Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

oskarnika

Membres
  • Compteur de contenus

    265
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par oskarnika

  1. PRIMEVÈRE OFFICINALE. Primula Veris. Primulaceae. Cliché : Rakuten Deutschland La Primevère Officinale est la première fleur s'épanouissant au printemps, son nom latin "Primula Veris" l'évoque en signifiant "première (fleur) de printemps"; en Alsace, elle est nommée "Himmelschlessele" ("clé du ciel") en relation avec l'éveil de la nature et le renouveau terrestre. En Allemagne, elle porte le nom de "Schlüsselblume" (fleur à la clé) en mémoire d'une très ancienne légende racontant que Saint-Pierre, après un long sommeil hivernal, laissa tomber les clés du Paradis sur la Terre, celles-ci se transformèrent en Primevère. Au XII ème siècle, Hildegarde de Bingen la préconise pour "chasser les humeurs mélancoliques chez les esprits tourmentés" en leur apportant l'ardeur du soleil printanier évoquée par la couleur jaune d'or de sa fleur. Jusqu'au XVIIIe siècle, la Primevère était utilisée dans certains troubles nerveux, dans le bégaiement et pour "déboucher les conduits de la vessie et du poumon". Son utilisation primordiale demeure, aujourd’hui, par son action bénéfique sur les "toux grasses" et les bronches "encombrées". PARTIES UTILISÉES : Fleurs et racines, séchées et pulvérisées. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Antitussif, mucolytique, expectorant, sédatif nerveux léger. INDICATIONS USUELLES : Toux grasse productives. Une toux persistante doit faire l'objet d'une consultation vétérinaire. DOSE USUELLE : Vingt grammes de fleurs et/ou racines séchées pulvérisées dans la ration, par jour. DURÉE DE LA CURE : Cette plante doit être administrée durant 15 jours, si l'état du cheval ne s’améliore pas après ce délai, il est recommandé de le soumettre à un examen vétérinaire. MODE D'ACTION : L'efficience de la Primevère sur les affections respiratoires dues à une abondance de mucosités bronchiques s'explique par l'action conjuguée de ses nombreux composants : Les Saponosides opèrent la fluidification des mucosités surabondantes et les Enzymes aident à leur expulsion en les dégradant. Les dérivés salicyliques et l'acide Rosmarinique lèvent l'inflammation produisant les glaires et les flavonoïdes aident à la restauration du revêtement muqueux. COMPOSANTS ET PRINCIPES ACTIFS : ► Fleurs : • Saponosides : acide Primulique A générant la Primulagénine A. • Enzymes : Primevérase. • Flavonoïdes : Rutine. • Dérivés salicyliques, Salicylates. • Acide Rosmarinique. • Caroténoïdes, Kaempférol. ► Parties racinaires : • Saponosides triterpéniques de type Oléanane : Saponosides dérivant de l'Anagalligénine (Primacrosaponine), de la Privérogénine B (Privérosaponine B). • Flavonnoides : Quercétol, hétérosides de Flavonols. ► Autres constituants propres à toute la plante : • Glucides non hydrolysables : Heptoses, Octuloses, Nonuloses. • Hétérosides Éthanoliques. • Tanins.
  2. Ah ! je suis bien désolé de répondre si tard, j'avais complétement "enfumé" cette page et je vous prie de m'en excuser. La graine de Papaye est employée traditionnellement au Brésil et en Afrique pour lutter contre les ascaris et les oxyures chez l'Homme; si on veut transposer cette action chez le cheval, il est fort peu probable que l'effet soit satisfaisant sur le spectre vermineux en sa totalité car le milieu digestif et la population vermineuse sont différents. Voila ce que je puis te dire là-dessus, Roseline. Merci pour ton appréciation, Talulla ! En réponse à ta question : je n'ai pas suivi de formation particulière car à l'époque de mes études de pharmacie, au tout début des années 60, l'herboristerie traditionnelle était reléguée au rang de "remèdes de bonnes femmes"; on étudiait uniquement les plantes aux vertus dites "cardinales" décrites dans le Codex. Mon humble expérience est donc liée uniquement à un travail personnel étalé sur une cinquantaine d'années et consacré en grande partie à la phytothérapie adaptée aux multiples besoins thérapeutiques du cheval. Je ne sais pas s'il existe une chaire ou une école particulière adaptées à de telles études en France. Voila, Talulla.
  3. Le Trèfle est une plante légumineuse utile par son apport en protéines, ce n'est pas une plante toxique. Si cette jument est morte, cette plante ne peut en aucun cas l'avoir intoxiquée; en revanche, il est fort probable qu'elle ait pu en consommer en trop grande quantité, ce qui a dû provoquer un météorisme à cause de l'effet fermentescible du trèfle et conduire à une colique de gaz fatale. Cette particularité est très connue des cavaliers et éleveurs. La seule variété dont on doit se méfier est le Trèfle hybride pouvant provoquer des réactions photosensibilisantes chez les chevaux à épiderme sensible.
  4. Un grand merci pour vos sympathiques appréciations !
  5. Merci Roseline ! Le Pétasite officinal n'est pas nocif en dilutions homéopathiques et tu peux l'utiliser à long terme sans crainte. En revanche, cette plante contient un alcaloïde hépato-toxique (pyrrolizidine) qui peut se révéler néfaste si on la donne fraiche ou séchée aux chevaux et à long terme.
  6. FRÊNE ÉLEVÉ. Fraxinus Excelsior. Oleaceae. De l'Ouest de la Volga à l'Amérique du Nord en passant par la majeure partie de l'Europe, le Frêne élevé est présent également dans les iles de la Sonde. Ce grand arbre est un colosse, il peut atteindre 45 mètres de hauteur pour un diamètre de 1,50 mètre et vivre plus de 200 ans, il affectionne particulièrement les endroits humides, les bords des rivières, les forêts de plaine. Son bois, à la fois souple et très résistant servait à fabriquer les roues et châssis des véhicules hippomobiles et, avec le Chêne, les éléments de charpente des clochers des églises où sa résistance aux vibrations des lourdes cloches du Moyen-Age était très appréciée. Le Frêne était utilisé en médecine populaire dans les douleurs rhumatismales et on en pendait les rameaux dans les étables afin de prémunir les vaches des morsures de vipères. Les feuilles du Frêne servaient également à fabriquer un breuvage pétillant appelé "Frênette", cette boisson était réputée pour ses vertus détoxifiantes et rafraîchissantes. PARTIE UTILISÉE : Feuilles, séparées de la tige, séchées et pulvérisées. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Anti-inflammatoire dans les affections rhumatismales, antalgique dans l'arthrite et les affections ostéo-articulaire. Diurétique par la présence conjuguée de Mannitol et de composés minéraux, dont le Potassium. INDICATION MAJEURE : Phénomènes inflammatoires articulaires mineurs, poussées arthrosiques subaiguës, raideur des articulations. RAPPEL IMPORTANT : La gravité d'une affection articulaire chronique ou aigüe doit toujours être considérée et évaluée par un praticien avant d'entreprendre un traitement quelconque. DOSE USUELLE : Donner 30 grammes de feuilles séchées et pulvérisées par jour dans la ration. MODE D'ACTION : A l'instar de la majorité des plantes médicinales, le Frêne opère son action thérapeutique par une véritable synergie de l'ensemble de ses composants : Le Rutoside et le Fraxoside opèrent une action antiinflammatoire, les Salicylates agissent contre la douleur, l'Esculoside procure une action veinotonique très utile à une bonne irrigation des articulations, de par leurs vertus anti-oxydantes les Quercitrosides évitent la dégradation précoce de l'ensemble des articulations et le Mannitol combiné au Potassium concourent efficacement au drainage des métabolites résiduels. PRINCIPAUX COMPOSANTS : ► Triterpènes Pentacycliques : Acide Ursolique. ► Composés Polyphénoliques : Quercitroside. ► Diglycoside Flavoniques : Rutoside. ► Hétérosides Coumariniques : Fraxoside, Esculosides. ► Corps Salicylés : Acide Salicylique, Salicylates. ► Mucilage, Mannitol, Tanins Catéchiques et Galliques. ► Potassium. 2013
  7. Merci beaucoup, Axange, pour ton appréciation ! La Nigelle cultivée renforce les défenses immunitaires (immuno-inducteur), à ma connaissance, elle n'est pas utilisée chez le cheval; il existe une autre variété qui est toxique : la Nigelle de Damas. L'Huile de Bourrache possède des vertus anti-eczémateuses.
  8. On a tendance à négliger la Matricaire qui s'utilise surtout pour éclaircir les cheveux blonds mais elle a les mêmes propriétés que la Romaine. En tous cas, l'article est excellent !
  9. La graine de Fenouil est, effectivement, très active dans les problèmes de ballonnements douloureux chez le cheval, dans les cas sérieux il est préférable d'appeler le véto par précaution.
  10. Cette plante est vendue à des prix prohibitifs !!! Le meilleur moyen est de la récolter soi-même car elle ne manque pas dans les lieux humides où elle croît en abondance et on est sûr de ce que l'on donne. La forme pulvérisée consiste à réduire la racine, préalablement tranchée en petits tronçons, dans un moulin à café électrique. Pour les formes ulcéreuses peu sévères, on peut en donnet 30 grammes par jour.
  11. Un grand merci, Valentine, pour ta généreuse appréciation ! Il existe plusieurs espèces de Camomilles, la Camomille Romaine, la Matricaire (Camomille Allemande), la Grande Camomille (Partenelle). La Camomille Romaine possède de très nombreuses vertus; de celles-ci nous pourrions en retenir deux : elle agit sur les contractures musculaires et favorise le transit intestinal chez le cheval stressé et anxieux. De laquelle s'agit il ?
  12. GUIMAUVE OFFICINALE. Althaea Officinalis. Malvaceae. Depuis la plus haute Antiquité, la Guimauve est utilisée pour ses vertus bénéfiques sur le système respiratoire ainsi que sur l'appareil digestif et ses annexes. Au III ème siècle avant notre ère, dans ses écrits "Causis plantarum", le philosophe et naturaliste Grec Théophraste la décrivait sous l'appellation de "Althêein" ("ἄλθειν") : salutaire, en référence à ses usages médicinaux. Quatre cents ans plus tard, au premier siècle de notre Ère, la Père de la botanique moderne, Pline l'Ancien, lui attribua le nom d'"Altheae Officinalis" dans son ouvrage "De historiae naturalis". Des tiges de la Guimauve, on extrayait autrefois des fibres pour tisser des toiles épaisses utilisées en meunerie afin que la farine ne moisisse pas dans les sacs. Anciennement, on donnait un bâton de racine de Guimauve aux jeunes enfants afin de faciliter la pousse des dents, cet usage est toujours d'actualité. On connait également de nos jours la pâte de Guimauve et autres "marshmallows", très répandus en confiserie. PARTIE UTILISÉE : Racine séchée et pulvérisée. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Essentiellement adoucissante et émolliente, la racine de Guimauve se révèle très précieuse dans les cas d'inflammations gastriques, intestinales et bronchiques chez le cheval. INDICATIONS USUELLES : Toux d'irritation diverses. Affections respiratoires à étiologie irritative allergique (poussières de fourrages, carrière, manège etc...). Diarrhée de stress, Intestin irrité après traitements aux antiinflammatoires ou vermifugation dans les cas d'infestation massive. Gastrite du cheval nerveux présentant des symptômes douloureux : bâillements intempestifs, tics "à l'air" avec ou sans éructations, flehmen, bruxisme). DOSE USUELLE : Racine séchée et pulvérisée : de 60 à 80 grammes par jour, en deux fois, dans la ration. MODE D'ACTION : La forte teneur en mucilages et la présence de pectine dans la racine de la Guimauve lui confèrent une action adoucissante et cicatrisante dans les affections inflammatoires et ulcéreuses. Ces substance ayant la faculté de produire une gelée protectrice et cicatrisante en milieu acide, la Guimauve peut s’avérer efficace dans les lésions ulcéreuses au stade débutant. Il est à préciser que les troubles gastro-intestinaux persistants doivent toujours faire l'objet d'un examen vétérinaire. PRINCIPES ACTIFS : ► Mucilages et Pectine combinés : • Acide Pectique, Pectine. • Polysaccharides : Arabinanes, Glucanes, Arabinogalactanes, L-Rhamnose, acide D-Glucuronique, acide D-Galacturonique, Arabinogalactanes, Galacturonorhamnanes. ► Flavonoïdes : Isoscutellaréine, Gentobioside. ► Amidon, acides Phénols. ► Coumarines, Scopolétol. 2012.
  13. Je suis désolé de répondre si tard, Camille, j'avais pris quelques jours de break... Tu as eu raison de cesser la Consoude car, si elle génère un gel apaisant les ulcères, elle n'en est pas moins potentiellement dangereuse pour l'organisme par voie interne. Il existe une plante qui pourrait répondre à ton questionnement, il s'agit de la racine de Guimauve; elle donne d'excellents résultats en gastro-entérologie et je poste sa fiche après ce message, dis moi ce que tu en penses.
  14. Ach ! es ist ein außergewöhnliches und spannendes mittelalterliches Handwerk, all meine hochachtung, Buschfrau ! Ich bin 50 % Deutsch un 50% Elsäßer... à cheval sur deux cultures à l'Histoire commune, souvent tragique mais intimement liée. Bravo à toi pour cette passion des plantes, millénaire et hors du commun, Buschfrau ! Un grand merci pour ce petit aparté dans la langue de Göthe, elle me rappelle de vieux souvenirs d'enfance dans ma chère Alsace !
  15. La consoude est une plante hépato-toxique par accumulation lorsqu'elle est consommée régulièrement, la substance nocive est un alcaloïde (pyrrolizidine) qui détruit le foie par dégradation enzymatique. Sa cueillette et sa vente sont réglementées dans bien des pays : Canada, Australie, Nouvelle Zélande; pour les États-Unis, la Food and Drug Administration a émis de sérieuses réserves quant à l'usage de cette plante. Tu en donnes combien par jour et durant combien de temps ?
  16. Merci beaucoup pour ton appréciation Buschfrau, ! C'est très encourageant pour moi ! P.S : Ich habe dein Pseudonym sehr gern ! Bist du Deutschen Ursprunges ?
  17. GRANDE BARDANE. Arctium Lappa. Compositae Asteraceae. Cliché Theequinest © Nous connaissons bien cette plante dont les capitules ont la fâcheux pouvoir de transformer la crinière et la queue de nos chevaux en véritables "Dreadlocks". Au début des années cinquante, cette particularité singulière a inspiré l'ingénieur George de Mestral dans la mise au point de l'invention révolutionnaire qu'est le "Velcro". Cette plante, très répandue sous nos climats, est originaire d'un vaste territoire s'étendant des régions tempérées de l'Europe occidentale et du Proche-Orient aux confins de la Chine. Au tout début du XII ème siècle, la racine de Bardane était utilisée par les religieuses dans les léproseries, macérée dans du vin, pour atténuer les effets propagateurs et désastreux de la lèpre. Au XII ème siècle en Allemagne, Hildegarde de Bingen fait mention, dans ses écrits, de l'usage de la Bardane pour traiter diverses affections cutanées prurigineuses, très courantes au Moyen-Age. Depuis lors, la Bardane est utilisée à des fins dépuratives de l'organisme, antiinflammatoires, anti-prurigineuses et drainantes de la peau. Concernant son usage chez le cheval, elle peut se révéler efficace contre les affections cutanées prurigineuses et récidivantes à étiologie allergique ou non allergique. PARTIES UTILISÉES : Racine séchée et pulvérisée. Feuilles fraiches et racines fraiches en décoction pour applications locales. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Dépuratif, antiinflammatoire, antibactérien dermique, antifongique, antiprurigineux, draineur hépato-rénal. INDICATIONS USUELLES : Dermites infectieuses, lésions prurigineuses, affections cutanées d'origine allergique. DOSE USUELLE : Usage interne : 30 à 50 grammes par jour de racines séchées et pulvérisées. Usage externe : décoction de racines ou de feuilles fraiches en application sur les lésions cutanées. ACTION CONJUGUÉE DES PRINCIPAUX COMPOSANTS : L'action anti-inflammatoire de la Bardane est assurée par les composants du groupe des Lignanes; parmi celles-ci, la Diarctigénine opère une action antioxydante en inhibant la formation des radicaux libres en association avec l'Arctigénine qui limite la formation de cellules pathogènes. Les dérivés polyacéthyléniques, et parmi eux les dérivés soufrés (Arctinone, Arctinol, Ferrodoxine) jouent un rôle anti-infectieux et antifongique cutané notoire en applications locales sur les lésions. Les vertus antiprurigineuses de la Bardane sont la conséquence des action anti-inflammatoires et anti-infectieuses combinées de toutes les parties de la plante. Les Lactones sesquiterpéniques confèrent à la Bardane une action de dépuration et de drainage hépato-rénal en conjugaison avec ses propriétés anti-radicalaires éprouvées. PRINCIPAUX COMPOSANTS : ► Polysaccarides : Inuline hydrosoluble. ► Polyosides : Arctose. Mucilages : Xyloglucanes et Xylanes. Gomme. Saponosides. ► Derivés polyacetyléniques : Tridécadiène. Dérivés thiophéniques : Arctinol, Arctinone, acide Arctique, Arctinal. Lappaphènes. Stérols, Sitostérol, Sigmastérol. ► Composes phénoliques : Flavonoïdes : Hypérosides, Rutosides. Acides phénols : acide Caféique, acide Chlorophénique, acide Caféolquinine, acide Alpha-hydroxyméthylacrylique, Verbascoside ester. Tanins. ► Lignanes : Arctiine. Arctigénine. Diarctigénine. ► Acides organiques : Acide Malique, acide Citrique, acide Succinique, acide Gamma-guanido-n-butyrique. ► Lactones sesquiterpéniques : Arctiopicrine, Arctiol, Déhydrofukinone. ► Lappaurine, Lappanesthésine. ► Ferrodoxine, Ferrosulfoprotéines. 2013
  18. MILLET. Milliaceum spp. Poeaceae. Cliché : veganveganheladan. Millet des oiseaux. Setaria Italica. Poeaceae. Cliché : Heger Technologie für Getreide. Millet Commun. Panicum Miliaceum.Poaceae. Le nom de "Millet" provenant du latin "Millia" signifiant "mille", a été attribué à plusieurs espèces de graminées céréalières en raison du grand nombre de graines formant son épi. L'appellation "millet" demeure relativement ambiguë dans ce sens qu'elle désigne un certain nombre de céréales appartenant à des espèces différentes : le "millet perle" ou Mil, le "gros millet" ou Sorgho, le "petit millet" ou Millet commun, le "millet chandelle" ou Millet des Oiseaux, etc...etc...; pour plus de clarté, nous traiterons des deux espèces les plus adaptées à l'utilisation qui nous intéresse : le Millet Commun et le Millet des Oiseaux réunis en une seule définition à visée thérapeutique identique. Le Millet est l'un des aliments les plus anciens que l'homme ait domestiqué, il est considéré comme la toute première céréale faisant partie de sa nourriture d'origine végétale. Bien qu'il soit difficile d'en connaître l'origine exacte, il est largement admis que le Millet ait été domestiqué et cultivé simultanément en Asie et en Afrique durant l’Ère Néolithique et s'est ensuite propagé au fil des millénaires dans le monde entier en tant qu'aliment de base. La teneur du Millet en vitamines B, en acides aminés et en oligo-éléments en font une céréale d'appoint très utile dans le processus de régénération de la peau et des phanères. ******** Nous trouverons ci-dessous le détail (très succinct) des effets bénéfiques de ces composants en gardant toutefois à l'esprit qu'ils ne peuvent agir séparément mais en symbiose indispensable à l'équilibre vital de tout l'organisme; ceux-ci figurent en bleu dans la formule : ► PRINCIPAUX COMPOSANTS : Vitamine E (Tocophérol), Vitamine B1 (Thiamine), Vitamine B2 (Riboflavine), Vitamine B3 ou PP (Nicotinamide), Vitamine B5 (Acide Pantothénique), Vitamine B6 (Pyridoxine), Vitamine B8 (Biotine), Vitamine B9 (Acide Folique), Vitamine K. Acide Aspartique, Acide Glutamique, Méthionine, Isoleucine, Leucine, Lysine, Cystine, Phénylalanine, Tyrosine, Thréonine, Tryptophane, Valine. Fer, Calcium, Magnésium, Phosphore, Potassium, Sodium, Zinc, Cuivre, Manganèse, Sélénium, Silicium. • VITAMINE B2 (RIBOFLAVINE) : Action essentielle sur la libération d'énergie issue des nutriments alimentaires en activant le métabolisme général des glucides, des lipides et des protéines. Active la restauration musculaire et la vitalité de la peau et des phanères : crins, pelage, sabots. • VITAMINE B3 ou PP (NICOTINAMIDE) : la vitamine B3 (ou PP), joue un grand rôle dans la transformation des aliments en énergie. Elle a donc un rôle dans les mécanismes de respiration cellulaire mitochondriale, un ensemble de réactions au cours desquelles des combustibles alimentaires sont dégradés à l’intérieur des cellules. la vitamine B3 stimule la synthèse de kératine, composant des poils et de la couche cornée de la peau. • VITAMINE B5 (Acide PANTOTHENIQUE) : La vitamine B5 est utile à la métabolisation des nutriments indispensables à la vie des cellules (glucides, lipides et protides), elle régule la survie des cellules par son action protectrice et stimulante. De par son action sur la régénération des tissus épithéliaux, elle est indispensable à la croissance, à la résistance et à l'hydratation des cellules de la peau et des muqueuses, Elle concourt à favoriser la bonne assimilation des aliments au sein du métabolisme général. • VITAMINE B6 (PYRIDOXINE) : Intervient dans le métabolisme des acides gras (ω3 et ω6) apportés dans l'alimentation, elle maintient une peau saine et stimule la synthèse de la kératine constituant du pelage et des formations cornées. Participe grandement à l’absorption de l’oligo-élément très actif dans le renouvellement cellulaire du follicule pileux qu'est le Magnésium. • VITAMINE H ou B8 (BIOTINE) : La vitamine H intervient dans la croissance cellulaire, la production d'acides gras, le métabolisme des lipides et des protéines, elle joue aussi un rôle dans la respiration cellulaire en contribuant au transfert du dioxyde de carbone résultant de la métabolisation de l'oxygène; elle favorise, en outre, l’utilisation des vitamines B9 et B12. Son action régénérative des phanères est reconnue et éprouvée chez le cheval. • MAGNÉSIUM : Activateur de l’ensemble des vitamines B, cet oligo-élément est très utile dans le maintien de la vitalité des crins, du pelage et des sabots par son action sur le follicule pileux et la régénération de la corne. • ZINC : Intervient dans le métabolisme des protéines nécessaires à la structure des phanères. Favorise la synthèse d’acides aminés tels que la Cystine et la Méthionine, qui sont les principaux composants de la kératine constituant les phanères. Son action antioxydante contribue à neutraliser les radicaux libres dans le but de ralentir le vieillissement de la structure cutanée. • SILICIUM : Stimule et renforce la régénération cellulaire de la peau, du bulbe pileux et de la régénération cornée des sabots en améliorant la microcirculation au sein même des diverses structures génératrices des phanères. • MÉTHIONINE : Comme la Cystine, la Méthionine est un acide aminé contenant du Soufre, très utile à l'apport de Kératine confortant la structure des poils, des crins et des sabots. • CYSTINE : Agit en association avec la Vitamine B6 et le Magnésium dans le but d'accélérer la régénération du pelage et des sabots en activant, entre autre, la formation de Kératine. ******** ► MODE D'ADMINISTRATION : A l'instar de nombreuses céréales, le Millet contient des agents antinutritionnels, c’est-à-dire des composants qui s'opposent en partie à l’absorption par l’organisme de nutriments minéraux, l'acide Pythique en est un des principaux. Cet acide organique se lie aux minéraux tels le Calcium, le Fer et le Zinc en formant des phytates insolubles et les rend moins biodisponibles, pour palier à cet inconvénient il est nécessaire de ne pas le distribuer à l'état brut. Le Millet, administré sous sa forme décortiquée ou trempé à l’avance a moins d’impact négatif sur l’absorption optimale des minéraux par l'organisme.
  19. oskarnika

    Hernie ombilicale

    Juste une précision : Une hernie est en forme de poche, si on peut y passer deux doigts, il s'agit d'un creux...(?)
  20. CHÊNE PÉDONCULÉ. Quercus Robur. Fagaceae. Fiche refondue, voir en page 9.
  21. AIL Bulbe. Allium Sativum. Liliaceae. Issu des plaines à l'Est de la mer Caspienne, l'Ail est utilisé depuis des millénaires tant dans l'alimentation que pour les effets médicinaux qu'il procure. Dans l'ancienne Égypte, on appréciait les propriétés nutritives et "anti-fatigue" de l'Ail (et de l'Oignon). L'historien grec Hérodote rapporte que les ouvriers employés à la construction des pyramides recevaient quotidiennement une ration d'Ail et d'Oignon pour leur donner la force nécessaire à ce travail épuisant. Les Grecs connaissaient aussi les vertus de l'Ail, les athlètes participant aux Jeux Olympiques en consommaient avant l'effort. Pour les Romains, selon Virgile, l'Ail était un aliment propre à soutenir les forces des moissonneurs, ils vont l'introduire en Italie, en France, en Espagne et jusqu'en Angleterre. Les Gaulois en faisaient aussi grande consommation, plus tard, Louis le Pieux, fils de Charlemagne, ordonne la culture de l'Ail dans les jardins royaux. Dans tout le monde méditerranéen et l'Europe centrale, la présence de tresses ou bouquets d'Ail dans la maison devait permettre de protéger les foyers; récolté fin juin, l'Ail fait aussi partie des plantes de la Saint-Jean auxquelles on accorde de multiples vertus ancestrales. Durant la première guerre mondiale, les soldats russes employaient l'Ail pour désinfecter et accélérer la cicatrisation des plaies, cette méthode a ensuite été appliquée par les soldats anglais; l'avantage de cette médication résidait dans le fait que cette plante, outre son efficacité, était un antibiotique végétal économique et facile à trouver. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Antiseptiques et bactériostatiques des voies respiratoires, clarifie le sang et tonifie la texture des vaisseaux, renforce la résistance physique, anti-putride intestinal. INDICATIONS MAJEURES : Toux à étiologie allergique, désordres intestinaux à origines vermineuses ou toxiques multiples, états pléthoriques dus à une suralimentation, cure de printemps après un hiver carencé en herbe fraiche, convalescence. DOSE USUELLE : De 20 à 30 Grammes de copeaux ou granulés par jour par cures de 20 jour au printemps et en automne pour un cheval de 500 Kilos. EFFETS INDÉSIRABLES : Il est recommandé de ne pas augmenter les doses ni la durée des cures, car l'Ail, utilisé à fortes doses et durant des périodes prolongées, possède des propriétés érythrolytiques (détruit les globules rouges). PRINCIPES ACTIFS : Allicine (acide aminé soufré présent dans le bulbe) Alliine + enzyme Alliinase ---> Allicine qui, au contact de l'air ou lors de l'extraction de l'huile essentielle par hydrodistillation, se transforme en Disulfure de Diallyle (odeur alliacée caractéristique très forte). Ajoènes, Cycloalliine, Dithiine, Fructosane. Actuellement des chercheurs ont mis en évidence d'autres précurseurs : Une Cycloalliine et une Méthylalliine dont la décomposition conduit au Trisulfure de Méthylallyle responsable de l'odeur caractéristique de l'Ail.
  22. Merci Marike ! un concombre par repas doit suffire.
  23. Ach ! je suis bien désolé, j'ai passé la réponse "à la trappe" ! Les courgettes et haricots verts peuvent ètre donnés mais en quantité raisonnable et frais ceuillis; On ne doit jamais donner les feuilles et les tiges. Les concombres peuvent également donnés dans les mêmes conditions et en petites quantités, attention aux diarrhées !
×
×
  • Créer...