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Tartiflette111

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Tout ce qui a été posté par Tartiflette111

  1. Le chat étant un incorrigible curieux et un explorateur infatigable, les risques à la maison sont multiples. Quelques précautions afin d'éviter les accidents. Chutes : Penser à bien garder les fenêtres fermées : le chat n’hésitera pas à grimper sur le bord, au risque de tomber à l’extérieur. Contrairement à la légende, un chat peut se blesser gravement, voire se tuer, s’il fait une chute importante. Stabiliser éventuellement les meubles qui risquent de se renverser. Intoxications : Isoler les plantes d’appartement qui peuvent être toxiques ou irritantes par contact ou ingestion. Surtout ne pas laisser traîner des aliments dangereux. Exemples: le chocolat, tout comme l’ail et l’oignon, qui détruisent les globules rouges. Mettre à l’abri les médicaments. Certains peuvent être fatals à votre animal. Enfin, ranger les produits de nettoyage ou antiparasitaires. Enfermement : Prenez l'habitude de vérifier, lorsque vous fermez les portes, que le chat n'est pas prisonnier à l’intérieur. Veiller également au lave-vaisselle, au lave-linge et au séchoir. Electrocution : Protéger et isoler les fils électriques, les prises... Brûlures : Se méfier du feu, des casseroles aux contenus bouillants, des bougies enflammées. Surveiller les plaques électriques et le gaz. Eloigner le chat du fer à repasser. Ecrasement : Attention aux portes qui claquent et aux fenêtres basculantes. Noyade : Bien refermer la porte des toilettes : un chaton peut tomber dans la cuvette et se noyer. Recouvrir l’aquarium d’un grillage ou d’un panneau. Surveiller votre bain : certains chats prennent l'habitude de sauter dans la baignoire. Autres risques : Se débarrasser des boîtes de conserve, du verre cassé et des restes de poissons avec des arêtes. Conseils au quotidien : Garder à proximité les numéros de téléphone du vétérinaire, des centres d’urgence et des centres anti-poisons. Prévoir la trousse d’urgence. Ranger et sécuriser tout ce qui peut présenter un danger potentiel. Réagir et consulter son vétérinaire au moindre doute.
  2. Qu'il soit dans l'appartement ou dans votre jardin, le chat garde son instinct de chasseur, même si ce n'est plus pour lui un problème de survie alimentaire. Dans la nature, les félins ont l’instinct de la chasse. Ce sont des prédateurs, car ils sont essentiellement carnivores et ils ne peuvent survivre que si leurs proies leur apportent les éléments nutritifs dont ils ont besoin, en particulier la taurine, les vitamines et les oligo-éléments. Le chat domestique dépend de l’homme pour son alimentation, mais il continue à chasser pour le plaisir. Le félin sauvage et la chasse : La très grande majorité des félins sauvages chassent de façon solitaire. C’est le cas pour le tigre, le jaguar, le léopard, le lynx, l’ocelot, le puma, le serval et le chat sauvage. Le lion est une espèce grégaire. Le groupe est organisé autour des femelles et de leurs petits avec un mâle dominant. Les autres jeunes mâles se regroupent en bandes de « célibataires ». Les vieux lions terminent souvent leur vie en solitaires. Les femelles partent en chasse de façon structurée. Une lionne isole la proie la plus vulnérable du troupeau et la rabat vers ses congénères tapies dans les fourrés. Le mâle dominant arrive ensuite et prend « la part du lion ». Les autres membres prennent ensuite leur part en respectant l’ordre décroissant de la hiérarchie. Le chat est « le lion des broussailles ». Il a été domestiqué pour son aptitude à chasser les rongeurs. Ses qualités contribuent en effet à en faire un redoutable chasseur : une vue perçante et très performante, surtout pour toute proie en mouvement, un champ de vision très large, une ouie capable de percevoir les ultrasons émis par les rongeurs et une agilité et une rapidité de réaction hors du commun. Pour l’essentiel, la ration alimentaire du chat domestique est assurée par l’homme, mais l’instinct persiste. Toutefois, les différentes races sont génétiquement programmées de façon variable pour la chasse. Certaines sont plus prédisposées : le Birman, l’American Bobtail, l’Européen, le Manx, le Main Coon, le Norvégien entre autres…D’autres semblent plus lymphatiques et préfèrent le farniente : le Bombay, le Burmese, le Devon Rex, le Rex Cornish, le Havana Brown… Apprentissage : Les zones du cerveau correspondant à la chasse et à l’alimentation sont distinctes, ce qui explique qu’un chat peut être un excellent chasseur même s’il est bien nourri. L’éducation par la mère et par les congénères est déterminante pour le chaton qui chasse avec les adultes et copie leurs méthodes de chasse. Dès l’âge de trois semaines, il poursuit et bondit sur ses frères et sœurs ou sur n’importe quelle boule de papier ou pelote de laine. Il utilise tout ce qui est à sa portée: le bout de la queue de sa mère, un reflet lumineux sur un mur, une mouche sur une fenêtre, un papillon qui passe. Ce que nous prenons pour un jeu est déjà un exercice. Tout objet qui bouge lui permet de développer sa vivacité et d'aiguiser ses réflexes. C’est une activité nécessaire à son équilibre psychique. Ces jeux de chasse entre jeunes sont d’excellents préliminaires pour la formation du futur prédateur. Dès l’âge de cinq semaines, la mère présente à ses petits des proies parfois vivantes ou des morceaux pour qu’ils y goûtent. Les proies : Le chat domestique s’attaque à de petites proies très diverses : • Des rongeurs : souris, rats, mulots, musaraignes, taupes… • Des oiseaux : merles, mésanges, tourterelles… Le chat doit cependant apprendre à distinguer le gibier accessible et les oiseaux trop agressifs comme les pies, les corbeaux, les poules, les oies. Des tentatives malheureuses font partie de l’apprentissage du chaton • Des lapereaux • Des lézards dont l’ingestion de la queue semble provoquer un amaigrissement chez le chat • Des insectes : mouches, papillons, sauterelles… • Des hérissons qui laissent un souvenir persistant sur la truffe • Des reptiles : orvets, couleuvres, vipères • Des poissons : menu fretin de la mare ou poisson rouge du bocal Stratégie : Le chat chasse toute l’année. En été, il adore partir en traque dans la pénombre de la nuit. On observe deux types de stratégies : • La chasse « à l’approche » (pour un oiseau par exemple) : le corps au ras du sol et les yeux braqués sur la proie, il avance dans une reptation au ralenti avec de multiples pauses. Il profite des moindres obstacles pour camoufler sa progression et bénéficier de l’effet de surprise. Un dernier bond en avant et parfois un saut en l’air lui permettent de saisir la proie. • La chasse « à l’affût » (pour une souris par exemple) : il est également capable de rester immobile pendant des heures devant le trou d’un rongeur dans l’attente de sa sortie. Conclusion de la chasse : Le chat sauvage brise immédiatement la nuque de sa proie avant de la manger, le chat domestique peut procéder de la même façon. Il lui arrive de dévorer entièrement ou en partie sa victime, laissant par exemple les plumes et les intestins. Très souvent, le chat vient offrir son trophée encore vivant à son maître, comme pour lui faire plaisir ou pour lui montrer ses aptitudes de chasseur. Il ne faut pas s’en offusquer, cela correspond à une réaction toute naturelle. Notre matou, trop marqué par ses conditions de chat domestique, risque de ne pas savoir sacrifier sa proie ou ne pas avoir suffisamment faim pour la manger. Il s’amuse donc avec elle, sans la laisser repartir, dans un jeu qui peut nous sembler cruel. Dangers de la chasse : Certaines parties de chasse s’avèrent périlleuses : • Escalade d’un arbre et impossibilité d’en redescendre • Chute d’une branche trop souple • Noyade dans un ruisseau au courant trop fort • Immobilisation dans un interstice trop étroit • Bagarre avec un autre chat ou un chien • Morsure ou blessure occasionnées par une proie • Intoxication par une victime nocive ou infectée Pour éviter que Minet chasse : Votre chat ne peut renoncer à ce qui fait sa spécificité première, la chasse. Cela fait partie de sa nature profonde. Toutefois, si on veut limiter le nombre d’oiseaux sacrifiés et de trophées de souris déposés sur le paillasson, on peut équiper notre matou d’un collier muni d’un grelot. Les proies potentielles l’entendront venir de loin !
  3. A l’origine, le chat était un animal sauvage qui a évolué au fil des millénaires. Tantôt vénéré, tantôt diabolisé, il est dorénavant entré dans la vie de l’homme. Les origines : Les premiers félidés sur Terre remontent à l’époque tertiaire. On s’accorde à établir que le chat descend du Miacidé, vieux de plusieurs dizaines de millions d’années. Il y a 5 millions d’années, les félidés se sont subdivisés en Félinés (petits félins) et Panthérinés (grands félins). Le chat sauvage est issu de croisements des différentes espèces : • Le Felis Ornata, chat orné d’Inde, • Le Felis Lybica, chat ganté d’Afrique, • Le Felis Silvestris, chat des forêts d’Europe. On estime que notre chat domestique (Felis Catus) descend du Félis Ornata d’Asie. Les premiers chats domestiques ont plus de 10 000 ans. Dans l’Egypte ancienne : Dans l’Egypte ancienne, le chat était apprécié pour ses qualités de chasseur de rats dans les greniers de céréales du Nil. Très rapidement, il fut vénéré sous les traits de Bastet, la déesse protectrice des récoltes et de la fécondité. Les temples étaient peuplés de chats et certains furent même momifiés comme les pharaons. A Bubastis se trouvait le temple de Bastet, la déesse à tête de chat. Dans la Grèce antique : Les Grecs utilisaient les furets, les belettes et les serpents pour protéger leurs récoltes. Le chat ne devint populaire en Grèce que vers le 1er siècle après J.C. lorsqu’il fut importé d’Egypte. Surtout considéré comme animal de compagnie, il fut d’abord appelé « ailouros » (« qui remue la queue »), puis « katoikidios » («domestique»). Esope fit l’éloge de sa beauté et l’associa à l’Amour et à la Féminité. Dans la Rome antique : Les Romains adoptèrent le chat qui, d’abord réservé aux riches familles, se répandit rapidement dans tout l’Empire au cours des multiples conquêtes. Des noms dérivés de « chat » furent ainsi donnés à des implantations datant de cette période : Caithness en Ecosse, Katwijk en Hollande... Pline l’Ancien loua le caractère d’indépendance du chat, symbole de liberté, et les Romains l’associèrent à la déesse Diane chasseresse. Au Moyen-Age : Au Moyen-Age, le chat aurait pu être heureux dans les villes où pullulait la vermine, et en particulièrement les rats. Hélas, il faillit disparaître car l’Eglise catholique en fit un représentant de Satan. Réincarnation de sorcière, il fut diabolisé, brûlé, noyé, crucifié, ce qui favorisa sans doute l’extension de la peste. Le roi Henri III s’évanouissait chaque fois qu’il croisait un chat. Il en fit exécuter 30 000 durant son règne. De nos jours, certaines superstitions concernant les chats noirs subsistent encore… A l’époque contemporaine : Louis XIV avait la réputation de ne pas aimer les chats. A 10 ans, il dansait autour des bûchers où ils brûlaient. Ce fut Louis XV qui les réhabilita et les sauva en interdisant les bûchers de chats à la Saint-Jean. On sait que Napoléon 1er était allergique aux chats et son Code Civil les apparentait à des meubles. Plus près de nous, le chat fut utilisé pour détecter les gaz toxiques durant la première guerre mondiale. La première exposition féline eut lieu en 1871 au Crystal Palace de Londres. Aujourd’hui, s’il est encore utilisé pour ses qualités de chasseur, il est surtout devenu un membre à part entière de la famille où il fait le bonheur des petits et des grands.
  4. Les chats et, surtout les chatons, sont sujets aux diarrhées qui les déshydratent, les épuisent et qui peuvent être fatales. Elles sont chroniques ou ponctuelles. Les causes des diarrhées chroniques peuvent être diverses. Des causes extra-digestives : Différentes affections peuvent se manifester par la diarrhée. C’est le cas pour la péritonite et les dérèglements hormonaux (troubles hépatiques, insuffisance rénale …) Des maladies d’origine immunitaire : La colite ou l’entérite provoquent des diarrhées chroniques. Des tumeurs digestives Le lymphome digestif, appelé aussi "la maladie des chats âgés", peut être aussi responsable. Une obstruction intestinale Le chat souffre et dépérit rapidement. Une immaturité de la flore intestinale Les chatons sont souvent victimes de diarrhées lorsque leur régime alimentaire est inadapté car leur flore intestinale n’est pas encore constituée. Des infections bactériennes ou virales : Les chatons se contaminent souvent au sein de la fratrie et des autres animaux du foyer. Des parasites digestifs La giardiose, la cryptosporidiose, les coccidioses sont des maladies parasitaires. En outre, les chatons naissent souvent avec des ascaris transmis par la mère qui provoquent des diarrhées et des vomissements. Le typhus Maladie virale contagieuse, elle est souvent mortelle. Un des symptômes est la diarrhée. En cas de troubles persistants, il est urgent de consulter le vétérinaire. Remèdes : Au-delà de 24 heures de mise à la diète, une diarrhée importante devient sérieuse et impose une auscultation chez le vétérinaire. On commence par un vermifuge polyvalent et un anti-diarrhéique. Si ces premières mesures s’avèrent inefficaces, on poursuit les examens, analyse sanguine, coproscopie, tests sanguins (pour la leucose et le FIV), échographie, radiographie, endoscopie…
  5. Les chats et, surtout les chatons, sont parfois sujets aux diarrhées qui les déshydratent, les épuisent et qui peuvent même leur être fatales. Chroniques ou ponctuelles, les causes peuvent être diverses. Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais prendre à la légère une diarrhée qui dure. Les causes les plus fréquentes des diarrhées ponctuelles sont : - La nourriture - Les aliments de mauvaise qualité ou périmés. - Le changement de régime effectué sans transition : pour ne pas s’avérer trop agressif, tout changement de régime doit être progressif et s’étaler sur huit jours. - Une intolérance alimentaire : Ex : le lait de vache…. - Un excès d’aliments. - Des friandises dérobées. - L’ingestion de détergents, d’insecticides, de plantes toxiques, d’objets, de proies impropres à la consommation. Une mise à la diète totale pendant 24 heures et une reprise progressive de la nourriture saine suffisent parfois pour stopper la diarrhée. Le stress : Un animal perturbé ou abandonné, même temporairement, peut manifester son mal-être par des diarrhées.
  6. Le chat fugueur est souvent victime d’accidents, souvent bénins, mais parfois graves et qui peuvent laisser des séquelles et même s’avérer mortels. En général : Les symptômes peuvent être des gémissements, un saignement, un état de choc, des lésions, l’immobilité… L’animal présente peut-être des fractures non décelables ou des hémorragies internes. La mesure d’urgence la mieux adaptée consiste à transporter l’animal recouvert d’une couverture vers un établissement spécialisé. Un brancard de fortune peut convenir à condition de ne pas modifier la posture du blessé. On peut lui donner à boire, par petites quantités, sans le forcer. Cas particuliers : Une fracture : La fracture peut être évidente (fracture ouverte ou déplacement visible) ou échapper à un œil profane. Les symptômes sont des plaintes, des déformations, un os apparent, une hémorragie, des difficultés à se mouvoir ou à changer de position. Si l’animal ne peut plus se relever, il est peut-être victime d’une fracture de la colonne vertébrale. On ne peut donc le déplacer qu’en lui glissant une planche sous le corps. Attention, toute manœuvre maladroite peut s’avérer fatale. S’il réussit à se redresser mais éprouve des difficultés à poser une patte, elle est sans doute atteinte. Une plaie : Une plaie superficielle peut être désinfectée avec un antiseptique doux. Si elle nécessite des points de suture ou des agrafes, une intervention du vétérinaire s’impose en urgence pour éviter l’infection de la plaie. Une hémorragie L'hémorragie externe bénigne peut être traitée avec une compresse stérile. Si le saignement est plus important, il est urgent de réduire l’écoulement avec un tissu propre maintenu par une bande ou par une pression entre la plaie et le cœur. L’intervention du praticien s’impose. Si le sang s’écoule par un orifice naturel ( nez, oreilles, anus, appareil génital…), c’est également un cas d’urgence. Une brûlure : En cas de brûlure bénigne, il faut nettoyer avec un désinfectant doux et appliquer un corps gras type vaseline. S’il s’agit d’un accident plus grave, seul le vétérinaire peut intervenir. Electrocution : Les chatons adorent mordiller les fils électriques et peuvent ainsi s’électrocuter. Il faut alors faire preuve de sang froid et de bon sens. Surtout ne pas toucher les fils électriques et couper le courant. Tenter alors pendant 5 à 6 minutes la respiration artificielle et les massages cardiaques (en stoppant si l'animal revient à lui). D’une part, on lui ferme la gueule et on lui souffle dans le nez toutes les 4 secondes environ (la fréquence est plus rapide avec les petits animaux). D’autre part, on appuie sur la poitrine avec la main sur un rythme de deux pressions par seconde.
  7. Le chat peut être victime d’agressions extérieures occasionnées par d’autres animaux, des grands mais aussi des petits qui ne sont pas toujours les moins dangereux. Morsure d’un autre animal : Les lésions superficielles ou profondes sont parfois sérieuses et, seul, un vétérinaire peut en déterminer la gravité. Il faut également réagir en cas de risque d’infection et de transmission de la rage. Ne pas oublier de se munir du carnet de vaccinations lors de la visite au cabinet vétérinaire. Piqûre d’insecte ou de tique : Certains insectes sont dangereux et les chats sont parfois allergiques à leurs piqûres. Il faut surveiller l’état de l’animal. Il peut présenter un gonflement de la zone piquée. Il risque également de faire un «œdème de Quincke». Sa gorge gonfle alors et il éprouve des difficultés à respirer. Dans ce cas d’urgence, il faut rapidement consulter un vétérinaire pour des injections adaptées. S’il s’agit d’une abeille, enlever le dard. Si c’est une tique, essayer de l’enlever en totalité avec un crochet spécial et désinfecter la zone. En cas d’échec total ou partiel, ne pas hésiter à consulter un vétérinaire. Morsure de serpent : Les traces de morsure sont caractéristiques : deux points rouges espacés de 5mm. Le chat doit être immobilisé et amené d’urgence dans un centre de soins. On peut refroidir la zone avec de la glace. Il faut éviter de faire marcher le chat, d'inciser la plaie et d'aspirer le venin.
  8. Que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur de la maison, les intoxications chez le chat risquent d'être fréquentes. Certaines peuvent être facilement évitées. Les causes peuvent être multiples : Les plantes : Le chat a la manie de mâchouiller les herbes à l’extérieur ou les plantes d’ornement de la maison. Le plus souvent, cela provoque des vomissements ou une diarrhée sans gravité, mais les effets sont parfois plus sérieux. Ces effets sont variables selon la toxicité de la plante, son degré de maturité, la partie de la plante ingérée, le mode d’ingestion. Liste de quelques plantes dangereuses pour le chat : A - asperge, azalée B -belladone C - champignons, chlorophytum, citrus D - dieffenbachia F - ficus, figuier G -giroflée, gui I - if J - jonquille L - laurier rose, légumeuses, lis, lupin, luzerne M -mandragore, mimosa, muguet, mûrier O - origan P - pommier d'amour, papyrus R - rhododendron, ricin S - spathiphyllum T - thym, trèfle Y - yucca Si votre animal s'attaque à une de ces plantes, une seule solution préventive : la retirer. L’alimentation : Le café, le sel, les boissons sucrées ou alcoolisées sont nocives pour le chat. Les animaux infectés, certaines proies ingérées peuvent être venimeuses ou infectées et provoquer des troubles chez le chat. Les produits chimiques : Le chat peut ingérer directement des produits ou s’intoxiquer en léchant sa fourrure ou ses pattes souillées. Il faut être vigilant quant à leur endroit de stockage : - produits phytosanitaires : engrais, désherbants, insecticides, raticides, taupicides, anti-limaces… - produits d’entretien : Eau de Javel, lessive, liquide vaisselle, détergents, soude, débouche-évier, white-spirit, dissolvant, sel de déneigement… - produits du garage : carburant, huile de vidange, antigel… - Médicaments : des médicaments pour les humains peuvent être dangereux pour votre chat. Par exemple, le paracétamol est un poison mortel, 500mg suffisent pour le tuer ! Symptômes : On note les signes suivants: prostration, diarrhées, vomissements, pelage souillé, tremblements, troubles neurologiques, convulsions, température inférieure à 37°, hémorragies (urines rougeâtres, hématomes), équilibre instable, hypersensibilité, signes de méforme… Remèdes : Que faire ? Une seule réponse, le vétérinaire. Avant de le contacter, collectez le maximum d’informations (causes, symptômes), afin d'être le plus précis possible. Vous pouvez également appeler le centre anti-poisons. *Centres anti-poisons des Ecoles Vétérinaires : - Lyon (24/24h) 04 78 87 10 40 - Alfort (jours ouvrables de 9h à 17h) 01 48 93 13 00 - Toulouse (jours ouvrables de 9h à 17h) 05 61 19 39 40 - Nantes (jours ouvrables de 9h à 17h) 02 40 68 77 40
  9. Votre chat vient d’être victime d’un accident, d’une intoxication… Que faire, à qui s’adresser, comment réagir en urgence ? Avant, prévenir : - Eliminer au maximum toutes les causes possibles d’accidents ou d’intoxications. - Tenir à jour le carnet de santé et de vaccinations. - Garder à portée de main les numéros de téléphone du vétérinaire, de la clinique vétérinaire pour les cas d’urgences*, du centre anti-poisons*. - Se constituer une trousse de pharmacie transportable en voyage. - Prendre une assurance responsabilité civile et peut-être aussi une assurance pour les soins. - Apprendre les premiers gestes de soins : prendre la température, soigner une plaie… Après, réagir : Téléphoner, si possible, au vétérinaire avant de lui amener l’animal afin que tout soit prêt pour les premiers soins. Penser à se munir du carnet de santé et des éléments d’information ( Ex. boîte de produits ingérés…). Ne pas oublier que, seul, un vétérinaire peut prescrire les soins adaptés. *Centres anti-poisons des Ecoles Vétérinaires : - Lyon (24/24h) 04 78 87 10 40 - Alfort (jours ouvrables de 9h à 17h) 01 48 93 13 00 - Toulouse (jours ouvrables de 9h à 17h) 05 61 19 39 40 - Nantes (jours ouvrables de 9h à 17h) 02 40 68 77 40 *Services de garde (les dimanches et jours fériés de 20h à 8h) : Un service de garde est assuré dans chaque département. On obtient les références du vétérinaire de garde en consultant le répondeur de son vétérinaire habituel, les services de police ou de gendarmerie et la presse locale.
  10. Prendre soin de lui, c’est prévenir autant que possible les risques d’accidents et de maladies, mais également pouvoir réagir efficacement en cas d’urgence. Les premiers soins : En attendant la visite chez le vétérinaire, il est souvent essentiel de porter les premiers soins et on se doit de posséder certains produits de base. Pour cela, une trousse d’urgence peut s’avérer providentielle lorsqu’il faut réagir vite et efficacement. Attention, en aucun cas on ne doit administrer au chat un médicament pour humains ou pour d’autres espèces. Même des remèdes anciens peuvent avoir des effets différents dans des situations nouvelles. Seul, le vétérinaire peut faire un diagnostic averti et donner un conseil de spécialiste. La trousse d’urgence : D’un format pratique pour les déplacements et les voyages, elle doit être disponible en permanence à la maison et avoir le contenu-type suivant : - Les traitements en cours. - Des documents : le carnet de santé de l’animal et les numéros de téléphone du vétérinaire traitant, des services d’urgence et des centres anti-poisons… - Des instruments : une paire de gants jetables, une pince à épiler, une pince à tiques, une paire de ciseaux, un peigne anti-puces et anti-poux, un thermomètre, une muselière, un coupe-griffes. - Des produits : un rouleau de sparadrap, du coton hydrophile, des coton-tiges, des compresses stériles, un antiseptique classique en ampoules cassables à demander au vétérinaire, un bandage pour maintenir un pansement, un analgésique recommandé par le spécialiste, des ampoules de sérum physiologique.
  11. Certaines maladies du chat peuvent être évitées grâce aux vaccins disponibles chez les vétérinaires. La Chlamydiose est l'une d'entre elles. Les chats atteints de coryza sont plus sensibles à la chlamydiose. Cette maladie est causée par une bactérie appelée Chlamydia. Les chats s’infectent mutuellement et les symptômes apparaissent 2 à 7 jours après. Les symptômes : Les manifestations visibles sont: une conjonctivite entraînant des rougeurs, des démangeaisons et des écoulements jaunes et épais. Il peut y avoir, également, une infection respiratoire accompagnée d'éternuements ou de toux. Traitement et prévention : Un prélèvement entre la paupière inférieure et la troisième paupière permet de rechercher la bactérie et de diagnostiquer la maladie. Si votre chat est touché par cette maladie, il est rarement possible de la traiter définitivement. L'animal peut sembler guéri, mais il reste contagieux. Cette maladie n’est cependant pas mortelle (sauf chez le chaton) et atteint surtout les chats ayant vécu en communauté. Le traitement à base d'antibiotiques dure au moins un mois. La vaccination est principalement effectuée dans les élevages.
  12. C'est la pathologie du chat qui prend de l'âge. Les cellules des reins peuvent devenir déficientes à la suite de blessures, d’infections ou de cancers. Les causes sont diverses : - l’âge, - les substances toxiques, - les déséquilibres alimentaires… Certaines races comme le Maine Coon, l’Abyssin, le Siamois, le Bleu Russe et le Burmese semblent plus exposées à cette affection. Cette maladie peut être aiguë ou chronique et les symptômes les plus courants sont les suivants : - une soif intense, - un amaigrissement, - une anorexie ou des nausées, - une mauvaise haleine, - des douleurs buccales. C'est une urgence vétérinaire. Traitement : Prise à temps, l'insuffisance rénale peut être bien traitée : des perfusions intra veineuse lors de la phase aiguë, un changement d'alimentation et un traitement adapté permettent aux chats de maintenir un bon niveau de vie.
  13. Certaines maladies du chat peuvent être évitées grâce aux vaccins disponibles chez les vétérinaires. Le coryza est l'une d'entre elles. Le coryza est une maladie qui affecte l’ensemble des voies respiratoires du chat. Elle est causée par l’association de plusieurs virus et de bactéries. Rarement mortelle chez l’adulte, elle reste très handicapante pour l’animal. Elle peut être fatale pour un chaton. Trois virus sont impliqués dans cette maladie : - Un Calicivirus à l'origine d'ulcères dans la bouche, de fièvre et d'écoulements oculo-nasaux, - Un Réovirus qui provoque du pus dans les yeux et le nez, - Un virus de la famille des "Herpes virus", responsable d'infection du nez, des yeux et des voies respiratoires. Cet agent, le plus dangereux, peut être mortel chez des animaux affaiblis. Contamination : Les sujets se contaminent par la respiration et les éternuements. L’incubation dure de 2 à 5 jours. La maladie n’est pas transmise à l’homme. Symptômes : Rapidement, d'autres symptômes apparaissent: fièvre, écoulements nasaux, ulcères de la bouche, conjonctivites infectieuses et manque d’appétit. Remèdes : Si le chat n’est pas traité à temps avec des antibiotiques et des collyres, il peut s’affaiblir très rapidement et mourir. Parfois, un chat guéri du coryza reste porteur de nombreuses années. Il peut alors devenir contagieux à la suite d'une maladie, d'un stress ou d'une mise bas. Prévention : Le vaccin existe. Toutefois, un chat vacciné peut être de nouveau contaminé, mais de façon très atténuée.
  14. Certaines affections peuvent être évitées grâce aux vaccins disponibles chez les vétérinaires. Pour la PIF (péritonite infectieuse féline), seule la prévention protège l'animal contre la contamination. Virus responsable de cette maladie à l'issue fatale, le Coronavirus est très actif. Il est parfois difficile à déceler parce que voisin d’autres virus peu nocifs. Il pose encore beaucoup de questions. Le virus entérique félin se loge dans les cellules de l'intestin et provoque des diarrhées bénignes. Mais, si le chat subit certains facteurs de stress ou une séropositivité à la leucose féline ou au FIV, il semble que le virus effectue une mutation et se transforme en une souche à tendance très maligne, provoquant la PIF. Contamination : La PIF se transmet par contact étroit entre chats, les selles étant la première source d'infection. Symptômes : Il existe 2 formes de cette maladie, la forme humide et la forme sèche. La forme humide de la PIF : Le symptôme le plus fréquent est un épanchement dans l'abdomen ou le thorax, de couleur jaune citron, qui peut causer une gêne, soit respiratoire, soit d'ordre digestif. A ce stade de la maladie, on est certain qu'il s'agit bien de la PIF. La forme sèche de la PIF : Elle est plus difficile à diagnostiquer. Elle atteint n'importe quel organe (souvent plusieurs à la fois). Les symptômes sont en général : des fièvres, des abattements, une diarrhée, mais il ne s'agit pas forcément de la PIF. Il est nécessaire de faire des tests sanguins associés aux signes cliniques pour confirmer ou non une véritable PIF. Un chat ou un chaton victime du coronavirus pourra un jour développer cette maladie. Prévention : A ce jour, il n'existe pas de vaccin. Il faut suivre des règles d'hygiène élémentaires, changer régulièrement la litière, réduire les facteurs de stress aggravant, protéger l'animal contre la leucose féline (supposée faciliter la mutation du virus de la PIF). Cette maladie figure sur la liste des vices rédhibitoires.
  15. Certaines maladies du chat peuvent être évitées grâce aux vaccins disponibles chez les vétérinaires. Le typhus ou Panleucopénie féline est une d'entre elles. Le typhus du chat est dû à un virus de la famille des Parvovirus, voisin de celui de la Parvovirose canine. Bien que rare aujourd'hui, grace à la vaccination, elle sévit encore dans les regroupements d'animaux non vaccinés. La maladie Le diagnostic est établi après analyse sanguine, puis recherche du virus dans les selles. Cette maladie, très contagieuse, est souvent mortelle, surtout chez les chatons. L’incubation dure de 2 à 4 jours, puis le chat cesse de s'alimenter et s'isole. Transmission : Le typhus du chat n’est transmissible ni à l’homme, ni aux autres animaux. Symptômes principaux : - une forte fièvre, - des diarrhées, - des vomissements, - une forte déshydratation. Lorsqu'ils ont été contaminés lors de la gestation, les chatons souffrent de troubles neurologiques, restent prostrés et ne tiennent pas debout. Il sont atteints d'Ataxie cérébelleuse, maladie incurable et à l'issue fatale. Traitement : Le virus responsable de cette maladie est très résistant aux médicaments. Le traitement ne concerne que les symptômes de la maladie. Prévention : Il est impératif de faire vacciner votre chat. Le vaccin est toutefois déconseillé pour les chattes gestantes. Cette maladie figure sur la liste des vices rédhibitoires.
  16. Rage chez le chat. Si la rage est plutôt une maladie typique du chien, le chat peut également en souffrir. Elle peut être évitée grâce au vaccin disponible chez les vétérinaires. La rage n’existe plus en France, mais elle est encore présente à nos frontières. Les exemples récents de rage sur notre territoire correspondent à des cas importés en provenance des pays méditerranéens. La vaccination est obligatoire dans les cas suivants : - Pour les chats résidant dans le département de la Moselle, de la Dordogne, de la Gironde et du Lot et Garonne. - Pour voyager en Corse, dans les DOM-TOM et dans de nombreux pays étrangers. - Pour pouvoir emmener son chat dans les centres de vacances, les campings, les regroupements d'animaux, les ventes et cessions d'animaux familiers. - Pour les animaux inscrits dans un rassemblement ou une exposition. La vaccination des animaux correspond à une injection après l’âge de trois mois suivie de rappels tous les ans. Qu’est-ce que la rage : C’est une maladie virale qui touche les mammifères et l’homme. Le virus gagne le système nerveux central par les nerfs. Il infecte ainsi la moelle épinière et le cerveau. Il provoque une encéphalite dont les symptômes sont d’ordre nerveux. La maladie se manifeste parfois par de l’agressivité, une hyper salivation, des convulsions faciales, des insomnies, des hallucinations et des douleurs cervicales. La mort intervient de façon inéluctable deux à dix jours après les premiers symptômes. Contamination : La rage est contagieuse et un chat contaminé peut la transmettre, même pendant l’incubation qui dure en moyenne quelques semaines. Le vecteur de la rage est la salive et le virus s’innocule par morsure ou par léchage. L’entrée dans l’organisme ne peut se faire que par les muqueuses ou par une blessure au niveau de l’épiderme. La maladie est propagée par les animaux sauvages (renards, chauves-souris, ratons laveurs, loups), les animaux d’élevage (bovins, chevaux, chèvres, porcs) et les animaux domestiques (chiens, chats). Vaccination : Si la vaccination curative intervient avant les premiers symptômes, elle est efficace et procure une parfaite immunité. Le vaccin préventif est inoculé aux personnes susceptibles d’entrer en contact avec des animaux contaminés. Comment réagir en cas de morsure : Toute suspicion de rage doit être déclarée à la mairie et à la Direction Départementale des Services Vétérinaires. En cas de morsure, il faut consulter immédiatement un médecin et, si possible, signaler l’animal. S’il s’agit d’un animal sauvage qui a été abattu, il sera autopsié. Si c’est un animal domestique, il sera gardé à la fourrière pendant au moins quinze jours. Il y fera l’objet d’examens minutieux afin de déterminer s’il est ou non contaminé. La personne victime de morsures doit laver abondamment et désinfecter la plaie et se faire administrer un sérum antitétanique et un vaccin antirabique.
  17. Certaines maladies peuvent être évitées grâce aux vaccins disponibles chez les vétérinaires. D'autres, comme la toxoplasmose, n'ont que la prévention pour éviter la contamination. La toxoplasmose est une maladie causée par un parasite unicellulaire, le toxoplasme. Ce parasite peut infester presque toutes les espèces à sang chaud, y compris l'homme. Contamination : Le chat est très souvent porteur de la maladie (50%), mais il est très rare qu'il soit contagieux (1%). Il l'aura contractée en mangeant de la viande infectée ou en ingérant des toxoplasmes excrétés par d'autres chats malades. Il y a peu de conséquences chez le chat adulte en cas de toxoplasmose digestive. Par contre, le chaton peut souffrir de convulsions. Le toxoplasme contamine l'homme par ingestion d'aliments souillés par les selles de l'animal. Chez l’homme, cette maladie habituellement bénigne, peut affecter différents organes, en particulier les voies respiratoires. Un de ses symptômes ressemble à une grippe banale. Les personnes immunodéficientes doivent prendre des précautions pour éviter l'infection. D'autre part, la contamination du foetus représente un danger et les femmes enceintes doivent être particulièrement vigilantes. Cette maladie crée une immunité et rend une ré-infection impossible pour les animaux et humains atteints. Prévention : Pour l'homme, le meilleur moyen de se protéger est de prendre quelques précautions préventives. Il faut éviter de donner de la viande crue ou mal cuite à son animal. D'autre part, des mesures d'hygiène s'imposent comme veiller à porter des gants lorsqu'on jardine (un chat aura pu utiliser le jardin comme toilettes !), bien nettoyer les légumes du jardin avant de les consommer, recouvrir les bacs à sable des enfants, ôter chaque jour les matières fécales de la litière et nettoyer régulièrement celle-ci.
  18. Pourquoi vacciner son chat ? La vaccination permet de stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les agressions microbiennes ultérieures. C'est une prévention essentielle. Pour le préserver de certaines maladies : Le chat qui n'a aucun contact avec le milieu extérieur n'est pas à l'abri de certains virus. En effet, le propriétaire et les visiteurs peuvent transporter des germes sous leurs semelles et les introduire au domicile. C'est pourquoi il est conseillé de vacciner son chat au moins contre le typhus et le coryza. D’autre part, on pourrait penser que le chat âgé, vacciné plusieurs fois, est définitivement immunisé contre les maladies. C’est peu probable car, comme toute autre espèce, le chat voit s'affaiblir progressivement ses défenses immunitaires et peut donc tomber malade. Pour éviter la transmission entre chats : Le chat qui sort doit être vacciné contre la leucose (ou FELV). Cette maladie se transmet principalement par griffures ou morsures par un chat infecté ou encore au cours de la gestation, la mère transmettant le virus aux embryons. Pour les chats vivant en élevage ou à plusieurs, il est fortement conseillé de les vacciner pour éviter la transmission et la propagation de maladies. Certains vaccins sont exigés pour pouvoir séjourner en pension. Il s'agit généralement d'une vaccination combinée (typhus, coryza, leucose, rage). Cela peut varier en fonction de l'établissement. Il faut donc se renseigner pour connaître les vaccins demandés. Pour voyager : Pour voyager dans certains pays, il est obligatoire de faire vacciner son animal contre la rage et, éventuellement, d’autres maladies. Il ne faut pas hésiter à téléphoner au consulat du pays concerné pour voyager en règle. Pour protéger l'homme : La France n'étant plus indemne de rage depuis peu, il est préférable de vacciner son animal, surtout si celui-ci a pour habitude de sortir. Il existe quatre types de vaccins selon leur préparation : Agents infectieux inactivés : les agents infectieux sont détruits préalablement par la chaleur ou chimiquement. Agents vivants atténués : on a agi sur les agents qui ont perdu leur caractère pathogène. Sous-unités d’agents infectieux : ces vaccins, au lieu de contenir l’intégralité des agents infectieux, ne comportent que les constituants de ceux-ci nécessaires à l’obtention des réponses immunitaires. Toxines inactivées : lorsque la maladie est due aux toxines de l’agent infectieux, il est possible de produire des toxines rendues inoffensives chimiquement ou par la chaleur.
  19. La leucose chez les chat, aussi appelée FELV, est due à un virus. Cette maladie correspond à une leucémie ou un lymphome (forme de cancer du sang). On observe une immunodéficience qui rend le chat très sensible à toutes les infections. Transmission de la maladie : Elle se transmet entre chats par les voies naturelles : sang, voie sexuelle, salive, urines, larmes… et particulièrement lors de bagarres entre chats non castrés. Elle n’est transmissible, ni à l'homme, ni aux autres espèces. Au début de l’infection, le sujet est séropositif, donc contagieux, même si les symptômes sont encore absents. Le chat peut rester plusieurs mois, voire plusieurs années, avant de déclarer les premiers signes. En France, on estime que 5 à 10% des chats sont porteurs du virus de la leucose. Les symptômes de la leucose : - la perte de poids, - l’anémie, - l’apparition de ganglions, - quelquefois des tumeurs aux reins. Cette maladie est toujours mortelle et touche en priorité, les chats adultes âgés de plus de trois ans. L’animal devenant sensible à toutes les infections, il est important de continuer à vacciner un chat séropositif afin d’éviter qu’il ne contracte d’autres maladies qui pourraient lui être fatales. Prévention : Le dépistage et la vaccination contre cette maladie sont donc indispensables. On estime que le vaccin est efficace à 80 ou 90%.
  20. Le F.I.V. du chat (Sydrome d'immunodeficience acquise du chat) ou sida du chat. Le syndrome d'immunodéficience acquise du chat est une maladie virale grave. Elle est due à un virus appelé F.I.V. (Feline Immunodeficiency Virus), qui appartient au groupe des rétrovirus. Cette maladie est responsable d'une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections. C'est l'équivalent du SIDA de l'homme, mais il n'y a aucun risque de transmission du chat à l'homme (les virus sont différents). Cette maladie n'est pas non plus transmissible aux autres espèces. Elle n'atteint que les chats. La fréquence d'infection est variable suivant les populations de chats. L'infection est rare chez les chats vivant en appartement et n'étant pas en contact avec d'autres chats, alors qu'elle est fréquente chez les chats errants (environ 15% des chats des rues sont porteurs du virus). N'hésitez pas à adopter un chat porteur du F.I.V. si vous n'avez pas d'autres chats et que vous ne prévoyez pas de le laisser sortir. Si un jour il développe la maladie vous saurez qu'il a profitez de belles années auprès de vous avant de devoir partir. Le mode de transmission du virus : Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive), c'est pourquoi ce sont principalement des chats mâles entiers qui sont porteurs de ce virus. Il peut, parfois, se transmettre par contact entre chats lors de contacts fréquents et répétés (lors de léchage mutuel, lors de "nez à nez" ...) ou par voie sanguine. Il peut exister également une transmission par voie sexuelle ou lors de la gestation (de la mère aux chatons), mais aucune certitude n'est établie au sujet de la transmission foeto-maternelle. Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est presque impossible, surtout s'il y a une désinfection sérieuse après chaque chat. L'évolution de la maladie et les symptômes : La durée d'incubation est de 4 à 6 semaines. La maladie comporte plusieurs phases : - 1ère phase de la maladie : On peut observer une fièvre modérée, une baisse du taux des globules blancs et une augmentation légère de la taille des ganglions lymphatiques. Cette phase dure deux mois environ et passe souvent inaperçue. - 2ème phase de la maladie : Comme pour la leucose féline (FeLV) ou le SIDA de l'homme (HIV), le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus « sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase présente une durée très variable, entre 5 et 10 ans environ. - 3ème phase de la maladie : A la faveur d'un stress important, d'une maladie ou bien sans aucune raison, le chat devient malade. Le virus se « réveille ». Il se multiplie et détruit des globules blancs (cellules sanguines), nécessaires à la défense du chat contre les maladies. Il y a donc une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes, même ceux qui sont peu dangereux pour des chats non atteints par le FIV. Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l'affaiblissement de l'animal pour se développer. Il peut également développer des maladies dites "classiques" du chat, il est alors atteint plus gravement qu'un chat négatif pour le FIV. Le chat peut donc présenter des maladies très variées qui peuvent toucher par exemple les voies respiratoires, la bouche, les intestins, les voies urinaires... Ainsi, on peut notamment observer : - des symptômes généraux : fièvre, amaigrissement, augmentation de taille des ganglions lymphatiques. - des infections buccales (gingivite, stomatite). - des diarrhées chroniques qui ne guérissent pas malgré la mise en place de traitements. - des infections des yeux (conjonctivites) ou de l'appareil respiratoire supérieur (rhinites, trachéites). - des abcès cutanés récidivants. - des troubles nerveux (encéphalite, convulsions) ou des troubles comportementaux. Enfin, lorsqu'un chat est atteint par le FIV, il développe souvent, surtout en phase terminale, des cancers du sang (comme des leucémies). La prévention et le dépistage de la maladie : Malheureusement, il n'existe aucun vaccin contre le F.I.V., contrairement au FeLV (leucose). La seule prévention possible est d'éviter tout contact entre chats sains et malades. Il est aussi recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d'éviter les bagarres (et donc les morsures) et la transmission vénérienne du virus. Le traitement de la maladie : Il n'existe aucun traitement pour détruire le virus FIV. La seule possibilité pour améliorer la vie du chat est de traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu'elles atteignent le chat. Mais, les récidives sont souvent très fréquentes. Et une fois que le virus est « réveillé », le pronostic est malheureusement sombre pour le chat à court ou moyen terme.
  21. Ce qu'il est bon de savoir sur les données physiologiques du chat : (tiré des carnets de santé donné par les cliniques vétérinaires) Température rectale : 38/39C° Fréquence respiratoire : 10/20 mouvements/min Pouls : - chat adulte : 110-140/min - chaton : 180-220/min Chaleurs : - en général 2 à 4 fois/an - durée moyenne : 10 à 12 jours Durée de gestation : 58/71 jours Age moyen de la puberté : - mâles : 7/12 mois - femelles : 6/8 mois
  22. Tu n'es pas seule Très intéressant cependant, moi qui n'y conais rien à rien, je m'instruis, les neurones fument
  23. La seule photos que j'ai de ma minette qui à partagé ma vie pendant 14 ans avec mon Oxane adorée, disparue trop tôt elle aussi...
  24. Désolée Lissy, je ne savais pas non plus, mais elle n'est pas loin tu la reverra souvent. Vilain Damo, pas sympa avec les jolies demoiselles. T'as pensé à en faire de saucisses ?
  25. De superbe photos avec un bien joli modèle
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