (p) Des beagles immobilisés, un masque fixé sur la tête, sont contraints d’inhaler la fumée de 30 cigarettes par jour. Lorsqu’un mégot s’éteint, il est très rapidement remplacé par une nouvelle cigarette. L’expérience dure de 2 à 3 ans, ensuite les chiens sont tués et disséqués. Une autre technique consiste à opérer une trachéotomie sur les chiens et à leur faire aspirer de la fumée concentrée directement par la gorge, durant une année, voire plus (q). Ces expériences sur la cigarette sont aussi infligées à des chats, des rongeurs, des lapins, des moutons, des poulets et des singes. Toujours dans le cadre des recherches pour les industries du tabac, des chiens ont eu les pattes coupées (exceptées les artères principales) et ont été maintenus en vie tandis que les chercheurs étudiaient les effets de la nicotine sur leurs systèmes circulatoires. D’autres ont eu le thorax ouvert, leurs artères pouvant ainsi être manipulées pour réduire le flux sanguin, puis ont été contraints d’inhaler de la fumée.(r) L’inhalation du tabac est parfois associée à l’absorption d’alcool pour étudier leur effets combinés sur le système cardiovasculaire.
  11. buteo1

    vivisection

    LA SCIENCE A L’OEUVRE La seule chose qui m’importe, c’est si les singes manifesteront des caractéristiques que je pourrais publier . Je n’éprouve jamais d’affection pour eux. Je n’aime pas les animaux. Je méprise les chats. Je déteste les chiens. Comment peut-on aimer les singes ? Prof. H. Harlow * animalvoices.com Matériel biologique vivant Il n’existe aucune raison moralement soutenable pour justifier que nous infligions aux animaux des traitements que nous trouverions inacceptables d’infliger à des êtres humains. Si, bien sûr, on accepte d’envisager la question sans arrogance et sans préjugés. Nous sommes de plus en plus nombreux, paraît-il, à reconnaître que les animaux sont des êtres sensibles et que, comme nous, ils éprouvent des sensations plaisantes et des sensations qui ne le sont pas : la frustration, la solitude, le stress, la dépression, la crainte, la panique, la souffrance physique. Et pourtant, ils n’ont jamais été à ce point instrumentalisés, suppliciés et massacrés. Leur existence, si tant est qu’ils puissent la mener en toute liberté, est constituée de nombreuses activités et d’évènements : s’approprier un territoire et le défendre, trouver de quoi se nourrir, dormir seul ou au sein d’un groupe, communiquer, jouer, se disputer, se rassurer, rechercher un(e) partenaire, s’accoupler, nourrir et protéger leurs petits, faire leur apprentissage…Pas très éloignée de la nôtre, en somme…Leur univers naturel est peuplé de sons et d’odeurs qu’ils savent décoder et qui sont fort utiles, entre autre, pour leur signaler des dangers qu’ils s’efforceront d’éviter, car, tout comme nous, les animaux tiennent à leur vie et, tout comme nous, ils sont désemparés lorsqu’ils n’ont plus aucun contrôle sur les évènements et qu'ils se retrouvent réduits à l’impuissance. C’est pourtant à l’impuissance que ces animaux sont réduits. Impuissance face à la solitude et à l’angoisse implacables, impuissance face aux effroyables tourments qui leur sont infligés. La plupart d’entre nous ne pénètrera jamais dans un laboratoire. Nous ne sommes pas censés savoir ce qui se passe à l’intérieur de ces murs. Ce qui suit ne prétend pas rendre compte de l’immensité des souffrances qu‘ils dissimulent. Mais c'est plus qu'il n'en faut pour refuser de fermer les yeux sur cette désolation et sur l’insanité des expériences qui sont conduites sous le prétexte fallacieux de la recherche scientifique. Les souris et les rats, généralement qualifiés de fléau, de peste, se voient rebaptisés, dans la presse pro-vivisection, « star des laboratoires » et « meilleur ami de l’homme ». Ces appellations cyniques signifient tout simplement que ces petits rongeurs sont les "animaux-ustensiles" par excellence, que l’on peut manipuler, martyriser et tuer dans une indifférence quasi-générale. Quant aux souris génétiquement modifiées, "l’avenir de l’homme", leur nombre ne cesse d’augmenter : souris knock-out, à qui l’on a supprimé un gène, ou Knock-in à qui ont en a ajouté, toutes créées pour une affection précise : souris diabétique, cancéreuse, myopathe, obèse, anorexique, sourde, édentée… Dans le but d’imiter l’inflammation produite par l’arthrite, on implante du cartilage dans le corps de souris ou encore, on leur injecte une substance au bas de la colonne vertébrale : cela provoque, en une semaine, de fortes inflammations des articulations des pattes. De retour dans leurs cages exiguës, elles se piétinent les unes les autres, se marchent sur leurs pattes douloureuses, et finissent par se battre. L’expérience dure environ 3 semaines, puis elles sont tuées. Le but de ces expériences étant de juger de l’incapacité (déjà vérifiée lors d’essais cliniques), des anti-inflammatoires non-stéroïdaux, à ralentir ou stopper la dégénérescence des articulations. (a) Toujours pour provoquer ce type d‘inflammations, on injecte de l’air sous la peau de souris et de rats, derrière l’omoplate, ainsi que de l’huile de croton qui a pour effet d’aggraver l’inflammation. Ces poches d’air enflent de plus en plus et éclatent parfois, provoquant de terribles douleurs à ces animaux. Deux scientifiques américains ont découvert que, chez les animaux aussi, la forte absorption d'alcool ralentissait la production de neurones, laquelle commençait à se réactiver lorsque l'état de sobriété était retrouvé. Afin d'étudier les capacités de régénération du cerveau (chez l'homme) ces scientifiques gavent des rats avec de l'éthanol, jusqu'à un taux de 0,3 g puis les laissent dessaouler. Les rats sont tués à différents stades de récupération. Un produit durcissant est injecté dans leur cerveau puis, l'hippocampe (siège de l'apprentissage et de la mémoire) est découpé en tranches ; on compte les cellules et on recommence. « Un début très excitant » selon ces chercheurs. (b). Cinq années durant, une équipe de scientifiques a cherché à évaluer si un stress prolongé pouvait conduire à l’alcoolisme; 6 000 souris ont reçu des décharges électriques dans les pattes, ont été forcées de nager dans des labyrinthes, et furent privées de nourriture avant de se voir proposer de l’alcool. (c) Une cage, avec des trous et des voyants lumineux, dans laquelle les rats passent 3 heures par jour pendant 3 mois. Le rat, curieux, met son museau dans ces trous. Dans un de ces trous, lorsque le voyant est vert, il reçoit par injection une dose de cocaïne. Certains rats associent très vite le voyant vert à une « récompense ». Dix-sept des cents rats testés sont devenus dépendants; lorsque la drogue était rationnée, ils ont visité jusqu’à 800 fois le trou. Lorsque la prise de drogue était associée à une décharge électrique (signalée par un voyant bleu) ils allaient néanmoins chercher leurs doses, cent fois s’il le fallait. Ces rats ont également rechuté après une période de sevrage. Conclusion ? la toxicomanie n’est pas un comportement spécifique à l’espèce humaine, et elle dépendrait du temps d’exposition à la drogue mais aussi du degré de vulnérabilité de l’individu…(d) Dans le cadre de recherches sur l’éventuelle responsabilité de certaines substances présentes dans l’environnement sur le développement de la maladie de Parkinson, on administra à des rats de la roténone, par perfusion à travers la veine jugulaire. La moitié des animaux manifestèrent des symptômes semblables à ceux de cette maladie. Après les avoir tués, on examina leurs cerveaux. Les chercheurs ont toutefois admis que la méthode utilisée ne pouvait pas se comparer à l’effet potentiel de ce type de substances présentes dans l’environnement et que, de plus, cette expérience ne prouvait pas que la roténone pouvait causer la maladie de Parkinson chez les humains. (e) On injecte de la toxine tétanique directement dans le cerveau de rats afin de provoquer une imitation de crise épileptique. « Le tourment de ces animaux peut à peine être imaginé; nous en avons filmé un, constamment agrippé à l’électrode fixée sur sa tête, les yeux fermés, dans un état de souffrance évident. » (f) Des milliers de souris sont sacrifiées pour tester chaque lot de Botox mis en circulation (la toxine botulique étant très volatile). Les souris auxquelles on injecte cette toxine commencent par avoir des troubles de la vue, ensuite la paralysie gagne leurs membres, leur diaphragme et elles meurent asphyxiées. Des vivisecteurs suédois ont introduit des tubes en polythène dans le cerveau des rats, et ensuite des ballons qu’ils ont gonflés. Ils purent ainsi découvrir que les gros ballons avaient causé plus de dommages aux cerveaux que les petits. Des souris ont été amputées de leurs pattes antérieures pour voir comment ces animaux se débrouilleraient ainsi pour se toiletter. Novivisezione.org Pour éviter de recevoir des décharges électriques, le rat doit appuyer sur un levier chaque fois que le voyant s’allume. L’animal, au bout d’une heure, reste les yeux fixés sur le voyant, sans réagir. Les prises de sang sont des opérations qui n’ont rien d’anodin. Toute manipulation par un technicien de laboratoire est déjà une source de stress pour les animaux, et les prises de sang sont, dans certains cas, effectuées plusieurs fois par jour. Certaines techniques utilisées sur les petits rongeurs sont particulièrement douloureuses comme la prise de sang péri-orbitaire : ces animaux sont, en principe, anesthésiés (au gaz). On enfonce une pipette au coin de l’œil jusqu’au sinus, en la faisant tourner rapidement et on prélève du sang. « C’est une procédure excessivement sanglante. Il y a du sang partout (sur le sol, sur les blouses) et il arrive souvent que les personnes qui y assistent pour la première fois s’évanouissent. Les animaux ne sont pas toujours suffisamment anesthésiés et endurent alors une douleur intense. Si, d’autre part, la pipette est mal introduite, l’animal peut perdre un œil. » Une autre méthode consiste à leur couper le bout de la queue, sans anesthésie. Elle est utilisée lorsque les vivisecteurs ont besoin de plusieurs prélèvements en peu de temps. L’extrémité de leurs queues, encore à vif, sera donc recoupée à plusieurs reprises. (g) Les test de toxicité - Les tests de toxicité aigus visent à déterminer les effets nocifs et/ou mortels d‘une dose unique de produit chimique administrée par gavage, inhalation ou sur la peau. Les animaux le plus souvent utilisés sont des rats, mais d’autres animaux sont victimes de ces expériences. Par exemple, pour mesurer l’impact des produits chimiques sur l’environnement, on verse ceux-ci dans des aquariums où les poissons restent en contact avec le produit pendant des jours. Les scientifiques observent les réactions physiques et comportementales, et comptent le nombre de morts. - Pour les tests de toxicité à dose répétée, effectués sur la peau, par inhalation ou encore par gavage, les animaux (rongeurs, chiens…) sont exposés à de petites doses de produit chimique pendant un ou plusieurs mois. On observe ensuite les lésions que le produit a causées aux organes et au système nerveux. - Les études de toxicité de reproduction sont des tests effectués à dose répétée pour mesurer les effets d’un produit chimique sur le comportement sexuel, la fertilisation etc. A la fin de l’expérience, les animaux seront tués et leurs organes reproducteurs analysés. - Les tests de toxicité de développement étudient les effets du produit chimique sur le développement embryonnaire et fœtal des rongeurs. Les nouveau-nés, lorsqu’ils survivent, sont souvent atteints de malformations. Ces tests peuvent être effectués sur plusieurs générations. - Les tests de toxicité chronique sont généralement menés sur de rongeurs. Les produits chimiques sont administrés par gavage, ou dans la nourriture, par inhalation ou sur la peau. Le calvaire des animaux victimes de ces expériences peut durer plusieurs années. - Pour les études de cancérogénicité, les animaux, le plus souvent des rats et des souris, sont exposés toute leur vie à des produits chimiques (gavage, inhalation et application sur la peau). Ces petits rongeurs sont atteints de tumeurs parfois si grosses qu’elles les empêchent de bouger ou encore, qu’elles éclatent. - Les tests de sensibilisation cutanée sont menés (généralement sur des souris, cochon d’indes, hamsters) pour déterminer les réactions allergiques d’un produit chimique. On rase le dos des animaux, et on leur injecte un produit chimique pour provoquer une réponse immunitaire. Ensuite, on applique le produit chimique à même la peau. animalrightsmedia.com - Tests d’irritation oculaire : les lapins sont particulièrement utilisés pour tester l’effet irritant et corrosif de diverses substances sur les yeux; le flot lacrymal étant faible chez cet animal, le produit reste en contact avec l’œil pendant des jours provoquant d‘affreuses douleurs (il ne leur est pas administré d’anesthésiant ou d’analgésique) et aussi la cécité. - Les tests d’irritation cutanée sont souvent effectués sur les lapins, mais aussi sur des cobayes, des cochons d’inde et des souris (produits cosmétiques, d‘entretien, phytosanitaires, etc.); leurs dos sont rasés et la substance est appliquée à même la peau. Ils sont maintenus dans des appareils de contention, parfois pendant plusieurs semaines. On surveille les réactions; enflure, inflammation, ulcération, brûlure, craquelure. Encore une fois, pas d’anesthésie, pas d’anti-douleur. Il arrive également qu‘ils meurent en se brisant le cou dans un effort désespéré pour se libérer. Les lapins sont utilisés dans de nombreuses expériences hormis les tests de toxicologie : tests pour la recherche sur les maladies cardio-vasculaire, sur le système immunitaire et dans le cadre d’études sur les traumatismes physiques : Moelle épinière écrasée avec des forceps pour causer des paralysies et stimulus chimiques ou mécaniques aux pattes postérieures afin d’observer les effets sur les réflexes spinaux, pattes brisées pour examiner un mois durant les effets de protéine d’os humains sur le taux de guérison des fractures. (h) Pour provoquer des déformations des articulations chez de jeunes lapins, on étire mécaniquement leurs pattes et on sectionne leurs tendons d’Achille.(i) Ils sont aussi utilisés comme machines à produire des anticorps : on leur injecte des antigènes (substances provoquant une réponse immunitaire) et leur sang est régulièrement prélevé. Le génie génétique a aussi développé des lapins atteints de mucoviscidose, de cardiomyopathie ou du HIV. animalsvoice.com L’Université de Bristol a élevé toute une colonie de lapins pour les exposer aux piqûres de mouches tsé-tsé.
  12. buteo1

    vivisection

    heu : tu veux dire le mettre ici, à la suite ?
  13. buteo1

    vivisection

    Bonjour, Do, j'ai réussi à remettre les photos comme il fallait (je cliquais sur le mauvais lien). Par contre, la photo du poulet est en fait énorme. Je ne sais pas s'il y moyen de la réduire? Au cas où, voici l'adresse : http://www.animalrightsmedia.com/details.php?image_id=36 elle se situe après : et au-dessus de la légende : et aussi celle des chiens (fin de la 2ème page) même problème que pour le poulet. Adresse : http://www.animalrightsmedia.com/details.php?image_id=411&sessionid=2893753356eda887f35c2da360884d87 sinon, je choisirais une autre photo. J'ai fini les rectifications d'orthographe et de ponctuation. Encore merci! J'espère que je vais retrouver quelques capacités d'attention d'ici la prochaine fois (avec un peu moins de boulot et + de sommeil peut-être) et vous donner à corriger un travail un peu moins à +
  14. buteo1

    vivisection

    Merci pour tes félicitations Catou :oops: et aussi pour toutes ces corrections. J'ai édité la 1ère partie après l'avoir corrigée. Sauf pour "croton", qui existe bien (c'est un arbuste tropical). Je ferais la seconde partie ce soir. Merci à vous trois et à + tard
  15. buteo1

    vivisection

    Mon Dieu...Les étourderies que je laisse passer, c'est effarant.(et l'inquiétant, c'est que c'est de pire en pire !) Merci à ton oeil de lynx, Vegan, et désolée pour ce surplus de boulot. Je vous trouve, par ailleurs, bien indulgentes avec ce texte; il me fait un peu l'effet d'un "listing". Je ne crois pas avoir pris le sujet "par le bon bout". Sinon, pour le rendre un peu plus clair, peut-être devrais-je séparer l'ensemble en plusieurs parties, avec des sous-titres ? Pour les photos, je vais refaire un essai. La première fois, je n'avais pas eu ce problème. Je dois mal m'y prendre. C'est idiot que ce soit à toi de le faire, Do. Je vais voir s'y je trouve le truc qui ne va pas.
  16. buteo1

    vivisection

    Merci et très bonne journée
  17. bonjour à vous Do, n'est-ce pas plutôt 2004 ? Je relirai ton texte dès que je serai sortie de cette grippe : je ne suis pas très éveillée. Il m'a l'air passionnant et fourmillant d'informations. évidemment, si déprimant aussi.
  18. buteo1

    vivisection

    Coucou Vegan, je te cite (posté dans un autre sujet) : ok. Je vais voir si je trouve assez de matière pour lui consacrer une page.
  19. buteo1

    vivisection

    Les oiseaux sont utilisés dans les études de toxicité, les recherches sur la douleur, la peur, la vision, les malformations, l’athérosclérose, le vieillissement … Dans une série d’expériences menée à l’Université de l’Iowa, plusieurs centaines de poussins et de poulets (âgés de 1 à 15 jours) ont été enfermés dans des cages sur des plaques chauffantes. Les oiseaux sautent-ils plus vite à mesure que la chaleur de la plaque augmente ? Les oiseaux élevés en groupe sautent-ils plus vite que ceux élevés en isolation ? Ou encore ceux sous morphine sauteront-ils plus vite que ceux à qui l’on a administré de la codéine ? (s) Afin de vérifier si les contractions statiques des muscles augmentaient la pression artérielle chez les poulets, des chercheurs ont enfoncé des tubes dans la veine ulnaire (aile), l’artère carotide et la trachée de ces oiseaux. Ils ont percé leurs sacs aériens (partie du système respiratoire des oiseaux) et y ont injecté de l’oxygène, de l’azote et du dioxyde de carbone. Ils ont coupé leurs muscles, mis à nu le nerf sciatique avant de le "stimuler" avec de l’électricité. Dans le cadre de la recherche pour l’industrie de la viande, les oiseaux, ainsi que tous les autres animaux dits "de consommation", endurent toutes sortes d’expérimentations sur la privation de nourriture, les méthodes de débecquage, de castration, d’abattage, les effets des températures extrêmes, etc. Ainsi, des poulets dans leurs cages ont été placés dans des tunnels de ventilation pendant trois heures. La température était successivement baissée et augmentée et les oiseaux arrosés. (t) animalrightsmedia.com Certains oiseaux se figent en cas de danger. Pour reproduire artificiellement ce comportement : drogues et électrochocs. Au Royaume-Uni, dans une recherche menée pour le Ministère de la Défense sur les effets de l’ypérite (gaz moutarde) et sur leurs traitements, des cochons ont été exposés à cette arme chimique durant 3 à 4 jours; la peau des cochons, affreusement brûlée, était ensuite poncée avec des meules électriques (dermabrasion) jusqu’à ce qu’elle saigne. Ces animaux ont été abandonnés à leur sort, pendant des semaines, avant d’être tués. La recherche à des fins militaires tue et fait subir d’indicibles souffrances à ces animaux, en testant sur eux des virus et des vaccins, des armes chimiques, bactériologiques, des explosifs…Ce ne sont pas les seules victimes, les moutons, chèvres, chats, chiens, rats, lapins, primates, furets, oiseaux, batraciens, ne sont pas épargnés... Utilisés pour l’étude des maladies cardiaques, de l’hypertension, du diabète, de l’ulcère gastrique, de l’alcoolisme, de la chirurgie plastique et reconstructrice et pour l’enseignement des techniques chirurgicales, les cochons sont aussi victimes de diverses manipulations génétiques. La transgénèse consiste à ajouter, retirer ou rendre inactif un gène pour étudier son fonctionnement, créer des animaux porteurs de maladies spécifiques, ou des animaux « pharmaceutiques » : dont le lait - ou le sang - aurait des vertus thérapeutiques et produirait des protéines ou du plasma humains, ou encore des animaux transformés en réserves d’organes pour les xénogreffes : comme le cochon modifié avec de l’ADN humain, dans le but d’éviter les phénomènes de rejet. Les applications des modifications génétiques intéressent également l’industrie agroalimentaire en vue d’accroître le rendement animal : toujours plus de viande, plus de lait, plus d’œufs ou en vue "d’améliorer" sa production : viande moins grasse, lait plus digeste, œufs sans cholestérol… Les amphibiens, sont utilisés pour des tests sur la vision, l’audition, le système respiratoire, l’analgésie, la toxicologies, la régénération des tissus, les allergies, le système nerveuxet en endocrinologie. Les reptiles sont quant à eux utilisés pour des tests sur la vision, les fonctions du sommeil. Les poissons, également "objets" d’expérience sur la vision mais aussi empoisonnés lors de tests d’écotoxicité : des substances chimiques sont versées dans des aquariums. Le nombre de poissons qui meurt est relevé jour après jour et l’on mesure la concentration de produit capable de tuer 50 % des poissons… Et encore tant d’autres animaux non mentionnés ici sont et seront suppliciés sous couvert de recherche scientifique. Pour les bénéficiaires de cette institution criminelle, l’industrie pharmaceutique et ses satellites, ou encore les « vivisecteurs » en mal de publications et de reconnaissance, la souffrance et la mort de centaines de millions d’animaux n’est pas un obstacle, l’absurdité et l’inefficacité de leurs recherches et la dangerosité qui en découle pour la santé humaine non plus. Mais nous, nous pouvons être un obstacle en dénonçant leur pratiques révoltantes, immorales et frauduleuses et en soutenant les chercheurs qui oeuvrent pour une science fiable et éthique et ceci, jusqu’à ce que les cages soient enfin vides. Sources : * Interview 27 oct. 1974 - The Pittsburgh Press Roto. L’auteur de ces propos haineux, est l’initiateur des expériences de privation maternelle infligées, entre autres, à des singes. Son objectif, selon lui, était d’étudier "la nature de l’amour"! (a) St-Bartholomew Medical School, R.U. - Sce : NAVS (b) "Drunken Rats Used to Study Alcohol Effects". Newsday, 23 nov. 2004 (c) Jonathan Balcome, Ph.D « Stress and substance abuse : clearing up unethical research, Sce : Physicians Committee for Responsible Medicine (d) Unité Physiopathologie du comportement, à l’Inserm (e) Emory University. Sce : CNN.com. 3 déc. 2004 (f) St Mary’s Hospital Medical School de Londres. Sce : NAVS (g) Exposures - The absurdity of vivisection (h) Nottingham University. St-George Hospital Medical School . Sce : Animal Aid (j) Cambridge University, R.U. Sce : BUAV (i) Journal of Biomechanics 37 (7): 1053-1059 July 2004 - Sce : Uncaged campaigns (j) IDA (k) "Scientists reveal significant behavorial impacts of early life stress, study therapies". Sce : Science Daily - 10 oct. 2004 (l) Why animal experiment must stop - Vernon Coleman (m) The absurdity of vivisection (n) Hideous nonsense. Sce : IDA (o) Diary of Louise Wallis, SmithKline Beecham, Stock (R.U.) : enquête NAVS (p) Paralkar et al 2003. Sce : PCRM (q) Peta smoking animals.com (r) Relative effects of cigarette smoke and ethanol on acute platelet thrombus formation in stenosed canine coronary arteries. Keller JW, Folts JD. Department of Medicine, University of Wisconsin Medical School, Madison. (s) Expérience menée par R.A. Hugues et K.J. Sufka, département de psychologie - Sce : NEAVS (t) Animal Award for mad science 2000 - Sce : Animal Aid Animal Aid http://www.animalaid.org.uk/ Association Canadienne pour l’Avancement de la Recherche en Santé http://www.cah-research.com/frenchhome.html BUAV/British Union for the Abolition of Vivisection http://www.buav.org/ IDA/ In Defense of Animal http://www.vivisectioninfo.org NAVS/National Anti Vivisection Society http://www.navs.org/ NEAVS/New England Anti Vivisection Society http://www.neavs.org/ PCRM/Physicians Committee for Responsible Medicine http://www.pcrm.org/ PETA/People for the Ethical Treatment of Animals http://www.peta.org/ RDS/Resist Deadly Surgery http://www.rds-online.org/ The Absurdity of Vivisection http://vivisection-absurd.org.uk/
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    vivisection

    Moelle épinière écrasée avec des forceps pour causer des paralysies et stimulus chimiques ou mécaniques aux pattes postérieures afin d’observer les effets sur les réflexes spinaux, pattes brisées pour examiner un mois durant les effets de protéine d’os humains sur le taux de guérison des fractures. (h) Pour provoquer des déformations des articulations chez de jeunes lapins, on étire mécaniquement leurs pattes et on sectionne leurs tendons d’Achille.(i) Ils sont aussi utilisés comme machines à produire des anticorps : on leur injecte des antigènes (substances provoquant une réponse immunitaire) et leur sang est régulièrement prélevé. Le génie génétique a aussi développé des lapins atteints de mucoviscidose, de cardiomyopathie ou du HIV. animalsvoice.com L’Université de Bristol a élevé toute une colonie de lapins pour les exposer aux piqûres de mouches tsé-tsé. Les chercheurs entraînèrent des singes tamarins à effectuer diverses tâches cognitives. Ensuite, ils endommagèrent leurs cerveaux (par ablation ou aspiration de parties du cerveau ou encore par injection de toxines). "Une technique classique consistait à mettre le singe sous anesthésie, immobiliser sa tête avec un appareil stéréotaxique (qui la maintenait fermement au niveau de la langue, des yeux et des oreilles), inciser, enlever la couche de muscle attaché au crâne et ouvrir le crâne avec une scie électrique afin de lui infliger des lésions. Un des chercheurs appelait cyniquement cette opération "ouvrir le couvercle". Cette opération provoquait chez les singes, outre la souffrance, ecchymoses, enflures, saignements, tremblements, vomissements, perte d’équilibre, de l’appétit, troubles de la vue et de la coordination, ou encore perte de l’usage d’un bras ou de tout un côté du corps. Les singes devaient ensuite répéter les tâches qu’ils avaient apprises afin de voir s’ils en étaient toujours capables. Ces expériences sont classées dans la catégorie "procédures causant une souffrance modérée".(j) Des expériences du même type furent conduites à l’Université d’Oxford. Six macaques subirent 32 lésions au cerveau. Dans une étude pilote, un des singes fut obligé, malgré un bras pratiquement paralysé, d’effectuer 2 000 tests cognitifs. Stephen Lisberger, à l’Université de Californie a pratiqué pendant 21 ans des expériences plus ou moins identiques sur des macaques : forant leur crâne pour y fixer des chevilles, des plaques de métal et des électrodes, aspirant des parties de leurs cerveaux, fixant avec du mastic des lunettes sur leurs têtes 3 mois durant pour déformer leurs visions. Pendant ces expériences, les singes sont immobilisés dans des chaises de contention 8 heures par jour, forcés d’effectuer des mouvements précis des yeux afin d’obtenir de quoi boire (pour les motiver, ils sont privés de tout liquide). Chaque macaque devait endurer ces expériences pendant 3 années ou plus. (j) A l’Université de New York, Lynne Kiorpes détériore chirurgicalement la vision de bébés singes, âgés de 10 jours à 2 mois. Certains sont tués après la première expérience, les autres doivent encore et encore, drogués et maintenus dans des appareils stéréotaxiques, "participer" à des épreuves. Les bonnes réponses sont "récompensées" par 1/5ème de cuillère à café de jus de pomme. D’autres singes, des électrodes plantés dans leurs cerveaux, subissent pendant 18 heures d’affilée des séances d’enregistrement électrophysiologique, après quoi ils sont tués et leur cerveaux sont disséqués. (j) Steve Cheung, chercheur à l’Université de Californie, ouvre le crâne de singes écureuils, y insère des électrodes, et ensuite leur inflige pendant 3 heures des sons atteignant 140 décibels (équivalent d’un jet au décollage). (j) Depuis des décennies on effectue des recherches sur les effets de la séparation des petits d’avec leurs mères sur des rats, des chiens, des chats et aussi des singes. Récemment deux chercheurs ont mené une énième étude sur le sujet, dans le but d’en affiner les résultats : ils ont séparé les enfants singes de leurs mères à des ages différents (une semaine, un mois, six mois) et les ont confiés à une mère « adoptive » après des périodes plus ou moins longues. Conclusion : plus tôt un enfant orphelin sera placé dans une famille d’accueil, moins il risquera de développer des problèmes émotionnels, relationnels, etc. (k) D’autres expériences ont été menées par le Pr Harlow, visant à mesurer la résistance de l’instinct maternel dans des conditions extrêmes : une mère singe avec son petit, enfermés dans une cage dont le sol est une plaque chauffante. A mesure que la température augmente, va-t-elle jeter le bébé, monter dessus pour se protéger ? Ou la dépression face à la maltraitance: on a donné à des bébés singes que l’on avait séparé de leurs mères, des mères de substitution : en fait, des mannequins pourvus de mécanismes divers contrôlés par les chercheurs. Ceux-ci, lorsque le petit singe allait vers sa mère pour se serrer contre elle, appuyaient sur un bouton et la "mère" projetait violemment le petit en l’air ou le secouait très brutalement. Les jeunes singes ne faisaient que s’accrocher plus fermement à leurs "mères". Ce n’était apparemment l’expérimentateur escomptait, aussi a-il fabriqué une mère porc-épic dont le corps s’érigeait de pointes en cuivre.(l) Afin de découvrir si les liens de parenté tenaient ou non un rôle dans le comportement altruiste, des chercheurs ont enfermé un macaque, à l’intérieur d’ une petite pièce dans laquelle il y avait 2 chaînes. Les macaques avaient appris auparavant à tirer sur l’une ou l’autre (selon la couleur d’un flash lumineux qui leur était envoyé) afin d’obtenir de la nourriture. Ensuite on a fait entrer un autre macaque dans la pièce attenante que l‘autre singe pouvait voir à travers une glace sans tain. Lorsque celui-ci tirait la chaîne, il obtenait toujours de la nourriture mais le macaque, en face, recevait une puissante décharge électrique. Très rapidement, la plupart des macaques ont refusé de tirer sur les chaînes. Dans l’une de ces expériences, 87 % des animaux ont préféré se passer de nourriture. Pour l’un d’eux, cela a duré 12 jours. Le fait que les macaques qui recevaient les décharges leur soient ou non apparentés, ne changeait rien à l’attitude des autres singes. Quant à ceux qui avaient subi ces décharges électriques, ils renonçaient plus vite encore à tirer sur ces chaînes. (m) Les expériences menées sur les chats concernent le système nerveux, la vision, l’ouïe, les fonctions du cerveau, le sommeil, la locomotion, les lésions de la moelle épinière, le cancer, le sida, la maladie de Parkinson. En clair, ces animaux sont écorchés, énucléés, des électrodes sont insérés dans leurs muscles mis à nu, dans leurs yeux, on leur sectionne la moelle épinière, les nerfs, on fixe sur l‘os de leur crâne des canules sur lesquelles sont plantées des électrodes ou encore des tubes déversant des substances chimiques directement dans leurs cerveaux... animalrightsmedia.com Pour étudier les réflexes et l’activité des vaisseaux sanguins, on a ouvert le poitrail de chats, écorché leurs pattes postérieures, introduit des tubes dans leur cou et leurs pattes, puis on leur a envoyé des décharges électriques et injecté du cyanure de sodium (menée par la British Heart Foundation). Michael Striker a mené pendant près de 40 ans des expériences sur des chats, des furets et des souris, censées renseigner sur les effets de la privation de sommeil. L’une d’elle consistait à implanter des électrodes, connectées à un ordinateur, dans le cerveau de chatons et à coudre et coller leurs paupières. Ensuite ces chatons étaient placés dans une cage avec un plancher rotatif. Dès que les chatons s’endormaient, l’ordinateur mettait en marche le tapis roulant, contraignant les chats à marcher. La privation de sommeil pouvait durer 24 heures, pendant lesquelles leur activité cérébrale était enregistrée. L’expérimentateur procédait à une dernière séance d’imagerie cérébrale après quoi, les chatons étaient tués. (n) Les chats sont souvent utilisés pour enseigner les techniques d‘intubation. Une classe entière d’étudiants inexpérimentés vont répéter et répéter encore cette opération traumatisante sur les mêmes animaux, qui bien ou mal anesthésiés souffrent toujours, par la suite, de contusions du larynx et de la trachée, de saignements et de toux persistantes. Il arrive aussi que certains animaux meurent d'avoir été mal intubés. On administra un barbiturique à un jeune chien mâle, on préleva de la moelle de son sternum et on l’emmena dans la salle d’autopsie. On mit le chien, toujours vivant, sur un égouttoir, sa tête au-dessus de l’évier et on lui trancha deux artères du cou. "Il régnait dans la pièce une atmosphère joyeuse tandis que l’équipe s’activait à tailler le chien en pièces tout en lançant des blagues. Quelques minutes avant le chien était en vie, regardant autour de lui et reniflant les odeurs; à présent il n’était plus qu’un paquet de chair. Ses yeux et tous ses organes vitaux furent extraits pour être analysés".(o) De nombreuses espèces animales sont utilisées dans des tests censés améliorer le traitement des fractures : des cochons, des moutons, des chèvres, des rats et des souris, mais plus particulièrement des chiens. Pour une de ces études on trancha les os des pattes de 66 beagles avec une scie circulaire. Sur la publication de cette étude, il n’est fait aucun état d’une quelconque anesthésie ou administration d’analgésique. (p) Des beagles immobilisés, un masque fixé sur la tête, sont contraints d’inhaler la fumée de 30 cigarettes par jour. Lorsqu’un mégot s’éteint, il est très rapidement remplacé par une nouvelle cigarette. L’expérience dure de 2 à 3 ans, ensuite les chiens sont tués et disséqués. Une autre technique consiste à opérer une trachéotomie sur les chiens et à leur faire aspirer de la fumée concentrée directement par la gorge, durant une année, voire plus (q). Ces expériences sur la cigarette sont aussi infligées à des chats, des rongeurs, des lapins, des moutons, des poulets et des singes. Toujours dans le cadre des recherches pour les industries du tabac, des chiens ont eu les pattes coupées (exceptées les artères principales/majeures) et ont été maintenus en vie tandis que les chercheurs étudiaient les effets de la nicotine sur leurs systèmes circulatoires. D’autres ont eu le thorax ouvert, leurs artères pouvant ainsi être manipulées pour réduire le flux sanguin, puis ont été contraints d’inhaler de la fumée.(r) L’inhalation du tabac est parfois associée à l’absorption d’alcool pour étudier leur effets combinés sur le système cardiovasculaire. animalvoices.com
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    vivisection

    MATERIEL BIOLOGIQUE VIVANT ou LA SCIENCE A L’OEUVRE Ou encore… ? La seule chose qui m’importe, c’est si les singes manifesteront des caractéristiques que je pourrais publier . Je n’éprouve jamais d’affection pour eux. Je n’aime pas les animaux. Je méprise les chats. Je déteste les chiens. Comment peut-on aimer les singes ? Prof. H. Harlow * animalvoices.com Il n’existe aucune raison moralement soutenable pour justifier que nous infligions aux animaux des traitements que nous trouverions inacceptables d’infliger à des êtres humains. Si, bien sûr, on accepte d’envisager la question sans arrogance et sans préjugés. Nous sommes de plus en plus nombreux, paraît-il, à reconnaître que les animaux sont des êtres sensibles et que, comme nous, ils éprouvent des sensations plaisantes et des sensations qui ne le sont pas : la frustration, la solitude, le stress, la dépression, la crainte, la panique, la souffrance physique. Et pourtant, ils n’ont jamais été à ce point instrumentalisés, suppliciés et massacrés. Leur existence, si tant est qu’ils puissent la mener en toute liberté, est constituée de nombreuses activités et d’évènements : s’approprier un territoire et le défendre, trouver de quoi se nourrir, dormir seul ou au sein d’un groupe, communiquer, jouer, se disputer, se rassurer, rechercher un(e) partenaire, s’accoupler, nourrir et protéger leurs petits, faire leur apprentissage…Pas très éloignée de la nôtre, en somme…Leur univers naturel est peuplé de sons et d’odeurs qu’ils savent décoder et qui sont fort utiles, entre autre, pour leur signaler des dangers qu’ils s’efforceront d’éviter, car, tout comme nous, les animaux tiennent à leur vie et, tout comme nous, ils sont désemparés lorsqu’ils n’ont plus aucun contrôle sur les évènements et qu'ils se retrouvent réduits à l’impuissance. C’est pourtant à l’impuissance que ces animaux sont réduits. Impuissance face à la solitude et à l’angoisse implacables, impuissance face aux effroyables tourments qui leur sont infligés. La plupart d’entre nous ne pénètrera jamais dans un laboratoire. Nous ne sommes pas censés savoir ce qui se passe à l’intérieur de ces murs. Ce qui suit ne prétend pas rendre compte de l’immensité des souffrances qu‘ils dissimulent. Mais c'est plus qu'il n'en faut pour refuser de fermer les yeux sur cette désolation et sur l’insanité des expériences qui sont conduites sous le prétexte fallacieux de la recherche scientifique. Les souris et les rats, généralement qualifiés de fléau, de peste, se voient rebaptisés, dans la presse pro-vivisection, « star des laboratoires » et « meilleur ami de l’homme ». Ces appellations cyniques signifient tout simplement que ces petits rongeurs sont les "animaux-ustensiles" par excellence, que l’on peut manipuler, martyriser et tuer dans une indifférence quasi-générale. Quant aux souris génétiquement modifiées, "l’avenir de l’homme", leur nombre ne cesse d’augmenter : souris knock-out, à qui l’on a supprimé un gène, ou Knock-in à qui ont en a ajouté, toutes créées pour une affection précise : souris diabétique, cancéreuse, myopathe, obèse, anorexique, sourde, édentée… Dans le but d’imiter l’inflammation produite par l’arthrite, on implante du cartilage dans le corps de souris ou encore, on leur injecte une substance au bas de la colonne vertébrale : cela provoque, en une semaine, de fortes inflammations des articulations des pattes. De retour dans leurs cages exiguës, elles se piétinent les unes les autres, se marchent sur leurs pattes douloureuses, et finissent par se battre. L’expérience dure environ 3 semaines, puis elles sont tuées. Le but de ces expériences étant de juger de l’incapacité (déjà vérifiée lors d’essais cliniques), des anti-inflammatoires non-stéroïdaux, à ralentir ou stopper la dégénérescence des articulations. (a) Toujours pour provoquer ce type d‘inflammations, on injecte de l’air sous la peau de souris et de rats, derrière l’omoplate, ainsi que de l’huile de croton qui a pour effet d’aggraver l’inflammation. Ces poches d’air enflent de plus en plus et éclatent parfois, provoquant de terribles douleurs à ces animaux. Deux scientifiques américains ont découvert que, chez les animaux aussi, la forte absorption d'alcool ralentissait la production de neurones, laquelle commençait à se réactiver lorsque l'état de sobriété était retrouvé. Afin d'étudier les capacités de régénération du cerveau (chez l'homme) ces scientifiques gavent des rats avec de l'éthanol, jusqu'à un taux de 0,3 g puis les laissent dessaouler. Les rats sont tués à différents stades de récupération. Un produit durcissant est injecté dans leur cerveau puis, l'hippocampe (siège de l'apprentissage et de la mémoire) est découpé en tranches ; on compte les cellules et on recommence. « Un début très excitant » selon ces chercheurs. (b). Cinq années durant, une équipe de scientifiques a cherché à évaluer si un stress prolongé pouvait conduire à l’alcoolisme; 6 000 souris ont reçu des décharges électriques dans les pattes, ont été forcées de nager dans des labyrinthes, et furent privées de nourriture avant de se voir proposer de l’alcool. (c) Une cage, avec des trous et des voyants lumineux, dans laquelle les rats passent 3 heures par jour pendant 3 mois. Le rat, curieux, met son museau dans ces trous. Dans un de ces trous, lorsque le voyant est vert, il reçoit par injection une dose de cocaïne. Certains rats associent très vite le voyant vert à une « récompense ». Dix-sept des cents rats testés sont devenus dépendants; lorsque la drogue était rationnée, ils ont visité jusqu’à 800 fois le trou. Lorsque la prise de drogue était associée à une décharge électrique (signalée par un voyant bleu) ils allaient néanmoins chercher leurs doses, cent fois s’il le fallait. Ces rats ont également rechuté après une période de sevrage. Conclusion ? la toxicomanie n’est pas un comportement spécifique à l’espèce humaine, et elle dépendrait du temps d’exposition à la drogue mais aussi du degré de vulnérabilité de l’individu…(d) Dans le cadre de recherches sur l’éventuelle responsabilité de certaines substances présentes dans l’environnement sur le développement de la maladie de Parkinson, on administra à des rats de la roténone, par perfusion à travers la veine jugulaire. La moitié des animaux manifestèrent des symptômes semblables à ceux de cette maladie. Après les avoir tués, on examina leurs cerveaux. Les chercheurs ont toutefois admis que la méthode utilisée ne pouvait pas se comparer à l’effet potentiel de ce type de substances présentes dans l’environnement et que, de plus, cette expérience ne prouvait pas que la roténone pouvait causer la maladie de Parkinson chez les humains. (e) On injecte de la toxine tétanique directement dans le cerveau de rats afin de provoquer une imitation de crise épileptique. « Le tourment de ces animaux peut à peine être imaginé; nous en avons filmé un, constamment agrippé à l’électrode fixée sur sa tête, les yeux fermés, dans un état de souffrance évident. » (f) Des milliers de souris sont sacrifiées pour tester chaque lot de Botox mis en circulation (la toxine botulique étant très volatile). Les souris auxquelles on injecte cette toxine commencent par avoir des troubles de la vue, ensuite la paralysie gagne leurs membres, leur diaphragme et elles meurent asphyxiées. Des vivisecteurs suédois ont introduit des tubes en polythène dans le cerveau des rats, et ensuite des ballons qu’ils ont gonflés. Ils purent ainsi découvrir que les gros ballons avaient causé plus de dommages aux cerveaux que les petits. Des souris ont été amputées de leurs pattes antérieures pour voir comment ces animaux se débrouilleraient ainsi pour se toiletter. Novivisezione.org Pour éviter de recevoir des décharges électriques, le rat doit appuyer sur un levier chaque fois que le voyant s’allume. L’animal, au bout d’une heure, reste les yeux fixés sur le voyant, sans réagir. Les prises de sang sont des opérations qui n’ont rien d’anodin. Toute manipulation par un technicien de laboratoire est déjà une source de stress pour les animaux, et les prises de sang sont, dans certains cas, effectuées plusieurs fois par jour. Certaines techniques utilisées sur les petits rongeurs sont particulièrement douloureuses comme la prise de sang péri-orbitaire : ces animaux sont, en principe, anesthésiés (au gaz). On enfonce une pipette au coin de l’œil jusqu’au sinus, en la faisant tourner rapidement et on prélève du sang. « C’est une procédure excessivement sanglante. Il y a du sang partout (sur le sol, sur les blouses) et il arrive souvent que les personnes qui y assistent pour la première fois s’évanouissent. Les animaux ne sont pas toujours suffisamment anesthésiés et endurent alors une douleur intense. Si, d’autre part, la pipette est mal introduite, l’animal peut perdre un œil. » Une autre méthode consiste à leur couper le bout de la queue, sans anesthésie. Elle est utilisée lorsque les vivisecteurs ont besoin de plusieurs prélèvements en peu de temps. L’extrémité de leurs queues, encore à vif, sera donc recoupée à plusieurs reprises. (g) Les tests de toxicité - Les tests de toxicité aigus visent à déterminer les effets nocifs et/ou mortels d‘une dose unique de produit chimique administrée par gavage, inhalation ou sur la peau. Les animaux le plus souvent utilisés sont des rats, mais d’autres animaux sont victimes de ces expériences. Par exemple, pour mesurer l’impact des produits chimiques sur l’environnement, on verse ceux-ci dans des aquariums où les poissons restent en contact avec le produit pendant des jours. Les scientifiques observent les réactions physiques et comportementales, et comptent le nombre de morts. - Pour les tests de toxicité à dose répétée, effectués sur la peau, par inhalation ou encore par gavage, les animaux (rongeurs, chiens…) sont exposés à de petites doses de produit chimique pendant un ou plusieurs mois. On observe ensuite les lésions que le produit a causées aux organes et au système nerveux. - Les études de toxicité de reproduction sont des tests effectués à dose répétée pour mesurer les effets d’un produit chimique sur le comportement sexuel, la fertilisation etc. A la fin de l’expérience, les animaux seront tués et leurs organes reproducteurs analysés. - Les tests de toxicité de développement étudient les effets du produit chimique sur le développement embryonnaire et fœtal des rongeurs. Les nouveau-nés, lorsqu’ils survivent, sont souvent atteints de malformations. Ces tests peuvent être effectués sur plusieurs générations. - Les tests de toxicité chronique sont généralement menés sur de rongeurs. Les produits chimiques sont administrés par gavage, ou dans la nourriture, par inhalation ou sur la peau. Le calvaire des animaux victimes de ces expériences peut durer plusieurs années. - Pour les études de cancérogénicité, les animaux, le plus souvent des rats et des souris, sont exposés toute leur vie à des produits chimiques (gavage, inhalation et application sur la peau). Ces petits rongeurs sont atteints de tumeurs parfois si grosses qu’elles les empêchent de bouger ou encore, qu’elles éclatent. - Les tests de sensibilisation cutanée sont menés (généralement sur des souris, cochon d’indes, hamsters) pour déterminer les réactions allergiques d’un produit chimique. On rase le dos des animaux, et on leur injecte un produit chimique pour provoquer une réponse immunitaire. Ensuite, on applique le produit chimique à même la peau. animalrightsmedia.com - Tests d’irritation oculaire : les lapins sont particulièrement utilisés pour tester l’effet irritant et corrosif de diverses substances sur les yeux; le flot lacrymal étant faible chez cet animal, le produit reste en contact avec l’œil pendant des jours provoquant d‘affreuses douleurs (il ne leur est pas administré d’anesthésiant ou d’analgésique) et aussi la cécité. - Les tests d’irritation cutanée sont souvent effectués sur les lapins, mais aussi sur des cobayes, des cochons d’inde et des souris (produits cosmétiques, d‘entretien, phytosanitaires, etc.); leurs dos sont rasés et la substance est appliquée à même la peau. Ils sont maintenus dans des appareils de contention, parfois pendant plusieurs semaines. On surveille les réactions; enflure, inflammation, ulcération, brûlure, craquelure. Encore une fois, pas d’anesthésie, pas d’anti-douleur. Il arrive également qu‘ils meurent en se brisant le cou dans un effort désespéré pour se libérer. Les lapins sont utilisés dans de nombreuses expériences hormis les tests de toxicologie : tests pour la recherche sur les maladies cardio-vasculaire, sur le système immunitaire et dans le cadre d’études sur les traumatismes physiques :
  22. Bonjour, voilà le texte. J'ai placé les photos mais elles peuvent bien sûr être disposées autrement ou changées. n'hésitez pas à me faire toutes les remarques nécessaires et encore, mes excuses+++++++++++++++++++ pour avoir traîné (le mot est faible) à ce point. je suis encore dans les brumes de la grippe alors, j'ai relu mais j'ai du laisser passer plein de fautes et de bétises. Mais je ne voulais pas attendre encore avant de vous le soumettre. Y'a tout de même des limites!!! ---------------------- Apparemment, j'ai un problème pour insérer les images : Comment se fait-il que les images apparaissent soit taille normale mais avec "thanks to ImageShack..." à côté soit sans rien, mais en tout petit format ?
  23. :D Voui, ça s'mange ! Bon, ben il me reste à vérifier et mettre bien en place mes références et quelques changements de photos peut-être (lesquelles ne sont, bien sûr, que des propositions). J'ai réalisé que je n'avais pas parlé de la dissection. Faudrait-il faire une page pour le sujet ou en parler, par exemple, dans la rubrique consacrée aux méthodes alternatives ? bonne après-midi et soirée pour vous quant à moi -> :sleep: à bientôt
  24. Merci, c'est gentil...mais, pour le coup, je crois qu'il y aura beaucoup de remaniements à faire...si ce n'est pire Bon, je vais aller me faire un petit frichti, voir si ça me remet les idées en place, je n'arrive plus à écrire la moindre phrase à bientôt et bonne journée
  25. Bonjour Je suppose qu'ici aussi il doit y avoir un équivalent des potlucks, mais je ne sais pas comment on appelle ça ...je me suis tellement déconnectée de la civilisation avec le temps :-? Allez bon travail. De mon côté, j'essaie d'arranger mon introduction et de conclure... mais je trouve tout ça de guingois et puis certaines choses auraient du être plus développées... Enfin ! à +
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