Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Janick11

Membres
  • Compteur de contenus

    12 478
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Janick11


  1. [url=http://les-smil[IMG]http://smileys.


    c'est adorable !

    je n'avais jamais vu de photos de bb hérissons de si près ! même à la TV c'est toujours moins bon.
    Les 3 dernières [IMG]http://smileys. des peluches !


    Et pour parler plus "sérieux", les voir sur le dos, de si près, c'est très intéressant :
    - quelle sensation donnent leurs oreilles ? quand je disais peluche, on a l'impression que les toucher serait aussi doux que du velours !
    - pour les doigts ont-ils 4 grands doigts devant et un plus petit lègèrement plus bas comme on le voit sur une des pattes arrières
    - le euh [IMG]http://smileys. petit euh [IMG]http://smileys. "bouton le plus près du milieu du ventre .. euh .. si c'était le nombril il serait plus rentré... donc se serait un monsieur sur la photo ?

    - question supplémentaire : les piquants à cet âge la .. comment sont ils ? doux ou réellement déjà durs ?



    Vraiment tes photos sont très intéressantes. J'aimerais vraiment qu'on en ait beaucoup de comme ça : elles sont très bonnes, de près, et sous un angle que l'on voit jamais. Cela permet d'apprendre vraiment le physique du hérisson.

    Mes préférées, les 2 dernières [url=http://les-smil tout est si petit et bien fait, et il a de grands yeux si confiants ...

    MAGNIFIQUE
    [img]http://yelims5.

  2. study


    Questions d’assurance et de responsabilité



    L'assurance non spécifique de votre chien est la "multirisque habitation" :
    Votre chien Médor croque les mollets de votre tante Justine ou votre adorable chat Isis griffe jusqu'au sang la truffe du boxer de votre voisine. Et vous voila dans l'obligation de réparer les dégâts. L'addition peut être salée. La bonne nouvelle...est que celle-ci est couverte par votre contrat "Multirisques habitation" (plus ou moins selon les cas).
    Lisez attentivement votre contrat, car il existe des assureurs qui refusent de prendre en charge certains animaux (chiens considérés comme "dangereux", par exemple).


    L'article 1385 du Code civil stipule que votre animal est sous votre entière responsabilité :
    Même si ses "incivilités" ont été commises hors de votre domicile parce qu'il s'est perdu ou a fugué. Seule échappatoire juridique possible, prouver que votre animal, ordinairement plutôt civilisé, était au moment des faits en état de "légitime défense".

    Si par exemple une personne pénètre dans votre propriété sans y avoir été invitée malgré la présence d'un panneau "chien méchant", vous pouvez invoquer sa faute et être ainsi déchargé de toute responsabilité en cas de morsure ou de lacération de pantalon.



    Si votre animal mord ou provoque un accident pendant qu'il est gardé :
    Par des gens à qui vous l'avez confié le temps de vacances, c'est à eux de se porter garants des dégâts provoqués même si par ailleurs, vous conservez la responsabilité de votre compagnon à quatre pattes. Idem en cas d'incidents se déroulant lors d'une visite chez le vétérinaire, dans un centre d'éducation ou encore au chenil: c'est à chaque fois la responsabilité du professionnel qui est engagée. Depuis l'entrée en vigueur de la loi du 6 janvier 1999 (soit en janvier 2000) : Les chiens entrant dans la catégorie des "chiens d'attaque" doivent être obligatoirement stérilisés en plus d'être déclarés à la mairie.



    Pour les chiens d'attaque et les "chiens de garde et de défense" :
    Ils doivent impérativement être muselés et tenus en laisse dans tous les lieux publics, y compris les cages d'escaliers. Jusqu'à 457 € d'amende pour les "vocalises" de Médor laissé seul le soir : Vous pouvez en effet être condamné quand votre chien s'inquiète trop bruyamment de votre absence tardive.
    S'il est impossible à vos voisins de vous interdire d'héberger dans votre appartement un chien aussi aboyeur soit-il, la loi les autorise par contre à porter plainte pour tapage nocturne.
    Les déjections canines peuvent faire l'objet d'un procès verbal :
    Interdites de séjour sur les trottoirs, les déjections canines peuvent faire l'objet d'un procès-verbal d'un montant pouvant aller jusqu'à 183 € à Paris. Instituée dans l'optique d'assurer une certaine hygiène en milieu urbain cette mesure a également pour objectif de limiter le nombre d'accidents provoqués par des glissades sur des excréments.

    Extrait de la revue 30 Millions d'Amis (Septembre 2000) Texte de Corine Crochet

    ----
    lu sur 30 millions d'amis
    http://www.30millionsdamis.fr/mon-animal-et-moi/conseils/pratique/questions-dassurance-et-de-responsabilite.html

  3. study

    Le couchage du chien




    Les chiens ont besoin de plus de sommeil que les humains. Un chiot dort environ 90% de la journée et un chien adulte dort en moyenne 13h. Un chien qui dort mal peut très vite devenir agressif. Dans ses conditions, inutile de dire que le lieux et le type de couchage sont à choisir de façon minutieuse.




    Place du panier et place dans la meute

    L’endroit où dort le chien indique son rang dans la hiérarchie. Le dominant se positionne à un endroit stratégique pour dormir. Le plus souvent en hauteur et toujours de façon à contrôler les allées et venues de chaque membre de la meute.

    Conséquence : choisissez pour Médor un lieu à l’écart, d’où il ne pourra pas voir tout ce qui se passe dans la maison. Pas de couloir, de hall d’entrée, de bas ou de haut d’escalier. De même, il ne doit pas dormir à la même hauteur que vous, votre lit doit être situé plus haut que sa couche.

    Autre solution, le faire dormir dehors. Sauf maladie particulière ou pelage non adapté votre ami peut tout à fait dormir dans une niche dehors. Elle devra se trouver à l’abri du vent et de l’humidité. Il faut aussi qu’elle reste propre. Le mieux est d’y mettre une couverture que vous laverez régulièrement. N'oubliez pas de passer le balais une fois par semaine et de désinfecter l'endroit une fois par mois.



    Quel type de couchage ?
    Tapis, matelas, coussin, panier... Ce ne sont pas les couchages qui manquent. Mais le plus important pour votre toutou, c’est que son couchage soit confortable, grand et lavable, si possible en machine.

    Pour les chiens âgés qui souffrent d’arthrose il faut une bonne épaisseur mais aussi de la fermeté pour lui permettre de se relever facilement. Si votre chien éternue régulièrement quand il est dans son panier, il se peut qu’il soit allergique. Changez alors sa couche pour un autre en matière naturelle et lavez là avec une lessive hypoallergénique.

    ----
    sur lu 30 millions d'amis
    http://www.30millionsdamis.fr/mon-animal-et-moi/conseils/education.html

  4. Laughing

    Bien vivre avec son animal en appartement

    Oui, on peut vivre avec son animal en appartement. Non il ne sera pas malheureux si, en accord avec lui, vous définissez des règles de vie commune. Alors chat ou chien d'appartement, à vous d'imaginer la vie qui va avec…





    Pour une vie harmonieuse à deux

    Personne ne peut vous empêcher de posséder un animal de compagnie dans votre logement. Vous pouvez même posséder plusieurs animaux de compagnie dans les limites du raisonnable, conformément à la loi du 10 juillet 1970, exception faite des chiens de 1ère catégorie, suite à la loi du 6 janvier 1999. (voir lien )

    En revanche, votre animal ne doit pas déranger vos voisins par des aboiements ou des mauvaises odeurs. De plus, il ne doit causer aucun dégât dans l'immeuble (dans les parties communes et à l'intérieur de votre logement). Si vous ne respectez pas ces conditions le propriétaire peut résilier le bail donnant pour motif le non-respect de vos obligations. Plus faciles à vivre, les chats castrés et les chattes ovariectomisées. Ils ont moins tendance à se bagarrer, ne miaulent pas au moment des chaleurs et surtout, pour les mâles, ne laissent pas de marques urinaires, très désagréables.

    Ils sont aussi généralement plus tranquilles.




    Existe-t-il des chiens d'appartement ?
    En fait, tous les chiens ou presque peuvent vivre dans ce type d'habitat.

    L'idéal est quand même d'adapter la taille de son animal de compagnie à la superficie de son intérieur. Dans un studio, un chien mesurant 20 ou 25 cm au garrot (chihuahua, yorkshire, pékinois, lhassa apso) a toutes les chances de se sentir à l'aise. Peu encombrant, il trouvera vite sa place sans vous déranger. Méfiez-vous des "boules de poils" craquantes à l'état de chiots mais qui adultes, deviennent rapidement envahissantes. Frustré par le manque d'espace, un Saint-Bernard ou un dogue allemand risque à terme de présenter des troubles du comportement pouvant mettre votre bonne cohabitation en péril.

    Prenez en compte aussi le besoin de se dépenser de votre chien. Un husky ou un rottweiler souffrira de rester cloîtré. Doté d'une extraordinaire capacité d'adaptation, le chat s'accommode très bien d'un espace de vie restreint. Mais c'est lui qui définit son territoire selon l'organisation de votre intérieur, en se choisissant les endroits les plus douillets comme le canapé, un fauteuil placé à côté d'un radiateur ou encore le bureau, qui bénéficie d'une si bonne exposition l'après-midi pour faire la sieste !

    Ne grondez pas votre chat s'il passe une bonne partie de ses journées perché sur l'une de vos étagères. Etagère de préférence la plus haute ou sur votre table de salle à manger, les félins aiment d'une manière générale dominer la situation. Si vous avez des objets ou des plantes sur les rebords de vos fenêtres, mieux vaut les enlever cela vous évitera de les retrouver par terre après chaque passage de votre chat. Les mezzanines et les escaliers sont aussi pour eux des lieux d'observation privilégiés.

    Si vous avez un chaton, pensez à fermer vos fenêtres. Attiré par l'extérieur il pourrait bien être tenté d'aller voir à quoi le monde ressemble sans tenir compte des risques de faire une chute de plusieurs mètres de haut. Pendant votre absence, laissez à votre chat une gamelle de nourriture en plus de sa gamelle d'eau. Il pourra ainsi grignoter à son envie tout en trompant son ennui. Placez celle-ci de préférence dans un endroit calme, idem pour votre chien.




    Des jeux d'intérieur

    Joueur à ses heures, le chat a besoin d'avoir un endroit aménagé pour lui. Un endroit où il pourra se défouler et jouer quand il en ressentira l'envie. Une simple boîte en carton, un morceau de tissu accroché sur le battant d'une porte sont des jeux qui plaisent généralement beaucoup. Plutôt routinier, les chats d'intérieur préfèrent de toute façon une vie calme à une existence trépidante avec beaucoup de bruit. Un griffoir ou mieux encore un arbre à chat. Placé dans un coin tranquille de l'appartement le griffoir permet à un chat qui n 'a pas toujours la possibilité de sortir, surtout si vous ne disposez ni d'un balcon, ni d'un jardin, de se faire les griffes et de grimper à son envie sans abîmer vos meubles et vos tapisseries. Souvent couteux, ce type d'accessoire est facile à réaliser soi-même. Des cordages, des bouchons suspendus à des ficelles sont parfaits pour amuser votre chat. Dans tous les cas, oubliez la solution de dégriffage qui correspond à une mutilation de votre animal.

    Jouer avec son chien dans son appartement, ce n'est pas impossible
    On n'a besoin que de quelques mètres carrés pour jouer à la balle, par exemple. Mais ces quelques exercices sont le plus souvent insuffisants pour véritablement entretenir la forme de votre chien. En effet les chiens ont besoin de sortir, au minimum deux fois par jour, une demi-heure chaque fois. Vous pouvez en profiter pour sortir votre chat en laisse en même temps, sachant que le rythme de promenade risque de ne pas être le même pour vos deux compagnons. Il faut savoir que le chat d'appartement ou de maison aime la liberté. Difficile pourtant de laisser les fenêtres ouvertes jour et nuit pour que Madame ou Monsieur prennent le large.




    Et s'il veut sortir tout seul ?
    Facile à installer, une chatière

    Une chatière permet, moyennant quelques petits travaux d'installation simples à réaliser, des allers et retours au bon vouloir de votre compagnon.

    Ne la mettez pas trop haut, il risquerait d'avoir du mal à l'utiliser. Eloignez-la également des verrous et serrures, les cambrioleurs pourraient être tentés de s'en servir pour pénétrer chez vous. Si vous craignez qu'il ramène des copains à la maison, optez pour un dispositif qui ne s'ouvre qu'après avoir reconnu son collier magnétique..

    Outre le tatouage, le collier et la médaille
    Ce sont des moyens supplémentaires de reconnaissance de votre animal en cas de perte ou de fugue. Un numéro de téléphone gravé dessus simplifie les démarches de la personne qui le retrouve. Pour que ce collier n'étrangle pas votre chat en restant accroché à une branche d'arbre par exemple, choisissez-le de préférence élastique.

    Quelques mesures d'hygiène
    Installez son bac à litière dans un endroit calme
    Les chats ont besoin d'une certaine intimité dans ces moments-là. Nettoyez-le régulièrement, car un bac sale a peu de chance d'être visité et vous risquez de retrouvez les besoins disséminés un peu partout dans l'appartement. Si vous avez plusieurs chats à la maison, mettez plusieurs bacs à leur disposition et vous verrez qu'il n'y aura plus de petits accidents !

    Efficaces les sprays anti-odeurs et les produits anti-bactéries

    Ils permettent de maintenir une bonne hygiène à l'intérieur de l'appartement. A utiliser dans tous les endroits de votre intérieur (canapé, sols, panier) et aussi souvent que vous le souhaitez.
    Attention : ces produits doivent être rangés dans un lieu où votre animal et vos enfants ne pourront pas y avoir accès, car ils peuvent être dangereux.

    Les poils sont très envahissants surtout en période de mue
    Les poils se répandent partout sur vos canapés ou vos vêtements. Brossez régulièrement votre compagnon surtout s'il a les poils mi-longs ou longs. En le peignant, vous limiterez aussi la quantité de poils avalée et régurgitée par votre chat.

    Des paniers plus faciles à nettoyer dans la mesure où ils sont lavables
    Les paniers en tissu sont aussi plus confortables, plus douillets et plus légers à déplacer que les paniers en osier qui eux présentent par contre l'avantage d'être plus résistant à long terme. Si vous manquez de place, vous pouvez opter pour un simple coussin choisi à la dimension de votre animal. Pour une bonne hygiène, lavez-le régulièrement.

    Extrait de la revue 30 Millions d'Amis (Octobre 2000) - Texte de Corine Crochet
    --------
    lu sur 30 millions d'amis
    http://www.30millionsdamis.fr/mon-animal-et-moi/conseils/bien-etre/bien-vivre-avec-son-animal-en-appartement.html

  5. Laughing

    Bien vivre avec son animal en appartement

    Oui, on peut vivre avec son animal en appartement. Non il ne sera pas malheureux si, en accord avec lui, vous définissez des règles de vie commune. Alors chat ou chien d'appartement, à vous d'imaginer la vie qui va avec…





    Pour une vie harmonieuse à deux

    Personne ne peut vous empêcher de posséder un animal de compagnie dans votre logement. Vous pouvez même posséder plusieurs animaux de compagnie dans les limites du raisonnable, conformément à la loi du 10 juillet 1970, exception faite des chiens de 1ère catégorie, suite à la loi du 6 janvier 1999. (voir lien )

    En revanche, votre animal ne doit pas déranger vos voisins par des aboiements ou des mauvaises odeurs. De plus, il ne doit causer aucun dégât dans l'immeuble (dans les parties communes et à l'intérieur de votre logement). Si vous ne respectez pas ces conditions le propriétaire peut résilier le bail donnant pour motif le non-respect de vos obligations. Plus faciles à vivre, les chats castrés et les chattes ovariectomisées. Ils ont moins tendance à se bagarrer, ne miaulent pas au moment des chaleurs et surtout, pour les mâles, ne laissent pas de marques urinaires, très désagréables.

    Ils sont aussi généralement plus tranquilles.




    Existe-t-il des chiens d'appartement ?
    En fait, tous les chiens ou presque peuvent vivre dans ce type d'habitat.

    L'idéal est quand même d'adapter la taille de son animal de compagnie à la superficie de son intérieur. Dans un studio, un chien mesurant 20 ou 25 cm au garrot (chihuahua, yorkshire, pékinois, lhassa apso) a toutes les chances de se sentir à l'aise. Peu encombrant, il trouvera vite sa place sans vous déranger. Méfiez-vous des "boules de poils" craquantes à l'état de chiots mais qui adultes, deviennent rapidement envahissantes. Frustré par le manque d'espace, un Saint-Bernard ou un dogue allemand risque à terme de présenter des troubles du comportement pouvant mettre votre bonne cohabitation en péril.

    Prenez en compte aussi le besoin de se dépenser de votre chien. Un husky ou un rottweiler souffrira de rester cloîtré. Doté d'une extraordinaire capacité d'adaptation, le chat s'accommode très bien d'un espace de vie restreint. Mais c'est lui qui définit son territoire selon l'organisation de votre intérieur, en se choisissant les endroits les plus douillets comme le canapé, un fauteuil placé à côté d'un radiateur ou encore le bureau, qui bénéficie d'une si bonne exposition l'après-midi pour faire la sieste !

    Ne grondez pas votre chat s'il passe une bonne partie de ses journées perché sur l'une de vos étagères. Etagère de préférence la plus haute ou sur votre table de salle à manger, les félins aiment d'une manière générale dominer la situation. Si vous avez des objets ou des plantes sur les rebords de vos fenêtres, mieux vaut les enlever cela vous évitera de les retrouver par terre après chaque passage de votre chat. Les mezzanines et les escaliers sont aussi pour eux des lieux d'observation privilégiés.

    Si vous avez un chaton, pensez à fermer vos fenêtres. Attiré par l'extérieur il pourrait bien être tenté d'aller voir à quoi le monde ressemble sans tenir compte des risques de faire une chute de plusieurs mètres de haut. Pendant votre absence, laissez à votre chat une gamelle de nourriture en plus de sa gamelle d'eau. Il pourra ainsi grignoter à son envie tout en trompant son ennui. Placez celle-ci de préférence dans un endroit calme, idem pour votre chien.




    Des jeux d'intérieur

    Joueur à ses heures, le chat a besoin d'avoir un endroit aménagé pour lui. Un endroit où il pourra se défouler et jouer quand il en ressentira l'envie. Une simple boîte en carton, un morceau de tissu accroché sur le battant d'une porte sont des jeux qui plaisent généralement beaucoup. Plutôt routinier, les chats d'intérieur préfèrent de toute façon une vie calme à une existence trépidante avec beaucoup de bruit. Un griffoir ou mieux encore un arbre à chat. Placé dans un coin tranquille de l'appartement le griffoir permet à un chat qui n 'a pas toujours la possibilité de sortir, surtout si vous ne disposez ni d'un balcon, ni d'un jardin, de se faire les griffes et de grimper à son envie sans abîmer vos meubles et vos tapisseries. Souvent couteux, ce type d'accessoire est facile à réaliser soi-même. Des cordages, des bouchons suspendus à des ficelles sont parfaits pour amuser votre chat. Dans tous les cas, oubliez la solution de dégriffage qui correspond à une mutilation de votre animal.

    Jouer avec son chien dans son appartement, ce n'est pas impossible
    On n'a besoin que de quelques mètres carrés pour jouer à la balle, par exemple. Mais ces quelques exercices sont le plus souvent insuffisants pour véritablement entretenir la forme de votre chien. En effet les chiens ont besoin de sortir, au minimum deux fois par jour, une demi-heure chaque fois. Vous pouvez en profiter pour sortir votre chat en laisse en même temps, sachant que le rythme de promenade risque de ne pas être le même pour vos deux compagnons. Il faut savoir que le chat d'appartement ou de maison aime la liberté. Difficile pourtant de laisser les fenêtres ouvertes jour et nuit pour que Madame ou Monsieur prennent le large.




    Et s'il veut sortir tout seul ?
    Facile à installer, une chatière

    Une chatière permet, moyennant quelques petits travaux d'installation simples à réaliser, des allers et retours au bon vouloir de votre compagnon.

    Ne la mettez pas trop haut, il risquerait d'avoir du mal à l'utiliser. Eloignez-la également des verrous et serrures, les cambrioleurs pourraient être tentés de s'en servir pour pénétrer chez vous. Si vous craignez qu'il ramène des copains à la maison, optez pour un dispositif qui ne s'ouvre qu'après avoir reconnu son collier magnétique..

    Outre le tatouage, le collier et la médaille
    Ce sont des moyens supplémentaires de reconnaissance de votre animal en cas de perte ou de fugue. Un numéro de téléphone gravé dessus simplifie les démarches de la personne qui le retrouve. Pour que ce collier n'étrangle pas votre chat en restant accroché à une branche d'arbre par exemple, choisissez-le de préférence élastique.

    Quelques mesures d'hygiène
    Installez son bac à litière dans un endroit calme
    Les chats ont besoin d'une certaine intimité dans ces moments-là. Nettoyez-le régulièrement, car un bac sale a peu de chance d'être visité et vous risquez de retrouvez les besoins disséminés un peu partout dans l'appartement. Si vous avez plusieurs chats à la maison, mettez plusieurs bacs à leur disposition et vous verrez qu'il n'y aura plus de petits accidents !

    Efficaces les sprays anti-odeurs et les produits anti-bactéries

    Ils permettent de maintenir une bonne hygiène à l'intérieur de l'appartement. A utiliser dans tous les endroits de votre intérieur (canapé, sols, panier) et aussi souvent que vous le souhaitez.
    Attention : ces produits doivent être rangés dans un lieu où votre animal et vos enfants ne pourront pas y avoir accès, car ils peuvent être dangereux.

    Les poils sont très envahissants surtout en période de mue
    Les poils se répandent partout sur vos canapés ou vos vêtements. Brossez régulièrement votre compagnon surtout s'il a les poils mi-longs ou longs. En le peignant, vous limiterez aussi la quantité de poils avalée et régurgitée par votre chat.

    Des paniers plus faciles à nettoyer dans la mesure où ils sont lavables
    Les paniers en tissu sont aussi plus confortables, plus douillets et plus légers à déplacer que les paniers en osier qui eux présentent par contre l'avantage d'être plus résistant à long terme. Si vous manquez de place, vous pouvez opter pour un simple coussin choisi à la dimension de votre animal. Pour une bonne hygiène, lavez-le régulièrement.

    Extrait de la revue 30 Millions d'Amis (Octobre 2000) - Texte de Corine Crochet
    --------
    lu sur 30 millions d'amis
    http://www.30millionsdamis.fr/mon-animal-et-moi/conseils/bien-etre/bien-vivre-avec-son-animal-en-appartement.html

  6. Laughing



    70 trucs pour lui faire plaisir au quotidien

    Les petites attentions renforcent la complicité et les liens qui vous unissent à votre chien ou votre chat. Pour vivre heureux ensemble, voici quelques petits conseils d'amis à distiller tout le long de l'année.






    1- Offrez-lui de temps en temps ses aliments favoris : Par ordre croissant : le poisson (thon, saumon), le foie, les rognons, le bœuf, le porc, le poulet, l'agneau.

    2- Sortez les aliments du réfrigérateur avant consommation : C'est à 38°C que le chat préfère sa nourriture : cela correspond à la température de ses proies. Il détecte le goût d'un aliment dans les meilleures conditions à 30°C.

    3- Faites réchauffer le plat d'un chat difficile : Servez-le à peine tiède. Un chat aime les fortes odeurs exacerbées par la cuisson.

    4- Proposez-lui des mélanges : Le repas peut toujours être le même mais il ne doit pas être constitué d'un seul aliment.

    5- Veillez à la consistance : La plupart des chats n'aiment pas les plats gluants, les flocons ou les farines.

    6- Humidifiez ses croquettes : Les chats préfèrent en effet l'alimentation très humide ou très sèche, mais pas l'intermédiaire.

    7- Laissez-lui de la nourriture à volonté : Un chat mange en général toutes les deux à trois heures avec une préférence pour les repas nocturnes : il viendra se servir au gré de ses envies.

    8- Choisissez un endroit calme pour ses repas : Jamais à côté de son bac à litière. C'est très important pour son équilibre alimentaire.

    9- Préférez les gamelles plates : Un chat n'aime pas se salir les moustaches dans un bol.

    10- Mettez toujours de l 'eau propre à sa disposition : Il détournera le museau s'il a le moindre doute quant à l'hygiène et préférera boire au robinet.

    11- Donnez-lui une gâterie de temps en temps : Si le lait de vache est déconseillé, une petite dose, servie avec (grande) parcimonie, sera très appréciée ou mieux un tout petit morceau de beurre.

    12- Plantez de l'herbe à chat : Dans votre jardin ou sur votre balcon. Il en raffole !

    13- Gardez toujours sa litière propre : Entretenez-la deux fois par semaine, avec renouvellement complet et nettoyage hebdomadaire.

    14- Offrez-lui "un parfum d'évasion" : Vous pouvez ajouter de la terre de jardin pour donner au bac un parfum authentique que les chats apprécient particulièrement.

    15- Respectez son intimité : Un chat a horreur d'être surpris quand il est dans sa litière. Installez celle-ci dans un endroit tranquille.

    16- Laissez-le vous regarder de haut : Peut-être pour conforter leur sentiment de supériorité, les chats adorent s'installer en hauteur.

    17- Permettez-lui un regard sur le monde : Les niches pour chats se fixent sur les rebords des fenêtres sont parfaits pour faire la sieste. On contemple l'extérieur tout en prenant un bain de soleil.

    18- Gardez lui des cachettes : Un chat aime les endroits secrets (cartons, sacs en papier, arbre à chat) sans danger pour lui.

    19- Mettez à sa disposition un bon griffoir : Pour se faire les griffes, les chats adorent le sisal, une garniture proche de la corde. Et pour imiter ce qu'ils apprécient dans la nature, une bûche fait aussi très bien l'affaire.

    20- Autorisez le à sortir à sa guise : Un chat habitué à l'extérieur aime aller et venir pour "surveiller" son territoire. Pour éviter de devenir portier pour chat, mieux vaut lui installer une chatière.

    21- Jouez à "la canne à pêche": La tige souple où sont suspendues par un lien solide plumes, peluches et autres babioles, est n°1 au hit-parade des jouets pour chats.

    22- Faites-lui cadeau de ses jouets favoris : Articles fourrés d'herbe à chat, balle de ping-pong, balle en mousse.

    23- Faites preuve d'imagination : Rien de mieux que les jouets improvisés (pailles, rouleau de sopalin, bouchons de liège etc). Eliminer simplement ceux qu'il pourrait avaler.

    24- Laissez-le explorer son environnement : Si vous vivez en appartement et qu'il n'y a pas trop de danger, laissez-le sortir sur le balcon. Installez un grillage aux endroits critiques.

    25- Offrez-lui ce qui ressemble au paradis pour chat : Une routine, un territoire, des repas à l'heure, des coins chauds pour dormir et toute l'affection d'un être humain.

    26- Ne lésinez pas sur les caresses : Animal sensuel, le chat adore tout autant "se caresser à nous" que se laisser caresser, en partie parce que ce contact lui permet de répandre son odeur.

    27- Faites-lui des clins d'œil : Si les chats n'apprécient pas du tout qu'on les fixe du regard, ils aiment en revanche partager u n clignement de l'œil. Croisez le regard de votre chat puis clignez des yeux. Il clignera peut-être à son tour.

    28- Sachez reconnaître son ronronnement : S'il signifie souvent "je suis heureux", il peut aussi vouloir dire " je suis bien alors ne viens pas m'ennuyer".

    29- Respectez ses envies de caresses : Sa confiance en vous n'en sera que plus importante. S'il se raidit ou s'il commence à remuer la queue, arrêtez de le flatter immédiatement.

    30- Evitez de le caresser sur le ventre, région très vulnérable : Le chat est souvent indisposé par ce type de caresses.

    31- Ne le frappez jamais : Une discipline trop stricte peut rendre votre chat méfiant à votre égard.

    32- Trouvez-lui un compagnon de jeu : Si vous n'êtes pas souvent là, envisagez d'adopter un autre chat pour lui tenir compagnie.

    33- Laissez-vous "pétrir" : Un chat aime "pétrir" son maître avec ses pattes avant tout en ronronnant, cela lui rappelle sa mère.

    34- Remerciez-le pour ses "cadeaux" : Si un chat vous ramène ses proies, il s'agit pour lui d'un acte d'amour. Il vous considère comme un chaton ne sachant pas chasser ou comme un mauvais chasseur à former.

    35- Consacrez-lui du temps : Un chat aime son maître. S'il vit en appartement, il sera d'autant plus avide de compagnie humaine.

    36- Respectez ses nuits : C'est au crépuscule et à l'aube qu'un chat est le plus actif. Il n'aime pas passer la nuit dehors, mais préfère rester au chaud.

    37- Autorisez-lui quelque "petites bêtises" : Les jeunes chats aiment souvent sucer un tissu par plaisir : même si c'est étonnant, ce n'est pas nocif tant qu'ils ne le mangent pas.

    38- Permettez-lui de grimper dans les arbres : Il réussira toujours à en descendre, même s'il met parfois un peu de temps.

    39- Donnez-lui de la viande en lui préparant ses "repas maison" : Ses préférées : poulet, bœuf, porc, agneau.

    40- Offrez-lui des friandises : Les chiens adorent ça. Mais inutile d'en faire trop pour éviter les déséquilibres alimentaires et les prises de poids.

    41- Réservez-lui de petites attentions : Même si cela fait davantage plaisir au maître qu'au chien, vous pouvez cuisiner des biscuits spéciaux. Il existe des livres de recettes ou des sites internet consacrés au sujet.

    42- Interdisez-lui le chocolat : Même s'il est toujours content d'en manger, une simple bouchée peut le rendre malade. A proscrire absolument.

    43- Proposez-lui un os en peau de buffle à ronger : Surtout quand vous vous absentez, il s'acharnera dessus de longs moments.

    44- Installez sa gamelle dans un endroit calme : Un chien n'aime pas être dérangé quand il mange.

    45- Gardez-la propre : Jetez les restes qu'il n'aura pas mangés et lavez-la fréquemment, même au lave-vaisselle.

    46- Utilisez une gamelle appropriée : Un chien n'aime pas courir après son écuelle quand il mange : elle doit être suffisamment lourde et si possible antidérapante.

    47- Maintenez son eau à température ambiante : Son récipient doit être à l'abri du froid intense ou de la canicule.

    48- Rusez pour les médicaments : Pour "faire passer la pilule", utilisez un leurre : fromage à tartiner, saucisse, fromage blanc. Il en redemandera.

    49- Rusez pour tous les soins pénibles : Beaucoup de chiens détestent se faire couper les ongles. Pour éviter les bagarres, donnez-lui une friandise à lécher pendant que vous les lui taillez.

    50- Ne lésinez pas sur les jouets : Les chiens adorent avoir leurs propres objets à mordiller, surtout pour s'occuper en l'absence de leur maître. Jetez-les quand ils sont trop abîmés, votre compagnon pourrait les avaler.

    51- Lancez lui la balle : Les chiens sont souvent de grands amateurs de balles de tennis. Mais soyez prudents, certains se sont étouffés en les avalant. Rangez-les immédiatement après.

    52- Jouez au frisbee, autre objet prisé des chiens : Ne le lancez cependant pas trop haut pour éviter qu'il ne se blesse en sautant. Préférez les lancers "rase-mottes" pour le faire courir.

    53- Evitez de jouer à "tire-tire" avec lui : La tire à la corde développe son mordant et pourrait remettre en question votre autorité.

    54- Acceptez le au chaud : Tout chien aime avoir un endroit sûr, sans humidité, frais en été et chaud en hiver pour dormir. Il sera d'autant plus heureux si vous l'acceptez dans votre maison pour la nuit.

    55- Offrez-lui son coin : Les chiens habitués aux caisses s'y sentent très bien. Véritable "petite pièce à eux", ils y sont à l'aise et en sécurité, et adorent s'y blottir.

    56- Préparez-lui un endroit douillet : Un chiot aime avoir une source de chaleur quand il se couche. Utilisez une bouillotte pour réchauffer sa caisse ou son panier en évitant tout contact avec le poil.

    57- Ne lésinez pas sur le confort de sa couche : Préférez un pouf aux paniers en osier ou en plastique. Légers et doux, ils conservent la chaleur corporelle du chien et se lavent facilement.

    58- Flattez-le : Comme les enfants, un chien aime être récompensé quand il agit bien : friandises, jouets, caresses, félicitations. Rien qu'à votre intonation, il sait quand vous êtes content de lui.

    59- Rassurez-le : Les premiers temps, pour tranquilliser votre chiot, garnissez son panier d'une couverture imprégnée de l'odeur de sa mère.

    60- Laissez-le simuler une partie de chasse : Les jouets en plastique sonores, qui couinent quand on les mord, ou les petits boudins rebondissant dans tous les sens, réveillent ses instincts de chasseur.

    61- Sachez être présents au quotidien : Un chien n'aime pas la solitude.

    62- Bougez avec lui : Beaucoup de chiens doivent se dépenser quotidiennement. Une bonne promenade ou un jeu de "va chercher-rapporte" ne seront jamais de trop.

    63- Faites du sport : Les chiens "sportifs" apprécient beaucoup de suivre leur maître en jogging ou en vélo. Optez pour un trot soutenu plutôt qu'un galop.

    64- Faites le crapahuter : Un chien adore grimper ou escalader des barrières, des rochers et autres infrastructures.

    65- Permettez-lui de rencontrer ses congénères : Un chien normalement socialisé adore jouer avec ses comparses. Ne lui enlevez pas ce plaisir simple en le tenant toujours en laisse.

    66- Soyez juste : Un chien aime avoir un maître (un "chef de meute") à la hauteur, intransigeant sur certains principes et sachant faire preuve d'autorité quand il faut.

    67- Cadrez-le : Un chien aime être intégré à une famille de meute, la vôtre et surtout aime faire plaisir à son maître. Obéir à des règles simples est pour lui très structurant.

    68- Bichonnez-le : Un chien aime être toiletté. La sensation pour lui est tout aussi agréable que celle d'un humain portant un vêtement propre. Cela lui permet de se détendre et c'est pour lui, comme pour vous, un moment agréable à partager à deux.

    69- Relativisez les moments désagréables : Un chien n'aime pas forcément prendre son bain. Quand vous le traînez vers la baignoire, ne lésinez pas sur les mots affectueux et encouragements.

    70- Chouchoutez-le surtout après l'effort : Terminez les séances d'éducation ou de toilettage par un petit message de caresses

    Extrait de la revue 30 millions d'Amis (Janvier 2000) - Texte d'Anne Steiger
    ---
    lu sur 30 millions d'amis
    http://www.30millionsdamis.fr/mon-animal-et-moi/conseils/bien-etre/70-trucs-pour-lui-faire-plaisir-au-quotidien.html

  7. Loi - Quid de nos animaux en cas de divorce ?






    Une question revient souvent : que deviennent les animaux de compagnie d'un foyer lors d'un divorce ? C'est à cette question que la Fondation 30 Millions d'Amis, entourée d'experts et d'avocats spécialisés dans le droit de la famille, tente de répondre.

    Les époux se séparent. Le juge va régler toutes sortes de problèmes comme la répartition des biens du couple. Mais qui va se voir attribuer la garde du chien ? Le chien est-il un "objet" de droit ou un "sujet" de droit ? Autrement dit, l'animal a-t-il voie au chapitre et peut-il décider lui-même de son choix ou pas ?

    La question est légitime à l'heure où l'on recense qu'une famille sur trois en France possède un chien, soit 52% des Français*. 68 millions d'animaux domestiques pour quelques 62 millions d'habitants : c'est dire l'importance ! Un record en Europe. Les poissons, rouges et autres, tiennent le haut du pavé (36,7 millions), juste avant les chats (10 millions) et les chiens (8,6 millions). Viennent ensuite les oiseaux (8 millions de volatiles) et les petits mammifères (4,1 millions) rats, souris, mulots, hamsters. Quant aux NAC, ce sigle désigne les nouveaux animaux de compagnie sous lequel se cache 1 million de serpents, araignées et autres grouillants.

    Avec la place grandissante occupée par les animaux domestiques dans la société, c'est au tour des chiens, chats et autres bêtes à poils et plumes d'être présentés à la barre. Dans son livre, Le Droit des animaux de compagnie (2005, éditions Chiron ), la juriste Valérie Svec note que "lors des procédures de divorce, les tribunaux sont de plus en plus nombreux à connaître de demandes relatives à la garde de l'animal". Impossible de mesurer la tendance. Maître Méjean, avocat spécialiste du divorce, est le premier à avoir plaidé la garde alternée pour enfants, concept importé de Suède en 1979. Un concept qu'il a du appliquer aussi à un chat, il y a plus de 20 ans, en le faisant garder une semaine chez monsieur, une semaine chez madame. "C'est la seule et unique fois où le cas s'est présenté, alors que j'ai plaidé plus de 6200 dossiers" rappelle l'avocat.

    Mais le phénomène fait flores Outre-Atlantique et Outre-Manche. Une étude menée au Royaume-Uni en janvier et février 2005 auprès d'un millier de propriétaire montre que 39% d'entre eux sont prêts à se lancer dans une bataille judiciaire pour la garde de leur animal. Aux Etats-Unis, des avocats se sont même spécialisés sur le thème avec comme slogan : "You get the car, I get the cat". Traduction, "Tu as la voiture, je garde le chat".

    En droit français, l'animal est considéré comme un bien "meuble" selon l'article 528 du Code Civil : "Sont meubles par leur nature les animaux et les corps qui peuvent se transporter d'un lieu à un autre, soit qu'ils se meuvent par eux-mêmes, soit qu'ils ne puissent changer de place que par l'effet d'une force étrangère". L'animal appartient donc, théoriquement, à celui ou celle qui l'a acheté ou s'est déclaré comme son propriétaire auprès des fichiers contrôlés par le ministère de l'Agriculture. Pourtant, les juges sont amenés à affiner leur décision en fonction de paramètres tels que : qui a le plus de temps, d'argent, d'espace pour répondre au mieux aux besoins de l'animal ?




    Que faire et dans quelle situation ?

    Si les époux sont mariés sous le régime de la séparation de biens ou si l'animal a été acheté avant le mariage, sa garde (ou plus exactement son attribution en pleine propriété) reviendra à l'époux qui apportera la preuve de sa propriété exclusive en présentant le certificat de vente ou la carte de tatouage. La Cour d'Appel de Paris a ainsi décidé dans un arrêt du 5 juin 1991 que "les animaux étant des meubles par nature, il appartient à l'époux qui, après divorce, demande l'attribution d'un chien, de faire la preuve de ses droits privatifs comme sur un meuble ordinaire".

    Si les époux sont mariés sous le régime de la communauté de biens et qu'aucun d'eux ne peut prétendre à la propriété exclusive de l'animal, c'est-à-dire que l'animal a été acheté en commun : soit les époux arrivent à se mettre d'accord sur qui garde quoi, soit les époux n'arrivent pas à se mettre d'accord et à négocier à l'amiable le sort de l'animal, alors c'est le pouvoir discrétionnaire des juges qui tranchera comme dans le cas de la garde d'enfant.

    En l'absence de contrat écrit concernant l'acquisition de l'animal, plusieurs possibilités sont offertes aux maîtres qui souhaiteraient solutionner ce problème à l'amiable. En commençant par choisir en commun avec l'autre conjoint, une personne faisant autorité en matière de connaissance canine, ou féline – juge de la société centrale canine, président ou membre du bureau de club canin régional ou du club de race… – à laquelle les parties accepteront de soumettre le différent et à l'avis de laquelle elles accepteront de se ranger. Ces conciliateurs peuvent aussi être nommés directement par la Cour d'Appel sur la demande de l'un ou l'autre maître de l'animal. Le rôle du conciliateur et ses conclusions pourront, le cas échéant, avoir la force d'une décision de justice.

    Maître Bozarelli précise à ce propos que "même si ce n'est pas directement aux juges de régler le problème du devenir du chien ou du chat de la famille (comme le stipule l'article 288 du Code Civil, NDLR), ils sont tout de même obligés de se pencher sur l'intérêt du ou des enfants de la famille qui ne supporteraient pas la séparation de leur animal de compagnie, et sur l'intérêt de l'animal, lui-même susceptible de souffrir de maltraitances".




    Quelques cas qui ont fait avancer les choses

    C'est ainsi que le Tribunal de Grande Instance de Créteil (94) a franchi un pas, en juin 1979, en fixant des droits de visite et d'hébergement en faveur de l'époux non-gardien et en reconnaissant au gardien le droit d'obtenir une pension alimentaire pour satisfaire les besoins de l'animal. Mieux, les juges peuvent tenir compte des circonstances de la séparation, comme ce fut le cas pour le chien Platoon, en septembre 2001. La Cour d'Appel de Paris avait laissé la garde de l'animal à l'époux arguant du fait qu'il était resté avec ce dernier dans la maison conjugale alors que Madame avait, depuis longtemps, quitté les lieux avec le nouvel objet de ses amours. Le cœur à ses raisons dit-on…

    Outre-Atlantique, certains juges ont pris délibérément le parti de laisser l'animal choisir de lui-même. Ils procèdent alors à des "mises en situation". L'animal installé à équidistance de ses deux maîtres est appelé par l'un et l'autre. Le juge accordera sa garde à celui des deux époux qui a su faire venir l'animal à lui. Dans certains cas inconciliables, des maîtres sont allés jusqu'à demander l'euthanasie de leur animal tant ils étaient incapables de se mettre d'accord. Mais fort heureusement, on en n'est pas encore là en France.

    Côté chien, un divorce peut être perçu comme une dislocation de la meute, un démembrement plus ou moins bien vécu. Le maître qui en aura la garde aura donc aussi à sa charge de donner à son toutou de nouveaux repères en étant plus présent, en le sortant peut-être davantage et en lui faisant faire de l'exercice.

    Appel à témoins : si vous êtes concernés par des problèmes liés à la garde d'un animal dans le cadre d'une procédure de divorce, l'émission 30 Millions d'Amis recherche des témoins pour l'une de ses prochaines émissions.
    Cliquez-ici pour nous faire part de votre histoire, un journaliste de la rédaction prendra contact avec vous.

    * Chiffres Sofres 2006

    Article publié le : 22-10-09

    ------------------
    lu sur 30 millions d'amis

  8. pale


    je suis de tout coeur auprès de toi.

    Kiwini pourra peut être t'aider.

    Elle a de nombreux chats (elle accueille tous les SDF qu'elle voit !) et plusieurs ont des maladies.
    Elle ne supporte pas de les voir partir et arrive toujours à trouver quelque chose qui les garde en vie (sans s'acharner pourtant)


    J'espère qu'elle pourra t'aider.

    Courage [IMG]http://smileys.[img]http://13smiley

  9. Mais que font les abeilles l’hiver ?

    chronique de Jean-Luc Nothias La
    30/10/2007



    Entre octobre et avril les abeilles hibernent. Dès que la température descend sous les 10-12°, elles se trouvent un abri et ralentissent leur métabolisme.
    Les ruches se sont dotées d’abeille d’hiver, incapables de butiner.


    Napoléon I er ne les a pas choisies pour rien comme emblème impérial. Pourtant, s’il avait su ce que les abeilles faisaient l’hiver, il n’aurait peut-être pas mené de la même façon sa campagne de Russie. En fait, ce choix de l’abeille n’est pas directement lié à sa nature industrieuse, à son obéissance à la reine ou à ses performances en tout genre, mais au fait qu’on avait trouvé des abeilles d’or dans le tombeau de Childéric Ier, père de Clovis, emblème qui fut adopté par les Mérovingiens. Depuis l’Antiquité, l’abeille a toujours suscité fascination et admiration chez l’homme.



    Les abeilles appartiennent à l’un des ordres les plus importants du règne animal, les hyménoptères (plus d’un million d’espèces connues), qui compte également, entre autres, les guêpes et les fourmis. On connaît environ 2 000 espèces d’abeilles, dont 1 000 en France. Ce sont, par leur activité de butinage, les principales pollinisatrices de fleurs, et, sans elles, nombre de plantes ne pourraient se reproduire. Si l’abeille domestique (Apis mellifica) est sociable, la plupart des autres espèces sont solitaires. Leur comportement face à l’hiver, au froid et à la raréfaction de la nourriture sera donc très différent.


    D’une façon générale, les animaux ont plusieurs «tactiques» pour passer l’hiver. Elles dépendent en premier lieu de leur mode de chauffage. Les mammifères et les oiseaux gardent une température à peu près constante par production de chaleur interne. Au contraire, les reptiles, batraciens, poissons ou insectes n’ont pas des températures constantes et dépendent de sources extérieures de chaleur.

    Mais certains mammifères ou petits oiseaux pratiquent le changement de température interne au moment où ils sont inactifs. Ainsi, le paresseux diminue sa température la nuit. L’abaissement de la température peut aller de 10° à 15° et permet d’économiser le «carburant». Et puis il y a carrément l’hibernation. Les vrais hibernants, comme le hérisson, la chauve-souris, la marmotte ou le lérot, voient leur température passer de 34-35° à 4° à 6°. Les battements cardiaques du hérisson passent de quelque 190 battements par minute à 20 par minute. Son rythme respiratoire passe de 40-50 respirations par minute à 9-10. Les dépenses énergétiques de l’animal sont diminuées de 30 à 50 fois.



    L’essaim se regroupe près des réserves de miel
    Qu’en est-il des abeilles ? Du 15 octobre au 15 avril, en fonction des conditions atmosphériques, la plupart, comme les bourdons et les autres insectes, vont prendre des vacances et hiberner dès que la température descendra sous les 10°-12°. Elles se trouvent un abri, qui peut être un trou dans la terre, et ralentissent fortement leur métabolisme en espérant avoir suffisamment de réserves et un hiver pas trop rigoureux pour survivre pendant six mois.

    Mais une espèce d’abeille échappe à cette règle, notre abeille domestique. Avec des stratégies très malignes. Elles ne vont pas hiberner mais hiverner. Tout d’abord, la reine de la ruche va donner naissance, lors de ses dernières pontes en fin de saison, à ce que l’on appelle des abeilles d’hiver, différentes des abeilles dites d’été, car elles n’ont pas les mêmes rôles à remplir.


    Alors qu’une abeille d’été vit de 45 à 60 jours, une abeille d’hiver vivra de 150 à 200 jours. Une abeille d’été est destinée, à un moment ou un autre de son existence, à être butineuse alors que l’abeille d’hiver, qui ne volera pratiquement pas en dehors de la ruche, est là pour aider à la survie du groupe et surtout de la reine (qui elle, vit de 4 à 5 ans). Pour ce faire, elles utiliseront les réserves de miel accumulées pendant la belle saison.

    Il faut également garantir une température correcte à l’intérieur de la ruche. Pour cela, l’essaim va se regrouper à un endroit proche des réserves de miel, se serrer et par des battements d’ailes mesurés, dégager de la chaleur. Les abeilles vont se relayer pour entretenir ce petit radiateur individuel. Mais toutes ne passeront pas l’hiver. D’autant qu’elles doivent sortir de temps à autre pour des vols de «propreté». En clair aller aux toilettes en dehors de la ruche afin d’éviter le développement de maladies.



    La dernière stratégie employée par les abeilles pour mieux passer l’hiver peut nous sembler assez cruelle. Surtout à nous autres hommes. Cela concerne les mâles, appelés faux bourdons. Les ouvrières estiment qu’ils ont rempli leur rôle en fécondant la reine pendant l’été et qu’ils n’ont donc plus aucune utilité en hiver. Pas de bouches inutiles à nourrir en hiver, ont-elles décrété, dehors. Messieurs, il est temps de disparaître...
    ----------

    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2007/10/24/01008-20071024ARTFIG00011-mais-que-fontles-abeilles-lhiver.php

  10. Comment sait-on ce que voient les animaux ?


    16/04/2008

    Par un effet de loupe, l'œil d'un vautour agrandit l'image située au centre de son champ de vision.
    HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias du 16 avril.




    Que ce soit notre poisson rouge, notre chat, notre hamster ou notre tortue, ils n'ont jamais voulu répondre à nos questions. Voyez-vous en noir et blanc ou en couleur ?

    Comment un insecte, avec sa drôle de tête, distingue-t-il le monde ? Comment un rapace peut-il discerner une proie alors qu'il vole, vite et très haut ? Une moule ou une huître voient-elles ? Comment les dinosaures voyaient-ils leur monde ? À toutes ces questions, on a aujourd'hui plus de réponses qu'en avait en son temps, le comte de Buffon, quand il décrivait, déjà de manière très fine, dans son Histoire naturelle, les yeux des différents animaux qu'il observait.

    Bien des légendes sont nées et ont perduré au fil des siècles sur ce que voyaient les animaux. Et si la taupe est plus aveuglée par la lumière du jour que myope, tout le monde sait aujourd'hui qu'un taureau n'est pas excité par le rouge puisqu'il ne le distingue pas, tout comme le chat d'ailleurs. Mais il est bien vrai que pour les hommes , «la nuit tous les chats sont gris». Nos rétines, avec de faibles luminosités, ne perçoivent pas les couleurs. En fait, chaque espèce animale, nous compris, voit le monde d'une façon différente.

    De même pour les plantes, qui, pourrait-on dire, «voient» la lumière. Les fleurs qui s'ouvrent ou se ferment le jour et la nuit, les têtes de tournesols qui «suivent des yeux» la course du soleil, les feuilles qui s'orientent pour mieux capter la lumière, témoignent d'une espèce d'«œil végétal».

    Il y a aussi l'ébauche d'une perception visuelle de la lumière chez la moule, l'huître ou le concombre de mer. Mais on est encore loin de l'«invention» de l'image colorée.

    Pour comprendre ce qui se passe dans la tête des animaux et dans leurs globes oculaires, leur observation dans le milieu naturel permet de dire qu'ils perçoivent, au moins pour certains, les couleurs. Le biomimétisme par exemple, l'imitation de la forme et de la couleur de l'environnement pour s'y fondre, montre que la couleur y est perçue et différenciée. De même pour l'extraordinaire diversité de coloris des plumages de nombreux oiseaux. Ce n'est pas seulement pour nos beaux yeux.



    Des véritables télescopes
    La deuxième façon de savoir comment voient les animaux est l'étude de leurs organes visuels. La plus grande diversité est constatée chez les mollusques. C'est apparemment chez eux que, au cours de l'évolution, va prendre forme un œil avec une structure tubu laire et non plus seulement circulaire à fleur de peau.

    L'étude de l'anatomie de l'œil nous renseigne sur ses capacités physiques, par exemple le gros sissement de son cristallin. C'est ainsi que les rapaces disposent de véritables télescopes oculaires : l'image projetée sur leur rétine s'y trouve considérablement agrandie, ce qui explique leur vue si perçante et la capacité de dis tinguer leurs proies à plus d'un kilomètre de distance. C'est aussi, dans une moindre mesure, le cas du cheval avec en plus un éti rement de l'image dans le sens vertical. Ce qui lui est utile pour se garder des obstacles qui se présentent devant lui, mais lui cause des frayeurs si on fait de grands mouvements verticaux devant lui.

    L'analyse biologique de la ré tine nous permet, elle, de savoir quelles sont les cellules présentes, celles plus sensibles à la détection de la lumière, celles plus spécia lisées dans les couleurs. En fonction des pigments détectés, on saura quelles sont les longueurs d'onde que l'animal peut percevoir. On apprend ainsi que l'écureuil ou la musaraigne voient les couleurs comme nous. Souris et rat ont une bonne vision noc turne, mais voient très mal les couleurs. Le cheval pourrait distinguer le jaune et le vert mieux que le bleu et le rouge, et le lapin distingue bien le bleu et le vert. Les oiseaux ont une très bonne vision des couleurs, tout comme la tortue et le lézard.


    Enfin, quelques expériences simples permettent de savoir, sans analyse biologique, si les animaux voient en couleur. On peut ainsi nourrir un animal en plaçant sa nourriture derrière une porte d'une couleur donnée. Bleu par exemple. Puis changer l'animal de cage en lui proposant cette fois-ci trois portes, une rouge, une bleue et une verte. S'il se dirige vers la bleue de préférence aux autres, c'est qu'il voit la couleur. On peut répéter l'expérience avec d'au tres coloris.

    Le fonctionnement de la connexion nerveuse entre l'œil et le cerveau nous indique à quelle «vitesse» on peut voir. On sait que chez l'homme, il suffit de projeter des images à raison de 24 par seconde pour que nous ayons l'impression d'une continuité. Mais on sait aussi que certains animaux, s'ils regardaient le même film, verraient eux une alternance d'images et de cases noires.

    Un œil à facette d'insecte transmet ainsi 200 images par seconde. C'est pour cela que ce sont de très mauvais spectateurs.

    --------
    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/04/16/01008-20080416ARTFIG00293-comment-sait-on-ce-que-voient-les-animaux-.php

  11. L'homme peut-il se passer des merveilleux vers à soie ?


    07/05/2008

    Le bombyx du mûrier peut produire jusqu'à un kilomètre de fil de soie en 24 heures.
    HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias du 7 avril.



    On ne pouvait rêver plus parfaite petite usine animale. Lorsqu'elle fabrique son cocon, une chenille de bombyx du mûrier, l'autre nom du ver à soie, peut produire jusqu'à un kilomètre de fil de soie en 24 heures. La vie du ver est en moyenne de 25 jours et pendant cette durée, son poids est multiplié par dix mille et sa taille par quatre. Mais il ne forme le cocon de sa chrysalide qu'en trois à quatre jours. Ce qui, en quatre jours, re présentera quelques centaines de grammes de fil.



    Imaginez le processus avec des milliers, voire des centaines de milliers, voire des millions de co cons. Cela en fait, des vêtements, des foulards, des cravates… Et s'il est vrai que l'homme dispose de coton, de laine ou de textiles arti ficiels, comme par exemple la vis cose faite à partir de la cellulose du bois, la soie natu relle reste exceptionnelle par sa légèreté, sa bril lance, sa souplesse, son élasticité. Elle est de plus imputrescible et a de bonnes qualités thermiques. Mais on ne sait pas en fabriquer autrement qu'en priant le bombyx de faire ses cocons.


    Et cela dure depuis environ cinq millénaires. L'élevage du bombyx pour produire de la soie a été découvert en Chine 2 500 ou 3 000 ans avant Jésus-Christ.
    On dit que tout commença par une tasse de thé. Une princesse buvait son thé sous un mûrier. Un cocon tomba dans sa tasse. Voulant le retirer du pouce et de l'index, elle tira un fil qui se déroula, se dé roula… Le fil de soie, « blanc comme la neige, léger comme les nuages », était devenu le symbole du lien entre le Ciel et la Terre, entre les immortels et nous. Le secret de cet élevage a été jalousement gardé pendant plus de trois millénaires avant de finalement arriver dans l'Empire byzantin au VIe siècle. Les plus anciennes traces d'une acti vité séricicole en France datent du XIIIe siècle. Aujourd'hui encore, la quasi-totalité de la soie produite dans le monde l'est dans le Sud-Est asiatique, d'où elle est exportée, soit brut, soit sous forme de produits déjà manufacturés.


    Les techniques d'élevage du ver à soie sont très sophistiquées et ceux-ci sont traités comme des nouveau-nés. Les manuels chinois de sériciculture sont de véritables encyclopédies allant dans le moindre détail. Deux exemples. Il faut éviter que les vers fraîchement éclos ne soient dérangés par des aboiements de chiens ou le chant du coq. Et ceux qui se montrent un peu somnolents doivent être chatouillés avec une plume de poulet afin de stimuler leur croissance.


    Au microscope, le fil de soie brut à l'aspect d'un minuscule tube de verre lisse et limpide avec certaines portions un peu moins organisées. Ce qui lui donne à la fois douceur, à l'œil et au toucher, ainsi que légèreté et souplesse. C'est un vieux rêve de l'homme que de pouvoir reproduire cette magnifique création. Si on n'en est pas encore là, bien des progrès ont été réalisés ces dernières années.



    Plus résistant que l'acier
    On comprend ainsi mieux les mécanismes génétiques et biologiques en œuvre. Génie génétique aidant, des chercheurs japonais ont ainsi pu créer des vers trans­géniques produisant un fil jaune. D'ordinaire, la couleur de la soie dépend des pigments présents dans les feuilles de mûriers (il y a 42 espèces de mûriers) dont se nourrissent les vers. La soie peut être blanche, mais aussi colorée du vert au rose en passant par le jaune. Cela est génétiquement déterminé par une quinzaine de gènes qui régulent l'assimilation des pigments par la muqueuse intestinale de l'insecte. Ainsi, le gène Y, pour Yellow (jaune), contrôle l'absorption des caroténoïdes. En Inde, deuxième producteur de soie après la Chine, les chercheurs travaillent eux aussi à la création de vers à soie transgéniques qui se­raient plus productifs et capables de résister à un virus très toxique pour les vers.


    Autre voie de recherche, détourner cette merveilleuse petite usine biologique pour lui faire produire autre chose que de la soie. Quelques essais ont été menés avec par exemple de l'hormone de croissance humaine ou du colla gène. Encore plus fou, le projet de certains chercheurs de transformer les vers à soie pour qu'ils produisent du fil de soie… d'araignée. Celui-ci est en effet réputé pour être le plus résistant de tous les fils de soie naturelle, cinq fois plus que l'acier. Alors que le ver à soie ne produit que pour son cocon, l'araignée elle utilise son fil pour se déplacer, s'y suspendre, prendre ses proies au piège et les emprisonner. Effet Spider-Man aidant, des recherches ont été menées pour fabriquer des gilets pare-balles ultra-résistants. Mais d'autres études montrent que dans certaines conditions, certaines variétés de bombyx peuvent produire des fils tout aussi résistants.


    Le paradoxe le plus étonnant du ver à soie est que, si l'homme ne peut s'en priver, le bombyx, lui, ne peut se passer de l'homme. Après des millénaires de sélection, il est incapable de vivre à l'état sauvage. C'est peut-être parce que, depuis, il n'est jamais devenu papillon.
    ------------

    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/05/07/01008-20080507ARTFIG00429-l-homme-peut-il-se-passer-des-merveilleux-vers-a-soie-.php

  12. Pourquoi le tigre est-il rayé et le léopard tacheté ?


    20/05/2008



    Les taches sombres qui ornent le corps des léopards (ici, un léopard d'Asie) leur assurent un bon camouflage là où ils vivent et chassent.
    HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias du 21 mai.



    Le grand décorateur de la Nature s'en est là aussi donné à cœur joie. Rayures, taches, zébrures, hachures, striures, mouchetures, en noir et blanc ou en couleur, le monde animal a des stylistes de mode que les femmes pourraient bien jalouser. Mais tous ces pelages ne sont pas là, en général, que pour «faire joli». Ils ont, estime-t-on, d'autres utilités. Même si on ne comprend pas, parfois, l'intérêt de tel ou tel motif ou couleur. Et même si on ne comprend pas vraiment pourquoi le léopard a une robe tachetée tandis que le tigre est rayé, tout comme le zèbre, pourquoi les taches de la girafe sont très grandes ou pourquoi certains animaux ont le corps tacheté et la queue rayée, mais jamais l'inverse. Ou pourquoi y a-t-il beaucoup d'animaux sans taches ni rayures qui se contentent de pelages uniformes ? Un éléphant ne serait-il pas encore plus majestueux avec des taches ou des rayures ? Un rongeur n'aurait-il pas plus de chances de survie en adoptant une fourrure «camouflée» ?


    Le camouflage est l'une des trois grandes raisons expliquant l'utilisation de la couleur et des «dessins» dans le monde animal avec la communication, pour attirer ou repousser, et la régulation de processus physiologiques, par exemple la régulation de la température corporelle. Mais la raison la plus puissante au regard de l'évolution semble bien être la nécessité de se fondre dans le décor. Il en est ainsi du tigre, majoritairement rattaché aux grandes forêts d'Asie, dont la robe, qui présente des tonalités variées allant du jaune-orange au brun, est striée de bandes noires : l'ensemble dissimule parfaitement l'animal dans son environnement. Il est de même pour la panthère, ou le léopard, dont le corps mince et allongé a une robe ornée de taches sombres, disposées en rosettes sur un fond jaune doré, qui lui assure un bon camouflage là où elle vit et chasse.


    Beaucoup de serpents ont eux aussi «adopté» des tenues de camouflages pour mieux se cacher, à la fois de leurs proies et de leurs prédateurs.


    Certains herbivores se parent eux aussi de bandes sur le dos ou les flancs pour mieux «disparaître» dans leur environnement boisé. Le tapir, lui, est un cas particulier. Ce cousin des rhinocéros et proche parent des chevaux, à l'aspect rappelant celui des cochons (ce n'en est pas un), compte parmi les grands mammifères les plus primitifs du monde. Et si, à l'âge adulte, il est décoré simplement, ses petits sont camouflés. Ceux-ci naissent en effet avec un pelage brun roussâtre ponctué de taches et de raies claires qui imitent les reflets du soleil dans un sous-bois. Une «technique» que l'on retrouve également chez les jeunes sangliers.

    Le tapir nous amène au zèbre. Un tapir adulte a en effet une robe noir et blanc divisée en plusieurs parties. Elle imite l'alternance d'ombre et de lumière des sous-bois et «casse» la silhouette de l'animal, lui permettant de passer plus inaperçu. Tout comme chez le [img]http://yelims1..

    Mais que dire des rayures du zèbre. Dans la savane, il est visible comme le nez au milieu de la figure. Sa robe caractéristique est plutôt contre-productrice dans la perspective du camouflage. Alors ? Dans les années 1970, des chercheurs se sont aperçus que des pièges à mouches tsé-tsé, celles qui transmettent la fameuse maladie du sommeil, attiraient beaucoup moins les mouches s'ils étaient peints en noir et blanc. Conclusion, le zèbre serait ainsi «attifé» pour se protéger des attaques de mouches tsé-tsé. Hélas, pour nous, il s'est avéré que les zèbres, comme les gazelles ou les gnous, sont résistants au parasite de cette maladie, contrairement aux bovins par exemple.



    L'effet stroboscopique du zèbre
    Il semble que la seule explication rationnelle, mis à part qu'il se sent beau comme cela, est que ses rayures (des rayures noires sur fond blanc et non l'inverse), en cas d'attaque d'un fauve, créent lors de la fuite en tous sens du troupeau, une sorte d'effet stroboscopique les rendant plus flous aux yeux des fauves et donc moins facilement rattrapables.
    Moins facilement seulement puisqu'ils payent évidemment leur tribut aux crocs de leurs prédateurs.

    Si donc des animaux mieux camouflés que d'autres sont progressivement devenus majoritaires au sein de leur espèce dans le cours de l'évolution, l'apparition soit de raies, soit de taches reste difficile à expliquer. Des mathématiciens se sont penchés sur la question. Et ont mis au point un modèle qui apporte une réponse. On prend donc un système où, sur une peau, deux produits sont à l'œuvre : l'un qui stimule la production de colorant, l'autre qui l'inhibe. Les équations expliquent bien la formation des motifs, mais, là, intervient une autre variable. Celle du moment dans la vie de l'embryon où ces deux produits commencent à agir. Si l'embryon est très petit, il n'y aura pas de motifs. Un peu plus gros, l'adulte sera rayé, encore un peu plus gros il sera tacheté et encore plus gros, il n'aura pas, non plus, de motifs.
    --------
    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/05/21/01008-20080521ARTFIG00012-pourquoi-le-tigre-est-il-raye-et-le-leopard-tachete-.php

  13. Pourquoi les girafes ont-elles un si long cou ?


    04/03/2008


    La girafe mesure 5,80 mètres de haut et pèse 2 tonnes.
    Elle peut courir jusqu'à 60 km/h, passer des obstacles de plus de 1,80 mètre et nager. Crédits photo :
    HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias.




    C'est le plus haut, le plus lourd, le plus rapide et le plus paisible de tous les ruminants. Il faut dire qu'avec ses 5,80 mètres de haut, ses 2 tonnes, elle peut tout de même courir jusqu'à 60 km/h, passer des obstacles de plus de 1,80 mètre et... nager. Avec ses «jambes» interminables, les antérieures étant plus longues que les postérieures, sa petite tête étonnée posée au sommet d'un cou long et gracieux, la girafe a tout du mannequin de la savane. D'ailleurs, une rencontre avec elle, au détour d'un acacia (son repas favori), pour nous petits humains, est inoubliable tant l'animal est impressionnant, comme venu d'ailleurs. De plus, c'est une véritable vedette de l'histoire de la science. Elle a en effet été au centre d'un âpre débat sur l'évolution des espèces. Un débat qui est d'ailleurs loin d'être terminé.

    Tout commence, pour les ancêtres de la girafe, en Afrique et en Eurasie il y a quelque 20 millions d'années (au Miocène supérieur). Cette famille d'animaux que l'on appelle girafidés a sans doute un ancêtre commun avec la famille des bovidés puisqu'ils sont tous deux ruminants. Les girafidés semblent avoir été prospères jusqu'à une époque assez récente. Aujourd'hui, il ne reste plus que deux genres, la girafe africaine (Giraffa camelopardalis) et l'okapi (Okapia johnstoni).

    Si l'okapi, très discret hôte des forêts humides du nord du Zaïre, n'a été découvert qu'en 1901, on trouve des représentations de la girafe sur des peintures rupestres, sur des bas-reliefs égyptiens datant de 1 500 av. J.-C. Jules César en avait fait l'un des symboles de ses conquêtes africaines et les cours royales d'Europe ou de Chine, au XVe siècle, en décoraient leurs jardins. Au Moyen Age, on pensait que la girafe était issue d'un croisement entre un léopard (pour ses taches) et un chameau (pour sa tête) et on l'appelait caméléopard.

    Une girafe vit de 20 à 30 ans. Sa grande taille lui permet de brouter les feuilles dans les étages supérieurs des arbres. Si son cou est très long, il ne comporte pourtant que 7 vertèbres, comme chez pratiquement tous les mammifères. Simplement, chacune de ses cervicales mesure quelque 40 centimètres d'épaisseur.



    «Transformisme» contre «sélection naturelle»
    La girafe est devenue au XIXe siècle le symbole de l'affrontement entre deux écoles de pensée qui tentaient d'expliquer la diversité animale. Les deux premiers champions de ces théories étaient d'un côté Jean-Baptiste Lamarck avec son «transformisme», et de l'autre Charles Darwin avec sa «sélection naturelle». Mais le point de départ de leurs réflexions est le même : pour eux deux, la girafe avait des ancêtres qui n'avaient pas un si long cou.

    Mais ensuite, leurs explications divergent. Pour Lamarck, la girafe a commencé à vouloir manger les feuilles en hauteur. Pour cela, elle a étiré son cou de plus en plus. Et, par un mécanisme mystérieux, elle a transmis à ses girafons ce caractère. Et le cou s'est progressivement allongé.

    Darwin, lui, part du principe que tout comme il y a naturellement des petits et des grands (bien qu'alors on ne sache pas expliquer pourquoi), il y a des girafes à plus ou moins long cou. Celles qui ont les cous les plus longs vont être avantagées pour se nourrir car elles seront moins soumises à la concurrence des autres espèces. Elles vont donc vivre plus longtemps. Et auront une descendance plus nombreuse. Et cette «sélection naturelle» va se poursuivre. Donc, progressivement, le cou des girafes va s'allonger de générations en générations. On sait maintenant que la diversité biologique repose sur les mutations génétiques naturelles qui vont soit apporter un désavantage, soit un avantage. Dans ce dernier cas, cela peut aider à mieux survivre.

    L'une des critiques les plus fortes contre Darwin, formulée tout de suite après la publication de sa théorie, était qu'on devait pouvoir trouver des formes de transition rendant compte de cette évolution. C'est-à-dire trouver les traces d'une girafe à petit cou, puis à cou moyen, puis à grand cou. Or, on ne trouvait pas ces formes intermédiaires dans les fossiles. Darwin n'arriva jamais à réfuter cet argument.

    Et, en fait, il est bon. Darwin avait tort d'imaginer une longue et lente évolution de formes intermédiaires se succédant. Aujourd'hui, on a assez de fossiles pour reconstituer l'histoire des giraffidés. Et on constate que des animaux à long cou, comme le giraffokeryx, existaient déjà il y a 5 millions d'années. Et la présence, inconnue de Darwin, de l'okapi, même s'il a un cou allongé, montre que l'évolution n'est pas un long fleuve tranquille. Elle fonctionne plus par poussées, parfois vers des impasses, suivies de phase de stabilité. Lamarck avait tort, mais Darwin n'avait pas complètement raison.

    Dernière chose, la girafe adulte n'a pratiquement qu'un prédateur, l'homme. Le fait que même le lion soit impressionné par sa taille (et ses ruades) lui a conféré des pouvoirs magiques. La queue de girafe était particulièrement réputée. Aujourd'hui, malgré la protection dont elle dispose, la girafe reste un animal fragile. Souhaitons qu'elle reste, aussi, un animal au long cours.

    ------

    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/03/05/01008-20080305ARTFIG00009-pourquoi-les-girafes-ont-elles-un-si-long-cou-.php

  14. Comment attraper une mouche à la main ?


    18/09/2008 | Mise à jour : 13:04 | | Commentaires 16

    Des chercheurs californiens ont constaté que le cerveau de la mouche, pour tout petit qu'il soit, semble calculer en permanence des itinéraires de fuite, grâce à l'angle de vision à 360°.
    HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias du 17 septembre.



    Tout le monde en a fait l'expérience. Même en s'approchant à pas de loup d'une mouche posée sur une table, en choisissant de se placer dans son dos, de rapprocher sa main tout doucement de l'insecte avant, d'un geste le plus vif possible, de tenter de le saisir au creux de sa main, l'animal, s'il n'est pas malade ou drogué, s'échappera. Peut-être certaines personnes, plus douées que d'autres, réussissent-elles régulièrement ce petit exploit mais, même avec une tapette, la mouche est très difficile à attraper. En fait, ce n'est pas étonnant. Elle est spécialement conçue pour cela.

    De grands auteurs de la littérature ont célébré cette petite merveille de la nature dès l'Antiquité. D'ailleurs, pourquoi dirait-on «être une fine mouche» si la bête en question n'y avait pas quelque mérite ? Elle est en tout cas l'une des stars incontestées des laboratoires scientifiques. La drosophile (Drosophila melanogaster, qui signifie «amateur de rosée au ventre noir»), également appelée mouche du vinaigre, est l'animal modèle des généticiens. D'innombrables découvertes en génétique et en biologie du développement doivent leur survenue à ce petit (2,5 mm) diptère.

    Et ses richesses sont apparemment inépuisables, puisqu'elle est aussi devenue l'un des modèles des bio-roboticiens. Les mouches sont en effet dotées d'une «mécanique» de toute beauté. Avec des performances dignes, à la fois des as du manche à balai, les pilotes de haute voltige, et des as de la gymnastique.

    C'est pourquoi de nombreux laboratoires, de part le monde, travaillent à «disséquer» ses réactions. Ainsi, dans un laboratoire du CNRS à Marseille, un micro-hélicoptère autonome a été conçu en s'inspirant de la façon dont la mouche coordonne sa vision et sa locomotion. Au Cal Tech, l'Institut de technologie de Californie, des chercheurs ont réussi à observer, avec une précision jamais égalée, la manœuvre d'évitement d'une mouche que l'on cherche à attraper. Pour cela, ils ont utilisé une caméra ultrarapide qui prend 5 400 images par seconde. Ce qui leur a permis de voir au millième de seconde près ce que fait l'insecte.


    Les chercheurs californiens ont notamment constaté que le cerveau de la mouche, pour tout petit qu'il soit, semble calculer en permanence des itinéraires de fuite. Les quelque 50 000 cellules photoréceptrices de ses yeux à facettes, qui voient à 360°, donc aussi derrière elle, sont «connectées», via le cerveau, à 18 paires de muscles moteurs qui contrôlent les ailes, ainsi qu'aux trois paires de pattes de l'insecte.

    Lorsque la mouche est posée, tous ses sens en éveil, elle rectifie constamment sa position au sol via ses pattes. Lorsqu'un danger apparaît, la mouche modifie pratiquement instantanément la position de ses pattes pour préparer un évitement. Ainsi, elle va par exemple positionner ses pattes du milieu pour avoir la meilleure détente possible.

    Dans ce cas de figure, le danger arrive face à elle. En 200 millisecondes, l'insecte va repositionner son corps, d'une grosse poussée de ses pattes. Puis, il va se projeter en l'air en effectuant un saut périlleux arrière en même temps que ses ailes vont entrer en action. Ce qui lui permet d'effectuer un demi-tonneau pour se remettre le ventre en bas puis de se propulser en avant, loin du danger.




    Vol stationnaire
    Si les acrobaties de la mouche sont possibles, c'est qu'elle possède un système de propulsion remarquable. La mouche, comme tous les diptères, ne possède qu'une seule paire d'ailes, contrairement à d'autres insectes qui en ont deux. Les vestiges de cette paire postérieure sont appelés «haltères» à cause de leur forme. Elles servent de balanciers et ainsi de véritable gyroscope à la mouche. Ses ailes sont des surfaces membraneuses fines parcourues de nervures. Elles sont capables de battre des centaines de fois par seconde (entre 200 et 1 000) grâce à un système musculaire et fibreux sophistiqué impliquant le thorax. La mouche peut ainsi voler en zigzag, s'arrêter brusquement, faire du vol stationnaire (ce qu'elle n'aime pas beaucoup par sécurité) ou même voler à reculons. Elle se sert également de ses antennes pour mesurer la vitesse du vent ou la vitesse de son vol. Plus la mouche va vite, plus ses antennes se plient vers l'arrière et des détecteurs situés à leurs bases envoient ces informations au cerveau.

    Pour attraper, ou plus simplement écraser une mouche, il faut donc être plus malin qu'elle. Rien ne sert de viser l'endroit où elle est posée, mais, en choisissant son angle d'attaque, il faut viser directement une dizaine de centimètres à côté en anticipant son saut et son envol. Et si cela ne réussit pas, il ne faut pas «prendre la mouche» mais recommencer.
    ---------
    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/09/17/01008-20080917ARTFIG00320-comment-attraper-une-mouchea-la-main-.php

  15. Pourquoi les tortues ont-elles des carapaces ?

    Jean-Luc Nothias
    13/10/2009



    Parmiles 300 espèces de tortues, la luthest la plus grosse : presque une tonne et jusqu'à plus de 2 mètres.


    Elles sont le seul exemple, passé ou présent, d'animal entièrement enfermé dans une carapace osseuse extérieure.

    Cher Jean de La Fontaine et cher Charles Darwin, vous avez eu bien raison de vous intéresser, chacun à votre manière, aux tortues. Jean de La Fontaine pour lui avoir opposé le lièvre, et avoir donné la victoire à (prétendument) la plus lente. Charles Darwin pour les avoir chevauchées, mangées et jeté leurs carcasses à la mer (et plus tard de l'avoir amèrement regretté) lors de son mythique voyage, en 1835, sur le Beagle aux îles Galapagos. Les tortues sont vraiment à la croisée de tous les chemins de l'évolution et présentent des caractéristiques proprement renversantes. Et elles sont le seul exemple, passé ou présent, d'animal entièrement enfermé dans une carapace osseuse extérieure.



    300 millions d'années
    Au temps des dinosaures se déplaçaient déjà les ancêtres des tortues : on estime qu'elles sont apparues il y a 300 millions d'années. Ce sont les plus anciens reptiles vivants. Certaines sont terrestres, d'au tres marines, en mer ou en eau douce. Il y a aujourd'hui 300 espèces de tortues qui peuvent être herbivores, carnivores ou omnivores. Elles s'appellent «plate », «franche», «boîte», «olivâtre», «har gneuse», «alligator»… Elles peuvent être toutes petites, quelques centimètres (une quinzaine pour la tortue d'Hermann, seule tortue terrestre indigène en France) jusqu'à plus de 2 mètres et presque une tonne pour la tortue luth qui elle est marine. Et elles sont réputées vivre des dizaines d'années, quelques cas documentés ayant même dépassé les 100 ans.


    Les tortues sont des vertébrés tétrapodes : elles ont un squelette osseux et quatre membres. Au stade d'embryon, une tortue ressemble comme deux gouttes d'eau à un embryon d'oiseau, de souris ou même d'humain : grosse tête, petits membres, longue colonne vertébrale… C'est après que tout va changer. L'embryon de tortue va subir plusieurs repliements, comme dans un origami.


    Ainsi, la carapace dorsale est en fait l'équivalent de notre cage thoracique mais dont les côtes se seraient déployées vers l'arrière avant de fusionner entre elles. Mais d'autres modifications sont nécessaires pour que dame tortue soit à l'aise dans sa maison protectrice. Ainsi de l'épaule qui a dû être transférée à l'in térieur des côtes alors que chez les autres vertébrés, l'omoplate est à l'extérieur. De même pour le bassin qui bascule vers l'avant, et constituera l'une des pièces du plastron, protection, un peu moins épaisse que la carapace, du ventre de la tortue.


    Et il faut qu'elle puisse se cacher complètement dans sa maison. D'où des modifications dans la longueur et la forme des os, dans les articulations et dans les attaches musculaires afin qu'elle puisse se déplacer et, surtout, rétracter complètement ses pattes et sa tête à l'intérieur de sa forteresse. Il y a quelques exceptions, comme la tortue luth qui ne peut le faire : c'est le prix à payer pour avoir développé d'exceptionnelles qualités de nageuse. Et elle, dans l'eau, peut se mettre sur le dos.
    ----
    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2009/10/14/01030-20091014ARTFIG00058-pourquoi-les-tortues-ont-elles-des-carapaces-.php
×
×
  • Créer...