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Valou011

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Tout ce qui a été posté par Valou011

  1. Ce débat sera diffusé ce soir, vendredi 18 janvier 2008, à 19 h 30, à Télé-Québec, lors du deuxième débat de l'émission. Pour ou contre la fourrure ? avec comme panélistes Alan Herscovici, Louis-Gilles Francœur, Lise Ravary et Martine Lachance. Diffusion : Vendredi 18 janvier 2008 - 19 h 30 Rediffusions : Samedi 19 janvier 2008 - 14 h 30 Dimanche 20 janvier 2008 - 18 h 30 Lundi 21 janvier 2008 - 14 h http://ilvayavoirdusport.telequebec.tv/html_e01/C_debate_02.html
  2. Je fais suivre. J'ai très hâte de mettre la main sur ce livre. L'auteur m'a écrit qu'il sera disponible au Québec. J'espère qu'il aura un bon impact. *** Bonjour, J’ai le plaisir de vous annoncer la parution prochaine de mon livre ETHIQUE ANIMALE, préfacé par Peter Singer, aux Presses Universitaires de France (PUF), en janvier 2008. En voici la présentation. Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l’élevage industriel est-il problématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques ? Quelles sont les motivations du terrorisme animalier ? L’éthique animale est l’étude du statut moral des animaux, c’est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Cette discipline d’origine anglo-saxonne est introduite dans un style clair et pédagogique, dans une perspective interdisciplinaire, à la fois théorique et pratique, qui s’adresse autant aux étudiants et aux chercheurs qu’aux professionnels de la protection animale et au grand public. TABLE DES MATIERES Préface de Peter Singer Avant-Propos Introduction PREMIÈRE PARTIE : IDEES 1. Éléments historiques L’antiquité Le Moyen-Âge La Renaissance Les cartésiens Les Lumières Les pères du débat contemporain Le nazisme et l’animal La naissance du débat contemporain 2. Les notions primitives L’antispécisme La souffrance animale Bien-être animal et droits des animaux Quels animaux ? L’argument des cas marginaux 3. Les principales positions L’utilitarisme de Singer Abolitionnisme et théorie des droits L’intuitionnisme L’éthique du care L’approche par les capacités de Nussbaum Le débat français 4. Les approches alternatives Les religions Les sciences L’éthique environnementale L’écoféminisme Les théories politiques 5. Les stratégies d’exclusion Les discours-alibis Les stratagèmes 6. Les critiques spécistes L’anthropocentrisme de Cohen L’utilitarisme de Frey Le contractualisme de Carruthers L’humanisme spéciste français 7. Le terrorisme animalier L’ALF Les courants violents Les « libérateurs » de Screaming Wolf DEUXIÈME PARTIE : PROBLEMES 8. Les animaux de consommation L’élevage industriel Le foie gras 9. Les animaux de recherche Quelques expériences controversées Le problème de l’extrapolation La règle des 3 R Les animaux transgéniques Les xénogreffes Autres problèmes 10. Les animaux de divertissement Zoos et cirques La corrida Le sport Les combats d’animaux 11. Les animaux de compagnie La création des races L’alimentation Les chirurgies électives L’euthanasie L’abandon Autres problèmes La bestialité 12. Les animaux sauvages La disparition des espèces Le commerce La fourrure La chasse La pêche Les mammifères marins 13. Les animaux de travail Les usages civils Les animaux et l’armée Conclusion Bibliographie Index Références : Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, ETHIQUE ANIMALE Préface de Peter Singer Paris, Presses Universitaires de France (PUF) Collection « Ethique et philosophie morale » Janvier 2008 Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a une double formation en philosophie et en droit. Rattaché au Centre Raymond Aron de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), auteur de « Sade moraIiste » (Droz, 2005), il a enseigné l’éthique animale à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal en 2005 et 2006. page personnelle : www.jbjv.com
  3. Valou011

    Deux vaches disparues

    Atroce, j'ai pas de mots...
  4. Coucou Annie ! Contente de te voir débarquer sur le forum, cool ! Bienvenue ! Merci pour tes commentaires et encouragements, c'est super gentil. C'est bien bizarre car, quand j'étais enfant, je dessinais beaucoup, beaucoup. Ma mère envoyait certains de mes dessins à des concours et je gagnais souvent des prix. Puis, sans m'expliquer pourquoi (j'ai certaines hypothèses) j'ai soudainement arrêté de dessiner, du jour au lendemain, pour me consacrer surtout à l'écriture. La vie a passé sans que jamais je ne redessine, pendant toutes ces années (mis à part quelques essais non concluants en peinture), jusqu'au printemps 2005, où j'ai eu soudainement envie d'essayer de créer le portrait de ma chienne. Le résultat m'a étonnée car, même si ça ressemblait à un dessin d'enfant (j'ai repris là où j'avais laissé, vers 8 ans...), ça représentait quand même bien ma chienne et ça me faisait (et me fait encore) du bien de regarder son portrait, car j'y ressens tout l'amour que j'y ai mis. C'est spécial. Depuis, je n'ai produit que 4, 5 autres dessins, tous de mes petits animaux, passés ou présents. Je n'ai pas envie d'étudier la technique, je veux seulement essayer de produire un portrait suffisamment ressemblant (à mes yeux) et, surtout, tenter de transposer une partie de mon amour dévorant sur papier... Je veux leur rendre hommage aussi, et rendre compte de leur personnalité unique, de leur dignité incroyable, de leur valeur, de leur nature... Bon, c'est sûr qu'en prenant des cours, je serais bien meilleure, mais je préfère, pour l'instant, conserver ma main et mon cœur d'enfant pour les dépeindre, malgré toutes les difficultés que ça comporte ! Pour le reste, Annie, tu sais déjà que je partage entièrement toutes tes déceptions sur le genre humain, alors je ne m'étendrai pas là-dessus... On se comprend.
  5. Ta position au bureau n'est vraiment pas facile, Linda, je te trouve bien forte d'arriver à endurer tout ça. En tout cas, je te souhaite bon courage pour la suite et je te dis encore bravo pour ta belle implication.
  6. Une petite photo qui parle beaucoup, parue dans La Presse aujourd'hui... Une fois sur la page, il faut cliquer sur la 12e photo, celle des petits rats morts. http://galeriedephotos.cyberpresse.ca/index.php?t=Black&a=1164&m=cp J'ose à peine imaginer de quelle manière ils ont été tués...
  7. Merci Animal, ta sollicitude me touche beaucoup. Heureusement, effectivement, que je peux compter sur votre appui et sur votre compréhension. Une peine partagée est une demi-peine, dit-on... Je ne lâcherai pas, je vais seulement essayer de trouver une place un peu moins inconfortable au sein de cette douleur qui est mienne aujourd'hui. Ce seront mes accomodements raisonnables... En attendant, je continue à chercher activement la meilleure – les meilleures – façon(s) pour moi d'aider la cause, selon mes capacités et mes limites. J'imagine que lorsque j'aurai trouvé cette voie, ça ira déjà un peu mieux dans ma vie... Je n'avais jamais lu ce beau texte, merci de me l'avoir fait découvrir.
  8. Merci Animal. Je me le souhaite aussi. Difficile de ne pas se laisser affecter par la conscience de tant de souffrances inutiles. Je vais peut-être finir par changer d'attitude, retrouver un peu le moral, redevenir une partie de celle que j'étais avant de découvrir l'horreur... Mais peut-être pas non plus. Mon bonheur est foutu, de toute façon, je n'y aspire même plus. Toutes les images atroces que j'ai dans la tête ne me quitteront jamais, pas même lorsque je me sortirai (peut-être) de mon choc post-traumatique... J'en sais trop, je suis trop sensible, il est trop tard pour moi, je ne pourrai jamais redevenir celle que j'étais. Je suis en deuil de mon innocence. En tout cas, je pourrais parler longtemps de mon malheur à être consciente, compatissante, surinformée et surimpuissante de la situation actuelle des animaux (pour ne nommer « que » celle-là), mais ça ne changerait pas grand chose, la réalité étant ce qu'elle est... La seule chose qui me fait du bien, à part mes contacts avec les animaux non-humains, c'est de savoir que d'autres humains, comme vous, se préoccupent aussi du sort des animaux et peuvent comprendre ma peine. Merci d'être là.
  9. Merci les filles, vos encouragements me font chaud au cœur. Si ce n'était que de moi, je passerais ma vie à les photographier, à les filmer, à les dessiner et à les observer. S'il n'y avait pas tous ces animaux en détresse et toutes les vicissitudes de la vie humaine ! Je rêve souvent d'aller rejoindre Chouchoune dans son squat et de vivre avec elle la vie d'écureuil, difficile, rigoureuse à plusieurs égards, mais probablement plus satisfaisante que la mienne... En tout cas, le jour où je prendrai le temps d'écrire et/ou de monter ma petite histoire sur les écureuils de ma ruelle, je vous promets que vous serez les premières à qui j'en ferai part ! P.-S. : Merci Animal pour ta proposition, je vais y réfléchir.
  10. Je suis contente que vous la trouviez sympathique. Elle est quelqu’un, vraiment, je suis folle d’elle, elle m’a envoûtée… Je dois avoir 10 000 photos d’elle et principalement de deux de ses descendants, Tite-Grise et Ti-Roux, ainsi que du Père-Gris (?), de la Grand-Mère Boiteuse (malheureusement décédée), de cousins et cousines de la ruelle. Et combien de vidéos je peux avoir d’eux ?! Mon disque dur en est plein. Un jour, peut-être, je trouverai le temps de monter mon petit film sur eux. En attendant, leur offrir quelques noix et passer un petit moment privilégié en leur fascinante compagnie est devenu, par la force des choses, un plaisir coupable, puisque interdit et découragé par les voisins humains… J’essaie d’être la plus discrète possible, même si c’est pas toujours facile (je suis en ville) ! Chouchoune… Elle me ravit, me tire un sourire à chacune de nos rencontres, me fait oublier un moment la grisaille du monde humain… Elle me sauve la vie, au fond, grâce à ces petits moments de bonheur qu’elle me procure. Elle me rappelle aussi ce qu’est la vie, la survie, l’essentiel. Je ne suis pas capable de mener une vie aussi simple et vraie que la sienne, mais en attendant de peut-être y parvenir un jour, je l’admire, je l’envie et j’essaie d’apprendre d’elle au maximum. Je te comprends donc parfaitement, Animal, de les avoir dans la peau toi aussi. C’est une drogue, une fois qu’on les a connus on ne peut plus s’en passer, on dirait… Ils peuvent nous faire tant de bien. C'est une véritable zoothérapie que de les fréquenter. Je pourrais en jaser encore longtemps, des avantages (et désavantages) de côtoyer de près ces petites créatures merveilleuses, mais je vais m’arrêter ici pour laisser plutôt d’autres photos (et un dessin) parler pour moi (pour le dessin, ne riez pas trop, je n'ai jamais suivi de cours, je l'ai seulement dessinée avec mon cœur... Et les couleurs ne sortent pas bien sur la photo d'avance un peu floue !). https://servimg.com/image_preview.php?i=4&u=11673328 https://servimg.com/image_preview.php?i=2&u=11673328 https://servimg.com/image_preview.php?i=3&u=11673328 https://servimg.com/image_preview.php?i=7&u=11673328
  11. Moi, en tout cas, avant que je bouffe ma voisine préférée, ma belle petite Chouchoune d'amour qui m'apprivoise depuis deux ans, il va pleuvoir de la m... Moi aussi, je souhaite à ces chasseurs d'attraper la gale, la teigne, des puces... Pour découvrir Chouchoune : http://i23.servimg.com/u/f23/11/67/33/28/dscf2310.jpg
  12. Un petit mot pour vous partager ma réflexion concernant le documentaire « Panache », d’André-Line Beauparlant, que j’ai finalement vu – il est passé à Télé-Québec y a deux semaines environ, je suis tombée dessus par hasard, il était déjà commencé depuis environ 20 minutes, malheureusement. Malgré que la documentariste, en entrevue, a toujours un évident parti-pris pour les chasseurs et la chasse, à travers ses images et son montage, elle tient un autre discours, je trouve. Je n’ai pas senti qu’elle cherchait à y valoriser la chasse et les chasseurs… D’ailleurs, comment aurait-elle pu accomplir ce miracle avec le choix de ses sujets ?! Six hommes simples d’esprit, ne vivant que pour la chasse, dont un alcoolique notoire et un obsédé du panache (Bo-Blanc, je crois), qui tue les plus gros bucks pour leur panache et le thrill, pour ensuite les faire empailler et encastrer dans les murs de sa cabane… Il en avait alors 24… On le voit tuer une bête, puis compter fébrilement, avec ses grosses mains sanguignolentes, la largeur en pouces du panache du cadavre encore fumant à ses pieds : « J’cré ben que c’t’un 24 pouces ce’l’là… humphrrr… ouais… je cré ben… humphrrrr… ou bedon c’est p’t-ête un 23… ou… p’t’ête ben un 25 même, mais j’pas sûr là… humphrrrr… Oh ouais… ouais…! Belle prise ! Belle récolte ! Ça va t’ête beau dans mon mur de chalet ! Hééé… que ça fait t’ête beau ça !… Oh ouais… je suis sûr que c’t’un 24 ça… » (je paraphrase, selon mes souvenirs). Bref, à part pour l’un des chasseurs qui dit n’éprouver aucun plaisir à tuer, la documentariste n’a pas eu à déployer d’efforts particuliers pour les faire paraître imbéciles : ils se calent admirablement bien eux-mêmes du début à la fin... J’imagine que l’auteure n’a pas voulu exprimer clairement et verbalement une critique contre son et ses sujet-s – la chasse et les chasseurs –, entre autres parce qu’ils sont ses voisins… Elle n’avait sans doute pas envie de se mettre à dos cette bande de brutes folles et armées… Pas avant d’avoir déménagé en tout cas ! Elle a donc plutôt parlé avec ses images, je crois… Tous ses petits rires complices avec ses voisins barbares sont-ils sincères à 100 % ? Je me pose la question… Je pourrais en parler encore longtemps, mais je m'arrête ici. Pour un aperçu, un lien comme un autre ici : http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=33701&numero=1880
  13. Valou011

    Durs à cuire (et à avaler)

    Bonjour Animo, Oui, je lui ai réécrit, en lui transmettant encore beaucoup d'info.
  14. Valou011

    Durs à cuire (et à avaler)

    Bonjour Ranëwen, C'est une femme. Voici d'ailleurs le message qu'elle m'a expédié aujourd'hui, en réponse à mon courriel d'hier (contenant cette longue énumération des stupéfiants sévices espagnols sur les animaux) : Bonjour, Il a été très difficile pour moi de lire votre message jusqu'au bout tant il y avait des images de pure horreur dans ma tête. Je ne savais que pareils actes de barbarie se pratiquaient encore de nos jours. On se croirait au Moyen Âge. Le cochon que l'on voit dans le film n'a rien d'un porcelet; c'est un porc adulte élevé "en liberté" par ses maîtres. Et à moins de fermer les yeux et de vous boucher les oreilles, l'égorgement d'un porc n'aura plus de secret pour vous après la projection... Quant à d'autres critiques s'étant extasiées devant l'égorgement du porc, je n'en ai pas entendu. Lors de la soirée d'ouverture du FNC, c'était plus du dégoût que les spectateurs exprimaient.
  15. Valou011

    Durs à cuire (et à avaler)

    Bon, j'ai finalement trouvé l'explication... Pourquoi pratique-t-on la castration sur les porcs? Les porcs mâles (verrats) peuvent se battre et se blesser les uns les autres. Les porcs châtrés sont plus tranquilles et plus faciles à manipuler. Le porc châtré engraisse davantage, et la viande ne dégage plus une forte odeur porcine. Les jeunes porcs doivent être châtrés à l'âge de deux ou trois semaines. *** Autre texte : Pour les éleveurs, la castration des porcs s''impose" du fait que la viande des animaux non castrés peut, une fois cuite, présenter une odeur désagréable due à l’androsténone, une phéromone produite par les testicules, et au scatol, une substance synthétisée par le verrat (porcs mâles non castrés). Toutefois, plusieurs facteurs entrent en compte lorsque l’on se penche sur la problématique de la viande de verrat : - les concentrations d’androsténone et de scatol sont très différentes d’un animal à l’autre, - tous les êtres humains ne trouvent pas l’odeur de verrat désagréable, - certaines personnes ne perçoivent pas l’androsténone. Face à ce problème, la réponse des éleveurs est de castrer les jeunes cochons, ce qui a pour effet de supprimer l’odeur d’androsténone. Néanmoins, pour d'évidentes raisons de "bien-être" animal, selon la législation européenne la castration doit être réalisée sous anesthésie et par un vétérinaire dès lors que l’animal a plus de 7 jours, or, dans les faits cette directive peine à être adoptée par les Etats. Par ailleurs, au-delà de ce point, le principe de la castration est mis à mal par de très nombreuses études. Ainsi, l’analyse de la vitesse de croissance des porcelets castrés a permis de constater qu’après la castration, elle est inférieure d’un à trois jours à celle des animaux non castrés (ce qui s’expliquerait par le stress et la douleur occasionnée lors de l'"opération"). Les verrats (porcs mâles non castrés) ont en outre une viande plus maigre (donc mieux rémunérée par les abattoirs), une meilleure conversion de l’alimentation en viande (moins de nourriture pour parvenir à un poids donné) et manifestent une moindre sensibilité aux maladies, infections et malformations... Autant d’arguments en faveur d’une meilleure rentabilité économique pour les éleveurs. D’un point de vue environnemental, la castration apparaît également comme une erreur. Les verrats assimilent plus les nitrates et les phosphates provenant de leur alimentation et en rejettent donc moins (- 7 % pour les nitrates et - 5 % pour les phosphates), limitant ainsi l’impact de leur élevage sur l’environnement. Tandis que grâce à la meilleure conversion de l’alimentation en viande, la production de lisier est plus faible. Malgré ces nombreuses études, le poids des habitudes et traditions étant ce qu’il est, l’évolution des pratiques de la profession ne se fait que très lentement. Les porcs qui devront subir cette castration seront donc encore très nombreux l’année prochaine avec, rien qu’en Belgique, plus de 5 millions de porcelets castrés à vif, par exemple. Alex Belvoit. http://64.233.169.104/search?q=cache:EWvsGaucWCwJ:bien-etre-maltraitance.skynetblogs.be/post/4597041/info-scientifique--castration-a-vif-des-porce+porcelets+castration+castr%C3%A9s&hl=fr&ct=clnk&cd=6&gl=ca&client=firefox-a *** En fait, si j'y réfléchis bien et selon cette logique d'odeur porcine, il ne sert à rien de castrer le cochon juste avant sa mise à mort, il faut le faire lorsqu'il est très jeune afin qu'il ne développe pas cette odeur porcine... La raison de l'odeur ne tiendrait donc pas comme prétexte... Retour à la case départ... Quelles sont donc leurs raisons dans le film d'agir ainsi ??? Aaaarrrggg...
  16. Valou011

    Durs à cuire (et à avaler)

    Voici à peu près la réponse que je leur ai envoyée. J'en ai profité pour les informer des traitements atrocement cruels réservés aux animaux d'Espagne. *** Bonjour, Merci d’avoir pris le temps de m’expliquer de me raconter ce que vous aviez vu et compris au sujet de cet acharnement sadique sur ce pauvre cochon. [,,,] Ce que je sais déjà, en tout cas, c’est que l’Espagne est présentement l’un des pires pays pour les animaux. Voici un texte énumérant certains exemples d’atrocités commises au nom de la fiesta et de la barbare tradition… Au nom du machisme espagnol couplé au sadisme. La majorité des Espagnols sont contre toutes ces fêtes macabres et cruelles, mais une poignée de traditionnalistes réussissent à imposer ces fêtes année après année… *** http://vacherouge.free.fr/article.php3?id_article=70 Horreurs espagnoles En l’honneur de la Vierge et des Saints, avec la bénédiction des autorités religieuses et civiles, des populations entières, enfants inclus, se livrent à des festivités d’une cruauté peu commune. 50 000 animaux sont ainsi torturés chaque année à l’occasion de ces fiestas Espagnoles… La torture des animaux, l’une des distractions les plus fréquentes à l’occasion des fêtes populaires espagnoles. • À Puebla de Fanals (Valencia) pour les festivités du toro de fuego, les cornes, préalablement enduites de goudron et de pétrole, sont enflammées. Des balcons, les habitants lancent des brique sur les taureaux qui meurent lentemen dans d’atroces souffrances. • En Andalousie, Extremadura, Madrid, Medina del Campo et Zamora, des milliers de lévriers trouvent la mort, chaque année, dans les bois. Quand ils sont vieux et ont bien couru, ils sont pendus de façon à mourir rapidement. S’ils ne valent rien pour la course, ils agonisent lentement de faim et de soif « pour les punir ». • À Coria (Caceres) : la foule poursuit des taureaux, visant les yeux avec des fléchettes. Lorsque les bêtes aveuglées s’effondrent, elles sont châtrées, mutilées, poignardées à mort ou tuées à coups de fusil. Puis les participants, enduits du sang des taureaux, exhibent les testicules des animaux à travers la ville. • À Tordesillas (Valladolid) une centaine d’hommes à pied et à cheval persécutent un taureau jusqu’à atteindre son cœur de leurs lances devant 40 000 personnes déchaînées. • Aux Îles Canaries, la loi autorise les combats de coqs. • À Fuenlabrada (Madrid) quatre bovins sont poignardés par la foule qui leur enfonce des tiges acérées dans tous les orifices pour les voir se vider lentement de leur sang. • À Denia (Alicante) les taureaux utilisés tombent à la mer pour finir noyés. • À Medinacelli (Soria) et à Vejer de la Frontera (Cadix) « le toro embolao », des torches enflammées à l’extrémité des cornes, subit des coups et des blessures durant tout son parcours dans les rues. • A Ciruelo y Cifuentes (Guadalajara) des génisses sont poursuivies en tracteur jusqu’à ce que les conducteurs parviennent à les écraser. • À Beas de Segura (Jaen) : pendant la fête de la Saint Marc (déclarée d’intérêt touristique en 2000), le jeu consiste à jeter un taureau à l'eau et à l’en sortir avec des cordes. Souvent l’animal meurt noyé (ce fut le cas en 2005). • À Benavente (Zamora) pendant une « fête » de cinq jours, le toro emmaromado est entraîné par la foule qui tire sur la corde pour le faire chuter. Les blessures sont multiples et il arrive que le taureau meure d’épuisement avant d'arriver aux arènes. *** Les joyeuses fêtes espagnoles, classées par mois : JANVIER : Manganèses Polvorosa (Castilla/Leon) : Une Chèvre vivante est jetée du haut du clocher de l'église. FÉVRIER : Villanueva de la Vera (Extramadura) : Monté par le villageois le plus gros et le plus lourd, l'Ane traverse la ville en titubant sous les coups assenés par la foule hystérique, jusqu'à ce qu'il tombe. On lui allume alors des pétards dans les oreilles et on le matraque violemment. Robledo de Chavella (Madrid) : Des Écureuils, des Pigeons, des Chiots et des Chatons enfermés dans des pots d'argile sont suspendus à des poteaux. Les jeunes gens lancent contre eux de grosses pierres pour briser et blesser ou tuer les Animaux avant qu'ils ne s'écrasent sur le sol. MARS : Salas de los Infantes (Castilla/Leon) : Poulets et Dindons sont tués à coups de bâtons par des jeunes aux yeux bandés, au milieu des hurlements de la foule surexcitée. AVRIL : Tordesillas (Castilla/Leon) : Persécution d'un Taureau par une centaine d'hommes à Cheval qui le lardent de coups de lance. Un prix (Lanza de Oro) est remis par le maire de la ville à celui qui, sitôt le Taureau à terre, lui coupe à vif les testicules. MAI : Benavente (Zamora) : Plusieurs Taureaux sont lentement étranglés au milieu des huées par une corde attachée à leur cou et tirée par 300 hommes. JUIN : Coria (Caceres) : La foule poursuit des Taureaux à travers les rues en leur lançant des fléchettes et en visant les yeux. Lorsque les Animaux s'effondrent, blessés, lacérés aveuglés, ils sont châtrés, mutilés et poignardés à mort. Les participants s'enduisent du sang des Taureaux dont ils exhibent les testicules à travers la ville. JUILLET : Pozuelo (Avila) : A minuit, de jeunes Espagnols chassent des Taureaux à travers les rues de la ville. Lorsqu'ils atteignent l'arène, ils les battent jusqu'à l'épuisement total. Dénia (Alicante) : Des jeunes, munis de bâtons, dirigent les Taureaux vers les plages où ils les martyrisent et les battent. Carpio del Tajo (Castilla-La Mancha) : Des cavaliers s'efforcent d'arracher au passage, la tête des Oies vivantes attachées à une corde tendue à travers la place du marché. AOÛT : Torrelavaga (Cantabria) : Un Porc enduit de graisse est poursuivi à travers les rues de la ville par une foule qui se jette sur lui. L'Animal finit par mourir, écrasé sous le poids des poursuivants. San Sébastian de la Reyes (Madrid) : Des nains torturent et mutilent des Taurillons pendant des heures pour «divertir les enfants» : Lorsque les Animaux lardés de coups de poignards tombent et agonisent, les nains dansent sur leurs flancs pour le plus grand plaisir des bambins. SEPTEMBRE : Ciruelas, Cifuentes (Madrid) : De jeunes Vaches sont poursuivies en tracteurs jusqu'à l'écrasement délibéré. Peincîa (Vizcaya) : Des Canards sont jetés à la mer et poursuivis par des nageurs (qui les démembrent vivants). Ces nageurs sont la plupart du temps des enfants. Lequeito (Vizcaya) : Des Oies sont suspendues par une patte à une corde tendue entre les mâts de deux bateaux.Des barques naviguent entre ces derniers et leurs passagers s'amusent à arracher la tête des Oies vivantes. Puebla de Fanais (Valencia) : «El Toro del Puego» Les cornes des Taureaux sont enduites de goudron et enveloppées de linges imbibés de pétrole puis enflammées. Tous les habitants les frappent au passage et leur lancent des briques et des bouteilles du haut des balcons. Ils meurent lentement, dans d'atroces souffrances. Algete (Madrid) : À la fin des corridas d'amateurs, on coupe à vif les testicules des Taureaux épuisés tombés à terre, mais encore bien vivants. Candas (Asturias) : Les Taureaux sont martyrisés sur les plages. S'ils ne se noient pas, ils sont achevés à coups de couteaux. Budias (Giiadalajara) : La foule charcute les Taureaux à coups de lance ou les bat à l'aide de poteaux. Les animaux, dont les pattes sont cassées, doivent souvent être abattus. OCTOBRE : Fuenlabrade (Madrid) : Quatre Animaux sont tués chaque jour, aussi bien des Taureaux que des Vaches. Poignardés, lacérés par la foule tout au long de la journée sous un soleil brûlant, des tiges acérées enfoncées dans tous leurs orifices, les Animaux se vident lentement de leur sang. NOVEMBRE : Igea (La Rioja) : On brise les membres à de jeunes Veaux puis on les jette dans le vide, du haut d'une plate-forme. Salas de los Infantes (Burgos) : De jeunes Coqs sont pendus par les pattes et battus à mort. Cette activité a encore lieu bien qu'elle soit interdite par les autorités. La dernière fois qu'elle fut organisée, la ville fut frappée d'une amende. DÉCEMBRE : Notilla del Palancar (Cuenca) : Au cours d'un des spectacles de cette fête, des Poules sont lapidées à mort. ET SUR TOUT LE TERRITOIRE DE L'ESPAGNE, TOUTE L'ANNEE : LES CORRIDAS *** À la lumière de ces édifiantes et incroyables informations, je doute réellement que la castration de ces pauvres cochons ait une réelle raison «scientifique»… Entendons-nous pour dire, en tout cas, qu’ils sont très bien capables de les castrer juste pour le fun, le thrill, l’adrénaline… Eh ! misère, on ne s’en sortira jamais… Concernant Marie-Claude Lortie de La Presse qui a osé qualifier la scène d'égorgement du pauvre cochon hurlant de «bellissime», nous sommes nombreux, j'espère, à lui avoir transmis nos commentaires à ce sujet. Elle a vraiment dépassé les limites. Grave manque d'intelligence, de discernement et de compassion de sa part (comme Patrick Lagacé, dans le dossier du foie gras). Ouf ! y en a qui ont vraiment besoin d'une thérapie beaucoup plus que d'une tribune, c'est le moins que je puisse dire. Avez-vous lu ou entendu d'autres chroniqueurs restos, à part elle, dire de telles conneries ?? Je les ai manqués, si c'est le cas, mais j'aimerais bien savoir qui... Merci.
  17. Valou011

    Durs à cuire (et à avaler)

    J'ai contacté deux journalistes qui ont écrit au sujet du documentaire et de la scène du cochon, leur demandant pourquoi on castrait le cochon avant de le saigner. Voici ce qu'ils m'ont répondu : Journaliste 1 (a rencontré Martin Picard) : À froid, je n'ai aucune idée. Mais Martin Picard m'a expliqué qu'il ne s'agissait pas de folklore. Que cela permettait de ne pas gâter la viande au moment de la faire sécher (pour des questions de chimie, si je puis dire). D'ailleurs, me dit-il, les producteurs étaient furieux lorsqu'ils ont découvert que ledit cochon avait quatre testicules, et qu'ils n'en avaient enlevé que deux...
 Journaliste 2 J'ignore si cela a été prouvé scientifiquement, mais il paraît que l'on doit émasculer le porc vivant afin de ne pas contaminer la viande. On dit la même chose à propos du sang que l'on recuille pour le boudin alors que la pauvre bête hurle encore à fendre l'âme. Certains ont trouvé cette scène d'une grande beauté, notamment des chroniqueurs restos; quant à moi, je dois vous avouer que j'ai senti ma pression baisser dès que j'ai vu l'animal se faire ligoter. J'ai vu bon nombre de films d'horreur depuis mon adolescence, mais peu de trucages ont réussi à me faire autant d'effet que ce passage. Comme dirait l'un de mes confrères, tuer une bête ainsi, c'est tuer l'innocence. J'ai fait des recherches sur la toile pendant des heures sans rien trouver là-dessus ?!?! Personne ici n'a jamais entendu parler de cette théorie?! C'est vraiment dégueulasse...
  18. http://www.metro.ca/print.jsp?page=/conseil-expert/poissonnier/etal-poissonnier/fruits-mer/homard.fr.html?printsend=yes&title=Homard Votre expert poissonnier METRO vous propose le homard vivant ou cuit, frais ou surgelé. Le homard se mange chaud ou froid mais toujours préalablement cuit. La façon la plus classique de faire cuire le homard est de l’immerger dans l’eau bouillante salée à raison d’une poignée de sel par litre d’eau. On calcule 10 minutes pour le premier 500 grammes en ajoutant une minute par 125 grammes additionnels. On plonge le homard tête première dans l’eau bouillante, puis on l’immerge. On commence à calculer le temps de cuisson à partir du moment où l’eau bout à nouveau. Fait intéressant et qui peut aider à consoler les coeurs tendres qui craignent pour les pauvres crustacés que l’on plonge vivants dans l’eau bouillante, une étude récente menée à l’École norvégienne de science vétérinaire à Oslo a prouvé que le système nerveux et le cerveau des homards sont trop peu développés pour pouvoir transmettre des signaux associés à la douleur. Il n’y a donc plus aucune raison de se priver de ce délice ! Incroyable ce qu'on peut faire dire à une étude... Pourquoi le homard n'aurait-il pas un système de défense, comme tout autre être vivant, lui permettant de ressentir la peur et la douleur afin d'enclencher le réflexe de fuite pour préserver sa survie ??? Un met de snobs, en plus, totalement ridicule. La banalisation de la cruauté envers les animaux atteint présentement des sommets... Et dire qu'au lieu de bannnir tout simplement ce mets inutile et cruel, ils inventent d'autres outils de mise à mort, s'imaginant qu'ainsi ils souffrent moins, comme si on pouvaiit leur demander leur avis !!!
  19. Ouain... Je devrais peut-être leur envoyer mon c.v. avant ma lettre d'insultes...?
  20. Tu as bien raison Catou, il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour qu'on perde notre temps à éplucher les médias au service de la pensée unique, nécessairement capitaliste. Je lis l'un de ces journaux par « devoir », pour savoir de quoi on gave la population et pour conserver des d'archives, des pièces à conviction de la bêtise humaine, mais je commence à pu être capable de lire toutes ces conneries et de perdre mon temps – et mon argent. Quand je vais me désabonner de La Presse, ils vont savoir pourquoi, en tout cas... Merci pour le lien du texte de Chomsky, vraiment pertinent et intéressant. Merci aussi pour le lien que tu as laissé, l'autre jour, sur le mouvement pour l'abolition de la viande, extrêmement audacieux et inspirant. http://abolitionblog.blogspot.com/ Dommage que le Québec soit encore loin d'être prêt à en entendre parler... Mais ce n'est pas une raison pour ne pas commencer à lancer l'idée.
  21. M.P.: [...] je n'admettais pas d'avoir un produit sans savoir d'où il venait et comment le travailler. Parce qu'il y a au moins une vérité dans la vie, c'est qu'on est ce qu'on mange. S'il s'identifie autant au cochon, se qualifie-t-il lui-même de "produit" ??? D'une manière ou d'une autre, il devrait peut-être "travailler" un peu sa compassion envers les animaux et cesser de focusser uniquement sur le "bonheur" des humains (à les manger).
  22. Merci beaucoup les filles pour vos encouragements, c'est très apprécié. Merci Catou d'avoir pris le temps et la peine de commenter ma lettre et d'avoir relevé, notamment, ces deux erreurs. Je vais les corriger au moins ici (ça paraît que je suis poche en anglais, ah ! ah !). Tu as bien raison, le rhytme de production d'articles ne permet pas à la plupart des journalistes à temps plein d'approfondir l'étude de leurs sujets. Et dans le cadre de billets d'humeur comme le fait Lagacé, la porte est grande ouverte à tous les dérapages. Je trouve qu'habituellement il s'en sort quand même bien, mais là il s'est vraiment planté. Je me demande comment sera sa réception... Il est peut-être, comme tu le soupçonnes, trop atteint pour s'ouvrir éventuellement à la compassion animale... Dommage.
  23. Merde ! Je réalise que dans cette version-ci, j'oublie totalement de parler de l'impact sur la santé humaine en plus (de la consommation de viande) !!! Je suis trop distraite !!! Désolée les girls ! De toute façon, je vais en écrire une version écourtée et l'envoyer au courrier de la Presse.
  24. Bon, deux semaines plus tard dans les Maritimes, voici finalement ma lettre à Lagacé, que je viens de poster sur son blogue (et une copie à lui directement, au cas où). Elle est très longue, je sais, mais j'ai coupé autant que j'ai pu... Elle était beaucoup plus longue au départ, à peu près le double ! Bonne lecture, camarades. P.-S. : Version corrigée M. Lagacé, Je croyais, à tort, que vous aviez un minimum de sympathie pour les exploités de ce monde, que vous défendiez des principes de liberté, de justice et d’objectivité. C’était, hélas, sans connaître votre opinion sur les « animaux de boucherie », sans savoir que, dans ce dossier, souffrant d’un grave handicap compassionnel, vous aviez la panse beaucoup plus grosse que le cœur. Ainsi, par l’entremise de divers mécanismes de défense (déni, évitement, déplacement, projection, refoulement), vous résistez fortement à toute compassion envers les canards et les autres « animaux de boucherie », parce que regarder la réalité en face vous ferait peut-être trop mal (vous aimez certains animaux, dont les chiens, semble-t-il). Vous préférez donc fermer les yeux et croire à n’importe quelle absurdité qui vous confortera dans votre « jouissance » à ingurgiter de la viande. Au lieu de tenter de défendre votre position (strictement hédoniste), vous vous lancez maladroitement dans un procès d’intention à l’égard de l’organisme RAG, attaquant ses messages, ses méthodes ainsi que la personnalité de ses activistes... Classique : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Non content de votre paresse intellectuelle à ce niveau, vous rajoutez l’insulte à l’injure en répétant certains préjugés entendus à droite et à gauche à l’endroit des végétariens, nous mettant tous dans le même panier, nous traitant « d’intégristes », « d’ayatollahs », etc. Et ce, question de vous éviter une difficile mais cruciale remise en question de la légitimité de l’alimentation carnée dans nos sociétés actuelles, ainsi que du traitement réservé aux « animaux de boucherie ». Vous préférez étaler publiquement l’étendue de votre inconscience et de votre indifférence à l’endroit de la souffrance des canards gavés, notamment, sous prétexte qu’il y a d’autres luttes à mener et qu’ils ont été « produits », de toute façon, pour votre plaisir… Vraiment, vous me décevez. Premièrement, entre le fait de manger des animaux sans trop se soucier des impacts éthiques et écologiques que cela implique, et le fait de défendre bec et ongles la viande et son industrie en dénigrant les animaux et les végétariens – dans un journal à grande distribution –, il y a quand même un monde… Cela dit, que l’animal ait été spécifiquement « fabriqué » pour votre plaisir ne change rien à sa souffrance, elle est la même que n’importe quel autre animal, humain ou non, qui se retrouverait dans la même situation. N’importe quel animal, humain ou non, ne supporte pas la séquestration, l’entassement, les privations de mouvements, de lumière, d’oxygène, de sommeil; les mutilations, le gavage, l’alimentation malsaine, les manipulations brutales, les coups, les chocs électriques, les cris menaçants des employés sous pression, les grossesses incessantes, la perte de sa progéniture à répétition, l’allaitement continuel, la traite perpétuelle, etc., etc. Nous sommes tous faits de chair et de sang, dotés d’un système nerveux et conçus pour vivre en liberté et en harmonie avec notre environnement. Si l’homme capitaliste moderne a inventé de nouvelles règles du jeu et si l’État les légalise, les subventionne et que la population, en général, ne proteste pas, ça ne veut pas dire que c’est bien ! La légalité n’est pas la légitimité (je croyais que vous le saviez ?) ! Vous accusez RAG de présenter des canards au lieu de « cochons pleins de merde », juste pour faire brailler les « matantes »… Je ne m’attarderai pas ici sur la teneur simpliste, réductrice, sexiste, âgiste, machiste voire carrément misogyne de votre remarque, qui pourrait à elle seule faire l’objet d’un débat et d’une autre plainte à l’endroit du journaliste que vous êtes. Je vous rappellerai seulement qu’Hugo Latulippe en a fait un documentaire alarmant sur les mégaporcheries québécoises en 2001 : est-ce que quelque chose a changé depuis ? Oui : tout est pire. Le film en a présenté des images de « cochons pleins de merde », de porcelets torturés (les dents taillées, la queue coupée et castrés, à froid, bien sûr); de truies inséminées condamnées à vivre couchées sur le côté et à accoucher et allaiter jusqu’à l’usure maximale, machines à saucisses vivantes; de guerres et de cannibalisme dans les enclos surpeuplés, de détresse psychologique extrême, etc., etc., sans compter l’essentiel du propos du cinéaste, soit la destruction de la campagne. Est-ce que ça a fait diminuer la consommation de bacon au Québec ? Est-ce que ça a empêché les gouvernements de subventionner grassement l’industrie pour qu’on en produise encore plus ? Bien sûr que non ! Mais j’imagine que vos préoccupations à propos des cochons sont uniquement d’ordre environnemental. À ce titre, les mégaporcheries sont effectivement des cataclysmes sans précédent et il y a raison de s’alarmer. RAG et tous les végétariens s’en préoccupent, évidemment, que croyez-vous donc ??? Quand on est animaliste, M. Lagacé, on se préoccupe de tous les animaux de la Terre, mais on ne peut pas se battre sur tous les tableaux à la fois et il faut bien commencer quelque part. Et comme on vous l’a éloquemment souligné avant moi, les canards à foie gras ne sont que la pointe d’un immense iceberg de cruauté. Quand on est animaliste, on prend en compte la souffrance de chaque être, unique en soi, condamné à subir sa propre souffrance et sa mise à mort. Chaque être torturé et assassiné n’en a habituellement rien à foutre que 1000 ou 100 000 autres êtres souffrent et meurent autant que lui au même moment; dans la souffrance et la mort nous sommes tous égaux, dans la souffrance et la mort nous sommes tous fondamentalement seuls, uniques, victimes; personne n’a choisi de venir au monde et encore moins de subir de tels traitements. Quand on a un cœur, M. Lagacé, on ressent de la compassion pour tous les êtres souffrants de ce monde et pas uniquement pour une partie d’entre eux. Offrir sa compassion avec discrimination, dans ce cas-ci c’est du spécisme, et c’est désolant. Désolant comme le sexisme et le racisme. Désolant comme le réflexe de tout ramener à soi et de glorifier uniquement sa race, humaine, aux dépens de toutes les autres espèces sur Terre. Désolant, en plus, de nous tirer dans le pied du même coup. Utopistes, les animalistes ? Peut-être pas davantage que l’étaient les suffragettes et les anti-exclavagistes d’un passé très récent. D’ailleurs si, pour vous, dénoncer la cruauté d’une industrie est plus condamnable que d’opérer et de cautionner cette industrie, permettez-moi de douter de la logique de votre système de valeurs… En tout cas, vous commencez à être une bonne petite clique de chroniqueux petits-bourgeois pro-foie gras, pro-exploitation, anti-animaux et anti-animalistes dans votre seule Presse ! On voit d’ailleurs comment vous vous inspirez les uns les autres dans cet indécent et ridicule délire gastronomique, dans cette exaltation des plaisirs de la table qui sont, forcément à vos yeux, consommés aux dépens des animaux (pourquoi, effectivement, inventer une nouvelle manière de s’alimenter si cela ne sauve, chaque année, que 50 milliards d’animaux, 10 millions d’humains et à peu près tout ce qu’il nous reste de forêts et d’eau potable sur Terre) ?! Je suis d’ailleurs fort surprise de constater que vous semblez tous connaître quelles sont les « bonnes » causes que nous devrions défendre, quelles sont les « bonnes » cibles que vous devrions viser, merci pour vos sages conseils. Les cochons, ça viendra, ne vous en faites pas, c’est seulement un marché 1000 fois plus gros que le foie gras, mais ce n’est pas comme si nous n’étions pas habitués de jouer aux David contre Goliath... Si nous n’avions pas, en plus, une harde de journaleux farouchement carnivores à nos trousses, prêts à tout pour défendre leurs quartiers de viande, quitte à nous mordre, à nous vautrer dans la fange, à nous accuser de tous les torts, le défi – déjà surhumain – serait peut-être un tout petit peu moins pénible… Je sais qu’il est de bon ton, présentement, de casser du sucre sur le dos des animalistes, nouveaux boucs émissaires du trop-plein hormonal de chroniqueux suralimentés à la viande, qui travaillent trop et qui ne savent plus sur quel sujet écrire, qui ne savent plus se taire à force de tout dire, obligés d’avoir une opinion sur tout… Mais faudrait pas pousser trop loin le bouchon : faites donc un peu attention à ceux et celles qui ne possèdent pas votre carapace de « dur à cuire ». Même si vous méprisez profondément les « animaux de boucherie », vous n’avez pas à mépriser ceux et celles qui tentent de leur venir en aide, vous n’avez pas à tabasser médiatiquement – à plusieurs ! – des personnes plus sensibles que vous qui souffrent énormément, soit dit en passant, de leur conscience et de leur compassion. De la même manière qu’un homme consommant des prostituées n’a pas à dénigrer le travail des personnes qui tentent d’aider ces femmes, ou qu’une personne méprisant les itinérants n’a pas à cracher sur les gens qui essaient d’améliorer leurs conditions de vie... Alors, si vous n’avez pas vous-même d’actions dans l’industrie et que votre seul souci est de continuer à bouffer votre gros steak et votre poutine au foie gras, de grâce, ne protestez pas la bouche pleine et « give us a break » !!! Au fond de la cuisine de vos convives cochons et toqués ou dans le salon des Martineau, Durocher ou Lortie de ce monde (« tous unis contre les animaux et les animalistes »), vous pouvez vous permettre d’exprimer de telles inepties, de désinformer, de véhiculer tous les préjugés que vous voulez et de vous amuser à démoniser les activistes, mais dans un journal distribué à plus de 300 000 exemplaires… ? Et quelle est donc cette mode de vénération des plaisirs gastronomiques glanés sur la souffrance animale ? Quelle est donc cette nouvelle bourgeoisie qui incite à produire et à manger du foie gras au Québec ?! Quel est donc cet engouement, ce loisir, ce nouveau sport qui consiste à bouffer de la viande, à parler de viande, à écrire sur la viande, à lire sur la viande, à regarder des photos de viande, à visionner de la viande, à défendre la viande, à glorifier la viande, à jouir de la viande… C’est vraiment rendu une obsession !? Pourtant, je vous rappelle qu’on doit manger pour vivre et non pas vivre pour manger… Ce que ça vous prend, M. Lagacé, c’est peut-être davantage une thérapie qu’une tribune, question d’aller vous reconnecter un brin avec vos émotions perdues. Souvenez-vous, enfant, du petit canard rencontré à la ferme : aviez-vous alors ressenti la légitimité qu’on le séquestre, le torture, le gave puis l’assassine ??? Renouez donc un peu avec votre cœur d’enfant. D’ailleurs, à quand remonte votre dernière visite dans une ferme ? Industrielle ? À quand remonte la dernière fois où vous avez rencontré votre « viande en sursis » et que vous l’avez caressée, que vous l’avez regardée droit dans les yeux ? Avez-vous seulement déjà visité une ferme d’élevage intensif ? Un abattoir ? Vous devriez. Ça remet les choses en perspective. M. Lagacé, je ne suis pas docteure, mais je me permets tout de même de répondre à votre question : oui, vous êtes un monstre, mais malheureusement un « banal et vulgaire » monstre, qui ne pense pas plus loin que le bout de sa fourchette. Une bête humaine centrée sur ses intérêts, résistant au progrès, défendant avec véhémence ses mauvaises habitudes alimentaires sans se soucier que celles-ci cautionnent une industrie qui, en plus de torturer et d’assassiner 50 milliards d’animaux par année, contribue directement au réchauffement climatique, à la déforestation, à la contamination de l’eau et au vol des ressources alimentaires, agricoles, d’eau potable et d’habitation des populations les plus pauvres de la planète… Et qui, bien sûr, menace l’avenir de nous tous ici bas, votre enfant y compris. Qu’est-ce que ça va nous prendre pour comprendre, réagir et poser des actions concrètes, au Québec ? Qu’est-ce que les gouvernements attendent pour agir, légiférer, prendre les menaces écologiques au sérieux ? Quand va-t-on comprendre que l’ampleur et la gravité de l’exploitation et de la cruauté animales représentent actuellement l’une des pires aberrations éthiques et écologiques qui soient ? À défaut d’écouter vraiment les écologistes et les animalistes, seul l’avenir (rapproché, on a déjà les deux pieds dedans) nous le dira. En attendant, bon appétit.
  25. Merci les filles pour vos commentaires.
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