sokol

J aurai noué la longe depuis longtemps pour cause de voyage. Dommage!

L'éducation que je donne à mes chiens anglais commence la seconde saison; La première année, je les laisse faire ce qu'ils veulent aux champs mais doivent revenir à l'appel. L'année suivante, on parle un peu plus sérieusement et ils doivent comprendre que la chasse c'est du sérieux pour eux. Avec cette technique, les pointers vont forts, très forts. J'avais une chienne que j'ai donné (elle ne m'inspirait pas confiance avec mon fils lorsqu'il approchait de la gamelle) et qui a été classée "excellent" en Espagne sur perdrix en grande quête (15 jours après son arrivée chez son nouveau propriétaire). Si on est trop exigeant avec un pointer la première année, on a des chances d'en faire un excellent chien de chasse, pas plus. Le setter, c'est un peu plus différent. Mais ce n'est que mon second, je laisse la parole à Etiennne pour comparer.

Notre faiblesse de fauconnier est toujours le démarrage des jeunes chiens et souvent la sagesse à l'envol. La faiblesse de démarrage est simple: ils ne font pas la différence entre un gibier intéressant pour le maître (faisan, bécasse...) avec ceux que nous ignorons (grive et troglodite...) La méthode que j'utilise est toujours la même: en seconde année je leurs tire quelques faisans et perdreaux pour qu'ils les machonnent et comprennent que je me fous du reste. Ca marche. La sagesse à l'envol est souvent le point faible des fauconniers de haut-vol, ils sont tellement focalisés sur leur faucon qu'ils en oublient le dressage du chien. Je suis passé au collier de dressage pour résoudre ce point après m'être assuré que l'ordre était compris. Faut dire que mettre deux jeunes chiens demande une patience que je n'ai plus à leurs égards.

Perso, je ne vois pas l intérêt. Les drones donnent des supers resultats aussi. Les faucons utilises sont des gros ( gerfauts...) et ne piquent pas comme des pèlerins. Heureusement, ils auraient la nuque brisée avec les G.

La nouvelle mode : une caméra embarquée sur un chaperon de faucon.

Pour le bas-vol, le korthals est une référence à ne pas oublier. J en parle d autant mieux que je les détesterais à la maison mais qu ils ne m ont jamais déçu aux champs. L impression de caresser un sanglier me gêne toujours un peu malgré leur polyvalence. Un bon cocker laisse un coup de coeur mais énerve beaucoup s il n est pas dressé parfaitement. Idem pour le springer qui mérite mieux que de vider la chasse hors contrôle. Je devrais faire une portée de pointer avec la chienne d Etienne et un mâle excellent. S il est des intéressés... Le dire vite!

Je crains un vrai accident lors du passage sous un fil à vaches ou un barbelé. Pour avoir volé la Corneille pendant plusieurs saison, j ai chaque annee perdu la plume et son émetteur sous une clôture lors d une poursuite. Je n ose pas imaginer ce que ça donnera avec une caméra sur un harnais. Je suis à Abu Dhabi ou la mode est de filmer les vols avec une camera sur un chaperon adapté. La différence est l absence de clôture... Prudence , toujours!

Chez leur proprio souvent. On doit d ailleurs souvent changer de fournisseur.

Attention durant le transport, il ne faut pas plier les plumes de faisan!

Les pigeons rentrent avec la queue et elle est fixée à la pattex. Assez simple et efficace.

Vous êtes tous incapables d'apprécier les indiens :

Excellentissime et si souvent vécu!

L'autour un peu mouillé après la prise dans l'eau.

A gauche, le crack de shaheen/barbarie: plus de 80 canards cette saison!

Terrible reunion en Allemagne. Un territoire qui est si grand qu il permet de voir demain, les jours sans brouillard! Mais ce n était pas le cas autour dhui. On n'y voyait pas à 50metres. Le seul à se régaler était un autoriser qui, au toisième vol, a pris un canard dans un canal d assèchement. Ces polders permettent l approche discrète et le vol au cul-levé idéal pour le bas-vol. Il y avait du canard partout mais impossible de voler un faucon. Ce n est rien, l accueil était parfait et les discussion passionnantes. Seul sujet: les faucons encore et toujours. Le groupe de pointures qui nous invitait ne jurait que par des mélanges de barbarie et/ou de shaheen. Un tiercelet de shaheen/barbarie est volé à 460gr pou avoir été introduit à 380gr et cartonne son canard tous les jours. Aux dires des anciens présents, c est un oiseau particulièrement doué. Une forme de shaheen croisée avec on ne sait pas quoi nous a fait beaucoup d effet, un tiercelet de peal/écossais aussi et quelques brookeis nous ont beaucoup plus aussi. On n a pas volé, on a fait plus de 1000 km mais on ne le regrette pas. On y sera les bienvenus encore pour une reunion future. Merci la vie!

tabernacle, ça sent jusuqu'à Ramillies!

Je suis revenu d'Afrique en juin avec un virus proche de celui de la variole. Il est parti aussi vite qu'il est venu. Un fauconnier espagnol est passé chez moi la semaine passée et à considéré les mains d'un des tiercelets en m'annonçant une maladie venant des pigeons. Rien ne se développe mais je surveille. Ces petites taches étaient passées inapercues lors des manipulations quotidiennes. J'irai consulter nos docteurs spécialisés si ça persiste.

Ce ne serait pas la variole?

Deux belles réunions à venir cette fin de semaine: Reunion en flamandie ce vendredi. Aigles le matin et faucons l après-midi. Ensuite samedi: vol sur canards en Allemagne pour les passionnés du canard sous toutes ses formes. L hôte vole un shaheen/barbarie qui fait prise tous les jours. On va voir si c est vrai. Grosse panique: le voyage jusque dans le nord, plus haut que le nord!

Tu n y organiserais pas une reunion de chasse?

Peut-être que les standards de la cuisine diffèrent du Canada à la France. Il existe peut-être un hamburger à la gelinotte aromatisé aux cranberries sauce au sirop d'érable et viande de caribou sèchée à servir avec une Budweiser. Nous sommes impatients de savoir comment on les travaille là-bas, vriament! Explique, on salive déjà!

Bravo, ça c est une prise! Et c est bon comme gibier?

Je me souviens d'un intervenant qui voulait tout savoir sur les brookeis en les subdivisant presque selon le village dont ils étaient issus. Il allait devenir la référence en élevage de la meilleure sous-espèce. Ces analyses étaient sources de complications et chaque réponse provoquait une remarque ou une autre question tout aussi stérile. Il a fait ça avec les crécerelles, avec les hobereaux, avec les autours pour le vol d'amont.....bref, il a coupé les cheveux en quatre pour arriver au résultat d'où il est parti: au point zéro! Quand j'ai commencé, je faisais 500 kilomètres pour voir l'oeuf pondu dont on m'attribuerait le produit. J'étais content et j'avais confiance dans l'éleveur(ou pas du tout, dans ce cas, je n'insitais pas). Le premier oiseau acheté m'a coûté 1.5 mois de salaire. Je n'ai pas discuté une seconde: j'étais heureux d'avoir un oiseau légal et de bonne origine. Pour acheter ma chienne pointer (à prix d'or), j'ai fait 3 fois l'aller retour Bruxelles/Paris pour la voir et voir sa mère (à 3 jours, 3 semaines et 3 mois!). Je ne l'ai pas regretté une seconde. Je n'ai pas changé d'avis depuis la première visite et ai été reconnaissant envers son éleveur. La confiance dans ce "petit" éleveur est passée dès le premier coup de fil. Je me suis foutu du nombre de tâches que la mère avait, de la longueur de la queue et de la taille des oreilles du père. Les kilomètres parcourus m'ont simplement permis de me rassasier de plaisir à voir un bon élevage et de bons chiens. Je sais, c'est idiot! J'ai commencé la fauconnerie en 1989, l'essence était moins chère qu'aujourd'huy mais je gagnais moins bien ma vie aussi. Ma chienne est née il y a 12 ans, j'avais moins le temps qu'avant! Demain, si l'on me propose un faucon spécial, je prendrai l'avion ou la voiture pour le voir et je le ramènerai ou pas. En aucun cas je ne tergiverserai et ne chercherai les petits risques. Ce n'est pas qu'en théorie, je pars à la fin du mois aux Emirats pour y voir de jolis oiseaux Peut-être "rien que pour le plaisir!" C'est aussi ça la fauconnerie: la simplicité de dire GENIAL, je vais essayer parce que j'ai confiance. Il est des régions dans lesquelles l'esprit n'est pas celui là. Espérons juste que cet esprit ne soit pas trop contagieux!

Je pense que le développement des muscles de vol (situés sous les ailes) se développent plus en milieu de saison. En effet,à la mi novembre, il volent de plus en plus longtemps et les temps de vols sont multipliés par 10 par rapport au mois de septembre. Or c'est sous ces muscles que passent le harnais. On m'a fait une remarque disant que les harnais restaient sur les faucons durant la mue sans les gêner. C'est vrai mais les muscles de vol diminuent tandis que la masse musculaire des pectoraux se développent pendant le repos. Forcément, il n'y a pas les mêmes demandes à fournir. Et le harnais ne passe pas par le bréchet! Donc, à poids égal, le harnais devient coupant ou serré lorsque l'oiseau est volé régulièrement. Il est donc utile, pour ceux qui volent beaucoup, de revoir la pose en milieu de saison ou dès qu'une faiblesse se fait sentir. Remarque: les oiseaux mis au taquet n'ont pas ce soucis, ils sortent du taquet musclés.