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Max|mum-leterrarium

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  1. Espèces protégées au Maroc : Alternative aux « spectacles moyenâgeux » de Jemaâ El Fna Un nombre non négligeable d’espèces animales au Maroc ont disparu ces dernières décennies (addax, oryx algazelle, gazelle dama, guépard, autruche à cou rouge, etc.). D’autres ont vu leurs effectifs baisser dramatiquement et sont à terme menacées de disparition : panthère, serval, caracal, hyène rayée... Parmi elles, plusieurs espèces de serpents, au premier rang desquelles le cobra d'Afrique du Nord qui, à l’instar de nombreuses autres espèces animales, sont menacées par l’extension des activités humaines caractérisées par la destruction croissante de nombreux écosystèmes.Là où leurs habitats demeurent encore relativement intacts, les serpents sont victimes de destruction directe par les bergers et par les habitants, et ce sans distinction aucune. La plupart du temps, il n’est pas tenu compte du fait que sur les 25 espèces que compte le pays, seules 8 sont potentiellement dangereuses et aucune d’entre elles n’attaque les hommes. C’est même tout le contraire.Théodore Monod, dans son mémorable « Méharées », écrivait avec une ironie percutante, à propos des serpents qu'il pouvait parfois rencontrer dans les régions sahariennes : « Couleuvres, inoffensives et blondes, vipères [...]. Mais de grâce, n'oubliez pas d'ajouter "à cornes", c'est tellement plus terrifiant pour votre public, car il s'imagine que ce diabolique appendice, arme supplémentaire, ajoute encore à la nocivité du reptile. [...] Les vipères sahariennes, qui sont des cérastes, ont [...] plus peur de nous que nous d'elles, ce qui n'est pas peu dire. »Il n’est pas tenu compte, non plus, du fait que plusieurs espèces sont rarissimes ou que leur répartition au Maroc est très limitée. Les serpents sont, en effet, tant les victimes de la peur de la nature que des forts préjugés sévissant à leur égard et de la prétention arbitraire et « pré-écologique » de décider quelles espèces peuvent vivre et quelques espèces doivent mourir…Les AïssaouaLes Aïssaoua, quant à eux, sont les principaux responsables de la raréfaction de la sous-espèce marocaine du cobra d’Egypte ou cobra d’Afrique du Nord, Naja haje legionis, et de cette remarquable relique tropicale (d’affinités subsahariennes) qu’est la vipère heurtante, Bitis arietans. Ils sont également responsables de la raréfaction de la sous-espèce récemment décrite par la science de la couleuvre de Montpellier, Malpolon monspessulanus saharatlanticus. Un serpent remarquable à plus d’un titre que l’on retrouve jusque dans le sud de la France, dont les mâles peuvent atteindre l’âge respectable de 25 ans et dont observations et études en cours tendent à démontrer que les représentants de cette espèce ont un comportement social plus complexe qu’on ne l’imaginait…Les Aïssaoua, en effet, détruisent par captures les dernières populations viables des espèces mentionnées dans les quelques sanctuaires devenus aujourd’hui bien rares.Pour combien de temps encore ?L’activité de capture des serpents à des fins de commercialisation par les Aïssaoua représente, combinée aux spectacles d'un autre temps (grands consommateurs de vies ophidiennes) qui sévissent à Marrakech, mais aussi dans d'autres villes, notamment dans les grands hôtels, un des facteurs principaux d’appauvrissement écologique durable des derniers sanctuaires abritant les espèces remarquables mentionnées, laquelle provoque un déséquilibre entraînant toute une série de dommages écologiques collatéraux : tendance, par exemple, au déséquilibre des populations de mammifères régulés par les serpents et à la raréfaction des espèces, dont les serpents constituent une part importante de leur alimentation. On peut penser notamment au Circaète Jean- le-Blanc. Il en résulte des milieux largement stériles et morts, des terres désenchantées, parce que vidées de leurs habitants faunistiques légitimes.A l’autre bout de la chaîne, les montreurs de serpents de Marrakech et d’ailleurs, assimilés à tort aux Aïssaoua. Ici nulle écologie, nulle morale, nulle transmission d’un savoir, mais un spectacle douteux à tous égards, indigne des temps actuels caractérisés par la sixième extinction des espèces et d’une ville de la qualité de Marrakech ! « À Marrakech, la Place Jemaa-El-Fna doit une partie de sa renommée aux traditionnels spectacles de "charmeurs de serpents". Ces spectacles sont reproduits dans de nombreuses autres places et hôtels du Maroc. La perpétration de ces douteuses pratiques moyenâgeuses induit la maltraitance des cobras, des vipères heurtantes, des couleuvres de Montpellier et autres serpents, lesquels sont remplacés par d’autres victimes ophidiennes après quelques mois ou semaines, car tous voués à une mort programmée. Cette consommation parasitaire de la biodiversité entraîne aussi bien de trop nombreuses captures qu’un maintien dans des boîtes infectes (sans eau, sans nourriture et au mépris de toute hygiène) et un trafic dans des conditions abominables provoquant une grande mortalité des serpents détenus ».Lutter contre ces spectacles d’un autre âgeAfin de lutter contre ce processus destructeur et ces spectacles hérités d’un autre âge*, nous proposons une série de mesures susceptibles de les freiner, puis de les stopper. Concernant les Aïssaoua (et assimilés), lesquels vivent de la capture des serpents, je propose qu’ils soient amenés à adopter des activités nouvelles qui pourraient, par ailleurs, leur offrir des revenus durables et substantiellement supérieurs à ceux qu’ils perçoivent actuellement. Ainsi, pourrait-on envisager de constituer un fonds d'indemnisation qui leur garantisse un revenu à vie, à condition de s'abstenir de commercialiser les serpents. Ils pourraient parallèlement se reconvertir en éco-guides qui montreraient les serpents dans la nature à des éco-touristes et ainsi partager leur savoir indéniable…Quant aux montreurs de serpents de Marrakech et d'ailleurs, je propose qu'ils soient aidés à se recycler après une formation adéquate dans des activités aussi bien utiles que bénéficiant d’un prestige enfin mérité. Ces montreurs pourraient gérer collectivement sous la forme d’une coopérative un vivarium** leur appartenant installé sur la Place Jemaa el Fna comprenant 4 pavillons.Dans le premier pavillon, ils pourraient présenter quelques espèces de serpents vivants dans des terrariums très bien entretenus respectant leurs besoins vitaux. Dans les pavillons 2 et 3, il pourrait y avoir dans l’un, une exposition permanente de photos des reptiles du Maroc, et dans l’autre une exposition de photos de quelques arachnides (scorpions, araignées...), ainsi qu’une vente de brochures, de cartes postales et d’affiches présentant les serpents du Maroc. Et enfin dans le quatrième pavillon, des exposés pourraient être réalisés par les ex-montreurs («charmeurs»), lesquels présenteraient en différentes langues, selon les compétences des uns et des autres, à des heures indiquées sur une affiche quelques espèces de serpents.Ils expliqueraient, par exemple, comment différencier une vipère d’une couleuvre, et un cobra d'une couleuvre et d'une vipère. À cette occasion, des manipulations de serpents pourraient être prévues. Dans tous les cas, les serpents venimeux n'auraient pas les crochets arrachés. Une assistance médicale et des sérums adéquats seraient disponibles. Une possibilité serait de s'abstenir de manipuler les serpents venimeux et de se limiter à la manipulation de couleuvres…Un nouveau concept pour Jemaâ El FnaParallèlement à cela, je suggère aux autorités du pays et à celles de Marrakech de favoriser l’émergence d’un nouveau concept pour l’ensemble de la Place Jemaâ el Fna, digne d'un pays moderne, lequel s’inspirerait de ce qui se fait par exemple maintenant à Barcelone***. La place pourrait, par exemple, accueillir des groupes musicaux, des groupes de danse de tout le pays comme des pays voisins (Mauritanie, Sénégal, Mali, etc.).Dans tous les cas, il s'agit d'abolir les spectacles de serpents, comme tous les spectacles animaux basés sur la maltraitance animale et le pillage de la biodiversité. Il faut en finir aussi avec la vente d’animaux vivants ou morts dans le souk de Marrakech, comme dans tous les autres souks et autre lieux visités par des touristes ou non. Les «herboristes», par exemple, lesquels vendent pour les besoins en sorcellerie des animaux morts ou vivants. Parmi ces animaux, des espèces très menacées et condamnées à la disparition à brève échéance si rien n’est entrepris.* Les spectacles des prétendus "charmeurs" sont interdits en Inde depuis déjà 1972.** Ce vivarium pourrait reposer soit sur une structure stable soit sur une structure démontable...*** Rappelons qu’à Barcelone, capitale de la Catalogne (Espagne), il existait dans un passé récent sur la Place del Pi des spectacles d’animaux où l’on présentait des singes magots. Si en Espagne où malgré l’opposition de beaucoup d'Espagnols, les corridas demeurent une honte pour l’Europe, les Catalans ont ainsi montré qu’il y a des traditions qui peuvent être avantageusement jetées aux poubelles de l’histoire...Copyright Yabiladi.com Source
  2. Pris en flagrant délit de pêche de tortues marines Un pêcheur professionnel a été surpris la semaine dernière par la vedette des affaires maritimes avec deux tortues marines, une espèce protégée, dans ses filets. L'un d'elle, pesant environ 80 kilos, n'a pas survécu, l'autre aurait été remise à la mer.C'est l'appel d'un témoin, la semaine dernière, qui a alerté les services de la Direction de la Mer. Selon cette personne, deux tortues marines étaient prises dans un filet trémail à Schoelcher, face à l’Hôtel Batelière. Immédiatement une vedette des affaires maritimes, l’Hibiscus, s’est rendue sur place du lieu de l’infraction. Le navire de pêche professionnel, qui n'était plus là, a pu être retrouvé à la Pointe Simon, juste avant le débarquement de ses captures. L'une des deux tortues a été relevée morte dans le filet. Concernant celle censée être encore vivante, il aurait expliqué aux autorités l'avoir relâchée. Le patron pêcheur, qui a ramené la tortue morte d'environ 80 kilos, a été verbalisé pour pêche maritime d’une espèce dont la capture est interdite. Il devrait également faire l'objet d'une convocation judiciaire pour ces faits qui constituent un délit. La tortue morte a été détruite à la déchetterie du Lamentin.Deux jours plus tôt déjà, un filet trémail de 500 mètres avait été saisi et détruit par l’unité Littorale des Affaires Maritimes. Ce type de filet, très destructeur pour les tortues marines, avait été calé dans le cantonnement de l’Ilet Ramier aux Trois-Îlets, zone interdite à tout type de pêche. Une quinzaine de lambis sous taille avaient pu être remis dans leur milieu naturel. Cette fois-ci, le propriétaire du filet n’a pu être identifié.Jusqu'à 22 500 euros d'amendeDans un communiqué, la Direction de la Mer rappelle que la pêche des tortues « est strictement interdite et que la prise, même accidentelle, des tortues marines dans les filets de pêches, doit être immédiatement signalée auprès du Réseau Tortues Marines (Tel : 0696 23 42 35). Cet appel doit également être doublé d’un appel au CROSS Antilles-Guyane (Tel : 0596 709292) à titre d’information ».Toutes les tortues marines sont des espèces protégées et leur pêche représente une infraction au Code de l’environnement ainsi qu’au au Code rural et des pêches maritimes. Elle constitue un délit pénal susceptible d’une amende maximum de 22 500 euros indépendamment des sanctions administratives qui peuvent également être prises par le Directeur de la Mer. Source
  3. Sur une tête d'allumette, un caméléon peut loger Avec ses 29 mm de long en moyenne à l'âge adulte, le caméléon Brookesia Micra est si petit qu'il peut tenir sur une tête d'allumette ! Découvert en 2007, c'est une espèce endémique de la région de Diana, à Madagascar, qui cohabite également sur l'île avec les plus grands caméléons connus, qui peuvent atteindre 25 fois sa taille (70 cm) ! Source
  4. Un nourrisson piqué par un scorpion à Essaouira Un nourrisson est décédé mardi 2 juillet courant au Centre hospitalier Sidi Mohammed Ben Abdellah à Essaouira suite à une piqure de scorpion. Il s’agit d’un bébé de sept mois issu de la commune rurale Lekrimate sise dans la zone Chiadma de la province d’Essaouira. D’après des sources sanitaires, le nourrisson avait rendu l’âme dans l’ambulance qui s’apprêtait à le transporter à l’hôpital universitaire de Marrakech pour recevoir les soins nécessaires. A rappeler que la province d’Essaouira enregistre chaque été des cas de décès par piqure de scorpions. Source
  5. Un reptile caché dans son sac de blé d'Inde Marie-Josée Desormeaux n'est pas certaine si c'est une couleuvre ou un serpent qui a surgi de son sac de blé d'Inde pour se faufiler sous sa jaquette, le matin du 22 juin dernier. Elle sait une chose par exemple. Elle a eu la peur de sa vie et son envie de manger des épis de maïs est disparue pour un bon bout de temps.La propriétaire de l'épicerie GHT de Maniwaki affirme avoir acheté sa poche de 10 blés d'Inde, importés des États-Unis, au marché aux puces le jeudi précédent. « J'ai roulé avec ça pendant environ 30 minutes dans l'auto avant d'arriver à la maison, raconte la mère de famille qui souffre d'ophiophobie, la peur extrême des serpents. Si ce serpent était sorti de son sac pendant le trajet, c'est sûr que je faisais un accident. Je ne peux pas supporter de voir un serpent. Même la plus petite couleuvre m'enlève tous mes moyens. »La peur de sa vieCe que Mme Desormeaux croit être un serpent et non pas une vulgaire couleuvre est demeuré tapi dans les épis, placés sur le comptoir de la cuisine, jusqu'au samedi matin. « J'étais assise près de mon comptoir quand j'ai senti quelque chose sous ma jaquette qui s'approchait de ma fesse, relate-t-elle. Quand j'ai vu ce que c'était, je me suis mise à crier et j'ai couru dans ma chambre. Je n'étais plus capable de parler. Le serpent devait bien faire 15 pouces de long. C'était effroyable. Je ne me suis pas fait mordre. Le serpent est remonté dans le sac. »Le fils de Mme Desormeaux, a aussitôt pris le sac de blé d'Inde et l'a sorti à l'extérieur. Il a écrasé la tête du serpent. Le mal était cependant fait. Mme Desormeaux affirme être encore sous le choc. « J'ai maintenant peur d'en voir partout, dit-elle. Dans mes oignons, dans mes fruits, dans les légumes de l'épicerie, partout. Ça nuit vraiment à ma qualité de vie. »Le serpent a été amené aux agents de la faune de Maniwaki. Mme Desormeaux devrait savoir avec précision de quel type de serpent il s'agit d'ici une semaine. Selon elle, le collier orange et les multiples tâches présentes sur le ventre du reptile, démontrent qu'il ne s'agissait pas d'une couleuvre.Mme Desormeaux n'en veut pas au marchand qui lui a vendu les épis. Elle rappelle toutefois qu'il est de moins en moins rare que des gens trouvent des araignées venimeuses dans leurs fruits achetés à l'épicerie. « Un serpent, je n'avais encore jamais entendu parler de ça, note-t-elle. Les gens doivent être prudents. Nous ne savons plus vraiment d'où provient ce que l'on mange. Ce serpent aurait pu être venimeux. Il aurait pu me mordre. »Le blé d'Inde n'est pas près de faire un retour sur la table de Marie-Josée Desormeaux. « On va manger autre chose », dit-elle. Source
  6. Un serpent long d'un mètre trouvé au centre-ville de Sherbrooke (Sherbrooke) Une passante a retrouvé un serpent sur la rue Wellington Sud, au centre-ville de Sherbrooke, dans la nuit de mercredi à jeudi.« La passante nous a signalé la présence de ce reptile sur la rue », explique le porte-parole du Service de police de Sherbrooke, René Dubreuil.Après avoir constaté la présence du serpent qui atteignant un mètre de long, les policiers ont demandé l'assistance des intervenants de la Société protectrice des animaux en Estrie. Les patrouilleurs ont gardé le serpent en vue afin qu'il ne s'échappe pas.«Pueblan milk snake»« Lorsque nos patrouilleurs sont intervenus, le propriétaire de l'animal s'est présenté. Nous lui avons remis étant donné que c'est une espèce qu'il est permis de posséder », explique la porte-parole de la SPA-Estrie, Cathy Bergeron.Le serpent retrouvé est de race «Pueblan milk snake».« Selon la règlementation, il est permis de garder certains serpents. Il est interdit de garder ceux qui atteignent plus d'un mètre à maturité de même que tous les serpents de type constrictor, boa, python ou anaconda », mentionne Mme Bergeron. Source
  7. Probablement qu'il a été retourné ou qu'il n'était pas fécond. Lorsque l'on déplace des œufs, il ne faut jamais les retourner sinon on peut tuer le fœtus en le noyant.
  8. La grenouille taureau en ligne de mire Bernard Vauriac, président du Parc naturel régional Périgord-Limousin, a accueilli, à La Barde, les bénévoles de l’association des garde-chasses particuliers, dans le cadre du lancement de la sixième campagne d’éradication de la grenouille taureau sur le secteur thibérien.Ainsi, le calendrier des interventions de l’été et les équipes de tirs leur ont été présentés. Puis les membres présents se sont rendus au stand de tir afin de recevoir une formation aux manipulations d’armes ainsi que les consignes de tir données par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le Parc a signé deux contrats pour cet été avec deux nouveaux agents en charge de l’éradication, Kévin Dupuy et Jérémie Bois, appuyés par un stagiaire, John Neelon.L’été 2012 a donné lieu à une campagne de lutte contre la grenouille taureau sur le territoire du Parc (secteurs de Saint-Saud/Champs-Romain et de Piégut/Saint-Estèphe), mais aussi à l’engagement de la lutte sur le secteur proche de Thiviers, dernier secteur occupé en Dordogne. Cette action a été conduite grâce à l’implication bénévole des gardes-chasse particuliers.De 54 à 14 plans d’eauLe nombre total de plans d’eau encore occupés en début de campagne 2012 sur les deux noyaux de présence n’était plus que de 14 (contre 54 en 2005), et le nombre d’individus détruits par tir ne s’est élevé qu’à 110.Dans le secteur de Thiviers (quatre communes), où une intervention a eu lieu une première fois, les effectifs détruits ont bien entendu été beaucoup plus spectaculaires. Cette première campagne a porté sur 23 plans d’eau. Les séances de tir nocturne, combinées à du piégeage par nasse sur les huit plans d’eau les plus infestés, ont permis de détruire pas moins de 14 487 individus, tout stade confondu.Il est impératif d’engager sur ce secteur une action de lutte inscrite dans le temps (minimum six ans), pour éviter une colonisation généralisée du bassin-versant de la Côle.La campagne de tir commence en début de ce mois jusqu’à la fin août. Il est d’ailleurs possible que les riverains entendent des bruits ou voient des lumières sur l’eau des étangs dans les nuits à venir. Source
  9. Hérault : elle tombe nez à nez avec une couleuvre et accouche 48 h après Au premier étage, dans son appartement du Crès près de Montpellier, Nahima a eu la peur de sa vie mardi dernier... Son bébé est né deux jours plus tard. Et il se nomme : Eden-Emmanuel !"Je n’y connais rien en serpent. Si on m’avait dit que c’était un boa, pour moi, c’était pareil !" Mardi dernier, Nahima, enceinte, quasiment à terme, a eu la peur de sa vie.Nez à nez avec le serpentDans son appartement, au premier étage, dans une résidence du Crès, elle tombe nez à nez avec un serpent. "Je vois quelque chose par terre et je me baisse pour le ramasser. Quand j’ai réalisé ce que c’était, j’ai crié en reculant." C’est l’affolement. Elle téléphone à son mari, à des voisins, aux pompiers..."Figée", elle emprunte toutefois à son invité sa plus grande qualité : un certain sang-froid. Tous lui disent de sortir : elle ne veut pas. Hors de question de perdre l’animal de vue une seule seconde. "J’ai pensé que j’allais accoucher sur le champ""Il devait faire un mètre de long... Je me suis mise à pleurer. Je me suis rappelé cet homme qui est décédé récemment, mordu par sa vipère..."Elle reçoit l’aide d’un voisin, Nicolas, pas très rassuré non plus. Les pompiers arrivent : le plus jeune attrape le reptile avec la pince, le second "ne pouvait pas s’approcher, il avait plus peur que moi".L’animal glisse. "Là, l’autre pompier a traversé l’appartement en courant...", se rappelle Nahima avec le sourire. Nouveau petit moment d’affolement donc, avant que les sapeurs ne fassent place nette. Le serpent, une couleuvre en fait, inoffensive, est embarqué.Ces serpents qui montent au murQuant à Nahima, par mesure de sécurité, direction la maternité. "Elle a eu très peur, elle ne voulait pas rentrer à la maison", raconte Francky, son mari. "Ce serpent, on ne sait pas d’où il vient, comment il est rentré dans la maison. Ça m’étonne mais les pompiers m’ont dit qu’un serpent, ça peut monter au mur", lorsque le mûr comporte des aspérités.Si la future maman a été prise en charge rapidement, bébé est arrivé jeudi. Du beau travail, avec énormément d’émotion. Et le papa ? Un petit job également : "Nahima a peur d’un cafard, alors un serpent... Il fallait que l’appartement soit nickel quand ils rentrent. J’ai tout nettoyé de fond en comble."Hier, toute la grande famille a pu rentrer à la maison, tranquillement. La rencontre fortuite avec ce symbole de la fertilité tient finalement de l’anecdote et prête à la bonne humeur. Car l’enfant se porte à merveille et a pu découvrir son nouveau jardin. Son prénom était déjà choisi. Il s’appelle Eden-Emmanuel.LA COULEUVRE DE MONTPELLIERUn serpent inoffensif... Pas sûr que cela rassure Nahima mais la couleuvre de Montpellier. -contrairement à la vipère- a un venin très peu toxique. Impressionnante, puisqu'elle peut mesurer exceptionnellement 2,50 m, la couleuvre de Montpellier est certes le serpent le plus long d’Europe. Une morsure peut avoir différentes conséquences (de l’inflammation locale à, très rarement, une paralysie) mais elles sont dans tous les cas passagères. En général, un serpent n’est agressif que s’il se sent agressé. Le mieux, si l’on en croise un, est de s’en éloigner lentement. Et éviter aussi de lui rouler dessus quand elle se réchauffe sur le bitume. Source
  10. Tête de crocodile et défense d'éléphant parmi les antiquités Les douaniers d'Avignon ont saisi plusieurs objets interdits par la Convention de Washington, lundi, à l'occasion du rassemblement mensuel des brocanteurs professionnels à Avignon. Les douaniers d'Avignon ont effectué plusieurs saisies hier lundi à la journée des antiquiaires au parc des expositions d'Avignon. Ce rendez-vous, tous les premiers lundis du mois, permet aux professionnels d'échanger, vendre, ou prendre contact.Les douaniers y ont saisi des objets interdits à la vente dans le cadre de la convention de Washington : une tête de crocodile, un poisson scie naturalisé, une défense d'éléphant, mais aussi un lot de munition de mitraillettes.Un vendeur de cigarettes à la sauvette a aussi été verbalisé. Source
  11. POURQUOI LA TOILE D'ARAIGNÉE EST-ELLE SI SOLIDE ? Pourquoi la toile d'araignée est-elle si solide ?Peut-être n'aimez-vous pas les araignées , peut-être même en êtes-vous phobique ? Pourtant, leur soie a des qualités indéniables et inégalées que les scientifiques essaient toujours de reproduire en laboratoire... Un épisode de la série Kezako ? Peut-être n'aimez-vous pas les araignées, peut-être même en êtes-vous phobique ? Pourtant, leur soie a des qualités indéniables et inégalées que les scientifiques essaient toujours de reproduire en laboratoire... Un épisode de la série Kezako ?Réalisation : Maxime Beaugeois, Damien Deltombe, Daniel HennequinProduction : Unisciel / Université de Lille 1 (Semm)Durée : 4 min 06 sVues : 613Année de production : 2013Date de diffusion : 26/06/2013 Source
  12. [[Template tthumb/front/view/tthumb_searchResult is throwing an error. This theme may be out of date. Run the support tool in the AdminCP to restore the default theme.]]
  13. Une nouvelle araignée découverte dans les Pyrénées Cette araignée appartient au genre Zelotes. Un seul spécimen a pour l'instant été découvert dans les Pyrénées. (dr) Elle est noire et mesure 6 mm. Elle ne tisse pas de toile pour attraper ses proies, traquées au sol, à découvert. Il s'agit d'une araignée jusque-là inconnue en France, un nouveau taxon du genre Zelotes : Zelotes egregioides (Senglet, 2011). Sylvain Déjean et Samuel Danflous, naturalistes au Conservatoire d'espaces naturels de Midi-Pyrénées (CEN-MP), ont découvert un spécimen, sur la commune de Betpouey, à 1 650 mètres d'altitude, durant l'été 2012, dans le cadre des atlas de la biodiversité communale initiés par le Parc National des Pyrénées."Nous l'avons récolté sous une grosse pierre - comme beaucoup d'espèces de la famille - dans un éboulis végétalisé exposé au nord. En Espagne, la localisation la plus proche est la Navarre mais on la trouve aussi au Portugal" expliquent les naturalistes. Cette Zelote se rencontre de juillet à octobre. C'est une araignée nocturne. La journée, elle se dissimule sous les pierres, les souches ou la litière épaisse. Elle chasse de petits arthropodes à vue. La connaissance de cette espèce s'arrête là. De nombreuses espèces proches sont déjà connues, dont certaines strictement localisées aux Pyrénées ou aux Alpes. Sylvain Déjean et Samuel Danflous ont récolté un seul individu femelle. Si certaines araignées d'une même espèce peuvent grouiller au sol, cette espèce-là s'observe toujours en faibles effectifs. Cette découverte fait avancer la connaissance des araignées en France. "Même si l'arachnologie a pris un essor important ces dernières années, les arachnologues sont rares. Il y a encore un travail considérable à faire" ajoute Sylvain Déjean, qui estime d'ailleurs tout à fait probable de découvrir, de nouvelles espèces lors des prospections futures. Quelques d'individus provenant des inventaires de l'atlas de la biodiversité communale restent à ce jour encore indéterminés. Source
  14. Une araignée individualiste mais… partageuse quand il faut éviter les conflits Les chercheurs d’une équipe internationale ont étudié les mœurs des araignées brésiliennes Parawixia bistriata, chez lesquelles l’individu qui n’a pas eu l’opportunité de construire sa toile peut ‘emprunter’ la proie d’une congénère plus chanceuse - et peu soucieuse, surtout, de risquer sa vie dans un affrontement. Des chercheurs de plusieurs universités du Brésil, de Belgique, du Royaume-Uni et de Pologne ont mené une campagne d’observation comportementale de l’espèce Parawixia bistriata, une grosse araignée des habitats semi-arides du sud du Brésil. Ces arachnides passent la journée dans des abris collectifs et sortent chasser au crépuscule. Alors, chaque araignée tisse sa toile pour piéger des proies. Mais pas n’importe où : le long "d’échafaudages" permanents construits collectivement en fils de soie, tendus entre arbres et arbustes. Cependant, les places sont chères : tout individu qui a commencé à bâtir sa toile cherche à évincer tout congénère qui s’approche trop. C’est là que ces araignées, toutefois, se montrent ‘raisonnables’ : 93% de ces face-à-face se soldent par le départ de l’intrus, sans combat. Il y a mieux encore. À la fin de chaque nuit, certaines araignées (6,5%, environ) se retrouvent sans toile, faute d’avoir trouvé de la place où la tisser. Plutôt que de jeûner, ces individus ‘squattent’ alors délibérément la toile d’un congénère - avec plus d’insistance qu’en début de nuit, cette fois, puisqu’ils ne battent en retraite que dans 42% des cas lorsque survient le propriétaire des lieux, rapporte l'étude publiée dans la revue American Naturalist. Ce dernier, sinon, opte alors pour la solution pacifique, laissant tout simplement l’intrus lui chaparder une proie… Source
  15. Pau : les pompiers délogent un serpent de l'intérieur d'une voiture ! Surpriiiise ! Ce samedi après-midi, vers 16h45, les pompiers ont été appelés place de la Libération à Pau pour déloger un locataire très particulier d'une voiture : un serpent !C'est un couple d'Américains d'une cinquantaine d'années en vacances à Pau qui a fait appel aux secours. Ces touristes ont loué une voiture sans se douter qu'elle était déjà occupée !La manoeuvre pour capturer l'animal, c'est le caporal-chef Jean-Vincent Carol qui la raconte : "Nous sommes partis en intervention sans savoir à quel type de serpent nous allions être confrontés", explique ce pompier spécialisé dans la capture d'animaux. "Nous avons donc établi un périmètre de sécurité. Le serpent était sous le capot. Nous avons dû nous y reprendre à plusieurs reprises pour l'attraper car pas question de démonter tout le moteur ! L'espace était très étroit donc difficile d'accès. Entre chaque tentative, il faut laisser l'animal se tranquilliser d'autant plus qu'il se cache encore mieux".La quatrième tentative a été la bonne. Jean-Vincent Carol a capturé le serpent qui était en fait une couleuvre. "C'est une espèce non venimeuse mais il faut toutefois faire attention à ne pas se faire mordre. C'est une espèce protégée donc nous l'avons enfermée dans une boîte spéciale et nous l'avons relâchée dans la nature".Deux heures d'intervention en plein centre-ville : de nombreux curieux ont suivi les opérations. Et une fois le serpent capturé, les pompiers ont eu droit à des applaudissements nourris ! Source
  16. Le Bunestegos, un reptile fossile révèle l'existence d'un désert au milieu de la Pangée La Pangée, ce supercontinent, massive parcelle de terre aurait contenu en son centre un désert aride et sec permettant à une biodiversité inédite de se développer. C'est ce que suggère une étude américaine et la découverte de fossiles surprenants de reptiles, inesthétiques mais très utiles à la compréhension du Permien qui a commencé il y a 266 millions d'années. Il n'est pas beau, n'a pas fière allure et ne tient pas comme la plus belle espèce de reptile jamais découverte, cependant, son étude est capitale. En effet, la découverte d'un fossile de Bunostegos, reptile aux excroissances noueuses sur le front et aux bulbes inesthétiques sur tout le corps permet un nouvel éclairage sur l'écosystème du Permien. Une période géologique qui s'est étendu de - 266 à - 252 millions d'années. Le Bunostegos ("toit noueux") appartient à la famille des Pareiasaurus, des reptiles herbivores proches des tortues actuelles. De la taille d'une vache, l'animal aurait vécu dans l'actuel désert du nord nigérien et partageait l’essentiel des caractéristiques des plus anciens paréiasaures. Cependant, il arborait un crâne bulbeux - une structure connue uniquement chez les formes les plus ‘récentes’ de ce groupe. Loin de s'être plus cogné que les autres, Bunostegos aurait acquis cette particularité grâce à un isolement géographique, selon l'étude publiée dans le Journal of Vertebrate Paleontology. Un désert en plein milieu de la pangée Mais où le Bunostegos a t-il bien pu se développer ? Comment une population de reptiles de la taille d'une vache a t-elle pu être isolée ? Il n'existait aucune barrière montagneuse infranchissable à l'époque du Permien, cependant les conditions climatiques ont pu contribuer à rassembler une espèce entière au centre du continent. Ainsi, de nombreux reptiles, amphibiens ou encore plantes auraient constitué l'écosystème du centre de la Pangée. Une sorte de grand désert inaccessible pour des espèces peu habituées aux conditions qui y régnaient et impossible à quitter pour les espèces acclimatées. "Notre travail suggère que le centre de la Pangée était climatiquement isolé, permettant à une faune relique unique de survivre durant la fin du Permien" explique Christian Sidor, co-auteur de l'étude. Autour de la zone, de nombreux fossiles ont d'ailleurs été découverts, établissant l'évidence d'inter-échanges réguliers pour les espèces environnantes. Le Permien et la plus grosse extinction de masse La découverte de cette zone est déterminante dans la compréhension du Permien, qui s'est terminé par la plus grosse extinction de masse que la Terre ait connu : 75% des espèces terrestres et 96% des espèces marines se seraient éteintes. Cette extinction aurait eu lieu il y a 251 millions d'années en raison de températures (50 à 60 degrés Celsius) extrêmes rendant la vie impossible, d'une importante activité dans la tectonique des plaques avec activité sismique invivable ou encore d'une collision avec une météorite. Néanmoins, le Bunostegos n'est que la première "bosse" de ces recherches qui vont désormais se poursuivre dans le nord du Niger. Cette zone sous-explorée pour le moment, pourrait ainsi devenir un vivier de recherches intensives pour de nombreux scientifiques qui veulent percer les mystères du Permien. Source
  17. Rainette à La Prairie: Tommy Montpetit veut que Québec mette ses culottes Tommy Montpetit, écologiste chargé de projet du Centre d'information en environnement de Longueuil (CIEL), est aussi membre de l'équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l'ouest et porte-parole de la Ceinture verte.Tommy Montpetit, écologiste chargé de projet du Centre d'information en environnement de Longueuil (CIEL), est aussi membre de l'équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l'ouest et porte-parole de la Ceinture verte. L'écologiste Tommy Montpetit ne réclame pas de consultation concernant le développement du Grand boisé à La Prairie, mais il invite Québec à mettre ses culottes et à intervenir dans le dossier, craignant une disparition de la métapopulation de rainette faux-grillon de l'ouest.Le dossier remonte à tellement loin, dit-il, qu'on a demandé la résiliation de l'entente de 2002. «On voyait que la rainette allait disparaître dans ce secteur. On arrive à un quart de ce qui reste, en protégeant 50% du territoire, c'est le huitième de la population de rainette qui serait protégée», laisse entendre celui qui siège sur plusieurs organismes dont l'équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l'ouest. «Je ne préconise pas la consultation, c'est un enjeu national. Le ministre devrait intervenir. Premièrement, le ministre (Yves-François Blanchet) doit mettre ses culottes dans ce dossier puisqu'il a toutes les poignées nécessaires, selon M. Montpetit. L'espèce est menacée au Canada, vulnérable au Québec. L'équipe de rétablissement de la rainette a demandé qu'elle soit classée menacée au Québec. Pour Tommy Montpetit, le ministre est le capitaine du bateau. «Un instant, sur les neufs métapopulations en Montérégie qui restent, trois ou quatre sont en danger. Il faut vraiment agir immédiatement, insiste-t-il. Le gouvernement fédéral fera le travail si le ministre ne fait pas sa job». Tout certificat d'autorisation donné sur des bases erronées pourrait être retiré, selon lui. En 2008, le certificat d'autorisation a été émis où il y avait de la rainette. Il y a eu énormément de faits nouveaux depuis. La rainette est en déclin extrêmement rapide. «On sait que la population va disparaître si le développement a lieu», soutient M. Montpetit. De plus, des plantes rares ont été découvertes. Il y a des outils pour faire une intervention, selon lui. «La municipalité veut développer, mais pas là (…) », lance l'écologiste. Pour ce dernier, l'affaire est extrêmement grave et la population ne semble pas au courant des changements que peuvent apporter la disparition de l'espèce. Il mentionne la propagation de maladies, mais aussi les risques d'inondations sont plus grands quand les boisés disparaissent. Le porte-parole du mouvement Ceinture verte n'en revient pas lorsqu'on dit qu'il n'y a pas une municipalité qui fait plus pour la rainette que La Prairie. «On fait le calcul vite. Brossard, c'est 20 fois plus grand, c'est hors contexte de dire ça», laisse-t-il comprendre. Or, en 2002, personne ne savait rien de la rainette. Quand on pense aux éléphants, aux rhinocéros et aux espèces qui disparaissent dans les autres pays, selon M. Montpetit, on n'est pas très loin de la vague d'extinction qui se passe dans le tiers monde. Source
  18. Il détenait trois pythons à la maison Affaire peu banale pour le tribunal d'Argentan qui a eu jeudi à juger d'un cas de détention illégale d'animaux exotiques. Un jeune Argentanais de 27 ans comparaissait pour avoir détenu illégalement à son domicile trois pythons. Le Python est un serpent qui vit au Centre de l'Afrique et dans les régions chaudes du Globe comme le Sénégal. Il peut atteindre un mètre et demi. Sa détention est soumise à des autorisations que le jeune homme ne possédait pas. Pour chacun des reptiles en résidence illégale dans l'Orne, le détenteur a écopé d'une amende de 150 €. Source
  19. Biologie des araignées et des scorpions LE CERCLE. Synthèse de la conférence organisée par l’association « Chercheurs Toujours » avec Christine ROLLARD, Maître de Conférences au Muséum National d’Histoire Naturelle et Max GOYFFON, Professeur Honoraire au Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris. ÉCRIT PARChercheurs ToujoursAssociation de scientifiques seniorsVOIR SONPROFILSES 3 DERNIERS ARTICLES17/05/2013 | 08:48Les forêts tropicales : enjeux, menaces, espoirs23/04/2013 | 11:36Les forêts tropicales : "back to the future"*05/07/2012 | 09:50VIH/sida : trente ans plus tard, toujours des défisTOUS SES ARTICLESSUR LE CERCLE27/06/2013 | 14:53 Pourquoi la toile d'araignée est-elle si solide ? la suiteProches parents au sein des arachnides, les araignées et les scorpions ne sauraient se confondre, leurs différences étant évidentes, entre autre la forme de leur corps, néanmoins des similitudes existent : ces deux groupes zoologiques sont tous deux venimeux et prédateurs carnivores voire cannibales et leur croissance s’effectue par mue successive jusqu’au stade adulte. De plus ce sont des animaux à grande plasticité écologique, occupant une grande variété de milieux et possédant une forte résistance à des conditions environnementales particulières. La diversité se retrouve également dans les techniques de chasse, la reproduction ou encore les soins aux jeunes (les scorpions et certaines familles d’araignées portent les jeunes sur leur dos jusqu’à leur dispersion).Parmi les arachnides fossiles, les premières découvertes ont été attribuées aux scorpions datant du Silurien (environ 430 millions d’années) et les araignées du Dévonien (environ 390 millions d’années). L’araignée est tout d’abord l’animal de la soie. Elle en produit différents types qu’elle utilise à des fins diverses : construction de pièges de formes variées, emmaillotage des proies, protection des œufs, support de transport aérien au gré du vent ou fil de rappel. Même si elles n’en construisent pas toutes, les toiles les caractérisent souvent dans l’esprit des gens qu’elles soient orbitèles (géométriques), en réseau, tubulaires ou encore en nappe prolongée parfois par une sorte d’entonnoir comme chez les tégénaires de grande taille dont on voit les mâles errer dans nos habitations à l’automne à la recherche d’une partenaire. Elles sont cosmopolites, ce qui n’empêche pas leur extraordinaire diversité (plus de 43000 espèce décrites dans le monde réparties en 112 familles) et leur présence dans des biotopes très variés, essentiellement terrestres.On distingue trois sous-ordres : les liphistiomorphes comprenant quelques espèces asiatiques, les mygalomorphes ou mygales avec 6-7% du nombre total soit environ 2700 espèces (dont une quarantaine en Europe) et les aranéomorphes ou « araignées vraies » renfermant la quasi-totalité des espèces. La distinction se fait sur certains caractères visibles morphologiquement : les deux premiers groupes possèdent quatre poumons et leurs chélicères sont orientées dans le plan sagittal avec des crochets plus ou moins parallèles à l’axe du corps, le dernier portent deux poumons et des chélicères plus verticales munies de crochets croisés. La taille du corps des araignées est très variable, compris entre 0,3mm et 13cm (cas de certaines mygales tropicales). Les mygales de France, de taille plus modeste (entre 1 et 3cm) sont essentiellement présentes dans le midi et se répartissent dans trois familles, Atypidae, Nemesiidae et Ctenizidae.La mauvaise réputation des araignées est souvent exagérée par rapport au risque réel des envenimations car très peu d’espèces sont susceptibles d’être impliquées dans des morsures. Citons par exemple le groupe des veuves noires ou latrodectes et les loxoscèles (cosmopolites) parmi les « araignées vraies », et les mygales du genre Atrax ou Hadronyche (présents en Australie) ; de fait, les cas d’aranéisme avéré sont très rares. Celle des scorpions est plus inquiétante en raison de la puissance supposée de leurs venins. Les scorpions (au nombre de 2000 espèces environ identifiées dans le monde dont la taille varie entre 8mm et 25cm) seraient des animaux caractéristiques des déserts chauds, milieu particulièrement riche en espèces venimeuses, où le venin, serait un avantage sélectif : les proies sont rares, il ne faut pas les manquer. Il est vrai que les espèces dangereuses pour l'homme, en réalité surtout pour les enfants, se trouvent volontiers dans des zones arides sèches : Sahara, Proche-Orient. Mais il faut aussi se garder de tout raccourci simplificateur avec les scorpions : au Brésil, en Inde, les espèces dangereuses sont des espèces de savane, voire de forêt.Au reste, les scorpions se trouvent là où on ne les attendrait pas vraiment, en altitude, dans les chaînes montagneuses les plus hautes, le massif de l'Himalaya ou la Cordillère des Andes, tout comme les araignées. A dire vrai, ils ne dépassent guère l'altitude de 5000m mais le manque d'oxygène possible ne les affecte pas car leurs besoins sont réduits, et surtout, ils disposent, comme les araignées d'ailleurs, d'une molécule dissoute dans leur sang ou hémolymphe, qui fixe réversiblement l'oxygène à la manière de l'hémoglobine des vertébrés. Pour certains auteurs, « l'hémocyanine est très bien adaptée à des animaux à faible dépense d'énergie », en ajoutant « mieux que ne le serait l'hémoglobine ». Cette hémocyanine qui colore le sang en bleu en raison de la présence de cuivre et non du fer comme l'hémoglobine, procure certainement un avantage aux espèces en leur permettant de s’adapter à tous les milieux. Les scorpions, du moins certaines espèces, se montrent aptes à coloniser de nouveaux territoires, comme les milieux urbains pourvu qu'ils puissent trouver des conditions convenables et de la nourriture en quantité suffisante.En France, le petit scorpion noir inoffensif Euscorpius flavicaudis est parvenu jusqu'au centre de Bordeaux où il vit fort bien, trouvant dans les caves et les chais, hygrométrie et température favorables ainsi que des proies telles araignées, cloportes ou peut-être mille-pattes. Plus sérieuse est l'invasion de Brasilia, capitale du Brésil, par une espèce dangereuse, Tityus serrulatus, qui à l'origine est une espèce forestière. Le problème est identique, quoique moins dangereux, avec l'invasion des immeubles de Buenos Aires par Tityus trivittatus. Ces deux espèces sont parthénogénétiques, de sorte qu'une seule femelle suffit à contaminer un immeuble ou une maison, et les blattes sont leurs proies favorites. Des solutions tentent d’être trouvées pour tenter d'éradiquer ou de limiter ce phénomène.____________________________________________________________________________TEXTE rédigé par Christine Rollard et Max Goyffon.CONFERENCE-DEBAT tenue le 27 novembre 2012 à l’Institut Curie, ParisMODERATEUR : Marie-Françoise MERCK, Chargée de Recherches Honoraire à l’InsermCONFERENCIERS :- Chistine ROLLARD Maître de Conférences au Muséum National d’Histoire Naturelle- Max GOYFFON, Professeur Honoraire au Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris.BIBLIOGRAPHIE :- Au fil des araignées. Ouvrage multi-auteurs sous la direction de F.Canard (2008)- Arachna. Les voyages d’une femme araignée. C.Rollard et V.Tardieu (2011). Ed. Belin/MNHN.Légendes des photos :Photo 1 : Femelle d'Araneus quadratus (famille des Araneidae). L'auteur de la photo est Bruno De Reviers.Photo 2 : un scorpion noir, Androctonus æneas, parfois nommé Androctonus bicolor æneas.Photo 3 : une femelle d'Androctonus australis avec ses jeunes sur le dos, pendant les quelques jours qui suivent leur naissance. Source
  20. Soumoulou : à la recherche d’un mystérieux serpent C’est un habitant de l’avenue Lasbordes, à Soumoulou, qui a donné l’alerte : il venait de se retrouver face à un serpent d’une taille impressionnante.Les sapeurs-pompiers de Soumoulou sont intervenus sur place avec le service animalier du service départemental d’incendie et de secours.Le serpent est demeuré introuvable.Les pompiers ont donné des consignes au Soumoulois au cas où il se retrouverait une nouvelle fois en tête à tête avec le reptile… Source
  21. Joliette Un serpent retrouvé dans un parc Le propriétaire d'un serpent n'avait toujours pas été retracé par les policiers de la Sûreté du Québec, jeudi, plus d'une semaine après que son animal eut été retrouvé dans le parc Renaud, à Joliette.Les policiers ont reçu un appel pour un serpent abandonné dans le parc, le 19 juin dernier, vers 17h.Après quelques minutes de recherches, l'animal, qui serait un python, a été rapidement localisé.Ce dernier avait une longueur de près d'un mètre.Les policiers ont communiqué avec l'Inspecteur Canin qui a pris en charge le python.«Le serpent n'était pas du tout agressif. L'opération s'est très bien déroulée», a tenu à rassurer le sergent Martin Melançon, de la SQ, du poste de la MRC Joliette. Source
  22. L'envoûtant chant du smartphone menace le crapaud volant VENDREDI, VIE SAUVAGE Une association britannique de défense de la faune et la flore s'alarme de l'impact d'applications imitant le chant de cet oiseau menacé sur sa préservation. Par VIRGINIE BALLETEmoi dans la campagne anglaise : l'omniprésence des smartphones désoriente un singulier volatile, l'engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus). Une application imitant le ronronnement sonore de l'engoulevent trouble en effet la quiétude des territoires rocheux du comté du Dorset et courrouce le fonds régional de préservation de la faune et de la flore, le Dorset Wildlife Trust. Ce dernier a récemment lancé une campagne de communication pour enjoindre les utilisateurs d'applications comme «Chirp» à cesser de les utiliser dans les réserves naturelles, notamment celles situées sur l'île de Brownsea, au Sud-Ouest de l'Angleterre. Les responsables du site ont en effet constaté que plusieurs visiteurs et amateurs de photographie utilisaient cette application pour inviter cet oiseau au plumage mimétique, difficile à observer et qui niche au sol, à quitter les clairières et autre bruyère où il aime se réfugier.Or, en perturbant ainsi le crapaud volant (son autre nom), les visiteurs peuvent le détourner d'activités essentielles, comme la reproduction, ou la becquée des petits. Certains vont même jusqu'à déplacer leur nid, se sentant menacés. «Agir ainsi est égoïste et irrespectueux de l'espèce», avertit à la BBC Tony Whitehead, responsable local de la Société royale pour la protection des animaux. «On ne devrait jamais utiliser des subterfuges pour amadouer une espèce, en particulier pendant la saison des amours», poursuit-il. Et plus encore en ce qui concerne cette espèce menacée, particulièrement sensible aux perturbations sonores et qui est protégée par le «Wildlife and Countryside Act» de 1981, qui fait de l'acte de déranger sciemment tout oiseau nicheur infraction.Chris Thain, responsable de la réserve naturelle de Brownsea, appelle donc dans leGuardian à «utiliser ce type d'applications très populaires de manière responsable». «Les visiteurs seraient probablement dévastés s'ils prenaient conscience des perturbations qu'ils imposent à la faune. Il faut désormais faire passer le message : l'utilisation de ces applications n'est pas adaptée aux réserves naturelles et peut s'avérer dangereuse pour les espèces menacées», insiste-t-il.Hilary Wilson, de iSpiny, développeur de l'application Chirp, s'est également jointe à ces appels à la prudence dans des déclarations à la BBC, tout en insistant sur la visée pédagogique de l'application. «Le chant des oiseaux est un son très plaisant pour l'oreille humaine, mais c'est aussi un puissant moyen de communication pour les volatiles... L'enjeu essentiel est donc de maintenir un volume raisonnable». Source
  23. Sauvetage d’une tortue olivâtre à Sainte-Anne Grâce à la vigilance d'un baigneur qui a alerté le Réseau tortue marine Guadeloupe (RTMG), une tortue marine olivâtre, en détresse à proximité du rivage de la plage de Galbas à Sainte-Anne, a pu être sauvée.Dimanche 16 juin 2013, un baigneur repère en fin de matinée une tortue marine en détresse à proximité du rivage de la plage de Galbas à Sainte-Anne. Cette dernière est rapidement récupérée, puis stockée provisoirement dans un bac au club de planche à voiles dans l’attente d’être prise en charge par le Réseau tortue marine Guadeloupe (RTMG). A la grande surprise de la représentante locale du RTMG, la tortue présente une carapace brune très arrondie, ainsi qu’un bec fort. D’autres critères viennent confirmer qu’il s’agit bien d’une tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) d’une longueur de 61 cm de carapace. L’animal, amaigrie et épuisée, dont il manque la patte avant gauche (ancienne séquelle cicatrisée) et dont la patte avant droite semble cassée, est prise en charge en milieu d’après midi par le centre de soin hébergé à l’Aquarium de Guadeloupe où elle sera soignée. Cette même tortue avait été observée en difficulté le 12 juin dernier près de la plage des Raisins Clairs à Saint François, sans avoir pu être secourue par des bénévoles du RTMG.Les observations de tortues olivâtres (Lepidochelys olivacea) sont rares le long de nos côtes Guadeloupéennes. Les 3 observations réalisées ces 12 dernières années concernent exclusivement de tortues blessées, principalement par l’emmêlement des membres dans une palangre (longue ligne de pêche de surface). En atlantique Ouest, les zones de reproduction les plus proches sont situées en Guyane et au Surinam. Au même titre que l’ensemble des tortues marines, la tortue olivâtre est protégée depuis 1991 par arrêté préfectoral sur l'ensemble de l'archipel Guadeloupéen. A l’échelle internationale, elle est considérée comme vulnérable d’après l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).Plus d'informations : site www.tortuesmarinesguadeloupe.org En cas de rencontre avec une tortue marine en détresse, veuillez contacter la coordination Réseau Tortues Marines Guadeloupe (Eric Delcroix au 0690 542 811 ou Antoine Chabrolle au 0690 740 381). Source
  24. La tortue Ariti atteint l’atoll de Palmerston La tortue caouanne Ariti, partie de Teahupoo le 24 mai 2013, poursuit son périple vers l'ouest à travers le vaste océan Pacifique, selon un communiqué de la Présidence. Elle approche actuellement les environs de l’atoll de Palmerston appartenant aux îles Cook. La prochaine mise à jour du parcours d’Ariti aura lieu dans une quinzaine de jours.Le suivi du parcours de la tortue caouanne Ariti entre dans le cadre du programme de conservation des tortues marines. Le suivi de son cheminement est réalisé en partenariat avec la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) d’Hawaii, le Programme régional océanien pour l’environnement (PROE), basé aux îles Samoa, et l’association Te mana no te moana.Cette tortue avait été récupérée par un pêcheur au large de Teahupoo, elle semblait tourner en rond. Elle avait donc été envoyée à la clinique des tortues de Moorea, où elle avait été placée en observation avant d’être relâchée munie de deux émetteurs satellites. Source
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