sokol

"La fauconnerie platonique est plus souvent plate que tonique": a dit le Mahatma!

Et bien, j'ai eu le plaisir de rencontrer un "maître-mécanisien". le titre est donné au chef d'atelier de marques somptueuses. Il inspire le respect par son pragmatysme et son efficacité. Il faut dire qu'il travaille avec de la matière morte: l'acier! Le fauconnier lui a ce foutu facteur "humain" enpiré par son côté animal. Son seul job est de faire sentir une ligne de réflexion et de permettre de l'adapter. Le Mahatma n'avait-il pas déjà écrit qu' "il est plus difficile, en fauconnerie, de faire sentir que d'expliquer"? L'on peut tout expliquer mais si l'on n'a pas l'intuition en face, on perd son temps. J'ai formé beaucoup de jeunes fauconniers. Tous ne sont pas devenus des Fauconniers. Pourtant, l'approche était indentique. Ce qui change? Ce peitit rien qui fait d'un cheval d'attelage un cheval d'obstacle: du tempérament, cette étincelle au fond du coeur et cette exploitation de l'air, du moment, de l'image....un micro détail qui fait la différence. Quand un fauconnier prend le temps de passer plus loin ce qu'il connait et qui a fonctionné avec lui, la moindre des choses et d'en profiter et de dire merci pour le passer plus loin ensuite.

Rassure-toi Etienne, tu es un grand cygne et non un vilain canard!

Le flegme des anglais ne correspond pas assez à mon déséquilibre spontanné de slave qui se traduit directement par des gestes précis que certains latins compliquent d'une pelle à neige.

A part la nourir au poing, le programme est complet. Il est bon de souligner que je préfère les faucons "un peu sauvages" que trop familiers. Je n'ai donc jamais insité sur ce point. Mais cet oiseau est passé à côté de la plaque le jour ou il a du aller aux champs. A ne rien y comprendre: le leurre à 50 mètres dans le jardin et impossible aux champs à 1 mètre! Il revennait à proximité se poser (entre 5 et 200 mètres et ne revennait pas au leurre. Il a volé moyennement pendant près d'un mois puis a redécouvert le ciel durant 2 heures. Cette ballade lui a remis les pendules à l'heure....jusqu'à hier. On verra tout à l'heure. Cette observation a été faite avec de nombreux oiseaux de qualité. Tous ont été réintroduits dans pareilles conditions. Autant ne pas parler de l'humeur du fauconnier! Vous l'imaginez crispé, les doigts serrés sur la corde du leurre, les dents prêtes à explosées, le pas nerveux, le calme simulé, le soufle court, des phrases pointues, le sourire qui ressemble à des dents de doberman et un cabot qui comprend vite qu'il est bon de relire dans sa niche "le guide des bonnes manières pour chien de chasse" s'il ne veut pas terminer en acharnement sur leurre. Le problème vient peut-être de la mue fermée.....

Tout semble enfin se remécaniser chez la Shaheen. Ca va faire plus d'un mois qu'elle me torture et depuis hier....du billard! Un plafond encore faible mais utilisable en chasse (80-100mètres) et un contact retrouvé. C'est pas fini mais on en en bonne voie! le plafond de l'an passé étaitrarement en dessous de 200 mètres, dans trois jour on devrait y arriver. Le poids a été variable: à 510 gr elle ne regardait pas le leurre à 2 mètres et ce jour: 555gr pour un vol de démonstration. Comme quoi: "patience et longueur de temps...". Un mahatma d'alors qui avait raison!

Et l'histoire c'est terminée comment pour le chien? Un déplacement des gonades en direction du gosier?

Attention, il ne faut pas mélanger tous les pointers....il en est d'insurmontables Mais je confirme avoir eu du plaisir dans mon enfance avec une petite chienne et plus encore hier! Si tu veux chasser à l'épervier ou au faucon, fous un coup de botte à ton chien quand il marque le poil. "Un chien qui marque le poil quand on vole la plume nous pousse trop vite vers le cardiologue": a dit le Mahatma.

J'ai vu cet après-midi un braque français qui aurait mis une correction à beaucoup de pointers (c'est pas peu dire!). Du concentré de clebard avec un port de tête dans les étoile et une quête d'anglais. Il a du braque le nom et la couleur....c'est un petit et vilain pointer. Une propriétaire parisienne a aussi un jeune chien de 14 mois qui aura du mal à ne pas être champion au printemps. Un vrai régal aussi. Je retrouve dans ces braques une petite chienne qui a bercé mon enfance au milieu des faisans et qui montrait les dents si on tentait de lui en piquer un. Quant à la bécasse....quoi d'autre que l'épervier noir. En tiercelet c'est un véritable challenge réalisable!

Garde, français et tatillon....il y en a qui exagère!

Nous mettons à la disposition de l'organisation de la Coupe d'Europe des Vizslas le 7-8 septembre prochain nos terrains de chasse. Idem pour l'organisation de la Coupe du Monde de Gibier Tiré le 30/9 (entraînement), 1-2-3/10 (concours). Ces quelques jours permettraient certainement à des amateurs de chiens d'arrêt de découvrir le potentiel de certaines races, de discuter avec des amateurs éclairés ou des professionnels confirmés. Ces chiens ne sont pas de "grande quête" mais correspondent parfaitement à l'utilisation qu'en fait tout chasseur à tir ou autoursier. L'info est à noter....ou à jeter!

"C'est chuste!"

Si on parle de gastonomie anglaise, on a pas fini de rire!

Resine et durciseur ....epoxy? Patex en fait, j'espère qu 'ils sont distribués en France.

Ca a été le mien....

Perso je ne coupe pas les barbes. En les serrant elles font un joint avec la cosse. la colle à utiliser est une deux composants. La superglue se défaisant lors des premières gelées, elle a besoin d'humidité pour coller et le gel l'en prive.

Polonaise....pouha! Ce peuple qui a opprimimé les Ukréniens et que seul le très grand et très saint Bogdan Chmielnistky, que Dieu le garde au près de Lui, a réussi à expluser en étant plus rusé qu'eux? Cette nation aux ordres de Rome? Celle qui changeait de monarchie à la mort de chaque roi? Allons, le mot vodka mérite une consonnance russe, soyons sérieux! Laissons leur nous acceuillir pour prendre leurs "courapattes" (perdrix en polonais) mais revendiquons les breuvages de qualité.

Normalement, une harris revient au poing sans rappel si elle a manqué sa cible. Pour arriver à ce faire, il faut qu'elle comprenne que c'est du poing que l'on chasse. Si elle ne revient pas directement, le poing levé suffit sans rien. On a ensuite toute les autres possibilités de progression. L'autour n'est pas si différent.

Je crains le "nez porreux" des "Rues de San Francisco"! Les moins jeunes me comprendront

Il y aviat un vieux garde qui se nourrissait de freux et choucas dans la région de Ciney (plus connue pour sa bière que pour ses corvidés!). Il est mort d'un infar, le toubib prétendait que c'était à cause de son régime. La viande était trop riche pour le corps médical.

Le mahatma a dit :"il faut avoir de gros problème d'argent pour manger de la corneille".

Rendre hommage sans citer de nom....incomplet comme une journée de fauconnerie sans vol!

C'est le meilleur rapport poids/prix ('est lourd et personne n'en veut...) Mais c'est vrai que l'affaitationnation est particulière. J'en ai volé un pendant un mois dans ma jeunesse. Il revenait au poing comme un dingue à la tombée de la nuit et nous foutait une panique bleue. On avait l'impression d'être agressé par une planche à repasser volante. On a fait une prise remarquable un soir de cuite: un hérisson au milieu d'une prairie remplie de lapin. On a eu toutes les peines du monde d'enlever la bestiole qu mètre cube de plume claquant du bec qui nous montrait son mécontentement. La prise étéit si "remarqable" qu'on a sonné de la trompe la moitié de la nuit et qu'on a fait les honneurs avec les 4 pattes. Pour le reste, je préfère oublier!

Et bien , nous sommes tous d'accord, c'est un gibier de Roi. Petite parenthèse, soulignons la différence entre la mentalité française et russe: Pour qualifier un repas extraordinnaire; Le Français dira "c'est un repas de roi" pour souligner l'exclusivité du plat. Le Russe, que Dieu lui prête vie et lui l'encourage dans sa bonté, dira "c'est un repas pour le monde entier" pour souligner l'envie de partager. Le repas a été servi avec un grand vin espagnol de notre région favorite de chasse (Valladolid), précédé de quelques bulles et suivi d'n Pommard avec le fromage. Le coup fatal aura été l'Achillée de montagne pour faire passer le tout. On a connu pire comme passion!

Un excellent ami, isolé du monde, passionné de chasse m'a offert du tetra lyre. Hier, pour célébrer un soir d'été, nous avons décidé de lui faire un sort (au tetra!). Découverte surprenante après une cuisson simplissime dans un fond de graisse de canard, sel et poivre. La viande est tendre et parfumée, d'une couleur crue qui va vers le mauve mais une fois cuite elle devient brune "normale". Le goût est délicat et la texture agréable, on est très loin du faisan belge qui a courru à patte pour éviter les tracteurs dans un sillon gras et boueux. Seule comparaison, quelques tendons sont aussi calcifiés mais nettement moins que sur un faisan. En un mot comme en mille: merci et on en veut encore!