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Le "Treatise on Rook and Crow Hawking" date de 2004 seulement, et la seule édition disponible est limitée à 1000 exemplaires, signés par l'auteur... d'où le prix, même d'occasion. Néanmoins, sur le site de l'éditeur (www.hancockhouse.com), il est disponible à la vente (par correspondance depuis la côte ouest des USA, donc il faudra compter avec le port...) pour US$ 124.95 "seulement"... c'est déjà mieux que 150 Euros pour une "occasion". Sans vouloir échauder les autoursiers qui convoitent cet ouvrage, il est exclusivement consacré à la chasse des corvidés à cheval, en terrain découvert, à l'aide de faucons... (avec un joli chapitre écrit par Sokol au sujet de la pratique de la fauconnerie "classique" en Belgique). Très instructif, mais pas forcément truffé de conseils pratiques appliquables immédiatement à un mode de chasse différent, en terrain moins ouvert...

C'était apparu dans un épisode de la série "Ultimate Killers" sur la BBC, présenté par Steve Leonard. Il y a une autre émission entière ("The falcon that flew with man", que je n'ai pas vue, qui y est consacrée. Le fauconnier s'appelle Lloyd Buck. Il y a un DVD "The falcon that flew with man", avec 2 heures d'images supplémentaires, disponible pour £20.- sur www.adventurearchive.com

En Suisse, la chasse est réglementée de manière différente dans chaque canton. Le canton de Genève est frappé d'une interdiction totale de la chasse depuis plus de trente ans maintenant... et je ne crois pas qu'une évolution vers un retour à la chasse soit à l'ordre du jour. La densité de population à Genève ne s'y prête d'ailleurs pas vraiment, à mon avis. Le reste de la Suisse est généralement un peu moins catégorique (il y a une carte des possibilités de pratique de la fauconnerie selon les cantons sur le site que donne Phenix), mais la chasse reste d'un accès relativement difficile, probablement en raison de l'étroitesse et/ou l'escarpement du territoire: sur le canton de Vaud par exemple, l'examen de chasse (théorique et pratique) s'étale sur deux ans, et le taux de réussite n'est pas très brillant... reste en suite à l'aspirant fauconnier à obtenir les autorisations de détention nécessaires. L'"expatriation" en France voisine reste, d'expérience, une alternative intéressante pour les Genevois... Jan

D'après l'Arrêté du 10 août 2004 (Art. 4 point II) , la DDAF a deux mois pour répondre. Après ce délai, la demande est supposée être tacitement acceptée (pour autant qu'elle soit correctement remplie). Donc si tu n'as pas de nouvelles, c'est une bonne nouvelle! De plus il est fort probable que les Administrations, en plein été, entre les vacances et les RTT, ne soient pas au top de leur efficacité... Mais pour répondre à ta question jusqu'au bout, si tu tiens absolument à ce que ta demande soit étudiée par les fonctionnaire de la DDAF avant l'expiration des deux mois, oui, tu peux les relancer... Bonne chance pour la suite, Jan PS: voici un lien vers l'Arrêté: http://www.legifrance.gouv.fr/imagesJOE/2004/0925/joe_20040925_0224_0026.pdf

Ré-édition toute récente des travaux d'un "géant" de la fauconnerie britannique, avec le tome consacré au bas-vol: "A Hawk for the Bush" (269 pages - ISBN 1-888357-19-3) et celui consacré au haut-vol: "A Falcon in the Field" (179 pages - ISBN 1-888357-20-7) additionnés d'une autobiographie de l'auteur: "Behind the Scenes" (235 pages - ISBN 1-888357-21-5). Edité par Western Sporting. Les éditions précédentes demeurant introuvables (ou à des prix exhorbitants...), cette ré-édition est une aubaine, et d'une qualité irréprochable. Disponible à $ 150.-- pour la série complète chez Northwoods aux USA (www.northwoods.com), ou £ 110.-- chez Coch-y-Bonddu au Royaume-Uni (www.anglebooks.com)

Le plus étonnant est de trouver cet article dans une rubrique nommée "actualités"... alors que je pensais que ce type de théorie classant la plupart des rapaces comme "nuisibles" était révolu depuis au moins 70 ans! L'auteur a du se documenter chez un antiquaire, en feuilletant les "Merveilles de la Nature" de Brehm... qui date de la fin du XIXème! Encore une preuve qu'on peut trouver à peu près n'importe quoi sur internet. Dans un registre plus sérieux et plus proche des théories généralement soutenues de nos jours, je recommande plutôt www.peregrinefund.org

La difficulté, il me semble (et je précise tout de suite que je ne parle pas sur la base d'expériences personnelles ), est la suivante: Par définition le balbuzard doit être capable de sortir le poisson de l'eau et de la transporter en vol, sinon le résultat est soit qu'il rate sa prise, soit... qu'il se noie entraîné par sa proie (notamment quand le poisson est trop gros). Bref, le succès de la pêche du balbuzard implique le début des ennuis en fauconnerie, soit l'oiseau qui s'éloigne en vol avec sa proie dans les serres... Peut-être avec un oiseau imprégné... et donc élevé en captivité, et je je ne crois pas que la reproduction du balbuzard en captivité ait été réussie (ou même tentée?), les efforts de conservation de l'espèce se portant surtout sur la préservation de leur habitat.

Merci, Je sais que ma "rafale" de questions peut paraître un peu inquisitrice... Si personne ne répond, je comprendrai que c'est le genre d'information qu'on ne trouve pas sur un forum. ... ce qui en soi constitue déjà une information utile

Bonjour à tous, Une petite question relative aux terrains sur lesquels vous avez le droit de chasser, en France: Comment faites-vous pour obtenir une surface suffisante pour pratiquer votre art, malgré les contraintes propres à l'organisation de la chasse en France? J'habite en Haute-Savoie (même si je suis trop bas pour pouvoir me prétendre Haut-Savoyard sans déclencher les foudres d'Etienne... ), et j'ai le droit de faire partie de l'ACCA de ma commune... mais après? Certaines communes, en altitude notamment, ont une surface importante, mais ce n'est pas forcément le cas des autres... Surtout si on essaie de rester à distance des axes routiers et des lignes électriques. Restez-vous "cantonnés" dans votre commune? Louez-vous des terrains? Est-il possible, dans la pratique, de s'affilier à des ACCA "voisines" ou plus éloignées? Dans ce cas, le prix devient-il prohibitif? Et quel accueil vous réserve-t-on? Bon, j'arrête de vous assomer de questions et je vous laisse vous exprimer, merci d'avance!! Jan

Si je ne me trompe pas (je n'ai pas vu le reportage...), d'après la description que tu donnes, il s'agit du centre de reproduction qui a le lien suivant: http://www.nadalshibafalcons.com/ ...à moins qu'il n'y ait plusieurs installations du style aux Emirats... et si c'est le cas tant mieux! Sur le site, il n'y a pas le prix des faucons, mais comme on dit, "si tu demandes le prix c'est que t'as pas les moyens..."

Sans vouloir m'immiscer au milieu de ce bel échange de vues sur la fauconnerie par des contributeurs des plus expérimentés, je vous livre mon humble avis sur la question de départ, qui se pose encore pour moi. En supposant que, pour répondre au problème très justement soulevé par Etienne, on ait affuté ses compétences, que l'on s'intéresse plus qu'un peu à la nature et au milieu dans lequel va évoluer son futur oiseau, qu'on lui réserve un budget décent et qu'on lui construise les installations nécessaires, la question de l'espèce à choisir pour débuter reste ouverte. Le terrain et le gibier dont on pourra disposer sont, selon moi, les principaux critères à considérer. Choisir ensuite un oiseau relativement facile, pour autant qu'il corresponde au terrain et au gibier. Par "facile", j'entends d'une taille raisonnable qui lui permette de survivre à la première chute de température, ou aux erreurs de jugement en matière de poids et de nourriture, ce qui exclut, je suppose, Crécerelles et Eperviers. Pour ce qui est de la Harris, c'est un oiseau d'une taille idéale, relativement "adaptable" à de nombreux terrains / gibiers. Mais la conseiller dans tous les cas me semble une erreur lorsque le débutant vise une autre espèce d'oiseau: Est-il raisonnable de commencer avec une Harris alors qu'on "lorgne" déjà sur autre chose et qu'on a déjà dans l'idée de se "débarasser" de sa Harris dans 1 ou 2 ans pour acheter un autre oiseau (surtout quand on voit le niveau de "performance" que peut atteindre une Harris dans laquelle un fauconnier aura investi du temps, après quelques années)? Ne vaut-il pas mieux commencer directement avec l'espèce désirée ou du moins, le genre désiré (falco, accipiter...) et y consacrer toute son énergie?

Hello, J'ai suivi un cours d'une semaine en Angleterre il y a 3 ans, au National Bird of Prey Center, à Newent, dans le Gloucestershire: http://www.nbpc.co.uk. C'est un des 3 ou 4 cours qui sont conseillés par le British Falconers Club (équivalent british de l'ANFA). Comme là-bas il n'y a besoin ni de permis de chasser ni de DUT, les fauconniers sont légion... et les voleries qui dispensent des cours aussi. Donc d'être dans la sélection du BFC est un gage de qualité. D'expérience, l'enseignement est de grande qualité, donné par des fauconniers expérimentés (ils ont des dizaines d'espèces en repro, en présentent de nombreuses en vol, en plus d'avoir l'expérience de la chasse) et sont patients et pédagogues... Le programme est très complet (y compris une sortie chasse et l'apprentissage du leurre). Seul bémol (mais qui peut s'avérer de taille ), tout est en anglais (ne compte pas sur eux pour faire un effort en français...). Note qu'en même temps ça fait stage linguistique . Je ne sais pas ce que valent les stages en France (il y en a sûrement de très bien ) en comparaison... A ta dispo pour plus d'info. A+, Jan

Si tu as un moment, peux tu me faire parvenir la circulaire d'application? Apparemment ils ne les publient pas au journal officiel, et les Bulletins du Ministère de l'Ecologie mettent des siècles à sortir... Merci d'avance, A+, Jan

Hello Tom, Si l'anglais ne te rebute pas trop, il y a plusieurs exemples sur: http://www.themodernapprentice.com/mews.htm (de toute façon il y a aussi des photos)... Même si ce n'est pas ce que tu cherches, il y aura des "idées à piocher", comme dit Pied crow. A+, Jan