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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Un musée pour M. Reptile Le passionné de reptiles Mathieu Naud – alias M. Reptile – propose à la Ville de Trois-Rivières un projet de musée reptilien à saveur familiale. Pour mettre sur pieds ce projet, Mathieu Naud s'est adjoint les services d'un des fondateurs de l'Insectarium de Montréal, le bien connu Georges Brossard comme conseiller et supporteur. Accompagnée de sa conjointe Sophie Guillemette et de M. Brossard, M. Reptile a présenté son projet au maire Yves Lévesque lundi en fin d'après-midi. Le promoteur de musée souhaite obtenir un local de la part de la Ville, qu'il soit prêté ou loué. Mathieu Naud misera sur l'accessibilité pour attirer les gens à visiter son musée. «Dans plusieurs musées, les billets sont beaucoup trop chers. Il faut rendre ça abordable. Une famille avec plusieurs enfants n'a pas les moyens de se payer une sortir à 30$ du billet», déplore-t-il. Le musée compterait également un côté «très interactif» et une exposition permanente qui serait renouvelée «assez fréquemment». «Il faut créer des interactions en exécutant des tâches, en y allant d'expériences sensorielles», poursuit-il. Georges Brossard décrit ce musée comme «un centre de loisirs, mais récréatif, qui ne sera pas accessible seulement aux connaisseurs». Les promoteurs souhaiteraient une ouverture du musée en 2014. Source
  2. Australie. Un deuxième enfant happé par un crocodile La police australienne a annoncé, hier, la fin des recherches entreprises pour retrouver un garçon de neuf ans happé par un crocodile de quatre mètres ce week-end dans le nord du pays. L'enfant, issu de la communauté aborigène, nageait dans un cours d'eau avec des proches, samedi, quand il a été emporté par le reptile. Les adultes ont désespérément tenté de le sauver en visant l'animal avec leurs lances mais le crocodile a entraîné le garçon vers des eaux plus profondes. Nourri par la population La police a déploré la promiscuité dans laquelle vivait le crocodile avec les locaux qui le nourrissaient depuis vingt ans. «Le crocodile était très âgé et les habitants le côtoyaient. De temps en temps, ils lui jetaient des aliments (...). Ce n'est pas très malin», a déclaré un porte-parole de la police. Il s'agit de la seconde attaque de ce type en quelques semaines en Australie. Il y a quinze jours, une fillette de sept ans a disparu près d'un point d'eau dans une région isolée du même territoire, la police redoutant qu'elle n'ait été attrapée par un crocodile. Un animal a été localisé et abattu. Son dépeçage a permis de retrouver des restes humains dans son estomac. Le crocodile marin, qui peut atteindre jusqu'à 7 mètres de long et peser plus d'une tonne, est abondant dans le nord tropical de l'Australie. Espèce protégée depuis les années 1970, sa population a considérablement augmenté depuis, et le nombre de victimes humaines a augmenté en proportion. Source
  3. Un muséum d'histoire naturelle à Trois-Rivières? Mathieu Naud, alias Monsieur Reptile, a présenté, samedi aux enfants, Mongo son python de Birmanie. Simon Théorêt, Nathaël Binet, Phélicia Binet, Leilou Binet et Mélyna Alarie ont pris dans leurs mains Mongo le temps d'une photo. Ceux-ci étaient accompagnés des organisateurs de l'ExoDécouvertes avec Monsieur Reptile, Marc Dubois, Emmanuel Quattrocchi et Sophie Guillemette. (Trois-Rivières) Monsieur Reptile, alias Mathieu Naud, voit grand pour Trois-Rivières. Il rêve d'un muséum d'histoire naturelle dédié aux reptiles, aux insectes et aux dinosaures. Déjà, il se targue d'avoir l'appui de l'entomologiste et fondateur de l'insectarium de Montréal, Georges Brossard, du directeur général de Tourisme Mauricie, André Nollet, et du maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque. «Ce serait un centre unique au Québec. Nous n'avons aucune place au Québec où nous pouvons voir des squelettes de dinosaures», fait-il valoir en ajoutant que la situation géographique de Trois-Rivières est enviable. Mathieu Naud, qui a acquis ces quinze dernières années une très bonne expérience de vulgarisation scientifique avec les tournées dans les écoles de la caravane de Monsieur Reptile, désire que ce muséum se concentre autour des valeurs d'éducation et de conservation et de protection des espèces animales. En plus de donner des conférences dans les écoles, il met ses compétences au service de la Société protectrice des animaux de la Mauricie. Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, estime que le projet de Mathieu Naud est «intéressant». «Il y a de quoi à faire avec ce projet. Moi j'y crois. Ça peut devenir important», affirme le maire Lévesque qui a conseillé à Mathieu Naud de mettre sur pied un organisme sans but lucratif afin d'avoir accès à des subventions. «Ça pourrait commencer petit pour voir l'engouement.» Yves Lévesque croit que ce muséum devrait s'installer au parc portuaire afin d'être là où les touristes sont. «Le parc portuaire est un endroit idéal. Il y aura aussi des locaux qui vont bientôt se libérer», ajoute-t-il en parlant des bureaux de la Corporation de l'amphithéâtre qui doit quitter ses locaux. Tout un monde de découvertes s'offrait aux enfants qui visitaient samedi la deuxième édition de l'ExoDécouvertes de Trois-Rivières qui avait lieu au Collège Laflèche. Serpents, lézards, iguanes, tortues et insectes de toutes les tailles attendaient les quelque 420 visiteurs. Un avant-goût du projet de muséum d'histoire naturelle de Mathieu Naud? Organisé par Monsieur Reptile et par le site internet spécialisé Repticlic.com, ce salon sur l'herpétologie vise à faire connaître la diversité des espèces de reptiles et d'insectes. «Il n'y a pas de vente ici», tient à préciser Mathieu Naud. De nombreux enfants s'émerveillaient devant les vivariums de l'ExoDécouvertes. Pas moins de 130 spécimens les attendaient. Les jeunes étaient impressionnés par la grosseur du Python de Birmanie jaune nommé Mongo ou par le Varan d'Indonésie. Phélicia Binet a touché à Mongo sans crainte avec toute la confiance d'une jeune fille de 7 ans. «J'ai beaucoup aimé ça toucher au serpent», dit-elle juste après. «C'est doux sur le dos et rude sur le ventre», ajoute-t-elle. Quelques conférences sur les animaux ont été données lors de l'ExoDécouvertes. De plus, les visiteurs ont pu découvrir les animaux sous un autre angle lors de la nuit exotique où les seules lumières des vivariums éclairaient la salle de l'exposition. «Nous tentons de faire tomber certaines légendes urbaines tenaces envers les reptiles et les insectes», explique Mathieu Naud. «Puis, nous allons peut-être donner le goût à des jeunes de s'intéresser à la santé animale ou à la biologie.» Les exposants de l'ExoDécouvertes se donnent comme mission de faire découvrir aux enfants et aux plus grands visiteurs plusieurs dizaines d'espèces animales. Ils peuvent ainsi expliquer leurs modes de vie, leur alimentation, leur espérance de vie ainsi que leurs besoins particuliers. Les organisateurs de l'événement ne croient pas que tout le monde peut adopter un reptile, particulièrement les espèces qui deviennent grosses et vivent longtemps. Ironiquement, les espèces le plus populaires, comme les iguanes, les tortues à oreilles rouges et les pythons, ont justement ces caractéristiques. «Ils sont cutes quand ils sont bébés, mais ils deviennent gros», souligne Marc Dubois de Repticlic. «Si tu veux un gros serpent, va au magasin. Il y en a plusieurs en plastique», répond quant à lui Monsieur Reptile, Mathieu Naud, qui précise que plusieurs espèces de reptiles vivent plus de 70 ans. «Ce sont des animaux qui ont besoin de soins particuliers.» Source
  4. Axolotl, le surprenant petit amphibien L’axolotl (Ambystoma mexicanum) est un amphibien originaire du Mexique qui existe depuis des millions d’années, mais inscrit depuis 2008 sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN … AXOLOTL, UN PETIT AMPHIBIEN QUI NE LAISSE PAS INDIFFÉRENT. A l’état sauvage, l’axolotl ne vit que dans deux lacs spécifiques du Mexique, le lac Xochimilco et le Chalco. Cette salamandre néoténique, c’est-à-dire qui va rester toute sa vie à l’état larvaire, est un animal nocturne, carnivore et aquatique. L’animal aux yeux sans paupières, se caractérise notamment par la présence de ces branchies en extérieures, en forme de fougères, de part et d’autre de sa tête. D’une taille moyenne de 25 centimètres à l’age adulte, l’axolotl peut arborer différentes couleurs, certaines plus répandues que d’autres : les pigments vont du noir à différentes variantes de gris, du brun à une couleur bronze, en passant par une variante albinos totalement dépigmentée. Cette animal, aux caractéristiques et à la morphologie surprenante, séduit, pour des raisons différentes, et ne laisse personne indifférent. Depuis toujours, l’animal est un mets très apprécié des aztèques. On le retrouve également dans les aquariums de particuliers du monde entier, qui aiment l’observer et le chouchouter. Le monde scientifique, quant à lui, ne reste pas indifférent à son incroyable capacité à régénérer des parties de son corps qui auraient été endommagées ou coupées. LES MENACES QUI PÈSENT SUR L’AXOLTL … Malgré son petit sourire séducteur, et ces nombreuses qualités, l’axolotl, dont les origines remontent à quelques millions d’années, est aujourd’hui en danger… L’animal, qui ne vit à l’état sauvage que dans le lac Xochimilco et le Chalco, voit sont habit naturel réduire avec la croissance du Mexique, son territoire d’origine. En 2008, l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a inscrit l’axolotl sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction, et selon les chercheurs, cette extinction pourrait subvenir très rapidement (quelques années tout au plus) … Source
  5. Mode: le luxe apprécie les peaux de serpent Les fournisseurs sont prêts à tout pour assurer la demande, aux dépens des animaux. Une politicienne veut interdire les importations. Les statistiques de l'Office vétérinaire fédéral l'attestent: 51'000 peaux de serpent ont été acheminées en Suisse pour l'industrie de la chaussure en 2011, soit deux fois plus qu'une année auparavant. Côté sacs à main, ce chiffre est passé de 25'000 peaux en 2010 à 37'000 l'an dernier – il y a dix ans, ce nombre n'était que de 2800 pièces. «La Suisse est devenue un des clients les plus importants en cuirs exotiques en provenance d'Asie du Sud-Est», explique Sara Wehrli, de la Protection suisse des animaux (PSA). Mais ce que les consommateurs ignorent, c'est la souffrance qui se cache derrière ce commerce. En particulier le fait que les pythons, par exemple, sont remplis d'eau avant d’être écorchés vifs, comme l'a révélé un document de l'émission de la télévision suisse alémanique «Rundschau». Aujourd’hui, le Conseil des Etats devrait se prononcer sur une motion d'une conseillère nationale Verte, Franziska Teuscher, demandant l'arrêt de l'importation de ces peaux de serpent. Les chances que le texte soit adopté par les sénateurs sont toutefois minimes. Cela même si, en mai dernier, la Chambre du peuple a décidé d’interdire le commerce de peaux de reptile en prove¬nance d’Indonésie. – Source
  6. Rennes. Il tombe nez à nez avec un serpent dans sa chambre Surprise ce matin, vers 7 h 30, pour cet étudiant domicilié rue Saint-Melaine à Rennes. Dans sa chambre d'étudiant, il est tombé nez à nez avec un serpent d’une trentaine de centimètres. L’occupant des lieux ne le sait pas, mais il s’agit d’un serpent des blés que l’on peut se procurer dans des animaleries. Outre le fait de se nourrir de quelques souris vivantes de temps en temps, ce serpent ne représente aucun danger pour l’homme. Reste que voir un spécimen de 30 cm rampant dans son salon au petit matin n’a pas vraiment de quoi rassurer. L’étudiant s’empresse alors de contacter le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours qui, la surprise passée, décide de mobiliser une équipe de pompiers spécialisée dans la capture des animaux et notamment des nouveaux animaux de compagnie (Nac). Reste une question : d’où venait ce serpent ? L’enquête est en cours. Source
  7. Ce n'est pas particulièrement mon genre de lézard mais il a son charme!
  8. Les espèces animales qui en imitent d'autres Même pour les professionnels imitant des célébrités pour nous divertir, faire la bonne impression peut impliquer des heures de pratique, sans mentionner le coût des perruques, des fausses moustaches, du maquillage et des prothèses de nez. Pour les plantes et les animaux, cependant, le mimétisme n'est pas que naturel, il est aussi une action à prendre très au sérieux. La survie et la procréation d'une espèce peuvent en effet dépendre de la capacité à se comporter comme autre chose. Pour certaines espèces, un déguisement efficace peut être la différence entre être mangé et ne pas être mangé. Les insectes, par exemple, ont un répertoire collectif d'imitations comprenant des feuilles, des brindilles, des serpents, des abeilles, des guêpes et des tas de fumier! Voyez cette galerie de photos des meilleures imitations de la nature. La pieuvre imitatrice Parmi les 10 exemples présentés, la grande championne de l'imitation est sans doute la pieuvre imitatrice. Elle peut feindre près de 15 autres créatures, incluant le poisson plat, le crabe, la méduse et le serpent de mer venimeux. Tous les poulpes peuvent changer de couleur et de texture pour ne pas se faire remarquer. Par contre, la pieuvre imitatrice est la seule espèce connue capable de déformer son corps et ses bras afin d'imiter, et ainsi dissuader, ses prédateurs. En rassemblant toutes ses tentacules ensemble, par exemple, cette créature à huit bras peut prendre l'apparence d'un poisson. La pieuvre imitatrice est si habile en déguisement qu'elle n'a été découverte que récemment, en 1998, au large des côtes du Sud-Est asiatique. Le coléoptère abeille De tous les mimétismes, la forme connue sous le nom de «batésien», consistant à démontrer que vous êtes plus dangereux qu'en réalité, est certainement la plus commune. Dans le monde des insectes, par exemple, les rayures jaunes et noires des guêpes et des abeilles en sont un bon exemple. Elles envoient le message suivant aux prédateurs: je pique, alors soyez prudents! Le coléoptère abeille ne possède pas seulement les couleurs et le corps velu des abeilles ou des guêpes, il peut aussi bourdonner tout comme elles. «L'éristale tenace», un type de mouche éristale, porte aussi des rayures d'abeille, mais cela n'est pas aussi efficace pour éloigner les prédateurs. Certaines espèces d'oiseaux réussissent tout de même à les manger. L’araignée sauteuse Ce que vous voyez sur cette photo pourrait ressembler à une fourmi, mais c'est en fait une araignée sauteuse. Les fourmis ont tendance à se tenir en groupe et à agir agressivement envers les prédateurs, ce qui n'est pas particulièrement agréable à manger. C'est pourquoi les oiseaux et les guêpes vont plutôt avoir tendance à les laisser tranquille. Cela explique aussi pourquoi plusieurs espèces d'insectes aiment se faire passer pour des fourmis. Mais les araignées sauteuses sont des expertes. Certaines peuvent même infiltrer des groupes de fourmis afin de les tuer une à une et de se faire une petite collation. L’insecte-feuille Les zoos ne se donnent pas la peine d'exposer ces créatures puisque les visiteurs croiraient probablement qu'il n'y a rien dans la cage. L'insecte-feuille fait partie d'une famille connue sous le nom de Phyllidae et il atteint pratiquement la perfection dans l'art du mimétisme de la feuille. Les prédateurs, et la majorité des gens, ont véritablement du mal à distinguer ces insectes remarquables de feuilles réelles. Ils ne se contentent pas seulement d'imiter la forme des feuilles et leur couleur - les insectes-feuilles ont aussi certaines particularités, tels que des nervures. Ils peuvent aussi faire de fausses morsures semblables à celles de la chenille. Ils aiment également flâner au sol dans les régions de l'Australie et de l'Asie du sud, d'où ils proviennent, prenant la forme de vraies feuilles qui volent au vent. L’écureuil terrestre de Californie La vie d'écureuil en Californie ne se résume pas à une journée de surf, ensoleillée et amusante, passée à faire la fête avec le gratin. Loin de là. Tout comme leurs cousins européens, les écureuils californiens sont plutôt occupés à fuir les prédateurs. Toutefois, les rongeurs américains peuvent se protéger en empruntant l'odeur de leurs ennemis. Des chercheurs de l'Université de Californie ont observé les écureuils de roche et les écureuils terrestres mâcher de la peau de serpent à sonnette et s'en barbouiller la fourrure. «Cela contribue à masquer le parfum de l'écureuil», affirme Barbara Clucas, diplômée de l'Université de Californie. «Cela aide également à convaincre le serpent que la seule chose vivant dans le terrier est un autre serpent.» L’hippocampe feuille Du même type que l'hippocampe classique, cette beauté passe son temps au large des côtes du sud et de l'ouest de l'Australie et a l'apparence d'algues flottantes. Cette apparence d'algues est utilisée uniquement comme un camouflage. L'hippocampe feuille se propulse et amplifie l'effet d'algues, au moyen de petites ailettes presque invisibles. Les observateurs ont aussi remarqué que ce «dragon de mer», en fonction de son âge et de sa condition, peut changer de couleur pour se fondre avec son environnement. La population de l'Australie-Méridionale aime tellement ce spécimen, que l'hippocampe feuille est maintenant l'emblème officiel de la marine. Le gecko satanique à queue de feuille Cet animal étrange, qui peut mesurer jusqu'à un pied de long, fait partie de l'un des groupes de gecko à queue de feuille vivant à Madagascar. Son nom provient de sa queue plate semblable à une feuille qui s'étend entre ses pattes postérieures, afin de berner les grands prédateurs tels que les hiboux, les aigles, les rats et les serpents. Le gecko satanique peut se tordre en une forme de tire-bouchon et se recroqueville ensuite afin de se cacher à travers les feuilles brunes. D'autres espèces à queue de feuille se fondent sur les écorces d'arbres ou sur de la mousse verte. Bien que menacé par la déforestation, les geckos se camouflent si bien que les biologistes estiment qu'il y a encore plusieurs espèces à découvrir là-bas. Le champignon «Stinkhorn» En bon imitateur, ce champignon britannique grossier et mal aimé se tient au garde-à-vous. De son nid de feuilles et de bois en décomposition, le «champignon puant» porte bien son nom et prend moins de deux heures pour atteindre sa croissance maximale. À partir d'une poche en forme d'oeuf, ce champignon de forme phallique étonnamment haute reproduit l'odeur infâme de la chair pourrie. L'odeur est si forte et désagréable que les promeneurs des bois peuvent le détecter à une distance de 30 mètres. Le champignon pue ainsi afin de maintenir la population locale de Stinkhorn. Trouvant son parfum irrésistible, les mouches s'y posent, avant de s'envoler pour répandre ses effluves dégoûtants à travers les bois. La tortue Matamata Ce vilain personnage se balade la plupart du temps autour des bassins d'eau douce des fleuves Amazone et Orénoque. Pour une tortue, une mangeuse de poisson pouvant peser jusqu'à 28 livres, la Matamata n'est pas la meilleure ou la plus rapide des nageuses, de sorte qu'elle doit piéger ses proies en imitant des roches, des feuilles ou des morceaux de bois morts. Lorsque quelque chose d'appétissant s'approche, la Matamata ouvre sa bouche, puis sa gorge se dilate pour lui permettre d'avaler une importante quantité d'eau. Les proies se retrouvent alors aisément aspirées dans le système digestif de la tortue sans même être mâchées. Pour les Sud-Américains, Matamata signifie «je tue». Pour les petits poissons et les invertébrés de l'Amazone, cela n'est clairement pas matière à rigoler. Le grand sphinx de la vigne En tant qu'imitatrice, la larve du grand sphinx de la vigne mérite au moins un 5/10 pour l'effort. Répandue en Grande-Bretagne, en Europe et dans une grande partie de l'Asie, cette espèce a un museau qui ressemble vaguement à une trompe d'éléphant. Le plaisir commence quand la chenille se sent menacée. Elle rentre alors son tronc dans son corps et prend l'apparence d'un serpent, muni d'une tête élargie et de quatre taches vives qui ressemblent à des yeux. Ce serpent effraie les oiseaux durant le jour, mais pas les humains. D'une longueur d'à peine 75 millimètres, il y a des limites à ce qu'une simple chenille de grand sphinx puisse faire! Source
  9. Je me permets une petite précision concernant la veuve noire. L'envenimation par morsure d'araignée s'appelle aranéisme, et la morsure spécifique à l'une du genre Latrodectus, s'appelle latrodectisme. L'alpha-latrotoxine contenue dans le venin de ces espèces, quinze fois plus toxique que celui du serpent à sonnettes, détruit les vésicules synaptiques, et confère à ce venin une action neurotoxique plus dangereuse que celle du venin d'un cobra. Heureusement, la quantité injectée en cas de morsure est bien plus faible. Les principaux symptômes sont des troubles neurovégétatifs (variations de la température, transpiration et sueurs froides, et de la pression artérielle), des céphalées, des spasmes musculaires (contraction des muscles thoraciques, abdominaux et faciaux), des paresthésies (en particulier une paresthésie de la plante des pieds, pathognomonique) des troubles psychiques (état d’anxiété intense, crainte de mourir, et hallucinations), des nausées, un érythème et un œdème local. Les cas mortels sont très rares ; les personnes les plus sensibles sont les enfants en bas âge, les personnes âgées, ou ayant des problèmes cardiaques. On ne comptabilise en moyenne qu'un décès pour 200 cas de morsures. Comme exemple, en 2003, seulement aux États-Unis, 2 720 morsures de veuve noire ont été répertoriées par l'American Association of Poison Control Centers. 635 enfants et adolescents en étaient victimes, le reste étant des adultes. 860 ont été facilement traitées, avec des soins médicaux appropriés ; 380 ont présenté des problèmes de santé modérés, et 13 des problèmes graves. Il n'y a eu aucun décès. Cependant, ce rapport n'indique pas quelles espèces de veuves noires sont à l'origine de ces morsures (il y a cinq espèces de veuve noire présentes aux États-Unis, ayant chacune un venin de toxicité variable). Les décès consécutifs à une morsure de veuve noire sont plutôt rares de nos jours, les traitements médicaux s'étant améliorés au fil du temps. Il faut cependant avoir accès à ces soins, ce qui n'est pas le cas dans toutes les parties du monde. Le traitement est basé sur l'injection de gluconate de calcium IV, qui supprime les contractions et les douleurs musculaires, puis d'un sérum anti-latrodecte spécifique : fraction Fab de Latrodectus. En l'absence de ce sérum, on pratique une injection d'un relaxant musculaire, comme le dantrolène. Ce traitement est très efficace s'il est administré dans les vingt-quatre heures suivant la morsure. Source
  10. Après quelques années, voilà enfin la description! Merci pour le lien
  11. Les serpents les plus dangereux du monde Quel reptile détient de manière absolue la palme du serpent le plus dangereux du monde? Le venin apparaît comme un indicateur, mais leur toxicité et le volume injecté varie. En outre, les serpents les plus venimeux ne sont pas nécessairement ceux les plus rencontrés par les êtres humains. Par ailleurs, les techniques de ces prédateurs varient: ils peuvent broyer les os ou encore solidifier le sang humain. La palme du plus grand prédateur chez les reptiles ne peut donc être attribuée comme une vérité absolue. Cependant, plusieurs noms de serpents extrêmement dangereux sont régulièrement cités. Découvrez-les en images. Le taïpan du désert, dont une morsure peut tuer 100 personnes Le taïpan du désert, qui habite les régions arides du centre de l'Australie, est parfois considéré comme le plus dangereux du monde. Une dose de son venin neurotoxique peut tuer 100 hommes ou 100 000 rats. Un taïpan peut mesurer jusqu'environ 2 mètres. Cependant, il attaque rarement les hommes. Le mamba noir, le serpent le plus rapide du monde Le mamba noir est lui aussi parfois considéré comme le serpent le plus dangereux du monde. Il peut atteindre une longueur de 4,3 mètres et est agressif. Le venin des mambas, très puissant, est inoculé à la proie à l'aide de crochets impressionnants. Dans le film Kill Bill, de Quentin Tarantino, le personnage d'Uma Thurman était surnommé "Black Mamba" du temps de son appartenance au gang des vipères assassines. Le taïpan à tête noire, le second serpent le plus féroce du monde Egalement surnommé "serpent féroce", très agressif, le taïpan à tête noire est présent dans le nord et le nord-est de l'Australie. Il possède un venin s'attaquant à la fois au système nerveux (neurotoxique) et aux vaisseaux sanguins (hémotoxique). Il est parfois considéré comme le second serpent le plus dangereux de la planète. Le boa constrictor, qui tue ses proies en les étouffant (1/2) Les forêts tropicales d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale hébergent le boa constrictor, le plus grand des boas (d'une taille moyenne de trois mètres, mais pouvant atteindre quatre mètres ou, exceptionnellement, cinq mètres.) Non venimeux, il tue ses proies par constriction, c'est-à-dire en enroulant leur corps musclé autour de ces dernières jusqu'à étouffement. Ci-dessus, Angelina Jolie et Colin Farrel avec un boa constrictor, lors d'une émission télévisée, le 13 novembre 2004. Le boa constrictor (2/2) L'aspect du boa constrictor varie beaucoup en fonction de son habitat naturel. Comme leurs cousins les anacondas, les boa constrictor sont d'excellents nageurs, mais ils préfèrent rester sur la terre ferme. Ci-dessus, un boa constrictor à San Jose, au Costa Rica, en août 2007. L’anaconda, 200 kg qui peuvent manger un jaguar 'anaconda est considéré comme le reptile le plus lourd, avec un poids pouvant atteindre 200 kilos. Il peut également atteindre une longueur impressionnante de 10 mètres. Les anacondas sont des reptiles semi-aquatiques, qui passent une grande partie de leur temps dans l'eau. Leur morsure est non venimeuse, mais les dents orientées vers l'arrière empêchent la proie de s'échapper. Ils la tuent ensuite par constriction. Les plus grands individus s'attaquent à des proies de grande taille comme les jaguars ou les caïmans. Ci-dessus, un bébé anaconda. Le cobra royal, le plus grand serpent venimeux Le cobra royal est le plus long des serpents venimeux. Il mesure près de 3,7 mètres, mais certains spécimens peuvent atteindre 5,5 mètres. Son venin est particulièrement toxique: une morsure peut tuer un éléphant ou encore 20 personnes. Il peut se déplacer tout en regardant dans les yeux une personne mesurant 1,80 mètre, un tiers de leur corps étant levé au-dessus du sol. Les cobras utilisent également la technique de l'intimidation pour se défendre: ils se redressent et déploient le capuchon qui entoure leur tête. Le cobra royal se trouve aux Philippines, en Malaisie, dans le sud de la Chine, en Birmanie et dans la péninsule Malaise. Le mocassin à tête cuivrée Le mocassin à tête cuivrée est un serpent de la famille des vipéridés qui vit en Amérique du Nord. Il est très rapide et se dissimule assez facilement. Il n'hésite pas à mordre s'il se sent dérangé et attaque également les êtres humains. Ce serpent détient d'ailleurs le record du nombre de morsures dans les états où il vit. Le crotale du Texas, l'un des plus redoutables crotales Le crotale du Texas est l'un des plus redoutables crotales nord-américain. À l'âge adulte il atteint une longueur moyenne de 150 à 250 centimètres. Ce crotale est très agressif. La majeure partie des envenimations mortelles sont attribuées à cette espèce. Les serpents de mer Les serpents de mer possèdent en général un venin entre dix et mille fois plus puissant que les serpents terrestres. On en rencontre le plus grand nombre autour de la grande barrière de corail en Australie. Ils ne sont pas agressifs envers l'homme, ni même réellement dangereux, car leurs crochets à venin sont minuscules et quasiment incapables de transpercer une combinaison. Les accidents sont donc rares. Le cobra cracheur africain Le cobra cracheur africain, ou cobra à cou noir, se rencontre du sud de l'Égypte au nord de l'Afrique du Sud. Ce serpent peut cracher son venin à 2,5 mètres de distance, dans les yeux de sa victime, et provoquer une cécité temporaire. Ci-dessus, le Naja Ashei, dont une morsure peut tuer 20 personnes. Cette nouvelle espèce de cobra cracheur mesure 2,60 mètres. Il produit 6,2 millilitres de venin en un seul jet. La vipère de la mort La vipère de la mort est considérée comme l'une des espèces les plus dangereuses du monde. Elle appartient à la famille des cobras et vit uniquement en Australie, en Nouvelle-Guinée et dans les îles adjacentes. La vipère de la mort se nourrit surtout de lézards. Elle possède un venin particulièrement puissant. Le serpent à lunettes Le cobra commun asiatique, également connu sous le nom de "cobra indien", ou "serpent à lunettes", dépasse rarement 1,8 mètre. Il est généralement jaune à brun, avec un dessin noir et blanc en forme de lunettes sur la face dorsale et deux taches noires et blanches sur la face ventrale. En Inde, où ce serpent tue chaque année de nombreuses personnes, il inspire une frayeur mêlée de respect. Le serpent brun commun Le serpent brun commun est l'un des serpents terrestres les plus venimeux, responsable de nombreuses morsures mortelles. On le trouve en Australie et quelquefois en Nouvelle-Guinée. Il se nourrit principalement d'œufs et de petits mammifères comme des rats ou des souris. Le Deinagkistrodon acutus Le Deinagkistrodon acutus est parfois surnommé "cent pas", d'après une croyance populaire selon laquelle après une morsure, il est possible de faire 100 pas avant de succomber. Ce serpent est considéré comme le plus dangereux des serpents de l'Asie de l'Est. Le mamba vert Le mamba vert vit dans les arbres. Son venin est à peu près équivalent en toxicité à celui du redoutable mamba noir. Ce poison attaque le système nerveux, tandis que des cardiotoxines attaquent le cœur. Cependant, le mamba vert est moins agressif que le mamba noir. Le serpent-tigre Le serpent-tigre est une espèce très venimeuse qui produit en grande quantité un venin neurotoxique. Il appartient à la famille des élapidés (cobras, mambas...) et vit sur le continent australien. Il à tendance à fuir l'homme mais peut l'attaquer s'il se sent menacé. La vipère de Russel, un venin qui dissout les veines La vipère de Russel vit en Inde ou en Indonésie. Son venin très puissant dissout la chair et les veines. La vipère heurtante La vipère heurtante vit en Afrique subsaharienne. Elle habite les savanes herbeuses et les régions semi-désertiques à désertiques, dans lesquelles sa coloration beige et marron lui permet un camouflage efficace. Dotée de crochets inoculateurs de venin pouvant mesurer deux centimètres de long, elle est très dangereuse, même si elle n'attaque que lorsqu'elle se sent menacée. De plus, elle prévient généralement de son intention de se défendre par des sifflements et des mouvements brusques de la tête. Son puissant venin provoque des hémorragies internes et des nécroses tissulaires. Le Fer de lance Le Fer de lance est considéré comme l'un des serpents les plus dangereux du monde. La couleur de ses écailles lui permet de se fondre dans le paysage. Ses crochets injectent des quantités très importantes d'un venin particulièrement toxique. Essentiellement situé au Costa Rica, le fer de lance se rapproche de villages. Les attaques de ce serpent envers les êtres humains sont donc plus fréquentes. Les pythons Il existe entre vingt et vingt-cinq espèces de pythons, qui peuplent les régions tropicales et subtropicales d'Afrique, d'Asie, d'Australie et des îles du Pacifique. Les pythons mesurent de 1 à 10 mètres et pèsent jusqu'à 140 kg. La plupart des pythons se nourrissent de petits mammifères. Cependant, les grands pythons peuvent avaler des animaux pesant jusqu'à 70 kilos. Malgré sa réputation inquiétante, l'homme en est très rarement victime. Dans son roman Gros-Câlin, Romain Gary avait ainsi prénommé son python domestique. Le boomslang, plus mortel que le cobra Le boomslang n'attaque que si on le touche. Son venin est bien plus violent que celui du cobra. Ce serpent arboricole se dissimule dans les feuilles des forêts du sud de l'Afrique. Il mesure en moyenne 1,5 mètre. Les serpents, espèces menacées Le prédateur n'est pas toujours celui que l'on imagine: aujourd'hui, plusieurs espèces de serpents, telles que les vipères heurtantes ou les cobras, sont menacées d'extinction. Or, ces reptiles sont très utiles dans l'écosystème. Source
  12. Les araignées les plus impressionnantes La peur des araignées n'est pas banale. Ces petites bêtes, qui peuvent tout de même mesurer jusqu'à trente centimètres, ont conquis toutes les terres émergées et su marquer leur territoire. Leurs huit pattes et leur excellente vue font d'elles des prédatrices hors pair, se nourrissant de chair vivante pour survivre. Dangereuses ou non pour l'homme, les araignées ne laissent personne de glace. Tour d'horizon des espèces les plus impressionnantes. L’araignée crabe Avec une allure et un déplacement qui font penser au crabe, les Thomisidae sont les araignées des fleurs, cachées entre les pétales en attendant l'arrivée des insectes. Dépourvues de dard, elles sont inoffensives pour l'homme. mais attention! Il ne faut pas confondre l'araignée crabe et le crabe araignée, qu'on appelle aussi araignée de mer japonaise. Cette deuxième espèce est un véritable monstre, pouvant mesurer jusqu'à quatre mètres avec les pattes mais n'est en réalité qu'un simple crustacé! La veuve noire Ne mesurant pourtant jamais plus de quinze millimètres, la veuve noire est l'araignée la plus dangereuse du monde. La toxicité de son venin est telle qu'une simple morsure peut causer nausées, spasmes, hallucinations et mener à la mort. Durant l'accouplement, les femelles dévorent tout ou une partie du mâle. En réalité, beaucoup d'espèces d'araignées le font, mais le cas de cannibalisme sexuel de la veuve noire est le plus retenu. La néphile dorée Les longues pattes de la néphile lui permettent de tisser l'une des toiles les plus résistantes et les plus belles au monde, avec des fils de soie aux reflets dorés. Araignée passive, elle attend que ses proies soient prises dans ses filets pour les manger, mais ne présente aucun danger pour l'homme. L’araignée-lynx Verte, grise ou fauve, la lynx se confond aux plantes sur lesquelles elle se tient à l'affût. Capturant ses proies par surprise, cette chasseuse se tient souvent sur ses pattes postérieures, les pattes antérieures relevées pour mieux bondir. Elle n'est ni dangereuse ni agressive, mais évitez de la provoquer: elle pourrait bien vous sauter au visage si elle se sent menacée... L’araignée goliath Voici la mygale mangeuse d'oiseaux! D'une taille dépassant parfois les trente centimètres, la goliath est la plus grosse araignée du monde. La nuit, elle part à la recherche de viande: oisillons, reptiles et petits mammifères sont ses proies. Son venin n'est pas mortel et si elle peut mordre l'homme, elle ne le mange pas... La cobalt bleue D'un bleu intense, la cobalt est l'araignée fétiche des collectionneurs. Originaire d'Asie, elle est réputée agressive en milieu naturel, d'autant plus que sa morsure est très douloureuse. Vous pouvez l'observer derrière le verre de l'aquarium, mais nul besoin de préciser qu'il vaut mieux ne pas trop s'en approcher... La mygale aux orteils roses Fourrure noire aux reflets rouges et les orteils roses: ce sont les signes distinctifs de ces araignées inoffensives. Particulièrement sociables, ce sont les seules mygales qui peuvent vivre ensemble sans s'entre-dévorer. Comme elle n'a pas de venin, vous pouvez sans risque en caresser une entre vos doigts... N'hésitez plus: vous avez trouvé votre nouvel animal de compagnie! L’usambara orange Tout comme la cobalt, l'usambara est une mygale de collection, mais son venin n'est pas en mesure de tuer un être humain. Se nourrissant exclusivement d'insectes, elle est pourtant effrayante pour les arachnophobes, notamment à cause de ses pattes jaunes et velues particulièrement grosses. L’araignée loup Les lycosidae, ou araignées-loups, chassent la nuit et se cachent le jour. Avec un corps mesurant de trois à trente millimètres, ce sont les araignées les plus arrogantes. Elles n'ont pas peur des hommes et peuvent courir sur vous si vous restez longtemps immobile à leur proximité. Leur venin n'est pas mortel mais nécrosant, ce qui implique que leur morsure est douloureuse et peut laisser des traces. L’argiope frelon L'Argiope frelon est un leurre visuel: grâce à son camouflage jaune et noir, elle ressemble à une guêpe, ce qui lui permet de mieux attraper des proies qui ne la craignent pas. Vorace, elle peut manger jusqu'à quatre sauterelles par jour, mais elle est, elle aussi, sans danger pour l'homme. Source
  13. Animaux en voie d’extinction ou… déjà éteint Le 24 juin dernier, le dernier spécimen d'une espèce s'éteignait: Georges Solitaire (Lonesome George), dernière tortue de son genre. Le dernier des Chelonoidis abingdonii, un type de tortue géante des Galapagos, était la seule de son espèce depuis 1972. Des milliers d'animaux sont en voie d'extinction et les listes d'avertissement soulignant les difficultés de survie d'espèces qui risquent de disparaitre ne cessent de s'allonger. Par exemple, la liste du gouvernement canadien d'espèces en voie d'extinction (animaux et plantes confondus) comprend 649 noms. Il est donc facile de concevoir qu'une significative quantité d'espèces pourraient disparaitre définitivement durant notre vie. Les images suivantes rassemblent trois groupes distincts: des animaux qu'on croyait disparus, des animaux qui pourraient bien disparaitre prochainement et, finalement, des animaux qui ont disparu depuis le début des années 2000. Des animaux qu'on croyait disparus - Painted frog (Atelopus ebenoides) Des animaux qu'on croyait disparus Des animaux en voie d'extinction sont parfois pris en charge par des chercheurs, qui aident à la survie de l'espèce. Quand les spécimens se reproduisent bien en captivité, ils sont parfois remis dans leur habitat naturel. Mais dans les trois cas qui suivent, en majorité, des races d'animaux qu'on croyait éteints réapparaissent plusieurs années plus tard. Des animaux qu'on croyait disparus - Campagnol souterrain de Bavarie (Microtus bavaricus) Campagnol souterrain de Bavarie (Microtus bavaricus) Il s'agit d'un petit rongeur qui vivait en Bavière et dans les régions avoisinantes. La création de routes dans les régions montagneuses d'Autriche et de Bavière dans les années 1980 auraient, selon les scientifiques du temps, éliminé toute trace de l'animal. Cependant, un chercheur autrichien a découvert, en 2001, un spécimen de la race dans une cage. Seulement 50 spécimens auraient été répertoriés depuis, tous en Autriche. Des animaux qu'on croyait disparus - Serpentaire de Madagascar Serpentaire de Madagascar Dans les années 30, on croyait cet aigle africain disparu pour de bon. Ce n'est qu'en 1993 qu'un scientifique du nom de Russell Thorstrom, se promenant tranquillement dans un bois de Madagascar, aperçut cet oiseau à deux reprises, confirmant qu'il en existe encore quelques-uns. La population de cet animal est estimée à moins de 1000 individus. Les huitres Bien entendu, les huitres sont si populaires sur nos tables qu'il est pratiquement inconcevable que celles-ci ne disparaissent. Cependant, elles n'existent presque plus dans leur état sauvage. En fait, elles ne se trouveraient qu'uniquement dans le Golfe du Mexique, et les désastres écologiques des dernières années auraient eu un effet dévastateur sur la petite population. Cerf du père David (Elaphurus Davidianus) Cette espèce ne vit qu'en captivité. Il s'agit d'un cerf mythique du sud de la Chine qui vivait autrefois en milieux humides. Guerres, inondations et chasse ont contribué à l'élimination de cette race. Heureusement, quatre individus envoyés au zoo de Berlin à la fin des années 1800 ont permis à la race de subsister et des spécimens en captivité ont récemment été renvoyés en Chine. Oryx algazelle Cette gazelle dominait autrefois le désert du Sahara. Les anciens égyptiens avaient domestiqué cet animal. Or, ses cornes majestueuses ont été la cible des braconniers et elle est aujourd'hui éteinte à l'état sauvage. Bien qu'il s'agisse d'un état critique pour tout animal, celui-ci pourrait prochainement être réintroduit dans son habitat naturel au Maroc et en Tunisie. http://blu.stb.s-msn.com/i/E2/52374AF74299D5EA7B608255195E87.jpg Le dauphin de Chine (Lipotes vexillifer) Ce dauphin d'eau douce nageait dans les eaux du fleuve Yangzi Jiang jusqu'en 2006. Il avait été déclaré en danger en 1979. Les chercheurs ont estimé qu'il s'agissait du «premier cétacé déclaré éteint à cause de l'activité humaine». Rhinocéros noir d'Afrique de l'Ouest (Diceros bicornis longipes) Cette espèce de rhinocéros vivait dans le nord du Cameroun et a été déclarée éteinte en novembre 2011. Cette disparition est intimement liée au braconnage. Crapaud doré (Bufo periglenes) Les chercheurs ne savent pas quand ce remarquable petit crapaud s'est éteint. Il a été déclaré comme tel en 2004, mais personne n'avait signalé sa présence depuis 1989. Les causes de sa disparition sont inconnues, mais la pollution de l'air, le réchauffement climatique et la chytridiomycose pourraient être en cause. Source
  14. Les plus vieilles créatures du monde Une union de tortues qui dure depuis plus de 100 ans L'union la plus remarquable du monde animal n'est surement pas celle de la Belle et le Clochard, ni celle de la Belle et la Bête. Il s'agit plutôt de l'histoire de Bibi et Poldi, les tortues géantes d'un zoo autrichien qui ont été «mariées» pendant plus de 100 ans. La paire, âgée de 115 ans, rencontre les difficultés de toute relation comme le reste d'entre nous. Elles sont âgées, certes, mais où se classent-elles parmi d'autres créatures âgées de la planète? Voyez la suite pour le découvrir. La carpe koï Les carpes koï, qui arborent de belles couleurs vives, sont des proies faciles pour les prédateurs. Mais lorsqu'elles réussissent à échapper à leur destin, les carpes koï peuvent vivre très longtemps. Beaucoup d'entre elles vivent plus d'un siècle, et la plus célèbre, appelée «Hanako», aurait vécu 226 ans avant de mourir en 1977. Le cacatoès Le cacatoès peut être un excellent animal de compagnie, puisqu'il a une durée de vie incroyablement longue. Beaucoup de ces oiseaux peuvent vivre plus de 60 ans, comme c'est le cas pour un spécimen en particulier. «Cookie», un Cacatoès de Leadbeater qui vit au zoo de Brookfield dans l'Illinois, soufflera sa 79ème bougie cette année. En fait, Cookie (ci-dessus) est maintenant si âgé - il est au zoo depuis son ouverture en 1934 - qu'il n'est maintenant plus à l'avant-scène, mais plutôt retraité dans le bureau d'un des gardiens. Le sphénodon Qu'est-ce qu'un sphénodon? Eh bien, c'est un reptile endémique de la Nouvelle-Zélande, qui peut ressembler à un lézard, mais qui vit beaucoup plus longtemps. Un sphénodon peut facilement vivre plus de cent ans, et l'espèce a même son propre Hugh Hefner. Henry, un sphénodon du Southland Museum de Nouvelle-Zélande, accouplé pour la première fois en 2009 à l'âge vénérable de 110 ans, est le papa de 11 bébés qu'il a eu avec une femelle de 30 ans plus jeune. Les éléphants Les éléphants se déplacent lentement, et c'est sans doute aussi pour cette raison qu'ils réussissent à vivre longtemps. L'éléphant peut vivre en moyenne jusqu'à 50 ans, mais dans de rares cas, certains peuvent se rendre jusqu'à 70. Or, pour Lin Wang, c'est une toute autre histoire. L'éléphant d'Asie a été l'une des plus anciennes espèces du zoo de Taipei, vivant si longtemps qu'il a battu le record d'âge du zoo. Quand il est mort en 2003, à 86 ans, Lin Wang était si vieux qu'il avait même servi dans la Seconde Guerre sino-japonaise. Les homards Beaucoup d'homards terminent leur jour dans une assiette de restaurant, mais dans leur habitat naturel, ces crustacés peuvent vivre presque éternellement. En règle générale, les homards ne vivent que de 15 à 20 ans, et pendant longtemps les scientifiques ont pensé que leur espérance de vie ne pouvait excéder 100 ans. Mais tout ça a changé lorsqu'on a découvert George (ci-dessus), un homard géant récemment capturé dans les eaux glacées de l'Atlantique. L'âge d'un homard peut être estimé selon son poids (ils gagnent environ une livre pour tous les sept à dix années de vie) et il a donc été conclu que George avait quelques 140 ans. Les tortues géantes Même si Bibi et Poldi, le couple de tortues mentionnées dans l'intro de cette galerie, sont âgées de 115 ans chacune, elles ont encore tout un chemin à parcourir. Les tortues géantes peuvent vivre plus de deux siècles, comme ce fut le cas pour Adwaita, une tortue géante d'Aldabra, qui s'est rendue bien au-delà de ça. Pesant près de 250 kg lors de son décès en 2006, Adwaita a passé la dernière de ses 255 années sur terre au jardin Les baleines boréales Les baleines sont les plus vieux gardiens de la mer, pouvant vivre de six à sept décennies dans de nombreux cas. Mais certaines espèces battent tous les records de longévité. Les baleines boréales peuvent vivre au delà de 200 ans, certaines ayant été estimées à près de 211 ans. La baleine boréale est la deuxième plus grande baleine (seule la baleine bleue la surpasse), et elle est considérée comme le plus ancien mammifère en vie sur terre. Les éponges antarctiques Cela pourrait ressembler à une plante, mais cette éponge antarctique est l'une des créatures pouvant vivre le plus longtemps sur la terre. Les scientifiques ont déjà identifié un spécimen des fonds marins datant de 461 après JC, ce qui signifie qu'il était âgé de plus de 1500 ans. L'éponge antarctique n'a pas de couche de protection externe, ce qui la rend très vulnérable face aux prédateurs comme les poissons et les tortues, mais si on la laisse tranquille, elle peut très bien vivre pendant des siècles. L'esturgeon La plupart des poissons, si on les tient loin des filets et des hameçons, peuvent vivre très longtemps, mais un esturgeon capturé aux États-Unis plus tôt cette année peut tous les éclipser. À plus de sept pieds de long et pesant près de 110 kg, le Ministère des Ressources Naturelles du Wisconsin a identifié ce spécimen géant comme le plus grand jamais vu dans l'état. On a évalué l'âge de ce poisson colossal à 125 ans. La «méduse immortelle» Bien sûr, il n'y a rien de plus long que l'immortalité. La turritopsis nutricula est connue des scientifiques comme la «méduse immortelle», considérée par certains comme la seule espèce ne possédant aucune durée de vie déterminée. Présente dans les eaux chaudes de la mer des Caraïbes, la méduse peut inverser son processus de vieillissement, et ainsi régénérer son corps tout entier à plusieurs reprises, par un processus connu sous le nom «trans-différenciation». Cette méduse transparente est souvent la proie de divers animaux, mais laissée à son propre sort, elle pourrait théoriquement vivre éternellement. Source
  15. La peau du croco craque Une équipe de l'Université de Genève tire des parallèles entre la peau de la tête des crocodiles et les rides Chez les vertébrés, les plumes, les poils et les écailles se développent selon des processus génétiquement contrôlés. Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) a découvert une exception à cette règle: la formation de la peau par craquage. Réalisés par l’équipe de Michel Milinkovitch, en collaboration avec Matthias Zwicker, de l’Université de Berne, les travaux dévoilent que les écailles de la face et de la mâchoire du crocodile émergent de ce processus physique aléatoire de craquage de peau lors du développement embryonnaire. Ils ont été publiés jeudi dans la revue «Science», indique l’UNIGE dans un communiqué. «Contrairement à celle recouvrant le corps du crocodile, les écailles de sa face et de sa mâchoire ont une forme et une taille très variables d’un animal à l’autre. C’est ce qui nous a poussé à étudier leur origine», explique le professeur Michel Milinkovitch. Tension mécanique Les scientifiques ont combiné diverses approches pour étudier le motif anarchique de ces écailles. Les analyses démontrent que leur taille, forme et distribution spatiale est largement aléatoire et asymétrique, avec une grande variabilité interindividuelle, à l’inverse de ce que l’on observe chez les serpents et les lézards. Les formes générées résultent vraisemblablement de la tension mécanique exercée sur la peau épaisse et rigide par la croissance rapide du squelette sous-jacent. Elles ne sont pas le fait d’une croissance génétiquement programmée. Le motif de ces écailles faciales présente d’ailleurs des similitudes troublantes avec ceux des rides sur le visage humain, ainsi que des fissures de la peau associée à des pathologies, telles que le psoriasis, le diabète ou l’eczéma. Les résultats pionniers des chercheurs invitent à explorer les interactions entre les paramètres génétiques et physiques aléatoires au cours de la formation des animaux. Source
  16. Trop mous, des reptiles sont mis à l’exercice par Joël Espi - Le Vivarium a mis en place un programme de remise en forme pour ses occupants. Certains doivent désormais se bouger pour leur encas. Les deux serpents sont les plus venimeux du monde. Au moment de recevoir deux souris mortes dans leur habitat, ils ne sont pourtant pas très réactifs. Jeudi après-midi, au Vivarium, une dizaine de visiteurs tentent de profiter du spectacle. Après dix minutes, ils repartent vers un autre reptile peut-être un peu plus affamé... Pour réveiller un peu l’instinct de prédateurs des pensionnaires à sang froid, le directeur, Michel Ansermet, a instauré depuis quelques mois «l’enrichissement zoologique». Unique en Suisse, «cette approche ne s’est développée pour les reptiles que depuis trois ans», explique-t-il. Techniques multiples Les techniques sont multiples pour dégourdir ces bêtes un peu empâtées par la vie en captivité. Une boule en plastique remplie de grillons présentée à un lézard et celui-ci s’active pour en faire sortir son casse-croûte. Des serpents grimpent dans des paniers pour en déloger une souris. Des varans sont carrément dressés pour s’arrêter et manger à la voix. De quoi assurer le show pour les spectateurs. Les crocodiles Cléo, Leila et Farouche sont un bon exemple des changements survenus ces derniers mois. Celui qui dirige le Vivarium pénètre dans leur enclos. «Venez voir tonton!», clame-t-il pour les nourrir. «Je ne pouvais pas m’en approcher il y a trois mois», explique-t-il. «Farouche», un peu jaloux, ira jusqu’à lui donner un coup de gueule, vite maîtrisé au bâton. Crocodiles agressifs entre eux Ces jeux, imaginés par une biologiste, se font par tâtonnement. Certains évolueront au fil des mois pour maintenir les reptiles stimulés. Les crocodiles, eux, se révèlent plus agressifs entre eux. Pour preuve, la peau de Leila couverte de cicatrices. Des chamailleries dues au retour d’instincts plus naturels. «Les deux femelles ont leur territoire préféré et le défendent. C'est tout à fait normal», explique Michel Ansermet. Source
  17. Un bébé tortue à deux têtes à Tetiaroa ! L’association “Te mana o te moana” a publié, hier, sur sa page Facebook, cette photo étonnante d’un bébé tortue bicéphale, c’est-à-dire à deux têtes, trouvé sur l’atoll de Tetiaroa. Dame Nature, parfois, se montre fantaisiste, mais les animaux victimes de telles malformations sont souvent condamnés à une mort rapide. La radioactivité, en s’attaquant au cœur de la cellule, est également capable de provoquer ce type de mutations. La maman de cette tortue se serait-elle approchée trop près des côtes de Fukushima ? Pour rappel, Te mana o te moana, à travers ses activités de recherche, de conservation, de communication et d’éducation, œuvre pour la protection de l’environnement marin en Polynésie française et la sensibilisation du public. Source
  18. Les reptiles envahissent le Collège Laflèche Monsieur Reptile et Repticlic.com présenteront demain (1er décembre) l’activité «Exodécouvertes» au Collège Laflèche, de 10h à 17h. L’événement «Exodécouvertes» consiste en une journée consacrée à l’herpétologie afin d’apprendre à mieux connaître les reptiles. On y retrouvera tortues, lézards, serpents et crocodiles. Il y aura aussi une zone dédiée à l’entomologie où le public pourra admirer papillons, coléoptères, mygales et scorpions. Des spécialistes de la faune et de la biodiversité québécoise seront également sur place, tout comme la SPA Mauricie, le département de santé animale du Collège Laflèche, le Centre de la Biodiversité du Québec, l’Association Herpétologique de Montréal et l’Association Herpétologique de Québec. Des mini conférences au sujet des reptiles et des insectes seront aussi présentées durant la journée. Les enfants auront également la chance de rencontrer la mascotte Clic le crocodile et une station de maquillage les attend pour une métamorphose aux couleurs de leur reptile préféré À 14h, la noirceur s’emparera des lieux, permettant aux visiteurs de découvrir les reptiles à la lueur d’une lampe de poche. . Les frais amassés lors de cette journée serviront aux soins des animaux du zoo ainsi qu’au refuge pour les reptiles abandonnés de Monsieur Reptile. Une partie de la somme amassée sera remise à Repticlic.com. (MEBA) Source
  19. Paris : une tortue chinoise découverte dans le lac du parc Montsouris Drôle de trouvaille! Les jardiniers de la Ville ont découvert au fond du lac du parc Montsouris (XIVe) une tortue à carapace molle d’origine asiatique. « Elle a vraiment un look préhistorique », s’étonnait Celia Blauel, conseillère municipale écologiste du XIVe arrondissement. La bête, jaunâtre, presque albinos, a été identifiée comme un Pelodiscus sinensis. Elle viendrait de Chine. Et mesure entre 30 et 40 cm. Que faisait l’intruse en plein Paris? « Malheureusement, c’est un cas de figure classique, regrette Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire de Paris chargée des espaces verts. Cette tortue qui vient sans doute d’une animalerie a été laissée par un propriétaire indélicat. Nous avons beaucoup d’abandon de tortues, mais rarement cette espèce-ci qui est rare et chère, et grossit vite… » Le Pelodiscus sinensis se négocie une cinquantaine d’euros. Les jardiniers de la Ville doivent souvent faire face aux abandons. Le hit-parade du bestiaire parisien a une géographie : « Nous avons l’écureuil de Corée retrouvé au square du Temple (IIIe) et dans les bois, détaille Fabienne Giboudeaux, les poissons rouges dans les mares des jardins du XXe, les piranhas dans la Seine, les chats au jardin des Halles, à Bagatelle et au Père Lachaise, les perruches au parc Montsouris et au bois de Vincennes. » Reste que la tortue à carapace molle qui barbotte toute seule dans son lac du XIVe arrondissement et ne va pas se reproduire a été jugée non dangereuse. Il a donc été décidé de la laisser couler des jours paisibles au parc Montsouris. Fabienne Giboudeaux, elle, est plus pessimiste : « C’est une espèce exotique. Ici, elle aura du mal à s’adapter. Elle ne va pas faire long feu. » Source
  20. Un crocodile emporte un enfant Les secours recherchaient samedi un garçon de 12 ans attaqué par un crocodile alors qu'il nageait au milieu d'un groupe dans un cours d'eau du nord de l'Australie. Des adultes qui évoluaient avec lui ont désespérément tenté de le sauver en visant l'animal avec leurs lances à Port Bradshaw, dans le Territoire du Nord, a expliqué dans un communiqué l'officier de police Michael White. "Mais le crocodile a tiré l'enfant vers des eaux plus profondes", ajoute le communiqué, précisant que les policiers recherchent à la fois la victime et l'animal. Ce nouvel accident met en lumière les dangers que courent ceux qui nagent dans les cours et canaux d'eau salée dans ces régions littorales, a expliqué l'officier White. Il y a deux semaines, une fillette a disparu près d'un point d'eau dans une région isolée du même Territoire du Nord, la police redoutant qu'elle n'ait été dévorée par un crocodile de trois mètres de long dans l'estomac duquel elle a trouvé ce qui était probablement des restes humains, après avoir abattu l'animal. Les crocodiles d'eaux salées, qui peuvent atteindre jusqu'à 7 mètres de long et peser plus d'une tonne, sont nombreux dans le nord tropical de l'Australie. Espèce protégée depuis les années 1970, leur population a considérablement gonflé depuis, et le nombre de leurs victimes humaines a augmenté en proportion. Source
  21. Jumet: découverte étonnante pendant l'extinction d'un incendie Un incendie s'est déclaré dans une habitation de la rue de Dampremy à Jumet (Charleroi), dimanche peu avant midi. Les pompiers de Charleroi, qui ont rapidement maîtrisé les flammes, ont découvert trois couleuvres et une mygale détenus illégalement par l'occupant des lieux. Un tas de vêtements entreposés trop près d'un chauffage électrique serait à l'origine du sinistre. A l'arrivée des hommes du feu, les occupants des lieux avaient pu s'extirper du rez-de-chaussée en feu. L'incendie, qui a pu être maîtrisé rapidement, a permis la découverte de plusieurs vivariums qui contenaient trois couleuvres élaphes et une mygale. Ces animaux, détenus sans autorisation, ont été saisis par la section NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) des pompiers de Charleroi et confiée à la SRPA de Mont-sur-Marchienne. Source
  22. Approchez les reptiles! Pour la première fois aux Antilles, l'une des plus grandes expositions itinérantes de France de reptiles vivants est en Guadeloupe à partir de ce samedi. Ce samedi, les Guadeloupéens vont pouvoir aller à la découverte du monde fascinant des reptiles. Désiré Camacho, issu d'une lignée de plusieurs générations de spécialistes des reptiles, qui ont des Reptiles Lands dans toute l'Europe, arrive en Guadeloupe. Auparavant, il était en Martinique, mais avant cela, il est passé par La Réunion, où il a fait le buzz. ON PEUT LES TOUCHER! En effet, les Martiniquais se sont pressés pour voir cette exposition qui a l'originalité de présenter des reptiles vivant avec une présentation pédagogique et un reptile show. Présentés dans des reptilariums (terrariums), les reptiles en question sont non venimeux : il s'agit de pithons moulures, de pithons mouchetés, d'un pithon albinos (4,60 m, 38 kilos), de caymans, de serpents roi albinos, rares, de dragons d'eau, d'iguanes, de boas constrictors, en tout une quarantaine d'espèces de toutes les couleurs. Devant chaque terrarium, une fiche pédagogique permet d'informer le public de la nature du serpent, de sa provenance, de sa nourriture, de ses moeurs. Un film passe en continu pendant la visite pour donner d'autres informations sur les reptiles en général et leurs différents milieux. Les spectateurs désireux de s'approcher un peu plus des animaux peuvent en faire la demande auprès des soigneurs qui les leur feront toucher. Ils pourront faire des photos-souvenir. Cette exposition - dont l'accès est payant - a pour cadre Jar, le bâtiment qui est sur la voie principale, avec l'iguane au-dessus, à côté de Joué Club. Renseignements : 06 96 85 08 50 Source
  23. DES SAUCISSES DE CRAPAUDS VOMITIVES AU SERVICE DE LA BIODIVERSITÉ Les crapauds-buffles sont une calamité en Australie. Introduits dans les années 30, ils pullulent désormais et menacent l'écosystème. Une nouvelle arme a été conçue pour limiter les dégats : la saucisse. Non seulement le batracien géant - le plus grand de son espèce - se reproduit à grande vitesse, mais il menace aussi certaines espèces endémiques australiennes comme les dingos (des chiens sauvages), les quolls (petits marsupiaux) ou certains lézards. Ces animaux ont en effet la tentation de transformer ce crapaud en repas, ignorant qu'il renferme une glande contenant un poison violent, capable de tuer un crocodile. Des chercheurs australiens ont donc eu l'idée de mitonner des saucisses de crapauds buffles, dont le poison a été soigneusement retiré, mais dont la chair conserve un goût infect. Objectif : apprendre aux espèces menacées à repérer immédiatement le goût spécifique du crapaud buffle et à le régurgiter immédiatement. Selon les premières observations, les essais seraient concluants : les saucisses de crapauds seraient recrachés par les cobayes. Source
  24. Des toiles d'araignée pour protéger les plantes cultivées En présence de fil d'araignée, les insectes ravageurs des cultures limitent leur consommation et occasionnent moins de dégâts. Les araignées attrapent aussi bien des mouches et des papillons que des coléoptères, des guêpes ou des moustiques. Ce sont les prédateurs généralistes les plus communs dans l'environnement terrestre. Il suffit pour s'en convaincre de marcher dans l'herbe le matin, en été. Avec la rosée, le soleil fait briller des centaines de toiles d'araignée: cela va du simple bout de fil suspendu à un brin d'herbe à la toile magnifique, solidement accrochée entre plusieurs tiges. Deux chercheurs américains ont découvert que tous ces fils peuvent limiter les ravages que certains insectes herbivores causent aux plantes cultivées. Les résultats de leurs travaux sont publiés cette semaine dans la revue Biology Letters. «Un intérêt pour les agriculteur» Le raisonnement d'Ann Rypstra et de Christopher Buddle, de l'Université Miami à Oxford (États-Unis), s'appuie sur le fait que même les araignées qui ne tissent pas de toile laissent toujours derrière elles un peu de soie quand elles abandonnent l'endroit où elles s'étaient postées. «La soie peut servir de signal pour avertir les autres arthropodes de leur présence, ce qui limite ainsi les concentrations d'araignées, expliquent les deux chercheurs. On peut penser qu'elle freine aussi l'activité des insectes herbivores, ajoutent-ils, ce qui du coup pourrait présenter un intérêt pour les agriculteurs». Pour vérifier l'action «insectifuge» du fil d'araignée, les deux chercheurs ont mené plusieurs expériences, aussi bien en laboratoire avec une feuille de haricot, qu'en pleine nature, dans une parcelle cultivée. À aucun moment au cours des expériences, les chercheurs n'ont utilisé d'araignées. Ils se sont bornés à coller sur des feuilles de haricots des fils de toile préalablement récoltés sur des araignées élevées en laboratoire. Certes, leur production de fil est très faible mais elle peut être plus importante si on tire dessus quand l'animal commence à en fabriquer. Un fil «insectifuge» Les tests ont montré que lorsque des insectes habituellement friands de feuilles de haricots voient un ou plusieurs fils d'araignée, leur consommation de feuillage diminue notablement. Les deux insectes cobayes, le scarabée japonais et la coccinelle mexicaine du haricot, figurent parmi les proies habituelles des araignées. Le fil agit sur eux comme un signal qui les pousse à la prudence. En présence de fil de vers à soie, ces parasites se retiennent aussi de grignoter les haricots, mais dans de moindres proportions. «Peut-être parce que les fils d'araignée étaient tout frais, juste sortis de l'abdomen des arthropodes et qu'ils contenaient plus d'informations chimiques que le fil de ver à soie acheté dans le commerce», notent les deux chercheurs. Les fils d'araignée n'ont pas fini d'étonner. Déjà réputés pour leur solidité (des chercheurs rêvent de les utiliser pour fabriquer des gilets pare-balles ou des filets de sécurité pour retenir les avions à l'atterrissage), voilà qu'ils pourraient être utilisés dans la lutte intégrée contre les ravageurs. Seul problème: «nous n'avons aucune idée des quantités qu'il faudrait utiliser sur une parcelle», reconnaît Christopher Budler, joint par LeFigaro. Source
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