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oskarnika

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  1. oskarnika

    Huile de Millepertuis.

    Merci à toi, Calamityln, pour ces précieuses informations !
  2. oskarnika

    Huile de Millepertuis.

    ben oskarnika, t'as perdu tes gants ? Non, j'ai bien des gants mais quand on est con et distrait..., comme le dit le début de l'expression d'Audiard : "Les cons ça ose tout" (mémère me le dit souvent...), je resterai maintenant dans mon labo et mémère dans sa gargote ! Ayant détecté chez toi un véritable sens de l'humour, je me permet cette plaisanterie car je goute assez l'autodérision. En tous cas, je suis pété de rire au clavier ! excuse-moi, la formulation est-elle bien la bonne ? Parce que pour ce que j'en savais, le millepertuis est en effet très photosensibilisant, mais il me semblait qu'on pouvait l'utiliser sur coups de soleil au même titre que sur d'autres brûlures, à condition expresse de ne pas se réexposer derrière (par exemple, en mettre pour la nuit et laver la peau le lendemain matin avant de mettre le nez dehors) Merci en tout cas pour la recette ! Sur un registre un peu plus sérieux : l'utilisation de cette huile sur les coups de soleil a déjà provoqué des taches pigmentaires indélébiles sur des épidermes sensibles du fait de l'action de la naphtodianthrone présente dans celle-ci à dose aussi faible soit-elle (c'est cette substance qui donne la couleur rouge à l'huile après exposition aux U.V). Dans l'élaboration des fiches, je dois toujours demeurer très prudent et je ne puis donner des indications pouvant porter atteinte à la santé des gens et des chevaux en sachant que mes allégations sont peu fondées, voire douteuses; c'est un "principe de précaution" auquel je tiens. Je vais rééditer ma fiche et l'élaborer en précisant les précautions à prendre dans un tel cas. C'est moi qui te remercie, Calamityln, pour cette précision nécessaire.
  3. HUILE DE MILLEPERTUIS. Hypericum Perforatum. Usage externe Voici une recette, très ancienne, pour les brulures intempestives des cuisiniers qui, comme moi, ne peuvent pas sortir un rôti du four sans se bruler les deux mains (expérience personnelle vécue maintes fois)...! Prendre un bocal muni d'une fermeture bien hermétique et le remplir aux trois-quart de fleurs de Millepertuis cueillies une à une sans tiges ni feuilles, en prenant bien garde à ce qu'elles soient bien sèches (ni pluie, ni rosée). Remplir le bocal contenant les fleurs avec de l'huile d'olive ou d'arachide, les deux conviennent. Bien fermer le bocal et l'exposer, sans l'ouvrir, au soleil durant un mois en le retournant chaque jour. Le temps passant, l'huile revêt une belle couleur rouge et les fleurs tombent au fond du bocal. Après le mois écoulé, on la filtre sur une compresse posée au fond de l'entonnoir dans un flacon bien fermé et on le met à l'abri de la lumière. En cas de brulures, on "arrête le feu" en la passant sous un filet d'eau froide et on applique cette huile aussitôt pour obtenir une cicatrisation parfaite. On ne doit pas l'employer sur les coups de soleil car le millepertuis reste photosensibilisant. Le soleil d'automne est parfait pour une macération idéale, il est encore possible de réaliser cette huile dès maintenant.
  4. Blutweiderisch SALICAIRE COMMUNE. Lythrum Salicaria. Lythraceae. ©Meine Naturfoto La Salicaire est aussi appelée "Herbe aux coliques", ce nom évocateur la désigne comme une plante particulièrement utilisée, en médecine populaire, contre les diarrhées. Les diarrhées du cheval pouvant revêtir différentes étiologies : anxiété et stress après un changement d'écurie, changement d'alimentation, mise à l'herbage au printemps, stress du transport, verminose, abreuvement abondant et trop froid après un effort, etc..., elles peuvent également être douloureuses ou pas. Il est donc important de les considérer avec beaucoup d'attention; si les symptômes persistent ou deviennent récurrents, il est prudent de faire appel à un praticien afin d'adapter un traitement judicieux. PARTIE UTILISÉE : Sommités fleuries séchées et pulvérisées. PROPRIÉTÉS : Astringente et anti-diarrhéique par effet antisécrétoire. Antiinflammatoire et antiseptique intestinal. Antispasmodique : régule le péristaltisme intestinal sans pour autant le stopper. PROPRIÉTÉS CONJUGUÉES DANS L'INDICATION : ► Action anti-diarrhéique : Elle est due principalement à la présence importante de tanins galliques dont l’œnothéine B et de tanins ellagiques dont Vescalagine et Castalagine. De par leur hydrosolubilté, ces composés tanniques s'assimilent immédiatement au tractus digestif pour un effet rapide, donc une prompte efficacité. ► Actions détoxifiantes et antiinflammatoires : Les Anthocyanes et Anthocyanosides sont antioxydant, ils permettent de detoxifier le tube digestif (intestin grele et colon) en procédant à une levée du stress oxydatif hépatique. Les hétérosides flavoniques procurent un effet antiinflammatoire en favorisant la circulation mésentérique, et par là-même l'évacuation de l’œdème inflammatoire veineux, en renforçant les fonctions valvulaire de l'arborescence veineuse. Les Triterpènes contenus dans les fleurs sont également antiinflammatoires et antioxydants : acide Oléanolique, acide Ursolique. ► L'action sédative et antispasmodique : Les Flavonoïdes et glucosides de Flavones : Orientine, Vitexine, confèrent à la plante des propriétés sédatives, un effet antispasmodique et tranquillisant. DOSES USUELLES : 30 à 40 grammes de fleurs séchées et pulvérisées par jour. COMPOSANTS ESSENTIELS DANS L'INDICATION : ► Tanins galliques dont l’œnothéine B (Ellagitanin macrocyclique). ► Glucosides d’Ellagitanins : Vescalagine, Castalagine, Pedunculagine, Salicarinine. Anthocyanosides, Anthocyanidols. ► Glucosides de flavones : Orientine, Isoorientine, Vitexine, Isovitexine, Polyphénols. ► Triterpènes : Acide Oléanolique, acide Ursolique. ► Silice. 2014
  5. ANIS VERT. Pimpinella Anisum. Umbelliferae. L'origine géographique de l'Anis vert s'étend de la Mésopotamie à l'Arabie jusque dans la vallée du Nil, il s'est répandu au fil du temps dans tout le bassin méditerranéen dont les iles de Crête, Chypre, Malte et le sud européen. L'histoire intéressante de cette plante mérite bien un développement détaillé : Depuis la haute Antiquité, l'Anis vert était connu des Égyptiens et des Grecs pour l’aromatisation des vins et de la cuisine. Dans l’Égypte ancienne, la graine d'Anis était employée, mêlée à d'autres épices, dans les rites de momification des entrailles qui étaient séparées du corps et mises à part dans des vases canopes. Cette graine fut vite appréciée pour ses propriétés digestives, mais aussi aphrodisiaques (cette dernière vertu est assez controversée...), les Crétois parfumaient à l'Anis des vins très chargés en alcool. Comme en Grèce, l'Anis aromatise aussi les vins de la Rome antique et les pâtisseries, aidant ainsi à éviter les indigestions dues aux plantureux repas pris en position allongée (voila un style de vie bien enviable, on était loin du fast-food...!) Au premier siècle de notre ère en Grèce, le médecin Dioscoride (40-90) accordait, dans son œuvre "De materia medica" une nette préférence à l’Anis venant de Crète et d’Égypte pour leurs qualités médicinales et la pureté de son essence. L'Anis est mentionné avec la menthe et le cumin dans l’Évangile selon Saint Matthieu concernant la loi Mosaïque relative aux dîmes versées par les Pharisiens à l'empereur Tibère. En l'an 52 de notre ère, en Gaule vaincue à Alésia, le général romain Flavinius se voit offrir par César une colline située en contre-haut de la rivière Ozerain pour y fonder la cité Gallo-Romaine de Flavianiacum devenue Flavigny sur Ozerain. Les armées romaines ayant rapporté de leur province orientale de Syrie de nombreuses épices, ils acclimatèrent l'Anis Vert dans cette partie de la bourgogne aux coteaux ensoleillés. Des moines Bénédictins, lors de la fondation de l'Abbaye St Pierre de Flavigny sur Ozerain en 719, fondèrent une fabrique de pastilles en utilisant l'Anis rapporté au début de notre Ère par le voyageur romain Flavius. Les "Anis de Flavigny" sont des petites pastilles élaborées à partir d'une graine d'Anis vert enrobée de sirop de sucre aromatisé; elles sont encore fabriquées sur leur lieu d'origine et appréciées pour leurs vertus digestives. Au IX ème siècle, Charlemagne (747-814) ordonna, dans l'acte législatif "Capitulare de Villis vel curtis imperialibus", rédigé par le moine Alcuin d'York que l'Anis vert soit cultivé à des fins médicinales parmi 75 plantes indispensables à la composition des "Herbulari" des monastères. Hildegarde de Bingen (1098-1179) Abbesse Bénédictine, médecin et botaniste, préconisait, en son abbaye de Bingen-Rüdesheim, l'Anis Vert dans les états nauséeux et les coliques spasmodiques. En l'an de grâce 1263, la Corporation des "Anysetiers" était enregistrée au Châtelet sur le Grand Livre des Métiers par Etienne Boileau, Prévost de Paris. Ses membres étaient à la fois des médecins et des apothicaires qui mettaient leur connaissance approfondie des propriétés de l'Anis au service de la médecine de l'époque. En 1319, le roi Edward II établit une charte des guildes regroupant les 109 corporations de la Cité de Londres sous le nom de "Vénérables Compagnies"; la guilde des épiciers (au sens de grossistes en épices) devait s’exonérer de taxes exorbitantes sur le poivre et l'Anis afin d'aider à la reconstruction du London Bridge après un gigantesque incendie; le commerce de l'Anis Vert était encore, en 1453, sous la surveillance étroite de la Compagnie des Épiciers de Londres. L'essence d'Anis entre dans la préparation de l’Élixir Parégorique (teinture d'opium benzoïnée) qui était utilisé pour calmer les spasmes coliques en régulant la formation de gaz intestinaux (carminatif). PARTIE UTILISÉE : Semence pulvérisée (réduite en poudre grossière). PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Carminatif (régule la formation des gaz intestinaux), calmant des toux sèches quinteuses, Diurétique, Galactogène (favorise la sécrétion lactée). INDICATION MAJEURE CHEZ LE CHEVAL : Pour les chevaux, qui peuvent se révéler être de véritables "usines à gaz", son utilisation s'affirme très précieuse en régulant la formation des gaz intestinaux dans les cas de météorisation pouvant entrainer des coliques à répétition dues à la présence massive de gaz dans le cæcum et le colon. Très utile également dans les cas de toux sèches survenant par quintes à répétition. Il est évident que ces pathologies doivent considérées par un praticien si elles deviennent récurrentes ou durables. DOSE USUELLE : 20 à 30 grammes par jour de poudre de semences dans la ration jusqu'à cessation des symptômes. PRINCIPES ACTIFS : Polysaccharide, Flavonoïdes, Glucoside de l'Acide Para-Hydroxybenzoïque, Pinène, Limonène, Linalol. Huile Essentielle : Anéthol (80 à 90p.cent), Methyl-Chavicol (0,5p.cent), Estragole, Alpha-Terpinéol, Aldéhyde Anisique, p-Methoxy-Acétophénone, Gamma-Himachalène.
  6. Je pense aussi à une allergie..., conjuguée avec l'effet d'une plante photosensibilisante et les UV.
  7. oskarnika

    La graine de lin

    LIN GRAINES. Linum Usitatissimum. Linaceae. PARTIES UTILISÉES : Graine triée et non cariée. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Régularise les fonctions intestinales (Mucilages), Restaure le système pileux (Oméga 3, Vitamine E), Laxatif, Émollient (Amollit et détend les tissus), Maturatif en cataplasmes. INDICATIONS USUELLES : Pour les chevaux aux crottins secs ayant tendance aux "blocages", Robe terne, Mauvais état général. Une exploration Biologique Hépato-Rénale doit être effectuée dans les cas graves ou douteux. En cataplasmes sur un abcès de pied, la Graine de Lin aide à sa maturation et à son exonération. DOSE USUELLE : En raison de sa teneur en Linamaroside (qui contient des hétérosides cyanogénétiques), la Graine de Lin doit se délivrer à la dose suivante : 60 grammes par jour en deux fois. PRINCIPES ACTIFS : Mucilage composé d'Acide Galacturonique, Galactose, Rhamnose et Arabinose - Huile siccative (35%) contenant des Triglycérides d'Acides Oléique, Linoléique et Linolénique - Hétéroside Cyanogénétique (Linamaroside), Lotaustraline, Acides Gras Essentiels (Oméga 3), Acide Alpha Linoléïque, Vitamine E.
  8. Merci beaucoup, Marie, pour ton appréciation !
  9. PISSENLIT. Taraxacum Dens Leonis. Compositae. Cette plante croît dans nos prairies au printemps et en automne, elle fait son apparition aux périodes charnières de l'année où nous avons besoin, hommes et animaux, de nous débarrasser des toxines accumulées au cours de l'hiver dans l'organisme. Cette utilisation ancestrale du Pissenlit demeure une méthode efficace de dépuration dans une époque d'affections pléthoriques nombreuses. PARTIE UTILISÉE : Racine séchée et pulvérisée. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Excellent Diurétique. Augmente l'écoulement de la bile (Cholérétique). Stimule les Fonctions Hépatiques. Dépuratif (nettoie l'organisme). Amer (stimule la sécrétion des organes de la digestion). INDICATIONS USUELLES : Drainage et régulation des fonctions excrétrices hépatiques et rénales. Suites d'affections organiques, après un traitement médical, chevaux sédentaires, pléthore post-hivernale. DOSE USUELLE : De 30 à 40 grammes par jour de racine séchée et pulvérisée dans la ration. DURÉE DE LA CURE : Une durée minimale de quinze jours doit être observée afin que la plante ait atteint son maximum d'efficacité sur l'organisme. PRINCIPES ACTIFS : Chlorophylle, Taraxacine, Inuline, Acide Hydroxycinnamique, Lévulose, Mannitol, Choline, Stérols, Carotène, Acide Folique, Acides Gras Essentiels, Vitamines A, B, C, Calcium, Potassium, Fer, Magnésium, Phosphore, Silice, Sodium, Soufre, Manganèse, Diastases. 2014
  10. Certainement un "surjet" dont les points destinés à rapprocher les berges sont demeurés fixés dans la peau d'un coté et rejetés de l'autre au fur à mesure de la cicatrisation, on voit cela couramment. Reste l'hypothèse, apparemment injustifiée et très peu probable, d'une suture sur tube polypro, ce qui expliquerait son aspect lors de sa "trouvaille" : les boucles incarnées ont servi à rapprocher les berges de la blessure et les boucles externes enserraient un segment de tube polypro servant à consolider la suture et disparu au fil du temps.. Voila ce que je puis te dire là-dessus, ça reste seulement des hypothèses car on ne peut voir l'aspect réel de la suture originale. En tous cas, merci de poster ce sujet intéressant et assez inhabituel pour retenir l'attention.
  11. Il s'agit vraisemblablement d'une ligature non-résorbable oubliée après résolution d'une blessure cutanée à cet endroit. Les nœuds reconstitués ci-dessus me font penser à des points de "surjet passé" (en forme de chaine)... De quelle couleur était le fil trouvé ?
  12. Cet avatar représente la marque, très ancienne, de ma famille; ces armes évoquent un rencontre (au masculin) de cerf à 12 cors surmonté de la croix de l'ordre des Chevaliers Brandebourgeois de Saint-Jean de Jérusalem. Au dessous figure l'inscription "Pflanzen und Gesundheit" signifiant "plantes et santé". Je ne suis pas aristocrate mais je tiens toujours à mon vieux blason. Voila ce que je puis te dire là-dessus, Pao, et te remercie pour cette question qui me touche particulièrement et à laquelle j'ai plaisir à répondre !
  13. Il existe un arbre à croissance rapide nommé "Murier Platane" : Cliché Ecojardin Son ombrage est vaste, en revanche c'est un caduque. Ensuite, il existe le Pin d'Alep à croissance relativement rapide. Ces arbres n'ont pas montré d'effets toxiques à ce jour.
  14. Merci beaucoup à vous pour vos appréciations !
  15. C'est à moi de te remercier, Roseline, pour ton message !
  16. שיקמת אדר ÉRABLE SYCOMORE. Acer Pseudoplatanus. Aceraceae. Cliché Trees Planet Arbre pouvant atteindre 30 à 40 mètres de hauteur Cliché Trees Planet Feuilles cuivrées en Automne Cliché Aphotoflora La feuille est pourvue d'un pétiole brun rouge Cliché Stephens Wiews] Feuilles pouvant être parsemées de taches noires dues à un champignon microscopique (Rhytisma Acerinum) Cliché Partage-Images Fleurs en grappes au Printemps Cliché Lyon Enseignement Biologie Aspect des samares en été Cliché Éducation Environnement Aspect des samares en début d'Automne Le fin duvet tapissant l'enveloppe de la graine (partie verte) est propre à l’Érable Sycomore Cliché Landscape Architecture Blog Le tronc est sillonné d'écorces anfractueuses de couleur gris-brun Du fait de sa présence récurrente dans le voisinage des sujets atteints, l'action toxique de l’Érable Sycomore est actuellement fortement mise en cause dans l'apparition de nombreux cas de myopathie atypique ayant entrainé la mort de nombreux chevaux. * Son implication dans la survenue de la myopathie atypique n'a pas été à ce jour formellement démontrée, je me bornerai donc à relater les effets supposés liés à cet arbre sans toutefois en affirmer ou en infirmer la véracité. Voici le mode d'action, très simplifié, de la substance toxique : L'agent mis en cause, qui a pour nom générique "2- Aminopurine Cyclopropaneméthylène-Alanine", possède la dénomination Hypoglycine A, c'est un dérivé métabolique toxique (métabolite) de l'acide aminé Alanine chargé d'assurer la synthèse et la régulation glucidique dans l'organisme. Comme son nom le suggère, l'Hypoglycine A est responsable d'une grave hypoglycémie persistante combinée à une destruction systématique de la Riboflavine (vitamine B2) conduisant à une amyotrophie irréversible. Il est à noter que les graines (Samares) immatures sont les plus concentrées en principes toxiques dont la teneur décroit à la dessiccation. L’Érable Sycomore fait partie de la nombreuse famille des Érables (environ 130 espèces), les clichés figurant ci-dessus devraient permettre de l'identifier de façon satisfaisante. Par précaution et dans l'attente de plus de précisions de la part des organismes de recherche, je pense qu'il est prudent d'éloigner les chevaux de tout Érable, quelle que soit son espèce. Je demeure à votre disposition pour plus de détails concernant cette fiche.
  17. Également ravi de te rencontrer sur ce Forum, Pao; merci pour ton appréciation ! Si tu peux éditer un clicher de ton érable on pourrait t'aider à l'identifier.
  18. Ce lien est parfaitement judicieux ! La réaction défensive de cet acacia reflète bien ce qui pourrait également déterminer la toxicité de l’érable sycomore. En revanche, et comme tu le déclares, pourquoi incriminer cet arbre maintenant alors qu'il n'en a jamais fait état auparavant...? Peut être s'agit il d'une mutation due à l'usage intensif de molécules chimiques dites "pesticides" dont les sols sont saturés ? Ce serait peut être une piste à explorer avant d'incriminer nommément telle ou telle espèce végétale...! Je suis pessimiste mais un pessimiste n'en demeure pas moins un optimiste averti...
  19. שיקמת אדר ÉRABLE SYCOMORE. Acer Pseudoplatanus. Aceraceae. Cliché Trees Planet Arbre pouvant atteindre 30 à 40 mètres de hauteur Cliché Trees Planet Feuilles cuivrées en Automne Cliché Aphotoflora La feuille est pourvue d'un pétiole brun rouge Cliché Stephens Wiews] Feuilles pouvant être parsemées de taches noires dues à un champignon microscopique (Rhytisma Acerinum) Cliché Partage-Images Fleurs en grappes au Printemps Cliché Academic Dictionaries and Encyclopedias Samares ailées en grappes Cliché Lyon Enseignement Biologie Aspect des samares en été Cliché Éducation Environnement Aspect des samares en début d'Automne Le fin duvet tapissant l'enveloppe de la graine (partie verte) est propre à l’Érable Sycomore Cliché Landscape Architecture Blog Le tronc est sillonné d'écorces anfractueuses de couleur gris-brun Du fait de sa présence récurrente dans le voisinage des sujets atteints, l'action toxique de l’Érable Sycomore est actuellement fortement mise en cause dans l'apparition de nombreux cas de myopathie atypique ayant entrainé la mort de nombreux chevaux. * Son implication dans la survenue de la myopathie atypique n'a pas été à ce jour formellement démontrée, je me bornerai donc à relater les effets supposés liés à cet arbre sans toutefois en affirmer ou en infirmer la véracité. Voici le mode d'action, très simplifié, de la substance toxique : L'agent mis en cause, qui a pour nom générique "2- Aminopurine Cyclopropaneméthylène-Alanine", possède la dénomination Hypoglycine A, c'est un dérivé métabolique toxique (métabolite) de l'acide aminé Alanine chargé d'assurer la synthèse et la régulation glucidique dans l'organisme. Comme son nom le suggère, l'Hypoglycine A est responsable d'une grave hypoglycémie persistante combinée à une destruction systématique de la Riboflavine (vitamine B2) conduisant à une amyotrophie irréversible. Il est à noter que les graines (Samares) immatures sont les plus concentrées en principes toxiques dont la teneur décroit à la dessiccation. L’Érable Sycomore fait partie de la nombreuse famille des Érables (environ 130 espèces), les clichés figurant ci-dessus devraient permettre de l'identifier de façon satisfaisante. Par précaution et dans l'attente de plus de précisions de la part des organismes de recherche, je pense qu'il est prudent d'éloigner les chevaux de tout Érable, quelle que soit son espèce. Je demeure à votre disposition pour plus de détails concernant cette fiche.
  20. Un grand merci à toi, Peanut ! Ta sympathique appréciation m'enchante et m'encourage dans ce travail pas toujours facile mais passionnant.
  21. Un emphysème pulmonaire dûment diagnostiqué étant une altération irréversible des alvéoles pulmonaires, le plantain peut au moins aider par son action adoucissante de l'arbre respiratoire. Si le traitement actuel fonctionne et qu'il comprend déja des émollients, le Plantain n'apportera rien de plus, dans le cas contraire son ajout peut apporter une option supplémentaire intéressante dans son cas. Un grand merci à toi de l’intérêt que tu accordes à ces fiches !
  22. Merci, Roseline ! Tu peux en donner à ta jument sans problème mais quels sont les symptômes respiratoires présentés ?
  23. La majorité de ces plantes peuvent être utilisées sans problème pour les humains comme chez les animaux, l'important est d'adapter les doses à chaque espèce concernée.
  24. LES PLANTAINS * PLANTAIN MOYEN. Plantago Media. Plantaginaceae. * PLANTAIN LANCÉOLÉ. Plantago Lanceolata. Plantaginaceae. * GRAND PLANTAIN. Plantago Major. Plantaginaceae. * Ces diverses variétés de Plantain sont utilisées depuis fort longtemps dans la médecine populaire, les similarités de leurs indications et de leurs composants font qu'elles peuvent être indifféremment utilisées pour des résultats identiques. * Le Plantain est commun dans toute l’Europe et son usage, très ancien, en phytothérapie humaine et vétérinaire est encore très répandu. Au premier siècle avant notre ère, le naturaliste Aulus Cornelius Celsius l'utilise comme émollient et cicatrisant de la peau, il le consigne dans ses écrits : "De Remediae". Pline l'Ancien le rappelle et en assure la radicalité dans son ouvrage "De naturalis Historiae" au premier siècle de notre ère. Au XI ème siècle, Hildegarde von Bingen conseillait le Plantain pour ses vertus expectorantes et cicatrisantes. Durant le Xll ème siècle, au sein de l’École de Médecine de Salerne, la femme médecin Trottula di Salerno traite les hémorragies de parturition avec le Plantain, elle en décrit les bienfaits dans son ouvrage sur "Les maladies des femmes, avant, pendant et après l'accouchement" : "Gynaeciorum liber curandarum aegritudinum in ante et post partum"; cette respectable praticienne est une des fondatrices de l'obstétrique de son temps. Dans son célèbre ouvrage du XVII ème siècle "Le parfaict Mareschal", le médecin hippiatre Jacques de Solleysel, responsable de la santé de la cavalerie des rois Louis XIII et Louis XIV préconisait le Plantain macéré dans le miel pour traiter les contusions de la couronne et de la sole des chevaux. Plus proche de nous, au XIX ème siècle, l'Abbé Sebastian Kneipp, dans son entreprise de réhabilitation de la "médecine par les simples", conseillait le Plantain dans les soins des blessures cutanées après une longue expérience d'aumonier-soignant durant la guerre de 1870; sa méthode de cures phytothérapiques est encore très connue et éprouvée aujourd'hui. Cette longue introduction historique pour démontrer l’intérêt thérapeutique accordé au Plantain au fil des siècles par les érudits et praticiens de toutes les époques. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : ► Usage interne : Antitussif dans les toux productives par ses actions mucolytique et expectorantes. ► Usage externe : Antiinflammatoire, antiseptique, vulnéraire, cicatrisant, hémostatique, antiprurigineux. INDICATIONS USUELLES : ► Usage interne : Toux grasses productives, catarrhe bronchique. • Ces indications sont censées être appliquées dans des cas d'écoulements non infectieux et en phase débutante, il est important de faire examiner le cheval si ces signes persistent . ► Usage externe : Piqures d'insectes, démangeaisons, plaies des parties basses des membres et de la couronne (très utile en extérieur quand on n'a rien sous la main). DOSE USUELLE : ► Usage interne : 20 à 30 grammes par jour de feuilles séchées et pulvérisées. ► Usage externe : Sur piqures d'insectes et démangeaisons, frotter les feuilles fraiches sur les lésions afin d'effectuer un "grattage thérapeutique" calmant de la zone prurigineuse. Sur plaies diverses et contusions, appliquer le suc frais après l'avoir extrait des feuilles en les froissant entre les doigts. Il existe également une méthode ancienne consistant à insaliver les feuilles broyées avant d'en appliquer le "jus", ce procédé a l'avantage d'augmenter les fonctions antiprurigineuses et antiinflammatoires de la plante. MODE D'ACTION : Les trois plantains contiennent une grande quantité de Mucilages, qui leur confèrent des propriétés émollientes, expectorantes et antitussives; du Tanin, qui les rend astringents, hémostatiques et cicatrisants ; de la Pectine et des Glycosides chromogéniques, de l'Aucubine et du Catalpol, à l'action anti-inflammatoire et antiseptique. Le Grand plantain contient aussi un alcaloïde, la Noscapine, aux propriétés antispasmodiques et antitussives. COMPOSANTS ESSENTIELS : ► Hétérosides Iridoïdiques : • Aucuboside, Catalpol, Aspéruloside, Globularine, Ester Méthylique de l'Acide Désacétylaspérulosidique. ► Phényléthanoïdes : • Actéoside, Cistanosides, Lavandulifolioside, Plantamajoside, Isoactéoside. ► Mucilages : • Pectine, Glucosides chromogéniques, Polysaccharides Hydrolysables en Acide Galacturonique, Galactose, Arabinose, Acide Glucuronique, Glucose, Rhamnose, Mannose. ► Flavonoïdes : • Dérivés de l'Apigénine et de la Lutéoline. ► Acides Phénoliquess : • Acides P-Hydroxybenzoïque, Protocatéchique, Gentisique, Chlorogénique, Néochlorogénique. ► Alcaloïde : • Noscapine en quantité infinitésimale. ► Autres Constituants : • Tanins, Coumarine, Saponosides. 2013
  25. oskarnika

    plante dangereuse

    PRIMEVÈRE OFFICINALE. Primula Veris. Primulaceae. Cliché : Rakuten Deutschland La Primevère Officinale est la première fleur s'épanouissant au printemps, son nom latin "Primula Veris" l'évoque en signifiant "première (fleur) de printemps"; en Alsace, elle est nommée "Himmelschlessele" ("clé du ciel") en relation avec l'éveil de la nature et le renouveau terrestre. En Allemagne, elle porte le nom de "Schlüsselblume" (fleur à la clé) en mémoire d'une très ancienne légende racontant que Saint-Pierre, après un long sommeil hivernal, laissa tomber les clés du Paradis sur la Terre, celles-ci se transformèrent en Primevère. Au XII ème siècle, Hildegarde de Bingen la préconise pour "chasser les humeurs mélancoliques chez les esprits tourmentés" en leur apportant l'ardeur du soleil printanier évoquée par la couleur jaune d'or de sa fleur. Jusqu'au XVIIIe siècle, la Primevère était utilisée dans certains troubles nerveux, dans le bégaiement et pour "déboucher les conduits de la vessie et du poumon". Son utilisation primordiale demeure, aujourd’hui, par son action bénéfique sur les "toux grasses" et les bronches "encombrées". PARTIES UTILISÉES : Fleurs et racines, séchées et pulvérisées. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Antitussif, mucolytique, expectorant, sédatif nerveux léger. INDICATIONS USUELLES : Toux grasse productives. Une toux persistante doit faire l'objet d'une consultation vétérinaire. DOSE USUELLE : Vingt grammes de fleurs et/ou racines séchées pulvérisées dans la ration, par jour. DURÉE DE LA CURE : Cette plante doit être administrée durant 15 jours, si l'état du cheval ne s’améliore pas après ce délai, il est recommandé de le soumettre à un examen vétérinaire. MODE D'ACTION : L'efficience de la Primevère sur les affections respiratoires dues à une abondance de mucosités bronchiques s'explique par l'action conjuguée de ses nombreux composants : Les Saponosides opèrent la fluidification des mucosités surabondantes et les Enzymes aident à leur expulsion en les dégradant. Les dérivés salicyliques et l'acide Rosmarinique lèvent l'inflammation produisant les glaires et les flavonoïdes aident à la restauration du revêtement muqueux. COMPOSANTS ET PRINCIPES ACTIFS : ► Fleurs : • Saponosides : acide Primulique A générant la Primulagénine A. • Enzymes : Primevérase. • Flavonoïdes : Rutine. • Dérivés salicyliques, Salicylates. • Acide Rosmarinique. • Caroténoïdes, Kaempférol. ► Parties racinaires : • Saponosides triterpéniques de type Oléanane : Saponosides dérivant de l'Anagalligénine (Primacrosaponine), de la Privérogénine B (Privérosaponine B). • Flavonnoides : Quercétol, hétérosides de Flavonols. ► Autres constituants propres à toute la plante : • Glucides non hydrolysables : Heptoses, Octuloses, Nonuloses. • Hétérosides Éthanoliques. • Tanins.
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