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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Nom scientifique : Malaclemys terrapin Nom français : Tortue à dos diamenté Nom anglais : Diamond back turtle Origine : Est et sud des États-Unis Biotope : Aquatique, mais a besoin d'une partie terrestre Température : 25°C pour l'eau 28 à 30°C pour l'air Moeurs : Aquatique et diurne Taille adulte : 12 à 13 cm pour le mâle et 18 à 20 cm pour la femelle Nourriture : Omnivore ; crustacés (petits crabes et crevettes), occasionnellement de petits poissons, insectes, fruits, etc... Photo emprunté sur le site : http://wikipedia.org/ Cette tortue est le seul membre de ce genre. Il s'agit de l'une des plus belles tortues d'eau douce vivant aux États-Unis selon moi. Sa taille raisonnable font d'elle l'une des tortues parfaites pour la garde en captivité.
  2. Un serpent dans les chaussures Il y a quelques jours, un serpent s'est évadé de chez son propriétaire. Celui-ci, qui en possédait d'autres, a déménagé, emmenant ses animaux. Et ce sont ses voisins qui sont tombés sur le reptile fugueur, qui avait élu domicile chez eux. Une jeune voisine, âgée d'une vingtaine d'années, a cru défaillir en découvrant l'animal, lové près de ses chaussures. Les pompiers de La Fère sont aussitôt intervenus pour le capturer. Il s'agit d'un Alterna lamproperltis, une espèce non venimeuse, mais ressemblant à s'y méprendre au corail dont la morsure est mortelle. Il a été confié aux services compétents de l'environnement. Source
  3. Quand la taille du père détermine le sexe de la progéniture Des chercheurs américains ont montré que certaines femelles lézards ont plus de filles ou de garçons selon si elles s’accouplent avec des petits ou des grands mâles Nous sommes tous des hybrides de notre mère et de notre père. Avec des traits hérités d’une femme et des traits hérités d’un homme. Mais il arrive que, au sein d’une seule et même espèce, les caractéristiques qui avantagent les mâles soient différentes de celles qui avantagent les femelles. «On parle alors de sélection antagoniste ou de «conflit sexuel», précise Michel Chapuisat, du Département d’écologie et d’évolution de l’Université de Lausanne. C’est un dilemme évolutif puisque la sélection naturelle tire dans deux directions différentes des individus liés par un ADN en grande partie partagé, et qui se remélange à chaque génération. Des chercheurs américains présentent dans la revue Science du 5 mars l’exemple d’un lézard des Caraïbes, l’anolis marron, qui a résolu ce problème. Une grande taille ne profite qu’aux mâles? Qu’à cela ne tienne, les femelles qui s’accouplent avec de grands spécimens auront plus de rejetons mâles. Et si le père est petit, elles auront plus de femelles. «Cette espèce a trouvé un moyen intelligent de passer à chaque sexe les gènes qui lui sont plus avantageux», souligne un des chercheurs, Robert Cox, du Département de biologie de l’Université de Hanover, au New Hampshire (Etats-Unis).Publicité OAS_AD('Middle1'); if(typeof oas_camp_list=="undefined" || oas_camp_list==null ) { var oas_camp_list= "default^Middle1;"; } else { oas_camp_list += "default^Middle1;"; } var oas_d=new Date(); var oas_m=oas_d.getTime(); oas_d.setTime(oas_m+1209600000); document·cookie="OAX_tmp=53744c433245755954493841412f3268;expires="+oas_d.toGMTString()+";path=/;"; Il existe plusieurs autres exemples d’allocation différenciée des ressources génétiques selon le sexe de la progéniture. Chez certains oiseaux, plus le mâle est attractif, plus il aura de descendants mâles. La tache sur le front du gobe-mouches à collier, par exemple, augmente davantage le succès reproducteur des mâles que celui des femelles. Une étude a montré que plus la tache du père est grande, plus il y a de mâles dans la couvée. «Chez le cerf, où il y a beaucoup de compétition entre mâles, la taille joue pour eux un rôle plus important que pour la biche», poursuit Michel Chapuisat. La femelle qui a les capacités de faire un gros bébé aura meilleur temps d’avoir un fils, puisqu’il aura un bon succès reproducteur et reprendra donc mieux les gènes de sa mère. «Tandis que si elle a moins de ressources, ajoute le biologiste lausannois, mieux vaudra pour elle avoir une fille qu’un mâle fluet.» Des observations similaires ont été faites chez plusieurs ongulés. Dans d’autres espèces, d’insectes par exemple, une grande taille est au contraire parfois plus avantageuse pour les femelles, notamment au niveau de la fertilité. Tandis qu’elle peut handicaper les mâles, en entravant leur mobilité. «Ce qui est particulièrement intéressant dans l’étude sur les lézards, note Michel Chapuisat, c’est que ses auteurs n’ont pas seulement montré que les femelles ont plus de descendants mâles quand elles sont appariées avec un grand mâle. Ils ont aussi pu mesurer que la survie des descendants mâles était d’autant plus importante que leur père était corpulent.» Cela prouve que la stratégie des parents est payante: «Elle leur permet de maximaliser la survie de leurs descendants et de minimiser les conséquences de la sélection antagonistes.» Oui, mais comment ces parents influencent-ils le sexe de leurs rejetons? «C’est la grande question, répond Robert Cox. Il y a plusieurs systèmes différents de détermination du sexe chez les lézards. Nous tentons actuellement de définir celui de l’anolis marron.»Publicité OAS_AD('Middle1'); if(typeof oas_camp_list=="undefined" || oas_camp_list==null ) { var oas_camp_list= "default^Middle1;"; } else { oas_camp_list += "default^Middle1;"; } var oas_d=new Date(); var oas_m=oas_d.getTime(); oas_d.setTime(oas_m+1209600000); document·cookie="OAX_tmp=53744c433245755954493841412f3268;expires="+oas_d.toGMTString()+";path=/;"; Le sexe d’un individu peut être déterminé par ses chromosomes, comme c’est le cas chez les êtres humains; les femmes possèdent deux chromosomes X, les hommes un X et un Y. La méiose, le processus de division des cellules qui génère les cellules reproductives, est a priori une «loterie équitable». Les enfants ont donc à ce stade autant de chances d’hériter du chromosome X ou Y de leur père, et donc d’être un garçon ou une fille. Il semble toutefois que la condition hormonale ait une influence. «Statistiquement, l’écart de temps entre la période d’ovulation et l’accouplement peut jouer un rôle, relève Michel Chapuisat. Les spermatozoïdes porteurs du chromosome Y seraient en effet plus rapides que les X, tandis que ces derniers seraient plus résistants.» Si l’ovule est prêt, le premier qui arrive le féconde. Mais s’il faut attendre, les spermatozoïdes plus robustes ont plus de chances. Le sexe ne dépend toutefois pas toujours des chromosomes. Parfois, «il est aussi déterminé par des gènes qui sont exprimés différemment en fonction de divers facteurs, comme la température d’incubation des œufs, chez beaucoup de tortues et de crocodiles par exemple», observe le biologiste. Les parents disposent dans ce cas d’un moyen simple d’agir sur le sexe de leur progéniture. Le contrôle est potentiellement encore plus direct dans des espèces comme les hyménoptères sociaux (abeilles, guêpes, fourmis), où les œufs fécondés donnent des femelles et les œufs non fécondés des mâles. Pour Robert Cox, la détermination chromosomique est toutefois la plus probable dans le cas de l’anolis marron, avec un mécanisme physiologique qui augmente la proportion de mâles ou de femelles. «Mais on ne peut pas non plus exclure que ce biais reflète une mortalité des embryons différenciée entre fils et filles, en fonction de la taille de leur père.» Source
  4. On se croisera peut-être là bas alors.
  5. Ça risque de faire pitié mais je veux faire la route pareil question d'aller les conseiller s'il y a besoin
  6. Grenouilles gelées dans l'eau A la suite des yoyos des températures de la semaine dernière, des grenouilles ont péri gelées sur le Littoral, sans que ça ne semble toutefois être l'hécatombe. La migration semble avoir été stoppée, et au Val-de-Ruz, la pose d'une barrière de protection a été repoussée. Entre le 28 février et le 3 mars, le naturaliste vaudruzien Jean-Lou Zimmermann a trouvé une trentaine de grenouilles rousses mortes dans un étang des hauts de Neuchâtel. «Avec le gel nocturne et le dégel des bords, la journée, certaines ont été prises par la glace», témoigne-t-il. La grenouille rousse est le batracien le plus précoce, mais il ne s'agissait probablement là que de précurseurs, évalue Yvan Matthey, biologiste à Pro Natura. Lui-même en a observé quelques-unes en mouvement sur le Littoral durant les quelques jours doux et humides de la semaine dernière. Puis, patatras, la bise glaciale a débarqué. «Ce grand froid est arrivé juste assez tôt pour bloquer ces migrations sans provoquer de grosses pertes», évalue Yvan Matthey. «La situation aurait été beaucoup plus périlleuse si des masses s'étaient déjà mises en route vers les étangs de ponte. Là, elles sont juste restées enfouies dans la vase ou sous les tas de végétaux.» Au Val-de-Ruz, les batraciens se reproduisent en général deux à trois semaines plus tard que dans le Bas. Les conditions printanières de la semaine dernière paraissaient certes favorables à un réveil précoce des grenouilles, évalue le biologiste Alain Lugon. Mais apparemment sans conséquences majeures, la contre-offensive hivernale a remis les pendules à l'heure. Ainsi, la pose d'une barrière de protection le long de la route cantonale, à La Rincieure, a été reportée. /axb Source
  7. Toi qui est du coin, tu dois connaitre l'endroit? Je crois que je n'ai pas besoin d'en dire plus sachant que c'est un centre d'achat.
  8. Je ne crois pas que ça se trouve en captivité. C'est une grenouilles fouisseuses à la base. C'est la raison de la forme de son museau. Elle creuse le sol. Si ça se trouve, plus de chance d'avoir du wild caught avec Reptiles amazonne qu'avec Magazoo honnêtement.
  9. Et en plus, le matin, j'étais poqué rare! Il s'est passé tellement de chose que tu ne t'es pas rendu compte Yannick! Tu serais tellement découragé. J'en ai appris moi même aujourd'hui et je le suis tellement! haha
  10. Sénégal : protection des tortues géantes en voie de disparition "Djim" traîne majestueusement ses 100 kg dans les enclos du "Village des tortues de Noflaye", sis à 40 km au nord-est de Dakar. Elle impressionne par sa taille parmi ses 200 congénères dans cet eldorado des chéloniens entretenus par un groupe de jeunes naturalistes sénégalais et des volontaires venus de loin. "La tortue géante sillonnée (du nom scientifique : Geochelone sulcata) est la plus grosse tortue continentale du monde. Commune au début du siècle dernier, elle se fait rare aujourd’hui. Nous sommes là pour la sauver, la protéger et la perpétuer", affirme à Xinhua Benoit Diatta, chef du village, véritable centre de repeuplement de cette espèce animale. En effet, ce type de chélonien ne craint presque rien dans la nature grâce à sa corpulence et surtout à la solidité de sa caparace. Mêmes les animaux féroces comme le tigre et le léopard ne sont pas une menace pour lui. "Le véritable prédateur, c’est l’homme, parce qu’on capture et tue la tortue gérante pour sa caparace, excellente matière pour fabriquer des objets d’art, et aussi pour sa chair dont le prix flambe", déplore M. Diatta. Ce biologiste de 35 ans s’acharne à protéger cette race aminale menacée de disparition, dans la Réserve botanique de Noflaye savamment aménagée pour accueillir de nombreuses tortues adultes rapatriées d’Europe ou redonnées par des particuliers. Les ché loniers se la coulent douce dans ce petit paradis et perpétuent leur lignée. Lorsque leurs rejetons ont l’âge de 13 à 15 ans pour un poids de 10 kg environ, ils rejoindront la grande nature, dans les réserves nationales du nord du Sénégal. Les zones de reproduction, de couveuses, de "nurseries", de soins sanitaires et d’alimentation sont soigneusement entretenues, offrant tout le confort nécessaire à la vie des tortues. Les visiteurs peuvent ainsi assister aux accouplements, au nourrissage et même à l’éclosion de tortues bébés. Par les explications du guide et les panneaux de présentation, ils acquièrent des connaissances sur les différentes étapes de la vie des chéloniens. Pour ne citer que quelques exemples, la tortue mâle a un plastron facilitant l’accouplement qui risque de la faire tomber sur le dos, position de la mort pour ce mastodonte qui, ne pouvant pas se retourner sans aide, s’étouffe sous la pression de ses propres organes sur les poumons situés près de la colonne verté brale. La femelle, au contraire, a un "ventre" tout à fait plat. Les oeufs de tortue, enfouies dans du sable, éclosent au bout de 110 jours. Mais la température ambiante détermine le sexe des petites. Si la température dépasse les 28 degrés dans les couveuses, les nouveaux-nés sont des mâles et en-dessous, on ne trouvera que des femelles. Créé en 2001 avec le soutien du gouvernement, le village des tortues de Noflaye collabore également avec certaines organisations internationales dont le Village des Tortues de Gonfaron, en France. Nicola Pigaux et Roselene Pierrefixe, un couple de jeunes volontaires français, arrivés à Noflaye depuis 4 jours, confient au micro de Xinhua que leur séjour d’un mois dans ce centre de protection des tortues leur permettra d’apprendre les connaissances théoriques et pratiques liées à leurs études sur l’environnement et de prendre contact avec la réalité en s’occupant des "locataires" de ce village exotique. Par CHEN Shun (Xinhua) Source
  11. Pour ceux que ça intéresse, il ya une petite expo à Lévis les 13 et 14 mars. C'est au 7777 Boul. de la rive sud à Lévis.
  12. Si tu as remarqué, c'était encore Luc qui était devant moi comme chaque année. Michel m'en veut parce que chaque année, Luc me fait découvrir de quoi de nouveau et il faut que je me l'achète.
  13. Pour ma part, je n'ai prit aucune photo mais mon appareil-photo s'est promené pas mal. La majorité des photos a été prises par des enfants donc la qualité n'est pas super mais j'en ai quelques unes qui ont du bon sens. Je vous montrerai ça bientôt aussi. Par contre kryzee, tu as plus remarqué parce que tu visitais et non exposais comme les autres années.
  14. De l’abattage des tortues vertes aux forages de la Plaine des sables La communication sur la récente ponte de tortue au Cap la Houssaye illustre parfaitement le décalage entre une communication dévoyée et la réalité. a presse a relaté la découverte fortuite d’œufs de tortue par un "promeneur et son fils", "Lucas et son papa". Non seulement les journaux n’ont pas daigné citer le nom du découvreur, mais en plus ils ont illustré leurs articles avec des photos pompeusement barrées du nom du directeur de la ferme Kélonia. Voilà comment on se fait mousser pour occuper toute la place médiatique afin de truster les subventions. Ce même directeur était déjà dans les années 90, le directeur de la ferme Corail de St-Leu qui engraissait pour l’abattoir et la commercialisation, des tortues marines pourtant protégées par la législation internationale. Lui et Philippe Berne, déjà au conseil régional à l’époque, ont été des défenseurs acharnés de cet élevage indigne. Au point qu’il a fallu des années de lutte à un Réunionnais passionné des tortues marines pour faire cesser ces pratiques. Les conditions sanitaires avaient été pourtant reconnues déplorables : tortues blessées, malades, actes de cannibalisme dans les bacs surpeuplés dignes de l’élevage intensif (élevage concentrationnaire) que l’on connaît avec les poulets industriels. La justesse de ce combat a par la suite été reconnue, les tribunaux ont fait fermer l’abattage et arrêter le prélèvement des tortues juvéniles dans les îles éparses. C’est au nom de ce même acharnement de principe que l’Alliance annonce dans son programme aux élections régionales qu’elle envisage de s’asseoir sur la réprobation exprimée de la population, l’opposition de l’Union Internationale de Conservation de la Nature au développement de la géothermie dans le cœur du parc national, pour réactiver le projet des forages de la Plaine des Sables. L’occasion de rappeler le bilan de la Région 10 ans après la loom qui a donné la compétence de la "maîtrise de la demande électrique" c’est 40.000 climatiseurs et 20.000 chauffe-eaux que la Région a laissés passer chaque année avec son octroi de mer bienveillant. C’est aussi 10% de l'électricité en saison chaude dédiés à la climatisation. C’est aussi le gaspillage des terres agricoles au détriment de l’objectif d’autosuffisance alimentaire alors que le photovoltaïque doit aller sur les toitures individuelles. Quand au projet de saccage de la Plaine des Sables rappelons que le dossier de l’enquête publique dit qu’il n’y a aucun indice sérieux. Alors que l’on voit les pyromanes et les bouchers d’hier s’ériger aujourd’hui en pompiers du développement durable, c’est miser sur l’amnésie collective et se moquer du monde. Jeanicot Source
  15. Retour des tortues marines aux Antilles-Guyane Les tortues marines reviennent pondre sur les plages des Antilles-Guyane. Un constat dressé lors de l’assemblée générale du WIDECAST. Le réseau WIDECAST, qui œuvre à la protection des tortues marines dans la Caraïbe, a choisi la Martinique pour tenir son assemblée générale annuelle. Durant 3 jours (du 2 au 4 mars 2010), les défenseurs de tortues ont échangé leurs informations, et le bilan est plutôt positif. Les efforts engagés dans la région commencent à donner des résultats. « Dans le passé, la tortue était mangée, chassée, pêchée, au jour d’aujourd’hui donc elle est vraiment protégée, et grâce à ces efforts de protection, on arrive à avoir la population qui remonte » explique à RFO Martinique, Eric Hanselm, délégué interrégional de l’Office national de la chasse et faune sauvage. Des efforts à poursuivre Si l’on assiste à un retour des tortues luths et tortues imbriquées, peu de tortues vertes en revanche ont été aperçues, notamment en Martinique. Ces espèces de tortues menacées au niveau mondial sont inscrites sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et sont protégées par la convention de Washington. Au niveau de la Caraïbe, les pays et territoires membres du réseau (ils sont plus de 40) ont fait des propositions pour aider au développement des espèces dans la région. Parmi ces propositions : les actions possibles pour lutter contre la pollution lumineuse aux abords des plages où viennent pondre les tortues. Sur ce point, Cyrille Barnerias, chargé de mission à la Diren (Direction régionale de l’environnement) a déjà des pistes : « Il y a de nouveaux modes d’éclairage qui sont moins perçus par les tortues qui sont entrain d’être testés. On peut par exemple aussi essayer d’éteindre les lumières aux heures où il y a beaucoup moins de monde qui fréquentent certaines plages ». Projets en cours Dans la Caraïbe, des projets pour aider aux développement des espèces sont en cours. Un protocole de suivi des tortues en mer ou en ponte devrait voir le jour, un travail avec l’artisanat local pourrait être mené afin d’éliminer la vente d’objets artisanaux à base d’écailles, ou d’os de tortues marines, une formation pour les vétérinaires est également à l’étude, tout comme le développement des projets écotouristiques. Source
  16. En danger au Québec, en sécurité ailleurs... (Québec) Voici quelques espèces considérées comme vulnérables ou menacées au Québec. - Arisème dragon (Arisaema dracontium) : plante herbacée très rare au Québec, où elle ne se rencontre que le long du Saint-Laurent, en amont du lac Saint-Pierre (parfois le long du Richelieu). Elle est cependant bien présente dans toute la moitié est des États-Unis. - Orme liège (Ulmus thomasii) : confiné à l'extrême sud du Québec, ce grand arbre est présent dans 24 États américains, surtout dans le Midwest, et sa situation ne cause aucune inquiétude dans 13 d'entre eux. - Salamandre sombre des montagnes (Desmognathus ochrophaeus) : présente au Québec uniquement sur le flanc nord de la colline de Covey Hill, près de la frontière américaine, on ne nourrit cependant aucune crainte à l'échelle du continent pour ce petit amphibien de 10 cm de long. - Tortue molle à épines (Apalone spinifera) : parfois utilisée comme emblème des espèces menacées au Québec, cette tortue est toutefois solidement implantée au sud des Grands Lacs jusqu'en Floride et au Texas. Quelques espèces véritablement menacées - Saule à bractée verte (Salix chlorolepis) : petit arbuste adapté à des conditions de toundra, il ne pousse que sur le mont Albert, en Gaspésie, et nulle part ailleurs dans le monde. On n'en compterait en tout et pour tout qu'environ 200 plants, pas tous fertiles. - Chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) : présent uniquement dans quelques rivières des basses-terres, entre Montréal et Trois-Rivières, et encore, on n'a pu confirmer la reproduction que d'un seul groupe, celui de la rivière Richelieu. Notons que ce poisson qui se nourrit essentiellement de mollusques pourrait être utile pour lutter contre la moule zébrée, une espèce envahissante. - Minuartie de la serpentine (Minuartia marcescens) : plante adaptée à la toundra qui ne pousse que sur des terrains de pierre serpentine. À part au Québec, où on ne la trouve que sur deux monts de la Gaspésie, elle n'est présente qu'en une petite poignée d'endroits dispersés à Terre-Neuve-et-Labrador, au Vermont et au New Hampshire. - Aster du Saint-Laurent (Symphyotrichum laurentianum) : plante annuelle aimant les endroits salins dont les plus importantes populations vivent au Québec... uniquement aux Îles-de-la-Madeleine! Ailleurs, elle pousse seulement au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard, où elle est considérée comme fortement menacée. Sources : Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs et ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Source
  17. Nos espèces menacées le sont-elles vraiment? (Québec) Officiellement, on compte 18 espèces animales vulnérables ou menacées sur le territoire du Québec, ainsi que 59 espèces de plantes. À vue de nez, cela peut sembler beaucoup, d'autant plus qu'il y en a des centaines qui sont «susceptibles» de s'y ajouter. Mais voilà, seulement le quart de ces espèces est l'objet de réelles préoccupations à l'échelle internationale, et certains biologistes commencent à remettre en question l'approche de protection «à la pièce» retenue par nos gouvernements. Selon l'Atlas de la biodiversité du Québec, il y a 13 espèces présentes chez nous (une animale, 12 végétales) qui sont considérées comme vraiment menacées ou vulnérables d'un point de vue global. Si les 64 autres risquent de disparaître du territoire québécois, c'est dans bien des cas simplement parce qu'elles vivent plus au sud et que leur aire de distribution se termine proche de la frontière américaine. C'est le cas, par exemple, de la tortue-molle à épines et du fameux ail des bois, qu'on ne rencontre que dans l'extrême sud de la province, mais qui sont abondants ailleurs. En cette Année internationale de la biodiversité, la question se pose donc : s'y prend-on de la bonne façon? Ne gaspille-t-on pas des ressources à protéger des espèces qui ne sont pas vraiment menacées, ressources qu'il serait plus utile de consacrer à des espèces vraiment en danger, comme le fameux chevalier cuivré? Après tout, sur les huit «plans de conservation» adoptés par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) pour protéger les plantes «menacées» au Québec, plus de la moitié (cinq) concernent des espèces dont la survie n'inquiète personne à l'échelle de l'Amérique du Nord! Leur «cote» globale de priorité est en effet G5, qui désigne les populations «à large répartition, abondantes et dont la stabilité est démontrée». En outre, fait remarquer le biologiste Pierre Brunel, président de l'Institut québécois de la biodiversité, «plus je vois la manière de protéger l'environnement qui passe par des espèces individuelles, et plus je vois s'introduire là-dedans les outils génétiques modernes, qui fait qu'on fragmente de plus en plus en espèces des sous-populations locales [...] et plus je pense qu'on s'en va dans un cul-de-sac». Approche écosystémique D'une part, dit-il, à partir d'un certain seuil, l'intérêt de préserver un sous-groupe local peut devenir très discutable, surtout si l'espèce peut être facilement réintroduite au même endroit. Et d'autre part, il serait plus logique et plus efficace d'adopter une nouvelle approche centrée sur la protection d'écosystèmes entiers, mais les gouvernements trouveraient généralement plus facile de procéder «à la pièce». Ce changement de philosophie est d'autant plus urgent, plaide M. Brunel, que la méthode actuelle mène à préserver les espèces les plus faciles à voir, soit les vertébrés et les plantes vasculaires, alors que le gros de la biodiversité est ailleurs. En ce moment, par manque de connaissance, les champignons (voir l'autre texte) sont complètement exclus de l'équation, de même que la faune d'invertébrés qui tapisse le fond des eaux, bien qu'ils forment d'immenses pans de la biodiversité québécoise. Bref, la stratégie reviendrait à tenter de sauver un iceberg en ne travaillant que sur la pointe émergée... Même son de cloche du côté de la biologiste de l'Université de Sherbrooke Maria del Rosario Ortiz-Quijano. «Il faut briser la perception populaire qui veut que la biodiversité se résume aux espèces menacées, aux ours polaires et aux pandas. Ce n'est pas seulement quelques espèces, ce sont des écosystèmes qu'il faut préserver» de façon à protéger du même coup la diversité des espèces et des gènes (à l'intérieur d'une même espèce). Mais si tous les biologistes interviewés par Le Soleil sont en faveur d'une protection accrue des écosystèmes, tous ne croient pas que la protection d'espèces individuelles mène à une impasse, ni que la protection d'espèces abondantes chez nos voisins soit un gaspillage. «Se dire : "il y en a ailleurs, donc nous n'avons pas à intervenir", c'est la recette parfaite pour se rendre compte en bout de ligne qu'on a perdu tous les morceaux», plaide le prof de l'Université Laval Louis Bernatchez, titulaire de la chaire du Canada en génomique et en conservation des ressources aquatiques. «Et de toute façon, à part mettre le nom de l'espèce sur la liste, il n'y a pas grand-chose qui se fait...» Diversité génétique De plus, ajoute-t-il, beaucoup d'espèces montrent des variations génétiques notables à la limite nord de leur aire de distribution, et il est important de préserver la diversité génétique à l'intérieur d'une même espèce. «Par exemple, illustre M. Bernatchez, on sait qu'il y a quatre populations très spécifiques de ouananiche au lac Saint-Jean qui ne frayent pas aux mêmes endroits, n'ont pas les mêmes habitudes [l'une d'elle, par exemple, se tient au centre du lac en été, alors que les autres sont plus littorales]. Si on faisait comme si toutes les ouananiches étaient pareilles, il nous manquerait quelque chose.» Sans compter que la survie d'une espèce à des changements importants dépend souvent de sa diversité génétique... Un peu des deux L'idéal, selon la biologiste Édith Cadieux de Nature Québec (entre autres), est donc de marier les deux approches. «C'est sûr qu'il faut protéger les habitats, mais il arrive qu'une espèce ait des difficultés même si les écosystèmes sont intacts. Dans un tel cas, il faut des actions plus ciblées.» Notons qu'au MDDEP, une réflexion a été entamée sur le sujet. Sans remettre en question la protection par espèce, la biologiste et responsable de l'équipe biodiversité du MDDEP, Line Couillard, a confirmé au Soleil que «la recherche en conservation nous oriente beaucoup vers une approche plus écosystémique, alors on y songe. Au lieu de travailler sur une seule espèce, on travaillerait avec des groupes de 10, 20, 30 espèces vivant dans un même habitat. Ça permettrait une planification plus globale». Source
  18. On a vraiment trippé fort cette année et j'ai quand même passé la nuit dans une salle de bain pour handicapé avec deux filles! On ne pose pas de question là-dessus svp!
  19. Pour une fois, tu me lances un défi où je peux garder mon linge! haha Frostbitten, imagine si ton chien l'entend, il accoure donc dans la nature comment les chiens réagissent avec cette grenouille là!
  20. Finit les boas pour les geckos arboricole maintenant?
  21. Des têtards détecteurs de déchets Des têtards génétiquement modifiés ont été mis au point par la start-up française WatchFrog, créée en 2005, pour détecter certains polluants dans l'eau. Grâce à l'incorporation des gênes responsables de la fluorescence chez les lucioles et les méduses, l'amphibien s'illumine au contact de substances toxiques. Cette technique permet de révéler toute sorte de déchets potentiellement dangereux pour l'homme indétectables jusqu'à présent. Que dire, que penser ? Cette technique pourrait nous permettre de boire des eaux moins contaminées... Mais à quels niveaux se font les contrôles ? Une eau ne présentant aucun déchet à sa source, mise en bouteille en plastique pendant pas mal de temps redeviendra une eau polluée. Et les têtards, est-ce qu'ils s'éteignent un jour ? Source
  22. Le crapaud doré victime du climat? C’est El Nino, et non le réchauffement du climat, qui a eu la peau du crapaud doré de Monteverde, selon une nouvelle étude publiée par deux chercheurs américains dans l’édition du 1er mars des Proceedings of the National Academy of Sciences. Ce petit amphibien emblème de la région de Monteverde, au Costa Rica, a disparu vers la fin des années 1980 à cause d’une espèce de champignon pathogène de la classe des Chytridiomycètes, qui fait des ravages dans les populations d’amphibiens un peu partout à travers le monde. Selon Kevin Anchukaitis et Michael Evans, la disparition du crapaud doré s’expliquerait par la période de sécheresse engendrée par l’épisode El Nino de 1987-88, qui a coincidé avec l’introduction de ce champignon pathogène dans les forêts nuageuses de Monteverde. Dopé par la sécheresse, le champignon a eu raison du crapaud en un temps record. En 2006, une étude publiée dans Nature attribuait plutôt la disparition du crapaud doré et le déclin de nombreuses espèces d’amphibiens au réchauffement global, «selon une probabilité supérieure à 99%», écrivaient alors les scientifiques. Un résultat pris en compte dans le rapport du GIEC de 2007. Si l’on en croit cette nouvelle étude, les scientifiques se seraient trompés, tout du moins dans le cas du crapaud doré de Monteverde. Voilà qui devrait faire bien plaisir aux climatosceptiques qui, étonnemment, ont l’air d’être globalement passés à côté de cette nouvelle (pourtant bien plus significative sur des difficultés qu’éprouve la science à saisir les impacts des changements climatiques que l’erreur sur la date de fonte des glaciers de l’Himalaya !). En 2006, a-t-on trop vite attribué la disparition du crapaud doré au réchauffement global ? Peut-être, même si une seule étude ne saurait apporter de réponse définitive à une question aussi complexe. Il en faudra d’autres pour y voir plus clair. Et il faudra d’autres rapports du GIEC pour nous aider à faire le point… Source
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